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Ambitions et états d'âmes... 1 2 3 4 -5- 6 7  
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Sir Holmes
Sir Holmes
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27/06/2008
Posté le 16/03/2009 à 12:10:36 

Il ne fait jour que depuis quelques heures lorsque j’arrive à New Kingston. L’horizon fait de la mer qui entoure la ville se trouve encore bien sombre. Les rues sont calmes, ici et là, quelques commerçants commencent à installer leurs étalages. Je leur jette à peine un regard, et ne prend pas le temps de les saluer, enfonçant ma tête entre mon pardessus et mon haut de forme.
Je parcours les rues, pour la plupart vides, jusqu’à arriver à mon bureau. Je m’arrête devant l’entrée, essoufflé, et le cœur battant. Au fond de moi, je prie pour que Lady Alanis s’y trouve encore… et appuie doucement sur la poignée pour ouvrir la porte.


Je m’avance, et suis d’emblée surpris par le calme qui règne ici. Mon cœur s’accélère lorsque mes narines ressentent son odeur. Je fais le tour rapidement des pièces, appelant Milady ? à tout hasard. J’entends un bruit provenant du meuble en chaîne massif où j’ai pour habitude de travailler, et m’y dirige d’un pas rapide. Je découvre Otto, qui siffle en me voyant entrer. J’ai fait le tour des pièces, c’est désespérément vide. 

Tu n’as donc pas réussi à la retenir, Otto…

Je constate avec amertume cette absence, et ferme les yeux, inspirant lentement l’odeur de la femme pirate qui plane encore. Otto me tire de mes pensées, dans lesquelles je me maudis de n’avoir pas pu être présent à temps, et je remarque alors la lettre posée sur mon bureau.
 

Mon très cher Holmes.
Je suis passée chez vous aujourd'hui dimanche 1er mars 1709 en espérant vous y trouver. J'aimerai tellement effacer le souvenir de notre dernière rencontre au temple qui fût interrompue dans le sang.

Je dois hélas rejoindre mes frères dans le nord de l'île. Plusieurs quêtes nous ont été confiées, et il est temps pour nous de les honorer.

Vous me manquez, Holmes. J'ai hâte de vous revoir. Prenez soin de vous.

Alanis.
 

Tout est si calme ici… Je respire doucement, et commence à marcher pour évacuer les regrets qui m’envahissent. Quelques pas autour de mon bureau, avant que je ne m’arrête, fixant celui-ci, et mes affaires que j’y ai déposées.




Je finis par m’asseoir, et pose mes coudes sur le meuble. Ma main se frotte contre mon front et mes cheveux, songeur, tandis qu’Otto essaie de me tirer de mes pensées. La fatigue m’assaille, j’ai marché toute la nuit pour arriver ici. Mais je refuse de me coucher, je sais que je serai incapable de m’endormir.


Je décide d’aller en ville. Il faut cela, voir du monde, ne point rester seul, pour ne pas ruminer d’être arrivé trop tard. Je n’ai pas vu le temps s’écouler… lorsque je sors, les murmures de la ville se sont faits plus denses, et sur la grand’place, mes compatriotes s’activent ici et là. Je me fonds dans la masse… une masse qui ne tarde point à s’agiter, à ma grande surprise, à cause d’un français qui sème un vent de panique sur les commerçants qui, l’un après l’autre, tombent sous ses coups… moi également…


(HRP : souci d'affichage de l'image...)
Sir Holmes
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27/06/2008
Posté le 19/03/2009 à 14:41:44 

Les jours ont passé.
J’ai fini par rejoindre mes compatriotes au manoir hanté. Sur le chemin, j’ai trouvé par hasard une pierre étrange. D’apparence, elle ressemblait à tous ces cailloux qui inondent les chemins. Mais l’éclat bleu de celle-ci, lorsque je passais à côté, me fit m’arrêter. Elle était en partie fendue, et je pus apercevoir l’intérieur de cette pierre…



Immédiatement, je n’ai pu m’empêcher de songer aux yeux de Lady Alanis… ce même bleu envoûtant. J’ai pris pour décision de garder avec moi ces deux moitiés de pierre, et me suis mis à les polir, dans les quelques temps libres dont je dispose entre les soins que je fournis à mes compatriotes.

J’en ai obtenu deux pierres d’un bleu captivant. Et décidé d’en confier une à Otto, afin qu’il se charge de la remettre à Lady Alanis.

Les jours passent.
Les affaires s’enchaînent, complétant suffisamment mes journées pour que je ne puisse laisser mes pensées vagabonder.
Et avec le temps, Lady Tequila me contacte au sujet de l’antidote sur lequel elle travaille depuis un moment déjà. Il se trouve enfin terminé… et il est temps pour moi de le récupérer.

http://www.pirates-caraibes.com/fr/index.php?u_i_page=5&theme=17&sujet=17906&u_i_page_theme=1

Tandis que j’hésite à abandonner là mes compatriotes, je reçois une toute autre lettre. Une lettre qui efface toutes mes hésitations à sortir.
Je m’excuse auprès de mes compatriotes, et ne tarde point à me diriger vers la sortie du manoir hanté. J’y retrouve Lady Tequila, qui me remet un petit tonneau d’onguent. Un onguent à appliquer sur l’ensemble du corps du patient, m’explique t-elle. Je songe aussitôt à Lady Ching… ils vont avoir quelques difficultés à tout cela. Je la contacte.

Les journées à venir vont être chargées… mais rien ne me presse plus que d’arriver à la crique, désormais.
Sir Holmes
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27/06/2008
Posté le 20/03/2009 à 09:00:00 

Je suis nerveux. Je fais les cent pas dans le bar, à tel point que l’on me regarde comme une bête de foire.
Encore une fois, je vais demander à Monsieur Jacquot s’il a bien compris ce que j’attendais de lui. Il me répond une nouvelle fois par l’affirmative, sans montrer son agacement de me voir ainsi m’impatienter.


Je décide de m’asseoir sur l’une des tables du bar. Au fond de moi, j’ai cette appréhension qu’elle ne vienne pas. Et si elle était encore une fois appelée à défendre la tour hollandaise de Van Ders, comme elle me l’a dit ?


Je suis nerveux, et ma jambe en vient à trembler sous la table.

Depuis ce matin, j’ai soigné mon apparence, revêtu un costume et mon haut de forme, fait en sorte de me tenir présentable face à elle…
 



Et si elle ne venait pas ? J’ai quitté mes compatriotes qui s’entraînaient pour venir la retrouver, et, dans ma grande frayeur d’arriver une fois encore une journée trop tard, je suis arrivé… une journée plus tôt.


Je suis nerveux, mes mains se mettent à tripoter ce qu’elles trouvent sur la table.


Bonjour mon ami. Quel plaisir de vous revoir.

Je sursaute brusquement en reconnaissant sa voix, et me retourne tout aussi brutalement. Elle est là, juste derrière moi, quel sot, je ne l’ai point vue entrer ! Je me lève précipitamment de ma chaise, je dois avoir l’air pitoyable… C’est à peine si j’arrive à balbutier.


Bonjour... Milady.


Elle me regarde avec des yeux pétillants, un regard qui fait apparaître un sourire béat sur mon visage, tant je ressens de bonheur à la revoir.


Ce que vous êtes élégant, Basile. Vous êtes craquant…


Je me reprends, me redresse et lui fais face, ôte mon couvre-chef, et m’incline tout doucement devant elle en attrapant sa main pour y déposer un baiser du bout des lèvres.


Allons, Basile ne me mettez pas mal à l’aise...

Je vois un sourire remplir son visage, mais je suis captivé par son regard, je me sens fondre de l’intérieur, j’ignore même combien de temps je reste immobile, à la regarder uniquement… 


Vous êtes quant à vous toujours aussi belle, Milady...

Elle se regarde, et fait une moue désolée.


Je suis toute poisseuse, j’ai encore des traces de combats et je suis partie de l’hôpital si vite. J’ai un peu honte de me présenter devant vous ainsi…

Je dirige rapidement mon regard vers la table, et tends la main pour attraper un bouquet de fleurs fraîches, et bien agencée, que je lui tends.


Vous n’avez point besoin d’artifices pour être belle, Milady. Quelle que soit votre apparence.

17/03 12:27:02 : Tu donnes 1 Bouquet de roses rouges à Alanis F. Le Brun 


Elle accepte mon bouquet avec un sourire immense, tandis que j’ajoute en souriant toujours aussi béatement.

Ce n’est point très original, mais je ne pouvais m’empêcher de vous en offrir, Milady.


Je m’approche alors d’une chaise, que je tends en sa direction, afin de l’inviter de manière galante à prendre place. Mes yeux doivent exprimer le bonheur incalculable que je ressens de la voir face à moi, si souriante, ses yeux admiratifs… Je suis tant captivé par ses yeux que je n’en vois point l’homme qui entre dans le bar. Je me contente de jeter un regard vers Monsieur Jacquot, lui adressant un clin d’œil, celui-ci hochant la tête.Je le regarde apporter deux verres de cocktail colorés, les poser devant nous, puis la regarde encore...
Alanis
Alanis
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15/11/2005
Posté le 20/03/2009 à 11:23:36 

Je porte la paille à bouche tout en ne le quittant pas des yeux. Il semble si gêné et mal a l’aise dans son costume de gentleman, il n’en reste pas moins terriblement élégant.
J’engage la conversation. Je pense à notre dernière rencontre mais j’évite le sujet en parlant de chose plus futile.

-          "Et comment vont les affaires Basile ?"
-          "Je n ai point à me plaindre, elles marchent bien. Le travail ne manque point." 

Je repense alors notre première rencontre. Il a prit de la carrure et de l’assurance depuis ce jour ou je l’avais vu dans la caverne du lac. Ce n’était qu’un pied tendre cherchant sa route.
Il ne cesse de lancer des regards, sur mon verre et semble impatient. Je devine encore un tour de sa part pour me séduire. Que me prépare-t-il ?

-          "Mais ce n est pour moi qu’un quotidien ordinaire de résoudre ces affaires."

Il se détend et continue la conversation en ne quittant pas son sourire charmeur


-         
"C est de défaire et refaire autant de bandages à mes compatriotes, l on ne croirait point que cela puisse autant travailler les muscles des bras." 

Je sors la pierre trouvé dans un petit sac attaché aux pattes d’Otto.  Cette magnifique pierre accompagnait le message d’invitation à se rencontrer une nouvelle fois.

 

-         
"Merci pour ce bijoux, Basile. Vous savez vraiment y faire avec les femmes.

J’ajoute avec ironie :


-           Je suis sur que vous devez avoir bon nombres de conquêtes"

Sur ces mots il manque de s’étrangler en avalant son cocktail de travers.
 

-         
"Des conquêtes, Milady?"  

Il repose son verre en toussotant et reprends.


-         
"Milady, il n est nulle conquête que je puisse souhaiter obtenir depuis que je vous connais."

Je me mets à rire en voyant son sérieux.

-          "Je plaisante mon ami, Ahaha"

Il affiche à nouveau son sourire et se détends. Je reprends mon verre.  

-         
"Le rire vous va si bien, Milady...".

C’est a ce moment la que je remarque la pierre de Jade au fond de mon cocktail. Il m’a encore eue.

 -          "Hooolmes ... vous êtes impayable"

Nous nous regardons droit dans les yeux, riant ou souriant pendant un instant. Cela semble durer une éternité. Nous semblons être ailleurs dans un cocon loin de l’univers hostile qui nous entoure.
 Holmes me rappel a cette réalité en levant le bras et en commandant a Jacquot deux assiettes contenant des plats appétissants. Je sais qu’il a dû faire préparer un repas digne du gentleman qu’il est, mais je n’ai pas envie cette fois-ci d’être manipuler par ses effets de surprises. Il ne le sait pas, mais comme la plupart des pirates, nous détestons ne pas maitriser notre environnement.  Et cette fois-ci, j’ai décidé de prendre les choses en main. C’est à moi de le surprendre.  
Je me lève avant que Jacquot n’ai eu le temps de nous servir.


-         
"Que diriez vous de prendre l air, d être un peu plus tranquille ?"

Ca ne loupe pas, il semble étonné. Il se lève a son tour et me suis jusqu'à la sortie.  

-         
Monsieur Jacquot attendra, je n ai point grande faim...

Je lui lance un sourire de satisfaction et un regard annonçant qu’il n’allait pas le regretter…
Sir Holmes
Sir Holmes
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27/06/2008
Posté le 21/03/2009 à 15:44:17 

Elle avance jusqu’à la plage, lentement, se retournant régulièrement pour me sourire. Je sens quant à moi mes lèvres exprimer un sourire béat constant, que je me sens incapable de cesser.
Nous arrivons au bord de l’eau, et nous asseyons tous deux, laissant nos pieds baigner dans la mer calme. Quelques minutes passent ainsi, je n’ose dire un mot de peur de troubler cet instant magique, jusqu’à ce qu’elle prenne la parole en plongeant son regard dans le mien.


Holmes ...


Elle passe son doigt sur ma joue, puis se lève. Je la vois retirer son armure et ses armes, qui tombent sur le sable dans un fracas étourdissant, laissant découvrir sa silhouette. A peine ai-je le temps de réagir, que je la vois me tourner le dos, et faire glisser sa tunique sur sa taille, puis son pantalon, dévoilant là ses formes les plus intimes…



Je me lève prestement, ne sachant comment réagir à cela, et m’empourpre soudainement. Elle tourne sa tête vers moi, et me dit d’une voix naturellement suave.


Je déteste me sentir moite devant un gentleman.


Après quoi, elle m’adresse un clin d’œil avant de plonger dans la mer. Je suis sous le choc, à la fois ébahi et gêné, j’ai ce sentiment qu’il fait soudain une chaleur insoutenable…


Je... Milady…



L’eau n’est point profonde, et une cascade se trouve à quelques mètres, elle s’y rend et commence à détacher ses cheveux pour se laver sous la petite chute d’eau. Je me retourne malgré moi, n’osant profiter de la situation, bien que je sente un désir des plus profonds envahir mon entre-jambe, quoique point autant que dans le reste de mon corps qui bout au complet. J’essaie de mettre mes idées au clair, mais rien à faire, tout s’embrouille, je ne pense qu’à elle… elle, qui me parle.


J’ai l’air dur et forte, Basile. Mais bien souvent je pense a vous et ressens de la peine... Car je suis seule, Basile, seule et souvent désemparée....


Je tourne la tête en l’entendant prononcer ces mots…




Son regard m’hypnotise… tant et si bien que je commence à m’avancer dans l’eau, faisant fi de mes vêtements que je n’ôte pas.


Seule? Non Milady... vous n’êtes point seule...
 

Venez Holmes, rejoignez moi....

J’avance jusqu’à la cascade, jusqu’à elle, sans tenir compte de mes vêtements trempés, de son corps aux courbes parfaites… je ne regarde que ses yeux. Elle m’attrape le bras, et m’attire à elle, venant se coller à mon costume trempé. Elle pose sa main sur mon visage, approchant ses lèvres des miennes. Mes mains viennent à leur tour rejoindre sa nuque, caressant ses cheveux ruisselants, tandis que je viens lui susurrer à l’oreille.


Vous me rendez fou, Milady... je suis en train d’enfreindre plusieurs règles de gentleman...


J’émets un sourire intense de plaisir, avant de poser mes lèvres contre ses lèvres chaudes, caressant sa nuque, ses cheveux, son dos… Elle se laisse aller, posant ses mains sur mon torse, retirant ma veste, puis arrachant les boutons de ma chemise, tandis que nous nous enivrons dans un baiser passionné. Je sens le contact humide de sa peau contre la mienne, et me sens pris dans un tourbillon de plaisir, goûtant au frais de sa peau humide.


Elle retire doucement ma ceinture, laissant parcourir ses mains sur mes fesses, intensifiant mes caresses, décuplant le plaisir que nous ressentons tous deux. Je sens les émotions me déborder, et passe ma main contre sa joue, retirant quelques instants mes lèvres des siennes, pour lui chuchoter.


Alanis... je vous aime...


Moi aussi Basile... Je vous aime.


Nous murmurons cela dans un souffle, elle me serre dans ses bras, et je la soulève soudainement du sol. Je la porte ainsi vers le bord de la plage, quittant l’eau, un sourire aimant aux lèvres, sans jamais la quitter des yeux. Je l’allonge ensuite doucement sur le sable tiède, et la regarde tendrement.


Alanis... Milady, je n’aimerais point vous donner ce sentiment d’aller trop vite…


Je meurs d’envie de l’aimer, de me donner, mais tente de le cacher, caressant doucement son visage, ses cheveux, sa nuque… en la transperçant du regard. Elle plonge une fois encore ses yeux agate dans les miens, avant de me répondre d’une voix dans laquelle perce l’enivrement.


Cela fait bien trop longtemps que nous attendons, Sir. Ne tardez plus ou je vous le ferai regretter.


Elle m’adresse un clin d’œil, et je souris intensément en descendant doucement ma main vers sa hanche, rapprochant doucement mon corps du sien.

Je n’ai jamais connu menace plus délicieuse…


Je pose à nouveau mes lèvres sur les siennes, et la guide vers moi, rivalisant de tendresse et de douceur pour ne point brutaliser les choses, et veiller à ce que le plaisir règne…

Alanis
Alanis
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15/11/2005
Posté le 23/03/2009 à 10:39:21 

  Je ne sais combien de temps dura notre étreinte. Un long moment de bonheur et de plaisir emmêlant nos corps, ne faisant plus qu’un.  Jamais je n’avais encore ressentit une telle émotion, cette chaleur traversant mes entrailles m’emporta au delà du rêve et du temps.  
   Je repris mes esprits allongée sur le dos, nue sur le sable, épuisée, le regard perdue dans les nuages.
   Sir Holmes recouvra nos corps d’une peau bête, toute en continuant de me caresser et de m’embrasser.
 

Sir Holmes
te donne 1 Peau de bête

  J’ai à peine la force de saisir ma besace trainant dans le sable afin d’y sortir un morceau de chocolat.  Je m’en prends un morceau et en offre à Holmes qui continua ses caresses en affichant un sourire heureux.  Nous chuchotons comme pour ne pas effrayé ce moment idyllique. 

-          "c était incroyable mon aimée."
-          "Plus jamais... plus jamais je ne vous laisserai vous sentir seule, Alanis. Je serai toujours là pour vous."  

Je le regarde plein de tendresse, mangeant son chocolat son vraiment être a ce qu’il fait.  

-         
J aimerais que jamais on ne se quitte, que ce moment dure jusqu’ a nos derniers jours."

Il me serre dans ses bras en embrasant mon front. 


-       "Rien ne nous séparera, jamais. Je ne le permettrai pas. Our love will be stronger than all things."

Il me demande alors de fermer mes yeux. Je sens ses doigts glisser sur ma joue.  Mes pensés s’envolent alors vers la réalité qui m’entoure.  J’ouvre les yeux, et voie à nouveau les nuages qui semblent jouer avec mes pensées. Je voie le sournois voguer sur son océan de brume.
 

-         
" Holmes ? ... Il est possible que je prenne la barre du sournois dans quelques jours."

Il s’arrête, l’air étonné.

-          "La barre du sournois? Comment cela, vous souhaitez... 

Il n’ose finir sa phrase n’osant imaginer me quitter.  Je sourie en le rassurant. 

-          " non cela veut simplement dire que je vais devenir le capitaine de la confrérie."

Il rit doucement, de la peur qu’il s’est fait. 


-          "Simplement, ma mie. Vous avez là de bien petites ambitions"
-         
"Quelles que soient vos décisions, si vous les songez justes, je vous soutiendrai."

Ajouta-t-il d’un ton plus sérieux et reprenant ses doux baisers.  Je l’embrasse à nouveau puis reprends la discutions pour exprimer ma crainte. 


-          "pour votre sécurité, il serait préférable que nous gardions notre amour secret. Certain de vos compatriotes ne verraient pas d un bon œil de voir une pirate qui plus est capitaine de la confrérie à votre bras.

Il  sort alors un petit sac de friandises de ses affaires, et me le tend, tendant l autre main pour caresser mes cheveux détachés et incrustés de sable."

-         
"Je comprends que cela soit difficile dans un premier temps. Quoique je me moque de l avis de mes compatriotes, s ils ne comprennent point que mon amour pour vous n’a rien à voir avec l Angleterre... Mais il me suffit de vous savoir heureuse pour l être à mon tour. Mon soutien restera aussi confidentiel que mes affaires"

Sir Holmes
te donne 1 Sac de bonbons - A emporter

Je me mets à rire en faisant couler ma salive acidulé dans ma gorge. 


-          "Vous avez raison Basile, ce qui compte c est que nous nous aimions".

Je me mets à l’embrasser, sentant notre amour plus puissant que n’importe quoi d’autre sur terre. Mais c’est lui qui semble soudain songeur, et me regarde en fronçant doucement les sourcils, l espace d un instant.

 
-          " Qui a t il mon amour ? »
Sir Holmes
Sir Holmes
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27/06/2008
Posté le 23/03/2009 à 17:09:10 

Sur ces quelques révélations, me revient soudain le souvenir de Lady Dudu… Je déglutis avec difficultés, réalisant soudain la situation. Lady Alanis s’aperçoit sans mal de mon malaise.

Je ne veux point vous mentir, jamais... mais il est une information que je connais, et qui vous concerne au plus haut point... mais l’on m a demandé de ne point vous en faire part. Pour votre sécurité, pour celle de... enfin, je ne sais plus que faire de cela.

J’ai ce sentiment de m’embourber, tandis que les yeux de ma douce s’illuminent de curiosité. Elle ne peut mesurer l’importance de ce que je souhaiterai lui annoncer, mais je réalise le choc que cela pourrait lui faire… ou procurer à sa mère, si l’on précipitait les choses. Jamais je n’aurais imaginé qu’une nouvelle, pourtant aussi joyeuse pour elle, puisse être aussi délicate à annoncer…

Elle pose sa main sur ma joue avec un regard tendre et compatissant.


Je sais que votre métier vous amène quelquefois dans la confidence et le secret. Ne vous tracassez pas pour cela. Je suis sûre que vous faites le bon choix.


J’hoche la tête, et prends ses mains dans les miennes, en lui confiant d’une voix douce et rassurante, plongeant mon regard dans le sien. Si elle savait... c'est si difficile de ne point lui dire!

Je ne veux pas que cela influe immédiatement sur vos objectifs, mais je veux que vous sachiez qu il faut que je vous confie quelque chose. J’espère pouvoir vous en faire part bientôt... et que vous comprendrez pourquoi j’ai dû attendre.


Elle ne me quitte pas du regard, je vois la curiosité qui l’anime.


Bien Holmes, j’avoue que ma curiosité me fait trépigner. Mais je saurais attendre.


Je décide de mettre court à ce sujet dès maintenant, avant de craquer et de lui avouer ce que je sais. Je n’ai que peu d’idée sur les conséquences que cela pourrait avoir… Je lui souris avant de l’embrasser à nouveau, lui murmurant après quoi au creux de l’oreille.

J’ai ce sentiment de flotter sur un nuage, à vos côtés... Je vous aime tant...


Elle tend soudain la main pour attraper une bouteille de son sac.


Fêtons ce jour qui restera à jamais gravé dans nos mémoires.


Elle nous sert deux verres, et me tend le mien, tandis qu’elle lève le sien le visage radieux.

17/03 17:30:34 : Alanis F. Le Brun te donne 1 Rhum de la confrérie - A emporter
 

A la Vôtre, Sir Basile Holmes!!


A la vôtre, Milady!


Je lève mon verre, et nous buvons tous deux quelques gorgées, que nous accompagnons d’un gâteau que je sors de mon sac. Je l’enlace doucement, et profite de ces instants, la regardant amoureusement, sans cesser de respirer son odeur en laissant glisser mes lèvres contre sa peau sensuellement chaude.

Nous restons ainsi l’après-midi blottis l’un contre l’autre. Jusqu’à décider de passer la nuit ensemble non loin de là. Elle me fait part de l’affaire Sing, il apparaît qu’ils doivent régler le problème le lendemain…
Nous nous dirigeons donc dans la grotte non loin, afin d’y être en toute intimité, et loin de tout danger. Je nous y aménage une couche tout aussi confortable qu’agréable, laissant à Lady Alanis la surprise de découvrir les pétales de roses qui tapissent la couche.

Nous goûtons tous deux, blottis l’un contre l’autre, à un bonheur qui nous paraît maintenant impossible à troubler…
Sir Holmes
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27/06/2008
Posté le 02/04/2009 à 16:53:45 

Mes compatriotes me dévisagent avec étonnement, depuis que je suis entré en ville. Quoique leur regard m’importe peu en ce moment, je puis comprendre qu’ils trouvent étrange de me voir arborer ce sourire béat, probablement peu habituel de ma part.

Je rentre dans mon bureau, tout m’y paraît soudain enjolivé. Le piano, couvert d’une fine couche de poussière, est le public de mes mains qui vagabondent quelques instants sur les touches, une fois le couvercle ôté. Quelques notes par ci par là, mélangeant plusieurs mélodies qu’il m’a été donné d’apprendre par le passé.

Je quitte ensuite le piano, et me rends vers mon bureau. J’y dépose ma loupe, mon haut de forme, et je regarde la cheminée. Bien qu’éteinte, je l’imagine emplie d’un feu ardent, sa chaleur se répandant dans l’ensemble de mon corps, ses étincelles brillant d’un bleu éclatant, me faisant vibrer de plaisir.


Les dernières journées ont été pour moi le théâtre d’un bonheur intense. Jamais, au grand jamais, je n’avais ressenti un tel bien-être. Je suis dans mon bureau bien plus heureux que si j’avais résolu l’affaire du siècle. Un bonheur tout simplement indescriptible.


Je m’installe sur mon bureau. Des lettres trônent ici et là, attendant une probable réponse. Que mes affaires me paraissent futiles, comparées à la simple pensée de Lady Alanis !

Mais ma conscience me rappelle à la réalité… je n’ai que bien trop négligé mon travail, ces derniers jours. Il est vrai que j’y prenais un plaisir intense, et que j’ai veillé à m’occuper de certaines affaires en journée, lorsqu’il me fallait attendre que la nuit tombe… mais je ne puis négliger davantage mon métier.


J’ouvre mes lettres, l’une après l’autre. J’entends parfois la porte d’entrée du bureau s’ouvrir. Des compatriotes viennent ici et là me saluer, un grand sourire de me retrouver là. Fait-ce si longtemps que je n’étais point revenu dans mon propre bureau ? J’ai ce sentiment que le temps s’est figé, lorsque j’étais avec elle… j’aurais pu vivre le restant de mes jours ainsi, à dire vrai.


Ma plume répond automatiquement aux courriers qui me sont destinés. Otto me regarde, sifflotant par instants. Plus que d’ordinaire, ses couleurs vives me sautent aux yeux. Je lui souris, et tend quelques graines de sésame, ses préférées.
Une fois mon travail à jour, tout du moins l’estime-je après avoir relu les lettres de la dernière semaine écoulée, je ne puis empêcher mon esprit de plonger à nouveau dans mes pensées. Des pensées aux couleurs tout aussi vives que le plumage d’Otto…


Depuis quelques jours, les ambitions du détective ne sont plus tout à fait les mêmes. Bien que conservant ma passion pour mon métier, je ne puis que constater qu’une toute autre passion est née…
Sir Holmes
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27/06/2008
Posté le 16/04/2009 à 13:46:12 

Les journées ont passé, depuis que Lady Alanis est venue me rendre visite dans mon bureau de New Kingston. J’ai éprouvé une telle joie à la voir franchir le palier, mon cœur ne se contrôle plus de la voir, et mon bonheur est immense à chaque seconde passée à ses côtés.

Ce jour là, nous n’avons pu, à mon grand regret, passer de longs moments intimes… beaucoup de personnes ayant décidé de fréquenter mon bureau. Des clients, des amis, pour la première fois, j’aurais souhaité fermer la porte du bureau, afin de me consacrer entièrement à la femme que j’aime.

Mais je ne pouvais agir ainsi, et les heures se sont écoulées. Lady Dudu, à ma grande surprise, est arrivée en soirée, inquiète de savoir un pirate dans New Kingston.

http://www.pirates-caraibes.com/fr/index.php?u_i_page=5&theme=15&sujet=16327&u_i_page_theme=2

La soirée en fut entièrement changée, et j’ai dû avouer à Lady Alanis la vérité concernant sa mère. Si j’ai craint sa réaction, je n’en ai pas moins été soulagé de n’avoir plus rien à lui cacher. Cependant, ma Lady en a été extrêmement perturbée, et après lui avoir fait la promesse de veiller sur sa mère, elle est partie.


Cela fait déjà plusieurs jours que je vais rendre visite, une à deux fois par jour, à Lady Dudu. Son état semble stabilisé, bien qu’elle soit encore inconsciente. J’ai pris l’initiative de prévenir deux proches de la Lady, afin de les avertir de son état. Le Sir Branlouz fut ravi d’avoir de ses nouvelles, quant au Sir Chocoborgne, son inquiétude se fit sentir dès la première lettre qu’il m’a envoyée.

Après quelques échanges de courriers, ma décision est prise.
Je demande aux médecins en charge de Lady Dudu de m’avertir du moindre changement de son état, puis repasse par mon bureau récupérer mon sac, et y fourrer quelques affaires.

Quelques heures plus tard, je franchis la porte de New Kingston, et me dirige vers le Sud. Mes pensées dirigées vers Lady Alanis, que je m’empresserai de retrouver…
Sir Holmes
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27/06/2008
Posté le 20/04/2009 à 13:35:33 

Une distillerie.
J’entre à tâtons, n’ayant encore jamais mis les pieds dans cet endroit. Je relis la lettre de Lady Alanis, qui m’indique de me rendre à la distillerie du Père Ralex. J’avance jusqu’au bar, et accoste le barman.
 
Bonjour, Monsieur. Auriez-vous l’amabilité de m’indiquer si une femme pirate se trouvait en ces lieux ?


Bonjour, M’sieur. Une pirate ? Pour sûr, elle est entrée y’a quelques minutes dans la cave ! Mais vous prendrez bien un p’tit rhum ?


Je vous remercie, Monsieur, point de rhum à cette heure… Puis-je savoir où se trouve cette cave ?


Le barman me regarde d’un drôle d’air, il semble étonné que je refuse un verre. Il me montre du doigt un tonneau, m’indiquant que l’entrée de la cave se trouve juste derrière. Je m’y précipite, descendant les quelques marches qui se trouvent dans la pénombre…


A peine entre-je dans cette cave, que j’aperçois un compatriote. Je salue poliment le Sir Slayer, qui adressait un sourire à une personne que je ne vois point encore d’où je suis… je m’avance donc, et aperçoit Lady Alanis un peu plus loin. Le sourire qu’elle adressait au Sir Slayer, se transforme alors en visage complet de bonheur. Un bonheur qui se reflète sur mon propre visage, tandis que mes pas m’amènent prestement jusqu’à elle, afin de l’enlacer et de l’embrasser passionnément.

Milady... vous m avez tant manqué!


Je suis si heureuse de vous retrouver.


Notre baiser se veut passionné, et nos mains caressent de manière hâtive les cheveux, la nuque, et le dos de chacun. Un plaisir intense envahit nos deux corps… jusqu’à ce qu’une voix retentisse derrière nous.


Alanis ? Attends moi voyons !

Nous cessons net notre étreinte, tandis que Lady Alanis s’écarte doucement de moi. J’en fais de même, redressant les pans de mon pardessus, tandis que la marraine de ma douce fait son entrée dans la cave.

Oh, bonjour, Lady.


Elle semble surprise de me trouver en ces lieux, et répond à mon sourire courtois par un sourire identique.


Bonjour, Sir Holmes.

Lady Alanis semble quelque peu gênée devant sa marraine, et ajoute à son tour.

Je suppose que vous vous connaissez…


Je me tourne vers elle, lui adressant un regard brûlant d’envie de l’embrasser tout en hochant la tête, tandis que sa marraine m’observe avec attention.


Je ne doute pas, Sir, que vous respectez toutes les règles de vertu avec ma filleule. N’est-ce pas ?


Attrapant la main de Lady Alanis sans oser l’enlacer, je m’avance doucement vers Madre Anna en lui répondant d’un ton assuré.


Je ne vis que pour son bonheur, Lady, n’ayez crainte pour cela.


Lady Alanis nous regarde l’un et l’autre, semblant hésiter sur la conduite à tenir. Les conseils du Sir Chocoborgne me reviennent alors à l’esprit, et je serre la main de ma douce sans montrer quelque malaise que ce soit. A mon grand étonnement, Lady Anna se penche vers moi, afin de me chuchoter.

Je voudrais discuter avec vous des notions de bonheur et de vertu, en privé…


IMG=http://i64.servimg.com/u/f64/12/14/52/51/madre_10.jpg

J’hoche la tête, quelque peu surpris de sa demande. Je regarde Lady Alanis, hésitant à répondre favorablement à la demande de sa marraine maintenant, mais réalise qu’il serait délicat de rester dans cette situation. Je souris à Lady Alanis, et l’embrasse tendrement, mais furtivement, avant de lâcher sa main et de plonger mes yeux dans les siens.

Je reviens dans quelques instants, il semblerait que votre marraine veuille me parler…

Elle me jette un regard inquiet, auquel je réponds d’un regard le plus rassurant qui soit, avant de suivre Madre Anna à l’autre bout de la pièce…
Sir Holmes
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Posté le 24/04/2009 à 13:05:20 

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J’ai ressenti un malaise particulier après avoir eu une discussion privée avec Lady Anna, marraine de Lady Alanis. Lorsque j’ai rejoint celle-ci, l’embrasser me fût une délivrance, tout autant que de l’enlacer, le temps pour moi d’oublier la menace que venait de me proférer sa marraine. Lui caressant la joue, puis ses cheveux, je sentais ce besoin de lui confier encore…


Plus que tout, Milady... plus que tout, je vous aime.

Elle semblait avoir desserré les dents lors de notre baiser, libérant son inquiétude et me confiant à son tour.


Ne faites plus cela Basile... Ne parlez plus de moi lorsque je suis présente. Je suis fatiguée des intrigues et des secrets au sujet de mon passé… J ai entendu tellement de choses, je ne sais plus qui je suis....

D’un regard doux, je n’avais songé qu’à la rassurer, lui chuchotant doucement.

Ce n’est point votre passé qui m’intéresse. Je sais ce que vous êtes, vous êtes la femme que j’aime, et c est tout ce qui compte, Milady.

Suite à quoi, elle avait sorti sa destinée, cette épée qui était ainsi nommée. Fronçant les sourcils et détournant son regard du mien, elle avait ajouté.


Je ne sais qu’une chose de véritable ... Je suis une pirate, Basile et je suis en guerre. .

J’avais posé ma main sur la sienne, celle là même qui tenant la paume de son épée, avant de lui répondre en la fixant tendrement.


Pirate, ou autre, peu m’importe. Je vous aime, et vous aimerai toujours comme vous êtes. Même si je dois pour cela craindre à chaque instant pour votre vie, si c’est véritablement ce que vous aimez. Et si vous décidez de ne plus être en guerre, je vous aimerai aussi. Quelque soient vos choix. Car tout peut changer.


J’avais décidé de terminer de la sorte.


Votre marraine souhaitait me parler. C’est le genre même de discussion dont je préfèrerai me passer, puisque vous êtes libre de décider de votre destin par vous-même.
 

Je suis resté, suite à cela, et en tout et pour tout, deux jours auprès de Lady Alanis. Sa marraine semblait encline à ne point la quitter, bien que nous laissant quelques moments seuls à seuls pour discuter. Aussi n’avons-nous point pu profiter de nos retrouvailles comme nous l’aurions souhaité. Bien que sa simple présence à mes côtés ait suffi à me faire ressentir un intense bonheur.

Elle se préparait à une bataille. Elle m’a proposé d’y prendre part… chose que j’ai due refuser. Est-ce car cela est contraire à mes principes ? Que sont donc ces principes, comparés à l’amour que je lui porte ?


Au fond de moi, j’ai craint. Craint de la voir une fois encore tomber sous mes yeux, de ne pouvoir m’interposer, prendre les coups à sa place, de la savoir en danger…

La laisser partir seule au combat ne peut diminuer mon inquiétude, mais cela diminue en partie la culpabilité que je ressens de ne point savoir la protéger. Là où elle va, elle ne voit que guerre et sang. Là où je vois notre avenir, ne se trouvent que bonheur et beauté. Et je ne cesse de croire que cet avenir nous soit possible.


Tandis qu’elle dormait, paisiblement ce matin là, je n’ai pu m’empêcher de lui chuchoter combien je l’aime, comment j’imagine notre vie à deux… Elle ne m’entendait probablement point, bercée dans un sommeil réparateur, et salvateur vis-à-vis des combats qui s’annonçaient pour elle. Je me réjouissais presque de son sommeil, luttant contre une envie sourde de l’épouser, et contre mon incapacité notoire à pouvoir lui avouer en face un tel désir…


How wonderful life is, now you’re in the one...

C’est ce que je ne cesse ainsi de me répéter, depuis qu’elle est partie… Sa marraine ne l’ayant point quittée, a continué avec elle leur chemin. A contrecoeur, il me fallait la laisser partir.


Je repense à sa marraine… notre premier contact fut des plus violents, elle faisait partie de ces pirates m’ayant séquestré dans la planque du crocodile, et malmené jusqu’à ce que les Sirs Nico et Chocoborgne m’aident à leur échapper… Mais cette première impression avait fini par être quelque peu effacée, tout du moins recouverte, par les fois suivantes où nous nous étions croisés.
Bien moins agressive alors à mon égard, elle avait même su faire part de compassion lorsque j’étais blessé, ou bien de grande amabilité lorsque l’occasion nous était donnée de nous croiser. Malgré notre première rencontre qui fut des plus violentes, je m’étais pris à envisager que cette Dame ne fût point celle que l’on m’avait décrit, cette marraine ayant arrachée une fillette à sa mère, profitant de la confiance de celle-ci, et la poussant ensuite au suicide…

Jusqu’à ces deux derniers jours… je n’arrivais encore point à comprendre qu’elle ait pu ainsi me menacer. Mais après tout, si ce que l’on disait d’elle était vrai, et malgré les remords dont elle semblait me faire part… si elle avait déjà souhaité la mort de la mère de Lady Alanis, ne serait-elle point capable de souhaiter la mienne ?


Dans mon esprit, fusent ces interrogations, et le combat entre les doutes et l’espoir fait rage.
Mais l’espoir est terre fertile, et les doutes n’y prennent point… l’odeur de Lady Alanis flotte encore en moi, et avec lui, la passion et l’amour qui nous lient.
Sir Holmes
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Posté le 04/05/2009 à 20:44:33 

Combien de jours ont passé ? Combien de semaines, peut-être ?

Les évènements s’enchaînent, bien plus vite que je ne l’aurais songé, de manière totalement anarchique et hors de contrôle…

J’ai tout d’abord demandé Lady Alanis en mariage… Quelle folie m’y poussât ? Celle de l’amour, sans aucun doute. Je n’ai point souhaité la presser, souhaitant avant tout lui offrir là ma vie, lui prouver ô combien mon amour pour elle est grand. Surprise, elle n'a ni accepté, ni refusé... mais la voir porter cet anneau que je lui ai modestement offert me comblait.

C’est à ce moment là qu’elle a rencontré Lady Dudu.
Qu’en dire ? Sa mère avait retrouvé ses souvenirs, bon gré, mal gré, et d’une journée sur l’autre, avait menacé sa fille, puis venait me trouver afin de m’implorer de l’aider à la retrouver.

Pris entre deux feux, celui-là même de rester aux côtés de la femme que j’aime, et celui de l’aider à retrouver sa mère, quitte à mettre notre relation de côté, j’ai décidé d’être sincère avec Alanis, et lui ai fait part des désirs de sa mère.
Dans un premier temps, j’étais heureux. Cela la réjouissait, je ne m’en sentais que plus utile et ne regrettait point de leur permettre un premier véritable contact.
Jusqu’à ce revirement de situation…

Sans que je ne comprenne pourquoi, Lady Alanis s’était rétractée. Sans donner de nouvelles, elle a disparu de la circulation, me rassurant simplement sur sa santé par une rose transmise à Otto pour me prouver qu’elle allait bien.
Lady Dudu souhaitant la retrouver, nous nous mîmes en route, et elle ainsi que le Sir Noudwi qui nous a trouvés sur le chemin, m’avaient suivi jusqu’à la caverne du diable où je la songeais être.
Lady Alanis s’y trouvait, en effet, mais quelle ne fut pas ma surprise de la voir fuir sa mère, qui se trouvait au dehors…


J’ai alors pris une décision délicate. Son bonheur m’important avant toute autre chose, j’ai menti. Menti à Lady Dudu, en lui annonçant que je m’étais emballé, et que ma piste n’avait mené à rien. Elle n’a jamais su que j’ai croisé sa fille ce jour là, choisissant d’exaucer le souhait de celle-ci.


Les jours suivants ont été peu ordinaires. Après des recherches de longue date, j’ai enfin pu localiser un accès à ce qui avait été l’ancien repaire de la confrérie pirate, il y a de cela plusieurs mois.

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Fort de ma découverte, j’en ai averti Lady Alanis… quel plaisir pourrait-elle éprouver à retourner sur ces lieux qu’elle a connu ?
La surprise était de mise, et elle a fonctionné. Je me réjouis maintenant de pouvoir la retrouver, aujourd’hui, ici-même, au bar de la plage.

Plus les heures passent, et plus mon excitation de la revoir efface tout le plaisir que j’ai éprouvé à faire une telle découverte… A cet instant, je réalise une chose.
Le détective s’est fait surpasser. L’homme fou d’amour que je suis songe déjà à renouveler sa demande en mariage dans un repaire à moitié détruit, dont les souvenirs réjouiraient sa belle…
Sir Holmes
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Posté le 19/05/2009 à 18:13:47 

Elle a fui…
Malgré mes bras tendus, je la vois disparaître au loin, la silhouette de Lady Dudu qui me tourne le dos devant moi.

Comment en suis-je donc arrivé là ?
Ce matin encore, après une nuit à l’attendre, j’ai trouvé ce billet dans ma poche.


Vous saurez où me trouver, mon aimé. Venez seul...

Le détective que je suis a vérifié qu’elle ne se trouvait point près du bar, avant de déduire qu’elle avait découvert l’entrée du repaire… Soit, je l’y retrouverai.


Mais la route n’est point sans encombre. Si j’arrive par miracle à emprunter un chemin et à éviter moultes dangers d’éboulis qui menacent de s’écrouler, la découverte de l’ancien repaire de la confrérie est plus complexe encore.
Je découvre un endroit monté sur pilotis. Les ponts de bois suspendus au dessus du vide offrent une vue imprenable sur une jungle qui me surprend. J’avance doucement, aiguisant mes sens, concentrant ma vue afin d’apercevoir la silhouette de Lady Alanis.

Mais c’est une surprise toute autre qui m’attend. Un aventurier, au fort accent hollandais, m’interpelle. D’où vient-il ? Je n’ai point souvenir l’avoir déjà vu sur cette île…
Alors que je tente d’entamer un dialogue avec ce monsieur, je m’aperçois que ses intentions ne semblent point des meilleures envers moi. Il m’est difficile de comprendre son dialecte, pourtant.


Mais une autre voix s’élève derrière moi, qui fait fuir cet homme. Je me retourne, et aperçoit un espagnol dont le nom me revient rapidement. Nico Miguel de Garcia, un Senor pour lequel je travaille depuis quelques temps.
Celui-ci sourit en m’apercevant, et me rejoint d’un air enjoué. Il semble croire que le destin nous lie, pour nous retrouver dans ce même endroit biscornu après avoir travaillé ensemble, et me remercie à ce propos.

Je suis quelque peu gêné par sa présence, songeant à Lady Alanis qui m’a demandé de venir seul… mais cette gêne n’est rien comparée à ce que je ressens lorsque le Senor de Garcia m’annonce que Lady Dudu et le Sir Noudwi sont en route pour le rejoindre.

Excusez mon manque de discrétion, mais étiez-vous au courant qu’Alanis était présente dans le repaire également ?


Il me demande cela sans sembler faire le rapport avec Lady Dudu, de manière insouciante. J’hésite à lui répondre.


Je le sais, oui… je suis à sa recherche. Mais je vous en prie, ne le dites point à Lady Dudu.

Je vois la surprise dans ses yeux, lorsqu’il me demande.


Pourquoi donc ?


Eh bien, il ne faut point que Lady Dudu la trouve pour l’instant. Je ne puis trop vous en dire, mais j’étais censé venir seul, et je me retrouve à vos côtés, Lady Dudu devant selon vous arriver…


J’éprouve quelques difficultés à cacher mon embarras, auquel il répond.


Désolé de chambouler vos plans. Néanmoins, je me suis arrêté à côté de vous dans un but précis. J’ai une dette envers Alanis, et je comptais m’acquitter de celle-ci en veillant sur vous jusqu’à son arrivée. Néanmoins, si vous préférez ne point m’avoir dans les pattes, je peux vous laisser… A vous de choisir.

Une dette envers Lady Alanis ? Je l’ignorais, Senor… Disons que vous pourriez simplement éviter que Lady Dudu n’arrive jusqu’ici…

Son visage change soudainement, m’examinant les sourcils froncés, avant de s’exprimer.


J’ose espérer que vous ne me demandez pas de… faire du mal à Dulcina ?


Quel sot, comment ai-je pu lui faire songer à cela ? Ce ne sont point du tout mes intentions, et je ne souhaite point qu’il le croit.

Oh non, pas le moins du monde, Senor ! J’entendais par là de lui indiquer un tout autre chemin ! Pensez, jamais je ne voudrais cela!

Me voilà rassuré. Savez-vous où est partie Alanis ? Je m’efforcerai de guider Dulcina dans l’autre direction, dans ce cas…

J’hoche la tête négativement.

Je l’ignore, je la cherche, à dire vrai…


C’est à cet instant que des voix se font entendre. Parvenant de l’échelle qui mène jusqu’ici, jusqu’à laisser apparaître le visage d’une femme, suivie d’une tête de loup. Je salue d’un sourire pour la première fois forcé Lady Dudu, ainsi que le Sir Noudwi. Ils découvrent les lieux, s’intéressant au décor. Je griffonne pour ma part rapidement un parchemin, sous le regard désolé du Sir de Garcia, le confiant ensuite à Otto. Celui-ci s’envole, tandis que Lady Dudu s’éloigne, doucement, découvrant les lieux.

Tout se passe alors si vite…
Lady Alanis arrive, et nous découvre tous trois ici. Son visage semble exprimer une colère que je lie à leur présence, tandis qu’elle sort la lame de son fourreau. Menaçante, sa voix retentit alors autour de nous.

Cette fois, c’en est trop, Holmes !

Je m’approche d’elle, les lèvres pincées.

Milady... Otto ne vous a t-il point trouvé? Ne vous énervez point, je vous en prie...


Derrière moi, le Sir Noudwi porte la main sur le manche de sa hache.

Range cette arme, Alanis. Personne ne te veut de mal ici.


J’aperçois Otto qui revient, sa patte portant toujours ce parchemin que je lui ai confié. Le désignant du doigt, j’insiste.

Je vous en prie, lisez cette lettre et comprenez que j’ai tenté de vous prévenir...

Je la fixe d’un regard implorant, elle recule doucement, sans baisser sa garde le moins du monde, me laissant sans voix.

Vous vous êtes fait suivre, Holmes ...


Soudainement, probablement alertée par les voix, Lady Dudu arrive par derrière Lady Alanis…

Une scène des plus incroyables s’ensuit. Une mère, une fille, se faisant face. La mère change totalement de visage, passant de l’inquiétude au bouleversement, laissant entrevoir une joie intense. La fille, quant à elle, recule doucement après avoir dévisagé sa mère.


Je n’ose plus bouger, je ne puis m’interposer en ce moment unique. Mais tout s’accélère. Les échanges sont intenses d’un côté, bref de l’autre, Lady Alanis semble chercher autour d’elle, comme si elle attendait quelqu’un. La voyant fuir progressivement devant Lady Dudu qui la suit et ne la lâche point, je m’approche doucement.
Mais la moindre de mes tentatives de la calmer ou de la rassurer tourne au drame, et Lady Alanis me lâche des regards sombres qui me déchirent le cœur.  

Quittez ces lieux ! Vous n’avez rien à y faire !.


Ce cri est la dernière chose que j’entends d’elle…
Son regard me bouleverse encore, tandis que sa silhouette disparaît au loin en courant. Je ne vois plus Lady Dudu, ni même le Senor Nico Miguel et le Sir Noudwi, tout autour de moi s’efface tandis que je réalise ce qu’il vient de se produire.


Malgré mes bras tendus… elle a fui.
Sir Holmes
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Posté le 21/05/2009 à 09:14:34 

Peut-on connaître nuit plus agitée que celle que je viens de passer ?
Je suis fou d’inquiétude… Où se trouve t-elle ? J’aimerais tant être à ses côtés pour la soutenir…


Lady Dudu semble ne point dormir davantage. Elle se tourne et retourne constamment, et nous n’avons échangé mot depuis que Lady Alanis a fui. Au fond de moi, mes sentiments sont partagés. J’en viens à éprouver une certaine colère, envers moi-même plus qu’envers quiconque d’autre, de n’avoir point été plus prudent. De n’avoir pas su vérifier mes arrières, d’avoir malgré moi mené à ce qui s’est produit.

Le petit matin se lève. Lady Dudu souhaite avancer, espérant que sa fille ait profité de la nuit pour réfléchir, et souhaitant plus que tout la retrouver. Le Senor de Garcia et le Sir Noudwi la suivent. Quant à moi, je ne dis mot, et suis le cortège à mon tour… prêt à intervenir s’il le faut. 

Non loin, nous trouvons une taverne. Ou tout du moins, une auberge, apparemment. Tandis que les trois compagnons s’y engouffrent, je m’arrête devant l’entrée de la porte. Un détail, presque rien, mais il n’aura point échappé à ma vue… ce morceau de tissu lui appartenant.

Je prétexte un besoin que nul autre ne peut satisfaire à ma place, et me dirige vers les tonneaux au fond, derrière l’auberge… c’est un cul de sac, et pourtant…


Milady...


Elle se trouve là, et se relève brusquement en me voyant. Elle recule, son regard est si douloureux à assimiler…

Laissez moi Holmes, vous vous êtes laissé avoir. Et surtout vous n’avez rien à faire ici. La découverte de ce repaire et la rumeur qui a suivi va nous porter préjudice.


Je suis abasourdi… N’avoir rien à faire ici ? Quand c’est moi-même qui l’avertissais de cette découverte, et l’y conviais ? Mais ce n’est point là les paroles qui me font le plus de mal. Elle tient sa lame, et lâche d’un ton froid. 

J’ai déjà prévenu les autres, Holmes. Ils seront sans pitié. Fuyez si vous vous voulez vivre…

Avant même que je ne puisse répondre que cela m’est égal, elle me lance l’anneau que je lui ai offert. Je le vois retomber à mes pieds, tandis qu’elle me dit.

C’est fini Holmes, nous ne nous reverrons plus. Adieu !

Je n’ai pas le temps de la retenir, elle passe près de moi en courant, et s’échappe. Sans comprendre ce qui m’arrive, mon regard reste figé sur cet anneau, de qualité médiocre mais à la signification tellement importante à mes yeux, rouler à mes pieds, avant de s’arrêter.
A cet instant, mon cœur cesse. Je ne l’entends plus, je ne le ressens plus. Simplement un vide, intense.

Combien de temps reste-je là, inactif ? A mourir sur place ?
Je repars malgré moi vers l’auberge, et pousse la porte pour y entrer. Lady Dudu et Nico Miguel se trouvent encore à l’entrée, et interrompent leur discussion en me voyant entrer.                             

Holmes ?

Lady Dudu me regarde, mais sans un mot, sans même leur prêter la moindre attention, j’avance doucement vers le bar. Je m’y installe, et d’un geste de la main, montre au tavernier ce que je souhaite boire.

Hé, Holmes ?

Les paroles de Lady Dudu ricochent entièrement, je n’ai aucune envie de lui répondre.  Je ne fais qu’observer le rhum que vient de me servir le dénommé La Barrique. M’y noyer, voilà tout ce que je souhaite.
Sir Holmes
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Posté le 29/05/2009 à 08:51:59 

Comment cela, plus hips de rhoum ? 

Maudit soit ce tavernier, même plus une goutte d’alcool… Il n’est point prêt de me revoir, l’on a pas coutume lorsque l’on tient un bar d’avoir si peu de stock !
Je monte les marches qui mènent à l’étage. Il y a eu du bruit, tout à l’heure. Si, j’ai bien entendu, mais je m’en fichais. Que peu m’importer que le monde tourne autour de moi, si c’est pour que je reste sans elle ? 

Les marches sont bien plus hautes que je l’aurais imaginé, elles se dérobent parfois sous mes pieds, manquant de me faire tomber. Il faut se rendre à l’évidence, ce repaire pirate est piégé, de manière à ce que l’escalier bouge lorsqu’un corsaire l’emprunte.
 

Une fois à l’étage, j’aperçois le Sir Noudwi. Il semble monter la garde, quoique rien d’étrange pour son espèce. J’avoue que je n’avais jamais remarqué la grandeur de ses crocs, et ces yeux lupins qui me regardent… Que garde t-il donc ?
Je m’approche de la pièce qu’il guette, et aperçoit Lady Dudu. Je la montre du doigt, l’équilibre quelque peu instable. 

Vous êtes encore là, belle-maman? Hips. Ah non c’est vrai, ce n’est plus belle-maman, vous devez hups être contente. C était bien la peine d’hops vous protéger...
 

J’ôte mon chapeau, et le rabat maladroitement sur mon torse, m’approchant d’elle encore davantage.
 

Houps, j’avais oublié de le retirer pour hips vous saluer, Lady hups Dudu. Alors je vous dis adieu hips,parce que vivre sans votre fille je ne sais phaps.
 

Elle se retourne, son visage est rouge par endroits. Tuméfié… Non, c'est évident, elle a bu ! C’est donc elle qui sifflât le stock de rhum de la Barrique, je puis comprendre à présent, une joue rouge sombre, le front aussi, voici donc la raison !
 

Sir Holmes? Vous êtes complètement saoul... Ca ne va pas?
 

Je ne sais pas, à quoi voyez hips vous cela?
 

L’hopital se moquerait-il de la charité ? Ce n’est point le moment de se moquer, Lady Belle-Mère, il me songe que vous en avez assez fait… même si je n’arrive point à vous l’exprimer, par respect…
Soudain, je l’aperçois… Lady Alanis se trouve là, juste derrière elle. 

Mi… Milady ?...
 

Comme par enchantement, Lady Dudu s’écarte. Mû par un désir que je ne puis contrôler, encore moins après avoir ingurgité tant de rhum, j’avance vers la chambre où Lady Alanis se trouve…
Sir Holmes
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Posté le 08/06/2009 à 14:12:51 

Bon sang ! Holmes, mais qu’avez vous imaginé ?

Seul, je me retrouve seul avec Lady Alanis. Lady Dudu a fermé la porte de la chambre, mais je n’analyse plus rien de l’environnement, sinon que je me trouve face à elle. Je l’aperçois me dévisager, et exprimer un air surpris de me trouver dans cet état. Je me sens penaud, si mal de me présenter ainsi à elle…


Imaginer la vie hups sans vous ne me réussit point... Si j’avais pensé vous revoir, je n’aurais point hips bu tant... Je vous croyais partie... Vous pensez vraiment hups ce que vous disiez?...

Jamais je n’aurais pu m’attendre à la trouver ici… Contre toute attente, elle s’approche de moi, mais émet une grimace en me regardant. Je comprends instantanément que mon état l’écoeure, d’autant que ce fichu hoquet me poursuit. Je tente de reprendre constance, tandis qu’elle me répond.


Nous n’avons rien à faire ensemble Holmes. Dites moi ce que vous avez trouvé ici !

Je maudis mon état, d’autant plus que je sais mes sens altérés et ma locution changée. D’autant que les inhibitions s’en trouvent quelque peu levées…


Pourquoi donc jeter votre colère sur hips ma personne? N’ai-je point toujours été là pour vous? Je reconnais n’être hips point très présentable ce soir, quoique pour une fois, la faute vous en hups revienne.


Je sors de ma poche la bague qu’elle a jeté ce matin.


Songez vous que l’on puisse dire que l’on aime quelqu’un et ne point lui faire hups confiance? Et ainsi le rejeter dès que l’on hips est en colère?


Je tourne sur moi-même en écartant les bras, pour montrer les lieux, et manque de tomber par perte d’équilibre, mais me rattrape de justesse et par chance au lit à côté, la tête tournante. Reprenant quelque prestance afin de la fixer droit dans les yeux d’un air que je souhaite des plus sérieux, j’explique.


Cet endroit, vous avez été la seule avertie de ma découverte. Je songeais l'explorer avec vous, et vous voici à me rejeter une fois que je vous ai servi? Est-ce cela, votre vision de l'amour ?


Je me prends la tête entre les mains, souffrant d’un affreux mal de tête, le temps pour moi de faire cesser ce tournis qui m’atteint. Après quoi, j’ouvre les yeux à nouveau. Lady Alanis n’a point bougé, ni même répondu. Son regard semble osciller entre moi-même, et la porte de la chambre…


Qu’ai-je qui ne vous plaise point? Vous ne sembliez point songer que nous n’étions fait pour être ensemble, il y a encore une semaine… Vous me savez prêt à tout pour vous... vous savez les sacrifices que je suis capable de faire, et l amour que je vous porte... Pourquoi le rejeter ainsi?

En exprimant ces mots, je m’avance vers elle, tentant d’attraper ses mains afin de les lui prendre. Par mégarde, et probablement mauvais calcul de la distance me séparant d’elle, mes mains manquent leur cible, et se retrouvent sur ses hanches.

Excusez moi, Milady... je crois que mes mains sont plus expressives que moi-même, ce soir...

Quelque peu honteux, bien que le désir me prenne à l’instant de l’amener contre moi, ma raison reprend le dessus, et je retire mes mains, non sans exprimer un sourire niais.


Milady, puisque ce hoquet a fini par me passer, je puis vous le dire maintenant... Que vous soyez en menstruation ne vous réussit point... mais je saurai m’en accommoder, je vous le promets. Et je ne boirai plus une... plusieurs gouttes... bouteilles d alcool!


Mon sourire s’accentue tandis que je réalise que cette saute d’humeur, telle un flash qui me traverse, ne peut en effet qu’être due à cette période mensuelle et menstruelle que doit traverser chaque femme. Comment n’ai-je pu y songer auparavant ? Cela m’aurait évité de me saoûler ainsi…

Soudain, un bruit de métal rebondissant au sol retentit, et mes yeux constatent avec horreur, malgré le flou exprimé, qu’il s’agit là de la bague que je tenais dans ma main… et qui n’y est plus. La bague a disparu sous un imposant meuble…


Saperlopi... Sapirlepo... Soperlipepe... Flûte!

Sans attendre, je me baisse pour tenter de la ramasser. Je sens alors quelques remontées d’estomac me brûler jusqu’à l’œsophage en me penchant, et me redresse aussitôt pour éviter le pire... Je regarde Lady Alanis d’un air triste.


Milady... je viens de faire tomber ma promesse de vous épousailler quelque part dans cette chambre... je suis confus...


Je porte ma main dans l’une de mes poches, et fouille dans l’espoir d’y trouver ce que je cherche, mais…


Ah, non, ce n’est point dans celle-ci...


04/05 00:32:56 : Tu donnes 1 Rose Rouge de l Amour à Alanis
 

La rose tombe de ma poche et atterrit aux pieds de Lady Alanis, tandis que je mets ma main dans l’autre poche, et cafouille.


Mais où ai-je bien pu la mettre? Sopirlapepett...Saporlepopett... Flûte!


Au bout de la quatrième poche fouillée, je finis par trouver ce que je cherche… une petite boîte en bois.
 

Ah, il me semblait bien que j’en avais une autre...


Mon sourire refait apparition sur mon visage, tandis que je lui tend le coffret.


04/05 00:36:16 : Tu donnes 1 Anneau du pauvre à Alanis
 

Milady, nous nous aimons, je le sais... les astres le disent, et mon coeur également. Je vous aurai montré les étoiles pour vous le prouver, mais on ne les voit point d ici... Cette auberge manque de fenêtres, c est bien dommage. Où en étais-je ?...


Je m’arrête un instant, et réfléchis à ce que je disais… Lady Alanis ne dit rien, elle écoute, et m’observe de manière impassible, probablement incapable de réagir à mon état, bien que je ne m’en aperçoive point. Mais pour ma part, me revient ce que je souhaitais lui dire… je lève le doigt avec un sourire de vainqueur, et la regarde amoureusement.


Je me souviens... Milady, voulez vous passer la nuit avec moi, pour la vie?


Je la regarde avec insistance, avant de laisser échapper un rire que je ne puis contrôler.


Rassurez vous, j’ai bien compris que cette nuit vous n’étiez point disposée... Moi non plus, je le crains.


Je souris niaisement en regardant le lit, puis m’y dirige doucement, la tête me tournant de plus en plus…


Mais dormir, l’on pourrait, Milady, n’est-il pas? Dormir pour la vie... venez...


Je l’atteins… le lit est là, sous mon corps, tandis que je tente d’y prendre une position invitant Lady Alanis à m’y rejoindre. Celle-ci s’approche, tandis que mes yeux se ferment lentement, de bonheur de la voir approcher.
Je ne puis lutter, l’alcool faisant son effet, l’euphorie et le sommeil m’emportent. J’entends la voix de Lady Alanis qui me berce, une voix si douce qui m’aide à partir, sans que j’en comprenne le sens des mots…


Je suis incapable d’aimer Holmes. Vous avez bafoué les pirates en découvrant ce repaire. Je n’ai pas pu le cacher à mes frères. Sauvez vous et disparaissez. Votre vie en dépend, à cause de moi... je vous ai trahi…


Elle me rejoint, et son corps chaud et sensuel se joint au mien, tandis que son odeur remplace celle de l’alcool que j’ai ingurgité… j’ai chaud, et le désir est entier.
Sir Holmes
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27/06/2008
Posté le 17/06/2009 à 11:52:06 

Je me réveille, les yeux collés et le regard flou. Il me faut quelques instants pour réaliser où je me trouve.Je me redresse, la tête me tourne douloureusement, jusqu’à me rappeler ce que j’ai ingurgité la veille. Sans surprise, malgré l’once d’espoir qui vient de traverser mon cœur, je retrouve le lit vide…

Devant la chambre, Lady Dudu est endormie, moitié à terre, moitié sur une chaise. Son visage semble soucieux, mais je passe auprès d’elle sans le moindre bruit, et me dirige vers les escaliers.


Au dehors du bar, je retrouve la fraîcheur de la matinée qui s’éveille. Le soleil pointe à peine par delà les ruines qui m’entourent, mais me suffit à éclairer mon passage. Je marche lentement, mes yeux s’adaptant à la faible luminosité, scrutant autour de moi chaque détail, cherchant chaque indice du passage ou de la présence de ma belle.


Après le petit pont, je l’aperçois, enfin. Elle est là, endormie, sur trois sacs traînant là, son corps serré contre le mur de ce qui fut probablement une hutte. Je m’approche d’elle, doucement, veillant à ne point alerter les aventuriers se trouvant non loin d’ici, qui ne nous ont point repérés. Je m’assieds près d’elle, et veille à ce qu’elle ne grelotte point en déposant délicatement mon pardessus sur ses épaules. Elle bouge doucement, et laisse apparaître une blessure à son bras, que je ne puis supporter.


Doucement, je la lui soigne, jusqu’à la réveiller doucement. Elle me regarde, un regard que je ne sais interpréter, ou peut-être est-ce que je ne le veux point. Comme si la tendresse se laissait surplomber par un tout autre sentiment, par cette obligation de me fuir, se traduisant par une exaspération de me voir près d’elle.Mon teint se trouve blafard, probablement, vestige des verres de la veille, mais tandis que je termine d’accrocher les bandes sur son bras, je commence à lui chuchoter.

Milady... vous ne comprenez point. Ma vie ne vaut point le coup d’être vécue sans vous... Je ne saurai point me réveiller chaque matin sans vous voir ainsi... Je ne puis vivre de cette manière.


Mes yeux expriment la tristesse nostalgique que je ressens, tandis que je m’efforce d’exercer un sourire rassurant, de ces sourires que seule une joie triste peut exprimer. Elle se redresse, s’asseyant à son tour, et m’adresse un regard désolé. J’y vois de la tristesse, ou est-ce que je souhaite l’y voir ?  

Je serai votre perte, Holmes… Regardez moi... je ne sais point aimer et encore moins vous protéger contre mes frères qui vous en veulent. Croyez moi ... Sauvez vous…


Elle joint le geste à sa parole en se montrant, puis cherche d’une main quelque chose de sa poche. Elle en sort l’anneau, celui-là même que je lui ai offert une seconde fois, hier soir. Doucement, elle le dépose à mes pieds.


04/05 09:44:10 : Alanis te donne 1 Anneau du pauvre
 

Je ne saurais vous rendre heureuse, Basile…


Sa voix me fait l’effet d’un poignard s’insinuant lentement dans mon cœur, une douleur intense se fait ressentir, tandis qu’à la fois, je ressens ce cœur soigné, une certitude m’envahit. Elle m’aime… elle ne peut point m’aimer, ou tout du moins le pense t-elle, mais elle m’aime. Je ne touche point à l’anneau, détournant mon regard de celui-ci pour ne fixer que ces yeux agate que j’aime tant, en répondant d’une voix douce.


Détrompez vous, Milady. Vous me rendez le plus heureux des hommes, ne craignez point pour moi, je ne crains point vos frères... je ne crains que de vous perdre.

Son regard change, probablement contrarié de me voir réagir ainsi. Sa voix change à son tour, grondant.


Vous m’avez déjà perdue Holmes. Au même moment où j’ai fais lire votre lettre à mon Capitaine. Il ne sont plus très loin Holmes ... Fuyez je vous en conjure…
Sir Holmes
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Posté le 18/06/2009 à 12:54:14 

La colère ne prend plus… l’inquiétude se lit dans son visage, malgré ses traits qu’elle veut offensants. Pourquoi donc insisterait-elle, pourquoi en ce cas ne me ferait-elle point prisonnier, ne me torturerait-elle point elle-même, si elle ne tenait point à moi ? C’est d’une évidence même… J’attrape ses bras et la rapproche de moi, approchant son corps du mien, et mon visage du sien.

Pourquoi vous entêtez vous à refuser l’amour que je vous offre? Et surtout, à lutter contre ce que vous ressentez? Ne comprenez vous donc point? Vous devriez savoir que la torture sera toujours moins douloureuse à supporter que la vie sans vous... Je suis tout à fait sérieux, Milady.

J’ai baissé la tête, malgré moi, sur ces révélations. Je ressens la chaleur de son corps contre le mien, elle ne se débat point, je ne sers pourtant aucunement ses bras, l’enlaçant plus que je ne la coince. Elle se laisse aller, et murmure…


J’aime faire l amour avec vous Holmes... mais cela n’a rien a voir avec de l’amour…


Je ressens son souffle qui atterrit dans mon cou, au fond de moi, un profond désir naît à nouveau, mais plus profond encore, j’ai ce besoin de l’entendre dire ce qu’elle ressent… en aucun cas, ce qu’elle souhaite me faire croire. Elle recule quelque peu sa tête, et son regard ne croise aucunement le mien lorsqu’elle me dit.
 

Je suis incapable d’aimer... La Confrérie passe avant tout. S’ils vous prennent, je n’agirai pas contre eux..
 

Je la sonde du regard, accrochant le sien désormais. Un silence se fait, si court, mais qui paraît si long.


Depuis quand vos frères n’écouteraient point votre demande de m’épargner? Depuis quand ceux-ci oublieraient les services que je leur ai rendus ces derniers mois? Ne faites vous à ce point pas confiance à votre propre famille pour qu’elle respecte vos souhaits?... Et me faites vous si peu confiance pour me sortir de situations inconfortables?


Vous avez dépassé les bornes, en découvrant ce repaire et en laissant aller la rumeur de cette découverte se répandre sur liberty comme la peste. Je vous en veux aussi pour ça…


Je souris… enfin, voici les raisons de ce changement de comportement. Enfin, j’entrevois les reproches qu’elle a pu subir, son « compagnon » ayant permis la porte ouverte, malgré moi quoiqu’ils en pensent, à leur ancien repaire. Tout s’explique à présent, et j’y vois enfin la brèche qui s’est ouverte, et qu’il me faudra réparer.


Nous y voilà! Et pourquoi donc ne point me faire part directement ce que vous me reprochez? Que je puisse vous répondre que je n’y suis pour rien! Vous êtes la seule personne à qui j’ai parlé de ma découverte. La seule et unique. Mais il est de certaines choses qui ne restent jamais secrètes... l’on a repéré mes recherches dans la crique. L’on m a même accusé d’avoir travaillé pour la piraterie, de souhaiter la rejoindre, en me considérant comme un traître!


Quoique vous me disiez, il faudra le répéter à la confrérie. C est vous qu’ils veulent ! Pas des explications de ma part !
 

Je note soigneusement l’utilisation de la troisième personne du pluriel. En aucun cas, elle ne s’implique dans cette affaire qui me concerne. Elle ne s’y oppose point car ne peut s’opposer à ses frères, mais elle m’en avertit…
Je m’arrête un instant, puis continue, malgré moi, à débiter des mots qui me rongent depuis quelques jours maintenant…

Vous êtes capable d’aimer! C’est en vous, il vous suffit d’écouter votre coeur! Ecoutez le un peu, cessez donc de vous fermer à l’amour!


J’ai essayé Holmes ... mais je n’ai pas de coeur. Jamais je ne l’ai entendu, regardez moi ... Je suis une tueuse. Une pirate !!!.

Au fond de moi, je me sens mieux. C’est la détresse qui, à son tour, apparaît dans ce merveilleux visage, dans ce regard des plus attirants. Au fond d’elle, s’effectue une lutte. Une lutte entre ce que sa famille attend d’elle, et à laquelle elle souhaite prouver sa loyauté, ses capacités, une lutte pour prouver qu’elle leur appartient… un combat entre ceci, et cet amour qu’elle a vu naître, et qui aura perturbé ses acquis.
Au fond d’elle, c’est une enfant… une enfant pour laquelle les piliers ne sont point stables, qui n’auront point eu le temps de se consolider, et qu’elle craint de voir s’écrouler.Je prends ses mains dans les miennes.

Vous n’êtes pas qu’une tueuse. Je vous regarde, et je vous vois, Milady... Je vois une femme, au demeurant belle, mais aussi intelligente. Je vois une femme qui n’a connu que violence et haine. Ou tout du moins qui ne se souvient que de cela... et qui songe faire partie de ce cycle de violence. Mais je vois en vous d’autres choses, que vous refusez d’accepter. Mais rien n’est incompatible, vous ai-je demandé de renoncer à quoi que ce soit, Milady?


Je caresse ses mains doucement, soupirant avant d’ajouter, tandis qu’elle détourne son regard du mien.

Je parlerai à vos frères, vous savez pertinemment que s’ils me cherchent, ils me trouveront où que je sois sur l’île... je préfère donc crever dès maintenant l’abcès.


Approchant doucement ma bouche de son oreille, je lui chuchote à présent.


Ne dites plus jamais que vous n’avez point de coeur, je vous en prie. Ecoutez le, je l’entends battre... ou se débattre...

L’imminence de l’arrivée de ses frères se fait sentir. Ressente-je plus sa crainte que la mienne ? Je ferme les yeux… pour elle, je serai prêt à tout.
Sir Holmes
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Posté le 22/06/2009 à 20:22:38 

Sa main sur ma joue me réchauffe… Elle descend sur ma nuque, puis doucement, rejoint mon torse, caressant celui-ci, me chatouillant parfois, me pinçant aussi, quelle étrange sensation…

J’ouvre les yeux, et découvre Otto. Celui-ci donne un nouveau petit coup de bec dans la poche de ma veste, cherchant apparemment à dénicher quelques unes des graines de sésame dont il raffole tant, et me pince une nouvelle fois. Je me redresse, et constate avec tristesse que je suis seul. Seul, avec mon fidèle perroquet, qui osât interrompre un rêve des plus agréables.


Nul besoin de chercher davantage, la voici repartie. Elle semblait attendre quelqu’un… une personne qui n’est point venue, hier. Je ne pouvais me résoudre à la perdre, je ressentais tant de choses, aussi lui ai-je demandé de m’accorder une nuit, à mes côtés. La dernière nuit du condamné, avais-je commenté en lui souriant, non sans une pointe d’ironie sur le sort qui m’attendait.

Elle est restée près de moi, cette nuit. Au petit matin encore, lorsque le soleil apparaissait à peine, elle était là, blottie contre moi. Une simple proximité qui m’avait réchauffé. Mais le constat est tout autre, ce matin. Comme à son habitude, elle est partie, furtivement, sans même que je ne m’en aperçoive.

Je soupire, tandis que ma main sort de mon sac quelques graines de sésame pour Otto. Que puis-je donc faire à présent ? A quoi bon fuir, je ne puis vivre sans elle. Il me faudra affronter ses « frères ».  Attendre, puisqu’elle reviendra, à n’en point douter. Ce repaire fut le sien, elle ne doit pas être loin. Aussi, est-ce décidé… je l’attendrai.


Après avoir avalé, non sans me forcer à manger car mon appétit se trouve moindre, quelques mets, je décide d’avancer vers l’entrée de ce repaire. Au diable, ce laboratoire qui m’intriguait tant. Au diable, les « trésors » dont peuvent regorger ces lieux. Est-ce la probabilité de la mort qui m'attend qui me fait ainsi relativiser ? Est-ce la mort promise par le capitaine des pirates, de manière officielle, qui m’amène ainsi à ne plus voir que ce qui m’importe réellement désormais ? Lady Alanis.


Attrapant mes affaires, je décide de me poster dans un endroit où elle ne pourra point m’éviter. Un endroit où l’ensemble de sa confrérie saura me trouver, et où mon destin devra donc se dérouler… l’entrée même du repaire.
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Posté le 06/07/2009 à 11:58:23 

Combien de temps s’est écoulé ?
Des jours, des semaines ? Je ne sais plus.

Je me souviens… je me souviens l’avoir attendue, tant attendue. Deux jours, trois jours, sans qu’elle ne revienne. Nombreux sont ses frères, et sœurs, à m’être passé devant, à me saluer, à m’offrir même sourire et soutien, alors que ma tête semblait mise à mort par leur propre capitaine.

Je me souviens avoir longuement réfléchi à la situation, avoir vécu des instants difficiles à imaginer la vie sans elle… à constater que je serai incapable de la vivre, en réalité.


Toutes ces heures écoulées, à attendre, des nuits qui ne bénéficiaient d’aucun sommeil, des journées sans saveur aucune, sans autre espoir que de la voir apparaître. Et cette résignation qui m’envahit, ce soir-là… peut-être ne reviendrait-elle point dans l’immédiat ? Peut-être me faudrait-il quitter les lieux, puisque c’est là ce qu’elle souhaitait…


Je me souviens avoir croisé Lady Dudu et le Sir Noudwi. Ils me disaient revenir pour m’aider à sortir. Ils semblaient s’inquiéter pour moi. Mais je ne souhaitais point leur parler, et les ai passablement évités, je dois dire. Jusqu’à cet éboulement, que je n’ai su éviter, perdu dans mes sombres pensées…



Combien de temps s’est écoulé depuis ? Combien de temps suis-je resté entre la vie et la mort ? Des jours, des semaines ? Je ne sais plus.


Lady Alanis était là, à mon réveil. Point longtemps, le temps pour elle de me prévenir qu’elle s’absenterait, que je ne devais point la chercher, ni m’inquiéter… qu’elle avait besoin de moi.

Un temps nécessaire pour moi, celui de reprendre goût à la vie.


Cela fait maintenant quelques jours que je suis sorti, non sans difficultés, de l’hôpital. Il me faut y retourner deux fois par jour, afin de refaire mes pansements, de soigner mes plaies nombreuses et diffuses. Je me cache, désormais, sous un amas de tissus, afin de ne point montrer ma difformité.




Dans mon bureau, des personnes viennent me rendre visite. Je lis l’inquiétude dans leur regard, le Sir Chocoborgne, Miss Tess et le Senor Ricolo, le Sir Asuka, et tant d’autres.

Mais au fond de moi-même, je sais une chose : la douleur physique que je ressens, aussi intense se trouve t-elle être, ne surplombe en rien cet espoir qu’elle franchisse, un jour, la porte de mon bureau. Souriante, ce regard agate me comblant, à s’avancer vers moi afin que je l’étreigne à nouveau…
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Posté le 27/07/2009 à 10:21:26 

Le Bal de New Kingston.

http://www.pirates-caraibes.com/fr/index.php?u_i_page=5&theme=8&sujet=19187&u_i_page_theme=2&u_i_page_sujet=1

Je regarde tristement la statuette. Celle-ci représente un couple qui danse, et l’on peut apercevoir des gravures.

Prix du couple du bal de NK

Vous êtes fait l’un pour l’autre, et ce soir là vous avez brillé ensemble devant tous les invités du Grand bal de New Kingston.


Lorsque je fermais les yeux auparavant, cette statuette dans ma main, je songeais à ce bal qui nous avait permis de remporter ce trophée. Elle dans une robe magnifique, transmise par sa marraine, d’une beauté à couper le souffle, et se trouvant être ma cavalière… Des instants de bonheur auxquels j’aurais tant souhaité goûter à nouveau.

Mais ce nouveau bal de New Kingston n’a rien eu à voir avec le précédent. Le Sir Chocoborgne y avait pourtant mis du sien pour qu’il se déroule au mieux. De l’animation, une remise de récompenses pour de valeureux anglais, et l’initiative d’un bal masqué afin que je puisse me montrer sans trop de honte…




Lorsque j’ai aperçu Madre Anna se diriger vers le palais du gouverneur, où se déroulait le bal, j’ai compris que Lady Alanis était là. Mais je n’ai osé m’y rendre.


A quoi bon, lorsque ma tenue ne tenait presque en rien du déguisement, et aussi mais surtout, que j’étais à peine capable de tenir sur mes jambes ? Assister à un bal auquel l’on ne peut inviter la cavalière à danser, c’est comme se trouver forcer de regarder son plat préféré sans jamais pouvoir y toucher.


Le Black Beer Pub, voici où j’ai passé la nuit. Lady Alanis m’y a retrouvé, en fin de soirée. Belle, c’est un mot que j’ai cru inventé pour elle. Elle ne m’a pas reconnu de suite, puis, lorsque nous parlions, a reconnu ma voix et mes manières. Quelques plaisanteries à propos de mon costume, que je refusais de retirer, et elle a quitté les lieux en ne trouvant pas là matière à s'amuser.

Voici comment s’est déroulé le bal de New Kingston. Accoudé au comptoir du bar, aux côtés de mes compatriotes et autres étrangers joyeux, tandis que la part d’alcool que j’avalais me soulageait mes douleurs physiques… mais pas les morales, à mon grand désarroi.
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Posté le 28/07/2009 à 23:20:34 

Bal-Thazar

http://www.pirates-caraibes.com/fr/index.php?u_i_page=5&theme=8&sujet=19277&u_i_page_theme=2&u_i_page_sujet=1

Une initiative des pirates, à en croire les affiches ayant été accrochées dans la ville.
Au lendemain du bal de la ville, l’on a pu apercevoir une annonce de parodie de la grande fête qui avait animé New Kingston.

Les anglais se sont demandés ce que signifiait cela… et se sont préparés à une éventuelle attaque de leur part. Mais, conformément à ce qu’ils avaient annoncé, les premiers pirates sont arrivés dans la ville, costumés de manière fort originale…

Ainsi, en me rendant dans la salle de balle, j’ai pu apercevoir le Commodore Salas revêtu de plumes dans l’objectif de ressembler au Sir Chocoborgne. Celui-ci est arrivé d’ailleurs quelques instants plus tard, revêtant les habits du Commodore, donnant à la situation un aspect fort comique.
Mais ma plus grande surprise est venue de Lady Alanis, imitant le Sir Chenzu. Exagérant point tant que cela l’attitude folle de mon compatriote. A mon tour, je me suis costumé. Revêtant l’apparence du pirate Ammokk, me faisant appeler Sir Holmokk, je reviens voir Alanis, et plaisante avec elle.


Mais le bal est peu fréquenté, Sir Dbsman, Sir Convard, Sir Peter ou bien encore Sir Asuka viennent y participer, mais n’y trouvent pas l’amusement du grand bal de New Kingston.
 

Dans la soirée, les pirates se rebellent. Tour à tour, les évènements changent de ton. L’on s’aperçoit rapidement de leurs réelles intentions, liées au non paiement de l’Impôt Gouvernemental depuis le mois précédent.

Tant bien que mal, j’arrive à éviter un affrontement dans la salle des fêtes. A dire vrai, nombreux sont mes compatriotes à ne point souhaiter toucher à Lady Alanis, fille de Dudu.
 

Votre sang vous protège !
criait encore le Sir Peter, quelques instants avant de quitter les lieux, me laissant seul avec Lady Alanis qui vient de me bousculer à terre. Celle-ci a ôté son déguisement, et m’adresse un regard lourd, sa main sur le pommeau de son épée. Je lui rend un regard profond, tentant de lui éviter un déroulement dangereux.

Ne comprenez vous point, Milady? Votre marraine, et d’autres, risquent gros! Calmez vous, partez et aucun mal ne sera fait.


Je suis désormais seul, avec elle. Ma respiration se fait à nouveau sifflante, me faisant souffrir, et je ferme les yeux un instant pour reprendre mon souffle, en posant ma main sur mon torse. Je retiens une grimace de douleur suite à la chute récente, et respire bruyamment quelques instants.
Je décide de retirer mon déguisement, couche après couche, afin de mieux respirer, jusqu’à arriver à la couche de bandages me recouvrant. Je laisse ainsi entrevoir mes jambes qui paraissaient grossies sous les bandages, résultant de la présence d’atèles au dessous.

Tous ces mouvements ne résultent que de l’utilisation d’un seul de mes deux bras, l’autre restant quasi-immobile, encore douloureux. Je laisse tomber les dernières affaires de déguisement à terre, et relève à présent la tête pour la regarder. Elle semble surprise, Lady Tequila ne lui avait elle pas expliqué l’ampleur des dégâts lorsqu’elle était venue me voir ? Je parle en douceur, m’appuyant sur ma béquille pour rester droit.


Je n’ai maintenant plus aucun déguisement, Milady
. Pour répondre à votre question de l autre jour... je ne puis retirer tout ceci.

Je baisse les yeux, m’estimant honteux de me montrer ainsi. Certes, mes blessures immondes sont cachées par ces bandages qui me recouvrent, mais mon infirmité est au grand jour, et ma respiration ne cesse de la trahir également. Malgré tout, je tente de recadrer la conversation.


Quel effet cela vous ferait-il de savoir votre marraine mourir, Milady? Imaginez un instant seulement la douleur que cela pourrait vous provoquer... Et imaginez simplement que celle-ci n égale point celle que je ressentirai de ne plus jamais pouvoir vous aimer, Milady. Je ne sais si j aurais réchappé de la mort, si vous n étiez venue me rendre visite... me redonner cet espoir... Certes, je suis allé un peu trop vite pour vous avec ma demande en mariage... Comprenez que le coeur s emballe plus vite que de raison devant vos yeux. Mais si vous souhaitez prendre votre temps, réfléchir, vaquer à d autres occupations, je ne saurai vous en empêcher, et je saurai attendre.


J’enchaîne les paroles malgré moi, devant son regard surpris, dans lequel je me refuse à distinguer une quelconque pitié que ce soit. J’évite même ses yeux pour cela, malgré mon désir d’y percevoir une once d’amour. Je me montre de mon bras valide, ajoutant à tout cela.


Je ne puis faire grand chose de plus en ce moment, attendre, aussi me ferai-je une raison.


Je finis par m’asseoir sur l’un des fauteuils qui se trouve près d’elle, un acte qui me paraît salvateur tant il soulage mes jambes meurtries. Comme pour achever ce numéro que je viens de lui infliger, et dont je ressens toute la honte m’accaparer, je tâche de me rattraper.


A présent, je vais rester avec vous. Personne ne vous fera le moindre mal, Milady, vous pourrez dormir en paix.

Elle me regarde, et semble chercher quelque chose dans sa poche, me cachant son regard que je viens de croiser, et qui me serre le cœur… Voici que je crains désormais sa réaction…
Sir Holmes
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Posté le 29/07/2009 à 13:39:42 

Des remords… voici ce que son regard laisse exprimer. Peu de temps, pourtant, avant qu’il ne change, se voilant d’indifférence. Elle me tend quelque chose, que je prends dans ma main.

02/06 08:17:26 : Alanis te donne 1 Pépite d or  

Je vous avais prévenu Holmes, il est dangereux de fréquenter une pirate..


Je soupire en la voyant ainsi tenter de se reprendre, d’ignorer ses sentiments, et lui confie.


Cet accident aurait pu tout aussi bien arriver sans que je ne vous fréquente, Milady... mais je me fiche du danger, à dire vrai. Soyez sincère, et ne me faites point une réponse réchauffée liée à votre confrérie... uniquement ce que vous ressentez réellement.

Des réponses réchauffées ? Il est vrai que je n’ai pas toujours été sincère avec vous Holmes. Souvenez vous, de notre histoire... ouvrez les yeux Holmes ! Je n’ai jamais été amoureuse de vous.


Elle me jette désormais un regard froid, rivé droit dans mes yeux.


J’ai beaucoup de tendresse pour vous mais rien qui ressemble à l’amour. Et si jamais vous deviez vous dresser encore entre moi et la confrérie, je n’hésiterais pas à vous terrasser !


Son ton se veut neutre, mais j’y perçois des failles. Je ne puis la laisser s’exprimer ainsi, je refuse de lui cacher davantage encore ce qu’il me faut lui dire.


Je n’ai jamais cherché à me mettre "entre la confrérie et vous", ni même à vous forcer en quoi que ce soit, n’est-il point? Savez vous, Milady, ce qu’est l’Amour? Vous a t-il déjà été donné de connaître cela? Maintenant, dites moi je vous prie si vous savez ce que peut être l’Amour. Ce que l’on peut ressentir lorsqu’on le ressent. Si vous connaissez cela... Car rien ne prouve que votre "tendresse" envers moi n’en soit point? Même si vos obligations vous forcent à l’ignorer, à la fuir…

Vous m’ennuyez Holmes, même après cet incident vous ne voulez pas comprendre...


Elle fait un signe à sa marraine, qui se trouve non loin, n’osant intervenir. Mais je sais que j’ai touché un point sensible. Elle ne souhaite pas répondre à cette question, probablement par peur de découvrir la réponse qui sommeille en elle. Madre Anna se rapproche, mais malgré tout, je ne puis qu’enchaîner.

Point comprendre... N’avez vous point goûté à des instants de plaisir à mes côtés? Ne souhaitez vous point recommencer?

J’hésite, dois-je continuer et dévoiler ma plus grande crainte ?... Je crains que celle-ci ne s’exprime seule.

Aimez vous un autre homme?...

J’ai si peur de sa réponse, que je ne lui laisse point le temps de rétorquer. Tout en soupirant, je lui confie.

J’ai certes été quelque peu rapide en vous demandant de m’épouser... mais sans que rien ne vous engage, que perdriez vous à ce que nous continuions à nous voir parfois? Vous ai-je déjà demandé de cesser vos activités? Empêché de combattre, même en ma présence?...

Je baisse un regard triste de constatation vers le sol.


Bien que... je doute pouvoir vous apporter quoi que ce soit dans cet état...


Lady Alanis en profite pour prendre la parole.


Ces moments étaient merveilleux Holmes. J’ai sans doute choisi le meilleur amant pour découvrir les plaisirs charnels. Maintenant laissez moi, et quittez cette pièce ou je serais obligée ....


Si ses yeux ont pétillé un instant au souvenir de nos moments passés ensemble, les voici désormais rivés sur son sabre.


…de m’en servir!

Prenant là la perche qu’elle me tend, je décide d’en avoir le cœur net. Je lève mon bras valide, et relève deux couches de bandages recouvrant ma gorge afin de découvrir ma peau au dessous. Des cicatrices apparaissent, tandis que je regarde son sabre, puis relève mes yeux vers les siens, surpris.


Ma gorge vous est offerte. Allez-y, Milady, cela mettra fin à mon tourment, et je partirai conscient de mon échec.


Elle pose la main sur son sabre, mais je la vois perdue. Elle émet un signe de tête à sa marraine, qui assiste entièrement à la situation.

Ne soyez pas ridicule Holmes. Votre vie vaut mieux que de la perdre pour une pirate…


Elle recule d’un pas. Sa main reste posée sur la garde de son épée, mais je devine qu’elle fait cela pour se donner le sentiment de maîtriser la situation, alors même qu’elle ne sait y réagir. Je lui réponds de but en blanc.


Point pour une pirate, Milady. Pour une femme, la plus merveilleuse qu’il me sera jamais donné de connaître, et sans laquelle je ne trouve plus d’envie de vivre.


Je tente de faire un pas vers elle, mais je sens une main sur mon épaule. Une main ferme, qui me retient sur place, tandis que Lady Alanis recule encore…
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Posté le 29/07/2009 à 20:32:46 

Oubliez la. Elle est si jeune encore, pas encore prête pour un amour tel que le vôtre…

Madre Anna me souffle ces mots à l’oreille, tandis qu’Alanis, voyant sa marraine me tenir le bras, recule davantage et dit à mon intention.

N’essayez pas de me suivre Holmes ... oubliez moi !.

Elle s’éloigne, en jetant un regard assuré à sa marraine. Derrière moi, je devine que celle-ci tente de la rassurer, lui intimant de quitter les lieux. Je crie afin qu’elle m’entende, tandis qu’elle approche de la porte de sortie de la salle des fêtes.

Je ne pourrai vous oublier, Milady! Seule la mort me le permettrait, je ne saurai le faire! Fuir ne pourra vous débarrasser de mon Amour...


Adieu Holmes !


Sa voix me parvient, et malgré moi, je tente d’avancer pour la rejoindre. Madre Anna tire sur mon bras, me fustigeant d’une douleur aigüe qui me fait grimacher.

Oubliez-la, je vous en conjure!


Je tente d’ignorer la douleur due à mon état, et me tourne vers elle tandis qu’Alanis disparaît, une fois encore, s’enfuyant.

Madame, je vous en prie...


N’y allez pas, laissez-la en paix, vous êtes un homme, vous l’oublierez, même si vous pensez le contraire maintenant.

Je plonge mon regard entouré de bandages, mais laissant entrevoir mes yeux bleus gris, meurtris de la fuite de Lady Alanis, dans le sien.


Vous savez que c’est faux, Madame. Je ne sais quelles aventures vous avez connues avec les hommes, mais sachez que je ne suis point de ceux qui oublient leur amour et leurs engagements. Pourquoi? Pourquoi la trouver trop jeune pour un simple Amour, pour le bonheur, lorsqu'à son âge vous lui proposez violence et haine?

Violence et haine? Vous croyez vraiment à vos propos? J’ai trouvé la paix et une famille dans la Confrérie, bien plus que dans les guerres perpétuelles et les luttes de pouvoir.


Alors pourquoi votre filleule ne cesse t-elle de répéter qu’elle souhaite faire couler le sang, qu’elle souhaite se venger, qu’elle souhaite haïr les corsaires? Songez vous sincèrement qu'elle soit libre de ses gestes, lorsque vous lui demandez de ne point fréquenter de corsaire, ou bien encore sa propre mère?


Je ne peux accepter que vous croyiez véritablement à ces mensonges. Personne n'empêche Alanis de voir sa pauvre mère à l'esprit erratique… Je vous demande simplement de laisser à Alanis sa liberté. Elle reviendra vers vous si elle le souhaite plus tard..

Je sens soudain ma respiration tourner court. Je chancelle, manquant d’air, et me remets à siffler, le souffle rapide.


Je n'ai... jamais souhai...té la priver de quoi que…


L’air ne me parvient plus, les sifflements et la toux ont remplacé ma voix, et je tombe à terre, manquant indéniablement de forces, tandis que ma vue se brouille. Elle semble hésiter, puis me tend un verre.


02/06 11:06:19 : Madre Dudanna te donne 1 Eau de vie SaséKoi - À emporter 

Ceci devrait vous requinquer.

Tandis que je tente de trouver l’air qu’il me manque, je l’entends continuer.


Oubliez-la, ou laissez-la, encore une fois.


Elle commence à partir en direction de la sortie. Je tente de me redresser, et lève un bras vers elle.


Attendez...

Mais je constate qu’il m’est impossible de me relever seul depuis le sol, et grimace de douleur en sentant chacune de mes blessures réagir. Je tente toutefois de ramper vers la chaise la plus proche pour m’aider à me relever. Madre Anna se retourne, et m’adresse sur un ton de pitié.


Je vous admire d’une telle ténacité, monsieur Holmes, et pour un tel romantisme, mais un peu de pragmatisme ne vous ferait pas de mal.


Après quoi, elle se retourne et repart vers la sortie. Je tente de trouver les forces pour qu’elle m’entende.


Ne pensiez vous pas qu'elle était heureuse lors de nos petits moments passés ensembles? Ne trouviez vous point son sourire changé? Vous êtes sa marraine, vous n'avez pu passer à côté de cela...

Mais elle quitte les lieux, sans avoir à peine ralenti un instant à l’entrée… Je tente de me relever, en m’appuyant sur le dossier du fauteuil.
Empli de douleurs, je ne les ressens pourtant plus à cet instant, obnubilé par mon cœur qui souffre bien davantage que toutes ces blessures. Je serre les dents, un gentleman jamais ne verse de larme…
Sir Holmes
Sir Holmes
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Posté le 29/07/2009 à 22:42:50 

Une Fiesta, à Esperanza.

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Le temps passe, les jours tous plus longs les uns que les autres.
Je suis constamment dans mon bureau, lorsque je ne le quitte point afin de rejoindre l'hôpital, où m'attendent les infirmières et leurs soins bi-quotidiens.

Depuis quelques jours, pourtant, j'en nécessite bien moins. Une fois par jour leur suffit, mes plaies ayant pour la plupart cicatrisé, bien que laissant encore d'énormes traces sur l'ensemble de mon corps, mais aussi et avant tout, sur mon visage... sans compter mes jambes encore meurtries, dont les os semblent se remettre à grand peine des chocs qu'ils ont subi.

L'annonce d'une fiesta, à Esperanza, après une double victoire de l'Espagne sur leurs ennemis, est avancée. Malgré mon état, je ne puis m'empêcher de m'intéresser à cette fiesta...
Cela fait tant de jours que je n'ai plus de ses nouvelles, que je ne puis m'empêcher de songer l'y trouver, la sachant si prompte à s'amuser lors de fêtes organisées.

Aussi tente-je de négocier une telle sortie auprès de Lady Tequila. Celle-ci, à mon grand étonnement, m'encourage à m'y rendre, en échange d'une promesse de grande prudence quant à mon état. Une promesse que j'ai point grand mal à lui faire, me sachant incapable de faire d'intenses mouvements ou efforts.

Craignant le trajet et la route qui m'attend, je me trouve accompagné des Sirs Bill Bailey et Asuka, qui m'ont proposé de me tenir compagnie, afin de m'aider à faire route jusqu'à la ville espagnole. Leur amitié me touche, et c'est avec grand plaisir que tous trois nous y rendons.
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