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Anne Providence
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 18/12/2008 à 21:02:35 

Fripon Lort Pouis

Que vaut la parole d'un ivrogne ? Entre l'alcool et la machoire défoncée, plus ses antécédents congénitaux Espagnols, que pouvait-il bien sortir de bon de sa bouche ?

Malaise ! Port-Louis, nous aurions du y aller groupés dès le lendemain, perte de temps, déception.

La Tigresse a les nerfs à fleur de peau, et dans mon cas, se sont les fleurs du mal.

Je rame pour rassembler tout le monde, nous serons le nombre que nous sommes. Je réalise avec amusement qu'une bonne partie des élements féminins de la Confrérie sont sur le pied  guerre, aucune conclusion à en tirer du moins pour le moment.

 C'est peut-être Ulysse qui possède une cheval sur cette île, mais c'est moi qui fait cavalier seul pour le moment. Pourquoi ?

J'ai donné mes ordres pour le raid sur Port-Louis, mais plus le temps passe et plus j'ai la certitude qu'il sera vain ou trop tardif. Ammokk trouvera t'il des réponses à la prison ?

Un perroquet arrive, je reconnais son écriture. 

Je suis descendu jusqu'à la cellule de l'espion espagnol... pas de trace de Sing ou d'indice.

Je suis désolé.


Déception encore, inquiétude. Lady Ching ne fait pas trop de difficultés, elle s'interroge sur le départ de VrV, je la rassure, c'est plus à elle qu'à moi qu'il aurait fait des confidences, elle est sa seconde, je suis sont adversire politique !

Pourquoi je parle ainsi ? Le résultat de ces élections me pèsent vraiment. Allons, je l'ai toujours : La confrérie avant tout. Je ne vais pas tout lâcher.

Que Ching ne s'inquiète pas, tous mes efforts vont vers la reherche du "vieux hibou". Un sourire se dessine sur mes lèvres, jamais je ne l'aurais appelé ainsi, il fut un Capitaine habile et machiavélique, VrV ne lui arrive pas à la cheville.

Ching, qui a t'il entre Sing et toi ? D'où tiens ce curieux saphir que tu portes désormais ?    

Cavalier seul donc. Enfin non je m'entoure de ceux qui peuvent m'être utile.

Mon premier perroquet ira à Holmes.

Ne  jamais sous estimé un adversaire. Et Holmes est très intelligent. Il l'a prouvé, alors si tu ne peux pas vaincre ton ennemi fois toi en un ami.

Il risque de ne pas me faire le tout gracieusement, peu imorte, jouons sur la corde sensible, je ne sais pas où il en est de ses relations avec Alanis, en tout cas la gamine ne parle plus de lui, peu importe, mettons-le dans de bonnes dispositions.

il avait semble t'il fouillé certaines zones que je rayais de ma liste, l'ile est grande pour qui veut se cacher mais un convois est bien moins discret.

Rien le premier jour, mais le second la lettre me remplie d'espoir  :

Lady,

J'ai reçu un témoignage de la présence il y a deux jours d'un étrange convoi, constitué de votre frère prisonnier et de nombreux soldats qui semblaient français et espagnols, vers le Nord Est de l'île.

Pour autant, mon indicateur les ayant aperçus n'a su m'indiquer leur direction lorsqu'ils ont quitté les lieux le lendemain.
Je suis toujours en attente de certaines réponses, Esperanza dites vous?
Avez-vous des sources qui vous indiquent cette ville? Les miennes sauront me confirmer ou m'infirmer au plus vite si tel est le cas.

Sir Holmes.


il va falloir sérieusement penser à ses émoluments.

Mais avant cela, j'aimerais avoir connaissance de la manière dont vous souhaiterez me rémunérer de mon travail, si je vous apporte satisfaction.

J'avais été à 2 doigts de lui répondre :
- je vous laisse la vie sauve.
une autre option était : vous serez payer sur le résultat du prochain pillage de Port-Louis enfin désorais on le paierait peut-être plus en doublons Espagnols....
Et si on le payait en nature avec Alanis ?
Sir Holmes
Sir Holmes
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27/06/2008
Posté le 18/12/2008 à 23:51:48 

La journée a passé.
Avec elle, au fil des heures, des informations pleuvent. Le détective a maintenant obtenu de ses témoignages un nom, le Senor de Montalvès aurait été aperçu avec le convoi de soldats qui détient le pirate. Un français, paria, Monsieur Miegge, les aurait accompagnés.
Sir Holmes avertit la Dame Providence, concernant les zones repérées et les autres à écarter, mais sans pour autant lui faire part des noms qu'il a recueillis. Elle répond à ses informations de la sorte :

Merci pour ces informations, je viens d'avoir confirmation qu'il se situe au nord de l'ile il sera à Esperanza ce soir !

Du côté du détective, ces indications se confirment également, quelques sources sur place lui apprennent ce qu'elles ont vu. Non loin d'Esperanza, une de ses sources lui décrit le groupe : de nombreux pistoliers espagnols, les mousquetaires français ont disparu, probablement sont-ils retournés à Port Louis.

Cela ne fait que confirmer au jeune homme ses craintes : le pirate semble être amené à Esperanza, pour subir le même sort que ses pairs pendus à l'arbre dont l'unique destinée est de brandir ces cadavres à la vue de tous.

Tandis qu'il marche, Miss Tess remarque qu'il est songeur. Face à un choix cornélien, une situation fort embarassante......
C'est alors que les deux jeunes gens croisent un pirate. Il se repose, derrière des buissons, mais malgré son camouflage, Sir Holmes l'a aperçu, et pire, reconnu... c'est ce sorcier noir, celui-là même qui un jour lui parlait cordialement dans la taverne de Port Louis, et le lendemain le tabassait pour tenter de lui reprendre le carnet de Lady Alanis.

Le détective l'observe, le pirate ne sait pas qu'il est là... tout du moins est-ce ce qu'il croit. Il hésite un moment, indécis, que faire donc? Doit-il dire aux pirates ce qu'il sait, et mettre en danger la vie d'espagnols dans leur propre ville?
D'un autre côté, la Dame Providence lui a précisé savoir qu'ils s'y trouvaient...

Sir Holmes décide de laisser un petit message près du pirate. Il le trouvera lorsqu'il aura terminé sa sieste. Mais erreur, il ne dormait pas. A peine s'est-il éloigné, que quelques minutes plus tard, il reçoit une lettre de sa part. Une lettre qui l'agace.

Je suis déjà au courant voyez vous ! J'imagine que je devrais vous dire merci...

Mais je ne vous fais pas confiance et je n'oublie pas que vous essayez de manipuler Alanis contre la confrérie, sa famille !



Le détective demande à Miss Tess de faire un petit arrêt, et répond au pirate. Sur un ton bien moins poli qu'à son habitude, il est vrai que de le voir lui dire qu'il essaie de manipuler Lady Alanis, alors qu'il est lui-même responsable, au même titre que la confrérie, sa "famille", de la disparition de sa mère, sa vraie famille, et de l'oubli des souvenirs qu'elle en a, c'est trop pour le jeune homme.

Une fois sa réponse transmise au rat qui lui a amené le message, Sir Holmes se relève. Miss Tess le regarde étrangement. Elle ne peut que constater son agacement, mais elle ne lui dit rien.
Pourtant, au bout de quelques minutes de marche silencieuse, le jeune homme craque.

Dites moi, Miss Tess, puis-je vous poser une question?

Oui, bien sûr.

Si vous aimiez quelqu'un au point de donner votre vie pour cette personne, et que vous saviez qu'un de ses proches était en danger... un proche que vous sauriez être un criminel, quelqu'un qui l'aurait manipulée, mais à qui cette personne que vous aimez tient vraiment.
Si pour sauver ce proche à elle, vous deviez mettre la vie d'autres personnes en danger, que feriez vous?...


Elle s'arrête de marcher, et prends quelques instants de réflexion avant de répondre précautionneusement.

C'est vraiment très difficile à dire... Je serai tentée de répondre que ne pouvant supporter de ne rien faire pour empecher que cette personne que j'aime ne souffre, j'essaierai de sauver ce proche malgré ce que cela implique, néanmoins si cela devait m'arriver j'ignore si j'arriverai à mettre d'autres personnes en danger surtout si la personne à sauver est quelqu'un de néfaste...

Je vais vous confier un secret, Miss Tess... Ce soir, j'ai ce genre de décision à prendre.

A peine étonnée, la jeune femme répond au détective.

Quel choix pensez-vous donc faire ?

A situation délicate... réflexion délicate. Sir Holmes propose de reprendre la route, et expose à sa compagne de route ses pensées. Sans jamais réussir à omettre sa motivation première à s'engager dans ce bourbier...
Frans Van Bronkhorst
Frans Van Bronkhorst
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02/02/2006
Posté le 18/12/2008 à 23:59:34 

Je quittais Jade, Esperanza m'attendait.
Je troquais donc la chaleureuse pénombre de la grotte aux esprits pour la fraicheur d'un automne hivernal. Hum... ça caille. Je rêvais déjà d'un bon rôti au coin d'un feu dans une bodega espagnole quand je tombais sur une situation plutôt cocasse, inattendue.

Un peloton, de la garde royale espagnole semblait-il, était en formation dans la plaine. En son centre, Montalvès trônait sur son fier destrier et tenait par une longue chaine… Sing !
 Quel spectacle ! Je n’étais pas au bout de mes surprises quand j’aperçus Ching et Anne se battant contre les Espagnols pleines de rages. On aurait dit deux gamines. Elles se battaient sans retenue, mais aussi sans disciplines. Les pingouins les surpassaient allègrement.


Je profitais de la situation pour m’assoir sur un rocher et observer la scène. Ils ne mirent guère de temps à m’apercevoir et Anne tenta même de me rallier à sa cause. Peine perdue.


18/12 22:57:18 : Lady Ching te regarde d un air mauvais.
18/12 22:57:51 : Lady Ching frappant avec rage sur le pistolier te lance: "Qu est ce que tu veux Frans?".
18/12 23:02:52 : Anne Providence « montre moi donc de quoi tu es capable face à ces pistoliers !. »
18/12 23:07:26 : Maitre Sing te crache dessu un glaire ensenglanté.

Haha, quel délice ! Je leur riais au nez gaiement. Quelle splendide soirée, vraiment. Les deux furies ne tardèrent pas à goûter à la défaite. Et le convoi reprit sa route. Ils allaient probablement à Esperanza… c’était donc ma route. Parfait.
Manitas
Manitas
Déconnectéparia
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12/09/2007
Posté le 19/12/2008 à 00:33:40 

Manitas avait tout de suite reconnu le sceau du gouverneur. Il chassa le messager en lui lançant une pièce d'or et déroula immédiatement le parchemin. Un air d'incrédulité marquait de plus en plus son visage au fur et à mesure qu'il parcourait les lignes de la missive. Une fois sa lecture terminée il se redressa avec un sourire aux lèvres.

Voici là oun pari bien risqué qué prends cé cher gouverneur. Le vieux a encore des coronès d'accepter de procéder à pareille affaire. Noul doute qué céla va attirer nombre d'amis dé cé scélérat dé Sing.

Le général savait qu'il pouvait compter sur la haine viscérale de certains de ses compatriotes envers les pirates pour assurer la sécurité de ce procès. En fait, il aurait même plutôt eu peur que l'un d'eux colle une balle entre les deux yeux de l'ancien capitaine et lui permette de connaître la mort sans être jugé de ses crimes.
Le vrai problème selon lui était que Montalvès était à la baguette. Il était surprenant qu'un simple marchand comme lui se retrouve en possession d'un tel captif. Il avait encore du utiliser des moyens détournés dont lui seul avait le secret. Ou alors il s'agissait d'une fourberie de plus de sa part et d'un plan bien plus vaste. Mais le jeu en valait vraiment la chandelle et une pensée sadique vint effleurer l'esprit, non pas du général, mais du musicien. Cette pensée était à la fois mélée de respect envers l'homme jugé et de haine envers ses procédés.

Cé sérait oun honneur dé loui youer son requiem ...
Titus Pullo
Titus Pullo
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08/02/2007
Posté le 19/12/2008 à 15:16:49 

Le Moussu plus ou moins éjecté du navire, je récupèrais tous les dossiers en cours dont celui-ci. La phase de paiement, collecter les fonds, une activité dont je raffole surtout quand il s'agit d'une somme conséquente. Mon pélican messager était déjà en route, l'oeil avide et le bec cupide.
Anne Providence
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 19/12/2008 à 21:17:23 

Il faut tout changer, improviser. Trop de mes frères impatients sont partis et ne peuvent faire demi-tour.

Quand je pense que je leur avais demandé d'attendre !

Ne pas s'épuiser en colère stérile. On fera avec. Ching,Madre et moi.

Madre part la première, je fais équipe avec Ching.

Je vois bien qu'elle a hâte d'en découdre. L'option prudente aurait consisté en une approche en douceur et un assaut à l'aube une fois reposées. Mais non j'ai compris à son regard qu'elle voulait aller au bout.

Soit, de toute façon je doute ue nous puissions rejoindre l'escorte ce soir. Quelques mots d'encouragement à la Seconde promue Capitaine et  nous partons.

La première partie du chemin s'effectue en silence. Au détour d'un bouisson voici que je débusque un ours. Rageuse je le fais reculer, ce n'est pas lui qui m'arrêtera.

Ching tente de briser ce silence :

Laisse les ours tranquils Anne !

J'ai envie de l'envoyer paître, comme si je le faisais exprès ! Enfin Elle tente de l'humour, ne brisons pas cet effort :

Y en a un il avait les même yeux qu'Ammokk. Il avait sa force et sa puissance aussi.


Je prolonge ma remarque d'un rire coquin.

Mais le sérieux reprend le dessus :

J'espère qu'il sortira vite de la prison....

Elle me sourit.

Tu as des nouvelles au fait ?
- Oui, il n'a rien trouvé.

- moi j'espère que Sing n'y ira pas...

Un court silence. Il est normal qu'il n'ai rien trouvé, Sing est emmené à Port Louis....

Courage ma belle, je suis sure que tu reverras Sing avant que je ne vois Ammokk !
- j'en ai du courage, j'ai la rage aussi !
- mais je suis sur qu'il est vivant, je le sens
.

J'aurais envie de rire, mais je ne le peux pas. un jour moi aussi je serais capable de dire cela de quelqu'un ? être certaine qu'il est viviant ou mort ? Non, impossible... Je n'ai pas de coeur....


La Verve
La Verve
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10/07/2006
Posté le 19/12/2008 à 23:48:11 

Je suis venu, j'ai vu, je suis repartu...

"Quelle fièrrrrrrre entrée dans la ville espaaaaaaaaagnol, y'a pas à dirrrrrrrrrre, c'était la classssssssse"

Le piaffe avait raison, quoi de plus classe de manger ses dents aux portes du jardon du gouverneur face au général espagnol ?
Quoi de plus fier que d'annoncer la chute d'une ville et de ne faire peur qu'aux enfants ?
Quoi de plus pathétique de prendre une leçon d'escrime ?


Entre un début de mandat chaotique, et une dépression nerveuse, quoi de plus gratifiant que de ne plus croire en ses chances ?
Jamais Vaughan n'avait autant douté depuis qu'il avait quitté l'Afrique, résigné à changer ce monde.
Jamais...

Le doute, la remise en question, la pire des chimères pour le capitaine fraichement élu...
Gledstone Mygas
Gledstone Mygas
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07/05/2006
Posté le 20/12/2008 à 00:24:26 

C'était presque comme s'il n'avait pas remarqué l'entaille sur sa chemise.
A vrai dire, c'est un petit mot laissé sur place qui le mis sur la piste : "En garde Général!". Il n'était plus général depuis un moment maintenant, mais il faut avouer qu'il s'était fait à ce titre. Il lui restait quelques vieilles habitudes et il pardonnait volontiers lorsqu'on l'appelait par son ancien status.

Le mot en question venait de Van Ray Vaughan, capitaine de la Confrérie. Les pirates... Cela ne lui faisait ni chaud ni froid. Il en rigolait plus qu'autre chose, même s'il avait de temps en temps un respect passagé pour certains d'entre eux.
A Esperanza et dans le reste de l'île, on parlait une fois de plus de combat contre la piraterie depuis l'arrestation de Sing. Un combat? Ce combat a été gagné il y a plus d'un an, lorsque les pirates valaient encore quelque chose. Mais qu'importe, il fallait bien s'occuper en période de trêve "forcée" avec hollandais, et les pirates en étaient le remède idéal.
don Juan de Montalvès
don Juan de Montalvès
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05/01/2007
Posté le 23/12/2008 à 04:53:04  [ Edition bloquée ]

Don Juan jubilait sur son cheval à la robe blanche. Le marquis paradait dans Esperanza, entouré des Pistolers espagnols et tenant Maître Sing au bout d'une corde. Il y a quelques semaines, le banquier quittait clandestinement l'Espagne, banni, exilé et voilà qu'aujourd'hui, on le recevait en triomphateur !

Le marquis voyait bien les mines feintes de certains Espagnols qui souriaient sur son passage mais serraient leur poing de rage. Mais ce fut avec plaisir qu'il salua d'autres partisans et amis.

Le cortège traversa la grande artère d'Esperanza, les vieilles se penchaient au balcon pour apercevoir le pirate enchaîné, des bourgeoises se tenaient sur le pas de leur porte et jetaient des tomates et des légumes pourris au capitaine du Sournois, enfin des gamins courraient aux côtés des pistoliers, huant et crachant sur le dévoreur d'enfants. Montalvès laissa faire, saluant de son gant ou portant son index à son tricorne en saluant de la tête. Des valets s'activaient devant le cheval du marquis, lançant des palmes sur son passage ou des poignées de pétales de roses.

Sur sa route, il croisa le marché où il aperçut son collègue le marchand Ark'eyst en pleine négociation avec le commerçant, au milieu d'un bric-à-brac de biblots et autres vieilleries, saissisant deux gros poissons qu'il envelopa dans du papier journal et enfonça dans sa saccoche. Le marquis lui fit signe et l'invita, d'un geste, à le rejoindre au palais du gouverneur.

Lorsque le cortège atteint les jardins du gouverneur, l'émotion fut à son comble, les barrières faillirent rompre sur la pression de la populace venu, ébahie, assister à la capture du redoutable Sing.


"Espagnols, s'écria Montalvès, moulinant ses bras dans de grands gestes solannels, je vous ramène Maître Sing en cage ! Après les échecs répétés de multiples gouvernements espagnols et l'humiliation de nombreux héros d'Esperanza qui ont vainement tenter l'impossible, voici enfin vos prières exhaussées !"



Le marquis pénétra rapidement dans le palais suivit de près par son prisonnier en piteux état. Déjà il aperçut le gouverneur Terpo y Pizzaiola ainsi que le général de la Bitas qui s'approchaient, il ôta son tricorne, fit la révérence et forma le visage le plus jovial, et franchement faux-cul qu'il puisse composer, puis il les salua à nouveau, se courbant bas et portant sa main au bouton de son veston, dessinant un cercle avec son index et levant les sourcils vers Terpo, l'air entendu...

La Tortue pour les images.
terpo
terpo
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11/05/2006
Posté le 23/12/2008 à 12:40:28 

Du fond de son palais, le gouverneur entendait la foule accueillir le convoi. Il ne put s'empecher d'avoir un sourir ironique lorsque le marquis harangua la foule tel un césar sur sa monture.

L'escorte entra dans le palais, le gouverneur regarda sing enchainé, avec le dédain que son passé lui conférait.

L'air entendu du marquis se lisait comme une mouche sur le front d'un panda, le gouverneur cligna des yeux afin de lui retirer ce rictus du coin de la bouche.


Bien, le tribunal exceptionnel va pouvoir débuter, que l'on place le criminel ... heu ... le prévenu en sécurité.

Le gouverneur parti sur le champ, une affaire de la plus haute importance demandait sa présence.
Liberty Sing
Liberty  Sing
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27/03/2006
Posté le 23/12/2008 à 20:19:30 

Trois jours que Sing était retenu dans ce palais. Il savait que dans la nuit de dimanche à lundi, un navire espagnol l'embarquerait pour le mettre aux fers, sans risques d'intervention des frères de la côte. S'ils savaient, foutus pingoins, de quelle manière le Sournois surpassait très largement toute frégate du continent!

Dès le premier jour de sa capture, Montalvès avait commencé à lui faire ingurgiter de force une décoction qu'il avait astucieusement baptisée 'el duty free rhum".

Le soir de son arrivée à Esperanza, pieds et poings ferrés, Sing avait déjà conscience que son esprit lui échappait. Ses seuls souvenirs, proches, furent ceux de la veille ou il crut appercevoir deux tigresses s'affairer pour le liberer, et ou son regard s'était figé sur le visage de Lady Ching.

Tempête, cyclone, tremblements des murs du palais, ... le calvaire allait devoir durer deux jours de plus, jusqu'à cette fameuse nuit ou, comme le Commodore était venu le lui annoncer, la confrérie comptait lancer l'assaut sur le palais d'Esperanza quelques heures avant le transfert prévu du captif vers le navire carcéral de la couronne d'Espagne.

Don Diego DeLaPanda
Don Diego DeLaPanda
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16/03/2007
Posté le 23/12/2008 à 23:33:48 

J'avais demandé aux Gardes de rendre présentable le prisonnier, cette raclure de Montalves c'était fait un plaisir de déguenillé Sing. Le rendre propre et présentable c'était démontrer ce qui nous distinguait des pirates a savoir le respect de l'ennemi même en mauvaise posture c'est en partie cela la grandeur Espagnole. J'avoue que plus jeune j'avais dépassé les limites en torturant un peu VRV mais j'avais vite été remis dans le droit chemin à coup de pieds dans le fion.
Cette dernière pensée me laissait rêver, imaginant mes brises noix collées au fion de Montalves ce rat d'égout puant.
Mais un bruit étrange s'élevait dans les rues. Puis un cri retenti dans Esperanza je quittais le palais du gouverneur, et inquiet de ne plus voir Sparadra à l'entrée de la ville. Je me posta à l'entrée du jardin.

Trois ombres déboulent à vive allure dans les rues.
L'épaule de Ching me bouscule, en tombant j'arrive à tirer une balle sur Vrv. Quand on pense au loup... Puis les coups pleuvent je me protège comme je peux j'essaye de fuir les coup et de tirer au juger. Mais les trois avancent de front sur moi!
 Je reconnais la voix de Caratawc qui me traite de couille molle et me conseille de manger de la brioche en me fracassant les cotes. Je relève la tête et j'aperçois Valiente qui arrive en sifflotant et se désintéresse complètement de moi et rentre vers le palais où il siégea jadis.

La Verve me met un dernier coup avec la garde de son sabre en m'injuriant et m’appelant  « jeune insolent » et je sombre dans le coma.

Je reprends vaguement mes esprits à l'hôpital. Et je repense à mon attitude. Certes j'ai tiré sur mes assaillants  mais j'ai reculer pour éviter les coups . . .
 Suis-je un lâche comme le sous entends la Verve?
Aurai-je du écouter ma dulcinée qui de l'autre côté de l'île a vu les pirates remontés de Port-Louis vers Esperanza et me demandait de ne pas rester ville.
Mon regard tombe sur ma veste avec l'insigne de vieux baroudeur, cela m'a fait une belle jambe ce soir.
Puis je revois Valiente qui passe, Caratawc qui se rit de moi.

Et à ce moment là la voix d'un ami remonte de l'au delà et dans ma tête une phrase résonne " Tous des traîtres!" Je repense à Noudwi et une larme coule sur ma joue en repensant à ma bien aimé. Puis Diego sombre dans le sommeil.
Anne Providence
Anne Providence
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Posté le 24/12/2008 à 01:07:30 

En rentrant dans Port-Louis cette nuit là je repensais à notre tentative désespérée avec Madre et Ching quelques jours avant le cyclone.

Nous étions parties aussi vite que posible du repaire pour tenter de remonter vers les Espagnols. Je ne pensais pas que nous arriverions jsuqu'à eux.

Bien au milieu des Pistoliers Monltaves se moquaient de nos menaces et nus étions trop fatigues pour un combat digne de ce nom.

Même cette pouriture de Frans pris le temps de goûter le spectacles.



Sur les conseils de Sing, nous nous étions retirer plus loin chez Mimille avec le ferme intention de revenir le lendemain mais Marco Miegge nous en empêcha.

Il nous faudra revenir, le plus vite possible.

Le seul point positif de l'opération, je l'avais vu dans le regard de Sing, il savait que nous le cherchions et qu'il pouvait compter sur notre détermination, il reprennait espoir.

J'ignorais ce que Montalves lui avait fait subier, mais ce crime se resterait pas impuni !

C'est avec cette rage et cette colère que j'entrais dans Esperanza cette nuit là !

Il faut sauver notre frère Sing !
Ching
Ching
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Posté le 24/12/2008 à 11:41:55 

J’apercevais Sing au loin, il était si près et pourtant complètement inaccessible. Nous avions beau frapper avec toute la rage qui nous animait, il fallut battre en retraite et se réfugier chez Mimille. Epuisée, j’enrageais de voir qu’une nouvelle fois nous avions échoué.

Quelques minutes plus tard, Marco Miegge venait me narguer, cigare au bec, et tentait de me faire chanter.
 Tendis que le sang s’échappait dangereusement de mes blessures, il se mit à m’envoyer de nombreux coups à travers le visage. 

Donne-moi ta bourse et je te laisse en vie !
 J

e souriais intérieurement, il pouvait bien me faire ce qu’il voulait, jamais je ne me rabaisserais à lui donner quoique ce soit…
 

Hélas Marco, je crains de ne pas avoir grand-chose pour vous….
 

Je tentais de gagner un peu de temps… Anne n’était pas loin et pansait ses blessures…
 

Donne-moi donc ton livre noir, ou mieux tiens, cette petite pierre me suffira…
 

Quel pleutre, il n’est même pas digne de poser les yeux dessus…Anne arrive derrière lui, donne rageusement quelques coups d’épée… Je la regarde impuissante prendre le dessus, puis s’évanouir sur le dernier coup de Marco.

Se tournant vers moi, il plonge ses yeux pervers dans mon regard et me montre que je serais la prochaine.
Je lui souris, m’approche de son oreille et plante mes dents de toute mes forces en hurlant : 

Tu n’auras jamais rien de moi, tu m’entends jamais… Va y, lève cette épée…
 

De toute façon c’est toi ou moi…
 

J’esquisse une petite moue, lui crache au visage…
 

Va en enfer Miegge !
 

Je ferme les yeux, entends un claquement sourd dans les airs, les rouvre et regarde satisfaite Marco partir avec les infirmières de Port-Louis avant de m’évanouir.
 

Quelques jours plus tard, le plan pour sortir Sing des griffes des corsaires était parfaitement rodé. J’entrais dans le palais du gouverneur à Esperanza. Des jours et des jours que j’attendais ce moment. J’allais pouvoir enfin tarter Montalves, et serrer Sing dans mes bras. J’avançais doucement, une balle siffla près de mon oreille, une deuxième m’envoyé directement dans les bras des médecins, dont je passais la nuit à insulter, maudissant les espagnols, leur pétoires et Montalves.
 
don Juan de Montalvès
don Juan de Montalvès
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Posté le 24/12/2008 à 12:12:42  [ Edition bloquée ]

Durant le passage du cyclone sur les caraïbes, le marquis de Montalvès avait trouvé refuge chez sa bonne amie, la maréchale de B*** où il apprit, sur l'oreiller, les derniers cancans d'Esperanza. La défaite de la guerre contre la paisible colonie marchande des Goudas et les trahisons de ses anciens dirigeants comme Juan le Panda et Caratawc le Pendu jettèrent le doute sur les habitants de la ville. Le marquis prédisait à l'Espagne une période d'austérité morale, de paranoïa aigue et de pudibonderie exacerbée chères aux bien-pensants du cru.

Ne manquant pas des devoirs qu'il devait à son hôte, le banquier ne négligea pas de rendre visite à son prisonnier, le criminel Sing. Les geoles du palais de gouvernement abritaient désormais l'ancien capitaine du Sournois. La mine de ce dernier inquiétait particulièrement le marquis espagnol, loin d'être abattu, le pirate semblait être prit d'une bonne humeur étrange et inquiétante. N'allait-il pas être bientôt transféré dans le galion carcérale envoyé par Madrid ? Les gardes, inquiets, confièrent que Sing leur avait promis une mort violente sous le sabre de ses Frères et Soeurs de la Confrérie. Le marquis ne fut pas plus ému par ses menaces infantiles, il se trouvait à Esperanza, une place-forte imprenable depuis qu'elle était protégée de tous ces canons portatifs. De plus, le prisonnier bénéficiait des meilleurs tireurs de la nation qui gardaient un oeil sévère sur leur ennemi.

Pourtant, à la veille de l'arrivée du galon, un froid soudain s'était abattu sur la ville, vidant les rues de son souffle glacial, et l'on vit des critaux de neige tourbillonner dans le ciel et sur les toits des maisons. Tout devint gris, jetant un voile sinistre sur la perle des mers du sud.

Montalvès fut retenu, ce soir-là, dans le palais. Une violente tempête balayait la cité et nul n'était à l'abri de recevoir quelque planches arrachées, quelques tuiles détachées par le vent. On ferma les grandes portes et les lustres furent tous allumés.

Le marquis se rendit à la table du gouverneur du palais, mais malgré la musique, la conversation des convives et le vin, on entendait le rire rauque de Sing qui remontait des cellules. "C'est ce soir où jamais" s'exclamait-il entre deux rires noirs.

Soudain, un coup de feu éclata au loin, les violons firent une fausse note abominable avant de se tairent. Les invités perdirent leurs sourires, le verre encore levé, les visages graves tournés vers le grand hall. Un second coup de feu retentit. Les officiers quittèrent précipitamment la table, fetant leurs serviettes sur la table et entraînant avec eux les gardes. Les invités, gentilhommes perruqués et dames aux belles robes de soie paniquèrent rapidement et tout ce joli monde se précipita à l'étage. Seul le marquis resta assit, l'air sombre. Il dénoua sa serviette et se servit un verre de vin qu'il vida d'un trait.

A grandes enjambées, il se dirigea vers la geole de maître Sing qu'il découvrit entouré des pistoliers espagnols de l'escorte. Le marquis attrappa son pistolet, l'arma et porta sa main au pommeau de sa pourfandeuse. Les regards du pirate et du marquis se croisèrent et un tremblement glacé parcourrut l'échine de l'ancien ministre.

Des rumeurs de bataille leur parvinrent, des cris, des coups de feu et des éclats de lames. Le hurlement du vent s'engouffra dans le hall quand les portes cédèrent, suivis du cliquetis des tromblons des pistoliers.
Le combat continuait dans le hall. Le marquis ordonna qu'on fisse monter Sing et l'escorte pour menacer le pirate devant ses confrères. Le spectacle qui les attendait fut terrifiant. Les corps du Général de la Bitas et de Stéphie gisaient à terre, le mercenaire Marco Miegge se précipita pour protéger le marquis mais sa course fut coupée par les pirates, la Vermine, Anne Providence et Madre Anna en tête.

Le marquis s'aperçut que la situation devenait sans issue, il poussa le mercenaire devant lui, jeta son tromblon, détâcha son épée qu'il lança au loin et se réfugia derrière les pistoliers...




Les pirates se précipitèrent, écûmant de rage, les yeux fous, la langue pendante, les cheveux hirsutes, et gagnèrent le marquis malgré les sommations des pistoliers. En un éclair, la lame de la Providence barrait son cou tandis que le scalpel de Madre Anna dansait sur sa joue.

Anne Providence pointe son épée sur la gorge de Montalves et descend le long du torse jusque l entre jambe. .

Madre Anna agite son scalpel devant ta gorge blanche, si blanche....

Tremblant de peur, le marquis se voit assailli de toutes parts tandis que Van Ray Vaughan s'approche avec un air de sadique, commençant par le menacer, lui prédisant les pires supplices, philosophant sur sa situation et, à moment, la discussion tourna sur le sens de l'existence, de la liberté des consciences, de l'acte de pouvoir et la volonté de vouloir; les mots se mirent à tourbiller dans la tête du marquis, étouffant de chaleur, suant sous le poids des paroles du pirates...

Capitaine La Verve te donne 1 Mal au Crâne

Au comble de l'horreur, Montalvès cru sentir s'ouvrir l'Enfer sous ses pieds, pensant avoir atteint les abysses du mal...à tort. Derrière lui parurent la vieille peau et le gigolo à moustache...

el Valiente del Clacos rigole enormément.
el Valiente del Clacos te chuchotte "dit, tu m as pas vu ce soir ... ".

Catalina Ibarruri Profiite de ton désarroi pour te pincer vivement les fesses, en promenant ses mains un peu partout..

*Se retournant vers les pirates* Pitié, achevez-moi ! Là, c'est trop...

Le marquis sentit ses jambes s'effondrer sous lui et tomba à genoux, sanglotant:

Les Espagnols m'ont forcé, je ne voulais pas...je le jure !



Le marquis fit jaillir les grandes eaux, les joues humides, l'oeil brillant, la morve au nez, se tordant les poignets, embrassant les genoux des pirates.

Messeigneurs, c'est à mon corps défendant que j'ai emmené Sing à Esperanza !
Je ne suis qu'un simple commerçant, je vends des allumettes au coin de la rue, sous la neige, tandis que des chiens errants m'urinent dessus et que des exemplaires du Liberty Post me servent de couvertures ! Pitié, j'arrive même pas à tuer un cochon sauvage, alors enlever Sing et le séquestré ! Je ne suis que le jouet du destin ! Balloté, emporter par la vague changeante de la vie, je suis ce bâteau ivre qu'un enfant trop amer fait voguer sur les eaux incertaines de sa baignoire alors que ces parents regardent, attendrient, le caprice de leur progéniture !

Le marquis pleure comme une madeleine.



Anne Providence s'approche de lui et le tire par le col, lui hurlant au visage:

Ordonnes aux pistoliers de libérer Sing !

Essuyant son nez et ses yeux rougis par les pleurs sur sa manche, le marquis se relève et se tourne lentement cers les gardes espagnols. Il réajusta son veston, tira son gilet, refit sa cravate et prononça, en ne cessant de jeter des regards furtifs aux pirates le menaçant de leurs armes blanches:

Messieurs, enfin ! Libérez donc MON GRAND AMI SING...voyons quelle honte !



Les pistoliers se regardèrent entre eux et avec un air de dégoût pour l'aristocrate, baissèrent leurs armes, délièrent Sing et quittèrent le hall du palais d'Esperanza. Aussitôt leurs casaques jaunes disparuent, les pirates se barricadèrent à l'intérieur du bâtiment, annonçant qu'ils prenaient l'ancien ministre en otage...

Montalvès récita une prière silencieuse, sachant pertinemment que cet argument n'allait absolument pas empêcher les Espagnols de donner l'assaut...bien au contraire...


(Qu'adviendra-t-il du marquis, prit au piège avec de sanguinaires pirates ?! Sing arrivera-t-il à retrouver sa liberté ? Anne Providence arrivera-t-elle à avouer son amour secret pour le Capitan Liberator et Catalina Ibarruri arrivera-t-elle à ses fins dans son projet triolique avec Valiente et Montalvès ?! Découvrira-t-on comment il est possible qu'il neige dans les Caraïbes ?!

Vous le saurez en lisant le prochain numéro des aventures de la télénovela familiale : SING ou l'improbable procès du Père Noël !)

La Tortue qui passait par la pour les images.
La Verve
La Verve
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10/07/2006
Posté le 24/12/2008 à 12:15:06 

Du sang, de la haine, de la souffrance, voilà ce qui attendait Esperenza ce soir-là.
Quelle folie de s'en prendre aux frères et soeurs de la cote. Non seulement la folie vient de se simple fait, mais d'un autre : sous-estimez leur force et leur détermination.

Aux portes de la villes, chacun affute sa lame, charge son canon de poudre noir ; personne ne sait si une armée nous attend à l'intérieur ou si c'est encore un leurre.

Le capitaine rentre en premier, immédiatement il reconnait un espagnol, fervent défenseur de la couronne : Sparadra.
Le comba est rapide, il faut dire que Vaughan est dans un état d'esprit violent, il serait capable de tuer des enfants en bas âge.
Le jardin du palais est gardé cette fois-ci par DeLaPanda, il tire ses balles en mouvement, alors ce n'est plus un mais 3 frères de la cote qu'il a sur le dos.

Le palais, le lieu où se trouve forcément Sing est gardé pas quelques espagnols, et un français que la confrérie connait bien.
Les combats s'enchainent, les balles fusent, les traces de sang décorent le sol, mais au final, il ne reste debout que les pirates, et le marquis.
Son plan a échoué, ou alors il lui en coutera la vie, rien n'est encore déterminé.

Sing est là, entouré de soldats, qui n'ont pas encore levé le petit doigt.
Montalvès comprend vite que si il ne montre pas assez coopératif, il mourra.
Vaughan pensait qu'un homme comme lui redoutait la mort, car la mort de soi, c'est la mort du monde ; la fin de l'empire de la casa, la fin de tout...

Montalvès ne joue pas l'homme sûr de lui, il pleure, il s'excuse, il tient à sa vie plus qu'à son image.
Après tout, qui croira ce que les pirates ont vu ? Il peut se permettre.
Pourquoi ? Le capitaine sent que quelque chose clôche, sans doute la marquis espère gagner du temps, et l'arrivée de nouvelles forces dans le palais qui mettraient en déroute la confrérie.

Négociation, humiliation, torture, le marquis va y gouter, il aura le premier rôle dans la nouvelle pièce de théâtre proposé cette année par la confrérie : Cours après moi que je t'attrape.

Lep irate sait que le marquis est amateur de vins et alcools fins. dans un éclair de lucidité, il prend sa dernière bouteille de rhum provenant de chez Ralex, enlève le bouchon avec ses dents et s'approche avec un grand sourire du marquis.
Gavage.
La scène est assez immonde, il faut imaginer un marquis propre et bien sapé, qui a une bouteille dans la bouche, qui elle est recouverte de terre. Le pirate tente de maintenait sa tête en arrière tout en lui bouchant pour le forcer à avaler.
Du rhum tombe mélangé à de la bave, apparemment, il a manqué de crever.

Mais la scène est interrompue par le couple Dellago, très vite, le capitaine va à la charge, porté par sa haine.
Recevant de mutltiple coup, il s'énerve, qui frapper ? La femme qui tient le sabre ou le mari qui sert la poudre.
Dans un grand excès de violence il envoie Kassandra au tapis, et met quelques touches au mari.
Mais le pirate est affaibli, la dernière touche de Djezous le fait s'écrouler...
Il sombre...

L'avenir de Sing dépend maintenant des quelques pirates restants.
Anne Providence
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 26/12/2008 à 02:03:01 

El Liberator serait fou furieux quand il découvrira qu'il s'est endormi durant son tour de garde. Puisqu'il est impuissant laissons le pour ce soir. La priorité c'est Sing, la vengeance sera pour plutard.

VrV et Ching ont déjà ouvert les hostilité dans les jardins du gouverneur. Quand j'yarrive à mon tour je reconnais le corps de DonDiego DelaPanda nous avions fait un combat des plus étranges lors du tournois des 5 taverne.

Dans le palais les visages sont bien moins avenants.

Le général de la Bitas, et d'autres ; non pas fines lames mais petites gachettes, la fines fleurs de l'Espagne.

Assez vite Ching tombe sous leur balles tout comme notre dernière recrue. Nous avons la rage. La vision de Sing aux millieu des soldats nous donne la volonté de les décimer tous.

Quand il ne reste plus que Montalves et que nous l'encerclons je découvre quel pleutre il peut-être !

Monsieur gémit et appelle sa mère.

J'aurais pu me passer de le menacer de ma lame. inutile de vouloir lui couper quoi que ce soit être les jambes il n'y a déjà rien.

Rapidement sous ses ordres les Pistoliers détachent "son grand ami" Sing. Je n'irais pas jusqu'à dire que cela est trop simple. Le sang de mes frères et soeur a trop coulé. Ching n'est pas là pour assister à la scène. Je m'empresse de la rassurer sur le sort de Sing.

Celui-ci fini de détaché ses liens.

Je vais lui donner une rapide accolade.

On ne pouvait te laisser tomber. Heureuse de te revoir mon frère.

Le pire c'est que je sens des larmes poindre. Non, la tigresse ne pleure pas voyons !
Et pourtant les larmes viendront plus tard dans la nuit, mais il y aura bien moins de témoins....

VrV et Montalvès sont en grande "discussion" quand les Delago déboulent. Un moment de panique mais l'affaire est pliée et il ne restent plus que quelques plumes au sol. Je souris en me disant que la pauvre aura encore une belle cicatrice grace à moi. Elle même n'a pas été tendre et je n'ai pas eu la satisfaction de lui donner le coup de grâce. Mais peu importe, je suis là pour la Confrérie et non mon plaisir personnel.

Montalvès s'étonne que nous n'en profitions pas pour piller la ville. Vrv est knok-out depuis je fini par cracher ma réponses au pleutre :

Chaque chose en son temps, ce soir l'objectif était de libérer Sing, mais les Espagnols vont comprendre leur erreur. Avoir eu la prétention de juger Sing !

On leur fera le jugement dernier un de ses jours et ils paieront cher leur arrogances et leur orgueil... Pour le moment il est temps de quitter les lieux.

Pourquoi avons nous laissé Montalvès vivant ?

La question me hante lorsque nous repartons.
Liberty Sing
Liberty  Sing
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27/03/2006
Posté le 28/12/2008 à 10:26:52 

Quelle ironie!
Le "Duty free rhum" avait par le passé été créé et expérimenté dans mon propre laboratoire. Une commande payée très chère par le Marquis. Si seulement j'avais su que c'était à moi qu'il en reservait la primeur!

Mon esprit est toujours très embrumé lorsque la confrérie débarque dans le palais. J'apperçoit Anne, Madre Anna, Vaughan. Puis c'est Cataclop qui joue de la pétoire. Je tente de prévenir mes frères, avant de sembler voire un bandeau noir sur son front! Est-ce-qe je rève?

Mes liens sont détachés par Anne, mes bras sont engourdis.

Je me retourne, les pistoliers quittent le palais, Vaughan barricade l'entrée, et le Marquis à coté commence à balbutier des complaintes de poule mouillée. Je veux lui trancher la gorge, mais j'en suis incapable dans mon état.

Une bonne nuit de sommeil me sera nécessaire pour trouverla force de galopper jusqu'au repaire, animé par la seule volonté de retrouver Lady ching.

Les espagnols auront une fois de plus redecouvert les mots solidarité et confrérie ce soir, ils redecouvriront en tant voulu le mot vengeance.
Don Diego DeLaPanda
Don Diego DeLaPanda
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16/03/2007
Posté le 29/12/2008 à 14:57:17 

Les frères de la côte me font marrer ils promettent de revenir sacager notre ville en représaille de la détention de Sing. Ils ne vengent même pas de La Flibuste qui ont vendus un de leurs frère pour quelques PO et de la gnôle bon marché.

Plus facile de se dire que ceux qui ont pris un de leurs ennemi gratuitement sont les coupables.
La Flibuste à juste suivit sa ligne de conduite mais non ce sont leurs frères de bandeaux.

Il est plus facile de venir à Esperanza égorger femmes et enfants que punir par la lame les vrais coupable de La Flibuste, moins dangeureux surtout.

Jùan
, Gaston leurs dernières recrues les ont biens arnaqués.
Qui sème le vent récolte les pochetrons. Caratawc les a rejoins. Pfu ce n'est qu'un ramassis de traîtres! Tous des traîtres de toutes manières.

Espagnols, Anglais, Hollandais, Français et Pirates ce ne sont que des hommes, non pas de simples pecheurs comme dirait Virgile se sont tous des traîtres! Un jour où l'autre ils nous trahissent pour de l'argent pour le pouvoir ou pour de la gnôle.

Tous des traîtes ils devront tous y passer. Je trouverai un moyen mais tous
les traîtres passeront de vie à trépas!

don Juan de Montalvès
don Juan de Montalvès
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Posté le 30/12/2008 à 23:15:32  [ Edition bloquée ]

Une ambiance pesante régnait dans le grand hall du palais de Gouvernement d'Esperanza. Les derniers pistoleros espagnols disparaissaient par la grande porte tandis qu'Anne Providence détachait un Maître Sing qui ne lâchait pas le marquis du regard.

Le banquier se met à marcher à petits pas vers les soldats:


Heu...attendez-moi, je vous suis, laissons les pirates à leur retrouvaille...

L'Espagnol est retenu par le rire de Sing. Le pirate s'approche du marquis qui recule d'autant mais vivement stoppé par les autres Frères de la Côte.


Maitre Sing lève les bras pour bien te montrer que ses liens ont été déliés.
Maitre Sing sourit, et s approche de toi, dague en main.
Maitre Sing sort son pistolet, décolle tes lobes d oreille pour montrer la partie de ton corps qu il découpera en premier.
Maitre Sing s approche de toi, et te souffle à l oreille: ..."bouh ton pire cauchemar".




Montalvès se recoquevilla sur lui, enfonçant son cou dans ses épaules, puis s'accrochant aux guêtres du pirate, empoignant son veston, il s'écria à la face de l'ancien capitaine du Sournois :

Ah ah, du calme, mon très cher ami, les circonstances ne sont pas ce qu elles sont...je peux TOUT expliquer !

Mais les suppliques du commerçant ne suffirent pas à atténuer la fureur de celui qui fut traîné comme un animal de foire à travers les rues d'Esperanza.

Maitre Sing reçoit ton crachat au visage, s essuie, puis sort sa dague pour te taillader le visage.
Maitre Sing décide de sortir un baillon pour que tu arrète de geindre et de postilloner sur lui.


Le pirate lève son poignard vers le marquis, mais soudain une faiblesse s'empare de son bras, l'étonnement et un air hagard se lisent sur son visage. Le marquis, ne sentant pas d'entaille sur sa peau ouvre les yeux avec précaution et se redresse face à son adversaire tétanisé. Le banquier ne se félicita jamais assez d'avoir glissé de puissants sédatifs dans la dernière gamelle de soupe du prisonnier.



Faisant croire au malaise passager du pirate, en voulant le sortir de sa torpeur, le marquis gifle Maître Sing, une première fois, puis une seconde, puis commença à lui mettre des baffes sur chaque joues, un sourire sadique aux lèvres...

(hrp: Combat contre Maitre Sing, tu lui mets 3 pts de dég /Combat contre Maitre Sing, tu lui mets 2 pts de dég /Combat contre Maitre Sing, tu lui mets 1 pts de dég /Combat contre Maitre Sing, tu lui mets 1 pts de dég etc... )

Maitre Sing chancelle, et peste. "Gaaast, ils m ont drogué!
Maitre Sing insiste, comme si la rage l aveuglait dans son combat.
Maitre Sing s approche de sa soeur qui lui tend une bouteille de rhum, comme un antidote!
Maitre Sing se sentant requiqué, retrouve un regard démoniaque au moment de repartir au combat.
Maitre Sing se sent désormais intouchable, et essuie tes vains coups comme s il s agissait d une piqure de guèpe.


Mais la plaisanterie n'est pas du goût de l'ancien capitaine et d'un geste rageur, lui saisit le poignet en envoies le marquis valser dans les bras de la Vermine qui, à son tour, décida de jouer avec leur malheur otage.


Capitaine La Verve te donne 1 Rhum de la confrérie - A emporter
Capitaine La Verve *te fait boire comme à un vulgaire bébé*


L’anarchiste obligea le distingué aristocrate à boire l’infecte rhum des pirates malgré les contorsions et les cris du banquier.



Finalement, l’ordre régnait à Esperanza, l’ordre des pirates. Alanis rejoignit ses Frères et leur prisonnier. Le marquis resta coi devant cette apparition. Il avait connu les LeBrun lorsqu’il avait signé un accord avec les mercenaires des 4 Lunes à l’époque de la chasse au coffre de Kharn Reinert. Il reconnu à l’instant la fille de Dudu, cette gamine si bien élevée devenue un laideron affublé de guenilles malodorantes.

Alanis empoigna, à son tour le marquis, le soulevant par le col.


Montalvès, tu vas payer de ta vie, cette fois !

La jeune pirate jeta l’Espagnol à terre et dégaina son tromblon. Le marquis se releva rapidement, étendant ses bras suppliants vers Alanis.

Ma belle enfant, vous qui êtes l’incarnation de la bonté de vos parents – que j’ai bien connu – vous ne feriez pas de violence envers un homme désarmé ? L’ange frappe-t-il les bienheureux et les hommes de bien ? Je vous sais d’une douceur qui fait sourire les Cieux car s’il est vrai…

Le coup de feu partit et s’abattit dans le mollet du marquis qui s’effondra, se tordant de douleur, les mains sur sa blessure :

Bodel sa mère la pute ! Elle m’a tiré dessus cette conne !!!!

Les pirates, hilares, se rassemblèrent autour de Sing pour planifier leur fuite de la capitale coloniale espagnole, laissant le marquis évanouit sur le sol.

Dans son délire dû à la fièvre et à sa blessure, l’ancien ministre entendit des cris lointains et des rafales de pistolets, des éclats de sabres. Il vit la figure immonde de Maître Sing se pencher sur lui en lui saisissant son poignet.


Maitre Sing te donne 1 La tache noire

Puis le visage de Sing se fit plus sévère, l’interrogeant du regard.

Alors... comme ça on vient quémander une récompense ? Et on travaille pour la Flibuste en plus ?

Le marquis se réveilla sous les coups. Devant lui, El Capitan Liberator, le soulevait par le col, le rouant de coups de poings.

Capitan Liberator Alors... comme ça on vient quémander une récompense ? Et on travaille pour la Flibuste en plus ?

Le chasseur de pirate lui frappa la tête contre le sol et lui donna une série de coups de pieds dans l’abdomen qui faillirent faire sombrer le banquier dans un coma profond avec un aller simple pour l’hôpital.
Le capitan de l’Invicible Armada mit en joue le marquis.


Capitan Liberator J achève ou j achève pas ?
Capitan Liberator Pile ou face ?
Capitan Liberator Face ! Tu as de la chance, c est ton cadeau de Noël...
Capitan Liberator Mais qu’on soit d accord... Je te revoie avec un gars de la Flibuste, tu bouffes tes dents !


Le Capitan sortit du palais désert en riant. Montalvès resta longtemps immobile, sur le sol froid du palais. Lentement, il se souleva et s’assit sur le tapis rouge. Le visage en sang, une plaie ouverte à la jambe, le corps endoloris des multiples coups qu’il reçu, le marquis faisait peine à voir. Il se leva péniblement et clopina jusqu’aux portes d’entrée. Un vent glacial soufflait sur la ville et des flocons tourbillonnaient dans le ciel. Au loin, les cloches de l’église appelaient les fidèles à se rassembler : c’était le Réveillon, le jour de Noël.

Le marquis déplia les pans de son veston sur son cou, qu’il maintint d’une main et de l’autre s’appuya sur sa toute nouvelle canne de diamant pour avancer. Il arriva en début d’après-midi à l’auberge espagnole où on le fit monter à l’étage. Les mains expertes des filles de joie le remirent un peu d’aplomb. Malgré son exil, ses largesses du temps passé n’avaient pas été oubliées par la maquerelle espagnole. Ses blessures furent pansées et un massage aux huiles végétales lui redonna un peu de ses moyens.

Il quitta l’auberge en début de soirée. La ville ne semblait plus sur ses gardes, les pirates s’étaient éclipsés et la bataille terminée. Peu rassuré et soucieux de se faire oublier des Espagnols, le marquis ne se rendit pas dans sa chambre d’hôtel lui préférant la compagnie des habitants de la maison louche d’Esperanza. Il descendit au comptoir des habitués et s’assit à une table. Il commanda une bonne bière fraîche, une fameuse cerveza especial, quand il aperçut un autre client tapis dans un coin, son tricorne orné d’un symbole pirate sur les yeux, la tête dans son verre. Montalvès observa longtemps ce spécimen.

- Saleté de journée *commenta don Juan à son vis-à-vis* une prise d’otage pirate et un réveil à coups de plomb du Liberator…

L’autre ne broncha pas, ni se retourna vers le marquis. Le serveur apporta sa bière à l’ancien ministre qui saisit sa chope et la leva vers l’étranger.

"don Juan de Montalvès J ai besoin d un verre..." à La Paluche

De retour au palais, Montalvès rencontra une délégation des autorités espagnoles. Le gouverneur Terpo avait les traits tirés et l’air fatigué. Clairement la chasse aux pirates fut infructueuse…néanmoins, le gouverneur s’approcha du marquis et, sans un mot, lui accroche une médaille du taureau au pan de son veston déchiré.

El Terpo y Pizzaïola te remet cette médaille, le regard en coin ...
El Terpo y Pizzaïola te donne 1 Médaille de taureau




Sans autre cérémonie, les officiels continuèrent leur chemin, laissant le marquis à sa bonne fortune revenue. Il huma l’air frais et le froid vint rougir ses joues. La nuit était tombée sur Liberty.
Montalvès ne pouvait se résoudre à quitter cette ville qu’il avait si bien connue. Il déambula dans ses rues désertes tandis que des chants de la Noël lui parvenaient depuis l’église où s’était rassemblé le peuple.

Lui si riche, n’avait pas un sou en poche, sa fortune se cachait derrière les grilles de sa banque fermée pour les Fêtes, ses beaux habits en lambeaux le protégeaient à peine du froid et ses bonnes relations et fréquentations ne faisaient pas des amis autour d’une table de Réveillon. Il s’assit au bord du plan d’eau d’Esperanza, ferma les yeux et profita de cet instant magique où le silence et le temps semblent suspendus dans la nuit. Les cristaux de neige volaient à l’entour, fondant et glissant sur le visage de l’aristocrate.

L’inconnu du comptoir des habitués apparut soudainement devant lui. Il s’avança tout sourire vers le marquis.

La Paluche tourne la tête en pour regarder le portrait.
La Paluche se demande quel est l andouille qui a peint ça a l envers.
La Paluche n entend rien à l art contemporain
La Paluche te demande ce que tu utilises pour faire tenir ta moustache aussi droite.
La Paluche a déjà essayé de faire pointer sa barbe avec de l amidon, sans succès malheureusement.
La Paluche gratte sa barbe a rebrousse-poil
La Paluche te touche avec sa main et fait une décharge électrique
La Paluche a appris cette blague par sa grand-mère
La Paluche regarde son reflet dans l eau et se trouve beau
La Paluche te demande de garder sa planche cinq minutes le temps de se laver les aisselles.

25/12 00:00:18 : La Paluche te donne 1 Planche à roulettes.

La Paluche s appuie sur ton épaule en enlevant ses chaussettes
La Paluche plonge dans l eau, et disparait comme par magie




Le marquis resta stupéfait, la planche à roulettes sur les bras. Intrigué par cette apparition, il posa l’objet au sol et vit qu’il pouvait se mouvoir et rouler sur les pavés. Montalvès réajusta sa perruque, remonta ses bas et ses chausses, reboutonna son veston et grimpa sur la planche. Rien ne se produit. Il tenta de se déhancher, mais la planche s’obstina dans son immobilisme. Le marquis poussa un soupir et descendit de l’engin, quand, en posant un pied au sol, la planche roula sur une petite distance, faisant valser le marquis qui faillit en perdre l’équilibre. Il rattrapa la planche et comprit qu’il fallait une poussée physique pour faire avancer la planche.

Ce fut ainsi que la prise d’otage et l’histoire du procès manqué de Maître Sing prit fin : le marquis passa la nuit à rouler dans les rues d’Esperanza, sous la neige tournoyante et la lumières des étoiles. Un sourire d’enfant sur les lèvres et une belle médaille scintillant à son veston.




Ralex image service pour la moderation.
Anne Providence
Anne Providence
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Posté le 09/01/2009 à 21:33:40 

L'eau a coulé sous les ponts et le vent a soufflé dans les voiles !

Le temps passe et rien n'arrive. cette fois c'est décidé, je pars. Laissant mes frères à leurs projets, je vais de mon côté.

Auraient-ils déjà oublié ce que la Flibuste a fait à Sing ? Quand Vrv nous a annoncé nos prochains objectifs, je ne prononce qu'une parole :

Ne comptez pas sur moi je mène ma propre guérilla.

Le Capitaine n'a pas relevé. Il n'a pas entendu ? Pas voulu entendre ? peut importe. Je me lève et je sors sans leur dire où je vais. Personne ne me retient. Etonnant, ou pas. J'ai peut-être pousser le bouchon trop loin...

Finalement c'est peut-être ça la Liberté.

Je change, quelques chose a changé en moi, j'ignore ce que c'est à moins que je ne refuse de l'admettre. Qui sait.

Je n'ai aucune plan, aucune indication, une seule direction s'impose pour le moment je la prends donc.

Dans la nuit complice je croise Shadow, il ne dort, pas, il veille, les balles fusent, je m'en moque, si une balle me stoppe net je crois que je n'en pleurerais pas, fataliste la tigresse ? Mais quand j'arrive au corps à corps, l'ancien Lyssois se laisse massacrer. Il ne pare que modérement mes coups, quand j'aperçois une ouverture je lui fait partager ma botte préférée, le coup de genou dans les valseuses. C'était déjà une chiffe, il passe à l'état de loque, encore un peu et il est hors combat. La meilleure illustration de ce que je pense des tireurs.

J'avance, il me faut un coin pour dormir. Presque par hasard en cherchant un coin tranquils je tombe sur quelqu'un qui est venu ici dans la même intention que moi : Juan.

Je découvre qu'il arborre fièrement des boucles d'oreilles insigne du second de la Flibuste. Parfait, il servira d'exemple. Après Sam Old, il sera justement le SECOND sur ma liste.

Je m'installe assez sommairement pour la nuit. Shadow qui n'en a pas eu assez revient avant l'aube.

j'en ai plein le cul de prendre des coup dans l entre jambe...enfin... plein les couilles surtout

Il me lâche sa volée de prunneau, c'est à peine si je le sens, sa main n'est pas assez assurée pour viser proprement le milieu de mon front.

 Shadow dit : "On va enfin avoir un combat à peu près équitable à l épée.. voyons voir!.

Je n'ai jamais rien vu. Juan se réveille à se moment là et dans un état encore comateux, il règle son compte à shadow, je suis déçue.

Sans laisser le temps de réagir à Juan, je me rue sur lui :

L espagne n oublie pas ? La Confrérie non plus

Sans une once de réconaissance mais avec toute ma fureur pour ce que Sing a subit je ne porte qu'un coup qui lui sera fatal.

Hey la tigresse, j'ai pas participé à s'te foutu capture d'Sing, mais s'tu cherches la guerre, t'l'aura. Crois moi p'tite catin d'bas étage, j's'rai ton panda.

Il me vient bien une réponse, mais non, je la garde pour moi.

Une seconde de silence et je lui réponds tout de même.

Il y a bien des différences entre la Confrérie et la flibuste, l'une d'entre elle est certainement la solidarité. Assume ce qu'on fait tes frères de pochtronerie !

Je repars.

Laissant mes propres frères d'arme, sous couvert d'une certaine solidarité entre nous je suis peut-être entrain de les perdre et de me perdre.
Panda
Panda
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Posté le 12/01/2009 à 00:14:52 

Anne, la tigresse, la Providence... mouais, une catin aux yeux de Jùan, et pas aussi classe que le fut le moustachu.

Elle l'avait trouvé, le Panda, cuvant sa vinasse et baignant dans son sang. Shadow avait essayé de l'éprouver et s'y était cassé les dents, mais Anne l'avait prise par surprise et lui avait porté le coup de grâce.

Mais aujourd'hui, c'était différent. Il n'était pas en sang et c'est en meilleur état qu'il fit front à la catin. Le combat était à la hauteur de ses espérances : rude et excitant.
Et le résultat était tel qu'il l'avait espéré.

La trainée l'avait attaqué sans vraie raison, elle s'était pris son pied au cul.
Anne Providence
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 12/01/2009 à 20:52:39 

Le panda était revenu à la charge sans que je m'en doute. Rohel avait plombé Wiwi deux jours avant, il me fallait attendre qu'il ressorte. J'en crevais de rage, mais j'avais tout mon temps.

rare était le fois où je m'étais prélassée dans un hopital, de fortune, il y a peu à Port-louis pourtant. Au bout de 2 jours je n'en pouvais plus et je sortais.

Il n'y avait pas grand chose à faire, je me décidais à rester dans un coin, où il se cachait souvent. Des corsaires me l'avaient signalé. Cela m'amusait de les voir ainsi le dénoncer, mais, il avait du les délester de forte sommes, Wiwi avait du se faire quelques ennemis. 

Les Flibustiers n'étaient pas nombreux, que ferais-je après ?

J'imaginais déjà Titus ne trouvant pas la plaisanterie drôle, de toute façon les choses ne pouvaient s'arranger avec la flibuste.

Titus
Juan
Sam old
Pea
Emeraude
Baern
Krill
Gaston
Wiggin's

Et après ?

Sur le revers de ma veste, un écusson vert, symbole de mon appartenance à la Confrérie, je l'arrachais violemment.

Un mot assez court à VrV, une ligne à peine et le tout s'envola accroché à la patte d'un perroquet.

Tandis que je le regardais partir par la lucrne, qulqu'un s'étiat approché et m'avait dérobé une coquette somme. Le butin devait être assez maigre pour lui, mais n'ayant plus grand chose la perte était important.

Wiggin's à ne point en douter. Je n'avais pas le temps de réagir que Juan était là.



 
Anne Providence
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 15/01/2009 à 21:42:22 

Il m'expédia proprment à l'hopital. on dirant que je l'avais agacé. peu importe, ivre de rage, dans la nuit même je m'échappais pour le retrouver assoupi là où il m'avait combatut.

J'avais remporté la première manche, lui la seconde et la belle était pour moi. En plus Wiggins bien chargé de son butin n'était pas loin.

La journée serit longue des rumeurs corsires signlaient Gaston et Emeraude en approche. je ne toucherais pas à la gamine, mais le barbu il me le fallait.

Mais ce fut June qui servi de cavalerie. cependant elle mit pied à terre et song sang alla rejoindre celui de ses 2 comparse. Le rapis de la cabine du bateau prennait un nouvel éclat sous l'apport de ce sang frais.

Les jours suivant, j'arpentais l'épave. j'y était déjà venu une fois. Je croisias des corsaires et sans pour autant nous adresser la parole, nos lames ne se levaitn pas non plus les uns contre les autres.

Par malice ayant apris le jeune âge du nouveau gouverneur Français je batailais pour obtenir une de ces invitations. La chse serait amusante et cela me donnerait l'occasion de rendre une nouvelle visite aux loups dans leur tannière. Le morveux m'avait instamment prier de m'aaoncer par tout en PAIX.

Cruel dilem, ce mot est loin de faire parti de mon vocabulaire, de plus je ne suis en pax qu'avec les Français. Enfin avec tous sauf la flibuste.

Je trouvais finalement un compromis :

[Bonzour] Invitée du gouverneur Français, au cas où vous ne l'auriez pas remarqué je ne tue que du pirate. Ne me faites pas changer d'avis !

Le ciel ne m'apportait aucune nouvelle de la CConfrérie, cela valait peut-être mieux, moi-même je n'en donnais pas. Je suposais que VrV avai reçu mon blason.

Une lettre arriva finalement, l'écriture je la connaissais sans pouvoir mettre un nom desuus, je la décachetais rapidement.

2 propositions m'étaient faites, ausi alléchante l'une que l'autre. Il était pratique d'avoir un amant dans chaque port de cette île. Il me fallaitcalculer cmben de temps je resterais encore à la corniche.

J'avais Titus à trouver, Gaston à pourfendre et c'était tout ou presque.

Le proverbe dit bien que l'avenir appartient à ceux qui se lève tôt ? J'aurais du en prendre bonne note. Si persuadée que je ne craignais pas grand choses des corsaires environant j'avias baissé ma garde et Titus fondit sur moi comme un faucon sur sa proie un matin.


Anne Providence
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 18/01/2009 à 12:54:08 

Deux fois Titus m'avait infligé une sérieuse correction, il avait bien vengé ces flibustiers. mieux valait faire marche arrière, j'était humiliée mais je l'avais cherché.

Port Louis donc, une nuit chez les loups et j'allais rependre mon chemin, j'avais aussi recontré une curieuse femme, Marianne Marquise de Merteuil, entre Arès son lion et mon autorisation du gouverneur, je ne pouvais pas lui infliger le traitement qu'elle méritait. pas plus qu'à Shadow.

On appelait cela de l'abus de pouvoir.

Patience mes agneaux, amusez vous pour le moment, j'ai rétracté mes griffes, mais je saurais me venger !

La soirée chez les loups se passa ben meux que ma première visite, cependant quand mes soucis actuelles concernant la Confrérie et la flibustes furent évoqués je préferais sortir.

Le lendemain, quittant le confortable oreiller que j'avais trouvé pour passer le nuit, je déambulait en ville pour quelques menues affaires à régler en ville. Je goutais les fameux bonbons dont tout Port-Louis faisait des gorges chaudes et je pensais à en déposer un sachet devant les portes du palais du gouverneur.

Une lettre de Branlouz arriva, il me demanait d'être son témoin dans un duel face à Manitas, ccelui ci se déroulerait à Esperanza, il me faudrait tu temps pour faire la route, mais cela n'était pas impossible.

L'idée de devoir demander une autorisaton pour cela m'amusait et le tout s'imposait. Un tour de force à chaque fois.

Ma première lettre partie pour le bureaucrate préposé à la chose, je verrais bien.

Sur le port, mes yeux se posèrent sur un oiseleur, sur sa main ganté et son avant bras tout aussi carapaçonné se dressait un oiseau, faucon semble t'il. Les serres bien agripés sur le cuir, le port de tête noble et le bec saillant.

Je m'approchais de lui fascinée.

C'est un faucon caracara madame, il vient des Amérique où je l'ai capturé moi-même. Il a souffert du voyage en bateau et j'ai peu ne tienne jamais jusqu'en Europe, je le vends un bon prix.


J'avais eu envie de caresser son plumage, mais le bec acéré m'en dissuada.

il n'est pas comme les autres faucons celui-ci madame. il vole, fond en piquet sur ses proies, mais il peut aussi marcher et presque courir pour traquer ces proies au sol, il n'hésite pas à piller les nids tuant les oisillons et mangenat leur oeufs, il n'a aucun scrupule.


Portant une main à sa bouche il me dit comme une confidence :

Entre nous madame, c'est oiseau, c'est un "pirate"

N'avait-il pas vu mon bandeau noir ? N'en connaissait-il pas la significaton sur Liberty ? A moins que malin il tente de me vendre cet oiseau quelqu'en soit les arguments ?

L'homme se mépris sur mon étonnement, il fit alors faire un démonstration par l'oiseau. Celui-ci s'éleva dans les air. L'oiseleur sorti une souris de sa poche, l'oiseau s'en empara, il resta au sol manger. Puis quand son propiétaire tappa du pied au sol, l'oiseau couru à lui. L'homme se pencha et loiseau remonta docilement sur son poing.

il quêta mon approbation.

Combien ?
- C'est une bête maginfique !

Nous entrions en phase de marchandage, j'en faisais très peu sur Liberty, mais l'habiude m'en était venue à Nassau et et sur toute les îles où j'acostais pour faire notre ravitaillement; Tout se négociait durant des heures, le pain, l'eau les fruits, la viandes sur pied et la viande salée.

Quand l'oiseau fut à moi, il me demanda comment s'appelait son nouveau propriétaire :

Anne Providence
- Curieux nom pour une Espagnole
- Je ne suis ni espagnols ni française, je suis soeur de la côté, une pirate, comme cet oiseau.


Il roula des yeux étonnés, il n'avait pas imaginé que je fus pirate moi-même. Je le payais  et suivit avec attention ses conseils pour me faire obérir du rapace. il me faudrait aussi lui trouver un nom.



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