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Umbrella
Umbrella
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28/12/2018
Posté le 23/06/2020 à 13:19:12 

Umbrella était inquiète mais Plume finit par revenir. Toutefois, le perroquet n'était pas dans son état normal...



A Elijah : 
Arf ! Je pensais que c'était Choco qui venait encore nous espionner, mais c'est Plume qui est revenue !

Inspectant l'animal : Il lui est arrivé quelque chose... tu as vu sa tête ??? Plume !!! 
Elle ne m'écoute jamais ! Elle a volé quelque chose dans mon sac...  Et elle a encore saccagé mes jolies fleurs !
Je ne sais plus quoi faire d'elle ! Quel caractère !
C'est ta faute...  tu l'as vraiment mal habitué, je suis sûre que tu lui donnes des biscuits en cachette.

Entend des cris au loin...
Tu as entendu ? Il se passe de drôles de choses... Je n'aime pas du tout cela...
Nous n'aurions pas dû ramasser cet objet à l'entrée du temple, je n'arrive plus à porter mon sac ! et je n'aime pas du tout l'atmosphère qui nous entoure.

Obligée de faire le tri dans ses affaires.
Tu vois... Je le savais.. Je te l'avais dit que nous aurions dû aller au bord la mer ! Tu ne m'écoutes jamais ! Jeter ces objets qui vont nous manquer... non mais vraiment...

Elle remarqua que Elijah faisait également le vide de son sac.
Enfin ! Ce ne sont pas ces herbes médicinales qui encombrent ton sac enfin ! Tu ferais mieux de jeter ces bouteilles d'alcool...  Tu te moques de moi ? Je te vois !

Elle rouspéta lorsqu'elle tenta, en vain, de lui refiler sa  camelote... ses objets qui tenaient une importance particulière à son cœur.
Tsss... pourquoi as tu noué ton sac aussi fort?
Vraiment, tu ne m'aides pas...
Bougnette
Bougnette
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20/11/2009
Posté le 23/06/2020 à 15:37:22. Dernière édition le 23/06/2020 à 15:45:09 

* Assise à son bureau, Bougnette travaillait, mais elle n'arrivait pas à se concentrer. Elle venait de recevoir un perroquet d'un anglais, un certain James, qu'elle ne connaissait pas, et qui lui conseillait de se méfier de l'expédition minière qui avait eu lieu à proximité du temple. Il lui conseillait de ne pas prendre l'or, sous peine de subir le courroux des ancêtres enterrés et oubliés là. *
Il se fiche de moi ? Laisser l'or ? Il est voleur celui-là, pour sûr...

* Elle se lève et fait les cent pas...
Plusieurs rapports que le Général lui avait faits passer étaient des plus inquiétants. Cette trêve avec l'Espagne ressemblait de plus en plus à une farce. Bien trop de ces ressortissants se promenaient en territoire hollandais, sans avoir pris la peine de s'annoncer, de demander une autorisation, de participer à l'Effort Collectif de Soutien aux Hollandais en Détresse. A commencer par leur général qui avait espéré passer en douce, et le Ministre-éclaireur, comme elle aimait à l'appeler... Elle avait elle-même renvoyé Meiga au pays, les pieds devant.
Ca sentait l'arnaque à pleine nez ! *
Et l'attaque espagnole quand tout le monde a le dos tourné, on commence à la connaitre ! Et à ne plus trouver ça drôle...

* rouge de colère et les cheveux en bataille *
Oui, marre d'être les dindons de la farce ! Les espagnols avaient bien réussi leur coup, encore une fois... Nous tendre la main, pile quand notre armée était au sommet de sa puissance ? Quand tout le monde était sorti de son trou pour venir au front ? Et nous, on était tombés dans le panneau...
Rhaaa !!!


* Alors, elle avait tout laissé derrière elle. Elle avait été trouver Jax, et l'avait exhorté à prendre les devants. *
Red Frag
Red Frag
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21/04/2014
Posté le 23/06/2020 à 22:29:06 

Quelques secousses sismiques et pas mal de monde aux alentours du temple maya. On pourrait croire à une ruée vers l'or. S'il y a toujours quelques renégats comme Blake, par contre, la présence de certains Hollandais comme Turb est plus surprenante.

La ligne de front vers les avant-postes semble également plus clame ces jours-ci. Que peut-il bien se passer?

Même l'intendante Bougnette se fait muette, elle qui pourtant n'est pas avare de tuyaux envers la Chimère habituellement.

Calica
Calica
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20/06/2008
Posté le 24/06/2020 à 00:58:19 

Voilà plusieurs jours que des phénomènes étranges apparaissaient.

Les pucelles se sentaient pousser des ailes et quittaient leur temple Maya.

Les espagnols ne réalisaient plus de pillages.

Et maintenant, les rats (l'animal) couraient dans les rues de Port-Louis. Calica avait dû couper la tête de pas moins une dizaine de rats agressifs. Pour que les rats sortent ainsi, quelque chose devait leur faire peur dans les égoûts ou la crypte.

Spécialisée maintenant dans la chasse aux monstres et autres bizarreries, elle alla à l'église Sainte Croix. Le passage vers la crypte avait été condamné. En tout cas pour les humains.

"Voilà qui est d'un pratique. Et tout le monde dort à cette heure-ci."

Direction les égouts  Il n'y avait rien à signaler. Cartman était toujours là, dans le coin, la tête sur les épaules, bien vivant. Aucune trace de bizarrerie.

"Bon, demain il va falloir que notre ami l'curé il nous ouvre le passage et que Cornan mette un coup de pied là dedans. C'pas net cette crypte !"
Elijah
Elijah
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21/11/2018
Posté le 24/06/2020 à 08:09:37. Dernière édition le 24/06/2020 à 08:57:35 

Assis devant un feu de camp avec Umbrella, Elijah rale.
 
Des biscuits en cachette.... En cachette! Tss non mais si j'en avais je les mangerais moi....
Et plus tu entends des voix et crois que je me moque de toi....
 
Déteste raler parce que Umbrella est en train de raler alors continue de vider son sac... Enfin, de boire les cocktails Maya qui s'y trouvent et expédier par perroquet une trentaine de choses utiles aux nouveaux Hollandais.
Puis attend qu'elle tourne le dos pour mettre les affaires de Umbrella dans son propre sac. 
 
Non mais j'te jure.... Ressemble à rien ton perroquet en plus! On devrait le faire cuire avec la technique de la boite de conserve..
 
 
 
La nuit tombait et l'alcool montait.
Le serpent rodait et l'ambiance pesait.
 
Elijah finit par s'écrouler au sol devant les flammes en voyant le reptile l'approcher...

tsss tsss tsssss
 
 
Réveillé en sursaut par le bruit de coups d'épées qui s'entrechoquent il ne voit plus Umbrella alors se précipite vers le pont du lac Maya.
Umbrella
Umbrella
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28/12/2018
Posté le 24/06/2020 à 08:21:39 

Un coup pour Althea ! Un coup pour Willem! Un coup pour Herna et Slaugt ... Un coup pour ... Argh... Pour tout le monde!

Voit son adversaire chuter de haut.

Voila une bonne chose de faite, en plus j'ai récupéré le porte jarretelles de Valeryo et une petite prime !

A Elijah :
Enfin réveillé? J'ai faim!
Cendre
Cendre
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22/04/2019
Posté le 24/06/2020 à 12:25:12 

Cendre avait vaguement entendu parler de bouleversements, mais n'y avait pas prêté attention. Les adultes sont en permanence bouleversé de toute façon. Un p'tit incendie ? Boul'versés.
Un vrai dragon ? Boul'versés.
Un tuteur pirate ? Boul'versés aussi !

Et puis elle n'avait pas le temps de s'y intéresser plus que ça.
Elle était revenue à Port Louis il y a quelques jours. Elle avait un peu oublié ses copains Français. Enfin les grands chez les Français. Les poussins. Elle avait peu de copains au sein de sa colonie. Il y avait Sirius, aussi monsieur Skuleth le papa de Sirius, et Calica ! Mais elle était fâchée en ce moment.
Oh puis il y avait son amie chat !
Une jolie petite créature ronronnante. Le poil noir, les yeux vert et brillant ! Cendre était sure de pouvoir compter sur elle. Et puis Alaïa, le p'tit chat, avait dit pour toujours. Et cette fois c'était sure que c'était un vrai pour toujours.

En plus Alaïa le p'tit chat ronronnait toujours. Elle trouvait pas que Tartine était grosse et Tambouille ridicule. Elle lui disait la vérité et des histoires du soir.
Elle lui avait même dit qu'elle était jolie et loin d'êt'bête et qu'sa maison c'était le palais. Qu'elle était l'Intendante de Port Louis après tout !


 
El Renat "Petit Tigre"
El Renat "Petit Tigre"
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01/11/2017
Posté le 24/06/2020 à 17:39:51. Dernière édition le 24/06/2020 à 17:40:29 

Le général espagnol venait de découvrir un drôle de manège lors de la reprise de la madone.
Il venait d'entendre son intendant en pleine conversation avec une créature du nom de "Ounga", l'oreille collée au mur il entendait des brides de conversation.
- Ma Douce Oünga je l'ai fait c'est promis !
Et en plus Valeryo voulait devenir roi !
Il faut prévenir la population, nous ne pouvons pas faire confiance a notre intendant, en tout cas pas tant que ne sauront pas d'ou sort cette "Ounga".

Calica
Calica
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20/06/2008
Posté le 24/06/2020 à 18:43:55 

Après une bonne nuit de sommeil et des rumeurs de renseignements donnés par le Gouverneur, Calica reprit ses recherches où elle s'était arrêtée hier.

Elle avait dû louper un truc. Un tout piti-piti truc.

La jeune femme retourna dans les égoûts et avec l'aide de Cartman ils trouvèrent ensemble un passage en hauteur. Une échelle et hop, Calica se faufilait à quatre pattes dans le petit tunnel. Ce dernier n'avait pas été emprunté depuis des lustres. C'était plein de toiles d'araignées et ça sentait l'humidité.

Etrangement, le passage déboucha par le comptoir des objets trouvés. Lucien et son assistant étaient là, calfeutrés. Ils furent heureux de voir enfin une personne arriver. Calica montra le passage pour éventuellement fuir si ils le désiraient. Ils ne semblaient pas avoir d'information à donner... ou alors il faudrait attendre une journée ou deux qu'ils se remettent de leurs émotions.

La chasseuse de monstres débloqua la porte que Lucien avait barricadé. Cela débouchait sur la crypte.
Elle patogeait dans l'eau croupie puis pris la direction de l'échelle qui permettait de remonter à l'église, épée à la main.

Qu'est-ce qui pouvait bien bloquer...

Elle s'arrêta net. Des petits foyers enflammés se trouvaient là, devant l'échelle. Le feu ne semblait pas naturel. Calica préférait rester à bonne distance.

Kalliopé
Kalliopé
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22/10/2015
Posté le 24/06/2020 à 19:03:17 

L'intendante avait perdu la tête !!

Stress, surmenage, trop de ménage, ... La cause importait peu. Mais elle avait perdu la tête, c'est sûr !!

Après le bureau de l'intendance, c'était au tour de l'auberge de montrer porte close.

Elle avait même fait disposer partout sur la place des mannequins, et elle voulait qu'ils les mettent en pièces !



Pour s'entraîner, soit-disant ! En quoi mettre en pièce des mannequins pourrait aider à se défendre contre des espagnols vifs comme des anguilles ?


Et elle semblait au comble de la paranoïa, persuadée qu'ils allaient être attaqués, qu'il fallait défendre, qu'il fallait attaquer avant, ... Elle délirait, la pauvre...

Vraiment inquiète pour son amie, Καλλιόπη pressa leurs compatriotes à rentrer à Ulüngen pour aider à la raisonner.

Et puis... Il y avait aussi cette étrange sensation... Quelqu'un qui semblait les observer, constamment... La grecque secoua la tête. Bah, sottises. Il lui fallait rester vigilante pour empêcher mademoiselle Bougnette de faire n'importe quoi !
Calica
Calica
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20/06/2008
Posté le 24/06/2020 à 19:17:11 

Cendre avait rejoint Calica dans la crypte.
Comme à son habitude, impossible pour Cendre de tenir en place !

En attendant de trouver quelque chose d'utile, la fouille de la crypte autour des petits foyers n'avait rien donné, Cendre proposa à Calica de lui présenter sa nouvelle amie ! Alaïa, un beau petit chat rencontré dans les jardins.

Pourquoi pas...
Elle emboita le pas de l'enfant-intendant.




"Mais... Alaïa..."

Sort précipitamment une lettre qu'elle avait reçu un peu plus tôt...
Calica
Calica
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20/06/2008
Posté le 24/06/2020 à 23:42:03 

Il était difficile de raisonner Cendre.
Et difficile d'en savoir plus sur ce nouvel animal.

A part son nom. Qu'elles étaient amies. Qu'Alaïa semblait douée de paroles ou de télépathie. Elles avaient déjà leurs secrets et voilà que Cendre pensait Calica jalouse.

Pourtant la jeune femme avait tenté de tout expliquer.
Ses doutes et ses craintes. Ces coïncidences étranges.

Tout semblait comme... ricocher sur elle.
Aussi, au moment de partir, Cendre préféra rester dans le comptoir, auprès de sa nouvelle amie...


~~~~~~~~~~~~


* Depuis que Calica a quitté Cendre, la française a une étrange sensation. Elle a l'impression d'être suivie. Lorsqu'elle se retourne elle ne constate que le vide, mais, en effet à partir de maintenant des yeux vert ou jaune la suivent partout..... *
Dulcina Fagney
Dulcina Fagney
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13/02/2006
Posté le 25/06/2020 à 00:18:29. Dernière édition le 25/06/2020 à 00:18:44 

* Laissant les renes à son nouveau lieutenant ailé, Dulcina était partie avec Voynich sur la péninsule afin d'effectuer une livraison qu'elle n'avait déjà que trop repoussée.

Plusieurs jours de marche avaient été nécessaires avant de retrouver la bande de joyeuses nouvelles recrues de son armée.
Elle essayait toutefois de rester en contact avec son Lieutenant, afin de veiller à la défense de leurs possessions.

Elle était sur le trajet du retour, lorsqu'elle reçut une missive de Convard l'informant d'une loi anti-pirate. En la lisant, elle fronça les sourcils, et l'évoqua à  Voynich.
Elle n'était pas spécialement surprise de cette déclaration de guerre, mais son ami, et Intendant, n'avait meme pas pris la peine de la prévenir. De la consulter.
Il avait juste pris soin de lui écrire pour lui demander de lancer l'assaut contre l'avant-poste de Van Ders, dès que possible.

L'irlandaise était tiraillée. Si elle reconnaissait des accointances hollandaises avec les pirates ces derniers mois, elle ne comprenait pas cette déclaration de guerre aussi brutale. 

Elle savait que la haine des bandeaux noirs était devenue sa principale préoccupation, ces derniers mois, et s'inquiétait de voir son ami se laisser consumer par cette colère. 

Lorsque, peu de temps après, son homologue espagnol la contacta pour lui faire part d'inquiétudes qu'il avait au sujet de son Intendant, et des phénomènes étranges qu'il avait pu remarquer, l'irlandaise se mit à craindre pour la santé de Convard. Elle envoya des compatriotes le rejoindre, mais ceux-ci ne notèrent rien d'anormal, si ce n'est qu'il discutait avec une femme relativement âgée. 

Elle discuta avec Voynich, et prit la décision de rentrer au plus vite. Elle avait un étrange pressentiment... *
Bougnette
Bougnette
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20/11/2009
Posté le 25/06/2020 à 00:35:21. Dernière édition le 25/06/2020 à 01:25:31 

Elle avait été voir son Général, qui était aussi l'homme avec lequel elle partageait désormais sa vie. Ils s'étaient installés dans un coin de l'auberge, et elle lui avait expliqué.

Elle avait grimacé et pris son courage à deux mains :
"Bon, t'ai-je raconté que nous avons reçu de la visite dans Ulu?"
"Le général espagnol et son ministre oui. Un élément inquiétant oui"
Elle avait ajouté, sentant la colère l'envahir  "Oui, le général espagnol, que j'ai préféré laisser en paix ! Puis, une autre ressortissante, cachée dans la planque de Rider!! Puis le ministre, puis le ministre anglais..."
"C'est un peu un moulin en effet. En même temps on a jamais pu empêcher les ministres de circuler..."

Elle sentait la colère la gagner un peu plus et elle avait continué sur sa lancée "Pas une autorisation ? Ils ne préviennent pas ? Avec un peu de chance, ils vont nous attaquer! Je crois que nous avons la même idée en tête : cette trêve n'est qu'une mascarade ! Ils se moquent de nous, je suis persuadée qu'ils n'ont aucune intention de rester en paix... et j'en ai marre !"
Jax s’était inquiété "Tu rougis de colère mon amour, tu as l'air très énervée... Tu as une idée en tête ? "

Oui, la graine a germé...

Elle lui avait lancé un regard pénétrant, prenant son temps, puis avait répondu :
"Oui, je veux que nous passions à l'attaque avant qu'ils ne le fassent! Nous voyons bien qu'ils vont nous planter un coup de poignard dans le dos ! Ils le font à chaque fois, à chaque bal, à chaque main tendue, dès que nous baissons la garde... Et là, alors que nous n'avons jamais eu autant de troupes sur le pied de guerre, ils proposent une trêve? Je n'y crois pas, je n'y crois plus !
Je suis sûre que ça n'était qu'une feinte, et nous nous sommes faits avoir en beauté ! Ils sont fourbes, ils attendent sûrement que nos troupes soient bien dispersées pour repasser à l'attaque, et je dis que nous devons les prendre de vitesse !"

Laisse la colère s’épanouir en toi...

Elle avait laissé son poing s’abattre sur la table puis avait reculé, étonnée par son propre geste, mais avait conclu : "Ils ne méritent que ça!"

Bougnette avait attendu une seconde de voir la réaction de Jax devant sa diatribe, espérant qu'il verrait les choses du même oeil qu'elle… Puis elle avait repris, s’emportant de plus en plus :
"Tu te rends compte ? Ils ont réussi à gâcher toute la mobilisation que mon frère et nous avions réussi à organiser ! Depuis le départ de mon frère, nous nous escrimons à maintenir les rangs, mais la vérité c'est qu'en moins de 3 semaines, nos troupes nous ont presque désertées !!"

Elle s’était levée et commençait à tourner en rond, alors, Jax essaya de la calmer "Bougnette, je ne t'ai jamais vu comme ça...on peut discuter de coercition mais veux tu bien te rasseoir? Peut-être pourrions nous mener une expédition punitive sous les murs d'Esperanza pour reformer la troupe... elle se dissout un peu en effet, et je crains qu'on ne les retrouve plus"

T roupes faibles, lâches...

La jeune femme essayait de lutter contre la colère qui bouillonnait en elle mais elle continuait à marmonner, égarée dans ses pensées "Oui, forcément nos troupes sont parties ! Au premier répit, ils se sont tous éparpillés, partis trinquer et cuver pour profiter des vacances…"

Puis, elle avait relevé la tête au son de la voix apaisante du général et cessé de faire les 100 pas. Elle eu un geste de la tête, comme pour chasser une mèche de cheveux.

Jax commençait à s'en faire sérieusement "Il y a une possibilité de faire marcher tout ce petit monde sur Madone par exemple... mais ça entraînera nécessairement des représailles. Est-ce bien ce que tu veux ma douce? Tu es sure?" 
Elle le regarda intensément et bégaya "Je... Je.. " puis, après une longue hésitation, elle répondit malgré elle "Oui, oui il faut que nous le fassions ! Nous devons attaquer les premiers, avant qu'ils ne le fassent et ne nous écrasent, encore..."

Elle s’était effondrée sur le canapé, comme à bout de forces et se prit la tête entre les mains "Je sais dans quelle situation nous serons si nous attaquons, mais tu vois la même chose que moi, n'est-ce pas mon amour? Ils se jouent encore de nous !" , cherchant l'approbation chez son ami, son confident, son amant...
Jax avait soupiré "Je ne peux pas te résister quand tu me regardes comme ça, tu le sais bien. Je vais sonner le rassemblement et réfléchir à ce que nous pourrions faire. On ne rassemblera pas une armée si facilement…"

Elle avait sourit et répondu au Général "Je ne pense pas que le plus compliqué sera de convaincre les hollandais que les espagnols le méritent ! Chaque jours de nouveaux ennemis débarquent chez nous et nous narguent... Ils  nous provoquent!" et elle avait attrapé les mains de Jax "Je sais en revanche, que rassembler nos troupes et les mener au combat sera encore un travail de titan... Mais toi, tu peux le faire ! Tu peux les faire revenir, ensemble, nous les convaincrons!" 

Alors, elle était tombée dans les bras de Jax "Nous ferons de notre mieux ! Nous le ferons pour nos amis, pour notre colonie !"


Le lendemain, les hollandais avaient été avertis qu'il fallait vite reformer les rangs...
Valeryo Vixen
Valeryo Vixen
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Posté le 25/06/2020 à 09:41:12 

*Incontestablement Valeryo était dans son élément. Il appréciait qu'à chacun des pas de ses sujets fleurisse une végétation luxuriante et odorante.

Sur la place d'Esperanza, accompagné de sa douce Oünga, ils mettaient au point leurs futurs plans. Sa Belle était une personne charmante, elle l'écoutait, le comprenait et surtout, surtout, réalisait ses vœux les plus chers. Valeryo se sentait aimé, adulé, entendu et cela faisait germer en lui la graine de l'ego et de la vanité.*

Que pourrions-nous faire à présent que je me hisse sur les marches menant à mon statut mérité de Dieu par les Hommes ?

*Assurément Oünga aurait des idées et Valeryo aurait le pouvoir et le devoir de les exécuter.*
Sir Convard Enoal
Sir Convard Enoal
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Posté le 25/06/2020 à 10:18:54. Dernière édition le 27/06/2020 à 10:20:38 

Les curieux évènement qui font l'objet de cette chronique se sont produits en 172., sur Liberty. De l'avis général, ils n'y étaient pas à leur place, sortant un peu de l'ordinaire.


Les besaces de ceux qui avaient contribués à ramener les sacs d'or de l'expédition minière s'étaient soudainement faites plus lourdes. L'atmosphère de l'île était plus pesante et moite qu'à l'accoutumée, comme si Liberty se préparait à recevoir un cyclone. L'intendant anglais en avait en tout cas reçu un tout personnel en la personne de sa grand-mère, Margaret. La vieille dame l'avait prévenu de la mort de ses parents dans des circonstances effroyables et de la main d'un de ces équipages pirates qui sillonnent les mers à la recherche de cibles suffisamment inoffensives pour s'emparer de maigres butins sans rien risquer.

Dès lors, Convard avait relégué la malédiction de l'or au second plan : les choses se décanteraient d'elles-mêmes, il avait vu moultes malédictions s'abattre sur l'île et chacune d'entre elle trouvait toujours une résolution heureuse, celle-là ne ferait pas exception, et était moins impressionnantes que toutes les autres qu'il avait pu voir jusqu'ici ...

En revanche, la piraterie était une plaie qui ne s'était jamais résorbée ... Ou peut-être que personne n'avait encore eu le courage de s'attaquer frontalement et de se donner les moyens de résoudre ce problème ...
Bougnette
Bougnette
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Posté le 25/06/2020 à 11:30:52 

Sur la place d'Ulungen, Bougnette avait fait une annonce :

"Très chers Hollandais,
 
Comme vous le savez, nous avons actuellement accepté les propositions de paix faites par les anglais et les espagnols. La paix avec les anglais, aussi relative soit-elle, dure depuis suffisamment longtemps pour être entérinée.
 
En revanche, en ce qui concerne les espagnols... je dis qu'il y a mammouth sous gravier ! Non non, pas "anguille sous roche", mais bien "mammouth sous gravier" !
Vous voyez comment ils ont su proposer la paix pile quand nous étions au sommet de notre puissance, quand tous nos soldats étaient sur le front ?
Vous savez que les espagnols vont nous attaquer dès que nous serons occupés à sauver cette ile et ses habitants de la prochaine tuile qui va nous tomber sur le coin du nez? Ils le font à chaque fois, sans exception...
Et vous vous doutez qu'ils nous prennent pour des truffes, à s'inviter, Général et Ministre-éclaireur en tête, sans s'annoncer, sans participer à l'Effort Collectif de Soutien aux Hollandais en Détresse...
 
Oui, je dis il y a mammouth sous gravier !
Et je dirais même plus : Je ne veux pas qu'on soit encore le dindon de la farce.
Je veux qu'on les prenne à leur propre jeu !!
Ils le méritent, ils se fichent de nous, 
J'exhorte notre Général à mener nos troupes au devant de l'ennemi :  attaquons les premiers !!!
 
Alors revenez, reprenez vos armes, on va leur faire une pingouinette*...
Force et Honneur"
 
* Pingouinette : Nom Féminin d'origine latine, signifie "Attaque pendant un accord de paix tacite"



Dans l'assemblée, les murmures de désapprobation se faisaient entendre :

Alice avait écouté attentivement le discours, puis s'était gratté la tête
"Pourquoi y'a une moumoute sous les escaliers des pagnols, M'dame, hein dis?"
*réfléchit*
"Ben, mais tu veux les zattaquer alors qu'on a fait "pouce"?!!
C'pas bien ça, c'est d'la triche, M'dame, que nous on n'est pas des tricheurs de même!?!
M'man elle dit qu'la triche c'est maaaaaaal !"

Egbert Decker aussi était intervenu :
"Madame l'intendante, loin de moi l'idée de vouloir discréditer votre idée. Je n'ai rien contre une attaque sournoise. Bien des gens qualifient cela de honteux, je trouve cela intelligent.
Cependant, attention a ne point pécher d'orgueil. Certes, nous avions une mobilisation grandiose, grâce a notre général notamment. Mais cela se voyait surtout en défense. Nous étions au contraire incapables d'éloigner la menace de nos frontières.
Comme vous semblez encline aux tactiques, pourquoi ne pas attendre la fin du contrat des 4 Lunes auprès de l'Espagne ?"

Umbrella :
"Nous sommes tombés d'accord sur une paix temporaire.
Impossible pour moi de retourner au combat alors que nous sommes en pleine expédition minière...
Pour sur, certains espagnols demeurent à Madone alors que d'autres passent leur temps chez Jacquot..."

Bougnette avait donc répondu :
"Je comprends vos objections.
Je ne cherche pas à être sournoise, et vous savez bien que je ne suis pas cupide ! Mon engagement, c'est envers vous que je le prends, et je le respecterai. Les espagnols, je ne leur dois pas grand chose, et c'est pas la fiabilité qui les étouffera. Et puis, ils vont, encore nous la faire à l'envers !! Je veux bien qu'on leur accorde le bénéfice du doute (quoique...), mais on les voit venir comme le nez au milieu de la figure là...
 
Donc quoi ? On va attendre et se dire "Ho bein ça alors?! On s'y attendait, mais quand même, ils l'ont fait !!"
 
Vous pouvez penser que je suis devenue vile, ou orgueilleuse.
Mais je ne crois pas.
On est entre deux obligations, l'expédition minière étant pour l'instant terminée, Monsieur Felton nous en a informés.
 
Je dis que pour une fois, on devrait prendre les devants..."

Kalliopé s'était exprimée :
"Hé bien, pourquoi pas, mais dans ce cas là, prenons les devants à notre façon : de manière honorable, et non pas de leur façon, par un coup de poignard dans le dos, quand bien même ils le mériteraient !
Car nous sommes hollandais et non point espagnols, et là est toute la différence, non ?
Prévenons leur gouvernement que nous mettons fin à cet accord, un point, c'est tout. Ils sauront bien à quoi s'en tenir !"


Et, à peine quelques heures plus tard, partant à la recherche d'un vil voleur, elle trouvait, encore, un espagnol sans autorisation tranquille dans la ville :
"Pétard ! Mais c'est quoi ce boxon ?! Un pirate qui fait les poches et un ennemi notoire de la nation qui squatte ?!
Aller, on nettoie tout ça ! "
NinjALicE avait demandé "Tu veux que j't'aide m'dame?"
Tir réussi ! Headshot sur  Ramène le rouge avec son lance pierre.
Tu as assommé  Ramène le rouge .
NinjALicE sort son balais de Ninja "Hiiii Haaaaaa!On nettoiiiiiiiiie! Ho ben, bravo m'dame et bonne nuit alors!"
Bougnette avait rangé sa pétoire et s'était tournée vers Alice "Merci mamzelle mais celui-là, j'm'en suis occupée ! J'en ai maaaarre de ces espagnols qui débarquent sans prévenir, rhaaaa!!!!"

Alors, elle était retournée voir les hollandais :
"Allé, encore un espagnol qui rentre chez lui les pieds devant !
J'espère que vous finirez par me croire avant qu'il ne soit trop tard..."

Egbert :
"Il faut dire que la plupart des Espagnols que nous avons croisés étaient dans la région des tours et le temple Maya. Nos corsaires peuvent en témoigner, ainsi que les cicatrices qui ont découlé de ces rencontres."

Alice :
"Ben mais m'sieur Ramène ta fraise y faisait même pas dodo caché! d'habitude quand y veut faire des bêtises y se cache dans la ville, la y f'sait dodo sur le sol de par terre de la ville, t'crois qu'il v'nait faire des bêtises quand même, M'dame Bougnette?"

Bougnette :
"Siii !!!
Si je crois qu'ils viennent pour faire des bêtises !"

Egbert, un copain de Mieke Maartens, avait reculé légèrement et bouché ses oreilles afin de les préserver :
"Il semblerait que notre intendante ait ces humeurs du mois."

Alors, Bougnette avait ressorti sa vieille massue et la tenait prête au dessus de sa tête, sur le point d'écraser Egbert en réponse à sa remarque des plus inappropriée...



Mais Alice était intervenue :
Ben et toi avec ta grosse moustache t'as pas l'air d'"bonne humeur dis moi", non plus, hein M'sieur Egdebert!
El Renat "Petit Tigre"
El Renat "Petit Tigre"
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Posté le 25/06/2020 à 20:13:10 

El Renat avait pisté Ounga et l'intendant toutes la nuit et les avaient retrouvé au petit matin sur la place d'espéranza.
La cité fleurissait de tout les coté et Valéryo divaguait encore.
Le général pris donc le taureau par les cornes et tenta de destabiliser Valéryo par un coup d'épaule mais celui-ci esquiva aisément puis il s'attaqua à Ounga qui comme par enchantement encaissa tout les coups qu'El Renat avait pu mettre.
Décidement  ce ne serait pas facile de sauver l'intendant de l'influence de cette "Ounga"!
Alaïa
Alaïa
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Posté le 25/06/2020 à 23:07:42. Dernière édition le 25/06/2020 à 23:10:34 

19 Juin 1720

Alaïa accueillit le pouvoir de son maitre avec gratitude et respect. Son cercle en fit de même, puis sans un regard se dispersa vers ses différentes proies.
La sorcière quant à elle, décida de prendre son temps, étudiant sa victime avant de partir la rejoindre.

Après avoir tracé un symbole sur le sol, par la seule volonté de son esprit, Alaia s'installa à même le sol.



Isha reprit sa place d'honneur à ses côtés. Tout en psalmodiant, elle se trancha la main gauche. Le sang s'égoutta lentement à l'intérieur du pentacle qu'elle avait reproduit.
Un voile recouvrit ses yeux, et son esprit se libéra de sa chair. Elle sortit de l'habitat de son maitre, parcouru les montagnes et les plaines de Liberty, cherchant à identifier le lieu de sa mission. Plein sud, c'est l'orientation qu'on lui avait donnée. Enfin, elle apercevait une ville.

Se dirigeant vers les lieux d'habitation, elle cherchait à présent un corps pour y intégrer son esprit. Alaïa avisa un petit oiseau posté sur une branche, à deux pas des badauds. Son esprit se réjouit, et prit place avec douceur dans la tête de l'animal, reléguant sa conscience en arrière plan.

Le volatile s'approcha des habitants de Port Louis, cherchant à identifier les rumeurs qu'elle pourrait y glaner. La sorcière apprit que l'intendant de la colonie était un enfant, une jeune fille, tout juste âgée de 10 ou 12 ans.

Tout en pestant intérieurement en entendant cela, Alaïa déplia ses ailes, pour la retrouver. Elle avait entendu que la gamine était à mi chemin entre la corniche et Port Louis. Elle prit son ascension dans le ciel, afin de plus facilement repérer sa cible, et la découvrit, en effet non loin de sa ville.
Voletant avec énergie pour faire disparaitre la distance qui les séparait, Alaïa se posa sur une branche et l'étudia tout à loisir.

Petite, semblant sans défense et entourée d'une nuée d'animaux en tous genres. L'intendante était seule. Enfin, si l’on exceptait l'adulte qui s'approchait habilement pour lui voler quelques piécettes pendant son sommeil. À son réveil elle manifesta un certain désespoir en découvrant le larcin puis reprit son voyage. Entrant dans Port Louis, puis en ressortant rapidement elle s'approcha d'une jeune femme tout de blanc vêtue pour l'aider au mieux. L'oiseau la suivait à une distance respectueuse afin de ne pas se faire découvrir. Elle étudia ses mouvements, ses paroles et les gens avec qui l'intendante conversait. Enfin la jeune fille entra de nouveau dans la ville, en fit le tour pour le terminer sur la plage. Elle s'y endormit d'ailleurs cette nuit là.

Lorsque la nuit tomba, que le sommeil rattrapa Cendre, Alaïa s'approcha du corps de l'enfant et récupéra avec le bec du volatile une mèche de ses cheveux. L'ayant en sa possession, l'esprit de la jeune femme récita mentalement une formule. A partir de maintenant, où qu'elle soit, la sorcière connaitrait la position de sa proie.

Puis Alaïa abandonna le corps de l'oiseau, reprenant sa forme vaporeuse et immatérielle d'esprit pour refaire le trajet inverse et reprendre corps avec son enveloppe charnelle.
Reprenant doucement vie, la jeune femme regarda Isha et lui dit :

- Que peut bien désirer un enfant en ce monde ?



En plein milieu de la nuit Alaïa se matérialisa avec Isha devant Port Louis. Marchant côte à côte, ils ne croisèrent aucune âme vivante. Ils cheminèrent ensemble jusqu'à la crypte, ou la sorcière abandonna son familier, lui promettant de revenir chaque soir. Puis, elle s'aventura jusqu'à la plage. Et regarda l'intendante endormie.

Faisant demi tour, elle se rendit au jardin jouxtant Port Louis. Elle se dévêtit, et usa une nouvelle fois de la magie. En récitant les dernières strophes, du feu jaillit de ses mains, une ombre apparut derrière elle. 


La sorcière disparut mystérieusement....tandis qu'un chat noir aux yeux verts prenait place à un endroit stratégique du jardin pour y surveiller toutes les allées et venues....

Alaïa
Alaïa
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Posté le 26/06/2020 à 14:55:33. Dernière édition le 26/06/2020 à 15:00:22 

Un chat noir attendait en haut d'un arbre. La hauteur lui permettait de surplomber l'ensemble du jardin et ainsi de surveiller les lieux. Tranquillement étendu sur une branche, le félin n’eut pas à patienter longtemps avant de darder ses beaux yeux verts en direction de l'entrée. Sa proie venait de franchir le seuil. La petite s'installa avec sa ménagerie sous l'ombre d'un arbre et Alaïa, sous les traits du chat, l'observa une nouvelle fois tout à loisir.

L'intendante était seule, sans réel humain pour prendre soin d'elle et la protéger. Elle ne semblait entretenir qu'une étroite relation avec ses animaux. La sorcière l'ayant précédemment remarqué avait décidée de revêtir l'apparence d'un chat pour réussir à percer sa carapace. Autant la gamine se méfiait des Hommes, autant Alaïa pouvait supposer que la fillette adopterait un spécimen de plus dans sa petite collection.

Et en effet, cela se passa sans anicroche. Dès que le félidé s'approcha, les yeux de l'enfant pétillèrent de joie et de curiosité tandis que sa main se tendait pour caresser le chat noir. La sorcière s'approcha encore, établit le contact du regard, puis vint effleurer la main de son pelage soyeux.

Sautant sur ses genoux, le chat se mit debout, appuyant ses coussinets sur les clavicules de sa nouvelle amie. Ses yeux verts cherchèrent et trouvèrent ceux de la jeune fille. A partir de cet instant, ses iris ne lâchèrent plus ses homologues humains, les pupilles se dilatèrent, effaçant progressivement la couleur verte pour ne laisser la place qu'à la noirceur de son iris.

C'est alors qu'une petite voix se fit entendre dans l'esprit de la jeune fille....
James
James
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Posté le 26/06/2020 à 15:02:32 

James haïssait avoir raison au delà de toute probabilité. L'or était maudit, il l'avait annoncé, et l'après-midi même, des phénomènes étranges se dévoilaient. Les humeurs des humains de l'île tremblotaient devant tel trésor, et le voilà désormais privé de son tribunal ! Il devrait donc faire cavalier seul, affronter de sa main l'ennemi ET la corruption qui rongeait l'île, y compris sa chère nation.


- Je te l'avais dit Kenny. Jamais l'Angleterre n'avait succombé à telle cupidité. Jamais de mon vivant. Et voilà que la justice même est congédiée pour un pourceau français a la tête trop haute. Ça m'arrache de le dire, mais le Corbeau a eu raison d'agir ainsi. Comment peut-on s'abaisser a demander telle aide...
Oünga
Oünga
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Posté le 26/06/2020 à 15:11:22 

On y était enfin...

Trois jours passés à crapahuter à travers l'île, et se percher sur les falaises, pour observer l'activité des hommes, derrière leurs hauts murs de pierres. A écouter le chants des oiseaux et le bruits du vent dont on meurtri l'appel et les feuilles de son doux repos.

La tête pensante de l'Espagne n'avait pas été trop difficile à trouver, et l'homme était un Beau jeune homme plein de passion et d'envie, et même un amoureux de la nature. Que demander de plus? Il n'en fallait pas beaucoup  pour lui suggérer ici et là des petits ajustements, petit à petit...

La capitainerie avait été la première à fermer. Les hommes qui tuent et pillent les essences naturelles s'étaient rapidement retrouvés sans emploi ni revenus, car pourquoi utiliser de beaux arbres pour la seule vanité des hommes? Le végétal était bien trop précieux, les poissons bien trop heureux de vivre en mer pour mériter qu'on les dérange. Ce qui s'en va s'en revient... nul besoin de perturber cette harmonie.

Oünga avait alors su que l'intendant avait une vraie parole, et qu'il aimait vraiment la nature. C'était un magnifique pour faire retrouver à l'Île sa véritable luxuriance. Doucement alors ce soir là, elle entreprit de faire le tour des possessions Espagnols, tandis qu'elle concassait son masque petit à petit, plantant ça et là les copeaux d'ecorces et de vie que portaient l'apparat millénaire. Chantonnant et versant des larmes sur les petites boutures qui en poussaient doucement, celles-ci grossirent de plus en plus vite jusqu’à ce qu'Esperanza se recouvrent de fleurs et de buissons.

Ah! de la vie!
Mais les humains ne se laissaient pas faire. Ils sentaient bien que l'appel urgent des forces enfouies pour retrouver leur liberté menaçait leur mode de vie. Plusieurs fois ils vinrent essayer de violenter la jeune voyageuse qu'elle était, recouverte d'écorces et d'epines, et morigéner le grand et bel Elu Valeryo.
Ils piétinèrent les fleurs et les buissons tant et si bien que la vieille magie, qui sourdait des tréfonds de la pierre, s'épuisait rapidement...

Il devenait urgent d'éliminer certains symboles de tout cela. Valeryo méritait un peu plus de considérations, et les habitudes des hommes, leurs distractions, devaient être mises de côté pour cela...
Ce qui suivit surprit Oünga autant qu'elle la ravit. Elle n'eut même pas à suggérer, et eut l'heureuse nouvelle qu'on faisait exiler les vils cupides distracteurs de la ville, et fermer leurs commerces... Ne resterait bientôt, pour connaître les plaisirs et l'abondance de bonheur, que Valeryo et ses jardins...
Cendre
Cendre
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Posté le 26/06/2020 à 20:03:14 

Cendre ne comprenait pas bien ces histoires de feu dans la crypte. Alaïa l'avait emmenée dans l'église, et là, juchée sur une chaise de priere, l'enfant avait rencontré "l'ami" de son amie. Une créature effrayante, rampante qui selon son chat était d'une infini gentillesse. Le serpent était la cause de l'invasion de rats dans Port Louis. Un grand serpent vert.



Tout ceci n'occupa que momentanément l'esprit de la fillette... Et pour cause ! Tartine était devenue grande !
Et même ! Tartine était une fille ! Une fille qui avait volé jusqu'au toit du palais et qui crachait du feu ! Oui bon Cendre avait un peu entendu dire que du coup y'avait des endroit qui brulaient mais Alaïa son p'tit chat avait vraiment promis que personne pourrait lui dire des méchantes choses.

Tartine était grande grâce à Alaïa ! Alaïa avait demandé à Cendre ce qui lui ferait plaisir, elle elle avait répondu que ça serait chouette que plus personne ne se moque de Tartine sous prétexte qu'elle était grassouillette et qu'elle crachait pas de feu.

Tartine était un dragon !
Elle était même un dragon née dans un œuf et peut être même le seul dragon de l'ile ! Enfin Cendre avait aperçu un dragon bleu. Mais il était gigantesque !

Alors Alaïa avait tout comprit. C'était vraiment sa meilleure amie ! Elle avait rendue Tartine forte et grande !
Et Cendre avait eu une bonne idée !
Il ne lui restait plus qu'à décider comme une Cheffe ! Après tout c'est ce qu'elle était. La cheffe.

Calica
Calica
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Posté le 27/06/2020 à 00:01:55 

Calica retrouva Katherine et Mademoiselle qui inspectaient les feux. Les femmes furent rejointe par Jehan. Puis le lendemain par Sirius et Mulhari.

Le feu, surement d'origine magique, s'étendait par moment. Il semblait impossible de l'éteindre malgré les efforts des français présents.
Calica était déçue, Cendre n'était pas venue la retrouver.

À défaut de pouvoir tout éteindre, il fallait au moins pouvoir débloquer l'accès par la trappe pour y amener des seaux d'eau.

Calica s'était fait de jolis bleus sur l'épaule à force de bourriner cette trappe comme une brutasse. Ben oui hein, ça n a pas loupé. Non mais surement que ça va marcher au bout d un moment. Peut-être qu en s y mettant à plusieurs...

A force de coup de coudes avec l'aide de Katherine, Mademoiselle et Jehan, le passage fut à nouveau débloqué. Il était enfin de nouveau possible de descendre dans la crypte par l'église.

Une bien maigre victoire avec ce qui les attendait le lendemain.
Sir Convard Enoal
Sir Convard Enoal
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Posté le 27/06/2020 à 00:34:33 

L'intendant anglais, après avoir renversé le tribunal ordinaire de New Kingston, avait marché tout droit vers le palais du Gouverneur Hillchurch, suivi d'une petite troupe de gardes fidèles. Eux aussi souffraient de la présence d'un homme aussi lâche et couard que Hillchurch à leur tête. Cet homme était le gouverneur depuis déjà plusieurs décennies, et jamais il n'avait eu cure de régler le problème de la piraterie. Depuis tout ce temps, la Chimère voguait autour de Liberty sans être inquiétée du moindre coup de canon.

Ce temps était révolu. Un sens aigu de la justice, une dévotion incomparable au devoir et à la tâche qui l'attendait, et surtout, le courage de prendre les décisions difficiles qui s'imposeraient. Voilà le genre de qualités qu'il fallait pour sortir la cité libre de New Kingston, puis Liberty entière, de la corruption pirate. Depuis que sa grand-mère lui avait appris la mort de ses parents, Convard était investi de la rage courageuse que lui conférait le deuil. Et cette rage aveugle qui tambourinait dans ses tempes lui disait qu'il était la personne qui avait toutes ces qualités. Et que lui seul pouvait - et même devait, oui, c'était cela, il le devait ! - redresser la situation.

Arrivé au pied du palais du Gouverneur, Convard se retourna vers les gardes et les harangua :

"Cela fait bien trop longtemps que Hillchurch est un couard complaisant qui s'engraisse en laissant la piraterie faire ses plus bas offices sur cette île et dans notre cité !

Et bien, camarades, je vous le dis, cette époque est révolue ! Chassons ce lâche de son palais, et reprenons cette cité en main ! "

En disant cela, une troupe d'hommes à l'allure patibulaire s'était mêlée à la troupe des gardes, des hommes équipés d'armes de fortune et visiblement prêts à se joindre à la fête.

"Citoyens ! Aujourd'hui nous reprenons notre destin en main ! Que les pirates, traîtres et corrompus commencent à creuser leur tombe s'ils éviter notre châtiment !"

En disant cela, il enjoignit d'un geste vif et net de Stuart Sword la foule à franchir l'enceinte du palais de Hillchurch. Quand ils arrivèrent jusqu'à son trône, Hillchurch avait déjà filé ayant probablement un vent qui lui était peu favorable. L'intendant s'avança, bientôt rejoint par sa grand-mère, pour prendre place dans le fauteuil de l'intendant.

"Ce dont cette ville a besoin dorénavant, c'est de quelqu'un pour veiller à ses intérêts ! Un serviteur dévoué, un protecteur courageux, un homme qui n'aura pas de peur d'entreprendre les réformes qui s'imposent. Peuple de New Kingston, je vous propose mes services. Je me rends compte de l'immensité de la tâche qui m'attend, et entend l'accomplir avec opiniâtreté ! Je serais ton Lord-Protecteur, New Kingston, devant les tumultes qui s'annoncent et n'aurait de repos jusqu'à ce le soleil se couche enfin sur la piraterie de Liberty."

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