Faux Rhum Le Faux Rhum Faux Rhum  

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Commodore Salas
Commodore Salas
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11/04/2006
Posté le 15/12/2008 à 20:01:50  [ Edition bloquée ]



- Qu'esssff qfous crAA... NON MAIS HO ! kssffarr d'abord....

Le rhum avait eu raison du flibustier...
Ainsi donc, voici qui avait le plus mauvais foie...

- Pourrons-nous tirer encore quoique ce soit de cette vieille loque ??, pensa le Commodore
-La petite est toujours là, mais je doute qu'elle puisse nous aider...
Sam est toujours endormi..


*Il parti chercher un seau d'eau fraiche*


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Ching
Ching
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20/08/2007
Posté le 15/12/2008 à 20:09:38 

Ce gros porc de Gaston à défaut de mettre ses gosses pattes crasseuses sur mes fesses commençait à s'attaquer à ma poitrine...Ni une ni deux je pointais mon tromblon sur son entrejambe...

- Si tu veux encore pouvoir t'en servir, vaux mieux pour toi que tu ouvre ta sale gueule!

Il me regardait fixement d'un air pervers, tentant de soulever un bout de tissus recouvrant ma poitrine en appuyant sur ma pétoire..

-Hummm t'as quoi en échange?

Je le défiais du regard tandis que je sortais de ma besace la bouteille qui me tombait sous la main en l'agitant sous son nez...

- L'alcool ou les couilles à toi de choisir...

 Tir reussi! 5 pts dég sur gaston.
....Et je te conseille de bien choisir...

Gaston me pris la bouteille des mains et commença à se répendre de l'alcool sur ses parties imtimes...
Je grimaçais devant le gachis... Une bouteille du fendart... où avait-je la tête...

Gardant mon tromblon pointé là où ça allait lui faire très mal s'il ne parlait pas, je continuais inlassablement de lui hurler dans les oreilles:

OU EST SING?
Gaston
Gaston
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18/10/2007
Posté le 15/12/2008 à 20:17:33  [ Edition bloquée ]

*gaston ne répondait plus de ses actes. L'alcool faisait son effet, il paraissait saoul comme un cochon. Paraissait ...

Emeraude lui balança le contenu un seau d'eau en pleine tête, histoire de le remettre d'aplomb*







Modo Ralex, affichage de l'image.
Emeraude
Emeraude
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11/11/2007
Posté le 15/12/2008 à 20:19:41 

Je recule, parce que j'ai peur. Pourquoi tonton Gaston il est comme ça ? Il est jamais comme ça d'habitude... Pourquoi il touche toujours les madames ? Et pourquoi mes autres tontons ils le frappent ? Je sais pas ce qu'il se passe, mais ça, c'est pas cool...
Mais finalement j'ai compris ! En fait, c'est parce que tonton Gaston il est tout bizarre que les autres ils le tapent. Mais moi je sais pourquoi ! C'est à cause du raume, bah voilà. S'ils m'en avaient donné à moi aussi, tonton gaston il serait ptête pas dans cet état, mais ils ont tout donné à lui aussi... Je sais ce qu'il faut faire, parce que avant y'a un monsieur qui m'a dit un jour que fallait "j'ter un putain d'seau d'eau dans sa tronche".
Alors ben j'ai encore reculé avec Cerban, pis on est parti dans la maison à coté. Y'avait pleins de réserve, donc forcément de l'eau aussi !
 J'suis revenue avec un seau, enfin c'est mon chien qui porte mais bon.
J'me suis faufilée entre les jambes c'est trop facile ! Cerban en revanche il a poussé tout le monde.

Je suis grimpée sur la table devant tonton Gaston, j'ai pris le seau, et... SHPLAFFF !

Après je suis descendue, je veux pas prendre de féssée moi hein...
Gaston
Gaston
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18/10/2007
Posté le 15/12/2008 à 20:35:44 

Lady Ching Te tire par les poils de la barbe et te menace de te la raser de très prêt si tu parle pas!.

"gaston se marre s approchant de toi" à Lady Ching
"gaston passe son bras autour de ton coup, tentant de serrer un peu" à Lady Ching
Combat contre Lady Ching, il te met 13 pts de dég.

"gaston empeste le rhum : "Fffffougueuse ! J aimme !! Hahahaha"" à Lady Ching
"gaston casse une autre bouteille et tente de te toucher avec" à Lady Ching

Combat contre Lady Ching, il te met 13 pts de dég.

"gaston souffle comme un buffle" à Lady Ching
"gaston te dit : "A BOiiIIIIiiRe ! Et j te l dis !"" à Lady Ching


*Gaston s'épuisait contre la fougueuse Ching. Complétement plein, il alignait aussi bien les frappes qu'un gosse de huit ans.*
Gaston
Gaston
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18/10/2007
Posté le 15/12/2008 à 20:41:14 

HAHaahaHHAhAHhAHhAhaHAhaHAhAAHhAahA, La Flibuuuuste vaincccccra !

Poil ! Bière ! Poil ! Chloé ! Roustre ! Haha !


*Gaston balbutiait n'importe quoi. Il s'amusait à taper les Confrères qui esquivaient et ripostaient sans trop de mal.*

"'Ssayez d'me foutre KO ! Et j'vous l'dirai l'est t'y où l'vieux ! Hahaha"

*Il ne fallut pas longtemps aux Confrères pour venir à bout de l'ivrogne. Quelques coups plus tard, Gaston s'effondrait au sol. Alors qu'il s'évaloussait, il lâcha trois mots.*

"Fripon Lort Pouis."
Ching
Ching
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20/08/2007
Posté le 15/12/2008 à 20:45:15 

Gaston était fin rond, titubant, tentant vainement de me froler, mais à chaque passage, c'est sur ma destinée qu'il s'empalait...Soufflant comme un buffle, il se tourna vers ammokk, chancela et vint s'embrocher le croupion sur sa lame...

Avant de s'évanouir, il me glissa quelques mots à l'oreille... Son langage d'ivrogne n'était pas très difficile à décripter... il était temps de se mettre en route...
L'Inconnu
L
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02/11/2005
Posté le 15/12/2008 à 20:54:04 

S'en était trop pour moi ....

Sing avait disparu et le seul à pouvoir nous le dire etait ce pochtron de Gaston....
Il etait là devant moi balbutiant des aneries incoherente.

Anne m'avait dit ce qu'il venait de faire.... ce malautru avait osé lui toucher les fesses.

J'allais de ce pas, lui apprendre la vie.
"Tu viensde faire quoi à Anne ??? Tu peux m expliquer !!! Dis moi que t as glissé ...." lui dis je

Sur ces mots il balbutia des mots incomprehensible et en profita pour m'assener un coup dans les cotes.

J'entendis alors Emeraude me supplier de ne pas faire de mal à Gaston, je la rassurais en lui disant que celui ci n'allais rien sentir.

Serrant mon poing droit je lui dis :
"Alors t as glissé et ta main à touchée les fesses d Anne"

Mon poing s'ecrasa sur son nez et Gaston mis genou à terre.

Je lui tendis alors une bouteille pour l'amadouer.... En la voyant il se releva et la prit.

Il bu à grosse gorgée puis cassa la bouteille contre une chaise, puis sautilla devant moi :
"Si tu m achèves, j te dirai l est ou ! hahahaha"... son haleine était nauseabonde et j'eu du mal à rester aussi pret de lui.

Ecartant Emeraude de la main pour ne pas qu'elle soit blessée, je me mis en garde  contre l'alcoolique.

Il essaya à 2 reprises de m'attaquer et se heurta à mon poing droit.

Son état ne lui permettait pas d'esquiver mes coups et sa tête commenca à enflet sous l'effet de mes coups puissants.

Gaston tomba alors à terre agonisant.
Un mélange d'alcool, de bave et de sang s'agglutine dans sa barbe.
Avant de s'évanouir, gaston murmura trois mots .............


Enfin, il avait craqué..... Maintenant il nous fallait retrouver Sing en ce lieux.
Anne Providence
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 15/12/2008 à 22:28:58 

Fripon Port-Louis.

L'indice était maigre mais de toute façon, nous ne pouvions rien laisser au hasard si nous voulions retrouver Sing.

Je regardais Ammok assez fureix des goujateries de Gaston. J'avais eu peur qu'il ne l'inquinte trop pour que l'on puisse l'interroger. Finalement c'est presque l'innocence qui l'avait fait parler.

Emeraude et son seau d'eau, rien de plus simple que cela.

Une expédition à Port-Louis ne s'improviserait pas comme cela. Il ne fallait pour tant pas tarder. Si je m'écoutais je serais partie aussitôt.



Anne Providence
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 16/12/2008 à 01:30:16 

Dans une tentative désespérée et éthylique Gaston avait foncé sur Ammokk et Ammokk était loin d'être une fillette.

Une chose était sur, il n'y avait plus rien à en tirer pour ce soir.

Voilà que Sam commençait à la ramener au sujet d'Emeraude, mais je n'étais pas vraiment d'humeur à la discussion.

Ma première réponse fut un crachat sur son visage, mais déjà ma destinée me démangeait !

Emeraude me soigna puis parti se cacher derrière une caisse lorsque le ton commença à monter. Alanis fut trop prompte quand elle lui promis que nous n'allions pas nous battre. Ce genre de chose n'engage qu'elle.

J'attendis qu'elles aient toutes deux tourné le dos pour aller m'occuper de Sam.

Je l'avais bien aimé Samo. il y avait quelques histoires de fils et d'aiguilles entre nous, mais là, il y avait l'unité de la Confrérie, sa trahison et ce qu'ils avaient fait à Sing.

Et je ne connaissais pas le pardon.

Le combat ne fut pas simple, mais j'étais déterminée. Sam de son côté était assez fort, peu importe !

Je fini par lui jeter au visage un oeil de tigre.

"A la Confrérie seul Ammokk avait cet oeil de tigre. Mais toi aussi tu pourras désormais te vanter d'un corps à corps avec la tigresse !

Le corps de Sam était à peine allongé au sol que je m'occupais du destin des autres flibustiers aussi :

Ils n'étaient pas au bout de ma lame, peu importe, les contrats, ce n'est pas fait que pour les ours !
don Juan de Montalvès
don Juan de Montalvès
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05/01/2007
Posté le 16/12/2008 à 06:00:59  [ Edition bloquée ]

Le fiacre du marquis espagnol fila sur la route en direction des montagnes hollandaises alors que l'aube jetait ses reflets roses et bleus sur l'île. L'ombre grise de la montagne s'étirait loin dans la plaine et les nuages devinrent plus clairs. Montalvès regardait par la fenêtre de son carosse, sous des couvertures de fourrure, d'un oeil sec et sombre. Le cocher fouaitait ses bêtes quand la route devint plus escarpée. La progression de la voiture du banquier fut suivie, à la longue vue par le capitaine des mousquetaires, qui aperçevait le point lumineux de la lanterne du cochet scintiller dans le matin encore flou. Le brouillard se dissipa peu à peu au pied de la grotte du Dragon, laissant découvrir la rocaille abrupte et les flancs striés de la montagne.

Don Juan de Montalvès tira de sa poche un exemplaire du petit livre noir de Maître Sing, fameux ouvrage dont la possession faillit lui valoir un procès en Espagne. Heureusement son statut et ses liens à Esperanza lui épagnèrent un scandale qui auraient conduit tout autre au camp paria, si ce n'est plus... Il parcourut les pages de ce brûlot de la société européenne, de sa morale et de ses valeurs avec un léger sourire sur ses lèvres. Ce pirate avait crû bon de défier les privilèges des possédants, d'imposer un impôt révolutionnaire aux marchands et aux maîtres du capital de Liberty. Son procès serait celui de cette incroyable fantaisie, de cette outrageuse audace.

Le fiacre arriva devant la Grotte du Dragon. Un mousquetaire vint ouvrir la porte du véhicule et le marquis descendit, la canne à la main, vêtu de ses habits de courtisan sur lesquels avait été jeté une très large cape noire bordée de grosse fourrure rousse. Les Français le saluèrent à moitié étonnés de reconnaître l'ancien ministre espagnol et à la fois satisfaits de connaître le visage du commanditaire.

Deux silhouettes se détâchaient de ses soldats, sombres et graves, leurs coiffes noires enfoncées jusqu'aux yeux, les pommeaux de leurs sabres dépassant de leurs larges manteaux. Le marquis fondit sur eux, les deux mercenaires esquissèrent une révérence sobre et sans manières.
Il comprit dans leur regard tout aussi durs mais sereins de Shadow et de Marco Miegge que le travail avait été fait. Le marquis les interrogea en silence et Shadow pointa l'entrée de la grotte.

Le banquier se tourna lentement vers la béante entrée de la caverne. Là se trouvait un autre détâchement de Mousquetaires. Ils tenaient une lanterne et leurs mousquets chargés. Et à leurs pieds, un être enchaîné, recoquevillé sur lui, à moitié enfoncé dans l'ombre.



Montalvès se dirigea vers Maître Sing, un sourire carnassier sur son visage. Arrivé à son niveau, le marquis donne un coups de pied dans les côtes du capitaine pirate, suivit d'un coup de canne.


- Alors Maître Sing, on fait moins le fier ?!

Le Pirate leva un regard noir sur le marquis poudré et cracha à la figure de l'aristocrate. Le marquis eut un mouvement de recul et porta sa main gantée au visage. Un Mousquetaire de garde donna un coup de crosse dans la figure du pirate tandis que son collègue lui infligea un coup de botte dans le dos.

- Tiens-toi tranquille, saloperie de pirate !

Montalvès reprit de sa contenance et se rapprocha du pirate, lui tournant autour.

- Pour un vieillard, vous êtes bien farouche. Mais vous avez la même sottise que les vieux fous ! *Il lui donna un coup de canne*. Vous et moi allons avoir une petite conversation avant que l'on vous jette à l'appétit des hyènes du gouvernement et aux vindictes populaires. Un moment spécial hors de toute convenance, je le crains... *Le marquis empoigna sa canne à deux mains et l'écrasa dans le dos du pirate, celui-ci poussa un grognement de souffrance étouffé*

Oh, ce n'est pas que j'aime la torture, non, mais c'est un moyen dont on ne peut nier l'élégante ingéniosité et l'efficience.

Montalvès ôta sa cape et son veston richement décoré de motifs floraux, les pliant et les tendant aux gardes.

La véritable question de cet exercice n'est pas de savoir si vous allez me donner les informations dont j'ai besoin, mais si vous serez encore capable de les articuler...*Montalvès enfonça un coup net de son pommeau dans l'entrejambe du pirate qui se tordit de douleur*

*Lui donnant une claque pour retenir l'attention de sa victime* Voyez-vous, bien que je sois très fâché après vous pour une question d'impôt et d'idées subversives, ce ne sont pas des rétractations que je veux de vous. *Le banquier s'accroupit aux côtés du pirate, levant la figure de Sing et lui tenant le pommeau de la canne sous le menton*

Non, ce que je désire ce sont des noms. Les noms des aspirants pirates qui se terrent au coeur des nations de Liberty. Qui sont-ils ?

Maître Sing regarda fixement le marquis, puis éclata de rire, se moquant de son bourreau.

C'est dommage, capitaine Sing, notre discussion avait si bien commencé, je croyais que l'on s'entendait bien...*Le marquis se leva d'un bond et bastonna le pirate de violents coups de canne qui résonnèrent dans la caverne suivit du hurlement de Maître Sing* Les noms ! Je veux des noms !

Vous savez bien que je suis un homme d'affaires et de telles informations se monnayent fort chères de nos jours. L'information est une denrée rare et très précieuse, Maître Sing.

Et quelle ironie ! Vous vous taisez pour sauvegarder les vôtres tandis que je veux vendre les miens. Mais vous êtes le hors-la-loi ! Vous vous battez pour vos idéaux et vous serez pendu pour cela par les honnêtes citoyens de Liberty tandis qu'ils me décoreront de médailles, ceux-là même que j'exploite et vends au plus offrant. Et c'est vous que l'on appelle : pirate !

Montalvès prit un des flambeaux des mercenaires, l'alluma et joua avec la flamme devant le pirate.

Vous avez perdu et vous serez exposé comme une bête de foire car vous avez sous-estimé le pouvoir de l'argent, celui qui fait tourner le monde. Acceptez votre défaite avant que d'autres n'aient à souffir de votre disgrâce ! *Le marquis lui enfonça la torche sur l'épaule faisant fuir le pirate qui fut retenu par ses chaînes, les mousquetaires s'avançant malgré eux et interpellant l'aristocrate*

- Monseigneur !

*Montalvès se retourna et leur fit signe que tout allait bien* Ce bougre-là a le cuir dur. Mais je vois bien qu'il ne dira rien, je devrais me contenter de jouir de son procès et de le voir se balancer au gibet d'Esperanza. Peu importe, je suis persuadé qu'une autre pirate sera plus loquace quand je la ferais marquer au fer rouge...*Le marquis eut un rire lugubre* Et ce vieil hibou sait de quoi je suis capable...

Montalvès se dirigea vers les affaires de Sing, entassées plus loin et continua de parler en les fouillant.

C'est moi qui ait commandité la tentative d'assassinat sur l'ancien gouverneur Valiente lorsque j'étais ministre du commerce, ainsi que le vol du coffre au palais du gouvernement de New Kingston lors de l'affaire Ferrington, c'est ma banque qui blanchit une partie de l'argent sale de la pègre de Liberty et participe de près ou de loin au recel d'objets volés et autres organisations criminelles sur cette île.

*Se retournant vers Sing* Et c'est vous le pirate...

Les mousquetaires se regardèrent, ébahis par tant de révélations sur les activités du respectable marquis. Le visage de Montalvès s'éclaira lorsqu'il tomba sur le tromblon du pirate
.

Voilà pourquoi vous saurez tenir votre langue lors de votre procès si vous ne désirez pas que d'autres innocentes créatures n'aient à souffrir ce que vous allez endurer...

D'un geste rapide, le marquis tira une première salve sur un des mousquetaires qui s'effondra sans vie, l'autre, surprit, essaya de pointer son arme sur l'Espagnol qui déclencha la seconde balle qui perfora la poitrine du soldat français qui mourrut sur le coup. Des exclamations se firent entendre hors de la caverne et des pas se firent entendre.

Nous nous comprenons ? *Le marquis jeta le tromblon vide au pied de Sing, prit sa posture habituelle, c'est-à-dire tremblant dans un coin, le visage défait par une peur feinte. Shadow arriva le premier suivit par les autres Mousquetaires*



- A moi Français ! On me tue, on me crible ! On m'assassine ! *s'écria le marquis se jetant littéralement dans les bras du mercenaire français*

Ce fourbe de Sing a échappé à la surveillance des mousquetaire tandis que j'essayais de résonner cet esprit malade et de le faire revenir sur le droit chemin en lui lisant quelque passages de l'Evangile. C'est affreux, il a abattu ces pauvres hommes devant moi ! Le Ciel a voulu que son chargeur soit presque vide. Capitaine Shadow, il faut escorter au plus vite, cet infâme assassin vers Esperanza où l'attend un procès et un tribunal officiel. Je compte sur vous pour protéger notre personne d'une autre tentative de meurtre ou pire, d'une expédition de libération de la part des pirates !

Le marquis porta sa main à sa poitrine, hors d'haleine, titubant, au bord de l'évanouissement, puis, accroché au bras d'un mousquetaire, il se dirigea vers la sortie de la Grotte.

- Ah de l'air, pitié, un peu d'air...





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Alanis
Alanis
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Posté le 16/12/2008 à 11:36:39 

Alanis était pourtant la plus proche du repaire de la flibuste. Si elle avait été prévenue plus tôt, elle aurait peut-être pu empêcher cela.

Lorsqu’elle arriva au repaire elle trouva ses frères au prise avec des pillards pirates. Les lames s’entrechoquèrent dans un fracas métallique.

Elle aperçu Sam Old qui semblait se délecter de la scène en sautant sur un lit. Alanis fonça sur lui en distribuant quelques coups de sabres pour se frayer un chemin. D’un geste elle coupa deux des pieds du lit qui s’écroula sur un coté. Le dernier rebond de Sam le projeta sur le parquet taché de sang, du repaire. Alanis pointa sa lame sur son visage. Ou est il ? Lui avait elle demandé. Il ne répondit que quelques mots incompréhensibles dignes de sortir de la bouche des ivrognes.

Alors que la bataille se terminait Alanis aida Ching à tuer le dernier des Pillards Sam s’était relevé, sa pourfendeuse à la main continuant de beugler comme un ours.Elle se dressa devant lui avec en tête l’idée de le mettre à terre une fois pour toute.

C’est alors qu’elle remarqua la petite Emeraude qui semblait terrorisé.
 Alanis changea de stratégie et saisi une bouteille de Rhum pour amadouer la vielle barrique. La colère que contenait Alanis fût rattrapée par le regard de cette petite fille qui lui rappela que Sam n’avait pas toujours était un traître et un brigand pour elle.

Gaston avait fait son entrée lui mettant une main aux fesses. En voila un qu’Alanis n’aurait aucun mal à tuer pour se venger de ce que la Flibuste faisait subir à Sing.
Anne, Ching, Ammokk et Salas s’occupèrent de lui sous le regard du nouveau Capitaine. Alanis capta l’attention de la petite fille et la rassura en lui promettant que le sang de Sam ne coulerait pas ce soir.

   Gaston avait parlé avant de sombrer sous la lame d’Ammokk. 
Port Louis !!!
C’est donc les Français qui ont commandité cet enlèvement ! Alanis sentit la colère remonter en elle et dans les regards de ces frères. Une vielle colère contre les Français dépassée pour celle contre Krill qui avait vendu notre frère et ex-capitaine aux corsaires.  

Elle lu dans le regard d’Anne que la promesse qu’elle avait faites à Emeraude ne tiendrait pas.

Van Ray Vaughan nous ordonna alors de nous replier pour nous rejoindre au Pub du repaire afin d’organiser notre assaut sur Port Louis et délivrer Sing.

Le regard d’Alanis porta alors sur Emeraude qui avait toujours l’air effrayé. Alanis se dirigea vers l'entrée des souterrains et tendit la main vers la Jeune fille. Il ne fallait pas qu’elle voie la suite.

-"Vient avec moi petite, tu sera plus en sécurité. Fait moi confiance"

Emeraude saisie la main d’Alanis qui la glissa dans le passage menant à la crique Pirate.

Alanis lança un regard vers Anne de providence qui avait le visage dur comme de la pierre et le vieux Sam encore abasourdie par l’alcool, puis disparu dans les tunnels secrets de Liberty.

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La Verve
La Verve
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Posté le 16/12/2008 à 12:44:03 

Vaughan était fou de rage, jamais quelqu'un n'avait vu le petit philosophe aussi enervé.
Mais il fallait contenir ses pulsions, avancer dans l'ombre des sentiments était la meilleure façon de se planter.

Le capitaine claqua la porte de la cantine.
Il avait mauvaise mine, non, pas celle d'un homme fatiguée, celle d'un homme qui a envie de voir le monde réduit à néant.

Très vite il s'assit au comptoir à côté de ses frères et soeurs.
Il respire vite, il souffle le pirate, il souffre.

Après avoir vidé cul sec la reste d'une bouteille de rhum, il demanda à Pepito de lui ramener ce qu'il lui avait demandé la veille par message.
Pepito arriva avec un vieux sac, remplit de poussière :
"
Voilà les cartes"

Vaughan balança toutes les cartes, sauf une qu'il afficha sur le comptoir à l'aide de coups de poignard.
Un sourire pouvait se lire sur ses lèvres.
Les autres frères et soeurs comprenaient où il voulait en venir des suites des aveux d'un alcoolique.

"Je pense que la plupart d'enre-vous reconnaitrez cet endroit"

Puis le pirate se mit à griffoner sur une feuille à côté, tout en tenant en joue du regard la carte de leurprochaine destination.
Anne Providence
Anne Providence
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Posté le 16/12/2008 à 19:54:48 

Ils étaient déjà tous au repaire cela ne faisait aucun doute.

Retrouvons nous tous au Pub du repaire dès demain et élaborons un plan à partir des données que nous avons et aurons recueuillis.

Il n'aura pas fallut attendre longtemps pour que je sois en désaccord avec notre nouveau Capitaine.

J'avais eu une discussion avec Ching, pour moi la rapidité primait. Mais nous devions rester ensemble. Comme l'avait déjà démontré Tyler avec talent, ensemble nous étions bien plus forts.

C'était bien assez de voir Maurice filer de son côté, Soo-mee était partie du sien et Ammokk plus loin encore.

C'était une belle erreur, autant j'étais pour l'action sans oublier la réflexion autant VrV était pour la réflexion et j'osais espérer qu'il no'ublierait pas l'action.

Il ne s'agissait pas de montrer sa supériorité intellectuel à un autre abruti mais de sauver Sing ! On allait réflechir combien de temps ?

Je bouillais d'impatience et de rage.

Aucun témoin n'avait vu mon agression sur Samo mais ils auraient très bien pu me voir à l'oeuvre, il était cependant plus prudent qu'Alanis ait embarqué la gamine.

Je restais en arrière, blessée.

Samo ne s'était pas laissé faire certes, mais c'est mon âme qui était blessée. Tyler m'avait déavoué publiquement et je ne le supportais pas.

Orgueil oblige, on ne montre pas cela en plublic et j'avais été la remière à féliciter VrV et Ching pour leur élection, mais la blessure la plus prodonde du jour ne venait ni  que quelques mots dans un echanges de lettres, même si ceux là aussi avaient été dur, ni de l'humiliante attitude de Gaston à chaque fois qu'il me croisait, ni même de la lame de Samo m'entaillant l'abdomen. Elle venait d'un simple caillou dans une carapace couverte de grafittis.

Je ne pouvais rien dire je passerais pour une mauvaives perdante.

Je tiens à féliciter ma soeur Anne, qui se montre toujours aussi motivée, et qui n'y ait pas pour rien pour la mobilisation dernière de la confrérie.
Quand je parlais de déléguer certaines tâches, je pensais à certains frères et soeurs comme Anne, très impliqués et motivés
. Ainsi parlait notre nouveau Capitaine quand l'épreuve de la tortue fut terminée.

Et il voulait qu'on reparte au repaire pour organiser le raid vers Port-Louis. Mais au rythme où allaient les choses Sing aurait eu le temps d'être pendu 10 fois !

Je ne pouvais pas non plus partir seule à Port-Louis j'aurais fait très exactement ce que je reprochais à ceux qui étaient déjà en route.

Le Confrérie avant tout !

Je n'étais pas la Capitaine qu'il leur fallait, mais je restais de la Confrérie. Soit, je les rejoindrais demain. Pour le moment j'avais besoin d'être seule.

Un perroquet arriva.

Oui, je serais mieux seule ce soir.
 
Liberty Sing
Liberty  Sing
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Posté le 16/12/2008 à 20:09:37 

Cinq jours, il aura fallut 5 jours pour que j'ai confirmation du commanditaire des flibustiers!
Montalvès, quelle surprise! Depuis le temps qu'il en rève.
Il me torture, mais il ne sait pas y faire. Tant que je garde mon dernier oeil, il ne peut rien contre moi.

Un procès! J'adorre. J'en demenderais presque à mes frères et soeurs de ne pas s'occuper de moi. Quel plaisir ce sera de reveler toutes les malversations des Français, de Montalvès et de leur Gouverneur en particulier.

Seulement voilà, ..., bah oui, seulement, je n'ai pas encore prévu d'accepter de ballader ma tete au bout d'un corde... je connnait et execre suffisemment la justice des cosaires pour connaitre l'issue.

Ils veulent des noms d'aspirants, ils en auront, et beaucoup de corsaires de Liberty, parmis les fines gachettes se targant d'avoir luuetr contre les frères de la cote, n'auront plus que leurs yex pour pleurer leur absence de virginité dévoilée.

Lady Ching, mes pensées se tournent vers elle au moment, ou, comme chaque jour, je m'évanouit sous les coups répétés de mon geolier.
Armand Thierry
Armand Thierry
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Posté le 16/12/2008 à 23:57:00  [ Edition bloquée ]

Il était tard le soir quand Marco qui montait la garde rejoint le pirate pour s'occuper.



Cette petite parenthèse n'amusait que le capitaine qui énervait le pirate, non par ses propos mais parcequ'il l'avait reveillé.

Allez tarlouze ! Réveille toi ! Enerve toi ! Ce soir tu dors pas foi d'fumeur !

* Marco s'arreta quelques secondes pour rallumer son cigare *

Alors, ça fait longtemps avec la truie Anglaise ?

Sing qui commençait à s'énerver faisait mine de dormir pour lasser le mercenaire.

Je sais que t'dors pas mon gars.

* Marco qui de toute façon veillait cette nuit se leva pour aller chercher une bouteille de sa besace *

Tiens, vec ça on va bien pouvoir parler !

* Il déboucha la bouteille pour l'enfoncer dans la bouche du pirate *

Aller bois soiffard ! Je sais qu'ten meurs d'envie !

Le pirate recracha tout à la tête de Marco qui se retrouva bête. Enervé, Marco s'essuya le visage en veillant à faire tomber les gouttes sur la main de Sing. Après son regard vicieux qu'il lui porta, Marco fuma sur son cigare pour recracher la fumée dans la gueule du pirate pour enfin écraser son cigare sur le bras de Sin qui s'enflamma quelques secondes.

- Hahahaha ! C'est qui le con m'nt'nant ?
- Rigole fumeur, et finis ton cigare, c'est le dernier que tu apprécis !
- Ah ? Tu dois parler de tes frères qui viendront ?

* Le pirate ne répondit pas, il esquissa seulement un petit sourire *

Haha... C'est drôle car vois tu, je suis capitaine d'une troupe d'élite. Attends que je te montre.

Il posa la bouteille et se retourna vers ses hommes qui profitent d'une nuit de sommeil, pour crier :" Sabres aux clairs !! " Tout les mousquetaires se levèrent instantanément, le sabre à la main, regardant de part et d'autre.


Tout va bien, fausse alerte ! Recouchez vous !

* Le fumeur, fier de sa démonstration repris la bouteille pour en boire une gorgée *


Modo Ralex tentative avortée d'affichage de l'image
modo Krill win !
La Verve
La Verve
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10/07/2006
Posté le 17/12/2008 à 00:10:04 

"Capitaine ?"

Plus personne à la barre du sournois.
La dernière action du capitaine avait été d'envoyer un message à toute la confrérie.
Des explications brêves.
Aucune précision.
Tour de table, c'est le second qui reprend la barre, mais pour combien de temps ?

Pendant ce temps-là, il marche à contre-courant...
Que mijote t-il ?
Anne Providence
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 17/12/2008 à 00:35:06 

La soirée était mouvementée.

J'avais fini par rejoindre la Cantina. VRV peinait à utiliser un compas pour calculer nos prochains déplacement.

Je m'étais mise à une table éloignée du restant du groupe. Peut importe ce qu'ils pensent de moi. C'est long, bien trop long.

Tyler arrive bien après moi.
Il se commande un verre.

C'est moi ou Anne me regarde d'un oeil mauvais ?

Et voilà, les choses ne s'arrangent pas, il n'y a rien à lui répondre. Le malaise se poursuit. Quand finalement VrV  nous annonce que nous irons à Port-Louis. Et là je fulmine, on continue d'avoir une marrée de retard; Quand on est arrivés au repaire Sing n'y était plus, il en sera de même pour Port-Louis. Je suis prête à parier une noix de coco contre un bateau que nous y serons trop tard. Qu'elle idée de revenir au repaire au lieu de foncer tout droit sur Port-Louis, on a perdu un jour minimum.

Le ton monte VrV me somme de m'expliquer.

Je lui balance mes arguments avec ma vivacité habituelle sans aucun respect pour son titre de Capitaine. Je crois bien que j'aurais parlé au dernier des demeurés sur le même ton. Et il l'a bien senti :

ANNE !

Je ne suis pas là pour faire de l'autorité, alors évite de me tenter sur ce terrain.

Puisque que sur le coup, tu sembles la plus au point, je te fais confiance.
Je ne comprend pas comment fonctionne le compas.
Détermine quel est le mieux pour nous rendre à PL.

Je te nomme Responsable de l'attaque sur Port Louis.


Un instant je reste estomaquée, d'autant que je n'ai jamais été convaincue de l'utilité de ce raid sur Port-Louis.

Impossible de reculer, en même temps n'était-ce pas ce que je voulais ?

VrV a envoyé balader les cartes. De toutes façon je n'y comprends rien.

Cette fois-ci je me suis levée. Je ramasse la carte et le compas. D'un geste assuré je prends mes mesures. Des années de navigations, c'est comme le vélo cela ne s'oublie pas.... Nous hésitions entre 2 chemins, je fais mes calcules et je vote pour le plus long. J'expose mes raisons.

Ok ! Donne tes consignes j'enverrais le tout, Anne.

Une lettre m'arrive d'Ammokk, parti pour Port-Louis il a une une idée lumineuse et s'est dérouté pour la vérifier. Incroyable et qui disait qu'il avait 2 neurones. Quand je montre la lettre à VRV il s'écrit :

Ammokk est un génie !

On s'adapte à la nouvelle configuration.
Ching
Ching
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20/08/2007
Posté le 17/12/2008 à 18:12:38 

La piste à suivre sortait de la bouche d’un ivrogne korsakovien flirtant chaque jour un peu plus avec le delirium tremens, flibustier de surcroit, mais c’était malheureusement la seule que nous tenions. Prenant le titre de seconde de plein fouet, je me tournais avec hésitation vers le capitaine fraichement élu, nous allions devoir nous mettre en route, mais cette fois ci ensemble, et non sans avoir réfléchit au préalable à une stratégie d’approche efficace.

Je fulminais et passais mon énergie à ne pas céder à mes pulsions qui ne souhaitaient qu’une seule chose… 

Rassemblant à la hâte mes affaires ensanglantées et  éparpillées dans la vieille cahute, je pris pourtant ma route seule entre les chemins sinueux des marais qui menaient jusqu’au sournois. Il fallait de toute façon que je repasse par le repaire…

Lors de notre capture, Sing m’avait glissé ces quelques mots…


Dans trois jours.... avait-il dit…sous la corde…
 

Alors que le soleil envoyait ses derniers rayons brulants sur l’écume des vagues qui s’échouaient sur le ponton, je profitais d’un court instant de répit et baignais mes yeux du spectacle de la végétation abondante, de la somptuosité des vestiges et de l’atmosphère envoutante qu’offrait notre nouveau repaire.

Dirigeant fébrilement mes pas vers l’arbre majestueux où nous nous étions arrêtés quelques jours auparavant avec Sing, je m’asseyais avec légèreté sur le vieux tronc posé à ses pieds et profitais du calme, étouffant progressivement la fin du jour, en emplissant ma poitrine de gorgées d’air boisé, posant mes yeux sombres sur la corde qui se balançait inlassablement au rythme du vent léger.
 
 



Un petit perroquet vint se poser à mes pieds. J’ouvris délicatement le message accroché l’une de ses pattes, reconnaissant le sceau qui le cachetait.… Tenant la lettre d’une main tremblante, mes yeux parcouraient haletants les mots offrant un graphisme assuré, tandis que simultanément je réfléchissais à la manière dont j’allais pouvoir utiliser cette information qui prendrait sans doute un jour ou l’autre son importance.

Nous allions dès que possible nous mettre en route pour Port louis, mais il n’était pas question que tout repose sur la parole de ce chien galeux de Gaston. Je pris ma plume et envoyai ma colombe noire en direction de l’est.

La nuit était à présent bien avancée. Je restais là, impassible, attendant que je ne sais quel miracle se produise, une apparition, ou un signe…


Epuisée par mes quelques jours de captivité, mon corps devenait chaque minute un peu plus lascif et ralenti par la chaleur humide qui se déposait en fines gouttelettes sur ma peau. Délassant le haut de mon chemisier,  je m’étendais épuisée sur l’herbe au pied du tronc…

Perdue dans mes pensées, une ombre se glissa furtivement près de moi…
Les étoiles dansaient au fond de mon regard, et la lune fit doucement miroiter la lueur d’une chevelure argenté qui vint carresser mon épaule dénudée… Mes sens s’enivraient à présent de retrouver les délicieux et subtils moments, mélange d’ivresse, d’extase et de tendresse qui m’avaient été arraché.

Le corps qui m’effleurait se mit subitement à saigner par de plaies béantes, disparaissant en flot vermeille sous les racines de l’arbre, laissant brusquement la place au visage pestilentiel et  tortueux percé par les yeux injectés et fulminants de Krill. Il éructa quelques mots qui semblaient provenir d’outre tombe au travers sa bouche sournoise et menaçante….


 
Mad Wiggins murmure "Ne t en fais pas, je n en ai pas fini avec toi...".  

Mad Wiggins
pose un baiser au coin de tes lèvres et te fait un clin d œil..

La danse embrasée avait laissé sa place à un éclair de terreur qui parcourait les moindres recoins de mon corps fiévreux. J’avais beau essayer de me lever, à force de mouvements inutiles, mes membres s’embourbaient dans la terre et la tête de Krill se rapprochait dangereusement, transperçant l’air d’un rire narquois, pris d’une soudaine diarrhée verbale… 

Je n’ai pas fini avec toi,.... je n’ai pas fini avec toi…
 

Mad Wiggins
te donne 1 Bouquet de roses rouges

Le souffle court, j’extirpais à main nue la terre qui retenait mes chevilles, et finis dans un cri de désespoir par tenter de courir me réfugier dans la chapelle de Madre. Mes pas était lourds, cette impression d’impuissance, de patauger dans le vide sans pouvoir avancer. Il se passa une éternité avant que je puisse franchir les quelques pouces qui séparait l’arbre de l’église. J’étais à présent cernée, entourée par Krill qui continuait inéluctablement son harcèlement pervers… 



Mon pouls s’accéléra en même temps que je sorti ma destinée de son fourreau, fouetant têtes et membres avec rage et délectation…
Je parcourais des yeux avec satisfaction les plaies béantes, les entrailles qui se déroulaient sinueusement hors du corps infect de krill, laissant ruisseler le sang chaud  à l’odeur ferrique sur ma peau laiteuse. 

Tu as tué Krill, le Moussu.
  
Combat contre Krill, le Moussu, tu lui mets 19 pts de dég.  
 
Tu as tué Krill, le Moussu.
 
Combat contre Krill, le Moussu, tu lui mets 30 pts de dég.   
 
Tu as tué Krill, le Moussu. 
 
Combat contre Krill, le Moussu, tu lui mets 17 pts de dég.  
 
Tu as tué Krill, le Moussu. 
 
Combat contre Krill, le Moussu, tu lui mets 17 pts de dég.  
 
Tu as tué Krill, le Moussu. 
 
Combat contre Krill, le Moussu, tu lui mets 19 pts de dég.  
 
Tu as tué Krill, le Moussu. 
 
Combat contre Krill, le Moussu, tu lui mets 36 pts de dég.    



J’allais enfin arracher de mes mains les yeux pervers du dernier survivant, avec un plaisir frôlant l’érotisme  lorsque je me retrouvais brusquement en sueur aux pieds de l’arbre…l’herbe retournée, les ongles terreux, un bouquet de roses rouges à mes cotés et dans ma main encore transie… 

….Dans trois jours, creuse sous la corde…tu y trouveras la preuve de mon amour…
  

Je dépliais l’un après l’autre mes doigts tandis que les premiers rayons du soleil découvraient au creux de ma paume, le scintillement azur d’un saphir unique…

don Juan de Montalvès
don Juan de Montalvès
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05/01/2007
Posté le 18/12/2008 à 05:58:17  [ Edition bloquée ]

Des étincelles et des volutes de souffre s'élevèrent du foyer ardent dans lequel un mousquetaire suant à grosses gouttes retirait une pique incandescente. Dans la cave noir de la grotte du diable, les ombres s'étiraient sur les murs rocailleux et chaque éclat du brasier faisait jaillir des éclairs de lumières sur un corps prostré, cassé, brisé et tailladés. Ses chaînes dessinaient des serpents noirs autour de la chair rougie. Le bourreau remoua encore la pique avant de la soulever avec peine et de se retourner vers l'amas de muscles tremblant recoquevillé dans le coin de la cave. Le Français s'approcha à pas lents mais déterminés pointant devant lui la pique fumante. Le brasier, moins actif, baissa en intensité et plongea la cave dans une obscurité imparfaite alors que se rapprochait le bourreau.

Au dessus de la cave où était retenu le pirate Sing, séparés par des étages de roches taillées, le marquis de Montalvès passait à table. Des valets apportaient des flacons de vins et des mets de voyage principalement composés de gibier. Autour de cette table de campagne se trouvaient les pistoleros espagnols et les mercenaires français, plongeant leurs mains et leurs dents dans la chair grillée de faiseants et de canards. Devisants et éclatants de gros rires gras, se félicitant d'une si bonne promenade de santé: aucun pirate n'avait été aperçu, aucun obstacle ne s'étaiet dressé sur leur route; les soldats finirent par croire que la Confrérie avait abandonné leur ancien capitaine à son sort...


L'ancien ministre espagnol mangeait aussi de bon appétit, mais avec la manière de son rang. Services d'argent à la main, il découpait méticuleusement de petits carrés de viande qu'il dégustait avec lenteur et délectation. A ses côtés, une petite piles de lettres décachetées, faites d'écritures inégales et de rubans de couleurs variées, mais à forte dominance de jaune et rouge.
Après avoir vidé un verre de vin fruité, il se prit d'humeur badine et piqua une lettre de son écriture et relut sa missive envoyée au gouverneur d'Espagne en date du 15 décembre 1708:


"Cher gouvernor Terpo y Pizzaïola,

Je ne vous écris pas pour me plaindre de l'Espagne ou si peu. Je commencerais plutôt par vous féliciter pour votre victoire dans les urnes face à mon tombeur, Valakas, mais aussi pour vous assurer de mon attachement à l'Espagne même si celle-ci s'est souvent montrée ingrate à mon égard.

Aujourd'hui, j'espère pouvoir lui prouver mon amour et mon attachement: je viens de mettre la main sur un fugitif de marque, Maître Sing de la Piraterie. Connaissant l'Espagne et sa réputation, j'aimerais vous livrer cet hors-la-loi pour que vous le jugiez et le condamniez pour ses actes. Ce serait un grand honneur pour vous et pour l'Espagne.

En échange, je ne demande qu'une chose : être rétablie dans mon honneur en Espagne, et bien que je m'accommoderais de paroles, les hommes ne respectent plus les mots. Une médaille honorifique qui me serait remise comme la médaille du taureau serait un geste de réconciliation apprécié et compris de tous.

Cher Terpo, ne doutez point de ma volonté de faire la paix avec ma nation et de ma sincérité envers vous. J'espère que, demain, Sing pendra au bout d'une corde sur le gibet d'Esperanza.

PS: vous pouvez partager cette lettre avec mes chers frères et soeurs Espagnols.

Cordialement,

don Juan de Montalvès"

Le marquis sourit secrètement à ces avancées avec l'Espagne. A peine sortie d'une défaite de guerre humiliante, en grande part causée par la piraterie, Esperanza se devait de racheter son honneur par une action d'éclat. Et quelle meilleure occasion que celle de la capture et du procès du terrible capitaine des Frères de la Côte. Montalvès ne s'y trompais pas, par ce mouvement double, il se débarrassé à bon compte d'un ennemi personnel et donnait un camouflet à cette Espagne arroguante qui avait osé l'humilier, contrainte de gratifier et décorer l'ancien ministre en exil...

Montalvès souleva la pile et tira un seconde lettre, la réponse tant attendue, le jour même, de la main même du gouverneur, celui-là même qui s'était réjouit publiquement du départ du banquier:

"Cher Juan de Montalvès

Votre départ de notre colonie m'avait attristé, et vous me voyez réjoui de votre envie de revenir, surtout dans ces conditions.

Je vais consulter le peuple espagnol, car ce tribunal est vraimant exceptionnel, et je veux que chacun puisse s'exprimer, même si la décision finale me revient de droit.

Au plaisir,

El terpo"




Deux jours plus tard, l'escorte du marquis et du prisonnier pirate regagnait les caves de la grotte du Diable, ce fut l'occasion pour le marquis de se rappeler aux bons souvenirs des Espagnols qui, il le devinait, devait être emmêlé dans une discussion sans fin sur la meilleure façon de paraître honorable sans perdre la face et surtout sans oublier !
Ce trait d'humour fit rire le banquier dans sa barbe tandis qu'il acheva sa lettre datée du 17 décembre:

"Cher El Terpo, cher gouverneur,

Je vous écris d'un lieu tenu encore secret pour des raisons évidentes de sécurité vis-à-vis de la piraterie. Des mousquetaires français et des pistoleros espagnols m'ont rejoins afin de surveiller le criminel Sing. J'aimerais prendre la direction d'Esperanza, mais n'ayant pas reçu de réponse positive de la part de l'Espagne, je me demande si une autre place de sureté ne soit plus propice pour juger mon prisonnier. Bien que la position française soit compromise, la Hollande pourrait s'intéresser à cet "hôte" de marque.

Pourtant, je souhaite ardemment que l'Espagne soit la juge des agissements des pirates, à travers le procès de Sing. Mais je ne le livrerais pas à n'importe quel prix.
Vous vous êtes dit attristé par mon départ, comprenez que je fus attristé d'être si mal traité par l'Espagne. Cette maigre consolation de la médaille du taureau sera pourtant ma plus belle réconciliation avec ma nation de coeur.

Je déplacerais ce soir Maître Sing de la cache où il se trouve, j'espère que vous m'aurez indiqué, d'ici là, quelle direction je dois me décider à prendre.

Cordialement,

don Juan de Montalvès"

La réponse espagnole ne se fit pas attendre et sa teneur ne surprit guère le marquis:

"Cher Juan ( si vous me permettez cette familiarité )

Je souhaite ardement que cette pourriture de sing est un procès à la hauteur de ses crimes, et je pense que l'Espagne est la plus à même de diriger ce procés.

Comme je vous l'avais annoncé, je ne pouvais que consulter mes compatriotes sur un tel événement à esperanza, leurs réactions sont diverses, non pas vraiment sur le procés en lui même mais plutot sur cette demande de médaille.

En effet une médaille ne se demande pas dans notre colonie, et vous le savez pour y avoir vécu un certain nombre d'années, donc je ne peux vous en promettre une, mais simplement vous dire que l'espagne n'oublie jamais ceux qui travaillent ou se battent pour elle.

En espérant que votre choix se porte sur esperanza, j'attend de vos nouvelles.

El terpo"

Mais ce jour-là, la lettre du gouverneur fut accompagnée d'une seconde missive espagnole de la part de ce bon vieux Danilo Ark'eyst lui annonçant que, dûs à des retards administratifs, une gratification honorique n'avait pu être rendue au marquis. En effet, le gouvernement espagnol sous les mandat de Juan le Panda et Gaston dit la vinasse, lui avait signé un brevet lui octroyant une médaille du Taureau pour ses actions au service de l'Espagne. Montalvès était très poliment invité à se rendre à Esperanza pour se voir décorer de la prestigieuse distinction.

Le marquis posa la lettre des autorités espagnoles et contempla un morçeau de viande piqué dans sa fourchette, puis la porta à sa bouche et mâcha avec un plaisir visible lui dessinant de belles pomettes roses et poudrées. Tout en dégustant sa bouchée, il ne put s'empêcher une réflexion amusée sur la capacité de l'Espagne à soigner les apparences et à sauvegarder cet honneur dont elle est si jalouse...

Ce fut dans la matinée du 18 décembre 1708, une lettre du marquis arriva sur le bureau du gouverneur espagnol:

"Señor Gouvernor,

Le criminel Sing est aux portes d'Esperanza, j'y entrerais en personne dès ce soir, menant la procession sur mon cheval favori et tirant le pirate par une belle chaîne. J'ose espérer que l'Espagne saura faire bon accueil au triomphateur...

Veillez, je vous prie, à ce que les Espagnols trop zélés de la gachette ne viennent pas, par inadvertance, écourter la vie de cette vermine avant que son procès ne commence...

Sur un autre plan, je suis fort satisfait de recevoir cette médaille du taureau, par une voie certes transversale, j'ai reçu ce brevet par don Ark'eyst hier, j'en m'en réjouis.

Au plaisir de vous retrouver au plus vite sur la place d'Esperanza.

Cordialement,

Montalvès"






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Sir Holmes
Sir Holmes
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27/06/2008
Posté le 18/12/2008 à 11:50:40 

Sir Holmes ignorait tout des évènements.
Depuis plusieurs jours, le jeune homme s'était lancé sur de nouvelles affaires, sans manquer pour autant de continuer à satisfaire du mieux qu'il le pouvait ses plus anciens clients.

Mais lorsqu'il reçut la missive de la Dame Providence, il fut des plus étonnés. En premier lieu, il faillit rire de la situation. Un de leurs frères avait disparu? Grand bien lui en fasse, s'il faisait partie de ceux-là même qui avaient torturé et mené à la mort la mère de sa bien-aimée...
Lady Alanis...
Il pensa à elle encore une fois, et soudain, repensa à sa réaction lorsqu'elle avait découvert cet endroit, à l'Ouest d'Esperanza, cet arbre aux pendus des plus impressionnnants. Il avait lui-même vu de ses propres yeux, sur demande du gouverneur espagnol, ces lieux. Accompagné de Miss Tess ce jour là, il n'avait pu continuer de poser le regard sur cet arbre, sur ces morts atroces, quelque soit leur bandeau, et ce malgré la colère qu'il pouvait éprouver pour la confrérie qu'il rendait quelque peu responsable de ses malheurs, pour ne point accepter sa propre culpabilité.

Le détective relut une fois encore la lettre. Il lui apparut soudainement la colère et la tristesse qui envahirait sa bien-aimée s'il se produisait la même chose encore, sur l'un de ses frères qu'elle avait connu. Une peine qu'il ne pouvait se permettre de lui laisser infliger. Il tenait trop à elle.

Il prit sa plume et un parchemin, et répondit à la pirate qui, il n'y a pas si longtemps encore, voulait sa mort...

"Lady,

Il me faut savoir exactement ce qu'il s'est passé, les dates, les informations que vous avez. Avez-vous une idée de la raison qui puisse être à l'origine de cet enlèvement? Avez-vous reçu quelques revendications, ou messages vous permettant d'en apprendre plus sur ce qu'attendent les kidnappers?
Il me faudrait en savoir davantage sur ce groupe que vous soupçonnez. Que savez vous sur eux?

Tous les détails que vous pourriez m'apporter, même s'ils vous paraissent sans importance, peuvent me permettre de trouver une piste. N'hésitez pas à tout me dire...

Je vous tiendrai au courant de toute information que je récolterai, Lady.
"


Il réfléchit un instant... il ne voulait pas que cette femme puisse croire qu'il travaille pour leur faire plaisir. Il s'agissait de sa profession, et s'il faisait cela pour Lady Alanis, il devait pour autant imposer ses propres conditions.

"Mais avant cela, j'aimerais avoir connaissance de la manière dont vous souhaiterez me rémunérer de mon travail, si je vous apporte satisfaction.

Cordialement,
Sir Holmes
"

Il se relut une fois encore, avant de renvoyer le messager à sa propriétaire
Sir Holmes
Sir Holmes
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27/06/2008
Posté le 18/12/2008 à 13:22:02 

La Dame Providence lui avait apporté toutes les informations dont elle disposait. Des informations vagues, mais qui permettaient tout de même au détective d'orienter ses recherches.
Profitant de sa présence en ville, Sir Holmes avait envoyé de nombreux perroquets loués au bureau des PTT, afin de tenter de localiser ce qu'il cherchait. Il savait pertinemment qu'un groupe composé d'un prisonnier passerait difficilement inaperçu, tant un tel pirate devait nécessiter de gardes pour le surveiller.

Il n'avait fallu qu'une dizaine d'heures au détective pour recueillir un témoignage intéressant... un attroupement des plus étranges avait été vu au Nord Est de l'île, dans une grotte que l'on appelle "du diable", il y a quelques jours. Un renseignement qui permit au détective d'orienter ses recherches, après avoir constaté lors de son chemin que le Sud Ouest de l'île était vide de toute présence recherchée.

Il fit un rapport bref à sa correspondance, tout en attendant des réponses qui pourraient permettre de confirmer son raisonnement.
En effet, des soldats français et espagnols avaient été aperçus dans la garde du pirate. Si le groupe ne se dirigeait pas vers Port Louis comme le pensait la Dame Providence, alors il était possible qu'il remonte au Nord livrer le pirate aux espagnols, ceux-là même qui pendaient les pirates sur un arbre non loin de leur ville.

Mais cette hypothèse n'en était qu'une, et le détective attendrait d'avoir des réponses de ses sources avant même de conclure.
Si le prisonnier se dirigeait vers Esperanza, le jeune homme se trouverait dans une situation des plus délicates... vendre ses informations aux pirates et mettre en péril la vie de nombreux corsaires, qui plus est espagnols, pour sauver celle qu'il aimait du chagrin de la perte d'un "frère".

Secrètement, en s'endormant, il espérait maintenant ne pas obtenir à son réveil ces informations qu'il avait demandées...
La Verve
La Verve
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Posté le 18/12/2008 à 15:47:28 

Dans la prison de Esperenza, alors que la matinée se faisait bercer par les premiers cris des prisonniers.
Au loin, sortant d'une cellule où il avait passé la nuit, une silhouette apparaissait.
Ses cheveux blonds et gras disposés tel les feuilles d'un palmier ajoutait une certaine irrationnalité à la scène.
Sur son épaule un perroquet qui piaillait :
"Parrrrrrrrrrlez ou mourrrrrrrrrrrrrrrrrrez".

Le bruit de deux métaux rentrant en contact était en fait le frottement de sa lame sur les barreaux, réveillant ainsi les corsaires mais aussi les prisonniers.
Dans cette endroit où la lumière est absente, une ombre rouge le suivait : un capitaine de la garde, évantré, pleurant et implorant la pitié du capitaine.


Les prisonniers criaient, tapaient, se frappaient, une scène de violence sans précédent dans la prison.
Le pirate balança la viande aux fauves, et s'approcha d'un groupe d'espagnol.

Dans le brouhaha et le chaos le plus total, c'est Ruben qui fit les frais de la première scène de torture. Mais l'espagnol dégageo son pétoir, le capitaine lui offra quelques coups de sa lame et s'effondra sans répondre au volatile.

Ravagé par la colère, l'alcool et excité par la vue du sang, il s'en pris à deux autres espagnols.
L'un se défendant plutôt bien mais qui ne semblait comprendre ce qu'il lui arrivait, "El Ezech" Miltiades qu'il s'appelait.
L'autre ne semblait même réagir, apparemment indien mais servant une couronne : Géro issu Don Pizzaïolo.
Le pirate arrêta sa petite discussion pour se retourner, le premier espagnol rigolait tout seul dans sa flaque de sang.


"Ah ah !
Et tu crois vraiment que je vais t'aider ??
Tu ne me connais pas depuis le temps que je vous chasse, chiens puant que vous êtes !

Je sais simplement que Sing ne va pas tarder à atterrir sur l'un des arbres qui se situe à l'Ouest de notre ville ...

Tu ferais bien de le rejoindre et de la sauver ... enfin si tu n'as pas peur de te retrouver toi aussi pendu ..

Ah ah ah
"

Puis ensuite, plus rien, un coup, et plus rien...
Ching
Ching
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20/08/2007
Posté le 18/12/2008 à 19:45:23 

Plusieurs nouvelles étaient arrivées coup sur coup dans la matinée. Toutes les pistes que nous avions lancées semblainet aller dans le sens contraire du plan initial. Il s'agissait à présent de regrouper nos diverses in formation, et de réfléchir vite sur la meilleure démarche à adopter.

Vaughan absent, il m'avait confié la barre, et c'est avec Anne que nous devions établir la stratégie pour les prochains jours.
Non sans mal... piquée au vif par le résultat de l'élection, elle avait du mal à cacher sa déception et les choses en devenaient délicates...
Je passais dessus.... ma seule priorité était de retrouver Sing, et pas de jouer aux coqs de basse-cour. Anne avait malgré tout toutes les qualités pour mener à bien l'opération, et seul pour moi le résultat comptait.

Nous étions regroupées avec Madre dans l'antre du sournois, Anne dépliait les cartes et nous commencions à regarder le plan d'approche....

terpo
terpo
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11/05/2006
Posté le 18/12/2008 à 20:54:56 

Le gouverneur tournait en rond dans son bureau, une main sur le menton, l'autre dans le dos. La joie et la liesse montaient jusqu'aux fenêtres du palais, la fête battait son plein à Esperanza.

Ce qui le chagrinait, c'était le ton condescendant de don Juan de Montalvés, dans ses lettres, il connaissait l'animal, son côté fourbe et calculateur. Il fallait anticiper et prendre un coup d'avance.
"Ce procés aura des répercussions", se dit-il," il faut tout d'abord trouver celui qui aura la verve et le verbe pour le mener à bien."

"Ensuite les bandeaux noirs ne laisseront pas ce procés se dérouler sans essayer d'intervenir, même si Sing ne fait plus l'unanimité chez eux, c'est une question de code, ou quelque chose du genre ..."

Relevant la tête, face à la glace qui trônait au-dessus de la cheminée, il lacha son menton et prit une plume et son encrier, et s'acquitta d'un bref message, sans équivoque, à son général Manitas de la Bitas.

Reprenant son menton dans sa main droite, le gouverneur reprit son périple autour de son bureau.
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