Faux Rhum Le Faux Rhum Faux Rhum  

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La folie d'un sourire à la lueur de la lune.  
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Lady Ching
Lady Ching
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20/08/2007
Posté le 24/10/2009 à 23:19:56 

Depuis quelques jours, Ching avait établi son nouveau terrain de jeu dans cet endroit lugubre, sillonnant les infinies galeries brodées de cendres et de poussières à la recherche d’amateurs bataves au cou tendre.

Se glissant à pas feutrés sur les marches usées et ridées par le temps, Ching s’engouffra furtivement dans le vestibule étriqué de l’étage du manoir des planteurs. Balayant les alentours de son regard circonspect, elle discerna une étrange agitation lézardant indignement la quiétude éphémère des lieux, découvrant progressivement les formes vigoureuses de Géraldine qui s’employait avec véhémence à approcher sa lame d’un Baern assoupi.

En une fraction de seconde Ching avait empoigné vigoureusement la hollandaise, la défiant de sa destinée. Avec habilité et souplesse, elle fit valser sa lame en direction du corps de Géraldine qui esquiva le coup d’un robuste revers du bras.
Le combat tourna progressivement à l’avantage de la hollandaise, tandis que Ching sentait son sang se déverser de son flanc gauche. Le retournement de cette situation périlleuse apparue sous les traits opalin d’une frêle jeune femme qui déposa méticuleusement un bandage sur la plaie béante de l’asiatique.

Quelques minutes plus tard, le corps inanimé de Géraldine gisait sur les grolles crasseuses de Baern, et Ching le réveillait doucement,  aiguisant ses sens en ouvrant une bouteille de vieux rhum sous ses narines.

 

Debout mon gallois préféré, je t’ai gardé au chaud un petit jouet pour débuter cette délicieuse soirée…
Kurota Ryuga
Kurota Ryuga
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29/08/2007
Posté le 25/10/2009 à 13:51:56 

Ulungen, un soir comme d'autres...

La nuit est tombée; les opérations militaires sont moindres, les gens se préparent à dormir du sommeil du juste

Il était temps pour Kurota de sortir
Le Nord...
Terre fort peu hospitaliere, ces temps ci; aussi vaudrait il mieux se faire discret, et employer les techniques de ces "shinobis" légendaires dans son pays d'origine.

L'asiatique se fraya un chemin entre les dormeurs et ceux qui sont en eveil... aventuriers, sauvages, ils lui couterent les plus précieuses des ressources, l'énérgie, et le temps.
Déja, il sentait la fatigue se rappeler à son bon souvenir, le forçant à puiser dans ses reserves. Une nuit courte, pour avancer encore.
Au loin, le Manoir des planteurs. Un abri decent pour s'arrêter avant de reprendre la marche.

Mais...

A l'étage... qu'est ce que cela ? Des éclairs, dans le batiment ?
Un carreau brisé... ce n'est pas normal...
Le chirurgien se rapprocha, à pas feutrés, néanmoins aussi vite que la discrétion et l'environnement le permettaient.

Des cris... enfin, il semblerait

"...atin... chien.... rate..." des voix qu'il etait impossible de reconnaître, néanmoins, il y avait un combat en cours, c'etait évident

La porte. Ouverte, comme souvent; Kurota entra dans la place, tel une ombre, un ombre... au bord de la rupture.
Il dût s'aider de la rampe pour monter à l'étage.

Et la vision d'horreur qui  découla de son arrivée le paralysa quelques instants

Sous les yeux de deux françaises, dont l'une restait endormie malgré le chaos alentour, le hollandais vit avec terreur la hache de Géraldine parée par Lady Ching, qui en profita pour lui porter un coup de taille vicieux, arrachant un cri, plus de défi que de douleur à sa comptriote. Celle ci
chancella néanmoins sous l'impact, et se retrouva prise sous une pluie de coups de poing, de pied, de lames...

Après ce moment de stupeur, Kurota dégaina son arme avec ses ultimes forces, tandis que Ching tentait d'eveiler Baern avec de l'alcool... S'il voulait aider la Hollandaise, le japonais devrait faire vite, très vite

"Je ne tire pas dans le dos des gens, fussent ils pirates ! Retourne toi, catin !"
Febrilité ? Haine ? Son doigt se crispa sur la détente, il fit feu.
Deux fois. Puis manqua de lacher son arme, haletant, à bout de forces.

Ching recula d'un pas sous les impacts successifs, mais dans le meme laps de temps, Baern bondit, pour placer sa lame sous la gorge du tireur.
Baern, Le graveleux
Baern, Le graveleux
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29/08/2007
Posté le 25/10/2009 à 16:39:56 

*Sortit son sabre et la plaça sous la gorge de Kurota*

Alors, qu'avons nous la ? 

Un putain de la Hollande ?

*Baern sourit laissant découvrir ses dents pourries*


Range donc ta pétoire, tu vas te blesser...

*Observe l'accoutrement du Hollandais*

Mais dis moi... Ca sent l'or par ici....

Qu'as d'interessant sur toi ?

Donnez tout....

*Coupé par un râle de Géraldine, Baern lui éclata la mâchoire avec son talon*

Ta gueule morue !

*Devant l'air terrifié de Kurota, Baern glissa a Clémente*

Observe et apprends....

*se retourne vers Kurota tout sourire*

Voyez vous, je vous laisse un choix assez simple, soit vous refusez et je ferais subir a vous et Géraldine des souffrances incommensurables, soit vous acceptez et chacun part de son coté...


Vous avez une préférence ?


Kurota Ryuga
Kurota Ryuga
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29/08/2007
Posté le 27/10/2009 à 18:50:59 

Le hollandais ne connaissait que peu ces deux là; mais d'après leur réputation, ils ne plaisantaient sans doute pas...seulement...

Euh... c'est que... je suis médecin, donc désargenté... parrain... endetté, qui plus est... Ah, et je ne suis pas chinois, mais...

Ching ne lui laissa pas le temps de terminer.

Mauvaise réponse

Le graveleux lui fit une nouvelle coupure au cou, invitant Kurota a trouver autre chose

Les quelques piecettes que je porte sont destinées à payer l'équipement de ma filleule, nouvellement arrivée sur l'île. Vous savez ce que c'est. La main tendue aux jeunes ?

Les bandeaux noirs se dévisagèrent, en silence. un hochement de tete de Ching redonna de l'espoir à Kurota.
Transiger avec des pirates. Ah ! Pour qui se prenaient ils... ils allaient voir... cette pensée, fugace, n'allait pas rester bien longtemps dans l'esprit du Gouda.

Tu as bien des choses, sur toi... montre voir... avec quoi as tu tenté de me trouer la peau, petit jaune ? Répliqua la chinoise.
Faut pas jouer avec ces armes là, c'est dangereux !

Ouais, tiens, comme elle dit ! Commence donc par donner ta pétoire

La lame de Ching vint se porter à l'entrejambe du prisonnier... Qui vit là un moyen de changer la joute orale en farce.
Aah, ça ? c'est ce canon là que vous désirez ?
Mouvement de la lame de Baern

Peuh, laisse donc, il n'en a pas ! Moi j'vous montrerais comment on s'en sert, à toutes les deux ! Muhahahahhahahahaa Lacha t il en éructant de son rire si typique, tandis qu'il explorait d'une main avide le corps de la française.
 
Celle ci se dégagea de l'étreinte du pirate pour marcher en cercle autour du trio, en observant, dans d'improbables positions, se tordant, tournant la tete, ou le dos à la scène selon un schema imprévisible, en commentant d'une voix lasse, pleine de malice, mélée d'innocence.. tout cela à la fois

Mmmmh...Il semblerait que j'aie beaucoup à apprendre de l'art de la négociation
lança t elle, continuant son ballet, ne perdant pas une miette de la scène


La prise de Baern sur Kurota se relacha un instant; les trois autres furent stoppés dans leur élan, hypnotisés par le comportement si décalé de la "danseuse"

T't'interesses à ça, toi, maintenant ? lança le Graveleux avant de resserrer son etreinte.
Kurota lui, tenta de louvoyer
de plus belle.

Décidement, c'est pas ma semaine avec les pirates... D'abord vous rejetez la Dame de mes Pensées, au profit de... lui... Elle ne donne plus de signe de vie, et maintenant vous parlez de me vider les... la bourse ? Mon coeur est en miettes, mais ça je suppose que ça vous est égal...

Clémente, puisque c'est ainsi qu'elle avait été appelée un peu plus tôt, s'approcha de lui, scrutant avec un regard innocent, mais perçant l'asiatique, sa ceinture, sa blouse de médecin, ses cheveux... sa bouche... Kurota, physiquement incapable de la repousser, ne put que parler, une fois encore

Euhhhh.. bonsoir, Madam...oiselle... je vous saluerais bien comme il se doit, si j'en étais capable. Navré de ne pouvoir vous faire un baise main courtois

Je ne rate pas une occasion d'apprendre, répondit elle, pour personne en particulier

Et c'est Maîtresse Clémente, pour toi, sinon je te casse les dents ! Ajouta un Graveleux pointilleux


Xibalba, Gardien mortuaire.
Xibalba, Gardien mortuaire.
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29/08/2007
Posté le 31/10/2009 à 21:33:18 



j'ai pas résister...)

*Baern s'approcha de Géraldine et lui arracha ses vêtements, il commença a déboutonner son pantalon, tout en observant Clémente et Kurota, deux êtres aux expressions si différentes, l'un exprimait la joie  l'autre la peur*

Bon alors je vais devoir me soulager si tu parle pas..

*L'effet sur Kurota fût immédiat, ses jérémiades agacés Baern, car au final il n'avait toujours rien en poche qui lui appartenait*

Alors tu as quoi !??

*Saisit violemment la bourse de Kurota*

Mille or ?
C'est tout !??

Oui.. mais-mais-mais vous savez je-je suis parrain et médecin et- Ajouta un Kurota paniqué 

Ferme ta gueule !
Ferme ta gueule !

*Baern s'approche de Kurota et envoie un coup de poing dans le dentier, le faisant sauter par la même occasion*

A bah tiens ! 
Voyez vous ça, je vais le mettre dans son cul si ça te convient, hein ?

*Lady Ching marcha vers Kurota, lui caressa la joue et lui envoie un coup de genou dans le ventre en criant*

Envoie ta blouse !

Kurota Ryuga
Kurota Ryuga
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29/08/2007
Posté le 11/11/2009 à 16:35:09 

Oh oui, j'en veux bien, moi, de cet habit, lança une Clémente ragaillardie.

Dvonnez moi votfre pfarole, dve frère et foeur dve la cfôtfe, qufe vous ne la tfouferez pflus, et ve vous la dvonne auffitfôt.
La réponse des deux pirates fut simultanée. Un coup de pied au visage, un autre dans le ventre de Géraldine, qui cracha une dent.

Nooooon ! Dv'accford, dv'accford... pfas dve pfromeffe dit il déboutonnant son vetement, en dessous duquel il ne portait rien

Et file la vite à Clémente
celle ci en profita pour s'accroupir aux côtés de Géraldine, et lui sussurer, en désignant son compatriote du doigt
Voyez, Géraldine; cet homme se vend, pour vous. Profitez en, ça ne vous arrivera pas tous les jours

Celle ci repondit en crachant du sang ou elle le put, sur ses trois bourreaux, Ce qui appela une reponse immediate, Baern fracassa sur sa tête une bouteille tout juste sortie, et un coup de poing de Ching.

Tu devrais pas, morue ! Ta vie et ton con dépendent de mon bon vouloir. En plus, j'ai gaché du précieux rhum pour te calmer... ca pourrait bien m'enerver...

A ces mots, Kurota, libre de toute entrave, en dehors de son epuisement physique, et psychologique, se rue désesperement sur les deux bouchers et... la folle... Il ne fallut pas une seconde à Ching pour le maîtriser, et lui murmurer
Calme toi, mon gars... toi, tu es raisonnable... va pas tout gâcher !

On avait un accford, balbutia t il en cedant à ses larmes Laissez la !

Quelle idée de négocier aussi longtemps, ces hollandais... ils ont vraiment la fibre commerçante répliqua Clémente

Falauds !

Oui, mais classe. Tiens, je vais même offrir à boire à cette femme, malgré ce qui s'est passé rétorqua Baern en enfournant litteralement une bouteille de Rhum dans la bouche de... Clémente Bois ma coquine, tout à l'air bien plus amusant sous l'effet de l'alcool

Oui, c'est ça, bois donc ça d'un trait; notre délieuse soirée commence à peine insista Ching, poussant la française à s'éxecuter.

Vouv êtfes dves fous... dves fous fanv âme, quvi est pfartfie en même tfemps quf'Anne a qufitté l'île ! lanca Kurota , en s'effondrant sur le sol

En quelques enjambées, Baern le rejoint, et le roue de coups de pied

Toi *coup* Tu *coup* n'é- *coup* -voques *coup* plus *coup* Anne *serie de coups* en *coup* ma *coup* pré- *coup* -sence ! ... Il s'arrêta, portant un regard pétri de haine à l'encontre du pauvre bougre lové en position foétale, qui osa répondre

Va te faire foutre, sac à vin ! Moi, je l'aime ! Si tu l'as laissée partir, c'est que tu ne la mérites pas !

Ooooh, mais quel langage, vous avez des Dames avec vous, vilain
ajouta la française tandis que Baern recommençait à frapper avant de se retourner
sans cesser de faire pleuvoir les coups
Tu veux te joindre à moi, peut être, ma Douce ?

Ching, elle, lèva les yeux au ciel

Kurotaaaaa... tsk tsk tsk... notre patience a des limites. Je crois... mon frère... qu'il est temps de faire à nouveau claquer ta ceinture.

Le Graveleux s'arrêta, hésitant, regardant Kurota avec dégout, puis Ching, qui désigna Géraldine du doigt. Le visage de Baern s'illumina tandis qu'il dénouait sa ceinture

Aaaah, ouais, ça ça m'dit bien plus que d'me faire l'chinois!
Clémente de Beaufort
Clémente de Beaufort
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Posté le 11/11/2009 à 18:02:28 

Clémente agissait en spectatrice, extérieure à la scène. Voyait-elle une comédie ou une tragédie ? Toujours était-il qu'elle passait de l'effroi aux crises de rire depuis le début de la représentation. Parfois, sans raison apparente, elle prenait la parole, sans plus se soucier de voir que personne ne s'occupait vraiment d'elle.

Elle tituba jusqu'à Kurota, et lui flanqua sa bouteille sous le nez tout en s'offusquant :


Moi ? Pas de principes ? J'essaye de  sauver ta peau, tu négocies comme un pleutre pendant trois heures, et ça se permet de mettre en doute mon intégrité ? On aura tout vu !

Kurota répliqua : Non, fe font fes racflures qufi n'en ont pfas. Fi vouv êtfes vicftfime, ve vous pflains, Madvame. Mais fi vouv êtfes cfomplife, vous n'avez pfas pfluf dv'âme quf'eux.

Clémente n'écoutait rien, et continuait, de plus en plus hystérique :
On aide les gens, et voilà les remerciements ! Quel monde !

Les cris avaient fatigué la dame. Elle s'accrocha à sa bouteille comme à un objet précieux, tout en fusillant Kurota du regard. Bien heureusement, la Lady Ching vint à sa rescousse, et attira le vilain chinois aux côtés de l'hollandaise et Baern.

Elle ne comprenait pas vraiment ce qu'il s'y passait, mais ils brandissaient un dentier, et cela les fit rire, alors Clémente rigola aussi.

Soudain, Baern se tourna vers elle et l'appela :
Toi, tu participes ! Viens par là.

Ravalant un hoquet, Clémente interrogea le pirate du regard. Elle avait peur de comprendre ce qu'il attendait d'elle, et la panique alluma ses prunelles vertes. Impossible de dire non. Elle s' enquilla la bouteille de rhum, et avança prudemment jusqu'au groupe.

Là, Baern la prit dans ses bras et tout de go dégrafa le haut de son bustier.
Lady Ching
Lady Ching
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20/08/2007
Posté le 14/11/2009 à 22:16:49 

Ching regardait avec amusement le gallois attirer la jeune française contre lui, dégrafant avec violence et avidité son corsage, s’approchant progressivement de Géraldine, évanouie, en sifflotant.

L’asiatique saisit fermement la tignasse de Kurota, approchant ses lèvres de son oreille pour lui glisser :

"Tu sais ce qui va se passer, là ?"

Dans un sursaut de désespoir, de panique, Kurota tenta de mordre le visage de Ching, en vain :
"Raclures ! Ve vouv dvonne fe qufe vous voulez... mon arme... mon âme... mais ne la... ne les tfoufez pfas !

Baern avait à présent une main accrochée à une fesse de Clémente, l’autre déboutonnant son pantalon crasseux :
"Donne ta blouse, alors, chirurgien de mes fesses... hahahahaha ça va lui servir, à ta copine, ta spécialité, et dans pas longtemps Muhhahahahahahaahahaha"

"V'éfpfère qufe fettfe fois au moins vous tfiendvrez pfarole..." dit il comme il put, jetant sa blouse à terre.

Baern envoya sèchement Clémente tituber jusqu'a la blouse, qu’elle la ramassa difficilement, l'examinant sous toutes les coutures, les yeux dans le vide.
"Et tu diras plus qu'ch'tiens pas l'olc... l'accl.. la boisson, hein mon vbeau p(hips)rate ?"

Une pointe de sadisme se dessina sur le visage du graveleux qui lança un regard entendu à Ching…
"Ouais ouais ouais c'est ça... porte donc ce truc jusqu'a la fin d'la soirée, chuis sûr qu'ca t'iras bien mieux qu'a c'chinois! "

Clémente lança dans un soupir revendicatif : "He(hips)sss 'est quoi c'clin d'œil à la pirate... t'crois cht'ai p'vu ? t'es à MOI c'soir mon beau..."

Ching avait bien compris jusqu’où Baern voulait emmener la française, il s’agissait de la pousser au-delà de ses limites. L’asiatique jeta Kurota à terre qui rampa jusqu’à Géraldine et approcha sa main sur la joue de Clémente :
"Hin hin... va falloir apprendre à partager, ma chère..."

Ching lui retira la blouse des mains qu’elle glissa sensuellement sur son corsage délacé, s’approcha de Baern et laissa ses lèvres effleurer langoureusement le gallois en jetant un regard de défi à la jeune française.
Une lueur de haine alluma les prunelles de Clémente tandis que Baern lançait dans un éclat de rire à Kurota

"tu veux les violer aussi, chinois ?" Brandissant le dentier du hollandais "Allez tiens, reprend ton truc baveux, t'es moche, et incompréhensible, sans"
Alors qu'il allait jeter le dentier à l'asiatique, Ching l'arrêta …
"Moi y m'plait, ce truc, je le garde en souvenir"

Clémente avaient les yeux rivés sur les deux pirates malgré l’ivresse, les poings serrés et le corps parcouru de secousses. Ching sortit de sa besace une bouteille de rhum poussiéreuse qu’elle lui tendit en lançant à Baern :
"Je pense qu’elle est prête…" Ajoutant d’une voix glaçante : "Voyons jusqu’où elle peut aller…"
Kurota Ryuga
Kurota Ryuga
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29/08/2007
Posté le 16/11/2009 à 19:49:50 

Leur partie fine continua, tandis que le hollandais se battait pour maintenir sa compatriote en vie.
Les pirates se touchaient, se bousculaient, se frappaient plus ou moins serieusement, se donnaient des noms d'oiseaux en buvant toujours plus... Puis Baern lança


J'oublierais que tu m'a bousculé, ma coquine, si tu leur fait du mal.
Tiens, mais auquel...
Bah, elle... elle ne bouge même plus...
Ce sera donc lui ! Vas y, fait le souffrir !

Clémente, ivre d'alcool... ou de passion... impossible à dire, se dirigea cahin caha vers les deux goudas.
Kurota ne put que se coucher au dessus de Géraldine, pour faire barrage de son corps.

Ma pfafientfe à bvevoin dve repfos; allez faire votfre orgvie ailleurs !

Clémente le regarda, une lueur de doute au fond des yeux; alors qu'elle se retournait vers Baern, celui ci lui ajouta

Vas y, commence par la bouteille ! Puis le chinois, puis te me frapperas moi ! Allez, joue pas ta mijaurée. Il a payé, les pirates les toucheront plus... mais toi, t'es française, ma p'tite !
Clémente de Beaufort
Clémente de Beaufort
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Posté le 16/11/2009 à 21:48:08 

Clémente se retrouvait prise entre deux feux. Tremblante, le visage en détresse, elle passait un regard perdu d'un groupe à l'autre. D'un côté, Kurota affalé sur Géraldine s'acharnait à préserver la vie en elle, de l'autre, Baern et Ching qui attendaient qu'elle agisse. Un tambour martelait dans sa tête. Elle se réfugia dans l'alcool, ingurgitant d'une traite autant de rhum qu'elle le pouvait.

Le liquide lui brûlait la gorge. Kurota s'activait derrière elle. Ching se frottait contre Baern, approchant langoureusement sa bouche de la sienne. La boisson associée à la colère eurent raison de son esprit déjà dérangé. Brusquement, elle cogna Kurota avec la bouteille

La ferme ! Si ta pouffiasse se calme je te l'arrangerais moi !

Plus désespère que choqué, Kurota répliqua : Mais pfar les Dvieux, allez vous dvoncf nous laiffer en pfaix ?

Surprise de voir la bouteille intacte dans sa main, Clémente l'observait avec dépit.

Tu vas la fermer ? Tu vois pas que j'ai un truc à faire avec eux ? Puis brisa la bouteille sur le crane de l'asiatique.

Baern n'en perdait pas une goutte et ne put s'empêcher de l'encourager :
Woah ! C'est un sacré bon brin de femelle. Je suis bien tombé avec toi ma puce ! Vas-y, fais lui mal !

Le rire de Baern tira Géraldine de sa torpeur qui baragouina un "Tous, il mourrons tous...", soutenu par un "Vous pfayerez fela tfrès fer, tfous..." de Kurota.

Ching s'avança alors, et d'autorité lui enleva des mains le goulot de la bouteille brisée, et y placa un petit poignard rouillé.

Vas-y, montre nous ce que tu sais faire.

Clémente tituba jusqu'à Kurota, trébucha, et tomba lourdement sur lui. Le visage mouillé, de sueur ou de larmes, elle chercha à implorer Barn du regard. Celui-ci était déjà occupé par Ching qui était retournée à côté de lui, glissant ses mains sous sa cuirasse, le touchant impudiquement.

Clémente serra le poignard jusqu'à s'en blanchir les phalanges. Un cri hystérique franchit ses lèvres. De rage, son bras se souleva pour s'abattre violemment sur celui de Kurota, le couteau s'enfonçant dans sa chair jusqu'à la garde.


De leur côté, les pirates continuaient leurs attouchements, tout en commentant le spectacle.

Elle est bien cette petite hein ? T'en dis quoi ma sœur ?

Pour l'instant, c'est pas mal, à voir ce qu'elle donne dans une couche.

Clémente essayait de saisir les paroles noyées dans les cris de Kurota. Furieuse, la main tremblante, elle secouait le couteau toujours enfoncé dans sa peau, faisant des mouvements circulaires qui arrachaient encore plus d' hurlements à l'asiatique.

Tu vas la fermer ? Ferme la ! La ferme !

Médusés, les pirates éclataient de rire de concert avec Kurota, qui, lui hurlait un "Faloooooooopfe" étouffé par d'autres cris et couinements.

Incontrôlable, animée d'une colère insaisissable, Clémente retira brusquement le couteau, pour s'affaler sur Kurota et caresser son torse de sa lame, creusant des sillons d'où dégoulinait le sang.

Soudain, Baern s'approcha et d'un geste rapide attrapa le bras de Clémente pour l'attirer jusqu'à lui et lui caresser la joue.

Ca suffit. Il a payé, il vivra. Apprends à ne pas casser tes jouets trop vite ma belle.

Sous les caresses du pirate, Clémente sembla s'éveiller et réaliser ce qu'elle avait fait. Les yeux écarquillés, elle fit tomber l'arme à terre, réprima un haut le cœur, et se serra contre lui.

Non...Ils vont...Non..


Lady Ching
Lady Ching
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Posté le 22/11/2009 à 11:26:58 

Ching posa un regard satisfait sur Clémente, les deux pirates étaient arrivé à faire éclore la rage qui sommeillait dans la profondeur des entrailles de la jeune française, laissant une cicatrice qui ne pourrait se refermer dans les esprits des deux bataves. Tandis que Géraldine reprenait progressivement conscience, Baern rassurait d’une main devenue cajoleuse le visage dévasté de Clémente :

"T'inquiète pas, ma petite, ils ne te feront rien... SINON..."

Il désigna Géraldine:
"Toi, je te violerais. Et je te collerais son dentier dans l'cul, pour faire bonne mesure."

Puis, tournant ses pupilles où s’enlaçait le sadisme et la haine vers Kurota: "Et toi, toi qui voulais ma parole, tu vas l'avoir... Je violerai chaque femme sur qui tu poses le regard, tuerais chaque enfant que tu croises, si tu dit un mot de ce qui s'est passé. Tu as ma Parole ! C'est bien clair ?"

"Falaaaaaaaaaaaaud!! tfu pfaieras pfour tfes cfrimes" auquel se joingna un "Vengeance, j'écris ton nom ! KAOULOUUUU !"  de Géraldine, avant d'entrer en convulsion sur le brancard des nurses du manoir.

Prenant une nouvelle lampée, Clémente enchaina entre deux sanglots :

"Parce que tu vois, les ours ca sent pas très très bon, et moi j'aime pas ça, m'faire gronder, alors tu vois..."

Ching se pencha vers Kurota, lardant son torse de coups de couteau, jusqu’à ce qu’il perde conscience, lui susurrant inlassablement au creux de l’oreille : 
" ceci n'est qu'un avertissement"

Kurota suivi Géraldine dans un autre brancard, tandis que Ching rangeait avec précaution le dentier dans sa besace. Dans un coin du vestibule, Baern commençait impudiquement à dénuder la française, invitant Ching du regard.
L’asiatique détourna les yeux remontant son épaisse chevelure en un chignon éclaté, piqué par quelques aguilles aux pointes vermeilles, balançant sa besace sur son épaule, et s’enfonça à pas feutré hors du manoir…

Elle en avait terminé…
Godefroy D'Arcy
Godefroy D
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Posté le 24/11/2009 à 18:29:51 

Ulungen, tard dans la nuit.

Le jeune gouverneur venait d'avoir une journée comme tant d'autre, quelque peu fatigué par les évènements récents il se décida à aller se reposer. Alors même qu'il venait de se laisser tomber dans son fauteuil un volatile entra en trombe dans la pièce et en piaillant.Sale bête se dit le jeune homme alors que l'oiseau lui apportait précipitamment un message. Il l'attrapa et quelques secondes plus tard son visage se crispa sous la nouvelle.

- Mais pourquoi ne m'a t-elle pas attendu ! C'est pas possible ...

 Il venait de se lever et de rattacher sa ceinture. Le manoir n'était pas bien loin et c'est sans peine qu'il le rejoindrai ...

 Manoir des planteurs.

Le jeune homme entra dans le manoir et se dirigea à l'instinct en direction de sa sœur ... il ne la manqua pas et entra dans la pièce ou elle se trouvait, gisante sur un lit, Kurota à ses côtés dans un état visiblement pas meilleur.

- Les chiens ...

 Il s'assura que sa sœur et son ami était hors de danger, recouvrant son ainée d'un drap et lui murmura à l'oreille. -  Ils payeront ... ne t'inquiète pas ... Il n'eut aucune réponse et se dirigea alors vers les escaliers qui étaient recouvert de sang ... un combat avait eu lieu à l'étage. Il monta les marches quatre à quatre visiblement déterminé. Arrivé en haut, il n'avait même pas à chercher, Ching, Baern et deux françaises qu'il ne connaissait pas se trouvait là. Il remarqua alors que l'une d'elle partageait la couche du pirate. A ce moment là, se laissant guider par sa colère tout se déroula très vite. Il envoya son pied dans le ventre de Ching pour la réveiller, tandis qu'il assenait un violent coup à la tête de Baern. Les deux pirates se réveillaient douloureusement alors que Godefroy attrapait la française aux côtés de Baern et la tira vers lui. Cette dernière d'un réflexe tenta de résister et lui mis une claque, la réponse du jeune homme ne se fit pas attendre et elle se retrouva assommée dans les bras de l'hollandais. Alors qu'il collait l bout de son canon sous la tête de sa victime les deux pirates se levèrent et le fusillèrent du regard.

- Alors comme ça vous pensiez pouvoir vous en prendre à mes proches impunément !? Je me permet donc d'utiliser les mêmes armes que vous ... à moins que ce ne soit qu'une catin parmi tant d'autre pour vous ... ou devrais-je dire pour toi. Son regard se fixa sur Baern et ne le lâcha plus tandis qu'il appuyait de plus en plus fortement son canon sur la mâchoire de la pauvre française.
Clémente de Beaufort
Clémente de Beaufort
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12/08/2007
Posté le 24/11/2009 à 19:16:24 

Clémente reprenait doucement ses esprits et se mit à paniquer en sentant la pression glaciale de l'arme sur sa peau. Dans la pénombre, il lui fallu du temps pour réaliser que son agresseur n'était autre que le gouverneur hollandais.

Il la tenait fermement et elle avait beau se débattre, impossible de se libérer. Les yeux écarquillés par la surprise et la peur, elle essaya de le raisonner :


Êtes vous devenu fou ? Qu'est-ce qui vous prend ?

L'hollandais se fichait de ce qu'elle disait, animé par une colère bien trop grande, fusillant Baern du regard. L'entendait-il seulement ? Peur seule réponse, il resserra son étreinte, et appuya plus fort son arme contre sa joue. La dame réprima un gémissement de douleur.

Clémente cessa de lutter, et supplia du regard le pirate, attendant qu'il réagisse.


Rider
Rider
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18/11/2007
Posté le 27/11/2009 à 14:57:25 

Apres avoir Fini sa ronde dans Ulüngen, Rider pris son barda afin d'entreprendre le voyage jusqu'à Esperanza ...
Quelques amies là bas meritaient une petite visite.
En passant devant le manoir des planteurs, l'etape de nuit du trajet, une jeune femme devisait avec Baern ...

Le repugnant personnage et Rider s'etaient souvent croisés (un peu trop même)
Et l'issue du combat etait regulierement et inévitablement la même.

Depuis une sorte de status quo avait été établi et malgré le peu d'amenité des deux personnes, ils ne s'attaquaient plus tant c'etait ridicule

Rider rengaina donc son arme se disant que la compagnie d'une femme etait sacrée et que la nuit etait deja tombée ...
Beaucoup de raisons pour ne pas faire couler le sang inutilement ce soir...

Baern ne l'entendait pas de cette oreille visiblement
A peine Rider assoupi une fois installé confortablement dans la bibliothèque du manoir
La lame n'eut plus qu'a le cueillir ...

Les infirmières outrées par l'arrivée d'autant de monde en si peu de temps dans leur infirmerie emmenèrent Rider

Un gout métallique en travers de la Gorge Rider se réveille tôt comme à son habitude
Mais le spectacle de Kurota en sang , visiblement torturé depuis peu et marmonnant quelque chose d'incompréhensible a propos de quelqu'un qui doit payer quelque chose, puis Géraldine recroquevillée sur elle même les habits déchirés et visiblement en etat de choc le saisit ... Il ne lui faut pas longtemps pour comprendre la situation !


Une haine indescriptible s'empare de Rider ... le ou les coupables paieront !
Kurota Ryuga
Kurota Ryuga
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29/08/2007
Posté le 27/11/2009 à 17:11:21 

Apres cette premiere rencontre, Kurota délira dans sa couche, veillé par les infirmières, laissant échapper par ses lèvres des bribes décousues de ce qui s'était passé.

Quand la douleur commença à se calmer, il constata que Géraldine semblait ne porter aucun stigmate visible de la rencontre, hormis pour ses vetements en lambeaux.

Neanmoins, c'est quand elle ouvrit les yeux que le hollandais prit conscience de la profondeur du traumatisme.

Géraldine était "partie". Ne restait qu'Erzulie, décidée à reclamer vengeance.

Toujours hagard par le traitement anti douleur à base d'opium, Kurota décida de guetter la sortie de son amie, enfin, celle qu'elle était devenue, et veiller sur elle. Il se tint coi, éludant les questions de ses compatriotes alentours, effrayé par la promesse arrachée par le Graveleux.

Le soir venu, elle se rua vers l'étage, le japonais sur ses talons.

Godefroy d'Arcy, le frere de Géraldine, tenait Clémente de Beaufort en joue; sous l'oeil indécis des pirates.
Il la relacha, et s'ensuivit une breve lutte, au cours de laquelle s'enchainerent menaces, insultes, et violence.

Les trois hollandais mirent en péril leurs adversaires, cependant, ce furent les pirates qui resterent debout, au terme du combat.
Clémente de Beaufort
Clémente de Beaufort
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12/08/2007
Posté le 27/11/2009 à 21:35:13 

Il avait fallut un tour de passe passe incompréhensible pour que que Clémente se retrouve derrière Baern, loin de la menace de Godefroy. Le danger n'était pourtant pas écarté, et c'est une française dépassée par les événements qui vit arriver Kurota et Géraldine. Les corps se mélangeaient, les coups pleuvaient, le sang coulait, et les cris enveloppaient ce désordre manifeste.

Clémente était restée réfugiée derrière le pirate, n'osant plus dire un mot, plutôt satisfaite d'avoir été oubliée, et voyant déjà sa mort arriver. Finalement, les pirates se mirent à rire, et les hollandais gisaient à terre. Quant à elle, c'était bien la seule à s'en sortir sans une seule égratignure.


Rider
Rider
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18/11/2007
Posté le 27/11/2009 à 22:58:43 

BAERN ?
C'est BAERN qui a fait ça à Géraldine??!!
- Oui c'est le nom qu'ils ont donné ... Vous le connaissez?

- Oh que oui !

A quoi jouait il le gros pourceau? Il avait vraiment changé recemment ...

Kurota, Géraldine et Godefroy s'etaient echappés de la surveillance des infirmieres alors que Rider dormait sous l'effet des calmants que celles ci lui avaient administré de force dans la journée a cause de sa colere.

A son reveil ils etaient a nouveau là à nouveau blessés et au plus mal

Géraldine paraissait la plus touchée ...

Voir Une soeur dans cet etat est extremement difficile pour Rider
Son sang ne fit qu'un tour il reprends son equipement et s'apprete a foncer...
Lorsque dans un souffle Godefroy lui indique une direction
C'est tout ce qu'il faudra a Rider
A l'etage !

Rider fonce, se retrouve nez a nez avec la celebre Ching qui le prends dans sa garde


Degage de là ce n'est pas apres toi que j'en ai !

Rider tente d'attaquer Baern qui se tient en arriere pour panser ses blessures
Mais Ching alors qu'elle joue avec un objet que Rider ne prends meme pas en compte continue de tenir en joue le Gouda de plus en plus furieux


Tu l'aura voulu ! Faut pas me chercher !

La furie qui le saisit permet a Rider d'enchainer les passes et de prendre l'avantage sur l'asiatique au bandeau noir
Une fois a terre il se jette en hurlant de rage sur Baern pour lui faire payer son crime contre Géraldine !

Je vais te crever tu vas pas en revenir !!

Mais Baern est toujours pariculierement vicieux et place ses touches bien mieux...
Mais Rider ne sait jamais s'arreter a temps
Et parfois cela paye !
Ainsi sur un coup de chance et dans sa furie Berserk Rider place l'estoc final !
Baern tombe a ses pieds !


Reste une petite francaise qui tient des propos incoherents.. Celle là meme qui discutait tranquilement avec Baern devant le manoir

Qui es tu toi?
Quel est ton role dans tout ça?
Sache que je t'ai a l'oeil tant que je ne sais pas a quoi tu joues dans cette histoire!

Rider est epuisé
Et alors qu'il commence a ressentir la fatigue des deux combats il ne se rends pas compte que la petite Emeraude vient de lacher son chien sur lui ...
C'en est trop pour le Gouda qui s'effondre perdant son sang
Clémente de Beaufort
Clémente de Beaufort
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12/08/2007
Posté le 27/11/2009 à 23:48:42 

Après ce deuxième combat, Clémente est épuisée. Trop de sang pour la petite française bien plus habituée à l'empêcher de couler que de l'admirer sur le sol. Debout contre un mur, elle ferme les yeux quelques instants, juste une minute... et se laisse embarquer dans un ailleurs qui n'appartient qu'à elle.

Elle rouvre les yeux. Rider, face à elle, qui la regarde, et pas vraiment pour la reluquer. Clémente ne comprend pas de quoi il veut parler, sur le coup, et se contente de lui adresser son plus beau sourire avant de le laisser s'éloigner et de se remettre à rêvasser.

Puis, un cri, strident, encore plus désagréable que les râles hollandais. Devant elle, un petit bout de femme qui lui hurle dessus. Allons bon, tout le monde lui en voulait ce soir ! La française ignore l'enfant, ferme les yeux, les rouvre, et...le vide.

L'étage est tout simplement vide. Plus de Rider, plus de gamine, plus de Ching, plus de Baern. Elle laisse échapper un juron et marmonne :

Il s'est passé quoi encore là ?
 

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