Faux Rhum Le Faux Rhum Faux Rhum  

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Une chute annoncée 1 2 3 4 5 6 -7-  
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Commodore Salas
Commodore Salas
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11/04/2006
Posté le 19/03/2009 à 16:37:36 

L'embuscade avait fonctionné :
Mister I m'attendait; prétendument pour une affaire commerciale. Officiellement seul.

Le tour de la pièce effectué, j'appelai mes frères : La providence (déguisée), Vrv, Ching, Titus, Valiente et le corsaire Holmes me rejoignirent.

L'astuce était alors de découvrir chaque parcelle de sa peau pour appliquer cet onguent que nous avions amené.

J'étais là pour une cuirasse... Il fallait évidemment qu'il l'essaye!

Vous ne semblez pas vous en sortir avec tous vos vêtements... permettez que vous aide un peu ?


Je l’aidai à retirer ces quelques tissus, mais il ne semblait pas dupe.. 

Mister I
commence à se dire que vous vous foutez de ma gueule!. 

Je ne suis ici que pour notre affaire commerciale, mon cher... N avez vous pas fait appel à mes services ??
 

Après la chemise, suivirent les gants, le chapeau, les bottes puis, ce fut au tour de son pantalon…

Pour chaque défroque retirée, Valiente appliqua quelques noisettes d’onguent sur sa peau..
Nous dûmes nous y mettre à plusieurs pour le retenir : le bougre se débattait drôlement..

Mais le stratagème fonctionna quand nous le vîmes commencer à convulser. 

Mister I
se tord de douleur dans les bras de Lady Ching, et, le regard hagard provoquant une vision floue, décide de te lancer quelques pièces pour voire ta réaction. 

Quelques instant plus tard, ses yeux cessèrent de révulser, ses mouvements se firent plus calmes, sa respiration plus douce.

Cela semblait avoir fonctionné..


Maître Sing
reconnait l un de ses vieux complices "Tiens Alfred, t es toujours l comptable hein?"  


 Moui...
Du repos…. Il avait maintenant besoin de beaucoup de repos.
Sir Holmes
Sir Holmes
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27/06/2008
Posté le 19/03/2009 à 20:38:05 

Sir Holmes était assis, seul, à l'une des tables du bar de la plage. Il était plongé dans des souvenirs très proches, et exhibait un sourire constant et béat, le regard perdu dans le vide.

Cependant, aussi éloigné du monde pouvait-il paraître, il n'en manqua pas moins de voir passer devant lui le pirate Sing, ou tout du moins était-ce son apparence. Il savait quel mal l'atteignait.
Peu de temps après, il aperçut un autre pirate. Celui-ci semblait transporter de nombreuses affaires, tel un commerçant, il en déduisit qu'il devait s'agir du Commodore Salas.

Bien qu'ayant terminé là sa partie du contrat, le détective avait été informé de la manière dont allaient procéder les pirates. Jusqu'à ce midi-même, il songeait pouvoir y assister, dans l'unique but de surveiller qu'il n'arrivât rien de fâcheux à sa bien-aimée. Mais celle-ci avait, pour finir, dû quitter les lieux, et il songeait que le lieu de rendez-vous en avait été changé.

Sir Holmes entendit vaguement quelques voix à l'étage, se trouvant non loin de l'échelle y menant. Cela faisait à peine quelques minutes qu'elles échangeaient, que soudain, d'autres pirates firent irruption dans le bar. Il reconnut Titus Pullo, qui semblait le regarder de travers. Il est vrai que la première et dernière fois qu'ils s'étaient vus, le détective avait échappé de peu à se faire embrocher. Si Lady Alanis n'avait été là...
Derrière lui, entrèrent ses confrères, Van Ray Vaughan, que le détective avait rencontré ici-même, dans ce bar, lors d'un rendez-vous philosophique, puis Valiente, qu'il avait connu Gouverneur espagnol, et qui lui avait remis un superbe tir bouchon en argent. Il était suivi par Madre Anna, la marraine de Lady Alanis, et enfin de Lady Ching.

Si les autres pirates étaient montés en lui jetant simplement un regard au passage, celle-ci prit le temps de venir lui parler quelque peu à sa table, lui expliquant qu'ils allaient mettre ce soir leur plan à exécution. Sir Holmes hocha la tête, et sourit de manière bienveillante à celle qui fut sa générale, puis sa cliente. Cette dernière l'invita donc à assister à l'opération.

Il hésita un instant... Devait-il se mêler de cela?
Il réfléchit quelques minutes, une fois Lady Ching à l'étage, avant de se décider à les rejoindre. Après tout, il pourrait ainsi en faire le rapport à Lady Tequila, ainsi qu'il le lui avait promis.


Il assista donc à la mise en scène des pirates, qui réussirent à appliquer l'onguent sur la totalité du corps de leur confrère. Il remarqua le subterfuge de Madre Anna, qui n'était autre en réalité que la Dame Providence, et comprit dès lors le stratagème.
L'effet ne tarda alors point à se faire remarquer. Le détective nota le changement de comportement du "patient" de Lady Tequila, mais restait toutefois méfiant. Celui-ci semblait quelque peu confondre les personnes qui l'entouraient, et Sir Holmes le savait bien assez intelligent pour tromper les siens, au besoin.

Le pirate Sing le regarda d'ailleurs de travers.

Choco, je ne sais pas ce que tu fais là, mais tu sais bien que je n'ai jamais apprécié qu'un poulet assiste aux affaires de la confrérie, même s'il est notre meilleur indic.

Le pirate délirait. Peut-être était-ce là un effet secondaire de l'antidote. Il préférait toutefois se montrer prudent, et lui répondit de manière innocente en lui souriant.

Un malheureux hasard, mais je n'ai rien entendu, je ne faisais que passer, ne vous inquiétez pas.

Sir Holmes parla alors quelques instants avec Lady Ching, qui lui demandait son avis. Il ne pouvait que trop lui conseiller de se montrer prudente, il faudrait probablement du temps pour que l'antidote n'ait bien pénétré la peau, et ne fasse entièrement son effet.
Tandis qu'ils discutaient, Sing l'invectiva à nouveau.

Hey Choco, je t'ai déjà dit d'aller jouer dans l'bac à sable en bas d'l'échelle si tu ne veux pas que j'te plume!

Sir Holmes lui répondit sur un ton qui se voulait convaincant.

Tout de suite, Monsieur Sing, je m'y rends, et vous laisse tranquille. Vous savez où me joindre si vous avez besoin.

Il décida qu'il était temps de quitter les lieux... les confrères avaient accompli leur mission, et lui avait terminé là son affaire. Il ne lui restait plus qu'à effectuer un rapport à Lady Tequila.
Il sortit de la pièce discrètement, non sans avoir salué rapidement les personnes présentes, qui s'amusaient déjà, la tension redescendue, à délibérer sur le statut du détective...
Ching
Ching
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20/08/2007
Posté le 19/03/2009 à 21:37:17 

Depuis plusieurs jours, Ching se préparait à ce moment fatidique. Elle avait d'abord soigneusement élaboré avec Anne le plan d'approche de Mister I. Il cherchait à se procurer la carte de Lord Ferrington, qui était devenue par la force des choses un appât aisé. La suite consistait à afficher sans retenue l'illusion de la discorde pour mieux brouiller les pistes, et faire une proposition que l'on ne peut refuser lorsque le poisson sera ferré. Elle avait ensuite récupéré l'onguent auprès de Sir Holmes.

Entre temps, l'objet de toutes les convoitises avait refait surface, puis c'est Mister I qui lui même vint à eux en sollicitant les services de Salas. Anne passa en plan de secours, et annonçait ses tarifs, tandis qu'avec les souvenirs de Valiente le croquis d'une preuve était esquissé au fusain.

Les minutes passaient à une vitesse folle dans l'antre du sournois. Ils s'étaient tous donné rendez vous autour de l'imposante table en bois massif afin de régler les derniers détails. Salas partirai en repérage, il faudrait ensuite entourer Mister I, le délester de ses vêtements, et lui appliquer l'onguent.

En attendant les retardataires, Ching et Valiente découpaient précautionneusement des bandes de gaze, et les imprégnaient de l'antidote, Anne cherchait de quoi passer incognito, Salas préparait la cuirasse et Titus regardait la scène avec ironie.

La nuit tombée, ils sortirent en direction du bar de chez Jacquot rejoindre Salas qui les attendait aux cotés de Mister I.

Anne Providence
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 24/03/2009 à 00:39:30 

Monter l'échelle du grenier avec une soutane était une épreuve aussi. Enfin nous y étions. Salas ne manquait pas d'huour pour convaincre Sing de se déhabiller.

Chacun tour à tour nous avions dévêtu Sing pour l'enduire de cet onguent composé par Tequilla. nul morceau de peu ne devait être épargné. Je m'étais occupée des jambes.

Fidèle au rôle de Madre Anne que j'interprêtais ce soir là, je lui dis :
Ce n'est pas le Saint Chrême, mais ce sera bénéfique pour vous mon fils.

Nous rions grassement ensemble en pensant aux bijoux de famille. Mais, ce morceaux de choix était réservé à Ching, cependant personne ne perdi un morceau de la scène.

Mister I quittait progressivement le corps de Sing, sa mémoire lui revenait,  et était-il sincère ou sérieux quand il nous parlait.

J'avoue être devenu rouge de colère quand il prétendit s'adresser à Azlaée en me parlant. L'habit ne fait pas le moine, et le tour de taille ne fait pas la baleine non plus !

Enfin il allait mieux semble t'il. Holmes assistait à toute la scène, nous l'intitâmes à oindre le corps du "patient".

Dans mon sac, demeuraient les lettre échangées avec Mister I pour le "plan B" devenu inutile.

Ching les avait toute lues quand je les revevais et aucune des miennes n'étaient parties sans son approbation.

"Capitaine Providence,
vous savez que tout se sait très vite sur Liberty.
Ainsi, deux rumeurs font état d'un côté de votre besoin urgent d'or, et de l'autre du fait que vous êtes entré en possession de la carte de Lord Ferrington.
Je reste suspicieux sur cette seuconde information, mais malgré tout, je me refuse à laisser tomber une piste qui pourrait être la bonne.
Prouvez moi que vous detenez cette carte et nous pourrrions faire afaire. J'ai sur moi la bagatelle de 20 000 pieces d'or, ce qui je le pense,, devrait permettre une transaction nous avantageant tous deux.

Mister I"


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Mister I

Votre offre la plus rapide est intéressante, je dois l'admettre.

Inutile de me flatter en me donnant du Capitaine, je n'ai pas encore repris la mer ! Et la flatterie ne prend pas avec moi. L'or me parle plus ! Ainsi que la vengeance...

Pour ce qui est de l'authenticité de la carte, je devrais vous répondre que c'est comme pour des reliques, il doit y avoir une traditions, une histoire qui raconte leur périple.

cette carte tomba aux mains de Wiggins puis de June qui vient la cacher dans le propre laboratoire de Maitre Sing, les Espagnols lors du pillage de notre repaire s'en emparèrent et elle finit par atterrir entre les mains de Montalvès, il ne donnait plus signe de vie depuis des semaines. Mais la persévérance de Sir Holmes se montra payant comme toujours.

Voici donc un bout de cette carte, j'en conserve le reste. la pauvre a été bien mal conservée, elle est froissée et tâchée par endroit.

  IMG=
http://img24.imageshack.us/my.php?image=cartedelordferrinngton.jpg


Pourquoi Ching n'a t'elle pas peu l'avoir en définitive, c'est une bonne question, je suis sans doute plus persuasive que cette bridée emplie de luxure. Holmes sait sans doute que je paie mieux qu'elle. ce n'est pas la première affaire que je traite avec lui.

Mais voilà, entre ses honoraires et le prix qu'il a du lui même payer pour obtenir cette cartes la sommes que vous me proposez me parait encre un peu faible. Je n'ignore pas vos talents de voleur, si vous pouviez délester le Commodore Salas d'une partie de son or, en plus de ce que vous m'annoncer nous trouverions peut-être un terrain d'entente. Ce gredin m'a escroqué de 10.000 Po je ne suis pas prête de l'oublier.

Je vous parlais de vengeance aussi, une dernière chose. Je veux faire payer à Ching toutes les humiliations subies depuis des mois. Vous êtes voleurs, vos mains vos doigts doivent avoir une grande dextérité pour se glisser dans les poches de vos victimes. Je suis curieuse de voir ce qu'elle pourraient faire sur le corps d'une femme. Si vous détestez Sing autant que je déteste Ching, faisons d'une pierre deux coup. Elle sera folle de rage à l'idée que j'ai pu coucher avec son amant...

Je vous parait exigeante peut-être. Mais actuellement, je suis en position de force. J'ai la carte dont je n'ai nul besoin et vous la voulez. Je pourrais tout aussi bien la détruire. Ching ne pourrait jamais mettre la main dessus non plus et j'aurais ma vengeance....

voilà devrait permettre une transaction nous avantageant tous deux. Pour reprendre vos propres termes.

Anne Providence
Tigresse rancunière !

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Nous avions attentu fébrilement une réponse de Mister I

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"Capitaine Providence, j'ai l'espoir de croire que vous detenez bien la carte de Lord Ferrinton. Quand je dis l'espoir, je veux bien entendu parler de la preservatio de votre vie pour le cas ou vous auriez voulu me blouser.
Votre pri me parrait presqu'équitable, mais je vais vous faire ma dernière offre: En plus des 15 000pi èces que je possède, je vous offrirait le fruit de mon larçin sur le Commodore Salas.
je dois le rencontrer bientôt, et ensuite nous ferons affaire.

Mister I"

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Moi aussi je serais au rendez-vous cher Mister I, il fallait que nous réussiossions, j'avoue qu'une scène de séduction auprès de Sing / Mister I ne m'enchantais guère, il faudrait faire avec...

Pour le cas ou le piège de ce soir ne fonctinnait pas, mieux valait que Mister I ne trouve pas la Providence aux côtés de Ching. A défaut de costle de panthère, j'avais toujours la soutane de Madre. Il y avit urgence de toute façon. Quand Ching inquiète m'annonça qu'ils n'étaient pas assez nombreux pour l'embuscade du sir et que je devrais venir, c'est le seul stratagème que je trouvais....

J'avoue que les menaces non déguisées de Mister I restaien
t présents.

Il fallait battrele fertant qu'il est chaud. Je pris aussi la précaution de rpondre à Mister I avant de partir.

Je revins en soutane vers Ching et la dernière lettre en main. Elle l'aprouva. J'envoyais Horus la porte. Il prit la direction du bar de chez Jacquot et nous aussi, quelques minutes plus tard.

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Mister I,

Je m'inquiète un peu de ce que vous m'annoncez.....

J'ose espérer que Salas ne se balade pas avec juste une plume dans le cul, mais n'ayant jamais tâté ses bourses j'ignore si elle son bien pleine, après tout il est en doit de se méfier de vos talents.

Je me retrouverais donc avec moins d'argent que vous n'en proposiez au départ.

Je n'ai pas non plus votre accord sur la partie de paiement en nature.

Que voulez vous les femmes sont rancunières...

Anne Providence



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Le dernier acte était peut-être en train de se jouer. Espérons qu'il voit la chute de Mister I !
Liberty Sing
Liberty  Sing
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27/03/2006
Posté le 07/04/2009 à 09:50:27 

18/03 21:55:33 : Commodore Salas me voici.
18/03 21:58:45 : Commodore Salas vous avez la somme demandée ?.
18/03 22:03:35 : Commodore Salas Je vous ai apporté la cuirasse.. j espère que c est la bonne taille...parce qu elle ne rétrécit pas vraiment au lavage...
18/03 22:03:53 : Commodore Salas mais vous pourrez toujours la rembourrer avec quelques vieux papiers.
18/03 22:04:04 : Commodore Salas comme les pages de ce vieux livre noir, par exemple.


18/03 22:15:35 : el Valiente del Clacos prend l ogent et commence a te badigeonner pendant que les autres te déshabille.
18/03 22:15:46 : el Valiente del Clacos te soigne 20 PV


18/03 22:17:49 : Lady Ching déterminée, te regarde sous toutes les coutures, et pense que tu serait un peu plus à l aise sans cette couche de vetements.....


18/03 22:18:35 : el Valiente del Clacos t étalle l ongent du bout des doigts sur la joue. L odeur est repoussante mais le contact sur ta peau réveille en lui d ancienne sensation.

18/03 22:23:54 : Commodore Salas vous ne semblez pas vous en sortir avec tous vos vetements... permettez que vous aide un peu ?.
18/03 22:24:00 : Combat contre Commodore Salas, tu lui mets 11 pts de dég.
18/03 22:24:14 : Commodore Salas Non, mais laissez moi donc vous aider.....
18/03 22:24:22 : Combat contre Commodore Salas, il te met 11 pts de dég.
18/03 22:24:29 : Commodore Salas voilà !!.
18/03 22:24:41 : Commodore Salas le chemise enlevée, c est plus pratique....
18/03 22:25:25 : Commodore Salas regardez donc ce que vous avez fait à ma manche... Elle est toute déchirée...


18/03 22:26:17 : el Valiente del Clacos voit commodore t arracher la chemise et plonge ses mains dans le tonneau malodore pour te l appliquer ensuite sur la poitrine..
18/03 22:26:22 : el Valiente del Clacos te soigne 20 PV.
18/03 22:28:54 : el Valiente del Clacos commence a y prendre gout, et ne ratera aucune parti de ton corps..
18/03 22:29:00 : el Valiente del Clacos te soigne 20 PV.


18/03 22:29:48 : Lady Ching aide Salas à retirer ton pantalon:"pouuu, il fait tellement chaud ici... je sais pas qui fait monter la température, mais on voudrait pas que tu te sente mal...".

18/03 22:30:21 : "Mister I commence à se dire que vous vous foutez de ma geule!" à Commodore Salas
18/03 22:31:34 : "Mister I se tord de douleur dans tes bras et commence à convulser" à Lady Ching


18/03 22:32:09 : Commodore Salas Je ne suis ici que pour notre affaire commerciale, mon cher... N avez vous pas fait appel à mes services ??.

18/03 22:32:29 : Lady Ching te serre dans ses bras tout en enlevant tes bottes.
18/03 22:32:34 : Combat contre Lady Ching, il te met 8 pts de dég.


18/03 22:33:28 : "Mister I se tord de douleur dans les bras de Lady Ching, et, le regard agard provoquant une vision floue, décide de te lancer quelques pièces pour voire ta réaction" à Commodore Salas
18/03 22:33:45 : Tu donnes 3214 PO à Commodore Salas


18/03 22:33:35 : el Valiente del Clacos badigeonne tes cheveux et voit tes peids nus" bouarf attend que je mette mes gants !".
18/03 22:33:45 : el Valiente del Clacos te soigne 20 PV.


18/03 22:33:50 : Lady Ching te chuchotte à l oreille:"Sing, on va te sortir de là! ça va faire mal, mais tiens le coup!".

18/03 22:34:50 : Commodore Salas Ha je vois que vous avez amené votre bourse... Parfait. Mais nous avions convenu d une somme n est ce pas ? peut-etre en attendant, voudriez vous essayer quelques uns de mes chapeaux ?.

18/03 22:34:52 : "Mister I regarde ta tête de fourbe, et toujours en train de convulser, incapable de fixer son regard, te crache dessus" à el Valiente del Clacos
18/03 22:35:24 : Tir reussi! 0 pts dég sur el Valiente del Clacos.


18/03 22:35:48 : Commodore Salas ou ces gants ? regardez comme ils sont soyeux... Et je vous les laisserais pour une bouchée de pain !.

18/03 22:36:55 : Madre Anne allez mn fils laissez ce pantalon... Il y a des choses qu on aère c est le ménage de printemps....
18/03 22:37:18 : Combat contre Madre Anne, il te met 12 pts de dég.


18/03 22:37:40 : Lady Ching te carrese le visage et te dis que tout ira bien.

18/03 22:38:38 : el Valiente del Clacos essui le mollar du revers de sa main et passe le tonneau a la fille en soutane.

18/03 22:38:43 : Madre Anne aller ce n est pas le saint chreme mais ça vous fera du bien .
18/03 22:40:16 : Madre Anne te soigne 10 PV.
18/03 22:40:56 : Madre Anne applique le tout soigneusement sur les jambes.


18/03 22:40:41 : "Mister I regarde dans ta direction, la tête chancellante, et le regard ivre "Azalée ma soeur, vous êtes revenue?"" à Madre Anne


18/03 22:43:28 : Madre Anne *se retient de te foutre un coup de latte dans les couilles.
18/03 22:43:43 : Madre Anne on mettra ça sur le compte de la maladie.



18/03 22:43:15 : Lady Ching arrache délicatement ton string avec sa dague en te souriant:"désolée...".
18/03 22:43:20 : Combat contre Lady Ching, il te met 9 pts de dég.
18/03 22:43:45 : Lady Ching te passe doucement et tendrement de l ongent sur tes fesses nues....
18/03 22:43:50 : Lady Ching te soigne 14 PV.


18/03 22:50:47 : "Maître Sing , les traits tendus, se retrouve dans tes bras, sans force, mais avec un sourire naissant" à Lady Ching

18/03 22:44:44 : Sir Holmes assiste à la scène, un peu par hasard, et regarde les pirates appliquer l onguent de Lady Tequila.

18/03 22:50:42 : Titus Pullo t enleve le reste de ta chemise crasseuse ouah !.
18/03 22:50:53 : Combat contre Titus Pullo, il te met 16 pts de dég.
18/03 22:51:22 : Titus Pullo : vlà les pectoraux, c est quoi ce vieux rachitique, faut manger papi.


18/03 22:51:34 : "Maître Sing reconnait l un de ses vieux complice "Tiens Alfred, t es toujours l comptable hein?"" à Commodore Salas
18/03 22:51:48 : Tu donnes 8000 PO à Commodore Salas
18/03 22:52:26 : "Maître Sing te tappe sur l épaule "Alors Hawk, de retour parmis nous?"" à Titus Pullo


18/03 22:53:30 : Titus Pullo : Ouais ma poule, tu me manquais un max.
18/03 22:54:04 : Titus Pullo : il parait qu on a besoin de toi à la confrérie, faut que tu prennes la barre vieux frere.


18/03 22:52:51 : Commodore Salas euh... oui, c est bien moi... Hem... Allons : rhabillez-vous !.
18/03 22:53:01 : Commodore Salas te donne 1 Ciré jaune


18/03 22:52:16 : Lady Ching te soigne 14 PV.
18/03 22:52:11 : Lady Ching te soigne 14 PV.
18/03 22:52:59 : Lady Ching finit de te passer l ongent sur le visage et le dos.
18/03 22:54:48 : Lady Ching te prend dans ses bras et te conseille de te reposer un peu....


18/03 22:53:17 : "Maître Sing échange un regard compice avec toi. "Ahah Krill, c était risqué ce plan, mais on se sera bien marré!"" à La Verve

18/03 22:54:54 : La Verve "la religion est la négation de la liberté, tu te souviens ?".
18/03 22:55:21 : La Verve "mais on se sera bien marré quand même, meme si je ne suis pas Krill".

18/03 22:56:45 : "Maître Sing te regarde de travers "Choco, je n ais pas c que tu faits là, mais tu sais bien que je n ai jamais apprécié qu un poulet n assiste aux affaires de la confrérie, même s il est notre meilleur indic" à Sir Holmes
18/03 22:58:42 : "Maître Sing t interpelle "Hey ma soeur , vous avez bien maigri depuis le grand plongeon avec la vidange! Haha" à Madre Anne


18/03 22:59:56 : Madre Anne c est par ce que j ai du nager à contre courant pour vous rattraper maitre Sing et je n ai pas ménager ma peine.
18/03 23:00:30 : Madre Anne j ai noyé la vidange et le sournois vous attend.


18/03 23:00:49 : Lady Ching en entendant tes paroles envers les autres, se demande si tu fabules ou tu simules....
18/03 23:07:31 : Lady Ching prend son tome sur la neurospychologie à la page de la réeducation mnésique.....


18/03 23:14:49 : "Maître Sing voit son regard attiré par le saphir. "ce saphir, je le reconnais... Qui es-tu pour porter ainsi l héritage de Mihiragula?"" à Lady Ching

18/03 23:00:57 : Sir Holmes vous sourit innocemment "Un malheureux hasard, mais je n ai rien entendu, je ne faisais que passer, ne vous inquiétez pas." .

18/03 23:16:02 : "Maître Sing t interpelle une fois de plus "Hey Choco, je t ai déjà dit d aller jouer dans l bac à sable en bas d l echelle si tu ne veux pas que j te plume!"" à Sir Holmes

18/03 23:18:30 : Sir Holmes hoche la tête et répond sur un ton qui se veut convainquant "Tout de suite, Monsieur Sing, je m y rends, et vous laisse tranquille. Vous savez où me joindre si vous avez besoin
.".

18/03 23:11:40 : "Maître Sing te regarde et se demande coment tu as fait pour grandir autant: "Tiens Alfred, avec ça t auras presque l air d un dur! hahaha"" à Commodore Salas
18/03 23:11:53 : Tu donnes 1 Galurin de flibustier à Commodore Salas


18/03 23:14:29 : Commodore Salas vous allez avoir besoin de repos, frère....

18/03 23:22:21 : "Maître Sing te regarde l air étonné "Tiens Dudu, tu es passée pirate? Et tu as perdu un oeil? bon alors, vu que Nick est mort, il va te falloir retrouver un mari, parceque tu sais c qu on dit?"" à Madre Anne
18/03 23:20:32 : "Maître Sing se tourne vers toi d un air peu amical "Hey Barbe noire, qu est-ce que tu faits là? Tua s été viré, abandonné sur lîle des damnés, l île qu on reserve aux traîtres!"" à La Verve


18/03 23:22:25 : La Verve "c est moi le capitaine, je reviens pour me venger mouhahahahahaha ".
18/03 23:23:37 : La Verve "le Vtican est avec moi, tu n as aucune chance !!!!".

18/03 23:18:49 : Madre Anne t'a tiré dessus et fait 0 pts dég.
18/03 23:20:19 : Madre Anne te ligote fermement avec un lasso. Attention j ai été gabier les noeuds ça me connait !.


18/03 23:23:37 : Lady Ching te prend par les bras et hurle à Madre Anne: "tu prend les pieds?".

18/03 23:25:53 : Madre Anne te secoue comme un cocotier, c est pas fini les insultes oui ? Tu vas me faire regretter les 3 mois d enfers que j ai vécu à cause de toi !.
Ching
Ching
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Posté le 08/04/2009 à 23:10:03 

Ching était rentrée à l'étage du bar de Jacquot accompagnée de Vaughan, Titus, Valiente et Anne recouverte de la soutane de Madre. Salas les avaient précédé quelques minutes auparavant afin de repérer Mister I. Il se tenait au milieu de la pièce. Ils se placèrent rapidement de manière à ce qu'il ne puisse pas s'échapper, et commencèrent à appliquer minutieusement le plan prévu...





Quelques instant plus tard, Anne et Ching ramenait Sing au repaire.



Ching s'isola avec Sing sur le pont du sournois, savourant, malgré la désorientation de son amant, les gestes attentionnés qu'il n'avait pas oublié...




Liberty Sing
Liberty  Sing
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Posté le 27/04/2009 à 09:50:58 

J'ai toujours eu envie de me pencher sur ces facettes différentes de notre caractère. Et si on devenait quelqu'un d'autre...

Un an plus tot, laboratoire du docteur Sing:
    Je cherche, je mélange, je dois trouver la solution.
    La pourdre de sulfate ne suffira pas. J'essaie un peu d'herbe Kizza, quelques gouttes d'eau salée.
    C'est urgent, je dois devenir fou, sinon je risque de perdre la tete!


Chacun a deux aspects en lui, l'un est bon, l'autre est mauvais, et je vais apprendre à controler ces deux facettes. Le docteur Sing deviendra parfois Mister I.

Mon erreur me fût presque fatale:
Je n'ai pas de bons côtés, et j'ai juste réussi à isoler et exacerber mon obsession pour la carte de Lord Ferrington et le trésor des damnés.
Cette obsession me fût presque fatale et je dois la vie à mon aimée, la douce Lady Ching, ainsi qu'à ceux qui ont consacré leur vie à celle des autres, les medecns de la GRML formés par ma soeur Tequila.

Il me faut encore retrouver les traces de mon ancien laboratoire si je veux retrouver mes pensées encore brouillées par cette terrible expérience.
Liberty Sing
Liberty  Sing
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27/03/2006
Posté le 08/05/2009 à 10:26:32 

Une occasion unique d'acceder à mon laboratoire venait de se présenter.

Je connaissais la marche à suivre, il ne me restais plus qu'à arriver le premier car je savais que je n'avais gardé qu'une seule fiole de mon sang, .... , en esperant qu'il soit intact.
Liberty Sing
Liberty  Sing
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27/03/2006
Posté le 27/05/2009 à 15:16:06 

Victime des ses obsessions, Sing n'est plus que l'ombre de lui-même. Il ne reconnait plus ses frêres de l'équipage du Sournois et devine le destin que Yama lui réserve.
C'est face à la mer, seul paysage qu'il reconnait encore, qu'il a décidé d'attendre le voyage de l'ame.
Madre Anna
Madre Anna
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09/12/2005
Posté le 27/05/2009 à 16:08:44 

Ni les prières ni les soins ne pouvaient rien pour l'âme de son vieil ami.
Seul son corps errait encore mécaniquement, arpentant la rive, vers un autre voyage.

Pour moi, il serait toujours le capitaine. Il serait toujours celui qui m'avait fait venir ici.

Incapable de consoler Ching, je laissai à mon tour couler des larmes silencieuses.
Ching
Ching
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20/08/2007
Posté le 29/05/2009 à 18:46:45 

Ching avait arpenté l'ancien repaire, et finit par trouver le laboratoire. La fiole de sang de Sing avant sa contamination avait été récupérée à l'aide de Maurice. La désorientation de Sing prenait progressivement une ampleur inquiétante, et c'est avec espoir qu'elle avait écrit à Tequila. Sa colombe était revenue avec une missive du medecin, présageant d'un long chemin qui restait encore à parcourir...

Bonjour Lady,

Je ne suis pas sûre de la suite des évènements, mais si vous me dites que vous avez une fiole de sang sain, je pense pouvoir être en mesure d'analyser ses spécificités pour le comparer à d'éventuels donneurs et envisager une transfusion massive pour éléminer toute trace du poison qui semble subsister dans ses veines.

Le mieux serait de rassembler une fois de plus l'ensemble des médecins confirmés de l'île dans un congrès pour pouvoir mettre en commun nos compétences sur ce sujet et un autre qui nous inquiète fort en ce moment. Une épidémie semble sévir sur l'île et discuter avec des confrères me semble indispensable.

J'espère vous croiser bientôt.

Tequila.


Quelques jours plus tard, c'est avec douleur que Ching parcourait son regard vide les quelques lignes que Sing lui avait glissé dans sa besace avant de laisser son âme voyager vers d'autres lieux, où elle ne pourrait lui être d'aucun secours...

Ma douce,

Yama a fait appel à moi et je crois que mon temps est venu. Mes obsessions auront eu raison de ma santé, mais, Agni m'en est témoin, tout ceci aurait été bien pire sans ton bienveillant amour.
Je te laisse , dépositaire de l'héritage de Mihiragula.
Mon âme part pour un grand voyage, c'est inéluctable, mais il ne s'agit ni de fin, ni de mort. Shakra décidera du moment et du lieu mon retour.

Mihiragula Vanish Sing


Le bal de New Kingston s'annonçait. Ching espérait pouvoir y renconter Tequila, et se raccrocher malgré tout à un soupson d'espoir.
Ching
Ching
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20/08/2007
Posté le 14/06/2009 à 16:54:33 

Chaque matin était devenu un éternel recommencement. Toujours les mêmes cauchemars, les mêmes terreurs nocturnes qui la réveillait inlassablement, et que seul l'alcool ou quelques bouffées d'herbe kizza arrivaient encore à soulager.

Par pudeur, Ching avait évité de faire transparaitre son désarroi devant ses frères, mais elle sentait bien que ce qui la rongeait de l'intérieur allait finir par la rendre folle. A tenter d'occulter la moindre de ses pensées, elle avait fini par se perdre et franchir la barrière de ses propres limites. Elle regardait avec espoir la piraterie de nouveau unie, lui renvoyant de plein fouet la douloureuse image de son propre échec, assistant passivement au défit qui allait se dérouler entre la science et Shakra. Le sang devait couler à flot, tandis que le sien disparaissait chaque soir un peu plus...

Dans quelques jours elle rejoindra Tequila avec la fiole de sang à l'ancien repaire et de longues recherches de donneurs compatibles suivront....

Lady Ching
Lady Ching
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20/08/2007
Posté le 19/12/2009 à 17:08:14 

18 juin 1709, Mission dès la Madone,

Nuit Noire.

Cette nuit là avait scellé, du haut des avants posts de Liberty, l’union de l’ensemble des bandeaux noirs de Liberty, accompagnant l’âme de leur ancien capitaine Mihiragula Vanish Sing dans son long voyage.

Cette nuit là, du haut de l’avant post hispanique, l’esprit de Ching avait glissé sur les douces pentes de Liberty jusqu’à l’écume des vagues. Et c’est au petit matin qu’elle avait décidé de ne pas attendre le milieu du septième mois pour forcer sa rencontre avec Yanluowang, elle n’eu pas plus la patience d’attendre d’improbables résultats des prélèvements de Tequila.

Alors que d’étranges rayons de l’astre solaire commençaient à peine leur timide percée au travers d’épais cumulus qui enrobait le ciel matinal, elle avait arpentée l’hostilité de la jungle afin de traquer quelques porcs sauvages qui satisferaient l’appétit des esprits. Elle avait achevé sa journée à Louis Le Grand, trainant avec peine les quelques objets qu’elle avait récupéré dans les imposantes malles qui renfermaient ses effets personnels, cachées sous une trappe derrière le comptoir de la cantina.

Méthodiquement, elle avait tapissé le point culminant de l’avant post avec de longues feuilles fougères fraiches et quelques pétales de roses rouges, puis disposé par-dessus une corbeille de fruits murs, une ombrelle en papier, sa destinée, une lampe à huile, le miroir en laiton de la garce et trois effigies en feuille de palmier, accompagnés des carcasses de porc dont elle avait garnie la bouche de pommes d’un rouge sang dont les effluves sucrées annihileraient leurs plaintives mélodies auprès du gardien. Précautionneusement, elle avait glissé dans une fissure de l’épaisse colonne de pierre une hampe de bambou, lui permettant d’accrocher sa vieille lanterne dont les parois ajourées renfermaient une flamme rougeâtre qui semblait onduler au rythme des battements de son cœur, épousant discrètement ses courbes voluptueuses, revêtues par une ample tunique de lin blanc.

Elle avait ensuite sorti les quelques fioles remplies d’un mélange de datura stramonium et de ourari qu’elle avait négocié auprès du chef Quiché, et les vieux grimoires d'Alfred où étaient consignées de mystérieuses concoctions. Ching avait réfléchit durant  plusieurs jours sur le dosage parfait, elle versa délicatement le contenu de trois fioles dans une bouteille de rhum, ajouta un peu de miel, puis porta d’une main tremblante le goulot au bord de ses lèvres charnues.

La première gorgée lui infligea une douleur lancinante du creux de ses joues jusqu’au fond de sa panse, la deuxième assécha la bouche et une chaleur étouffante irradia son cou jusqu’à la pointe de sa nuque, les suivantes provoquèrent des spasmes qui l’obligea à se hâter de finir le breuvage.
La bouteille se brisa bruyamment sur le sol, en même temps que les sombres pupilles de Ching se rétractèrent.

L’asiatique chercha en vain du bout des doigts un dernier souffle d’air, enfonçant les éclats de verres dans la paume de ses mains déjà raidies par le poison, avant de sentir son âme se glisser parmi la farandole des spectres qui entamaient leur étrange ballet autour des offrandes…


Lady Ching
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20/08/2007
Posté le 08/01/2010 à 11:50:34 

Elle eu l’impression que ce moment dura une éternité, son âme en lévitation au dessus du rayonnement des flammes rougeâtres de la lanterne, elle pouvait apercevoir son corps blafard inanimé sur la roche effritée de l’avant post et les esprits tourmentés tournoyer autour.
Une immense quiétude, une impression de paix intérieure semblait l’envahir progressivement alors qu’elle saisissait le fragment d’un souffle provenant de son enveloppe charnelle.

Son esprit n’eut pas le temps d’happer la moindre réflexion, il était déjà en direction d’une contrée lointaine, enfouie sous les profondeurs terrestre, voguant parmi un désert de désolation, de souffrance et de désespoir. Elle pouvait entendre les hurlements lancinants d’esprits dévastateurs, déchirés par la haine qui l’accompagnait dans ce voyage.



C’est alors qu’elle arriva devant lui, avec l’audace de contester la donnée inéluctable du destin mortel, répondant à son seul impératif du refus de perdre celui a qui elle était liée.
Yanluowang dévisageait l’intrus d’un regard diabolique, entouré par quelques sous fifres à tête d’animaux occupés à tourmenter des damnés de passage.

Une voix vint rompre le spectacle qui s’offrait devant le regard apeuré de Ching :

Vous êtes accusé de vouloir pénétrer dans un monde qui n’est pas le vôtre ! Vous ne pourrez acquérir les savoirs du monde ou le secret de l’immortalité.

Elle voulu répondre, mais aucun murmure ne se fit entendre. La bête d’une laideur indescriptible qui se dessinait progressivement devant ses yeux avança vers elle, tournant autour de son corps irréel, touchant impudiquement ses courbes et lançant dans un éclat de rire glaçant…



Jusqu’où est tu prêtes à aller pour que je le laisse repartir ?

Puis murmurant ironiquement...

Donneras-tu ton âme pour lui ?

A présent tout n’était que brouillard, seule cette voix résonnait d’outre tombe.

Dans six lunes, tu iras parmi les damnés. Tu connaitras alors la nature de ta dette. En attendant, tu devras sans cesse me trouver des âmes à tourmenter, tel sera le prix à payer.
A présent, retourne d’où tu viens.
Lady Ching
Lady Ching
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20/08/2007
Posté le 17/01/2010 à 17:32:58 

Fin juillet 1709

Pont du sournois.

Les rayons du soleil enveloppaient le corps endolori de Ching qui laissait trainer son regard éteint sur les vergues du grand mât. Le dosage de la mixture qu’elle avait ingurgité avait parfaitement fonctionné, ou l’enfer n’avait pas voulu d’elle…
Et l’air avait de nouveau caressé ses poumons, lui permettant de se trainer jusque dans les cales du vieux rafiot avant qu’il ne parte au large des côtes de l’île pendant que Bwade-bein et l’équipage de la dame blanche s’occupaient de mettre Liberty à feu et à sang.

http://www.pirates-caraibes.com/fr/index.php?u_i_page=5&theme=17&sujet=19157&u_i_page_theme=3&u_i_page_sujet=1

Elle s’était appliquée à reprendre progressivement des forces, restant prostrée dans un mutisme qui trahissait les préoccupations envahissant les moindres de ses pensées. L’équipage du sournois étant  accaparé à profiter des quelques jours d’accalmies généreusement offertes par le capitaine Salas, elle n’eut pas à simuler un mal de mer quelconque pour dissimuler son désarroi.

Dans six lunes, tu iras parmi les damnés. Tu connaitras alors la nature de ta dette
.

Plus que quelques jours, et le sournois mouillerai de nouveau dans l’antre, et Ching saurait si Yanluowang avait rempli sa part du contrat. En réponseà son impatience, les fantômes des damnés qui tourmentaient ses nuits, lui suggérait qu’elle n’allait pas tarder à le revoir.

Maître Mihiragula Vanish Sing
Maître Mihiragula Vanish Sing
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27/03/2006
Posté le 17/01/2010 à 18:53:42 

Le voyage avait été long.  La confrérie guérie, Yama avait décidé de le libérer de ses tourments.
Mais ce qu'il ne savait pas, c'était le sens des paroles de Shakra:

"Nulle âme ne s'échange, et nulle âme ne s'enferme. L'héritage qui t'a été donné détient la clé de sa délivrance, si ton cœur veut y croire."

Les muscles enquilosés, il décida de traverser le repaire, et de se rendre à la Cantina Xahutec.
Son célèbre oeil de visée en place, bandeau resseré autour de la tête, il préparait son entrée. Mais le grand rire qui devait entamer les retrouvailles resta au fond de sa gorge.
La Cantina était vide, pas un pécos, pas un saoulard, personne, nada!
Lady Ching
Lady Ching
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Posté le 24/01/2010 à 16:02:21 

Début Août 1709.

Ancien repaire-Les pilotis.



Elle avait entraperçut sa chevelure argentée entre deux aventuriers français qu’elle avait rapidement égorgés avec la lame de sa destinée afin de le rejoindre. Yanluowang avait rempli sa part du contrat. Elle s’était blottie dans ses bras, sans un mot, comme si les moments de ces dernières semaines leurs appartenaient à chacun, emprisonnés du passé, et que seule comptait l’histoire qui se couchait intensément sur le parchemin du présent. 

Six lunes pour profiter à chaque instant de cet amour pur et simple, libéré de toutes chaines sociale ou morale, dont elle mesurait la profondeur avec délectation, de cet amour qui n’était peut-être condamné à être vécu que de manière éphémère, victime des caprices ou de la jalousie des dieux…

Les semaines suivantes oscillèrent entre moments de volupté volés à l’abri des appartements d'une veuve alors qu’au dehors les hurlements des corsaires abattus dansaient au rythme des flammes dévorant leurs demeures, et les instants où elle offrait à Yanluowang son moment de perversion à tourmenter les esprits. Kurota Ryuga en perdit son sourire, et le gallois eu le plaisir de retrouver le goût des lèvres de Ching.

http://www.pirates-caraibes.com/fr/index.php?u_i_page=5&theme=15&sujet=20250&u_i_page_theme=3&u_i_page_sujet=1
Maître Mihiragula Vanish Sing
Maître Mihiragula Vanish Sing
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Posté le 30/01/2010 à 10:37:22 

Les mois passaient, et la fusion entre Sing et son aimée ne cessait de se renforcer au fur et à mesure que les deux amants mettaient de la distance entre eux chaque jour durant. Chacune de leur rencontre était un condenssé de nouvelles expériences, et quelques ingénues espagnoles avaient l'occasion de découvrir le bien-être absolu.

"Nulle âme ne s'échange, et nulle âme ne s'enferme. L'héritage qui t'a été donné détient la clé de sa délivrance, si ton cœur veut y croire.", cette phrase ne cessait de hanter l'héritier des huns.
Lady Ching
Lady Ching
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Posté le 09/02/2010 à 14:54:51 

Décembre 1709.

L'île des damnés.

Six lunes étaient passée, Ching partit sans un bruit, déposant simplement ses lèvres pâles sur celles de son amant endormi. Elle s’est cachée au fond des cales d’un vieux rafiot fantomatique à destination de l’île des damnés et n’était remontée sur le ponton qu’à la nuit tombée.

Du ciel orageux se déversaient des torrents d’eau glaciale qui ruisselait abondamment sur la longue chevelure sombre de l’asiatique. Elle écarta d’un geste tremblant quelques mèches collées à son visage humide qu’elle coinça entre deux pinces et plissa ses paupières pour mieux balayer L’île de Maraqaibo qui s’esquissait sous son regard blême. Lorsque la coque pourrie du rafiot s’engouffra au bord du ponton, elle se laissa glisser sur la terre ferme et s’enfonça dans la nuit.

Assise sur une branche à l’écorce tranchante, elle n’avait aucune idée sur la direction à prendre. Elle avait entendu parler du cœur d’un volcan au cœur d’un lagon maudit par les quelques corsaires qui s’y étaient aventuré quelques semaines auparavant. Elle plongea la tête au creux de son bras et s’endormit, bercée par le son étouffé de pleurs enfantins qui se faufilaient au travers de la cime des arbres, rêvant d’un regard azur perçant au travers des larmes d’un volcan.

Maître Mihiragula Vanish Sing
Maître Mihiragula Vanish Sing
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27/03/2006
Posté le 16/02/2010 à 11:10:41 

Une colombe s'était posée sur l'épaule de Maître Sing, et, curieusement, sa couleur semblait s'être assombrie aux yeux du maître d'équipage du Sournois.
Les nouvelles de son aimée, malgré un ton qui plus optimiste que fataliste, n'étaient pas bonne, et Sing commençait à comprendre le prix qu'elle avait choisit de payer à sa place.
Etait-ce trop tard?

"Jamais, tant que je vivrais, il ne sera trop tard!"
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