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Ambitions et états d'âmes... 1 2 3 -4- 5 6 7  
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Sir Holmes
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27/06/2008
Posté le 06/01/2009 à 23:46:37 

Le congrès fut des plus riches !
Riche en informations, riche en personnages tous plus intéressants les uns que les autres, riche en connaissances, mais également riche en émotions !

Toute la soirée a été ponctuée de conférences diverses et variées, jusqu’à ce que Lady Tequila ne perde les eaux, et que tout s’enchaîne dans un rythme de folie.


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Ce matin, je sors de sa chambre, elle reprend petit à petit ses esprits, tenant dans ses bras des triplés  frèles, mais bien vivants, aux côtés de son fiancé. Mes félicitations étant maintenant transmises, je repars en direction de mon bureau.

Plusieurs personnes s’y trouvent, un couple dans la chambre, un médecin sur mon divan, ma proposition d’hébergement se sera tenue. Ayant prêté mon vestiaire à certaines personnes craignant de se faire dérober leurs effets personnels, je passe quelques heures à rendre à chacun leurs affaires, avant de me rendre au Black Beer Pub.


Là bas, des rumeurs courent. Des commerçants, principalement de la contrebande, disparaissent, ça et là sur l’île. Notre Ministre est inquiet, et déjà le nom d’un français, qui se ferait appeler « le glabre », se fait entendre.
Intrigué, et entrevoyant là quelques possibilités de travail supplémentaire, je m’installe sur l’une des tables du Pub, et rédige quelques lettres que je ne tarde à envoyer à différents destinataires…
Sir Holmes
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27/06/2008
Posté le 11/01/2009 à 12:12:30 

J’ai pu rencontrer celui qui se fait appeler « le glabre ». Le rendez-vous que je lui ai donné dans la tente du Sir Tony a été propice à quelques échanges des plus intéressants.

http://www.pirates-caraibes.com/fr/index.php?u_i_page=5&theme=15&sujet=17758&u_i_page_theme=1&u_i_page_sujet=1


Me voici de retour à New Kingston.
Déjà, des perroquets me reviennent, me permettant d’avancer dans certaines de mes affaires. De ci, de là, mes clients se satisfont de mon travail. C’est pour moi la meilleure des récompenses, et je me complais à mener mes affaires.

Décidant de faire une pause, je me rends au Black Beer Pub. Je croise dans les rues bon nombre de compatriotes, les rondes sont nombreuses depuis quelques jours, l’on craint une attaque de notre ville suite à l’assaut d’un groupe anglais sur Port Louis quelques jours auparavant. Un assaut que, si je puis le comprendre de la part de mes compatriotes et leur désir de récupérer des filles de joie, je n’arrive cependant point à cautionner. Mais je garde cela pour moi, et continue mes affaires.

En arrivant au Pub, j’aperçois quelques personnes discutant, attablées de ci de là. Je rejoins pour ma part le Sir Groonie, qui me sert avant même que je n’ai eu à lui demander une bière. Nous discutons, et ce que j’apprends alors entre deux gorgées, des rumeurs encore une fois, mais des plus excitantes, me presse à rentrer à la maison de guilde.


Miss Tess, vous êtes là ! J’ai une nouvelle à vous annoncer !


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Sir Holmes
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27/06/2008
Posté le 16/01/2009 à 14:09:46 

Noël…
Pour la première fois depuis de très nombreuses années, je passe cette journée seul, et, de surcroît, dans un hôpital, au demeurant agité.

La guerre fait rage au dehors, opposant ma nation à celle des français.


Je grimace en souhaitant attraper mon sac, les blessures que m’a infligées ce Monsieur Bauldreg me sont douloureuses, d’autant que je ne portais aucun équipement de protection contre sa lame aiguisée.
De mes affaires, je retire cette magnifique plume que j’ai trouvée hier. Notre chasse au trésor n’aura pas été vaine, je suis heureux d’avoir pu retrouver cet objet d’une valeur inestimable.

Mais mes pensées se tournent vers Lady Alanis.
Les rumeurs courent dans l’hôpital, que le pirate Sing, enlevé récemment, a été libéré en plein cœur d’Esperanza par ses frères et sœurs.
Je songe alors à mon implication dans cette affaire, à la demande de la Dame Providence…


http://www.pirates-caraibes.com/fr/index.php?u_i_page=5&theme=17&sujet=17906&u_i_page_theme=1&u_i_page_sujet=3


Je n’ai pour finir point su prendre de décision, et ai préféré ne plus intervenir dans tout ceci, dès lors que j’ai localisé leur frère et leur en ai fait part. Je n’ai souhaité participer d’une quelconque manière aux combats qui ont eu lieu dans la belle ville d’Esperanza, et ai simplement souhaité en mon for intérieur que Lady Alanis, qui ignorait mon implication pour elle, ne souffre d’aucune manière.


Noël…
En ce jour de fête, et malgré le sang qui fut versé pour son frère, je ne peux la laisser ne songer qu’à ce sang, qu’à cette haine qui a dû envahir son cœur.

Je regarde la plume que j’ai trouvée hier encore… cette plume ayant appartenu à un homme de joute verbale des plus impressionnante. Je sors un parchemin, et écris de la manière la plus soignée qu’il me soit possible de le faire, quelques mots…


Noël…

Hospital of the blessing light, les infirmières courent ici et là pour soigner les nouveaux blessés qui affluent, en cette période de guerre. Pour ma part, ce n’est pas tant la solitude en ce jour de fête qui me pèse, mais davantage le vide qui s’insinue progressivement dans mon cœur, à la place de la chaleur…
Sir Holmes
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27/06/2008
Posté le 21/01/2009 à 22:39:13 

Une nouvelle année commence.
Je sors pour la première fois depuis deux semaines de mon bureau. Deux semaines pendant lesquelles je m’y suis enfermé, deux semaines qui m’ont été nécessaires pour me remettre de certaines blessures.
Quoiqu’il en soit de certaines dont je doute pouvoir me remettre un jour.

Autour de moi, les rues sont calmes, la ville a été quelque peu désertée depuis que les coffres en ont été protégés et redistribués aux citoyens anglais.

Avec la nouvelle année, me sont confiées de nouvelles fonctions. Lors d’un passage à New Kingston, Lady Mélindia vient me retrouver dans mon bureau, afin de me remettre les clés de la maison de guilde. Il y a deux semaines, me proposait-elle d’en assurer la gestion, et c’est avec un honneur non moins mêlé d’une appréhension de ne point être à sa hauteur que j’accepte de la remplacer.


Dès demain, un nouveau gouvernement sera élu, de manière démocratique, afin de diriger notre nation. Le Général Van Jabs et moi-même nous sommes beaucoup entrevus ces derniers jours, afin de tenter de monter un projet qui nous tient à cœur. Il nous faudra en parler à notre futur gouvernement, avant de monter ceci.


Cette semaine, Miss Tess et moi-même, aidés de notre compatriote le Sir Stanley Laurel, avons également pu mettre la main sur un nouvel objet, des plus rares et recherchés... une aventure dont nous sommes tous trois friands.

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De même, j’ai pu contacter cette semaine de nombreux compatriotes, et camarades, en vue du concours qui s’annonce, et qui prendra part dès demain à New Kingston. Un concours auquel je ne puis participer, si ce n’est en fournissant conseils et présence.
Aujourd’hui, dans mon bureau, se sont rendus un grand nombre de mes compatriotes participants, auxquels j’ai pu fournir toute l’aide matérielle dont je disposais pour eux. De la compagnie qui me fait oublier à ce moment combien son absence me pèse…
Sir Holmes
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27/06/2008
Posté le 28/01/2009 à 13:02:15 

Le concours a commencé.
Quelques jours ont passé, et malgré les difficultés rencontrées en croisant des concurrents français dans la caverne du lac, mes compatriotes avancent. Le nouveau Gouvernement anglais m'a fait l'honneur de me confier l'organisation de ce concours, aussi apporte-je tout ce que je puis à mes compatriotes, afin de les aider à avancer au plus vite dans leurs objectifs.

http://www.pirates-caraibes.com/fr/index.php?u_i_page=5&theme=17&sujet=18217&u_i_page_theme=1&u_i_page_sujet=1


Mais, en parallèle, me voici amené à quitter la ville, à mon grand regret, l'histoire de quelques jours. En effet, il me faut me rendre au Nord Est de l'île, afin d'y vérifier une chose.
Après avoir transmis grand nombre des affaires que je portais à mon Ministre, le Sir RomOne, qui m'a fort gentiment proposé de me remplacer quelques jours en mon absence concernant les dons d'équipements, me voici donc en route pour le Nord Est.

Il m'aura fallu deux jours pour arriver ici... mais quelle ne fut pas ma surprise lorsque je rencontrai le Père Noël!

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Au delà de cette rencontre, la proximité du village Chiika me rappelle de tendres souvenirs, bien que douloureux par leur goût de terminé...
Tandis que mon coeur souffre tout autant qu'il revit cette passion éprouvée pour Lady Alanis, dont l'absence me rend vide, vide de toute envie de continuer à vivre sans elle, une question se pose à moi, inévitable...

Arriverai-je un jour à oublier combien je l'Aime, et combien elle me manque?

Une question qui, de toute évidence, ne saura trouver de réponse avant bien longtemps... si ce n'est jamais, me dis-je.
Sir Holmes
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27/06/2008
Posté le 09/02/2009 à 17:58:13 

J'arriiiiiiiiiiiiiiiiiiive!! J'arriiiiiiiiiiiiiiiiiive!! J'arriiiiiiiiiiiiiiiiiiiive!!!

Je ne rêve point…

Ce cri, ces cris, qui se sont rapprochés, c’est bien lui.

Otto ne tarde point à voler au-dessus de ma tête, le voici déjà posé sur mon épaule.
 

Otto ! Te voici revenu !


Ma joie est palpable, me voici à caresser les plumes soyeuses de mon perroquet, bien que salies par le long voyage qu’il doit avoir fait pour arriver jusqu’à ce village d’indigènes. Cela fait presque deux mois que je ne l’ai point vu, et si Lady Alanis ne m’avait point rassuré quant au fait qu’il était en vie, et à ses côtés, j’aurais pu songer à un cruel destin…


Lady Alanis !
Je réalise soudain que le parchemin qu’il porte doit provenir de Lady Alanis, et le lui prend délicatement, tout en adressant un petit coup de doigt sur le bec d’Otto.


M’apportes-tu de bonnes nouvelles, mon fidèle compagnon ?


Mais je ne tiens plus, et délie avec délicatesse mais aussi empressement, le fil d’or fin qui entoure le parchemin enroulé, révélant à mes yeux une écriture que je reconnais instantanément…
Avant même de lire ce qu’elle contient, je puis sentir une douce odeur, naturelle, dont s’est imprégné le parchemin, et qui ne fait que révéler en moi le souvenir de sa peau… il me suffit de fermer les yeux, en cet endroit, pour l’imaginer à nouveau ses lèvres contre les miennes.

Je rouvre les yeux, emballé. Il me faut me reprendre. Ainsi commence-je ma lecture…


Cher Sir Holmes,

Cela fait tellement longtemps que je ne vous ai pas écrit, que j'ai l'impression qu'il s'agit d'une première fois. J’ai retrouvé le groupe des 4 lunes par hasard et nous passons du temps à nous entraîner dans un endroit qu’ils semblent bien connaître. Certain mon parlé du passé et de mes parents. Je comprends maintenant un peu mieux d’où je viens et qui était vraiment mes parents. Je comprends aussi maintenant l’importance de ce carnet que je vous ai laissé.
Le but de mon message et de récupérer ce carnet afin de pouvoir poursuivre mes écrits. Je pense que c’est ce que mes parents auraient voulus.

J’espère ne pas réveiller de blessures en reprenant contact avec vous. J’ai toujours gardé une grande estimes pour vous.

Concernant Otto il avait disparu quelques temps, mais il est avec moi depuis quelques jours. Je crois qu’il était ravis d’apprendre que ce message vous étiez destiné. C’est vraiment un phénomène, prenez soin de lui.

Alanis Fagney Le Brun.
 


Cela me rappelle la discussion que j’ai eue il y a quelques jours de cela, avec le Sir Bill Bailey. Celui-ci m’affirmait alors qu’il avait entendu dire que Lady Alanis se trouvait au sein de la grotte aux esprits, avec certains de nos compatriotes. C’était donc vrai, Lady Alanis avait rejoint les 4 Lunes… Le Sir Van Jabs, lors d’un échange de courrier relatant de notre projet que nous venions de mettre en place, m’avait également confirmé ce fait.


A t-elle décidé d’en savoir davantage sur son passé ? Qu’en sait-elle exactement ? Mais, surtout, et c’est ce qui m’inquiète le plus, comment va-t-elle ?


Elle souhaite récupérer son carnet. Au fond de moi, cela me laisse entrevoir l’espoir de la revoir. Un espoir qui me ravit, me donnant
à l’instant ce sentiment de revivre, depuis plusieurs semaines que mon cœur s’était arrêté de battre, meurtri de ne point pouvoir partager le sien.
S’inquiète t-elle réellement de pouvoir réveiller des blessures, alors que la blessure la plus douloureuse qu’il m’ait été donnée de subir soit son silence, son absence, et la perspective de ne jamais la revoir ? Cette lettre, ce contact de sa part, est au contraire un bandage qui soigne cette blessure qui me meurtrissait jusqu’à ce matin encore.


Autour de  moi, le village Chiika est en activité. Les indigènes pèchent, d’autres encore sont partis à la chasse en dehors du village tôt ce matin, leurs femmes vaquent à leurs occupations, telle la cuisine…
Mais je ne vois que Lady Alanis. Comme ce jour, où, il y a plusieurs mois de cela, elle avait retrouvé un carnet qui était sien mais dont elle avait oublié l’existence. Un jour où j’avais découvert que je mourrais pour protéger ce carnet, pour elle…

Otto, tu n’imagines pas à quel point je suis heureux. Je ne te remercierai jamais assez, mon fidèle compagnon…

Et pourtant, après avoir passé quelques heures à l’écriture d’une réponse qui ne me paraissait jamais satisfaisante, je choisis de ne point renvoyer Otto à Lady Alanis.


Ne m’en veux point, vieux frère, mais tu m’as trop manqué pour que je ne te vois partir. Et je ne saurai attendre pour répondre à Lady Alanis.


J’ai bien repéré un étrange rapace qui court plus qu’il ne vole, un oiseau que l’on ne trouve que dans ce village indigène des Chiika, qu'ils ont réussi à quelque peu domestiquer… il fera parfaitement l’affaire pour délivrer ma réponse à Lady Alanis.


http://accel21.mettre-put-idata.over-blog.com/0/54/12/95/oiseaux/aigle-bateleur-02.jpg


Peut-être ainsi saura t-elle retrouver l’endroit où je me trouve, lui rappelant ainsi quelques souvenirs ?...
Sir Holmes
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Posté le 11/02/2009 à 10:42:01 

Est-ce seulement possible ?
Voici que déjà, une dizaine de jours ont passé. Une dizaine de jours, sans plus aucune nouvelle d’elle.

Dix jours, qui auront vu, à force d’entraide et d’organisation, l’équipe anglaise, que j’ai dirigée du mieux que j’ai pu, obtenir la victoire du concours qu’ils disputaient.


Parallèlement, j’ai reçu une nouvelle mission. Fournie par celle qui fut mon ancienne Générale, devenue pirate peu de temps après son mandat, Lady Ching a fait appel à mes services… pour une affaire qui, c’est le moins que l’on puisse dire, lui tient à cœur.

http://www.pirates-caraibes.com/fr/index.php?u_i_page=5&theme=17&sujet=17906&u_i_page_theme=1


Travaillant d’arrache-pied afin de trouver un moyen pour sauver son compagnon, j’ai, par pure coïncidence, été mis en relation avec une étrange femme, du nom de Hanita Hajmal, tout du moins est-ce ainsi qu’elle m’a décliné son identité.

http://www.pirates-caraibes.com/fr/index.php?u_i_page=5&theme=15&sujet=18076&u_i_page_theme=2&u_i_page_sujet=1

Le travail…

Ce soir, j’ai assisté le Sir Poussin, qui a su ramener au Black Beer Pub la recette apportant la victoire à l’Angleterre. Dès demain, les participants à ce concours reviendront en ville, afin de fêter cette victoire, ce travail d’équipe extraordinaire, et le résultat qui en découle. Une fierté m’inonde, et pourtant, je désire passer la soirée seul.
 

Je suis revenu dans mon bureau. Pour la première fois depuis dix jours, la soirée est calme. Mon bureau se trouve vide, seuls quelques dossiers entrouverts ornent mes meubles.


Pris d’une soudaine lassitude, je délaisse ces dossiers, et me rends à mon piano. Un piano sur lequel je n’ai encore pu que peu me divertir, et qui doit avoir servi la dernière fois, à ma connaissance, à la jeune Lady Emeraude qui démontrait alors un talent appréciable pour son âge concernant cet instrument.


M’asseyant sur le confortable tabouret recouvert de velours, mes doigts s’installent délicatement sur les touches du clavier.
Fermant les yeux, mes mains parcourent soudainement les touches avec dextérité, délivrant une mélodie qui envahit alors l’espace complet de mon bureau.


http://www.youtube.com/watch?v=ZIJ1OgoSswA


Au fond de moi, je songe à des paroles que j’aimerais tant lui dire, auxquelles je songe chaque jour, chaque nuit, sans elle. Au fond de moi, mon cœur chante ces quelques phrases qui lui sont destinées…
Sir Holmes
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27/06/2008
Posté le 17/02/2009 à 13:18:04 

Des affrontements entre pirates ?
Les rumeurs allaient bon train. Bien qu’averti une journée avant, je n’avais su croire qu’il pouvait en être possible… et pourtant…
Le lendemain, j’ai eu vent, en consultant quelques registres et en traînant une fois encore au Black Beer Pub, d’échos des affrontements qui avaient eu lieu la veille au soir. Lady Alanis et Lady Emeraude figuraient alors sur la liste des blessés, ce qui n’a point été sans m’inquiéter.

Je n’ai point tardé alors à écrire à Lady Alanis, inquiet de leur santé à toutes deux.Une lettre qui m’a apporté une réponse, deux jours plus tard, à mon grand soulagement… 


Sir Holmes mon ami.

D'abord rassurez vous sur mon sort et celui d'Emeraude, nous allons toutes les deux très bien. Il vrai que cette "chipie" ne m'a pas écouté et je n'ai pas su la protéger dans le capharnaüm entre le Confrérie et la flibuste. Les choses semblent s'arranger et je veille maintenant sur Elle.

J'aurais tant aimé vous revoir avant de me lancer dans une nouvelle aventure mais je crois que nous sommes vous comme moi, très occupé. J'ai quelques écrits que j'aimerais rapporté dans mon carnet, il me tarde de le récupérer. Hélas la confrérie et une priorité et je ne peux la laisser de coté d'avantage.

Il me tarde d'avoir de vos nouvelles.

Merci pour vos roses, elles sont magnifiques.

Alanis.

PS: Otto semble avoir du mal à trouver la sortie du temple, cela fait deux fois qu'il me revient. J'espère que cette fois-ci sera la bonne.
 


Je songe, en relisant cette lettre, au temple maya. A tout ce que l’on en dit, concernant sa dangerosité, ce qui le peuple... J’aimerais la rejoindre, braver les dangers pour la retrouver. Mais je ne puis que me rendre à l’évidence… je ne suis point homme à pouvoir la retrouver en ces lieux, tout du moins, seul.

Aussi, reste-je à New Kingston, auprès de mes compatriotes, qui pour certains n’ont point encore terminé de dératiser la crypte de l’église. Je leur apporte mon soutien, tout autant que je rends visite plusieurs fois par jour à Lady Tequila, qui a investi mon bureau, et par là même mon laboratoire, afin de trouver un antidote au mal subi par le compagnon de Lady Ching.

Quelques enquêtes sont en cours, elles avancent au rythme de mon travail, qui est à temps plein en cette période. Suite à une proposition, je réfléchis à un moyen d’agrandir mes affaires… Il me faudra réfléchir un peu plus sérieusement à ces quelques projets.
Sir Holmes
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27/06/2008
Posté le 24/02/2009 à 10:57:48 

J’ai traîné une semaine au bar de la plage. Une semaine, en compagnie de Miss Tess, avec laquelle j’ai testé le tripot ouvert tout récemment par Monsieur Jacquot.
Celle-ci a fait preuve d’énormément de courage et de force, m’impressionnant par ses attaques, en déroutant plusieurs comédiens imitant certaines divinités de l’île.
Il ne manquait plus à son palmarès que le grand Capitaine Derf, qu’elle avait presque entièrement blessé à pourtant deux reprises, mais nous avons manqué d’argent pour continuer à tenter notre chance. Aussi nous a-t-il fallu arrêter là.


C’est d’ailleurs heureux que nous ayons été contraints de stopper cela, car Monsieur Plageman, le lendemain, nous a appris l’existence d’un nouveau trésor, enterré quelque part sur l’île… Un trésor que nous attendons impatiemment, Miss Tess et moi-même, depuis notre arrivée dans ce bar.

Nous le quittons donc, dans l’espoir de trouver ce trésor. Quelques échanges avec le Sir Chocoborgne nous auront tout du moins permis d’en apprendre quelque peu, après une journée de recherche dans les archives importées de New Kingston, sur ce que nous cherchons.

http://www.pirates-caraibes.com/fr/index.php?u_i_page=5&theme=15&sujet=18111&u_i_page_theme=1&u_i_page_sujet=1
(récit à venir d’ici peu)



En parallèle, les recherches de Lady Tequila nous ont menés à trouver quelques débuts d’antidote. Cependant, il lui manque encore quelques ingrédients qui lui semblent nécessaires à la confection de cela… c’est pourquoi elle a fait appel à ses confrères médecins, afin de trouver ces plantes.


Lady Ching, quant à elle, s’inquiète davantage encore du sort de son compagnon, et me propose de la rejoindre au temple, afin de l’aider, peut-être, à trouver ce peuple Quiché qui semble obséder son compagnon, et selon elle, être la solution au mal qui le ronge.

http://www.pirates-caraibes.com/fr/index.php?u_i_page=5&theme=17&sujet=17906&u_i_page_theme=1&u_i_page_sujet=5


Une proposition, qui, je dois dire, si elle m’a quelque peu effrayé de par l’idée de s’aventurer en de tels lieux, commence à faire cheminement dans mon esprit, ou plutôt bien, dans ma poitrine torturée de l’espoir de revoir Lady Alanis…

Mes hésitations ne sont pas sans faire réagir Miss Tess qui, commençant à bien me connaître, s’aperçoit que je suis perturbé. D’un sourire rassurant, elle me demande si tout va pour le mieux, alors même que nous sommes sur le chemin, entourés de marécages.


Je suis quelque peu ennuyé, Miss Tess...

A quel sujet ?


Je m’arrête quelques instants, et décide après une courte réflexion de lui confier mon dilemme.
 

Je suis actuellement sur une affaire, pour laquelle l'on vient de me proposer de rejoindre ma cliente au temple maya. Hors, je me sais parfaitement incapable d'y survivre, ce temple est bien trop dangereux pour ma personne. Et je doute pouvoir être d'une quelconque utilité dans ces lieux. Et pourtant, j'y sais Lady Alanis présente, ce qui rend cette proposition soudainement plus... attrayante.


Mes yeux se font plus doux au souvenir de Lady Alanis, et à l’espoir de l’y voir, mais je me reprends avant d’ajouter, songeant à nos compatriotes qui nous attendent.


Bien que je sache qu'il me faille me rendre au manoir. Je me suis tout de même engagé, j'avoue que cela m'ennuie...


Miss Tess m’observe, et semble analyser la situation, comprenant la source de mes réflexions. D’une voix et d’un sourire réconfortants, elle me répond.


Je comprends que le choix ne soit pas simple, cependant je crois savoir qu'il y a des médecins au manoir actuellement, ainsi peut-être pouvez-vous vous permettre de ne pas vous y rendre ?


Je dois avouer que ces paroles me rassurent, bien qu’elles ne me permettent point de prendre une quelconque décision.


J'avoue hésiter, soudain... Il est de toutes manières une chose qui est sûre, c'est que je resterai avec vous jusqu'à ce que nous trouvions notre trésor. Peut-être les quelques jours à venir, qui nous sépareront de sa trouvaille, me donneront une réponse.
 

Ce à quoi, Miss Tess répond, de son habituelle compréhension.


Le temps pourra probablement vous aider à faire un choix, mais si vous décidez de vous rendre au temple Maya, je suis certaine que nos compatriotes comprendront parfaitement !
 

J’hoche la tête, et nous continuons ainsi notre périple. Le temps fera office de réflexion, il me faut me concentrer dès maintenant sur ce que nous avons en cours…
Sir Holmes
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27/06/2008
Posté le 25/02/2009 à 13:49:41 

Une fois encore, notre fabuleuse équipe a pu trouver le trésor !

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(récit à venir d’ici peu)


Je ne suis pas peu fier d’annoncer, en rédigeant les quelques parchemins à envoyer à Miss Tess, mais aussi aux Sir Chocoborgne et Stanley Laurel qui nous ont aidés, la trouvaille de ce nouvel objet.
Fort de ce succès, il est temps pour Miss Tess et moi-même de rallier le manoir hanté, afin d’y rejoindre nos compatriotes qui s’y entraînent.

Me trouvant non loin du centre de l’île, et devant passer par New Kingston m’approvisionner en bandages, voici qu’une idée traverse mon esprit…
Fébrilement, je sors un parchemin et l’une de mes plus soigneuse plume, afin de rédiger quelques phrases. Ajoutant une rose au parchemin que j’enroule avant de le sceller, je confie à Otto le soin de délivrer ce message, tandis que je prends la décision de faire un petit crochet par l’entrée du temple maya.

Au fond de moi, réside cet espoir de la croiser, peut-être.


La route a été longue, mais m’y voici arrivé, après bien des heures de marche en montagne.
J’hésite… Otto m’est revenu sans réponse, hier soir, peut-être est-elle bien trop loin pour que je ne puisse espérer la voir ? J’ai pu apercevoir sa marraine, Dame Anna, ce matin, qui me saluait poliment. Je suis ravi de voir que nos relations se soient améliorées.


La journée se termine, le soleil a déjà disparu derrière les montagnes qui entourent ces lieux. Une journée que j’ai préféré passer au dehors du temple, tant les cris des créatures qui y rôdent me dérangent.
Je n’ai toujours point de nouvelle d’elle… mais je ne puis me résoudre à partir sans avoir quelque peu exploré l’entrée des lieux, je ressens sa présence non loin, ou peut-être n’est-ce que le fruit de mon désir ?


Je décide d’entrer dans le temple, et fais face à des escaliers. Lentement, j’avance, peu sûr de moi, jusqu’à ce qu’une étrange créature, à peine vêtue mais très farouche, ne se jette sur moi. Elle pousse des cris stridents, et semble m’en vouloir particulièrement. J’essaie de m’en dégager, mais je n’ose lever ma lame, que je porte plus par précaution envers les bêtes sauvages, que pour véritablement estimer blesser quelqu’un avec. Tentant simplement de me protéger, je ne puis l’empêcher de me mettre quelques coups.


Arrêtez donc, Lady ! Je vous assure que je ne vous veux point de mal !

Celle-ci, dans un malencontreux geste, parvient à m’arracher un morceau de pardessus, chose qui me désole autant qu’elle m’exaspère. Mû par une agilité dont je ne pouvais me douter, je parviens à éviter l’un de ses coups, et à me subtiliser à cette créature, courant pour me cacher derrière un immense arbre qui se trouve là.

J’observe de mon "refuge" la farouche femme, elle semble me chercher, mais ne m’a point vu venir ici. Je baisse la tête, et remarque que mes vêtements sont salement amochés, ce qui me rend peu présentable.


C’est alors que, en levant les yeux, je l’aperçois… Je n’ose en premier lieu y croire, tandis que mon cœur se met à battre plus que de raison.
 
Milady ? Je n’ose en croire mes yeux…


D’un geste que je contrôle mal, sous l’empressement, je défais mon sac afin d’y plonger ma main pour en ressortir quelques fleurs, tandis que de l’autre j’ôte mon couvre-chef, et le colle à mon pardessus.


16/02 21:08:23 : Tu donnes 1 Bouquet de roses rouges à Alanis F. Le Brun


A peine m’apprête-je à prononcer quelques mots, que le Sir Stanley Laurel passe près de nous, et nous aperçoit. Il vient m’adresser quelques mots, saluant également Lady Alanis, tandis que je dois me forcer à retirer mes yeux des siens, afin de répondre à mon compatriote. Nous parlons quelques instants, le temps pour moi de lui montrer ce trésor que nous venons de trouver, à force d’efforts conjugués, après quoi il décide de me laisser avec Lady Alanis, comprenant à mon regard mon souhait de rester seul avec elle…

S’il n’y avait ces cris qui raisonnaient de part et d’autre, le lieu aurait pu être qualifié d’idyllique. Un cadre fort agréable, un arbre magnifique sous lequel nous nous trouvons, ainsi qu’un petit cours d’eau qui coule juste derrière nous, et qui donne à cet endroit une touche romantique, malgré les dangers qui rôdent.

Mais le paysage m’importe peu, tant je me perds dans son regard, l’observant sans mot dire, à me réjouir simplement de pouvoir la regarder.

Un bonheur que je n’avais plus cru possible…


Les secondes qui passent alors peuvent me paraître des minutes, tant j’aimerais que le temps se fige, que son regard dans lequel je peux déceler un plaisir partagé, nous nous taisons tous deux, dans ces instants où elle tient son bouquet sans me lâcher du regard.
S’il n’y avait mes manières, mon éducation, je l’embrasserai à l’instant. J’en éprouve tant de désir, goûter à ses lèvres… Mais elle, que pense-t-elle ?
Sir Holmes
Sir Holmes
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27/06/2008
Posté le 02/03/2009 à 08:59:58 

J'aperçois alors deux espagnols, sortant de nulle part, avancer à quelques mètres de nous. Bien que nous soyions quelque peu camouflés par cet immense arbre, l'un des deux semble nous apercevoir, et s'approche de nous. Une rapide enquête sur ma personne, mais je remarque vite que ses yeux s'arrêtent sur Lady Alanis, et non point sur ma personne...
Je le salue poliment, ne voyant point le danger qui se profile, ou refusant de le voir tant l’instant m’est précieux.

Il s'empresse de rejoindre son camarade, qui lui-même se retourne, et se penche pour tenter de l’apercevoir.
Je le vois alors attraper un tromblon, et viser dans notre direction.

Une première détonation retentit, suivie d'un cri de la part de Lady Alanis, un cri qui me glace tout autant que je brûle à comprendre ce qu’il se passe.

"Nooon!" hurle-je, en tentant de me mettre entre le tireur et celle que j’aime. Mais l'espagnol, d'une dextérité remarquable, parvient à tirer une seconde balle, m'évitant et la touchant à nouveau.

"Senor, non, je vous prie!"

Une troisième détonation survient, suivie d'une autre encore, tandis que mes cris se perdent dans le bruit, et que j'essaie de la protéger de mon corps, en vain...

"Je vous implore d'arrêter..." hurle-je, mais une nouvelle balle la frappe, la faisant tomber sous mes yeux.


J'appelle à l'aide, il doit bien se trouver ici des services de soins appropriés ! A genoux près de Lady Alanis, je la regarde sombrer doucement dans l'inconscience, en murmurant son nom.

"Milady... Alanis, tenez bon, je vous prie, des secours vont arriver..."

Je pose rapidement quelques bandes destinées à stopper tout écoulement de sang, des gestes précis bien que je tremble au fond de moi de la voir ainsi, et tente simplement de la rassurer.

"Ils arrivent, Milady, vous allez être soignée. Je..."

Je la vois perdre conscience, tandis que des secours arrivent. Dans l’urgence, je sors le petit carnet rose de ma poche, le glissant dans ses affaires en murmurant à la Lady.

"Je vous aime..."

Mes yeux s'embuent tandis que je la vois transportée d'urgence, et que je me retourne vers son agresseur... Un agresseur qui ne s’excusa même point, et partit l’air fier, sans même que je ne puisse le rattraper, outré de ce comportement.


http://www.pirates-caraibes.com/fr/index.php?u_i_page=5&theme=17&sujet=18395&u_i_page_theme=1


Mais, bien plus qu'envers le Senor Patanock, c’est contre moi-même que je ressens une rage entière. Je la revois tomber sous mes yeux, je n'ai pas su la protéger... j’aurais aimé prendre les balles à sa place, mais j’ai été impuissant face à cela, ne pouvant que la voir subir sans pouvoir intervenir.

Empli de remords, et d’une rage sourde, je ne ressemble actuellement à rien de l’allure que j’ai d’habitude. Un gentleman ne pleure pas… mais ce soir, le gentleman sort une bouteille de son sac, ne sachant pas comment se pardonner sa faute.
Anne Providence
Anne Providence
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Posté le 04/03/2009 à 00:30:52 

Voici des jours et des jours que j’arpente le temple.  Seul les corsaires véritablement hostiles tâtent le tranchant de ma lame. Il y en a un qu’il faut que je retrouve d’ailleurs. Je sors lentement de la clinique pour repartir au cœur de ce temple maudit quand en bas des marches je découvre Sir Basil.

Bonsoir, Lady
- Bonsoir Sir

  Il n’est pas vif et c’est lorsque je l’interpelle qu’il  se lève seulement, tentant de reprendre prestance. ses yeux sont quelque peu rougis, et marqués bien différemment d'ordinaire.

 La route a du être longue
- Point tant que ça.

Sir Holmes respire un grand coup, et se redresse totalement.

Vous semblez bien fatigué, à moins que les pucelles résistent à votre charme
- Je suis davantage désemparé, que fatigué.
- Vous ?
- Peut-être aviez vous raison... je ne dois pas être homme à fréquenter votre soeur.
- Ah....

Il m’étonne je l’avais déjà vu plus combatif et surtout très épris d’Alanis, il n’est plus que l’ombre de lui-même. Que s’est il passé ? je me rappelle qu'une fois j’ai évoqué Holmes devant Alanis sans réaction de sa part. L’a-t-elle éconduit ?

 Je ne suis même point capable de la protéger.
- Qu'est il arrivé à Alanis ?

 Sir Holmes serre ses poings à nouveau, et détourne le regard

Je n'ajoute rien

- Je n'ai point su m'interposer et prendre les balles à sa place. Voyez mon utilité...

 Face à une situation qualifiée de « dramatique » ma meilleure arme reste le cynisme :

Gilet par balle c'est une vocation ou une fatalité. Nous avons déjà du mal à nous protéger les uns les autres, ce bandeau noir fait naître chez les corsaires des fureurs assez bestiales.
 Je hausse les épaules.  On doit bien payer nos crimes une fois de temps en temps. Quand Madre Anna était encore corsaire, je lui ai juré que moi vivante nul corsaire ne pourrait s'estimer en sécurité dans un quelconque lieu de cette ile
- J'ai pourtant tenté de le faire stopper ses tirs! Je l'ai imploré d'arrêter, pourquoi ainsi réagir?
- Qui était-ce ?
Le Senor Patanock... je m'en veux, pourquoi n'ai-je su l'arrêter?...
- Patanock ? Encore lui !

Je pose mes mains sur les épaules de Holmes.

C'est un être obtus de la pire espèce, je ne suis pas même sure qu'il s'écoute lui-même, à moins qu'il ne s'écoute trop. Je doute qu'on puisse le raisonner un jour, il ne fait pas même cela par conviction, il ne voit en nous que des cibles. Ce n'est pas même pour lutter contre la piraterie, c'est pour rallonger son tableau de chasse et gagner laurier et médailles.
 
Sir Holmes
Sir Holmes
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27/06/2008
Posté le 04/03/2009 à 09:50:07 

Ce qu’elle pense du Senor Patanock n’allège pas ma conscience, loin de là. Je la regarde, désemparé en me remémorant les évènements qui se sont déroulés si vite...

Il est d'une telle dextérité... il m'était impossible de prendre les balles à la place de Lady Alanis.

Je sens mes yeux s'embuer, même s'il n'en sort aucune larme. Un gentleman ne pleure pas.

Holmes ?


Je me reprends, en respirant un grand coup, et en chassant de mon esprit ses démons temporaires. Elle semble vouloir me demander quelque chose.


Oui, Lady? 


Est ce seulement le fait de n'avoir pu protéger Alanis qui vous met dans cet état ? 

Etonné de sa question, je la fixe.

N'est-ce point suffisant, Lady?  J'avoue ne point comprendre votre question...
 

Oubliez là alors, excusez moi.
 

Comment pourrais-je réagir autrement en voyant Lady Alanis tomber devant mes yeux, en étant impuissant à cela?
 

Non c'est naturel, j'ai vu un hollandais s'en prendre à Ammokk il y a peu, enfin Ammokk avait voulu me protéger au cas où. S'il n'avait fait cela je serais tombée la première, mais j'ai pu le venger dans la minute qui a suivit.


Elle arbore un air de défi, mais cela ne me rassure en rien. Las, je lui réponds.

La venger... à quoi bon, lorsque le mal est fait... j'aurais préféré prendre les balles à sa place, cela aurait évité ce drame.  

Je comprends, mais il n'est pas facile d'avoir des sentiments, de tenir à une personne que tout peut opposer en matière d'idéal , de nation, de ...


Je ne réponds pas, ne souhaitant pas m’étendre sur le sujet. Elle le constate, et cherche à dériver la conversation.

Avez vous eu le temps de parler un peu avec elle, de passer du temps ? Ou ce chien galeux est il arrivé aussitôt ? 

Je la regarde, m’interrogeant sur les raisons qui peuvent la pousser à se montrer si curieuse. Je n’ai point envie, quand bien même nous aurions pu échanger quoi que ce soit, d’en parler.Sans compter que ce n’est point ce qui me préoccupe le plus. Face à mon mutisme, elle continue.

Carpe diem sir, cela pourrait être notre devise. Profitons de l'instant présent, demain nous mourons. Demain n'existe pas pour nous.


Il appartient à chacun de créer son lendemain, Lady.


Il n'y en a pas pour moi....


Je la vois serrer un peu les dents et les poings, avant de passer à autre chose, détournant la conversation.

Qu'êtes vous venu faire ici ? Vous n'êtes pas un peu présomptueux pour le temple ? Je connais vos compétences en tant qu'enquêteur, mais je ne vois pas en vous un vaillant combattant de pucelles et autre créatures infernales.
 

Je ne risque point de lever une quelconque lame sur une pucelle, Lady, aussi brusque et farouche soit-elle. 


Je constate une fois encore sa curiosité, et hésite un peu avant de lui répondre.

Je ne faisais que passer devant le temple. Rien de plus.
Anne Providence
Anne Providence
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Posté le 05/03/2009 à 00:20:02 

Providence Il est bien morose. Je tâche de changer de sujet :

Quelles sont les nouvelles de New Kingston ? Je n'ai aucune nouvelles de Branlouz depuis des semaines, et j'avoue ne pas lui en avoir donné non plus, mes contacts avec la colonie Anglaise sont plus que limitées
- J'avoue ne point en avoir eu récemment, Lady.
- Dommage....

 Je regarde autour de moi.

Je dois vous laisser, j'ai de la route à faire.
 Au fait ! Je lui lance une bourse. Qui paie ses dettes s'enrichi.
- Faites donc bonne route, Lady.


 Sir Holmes attrape ma bourse, machinalement, et hoche la tête.

 Merci, Lady.
- Merci à vous, pour ce que vous avez fait pour Sing. Beaucoup de chose ont changé depuis et je... enfin, cet argent vient de moi, pas de la Confrérie, mais votre travail reste ce qu'il a été. 


Sir Holmes m’écoute, avant de se rasseoir contre le mur, hoche la tête, perdu dans ses pensées.
 Il file un mauvais coton lui….. Je ne vais tout de même pas avoir de la compassion pour un corsaire ? Qui plus est un qui a mis la Confrérie en danger !  

Alanis ne peut vous en vouloir pour ce qui s'est passé, et vous valez bien plus que ce chien de Patanock.


Sir Holmes relève la tête.

La valeur des gens est une notion propre à chacun, semble-t-il.

- Oui.... je ne dois pas valoir grand chose aux yeux des corsaires. Il faudra pourtant qu'ils apprennent un jour qu'avoir de l'estime pour un noble ennemi grandit celui qui le combat.
Sir Holmes
Sir Holmes
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Posté le 05/03/2009 à 12:58:09 

J’attrape mon sac et y plonge la main, afin d'attraper une bouteille.

Les corsaires, les pirates... n'englobez point des personnes à ce qu'ils pensent être. C'est exactement ce que le Senor Patanock a fait, en ne voyant en Lady Alanis que le bandeau qu'elle portait...  

Patanock restera un chien, mais Rohel est un valeureux combattant, et pourtant c'est un tireur... 


Je reste plongé dans mes pensées, ma main se serrant  sur le goulot de la bouteille que je viens de sortir. Anne Providence la regarde, et ajoute en détournant le regard de la bouteille vers moi.

Ni l'alcool n l'herbe Holmes. Prenez du chocolat, dommage que je n'en ai pas sur moi.


L'alcool a cette vertu qu'il permet d'endormir certaines blessures, aussi temporaire son effet soit-il, Lady. 


Le problème c'est qu'il ne les soigne pas et que le lendemain elles sont ben pires encore, et en prime la gangrène guette. J'ai abusé il y a peu de cette forme de réconfort, et je vous jure qu'il ne m'est rien arrivé de bon ensuite.

Sa voix est sourde, et l'aveu lui semble difficile, elle finit par s'asseoir sur une marche de l'escalier près de moi. Mais je ne bois pas pour me saouler, simplement pour oublier cette soirée, pour permettre à mon âme en peine de souffrir un peu moins ce soir. C’est le seul moyen pour moi d’éliminer de ma tête ces images de Lady Alanis tombant sous des balles que je n’ai su lui éviter.

Je sais pertinemment que le sommeil serein ne viendra point après cela. Cette bouteille aura au moins le mérite de m'emporter où je ne saurai aller.
 

Où ? 


Dans un sommeil d'oubli.
Anne Providence
Anne Providence
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Posté le 06/03/2009 à 12:47:44 

Vous n'oublierez rien. Chaque jour le démon deviendra plus grand plus gros, plus insurmontable, et jamais vous ne pourrez le combattre si vous fuyez ce soir… Holmes, je ne veux pas vous faire la morale, je crois que je me la fais à moi-même, mais si vous profitez de la leçon alors elle ne sera pas perdue pour tout le monde. J'aurais déjà sauté à la gorge de celui qui m'aurait dit la moitié de ce que je viens de vous dire, j'en suis consciente, et ne croyez pas que c'est VrV qui me conduit sur les chemins de la sagesse, mais l'expérience.

Je sens bien une larme au coin de l'œil,  Non, il ne faut pas ! Je l'écrase en fermant les paupières.
 Sir Holmes écoute sans que ça ne lui ôte son regard perdu, dans le vide. Je suis moi-même perdue dans mes propres pensées.

Vos confessions me touchent, Lady. Mais comme vous devez vous en douter, il est difficile de changer l'avis d'une personne qui a des remords. Les miens disparaîtront lorsque je saurais Lady Alanis en sécurité, et tirée d'affaire.


Je
siffle immédiatement et un battement d'aile se fait entendre.  Horus mon faucon arrive et se pose non loin de moi. Je griffonne un rapide mot. Sir Holmes en profite pour avaler une gorgée de rhum.

Horus vient ici.


J’attache le message à la patte du faucon.


Si elle m'écrit je vous le ferais savoir, si elle vous répond alors tout est pour le mieux. Mais nos infirmières au bandeau noir sont chevronnées, on pourrait penser que Tequila elle même les a formées.

Sir Holmes repose sa bouteille discrètement et me répond.

-
Merci. Il ne reste alors que l'attente.

Aller file.


Je regarde Horus qui s'envole vers le repaire.
 
Sir Holmes
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27/06/2008
Posté le 06/03/2009 à 20:22:54 

Je reste silencieux et calme, les yeux vitreux, comme plongé dans un tout autre monde. Sans même me voir, je me rends compte que je n’ai plus rien du gentleman que j’essaie d’incarner d’ordinaire, je ne dois plus ressembler à grand chose en cet instant.
Et la Dame Providence ne manque point de me le faire remarquer, lorsqu’elle relève les yeux de son messager envolé.

Holmes, vous ressemblez à une loque ! Je ne vous aurais pas si souvent croisé j'aurais du mal à reconnaître le Sir Holmes !


Elle regarde une rose, mais semble hésiter. Je lui souris mélancoliquement, avant de lui répondre.

Voyez, Lady, comme il...
Je m’arrête un instant, cherchant mes mots afin de m’exprimer.
appartient à chaque homme de décider de sa destinée. 
 

Destinée, c'est bien le mot.


Elle sort son épée, et la regarde.

Vous la voyez ? 

Elle passe la lame sous mon nez, le frôlant. Je regarde la lame passer si proche de mon visage, sans réagir outre mesure.

Je ne sais pas si Alanis porte la même.


Soudain, elle
plante la pointe de la destinée sur ma carotide.

Ces épées ont été forgées spécialement pour la Confrérie, elles portent justement le nom de Destinée.


Je sens la lame écraser doucement ma peau, mais ne fais que lever le regard vers la Dame Providence. Confiant, ou inconscient ?
Anne Providence
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Posté le 07/03/2009 à 17:31:26 

Mon sourire n’est pas carnassier, il n’y a pas de sourire en fait, mon visage est grave : 

Je me plais à croire qu'au bout de cette lame, je pèse sur la Destinée des corsaires de cette île. Qui va vivre ? Que je vais épargner ? Qui va mourir de ma main ? Tous ne choisissent leur destinée, parfois c'est moi qui tranche ! 

Ma voix est dure, comme si la vraie tigresse était de retour.

J’appuie un peu plus.


Vous voulez que je choisisse pour vous ?


Sir Holmes qui sent la pression déglutit doucement. 

Après tout, c'est ainsi que j'aurais dû finir, ce soir. J'aurais dû...
 

Sir Holmes plonge son regard embué et vitreux dans le mien.


Oserez vous seulement faire ce choix? 

J’entaille sa peau légèrement.

J'ai toujours accusé les Espagnols d'être une bandesd'impuissants incapables de faire parler autre chose que la poudre, ayant peur du corps à corps. Mais je crois que la chiffe molle que j'ai devant moi me fait encore plus horreur. Réagissez bon dieu ! Je vais vous saigner comme un porc.

Sir Holmes retient un instant son souffle, sans me lâcher du regard.

Cela vous apportera t-il un quelconque plaisir?
- J'avoue que pour une fois ce n'est pas le plaisir que je cherche.

J’entaille un peu plus sa peau.
Sir Holmes
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Posté le 08/03/2009 à 10:22:49 

La confiance a ses limites… et si je n’ai plus toutes mes capacités, je ne souhaite point me retrouver égorgé pour avoir souhaité tester la Dame Providence face à mon flegme. Je porte ma main à la lame, afin de l'écarter doucement, malgré la pression. J’arrive en poussant à l'éloigner de quelques centimètres de ma gorge, et ma main se met à rougir doucement du sang qui en coule.
Elle plisse les yeux, avant de dire.

Je n'aurais pas du envoyer Horus, vous avez raison, vous n'êtes pas de taille pour Alanis.


Elle range son épée et me colle aussi rapidement que soudainement deux soufflets, puis jette avec mépris une rose bleue à mes pieds.

Vous pouvez vous offrir des centaines de roses jaunes, Holmes
.

Elle crache à mes pieds. Bien qu’un peu sonné, je la regarde sans broncher, un coin de sourire aux lèvres. Je regarde la rose, et me relève doucement, afin de lui expliquer ce que j’ai voulu lui faire comprendre.

Vous connaissez vos propres erreurs. Laissez moi reconnaître les miennes. Votre réaction aura au moins eu le mérite de me prouver que j'avais peut-être tord.  

A quel sujet ? J'ai fini par vous donner raison !


Je souris de plus belle, mais ce n’est point un sourire ordinaire, il laisse planer le mystère de sa question que je décide de laisser sans réponse, revigoré malgré moi.
Je me redresse, dépassant légèrement la Dame Providence, le dos droit, et le regard grave.

Regardez moi, et dites moi ce que vous voyez, Lady.
Anne Providence
Anne Providence
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Posté le 08/03/2009 à 18:12:51 


Ah... un gentlemen Anglais avec qui j'aime discuter.... et qui peut se montrer perspicace, mais fragile comme un souffle et qui s'effondre au moindre grain.
   Sir Holmes sourit, tandis que ses yeux restent graves.

  Un homme devrait ne jamais montrer son point faible. Mais il est un point faible qu'il ne saura jamais cacher au monde qui l'entoure.

  Sir Holmes plonge son regard dans le mien.

  Demandez donc à Achille !

  Je  soutiens le regard de l'Anglais.

 Vous serez notre perte, Ladies. Mais une perte qui nous vaudra tous les regards endurés.

 Un voile d'inquiétude passe dans mon regard.

J'aurais une question....ou  peut-être deux... 

  Je perds une partie de mon assurance, il ne doit pas savoir pourquoi ces questions et surtout ses réponses sont si importantes pour moi. Sir Holmes range sa bouteille, et passe sa main sur son pardessus, l'époussetant.

 Lesquelles donc?

 Je cherche la meilleure formulation.

Vos compatriotes ne doivent pas vraiment ignorer vos sentiments pour Alanis, surtout avec le bal, n'avez vous jamais de reproches, de menaces ou de suspicion sur votre personne ?
- Pourquoi donc? Vous viendrait-il à l'idée de menacer vous-même votre soeur?
- Hum.... c'est plutôt à vous que je m'en serais prise plutôt qu'à elle, mais ce n'est pas ma question....
 - Eh bien, pourquoi voulez-vous donc que mes compatriotes, puisque c'est ce que vous entendez, me reprochent ou bien encore menacent d'une quelconque manière? Si vous faites confiance à votre soeur, ne pouvez-vous admettre que l'on puisse me faire confiance également, et ne point remettre en doute cela?
- Ammokk est bien passé pirate et sa liaison avec moi avait été un tollé en goudaterie, mais vous n'étiez pas encore sur Liberty je pense. Les jeunes le traitaient d'aspirant, les vieux lui faisaient confiance et un jour tout a basculé. Mais ce n'est pas de ça dont il s'agit, peut-être est ce par ce que l'Angleterre n'a jamais été si éloignée de la piraterie que cela, ou du fait qu'Alanis soit la fille de Dudu.

Je suis déçue de ne pas obtenir la réponse à ma question, mais je n'irais pas plus loin.
 
Sir Holmes
Sir Holmes
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Posté le 09/03/2009 à 11:11:43 

J’intègre ces informations, mais sans les commenter pour autant.

Toutes les situations ne peuvent être comparées. Veuillez m'excuser, Lady, mais je sens l'effet bénéfique de l'alcool que j'ai ingurgité... aussi agité sera t-il, je vais pouvoir plonger dans un sommeil qui permettra aux heures de s'écouler plus rapidement.
 

J'ai moi-même à faire j'aurais dû partir depuis longtemps.


Je porte sa main à ma gorge qui a cessé de saigner, mais qui porte la marque du passage de la destinée de la Dame.

Je garderai un souvenir de vous avoir croisée à nouveau, Lady.


Ce n'était pas le but quand je suis venue vers vous. La prochaine fois que je passe à NK, j'espère prendre le thé avec un gentleman et non partager la bouteille de rhum d'un poivrot.


Je lui souris.


Si est poivrot, un homme qui boit un soir, alors, nous le sommes, je crains, tous, Lady. Je me ferai un plaisir de vous offrir un thé.
 

Vous comprenez parfaitement ce que je veux dire.


En attendant, permettez moi une dernière question?
Anne Providence
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Posté le 09/03/2009 à 13:18:30 

Bien....

Je me raidis. Je crains sa question et de ne pouvoir me dérober à sa réponse.


C
e doit être de bonne guerre 

Sir Holmes chuchote en regardant aux alentours  

Savez vous si ces cris cessent, la nuit, dans ce temple? 

Je me détends.


M
alheureusement non, jour et nuit, c'est assez lourd comme "ambiance" 

Sir Holmes soupire.

Je ne m'attendais de toutes manières point à avoir une nuit reposante. Je vous remercie, Lady.
- Je ne peux pas vous promettre que vous allez vous y habituer, ces pucelles ne dorment pas non plus, on dirait qu'elles veulent venger leur soeur mortes sacrifiées ici même

-
Nul besoin de m'y habituer, je quitterai les lieux, dès lors que je saurai Lady Alanis remise.
- Je vous envoie Horus s'il a une réponse de sa part, mais je l'ai aussi priée de vous écrire directement.

- C'est aimable à vous. Bonne nuit, Lady.
- Au revoir Holmes, partez demain.
- Au revoir, Lady. Prenez garde à vous.
 

Sir Holmes se rassied, tentant de rassembler quelques affaires pour se créer un bivouac de fortune. Il vous regarde partir, et s'installe en repartant dans ses pensées
Je m'engouffre dans le temple
Sir Holmes
Sir Holmes
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Posté le 11/03/2009 à 09:40:53 

Cela fait à peine quelques minutes que la Dame Providence a disparu de mon champ de vision. Je suis assis contre le mur bordant ces escaliers, le regard perdu dans le vide, une couverture sur mes épaules, songeant à ce qu’il s’est passé ce soir. L’inquiétude pour Lady Alanis revient, je ne puis que prier et espérer pour qu’elle se remette de mon incapacité à la protéger.



Tout autour de moi, le décor disparaît. Seules les images de Lady Alanis, me souriant, et m’offrant là le plus beau cadeau dont j’ai pu rêver en la retrouvant, prennent place face à moi. Des images qui s’enchaînent, et avant qu’on ne puisse échanger quelque mot que ce soit, font place à des sursautements de ma douce, liés aux balles qui lui traversent le corps.


Je ferme les yeux un instant, avant de les rouvrir en entendant des pas feutrés, trahissant une présence féminine non loin de moi. J’aperçois Lady Ching, qui erre, semblant tout aussi préoccupée et seule que je le suis. Je décide de l’interpeler.


http://www.pirates-caraibes.com/fr/index.php?u_i_page=5&theme=17&sujet=17906&u_i_page_theme=1


Une fois la Lady partie, la fiole de sang de son compagnon bien camouflée dans mes affaires, je réussis à m’endormir. Mes pensées non moins agitées, mais l’alcool fait son effet, anesthésiant mon corps et me faisant plonger, pour quelques heures seulement, dans le monde de Morphée.
Sir Holmes
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27/06/2008
Posté le 13/03/2009 à 12:52:04 

Mon bureau, enfin.

J’y retrouve Lady Tequila, à qui je confie la fiole de sang contaminé. Nous discutons quelque peu, et elle me confie sa nécessité de trouver quelques ingrédients à la confection de cet antidote…

http://www.pirates-caraibes.com/fr/index.php?u_i_page=5&theme=17&sujet=17906&u_i_page_theme=1


Une fois les courriers envoyés, je laisse Lady Tequila seule, et m’installe sur mon bureau.
De nombreuses pensées m’assaillent. J’ai croisé, avant d’arriver en ville, une personne que je n’aurais jamais songé revoir un jour…

http://www.pirates-caraibes.com/fr/index.php?u_i_page=5&theme=15&sujet=16327&u_i_page_theme=1

Je ne sais ce qui me perturbe le plus… est-ce sa ressemblance, frappante bien que les traits soient différents, et surtout là le regard, avec Lady Alanis ? Ou bien encore, serait-ce sa réaction, face à l’évocation du nom de sa fille ?
J’en reste pantois… et décide de sortir prendre l’air.

C’est alors que je croise, fortuitement, le Sir Zoidberg. Nous nous saluons, et je lui fais part de la recherche d’ingrédients que Lady Tequila m’a confié. Il se porte aussitôt volontaire pour se mettre en quête de la sève de lianes de l’escalier sans fin. Il me demande alors.

Y a t'il d'autres choses dans la liste d'ingrédients ?

Elle ne m'a cité que ceux-ci, si vous estimez que certains puissent être utiles à la formation d'un antidote à l'aide du poison et d'un échantillon de sang contaminé que nous possédons déjà, n'hésitez point à m'en faire part.

Je peux tenter d'utiliser mon encre, que j'ai utilisée sur les bandages lorsque je m'occupais de DuDu. Elle est assez efficace, mais je ne sais pas l'effet qu'il peut avoir sur un antidote...


Je reste un instant sans voix, avant d’articuler.

Sur Lady Dudu, Sir? Voulez vous dire... que vous avez soigné Lady Dudu?

Vous n'êtes pas au courant ?

Cela lui semble évident…

Quelle ne fut pas ma surprise lorsque je la croisai, il y a quelques heures! J'avoue n'avoir point compris par quel prodige elle se fut trouvée là

Et bien elle a été retrouvée par mon peuple. Puis elle m'a été confiée, il y a 6mois de cela, totalement inconsciente. Je me suis occupé d'elle pendant tout ce temps. C'est pendant cette période que j'ai utilisé mon encre sur mes bandages, ça avait l'air de faire effet. Ce sont les hérissons de dame Téquila qui ont permis son réveil au final.

Ceci expliquerait donc cela... c'est incroyable, Sir! Je n'en croyais mes yeux... mais elle semblait étrange.


Normal, elle est complètement amnésique

Je ne l'ai point connue réellement, ne l'ayant aperçue qu'une fois seulement, avant sa mort. Mais elle ne réagissait point au nom de Lady Alanis, j'avoue en avoir été perturbé. Qu'elle ne se souvienne point de moi est une chose que je puis parfaitement comprendre, mais de Lady Alanis? J'ai préféré la laisser seule, ayant à faire en ville, mais si vous me dites qu'elle est amnésique...


Je réfléchis un instant, avant de lui poser une question.

Ne pensez-vous point que l'on puisse l'aider à retrouver la mémoire, je n'ai osé contacter Lady Alanis pour l'avertir de la nouvelle, mais je ne doute point que celle-ci en serait tout autant fort chamboulée !

Il y a une méthode. Une orange qui lui a redonné une partie de sa mémoire, c’est assez inexplicable, mais c’est ainsi. Nous attendons avant de lui donner un autre morceau, on ne veut pas précipiter les choses.

Pourquoi donc, Sir?

Pour ne pas prendre de risque de provoquer un choc ! Après tout, elle sort de 8 mois de coma… Laissons le temps faire son travail.

En effet...

Je réfléchis un instant encore, avant de lui confier mes pensées.

Je dois vous avouer être très indécis sur ce que je dois faire. Dois-je avertir Lady Alanis? Ou bien encore lui cacher cela? Il m'est très difficile de savoir comment réagir.

Il se trouve catégorique en répondant.

Vaut mieux pas. Les autres pirates seraient rapidement au courant, s’ils ne le sont déjà. Ne mettons pas Dudu en danger, elle a toujours de nombreux ennemis.

Comprenez, Sir... qu'il s'agit là de sa fille. Comment prendrait-elle le fait que je lui ai caché une telle nouvelle?


Je n’ose imaginer la situation, comment pourrais-je même mentir à mon aimée, sur un sujet qui soit aussi important ? Le Sir Zoidberg me demande dès lors.

Vous êtes en bonne relation avec elle ?

Disons que... j'éprouve quelques sentiments certains... Comprenez alors mon hésitation, qui me cause un trouble certain.

Mais elle, quelle sa position envers vous ? Je veux dire, a t'elle une confiance en vous ? Vous contacte t-elle souvent ?


Je réalise soudainement que je n’ai point eu de nouvelles de sa part depuis qu’elle fût blessée par le Senor Patanock. Que mon inquiétude à son sujet ne s’est quelque peu levée que depuis que j’ai croisé quelques heures auparavant, le Sir RomOne qui l’a aperçue à la crique pirate, bien remise de ses blessures, me rassurant donc sur son état.
Je ne sais quoi répondre au Sir Zoidberg, et réalise davantage encore la situation… je bredouille quelques mots, et lui assure que je ne mettrai point Lady Dudu en danger, avant de le laisser se mettre en route pour trouver l’ingrédient demandé par Lady Tequila.

Pour ma part, je m’en retourne à la maison de guilde… l’esprit vaquant, le cœur à vif.
Sir Holmes
Sir Holmes
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27/06/2008
Posté le 15/03/2009 à 10:47:19 

Le Manoir hanté.
Autour de moi, mes compatriotes. Lady Judith, Miss Tess, les Sirs Key West, Corey Marsh, Tim, Poussin, Sylar, et parfois d’autres encore. Le Senor Ricolo nous a également rejoints, et apporte à nos compatriotes quelques soins. Il y règne une ambiance chaleureuse, chacun s’entraidant et s’entraînant ensemble. Je leur apporte pour ma part tous les soins nécessaires.

Cela fait maintenant plusieurs jours que je suis en leur compagnie. Réglant mes affaires à distance, d’anciennes comme de plus récentes.


Les jours passent, et si l’occupation n’est pas moindre, il n’en reste pas moins que mes pensées n’en sont pas moins occupées. Point de nouvelles de Lady Alanis, mais une lettre de sa mère, hier, qui me demande de travailler pour elle. Un travail qu’il me faut accepter, afin de veiller à ne point la brusquer, mais pour lequel je ne puis divulguer les informations dont je dispose réellement.


Hier, le Sir Convard m’avertissait de la présence de Lady Alanis dans les mines du crâne. Je remerciai mon compatriote, bien que trop éloigné de New Kingston pour espérer lui rendre une visite surprise. Ce n’est pourtant point faute d’y songer, mais je me suis engagé auprès de mes compatriotes, et n’ose les laisser.

Jusqu’à aujourd’hui… une lettre du Sir Convard m’informe, de bon matin, qu’il paraîtrait que Lady Alanis soit actuellement dans mon bureau, à New Kingston. Une lettre qui me surprend tout autant qu’elle me désarme, je manque de tomber sous un coup de brigand tant j’en étais devenu inattentif à mon entourage.

Vous allez bien, Sir Holmes ? s’enquiert Miss Tess.

Je reste quelques secondes encore sous le choc, jusqu’à réaliser la situation. Elle là bas, moi ici… je ne puis m’y résoudre !
Comme piqué par une mouche, je me relève soudainement, et attrape mon sac. Je commence à ranger mes affaires, sous l’œil étonné de mes compatriotes. Miss Tess s’en inquiète, et je lui explique brièvement la situation, qu’elle comprend aisément.


M’excusant auprès de mes compatriotes, je leur promets de faire l’aller retour dans notre ville afin de refaire notre stock de bandages. En effet, mon sac en est presque vide, et je me contente de transmettre ce qu’il me reste au Senor Ricolo qui se voit tout aussi étonné de ma réaction.

Je me permets de vous confier les soins à mes compatriotes en mon absence, Senor. Je vous en serai véritablement reconnaissant.
Lui dis-je en lui remettant un sac de bandages.

Un dernier au revoir à mes compatriotes, et je m’élance, sans réfléchir, au dehors du grenier où je me trouvais. La route sera longue, et je crains au bout de quelques heures de marche de ne jamais arriver à temps… Il me faut la prévenir !


Je m’arrête quelques minutes, le temps pour moi d’écrire une lettre soignée, et de la transmettre à Otto. Celui-ci s’envole pour mon bureau, traversant la mer que je me dois de contourner. Je sors du manoir, et marche d’un pas rapide en espérant qu’elle sera toujours là demain…
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