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[EVENT] La colère d'Huracan 1 2 3 4 5 6 -7-  
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Marshall Carter
Marshall Carter
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07/08/2012
Posté le 18/07/2020 à 11:12:28. Dernière édition le 18/07/2020 à 11:13:14 

Le Marshall Carter avait continué son enquête, toujours autant déterminé, toujours autant animé par le désir de résoudre cette énigme. Après un passage par la ville hollandaise pour subtiliser une mèche de cheveux à Bougnette, il s'était mis en route vers le temple pour obtenir une mixture auprès de la guérisseuse maya.

Les nouvelles rumeurs sur un couloir d'or l'avait amené à explorer la zone, sans certitude qu'il y ait quelque chose d'intéressant. Le premier jour il fut vaincu par une horde de prêtres sauvages, les autres corsaires furent attaqués par Kimil Pakal.

Le deuxième jour, il changea de stratégie et trouva un chemin plus sûr, pour qui n'a pas peur du vide. Il avançait, en se défaisant des assauts ennemis. Et c'est là qu'il les trouva.



Les Intendants, Bougnette, Cendre, Enoal, ainsi que Faye, étaient bien là, captifs de trois des terribles sœurs.

Il se mit à écrire et envoyer des messages pour prévenir les autres, dans le cas où il ne s'en sortirait pas vivant.
Don Alejo Onza de Llama Duende y Seda
Don Alejo Onza de Llama Duende y Seda
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20/11/2005
Posté le 18/07/2020 à 14:12:41 

...Dans les griffes d'Huracan...
Telle était la rumeur qui commençait à se faire entendre. Plusieurs nouveaux arrivants avaient disparus, parfois à côté même d'autres corsaires. Ils auraient été entrainés dans un monde de cauchemar, à la merci des forces maléfiques. Pour quelle raison ? Qu'allaient-ils devenir ? Nul ne le savait. L'inquiétude montait.
Alejo était en quête des éléments du remède. D'une part pour donner un coup de main et d'autre part pour s'éloigner des villes et des marshalls : une corde au cou est si vite arrivée.
Lorsqu'il entendit parler d'un rêve, il compris que c'était une affaire pour lui. Là, il pouvait se démarquer et cesser de suivre le mouvement.
Interrompant ses recherches, il mit le cap sur le village Sysaïde. Il y trouverait l'aide nécessaire. Avoir des nouvelles des disparus et - éventuellement - les aider ou les libérer, voilà son but.

Retrouver la bulle de rêve où ils se trouvaient n'avait pas été difficile. Une zone de bordure du cauchemar d'Oulipo ; les traces qui y menaient n'avaient même pas été dissimulées.

Se préparant au pire, le rêveur avait activé toutes ses défenses et jouait la discrétion. Sans raison.
Le lieu était... comme une grande colonie de vacances... Les 'jeunes' étaient en train de résoudre des énigmes, dans une bonne ambiance générale, échangeant entre nation sans trop se poser de question sur le pourquoi et le comment.
La guérisseuse était derrière tout ça, cherchant à les mettre à l'épreuve pour leur offrir des conseils ou une arme.

Fausse alerte. Tous les rêves ne sont pas des cauchemars.
Alaïa
Alaïa
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18/06/2020
Posté le 18/07/2020 à 23:48:08 

Le chat se trouvait toujours dans le jardin. Madre Anna était partie depuis quelques jours et Gémini avait succédé à sa confrère. Mais il n'était pas venu seul. Une étrange créature avait choisit pour habitat le buisson jouxtant l'arbre ou Alaïa avait prit position pour veiller Cendre.

La sorcière, avait voulu par amusement troubler la jeune personne, mais elle n'avait pas prévu le départ soudain, d'Effie. décontenancée, cette sensation se changea en colère quand Cendre lui en fit le reproche. Alaïa n'apprécia aucunement la réaction de la gamine, et surtout son manque de confiance. Elle laissa sa fureur exploser. La terre se mit à gronder, tandis que sa voix menaçante se faisait entendre dans les esprits des gens présents autour d'elle. Cendre, au bord de l'évanouissement s'excusa terrifiée et les choses revinrent plus ou moins à la normale.

Seulement voilà, dans son excès de colère, la sorcière avait sans doute puisé dans les dernières forces de son intendante et bientôt, sans son aide pour la maintenir en vie elle ne serait plus. Pour contrer cela, et aider à reposer son corps et son esprit le chat proposa à la gamine de rêver avec elle. La sorcière l'entraina dans une dimension parallèle. Dans celle ci, Cendre ne serait plus malade. Elle pourrait attendre sagement et en parfaite santé le remède tant espéré.


Pourtant, malgré ce petit arrangement Alaïa ne décollerait pas. Les corsaires d'abord : "que pouvaient t'ils bien faire ? Pourquoi tant d'attente ? Ce n'était tout de même pas sorcier de trouver le remède ! On ne pouvait faire confiance à personne, pas même aux amis de l'enfant. "

Siorac ensuite. Cendre l'avait de nouveau croisé il y a quelques jours. Il l'avait menacé devant le palais du gouverneur ( ou plutôt le palais de l'intendante à vie). Heureusement la sorcière était arrivée quelques secondes plus tard pour la défendre. Ce dernier l'a tenait par le bras et avait une posture menaçante, mais lorsqu'il avait vu Alaïa il n'avait pas demandé son reste. Hum... et si elle passait ses nerfs sur lui ? Projetant son esprit, elle chercha, et chercha encore. Il ne semblait être nul part. Avait-il déserté l'île ? c'était bien dommage....

Puis enfin le fameux Tuteur. Alors qu'elle était au plus mal, que Faye lui avait écrit pour l'informer, il n'avait pas daigné venir. Quel rustre ! Balayer de la main le dernier souhait d'un enfant mourant. La sorcière ne l'avait jamais aimé. Du premier jour ou elle l'avait croisé, et où son pistolet avait décoché une balle puis deux dans leur direction les atteignant toutes deux. Ah ça, question violence et mauvais mots il n'y avait pas de problème, mais être présent quand la situation se dégradait, il n'y avait plus personne ! Il mériterait que la sorcière et l'intendant apparaissent devant lui. Alaïa se délectera de lui montrer l'état critique de Cendre et de le faire culpabiliser. Oh ça oui, elle aimerait ! Mais bon, apparemment elle devait être raisonnable. Son maitre, elle le sentait ne tarderait pas à intervenir. Il fallait rester concentré sur sa tache.

Et tandis que le chat dans la réalité réfléchissait, son illusion dans l'esprit de cendre, profitait des lieux crées par la môme et des possibilités quasi infini de son inconscient.



Plus tard dans la journée, Le chat noir, calmé rassura Faye et Gémini. La brune semblait intéresser par la situation que vivait Cendre. Elle demanda des précisions au chat noir qui lui donna, tout en précisant qu'elle pourrait aisément faire voyager une tierce personne dans le subconscient de l'enfant. Après quelques menus discussions la pirate décida de rejoindre l'intendante dans sa fiction et Alaïa officia sous le regard de Gémini.

Alors que Faye prenait ses marques dans cette fausse existence, dans la réalité le ciel s'assombrit et une présence oppressante se fit sentir. Tandis que le chat noir devenu statique, un voile blanc devant les yeux un grondement de tonnerre se fit entendre. Son maitre lui "murmurait" des choses, qu'elle seule pouvait entendre. Il l'a rappelait à elle.

Et alors qu'elle disparaissait du lieu dans lequel la sorcière se trouvait pour le rejoindre, Cendre l'accompagna. Mais une autre personne le fit également. Faye, attachée à Cendre et à Alaïa grâce à l'état dans lequel elle se trouvait, n'avait d'autre choix que de disparaitre avec elles....
Alaïa
Alaïa
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18/06/2020
Posté le 18/07/2020 à 23:55:26. Dernière édition le 18/07/2020 à 23:57:23 

Alaïa et "sa suite" se trouvaient maintenant dans le couloir d'or. La sorcière retrouvait ses sœurs de cercle. Elles aussi avaient amenés leur intendant respectif. Le chat partagea ses retrouvailles avec Kimil, qu'elle avait souvent côtoyé ses derniers jours. Sa sœur avait un humour bien particulier du reste, ce qui amusait beaucoup Alaïa.

Mais voilà qu'un corsaire débarqua dans l'arène. Il était évidemment hors de question que les sorcières le laisse se promener tranquillement et transmette des informations aux autres. il fallait le renvoyer et vite ! Le chat, arrêta Kimil d'une parole, d'un regard




Et tout en se transformant en panthère noire se destinait cette proie. Après tout, elle avait besoin de se délasser et une partie de chasse l'égayerait. Sauf que voilà, il se trouvait tellement à l'aise que le bonhomme c'était endormi. Qu'à cela ne tienne ! S'il ne voulait courir, Kimil allait arranger ça.



Tandis que les deux sorcières discutaient sur leur préférence végétale pour l'une et animale pour l'autre, la panthère se ramassait sur elle même pour bondir sur le corps animé par les branches de Kimil. L'épaule d'abord fut mordu, puis le torse griffé avant le coup fatal. Cependant elle lui transmit un message, destiné à l'ensemble de Liberty :

- Dis à tes amis qu'il ne sert à rien d'être le plus malin ! Une ou deux personnes ne seront jamais assez pour atteindre les intendants. Il faudra nous passer sur le corps avant, pour espérer les soigner. Ils ne vous appartiennent plus, ils sont à nous. Et nous veillerons sur notre propriété jusqu'à notre dernier souffle !

Alors que la panthère se désintéressait de sa proie, elle repartit sur ses pas, retournant près de Cendre et de Faye. Endormies ces dernières ne pouvait voir qu'un changement opérait. Et bientôt, Alaïa redevint ce qu'elle n'avait jamais cessé d'être

Katherine
Katherine
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18/01/2020
Posté le 19/07/2020 à 01:01:34. Dernière édition le 20/07/2020 à 21:12:03 

Cela avait commencé avec une expédition, dont elle ne suivait pas grand-chose. Et de l’or, qui sera finalement maudit quelques jours plus tard, qu’elle n’avait pas approché.
Puis des rats en ville, qui fuyaient visiblement un incendie sous l’église. Leur lieu de prédilection, le tout étant relié au réseau d’égouts de la ville.
Et à peine cela résolu, Tartine avait mis le feu à la ville. Sans doute pas volontairement, le dragon ayant sans doute eu une aussi belle surprise qu’eux en découvrant qu’il avait subitement grandit.

Suite à cela, la question qui trottait dans sa tête était la même que pour beaucoup d’autres personnes : qu’est-ce qu’il se passe au juste ? Qui donc s’amuse à provoquer ça ?

Elle avait suivit le mouvement jusqu’au palais de l’Intendant. Cendre avait visiblement adopté un chat, Alaïa, qui faisait froid dans le dos de certains et avaient d’ailleurs mis à mal Calica et Kayvaan. Dur de se dire qu’il s’agissait réellement d’un chat, ou du moins un chat normal, surtout après qu’elle ait décoré le palais avec de la lave.
Les événements qui se sont déroulés là-bas sont restés ancrés dans son esprit depuis. La conversation télépathique, Alaïa qui ne cachait pas un instant ses intentions, et ce petit lien qui se développait entre elle et la marchande. Katherine comprenait pourquoi la sorcière et son Maître agissaient ainsi, bien que la méthode fût un peu trop extrême à son goût, et Alaïa écoutait également les doutes de la ministre pour essayer de lui proposer des solutions.

Voyant les choses lui échapper, elle décida de faire un tour de l’île avec Mademoiselle – c’est qu’elle avait des commandes à honorer, et cela lui permettrait de peut-être de voir les choses sous un nouvel angle.
Cendre avait décidé de rejoindre les hollandais dans l’assaut sur New Kingston, bien qu’elle ait fait ce qu’elle pouvait pour l’en dissuader. Puis la Cheffe lui avait demandé de bannir Siorac de la colonie française car il ‘avait visiblement malmenée. Elle n’y était pas très favorable, mais puisque l’alternative était de le faire dévorer par Tartine – et l’envoyer le chercher, ce qui induisait donc de détruire une partie de New Kingston – elle avait accepté.

Elle avait naïvement cru avoir le temps de souffler en rentrant à Port Louis, mais la réalité était tout autre. Tandis que certains s’attelaient à fabriquer une potion pour les intendants dont un étrange mal s’était emparé, et qui avaient sollicité son aide pour la récupération et l’envoie d’anneaux et d’oranges sanguines, des prêtres avaient commencé à marcher les cités libertiennes.
Et voilà qu’après plusieurs jours à les combattre, tandis qu’elle dormait, une voix l’appela. Et lorsqu’elle s’éveilla – du moins, l’était-elle vraiment ? – elle était dans un endroit des plus étranges. Sombre, mystérieux, et une silhouette se détacha de l’endroit. Il s’agissait de la Guérisseuse, ou du moins sa forme éthérée. Elle ne comprenait pas bien où elle voulait en venir, et encore moins où elle était. Alors elle avança, comme elle lui demanda, mais avec prudence…

C’est avec surprise qu’elle tomba sur Derek, Anne et Jeanne. Et que d’autres arrivèrent juste après, dont des anglais et des hollandais – et même un espagnol !
Ils finirent par comprendre un peu ce qu’il se passait. Visiblement, leur rôle était de calmer Huracan en passant par cet univers. Cela lui semblait particulièrement abstrait, mais si ça pouvait éviter aux autres habitants de survivre il fallait le faire. D’autant que leur première mission était simple : éliminer des entités indescriptibles, afin de récupérer des fragments. Elle termina rapidement sa collecte, mais certains avaient bien plus de difficultés, ou arrivèrent plus tard. Alors avec les autres elle les aida à récolter ce qu’il leur fallait. Il était hors de question de laisser qui que ce soit derrière, le message passait par la guérisseuse à ce sujet était clair : c’est en s’alliant que les corsaires s’en sortiront et pourront influencer le cours des événements.

Puis Alaïa s’invita dans son esprit.
Elle essaya de mettre rapidement en place le système de défense que lui avait montré Mademoiselle. La sorcière ne semblait pas particulièrement impressionnée, sans doute à raison, et commença à discuter avec elle. Visiblement, sa compagne était venue la trouver pour l’accuser de sa disparition et elle était donc venue à son tour pour voir où elle était. Elle l’incita à revenir dans le monde réel et à quitter l’endroit et grimaça en entendant certaines paroles, signe que Katherine devait au contraire persévérer dans cette voie.
Puis, comme lors de leur rencontre au palais, les deux femmes commencèrent à discuter. Pourquoi tout ça ? Quelles autres solutions ? Et d’amour aussi, ainsi que le lien qui unissait la femme à son Maître Huracan. Katherine était en effet très curieuse, et voulait en savoir plus sur Alaïa. C’est qu’elle ne lui semblait pas aussi méchante que ce que tout le monde lui affirmait, et elle décelait en elle une parcelle d’humanité que d’autres ne semblaient pas voir, ou ne voulaient pas voir. C’était après tout toujours plus simple de déshumaniser son adversaire.

Le lendemain, la jeune femme entra dans une nouvelle zone de cet étrange lieu avec le reste du groupe. Une salle des plus étranges, d’où elle pouvait voir tout Liberty. Ou peut-être était-ce une carte ? La perception qu’elle avait en ces lieux était altérée, et elle n’était certaine de rien.
Elle se pencha sur l’énigme donnée par la guérisseuse, mais visiblement certains avaient déjà trouvé la solution. Cinq points à capturer, et visiblement plus d’Onces pour ceux qui sont majoritaires. Elle suivit les directives anglaises données par Nadia avec ses compatriotes, et effectivement chacun d’eux récupéra 3 onces contre une seule pour les deux autres. Bien entendu, elles en discutèrent. Le temps était compté, et il était nécessaire d’optimiser ce qu’ils faisaient ici pour l’économiser.
Un accord fût finalement trouvé : Nadia et les autres anglais allaient tenir les cinq points, et distribuer les onces qu’ils devraient recevoir en masse. C’était le meilleur moyen se dit Katherine. Avec ce système, onze corsaires devraient pouvoir passer par jour. C’était même inespéré que les choses se passent aussi bien.

Une journée plus tard, elle entrait déjà dans la prochaine zone. Tout aussi étrange que la précédente, elle ne comprenait pas ce qu’elle voyait.



Elle tenta d’avancer, et rencontra un mur invisible. Un labyrinthe peut-être ? Elle avança lentement mais surement. Parfois, quelque chose venait l’importuner, mais rien de bien dangereux. Quelques pas dans le noir… puis une forme se détacha de cette obscurité. Quelque chose d’aussi imagé que lors des dernières salles : « Allégorie spectrale de l'harmonie ». Elle y récupéra une parcelle de détermination, et se mis en quête de la seconde qui ne devait sans doute pas être loin.
Mais ce qu’elle croisa ensuite était le « Spectre de la haine ». Il refusa de lui adresser la parole, et seul un élément attirait encore son attention à ce moment-là, un brasier qui semblait vivant. Un golem en réalité.



La créature la fixa du regard un instant. Il y avait quelque chose d’intimidant, mais c’était sans doute son imagination. Une créature de cette stature dans un cadre aussi sombre, c’était forcément imposant. Elle tenta une approche directe, pour la tester. C’était en réalité bien plus simple qu’elle ne le pensait. Et la créature, en disparaissant, lui offrit le second objet qu’il lui fallait. Très bien. Elle le montra au spectre. Celui-ci ne dit toujours rien, mais lui donna autre chose. Et surtout, le chemin était ouvert.



Le lieu est bien moins accueillant que les précédents et ressemble à un Temple abandonné, sans doute maya. Elle est incertaine d’où aller : le chemin de droite ? De gauche ? Tout droit ?
Finalement, elle commence en tournant à gauche et explore les lieux. Jusqu’à tomber sur un autel. Quelque chose peut y être déposé, c’est d’ailleurs bien là l’intérêt d’un tel lieu… peut-être pouvaient-ils récupérer une offrande en fouillant dans le coin ? Peut-être même que cela permettrait de calmer un tant soit peu Huracan. Après tout, si elle arrivait à échanger paisiblement avec Alaïa, pourquoi donc ne serait-il pas possible de faire de même avec lui une fois calmé ?
Elle se mit donc en quête de matériaux, espérant que les autres seraient réceptifs à l’idée…
Mad Demoiselle
Mad Demoiselle
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Posté le 19/07/2020 à 11:04:04. Dernière édition le 20/07/2020 à 16:12:42 

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Kalliopé
Kalliopé
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Posté le 20/07/2020 à 02:27:10. Dernière édition le 20/07/2020 à 02:35:41 

Immobilisée par un écheveau de sarments de vigne, Καλλιόπη fulminait. Ils étaient passés si près du but !

Un peu plus tôt, Turb et elle avaient tenté une manoeuvre téméraire pour atteindre Bougnette. Le capitaine, incoercible lorsqu'il le voulait, lui ouvrit la voie à grand renfort de charges et bousculades sur tout ce qui lui bloquait le chemin, fût-il végétal, sorcière ou muret... Rien ne lui résistait.

Elle se faufila dans son sillage, profitant ainsi des quelques secondes nécessaires à leurs adversaires pour reprendre leur esprit. Elle parvint enfin à rejoindre Bougnette... seulement pour constater, à sa plus grande horreur, que celle-ci était immobile, pâle comme la mort, enserrée dans un carcan végétal qui l'étouffait.... Non ! Elle respirait encore, mais si faiblement...

Fébrile, la grecque sorti la potion préparée avec l'aide de la guérisseuse maya, et tenta de la faire boire à Bougnette. Peine perdue, les lianes enserrant l'intendante gênaient constamment l'acte, allant jusqu'à enserrer sa gorge pour l'empêcher de déglutir.

Et pendant ce temps, la sournoise Kimil et la colérique Oünga s'en prenaient à la blonde pour l'empêcher d'accomplir son sauvetage. Heureusement Turb était là pour veiller sur elle, et rendait coup pour coup aux deux sorcières - sans cela, elle ne serait sans doute plus de ce monde aujourd'hui, vu la fureur des soeurs maléfiques...

Blessés, acculés, les deux hollandais durent laisser à regret leur intendante à sa catatonie forcée, et profitèrent d'une seconde d'innatention de leurs adversaires pour s'échapper par une crevasse. À moins que ce ne soit volontaire de la part des sorcières, elles à qui seul importe le sacrifice à apporter à leur maître ?

Toujours est-il qu'ils se retrouvèrent dans un nouvel endroit sombre et oppressant, chargé de malveillance. Καλλιόπη crut ressentir une respiration sourde emplissant la salle, avec laquelle pierre et lave vibraient à l'unisson...


Un peu déroutés, ils étaient là à se demander si les sorcières allaient les suivre ici, lorsque l'une d'elle descendit un instant, juste le temps de confirmer leurs pires craintes :

20/07 00:49:41 "Oünga mais ressortez immédiatement le maître n'aime pas être dérangé. s'il se réveille et vous sent, vous deviendrez son déjeuner.", à tout le monde
20/07 00:49:13 "Oünga tu es combattive petite femme bateaux. Oünga aime les femmes de poigne. tu vivras mille tourments bas et haut, mais cette nuit je te laisse la gagne. tu as gagné ton sommeil parmi les vivants. profites en, il n'y en aura peut etre...pas tant.", à tout le monde


Nulle duplicité dans sa voix. Nulle hésitation. C'était certain, elle ne mentait pas.

Pris entre Χάρυϐδις et Σκύλλα, ils durent se résoudre à remonter faire face aux sorcières... Qui tinrent parole, et leur garantirent la vie sauve jusqu'au lendemain.

Mais non point libres de leurs mouvements, bien entendu. Lorsque Καλλιόπη émit le souhait de surveiller la santé de son intendante, ils se retrouvèrent tous deux enserrés de lianes solides.

De cette soirée, ils pouvaient tout de même en tirer quelques enseignements.


Les sorcières étaient effectivement puissantes, car, non seulement commandaient à la nature, mais étaient elles-mêmes aptes aux combats.

La dénommée Oünga était même capable d'immobiliser quelq'un pour un court instant, l'empêchant de tirer, soigner, ou quelque action autre que de se débattre et tenter de l'attaquer.

Pour descendre dans l'antre du maître des sorcières, il faudrait aux corsaires la conviction de faire partie d'un seul monde, qu'ils aient au fond d'eux même un sentiment d'unité puissant les liant les uns aux autres.

Si les sorcières étaient implacables, elles semblaient néanmoins capables de respecter la volonté et la détermination des corsaires.


Et enfin... Si les corsaires ne parvenaient pas à les convaincre de cesser cette folie... Il leur faudra les abattre pour sauver leurs intendants.
Dragon Noir
Dragon Noir
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Posté le 20/07/2020 à 23:19:22. Dernière édition le 21/07/2020 à 10:23:20 

Ainsi les dés du destin étaient jetés.

Les anglais avaient ce soir tenté de sauver Sir Convard.

Les entités étaient obtues, incapables de discernement, , même les paroles de paix, de nature n' avaient aucun impact sur ces entités.

Alors, poussés par les entités , qui ne connaissaient que la violence, même lorsque les armes étaient à terre, il ne restait qu'une alternative aux anglais , soigner et réveiller Sir Convard.

Dulcina lanca l'ordre de le la tentative de sauvetage.

 

Avec une action groupée  les anglais avaient  réussi à se rapprocher de Sir Convard . Les uns au contact pour lui administrer le remède , les autres de loin essayèrent de rappeler à Sir Convard les liens d'amitié, les liens  et les valeurs de sa guilde des Frères de Liberty et les liens de l' Albion.

* Dragon  tente par le lien d'amitié d'être plus fort que le lien de haine des entités *

"ce n'est pas ta grand mère rappelle toi au palais elle a montré son vrai visage"

"résiste Convard, réveille toi, réveille toi, tu es Fdl , Fdl, Fdl"


" Marshall Carter entend au loin que Dragon parle à Convard "Lord-Proteceur, by order of the fuckin Marshall of New Kingston, je vous demande de vous réveiller et vous reprendre ! Les scélérats nous attaquent !"", à tout le monde

 "résiste Convard" ....

"Dulcina Fagney court vers Convard et tend le bras pour lui donner une fiole* Bois ça Convard! Bois ça vite!", à tout le monde

"résiste Convard" ....


Les entités désormais n'avaient plus totalement le contrôle de Sir Convard qui s'était réveillé.

Dragon appela les Dieux à la rescousse avant de se faire massacrer en un clin d'oeil par l'entité s'appelant Ina:

* Dragon agite son crane sacré , appelle les dieux à la rescousse *



" Alaïa se ramasse une nouvelle fois et saute sur dulcina, griffes et croc sortis", à tout le monde

"Ina Ang Mga Lihim profite d'une ouverture pour se diriger vers Dragon Noir et lui verser ses araignées sur le corps.", à tout le monde

Ina avait tenté de garder son apparence de grand mère de Sir Convard mais elle du y renoncer pour frapper Dragon. Sir Convard avait surement vu la transformation de nouveau comme au palais , preuve de la supercherie.

Les Dieux viendront peut être  à la rescousse des habitants de Liberty face à ce Dieu vengeur invulnérable.
Dulcina Fagney
Dulcina Fagney
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Posté le 21/07/2020 à 00:24:13. Dernière édition le 21/07/2020 à 00:28:28 

Ils avaient marché sans relâche jusqu'au temple. Jusqu'à rejoindre la guérisseuse maya dans sa tente, près du lac. Une fois arrivés devant la tente, la guérisseuse n'accepta de laisser entrer que l'irlandaise seule. Voynich avait tenté de justifier sa présence, mais rien n'y fit. Dulcina rassura son compagnon en constatant que Kalliope et Rak Li étaient déjà à l'intérieur, travaillant sur la préparation du remède, et elle y pénétra à son tour afin d'unir leurs connaissances pendant qu'il montait la garde devant la tente. 

Tu équipes Savoir-faire exceptionnel.


Elles passèrent plusieurs heures à travailler les mixtures, pour obtenir une base commune du remède. Alors seulement, le résultat fut scindé et réparti dans quatre fioles. L'anglaise n'eut plus qu'à y ajouter l'ingrédient final : la mèche de cheveux de Convard que le père Ignatius était parvenu à lui subtiliser, et lui avait fait parvenir.

Satisfaite du résultat, elle avait quitté la tente avec Kalliope. Rak Li attendait toujours qu'un morceau de Valeryo lui soit transmis pour finaliser sa potion.

Voynich l'accueillit avec soulagement, et ils se reposèrent un instant dans cet endroit encore paisible avant de repartir vers l'entrée du temple. Vers le repaire d'Huracan et ses entités, ou soeurs sorcières comme elles se faisaient appeler...*
Kalliopé
Kalliopé
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Posté le 21/07/2020 à 01:16:52. Dernière édition le 21/07/2020 à 01:30:07 

Cette fois-ci avait été la bonne !

Καλλιόπη avait su se faire oublier toute la journée... Laissant les lianes la recouvrir peu à peu, ne remuant que le strict nécessaire pour continuer à respirer et suivre ce qu'il se passait alentours.

Les anglais avaient commencé l'assaut ; ils avaient pu libérer leur intendant, récoltant derechef l'attention pleine et entière des quatre sorcières.

Lorsque les lianes la maintenant se relâchèrent complètement, Kimil étant occupée à combattre les corsaires, la grecque sut que le moment d'agir était venu.

Elle se glissa discrètement vers Bougnette, tâchant de ne pas attirer la sorcière ; mais elle ne fit pas assez attention à elle-même, et se retrouva par deux fois aux prises avec des prêtres fanatiques. L'heure n'était plus à la parole, aussi elle se chargea d'assomer l'un d'entre eux à grands coups de registre du ministère (une ancienne copie bien évidemment).

Enfin arrivée près de son intendante, elle eu un soupson d'espoir en la découvrant consciente, bien que toujours emprisonnée de la gangue végétale qui la recouvrait. Elle réussit, enfin... enfin ! à lui faire boire le remède de la guérisseuse maya... Et Bougnette petit à petit, ouvrait les yeux. Pour de bon.

Kimil s'était rendue compte de son manège cependant, et Καλλιόπη paya cher son acte ; la sorcière se jeta sur elle et la frappa, encore et encore de ses lianes et griffes déchaînées...

Utilisant ses dernières forces pour libérer l'intendante hollandaise de l'étau végétal qui l'immobilisait, la grecque s'effondra ensuite, le déluge de coups de la sorcière ayant finalement raison de sa résilience.

Mais Bougnette était enfin délivrée de l'influence néfaste de la sorcière. Seul cela importait...
Faye
Faye
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Posté le 21/07/2020 à 22:18:03 

C'était dur, de voir Cendre si faible, si malade. La courtisane, à son chevet, avait le cœur brisé de la trouver ainsi. Mais elle continuait à lui sourire, à lui raconter des histoire, à lui faire des câlins. La présence d'Alaïa, à ses côtés, semblait donner le sourire à l'enfant. Alors qui était-elle pour éloigner la jolie chatte noire ? Même sans lui faire totalement confiance -elle commençait à apprendre, à force, que quand on était gentil avec elle ne voulait pas dire qu'on était forcément digne de confiance- elle croyait la féline quand celle-ci lui disait être la seule à maintenir Cendre en vie. Et c'était suffisant, pour l'instant. Elle espérait que ça durerait.

Les jours passaient, cependant, et l'enfant s'affaiblissait de plus en plus. Dans ses pensées, la galloise essayait de chercher un moyen, une idée, pour stopper cela. En attendant que le remède soit terminé... Mais aucune des idées qui lui venait ne convenaient. A part peut-être... Oui, le sommeil artificiel. Au moins, l'enfant ne subirait plus la douleur. Et Faye était toute disposée à faire marcher ses contacts pour trouver les ingrédients nécessaires à une potion qui induisait un tel résultat. Mais elle n'eut même pas à le faire, car Alaïa pouvait plonger Cendre dans le coma, la maintenir heureuse au pays des rêves.

Et la courtisane restait aux côtés de l'intendante à vie de Port Louis, même si elle n'avait pas été ré-élue, discutant tour à tour avec Gemini qui était venu les rejoindre, ou Alaïa. Patientant, encore et encore. Les nouvelles du remèdes n'étaient pas bonnes. Calica avait été retardée par certains espagnols. L'inquiétude de Faye montait en flèche, mais elle la camouflait du mieux qu'elle le pouvait. Frag était trop loin pour faire un détour pour venir voir Cendre, et Anna était partie chercher des plantes qui -elle l'espérait- pouvait aider.

Curieuse, aussi, de ce monde dans lequel était plongée l'enfant, la brunette accepta l'offre d'Alaïa de l'y transporter. Un mot à ses compagnons pour les prévenir, et un sourire pour Gemini, avant d'être parée.

L'immersion dans cette imitation de la réalité se fit, somme toute, paisiblement. L'univers était magnifique, boisé et ensoleillé, et la sorcière s'y familiarisa rapidement. Ça lui rappelait un peu ses méditations, ses plongées dans son propre esprit. Elle prit très vite le coup. Suivant ensuite le chat noir, elle retrouva finalement Cendre, qui observait les environs dans une cabane touuut en haut d'un arbre immense. C'était magnifique. Et l'enfant paraissait pleine de vie, ce qui était un point positif, même si dans le monde réel, la galloise savait fort bien que ce n'était pas le cas.

Après une bonne nuit de sommeil, enfin elle le supposait, Cendre, Alaïa et elle-même passèrent un bon moment à jouer à voler comme Tartine. La féline maîtrisait fort bien ce monde, et c'est avec une joie sincère, enfantine presque, que la galloise s'amusa à flotter sur les courants d'air. Elle était heureuse de voir Cendre s'amuser, et elle proposa même de ressembler encore plus à la dragonne en crachant du feu au moyen d'un peu d'alcool et d'une torche.

Mais l'intégralité de son esprit n'était pas focalisé sur le rêve, cela dit. Une petite part d'elle-même restait connectée au monde extérieur. Sans forcément comprendre les paroles qui étaient prononcées, la courtisane sentait la présence de Bougnette. Etait-elle revenue avec Jax pour voir comment allait Cendre ? Cela ne l'étonnerait pas. La hollandaise était d'une nature aimante et généreuse, et le sort d'une enfant telle que Cendre lui tenait sûrement à coeur. Faye se doutait même qu'il n'aurait pas fallu plus de quelques mots pour convaincre Jax également, sachant la relation qu'il entretenait avec l'enfant.

Cependant, elle ne sentait pas la présence de Jax. Peut-être était-il a prendre des nouvelles de l'avancée du remède? Oui, c'était sûrement cela. La brunette, rassurée, ne prêta donc qu'une attention distraite aux sons qui lui parvenaient de manière lointaine. Son corps dormait paisiblement, enserrant Cendre entre ses bras... Et gardant le poing serré autour d'un petit clou glissé par Gemini. Comme une ancre qui la rattachait au monde réel. Le clou était froid. Presque gelé, entre ses doigts. Et sa main, même dans le rêve, lui paraissait donc toujours fraîche.

Revenant au présent, enfin en quelques sortes, la galloise profitait de la présence d'Alaïa et de Cendre sur une petite plage de rêve. Littéralement. Un petit festin de fruits et de poisson grillé apparut, et elle se régala, lançant de temps à autres des toute petites tomates vers Cendre d'un air malicieux, ou savourant la chair tendre du poisson cuit à souhait.

Le lendemain, enfin ce qu'elle prenait pour le jour suivant, la galloise s'enthousiasmait de partir dans une chasse au trésor. Mais quelque chose clochait. Une soudaine douleur à la main, celle qui était fermement serrée autour du clou, l'alerta d'abord. Un faux mouvement, peut-être ? Une crampe ? Elle ne prêtait que distraitement attention à la réalité, et n'avait pas compris que, lorsque Buddy avait bousculé son corps pour passer, elle n'était coupé avec le clou.

Le sang gouttait, dans la réalité, et le pouvoir qu'il contenait semblait réagir étrangement avec l'objet en fer. Elle ressentait comme... Une aura de morbide. C'était assez distrayant, en tout cas, pour arracher son esprit du monde de rêve dans lequel l'avait entraînée Alaïa, et pour la faire revenir à la réalité.

Et quelle réalité ! Elle n'était plus du tout dans les jardins de la Maison de France, ça non. Ça ressemblait... Au temple Maya ? Pourtant, elle ne reconnaissait pas cette pièce. Et il y avait tant de monde ! Elle avisa Buddy, Turb, Popi, Aegis au loin, Phil, et tant d'autres ! Aucune trace d'un chat noir, cela dit, aussi resserra-t-elle son étreinte sur Cendre d'un air protecteur.

Une femme inconnue, en face d'elle, attira son attention. Très belle, avec des yeux presque aussi sombres que sa chevelure, le teint hâlé, et une robe absolument merveilleuse. Quand elle lui parla, la galloise marqua un temps d'arrêt. C'était Alaïa ? Mince alors ! Elle en avait loupé, des choses.

Dans quoi elle s'était encore fourrée, se demandait-elle en écoutant les conversations autour, les menaces et les cris. Et ce remède alors ? Elle ne comprenait plus grand chose.
Marshall Carter
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Posté le 21/07/2020 à 23:39:42. Dernière édition le 21/07/2020 à 23:41:31 

20 juillet 1720 - Couloir d'or

Le combat faisait rage entre les sorcières et les corsaires. Tombé deux jours auparavant sous les griffes d'Alaïa, Johnny n'était plus seul.

Piètre combattant, il profita de la confusion de la mêlée pour subtiliser une mèche de cheveux à Valeryo afin de l'envoyer à Rak Li qui se chargeait de la préparation de la potion.

En retournant sur ses pas, il fut pris d'assaut par quelques prêtres qui le coincèrent au bord d'une brèche. Puis se fut au tour d'Alaïa de revenir à la charge. Cette fois-ci l'anglais résista et renvoya les coups.

La deuxième vague approchait, Johnny, maintenant mal au point, tenta de se cacher dans un tas d'or à distance des combats. Les anglais tombaient un à un, ils n'arrivaient pas à atteindre leur objectif : Ina.

Face à la férocité des attaques, Dulcina s'élança pour faire boire la potion à Enoal. Celui-ci retrouvait peu à peu ses esprits sous les encouragement de ses compatriotes. Une rage de vivre telle qu'il engagea dans un combat mortel la sorcière qui avait auparavant pris les traits de sa grand-mère.

...

"Incroyable !" se dit Johnny. Largement affaiblie par les multiples assauts anglais, Ina perdait peu à peu son pouvoir, comme si une partie d'elle quittait son corps pour se dissoudre dans les airs. Ses araignées la quittaient peu à peu, son corps tombait en morceaux. Elle les mit en garde une fois de plus.

"Vous n'avez aucun secrets pour moi. Je suis partout sur cette île, depuis bien avant que vous n'arriviez... Vous tous, si occupés à vous trahir, vous tromper, vous mentir. Si vous saviez ce que je sais..."

Puis elle s'exclama, "Maître ?". Et elle tomba à genoux.

"Libre ? Enfin ?"

Ce ne fut pas Ina qui se releva, mais une femme inconnue, qui éclata en sanglots et tomba dans les bras d'Enoal.

"Je suis désolée. Je n'avais pas le choix..."

Elle tendait désormais une main implorante. Devant la violence d'Enoal qui pensait voir là encore un tour de son ancienne geôlière, Johnny approcha.

Il sentait comme une poids dans l'air, il mis sa main devant le visage de la jeune inconnue, en l'agitant comme pour attirer son attention. La sensation était d'abord agréable. Puis il referma son poing comme pour saisir l'invisible.

Il se brûla la main, le feu d'Huracan le touchait de plein fouet.

Enoal ne voulait toujours rien entendre, Johnny essayait de le convaincre de lui laisser la vie sauve, elle aussi avait peut-être été captive, mais ce fut en vain. Le Lord-Protecteur continuait les assauts. l'Inconnue agonisait.

"Mourir, enfin... Libérée..."

Johnny, agonisant également, il décida donc de s'interposer entre Enoal et la jeune fille. Le Lord-Protecteur contra l'assaut. Ce fut la chute dans l'ombre.

Avant de sombrer dans le coma, la vision troublée, il lança à la jeune Inconnue.

"Désolé, je n'ai pas pu vous protéger...

"Mais...qui...êtes...vous...?"
Oünga
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Posté le 22/07/2020 à 00:33:58 

Il en restait donc deux ce soir.

Deux intendants avaient été tirés de la véritable libération qui les attendait, élus qu'ils étaient sous la férule bienveillante des sorcières. Foutus corsaires, incapables même de comprendre quel honneur était fait à leurs amis, alors qu'eux brûleraient simplement ou seraient soumis aux tourments de la terre nourricière ou son esclavage. 

La sorcière se frotta les mains intérieurement. La veille pourtant cela avait plutôt tourné au vinaigre. Un des sœurs avait été renvoyé dans les plans de l'intramonde et il faudrait aller la chercher ou l'y laisser se reposer jusqu'au réveil prochain... Une décision qui reviendrait au maître. 
Les envahisseurs devenaient de plus en plus hardis, de plus en plus casses-cou, de plus en plus agressifs. Il faudrait bientôt les chasser comme on claque les mouches sur le flanc du cheval quand elles apprennent à pondre. A les laisser pulluler, on ne saurait bientôt plus où donner de la tapette... En fin de soirée néanmoins les rangs avaient bien clairsemés, sous assauts furieux de Oünga et ses soeurs. 
Dans la pénombre du temple, éclairé de rayons de lune, les corsaires avaient tous l'air en mauvais état. Quelques uns gisaient même, inanimés. 


Mais dès le lendemain ils furent plus nombreux encore, et l'influence des sorcière décrut encore, les intendants libres se libérant tout à fait...avant que l'une d'elle ne revienne d'elle-même. Etonnant... la vie apporte parfois des surprises avec elle. Il y avait même eu du marchandage aujourd'hui. Oünga s'était sentie d'humeur à s'amuser et bientôt un ou une corsaire, prête à tout, se retournerait contre ses congénères... mais qui? 
Le soir venu, devant la menace grandissante, les sorcières choisir de se regrouper plus loin dans la caverne au côté de leur chef, méditant... et entreprirent d'aller chercher celui qui allait lui-même chercher leur dernière soeur. 
James
James
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Posté le 22/07/2020 à 01:40:32. Dernière édition le 22/07/2020 à 01:41:21 

Une petite soif. Le chemin était si chaud après tout. Et puis la pression, l'alcool même, rien n'aidait à calmer quoi que ce soit.

- Pas vrai, toujours plus loin hein...

Il débouche la gourde. La vide dans sa bouche.


- Pas mal la gnôle tiens..

Tu utilises Élixir de combat Pakal
Katherine
Katherine
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Posté le 22/07/2020 à 01:55:33. Dernière édition le 22/07/2020 à 02:02:32 

Les choses s’étaient à nouveau très bien déroulées. Suite à une rapide étude de l’autel, il semblait que celui-ci ait la place d’accueillir 48 objets – des cranes sacrés en réalité, bien qu’elle n’avait pas identifié cela au départ. Les autres étaient d’accord pour travailler de concert à la tâche, et très vite les objets furent récupérés. Capuche brilla même dans l’exercice en ramenant presque 30 d’entre eux à lui seul ! Après avoir déposé tout ça sur l’autel, ils eurent alors en leur possession la clé pour leur prochaine destination : une idole maya.



Katherine a été la première à franchir cette sorte de faille. Comme elle le pensait, l’idole était la clé pour passer ce qui avant la bloquait. Impossible cependant de revenir en arrière… elle tenta d’attacher l’objet à un perroquet qu’elle envoya à Lisbeth, et attendit. L’anglaise arriva bientôt elle aussi, confirmant sa théorie : les perroquets étaient surement des créatures quantiques, bien qu’elle n’ait aucune idée de ce que cela voulait dire puisque le concept lui était inconnu.

Elles avancèrent prudemment, rapidement rejointes par les autres. Les lieux étaient plutôt étranges et avaient un air plus réel que les précédents. Et surtout, sur son trône, Huracan était là. D’abord endormi, puis rapidement réveillé par certaines personnes peu discrètes et qui ne semblaient toujours se croire dans le rêve.
Le début des discussions avait été très animé. Par chance, le Dieu semblait amusé par le comportement des autres, du moins pour l’instant. Mais il fallait bien aborder le sujet à un moment donné et voir s’il était possible d’empêcher l’extermination de la population humaine de Liberty.



La conversation n’avançait pas trop, jusqu’à ce qu’Huracan voit l’idole. Lorsque Katherine lui tendit, celui-ci se figea un instant puis l’étudia. Visiblement, l’objet lui faisait un drôle d’effet. Un sourire s’afficha même sur son visage. A sa demande, il leur explique ce qu’était cet objet. Une idole qu’il avait lui-même réalisait il y a bien longtemps…

"Huracan *son regard devient pensif tandis qu'il se reporte sur l'idole* Ce n'est pas tant ce qu'elle représente que ce qu'il faut pour l'obtenir qui importe. Cette idole est magique.", à tout le monde
"Huracan De la magie de l'union, de la coopération. Du coeur valeureux qui s'attelle à sa tâche, qui sait quel est la valeur et le prix à payer de chaque coup qu'il porte, qui connait la force de l'entraide et de la solidarité.", à tout le monde

C’était très intéressant : l’objet lui-même était finalement la preuve pour Huracan que tout n’était pas perdu, ou comme Anne le disait, ‘à jeter’. Le Dieu sembla suite à cela vraiment les écouter. Mais aussi les questionner, et par la même occasion les faire douter. Car finalement, il n’avait pas totalement tort. Et elle le savait déjà, suite à ses discussions avec Alaia. La seule inconnue pour elle était de savoir si les autres comprendraient ou non… et à sa grande –et agréable – surprise, ce fut le cas pour l’écrasante majorité. Tous se rendaient bien compte de l’absurde violence qui régnait sur l’île, de l’irrespect et des actions commises en toute impunité de certains. Et pour certains, les propos de Capuche et de David n’ont fait que confirmer cela.

La discussion prit une tournure des plus déroutantes après cela.   Ils en étaient presque à devoir décider de qui doit vivre, et qui doit mourir… ou comment tester les intéressés.
Plusieurs idées sortirent du lot, et finalement Huracan exposa son plan. Les visages blêmir devant l’étendue de la tâche et le peu de chance de succès.   Remettre leur sort dans les mains de ceux qui posaient finalement le plus problème… si c’était là son souhait… Ils acceptèrent, et prirent place. Huracan sembla surpris de les voir ainsi former une haie, chacun décidant de rester pour voir ce qu’il adviendra, mais comprit au moins qu’il y avait toujours de l’espoir.



Le temps s’écoula lentement. Capuche et David prirent soin de ‘divertir’ un peu les autres, jusqu’à ce qu’Huracan s’agace de leur comportement qui n’était qu’une preuve du problème. Puis le Dieu blêmit. Visiblement, l’une des sorcières étaient tombée sous les coups d’un anglais. L’incompréhension se lisait dans les yeux d’anglais présents, et la ministre l’interrogea en essayant de ne pas le brusquer. Il ne s’agissait pas d’Alaia, ni de Kimil. Bien qu’elle était ravie de ne pas entendre ces noms, elle fût tout de même rassurée d’apprendre que celle qui était tombée pouvait être ramenée. Cela réduirait peut-être la colère du Dieu, qui ne pouvait que constater à quel point il avait raison à chaque heure qui passait…
D’ailleurs, celui-ci la fixa un instant et lui posa une question très ouverte à laquelle elle était incertaine de quoi répondre. Peut-être était-il lui-même dans la tourmente et ne savait que faire ?

21/07 00:35:14   "Huracan s'assoit en tailleur sur son autel, auprès de Ji Eun endormie, et il la regarde un instant avant de reporter son attention sur la Française* Dites-moi... Si vous vous voyiez octroyer une grande puissance, une puissance qu'aucun autre être humain n'aura jamais à sa disposition, qu'en feriez-vous ?", à tout le monde

21/07 00:37:19   "Katherine a l'air surprise par la question. "Moi ? Je n'en suis pas certaine... essayer de rétablir un minimum d'ordre peut-être... aussi compliqué que cela puisse être sur cette île."
21/07 00:38:39   "Katherine croise les bras en réfléchissant. "Peut-être essayer de créer une sorte de société utopique... c'est certains qu’un tel pouvoir ouvrirait bien des voies..."

Le Dieu lui sourit et hocha la tête.
Puis il entreprit d’aller chercher celle qui était tombée au combat, Ina, les laissant par la même occasion se reposer pour la nuit.

La journée du lendemain avait été bien plus calme.
Les quelques corsaires présents commencèrent à discuter de l’après tout ça. Que faire ? Clairement, il y avait un problème. Ils en étaient tous conscients, en dehors de Sir David qui en faisait partie. La discussion avait été animée, mais la plupart étaient d’accord : peut-être que fonder un nouvel ordre avec des objectifs plus altruistes était de mise ? En tout cas, le regard bienveillant et approbateur d’Huracan planait sur eux. La solution était sans doute plus proche que ce qu’ils pensaient…
Dulcina Fagney
Dulcina Fagney
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Posté le 22/07/2020 à 16:52:44. Dernière édition le 22/07/2020 à 16:55:19 

*Elle arriva avec Voynich au bout de ce couloir dans lequel se trouvaient ses compatriotes, mais aussi nombre d'autres corsaires inquiets pour leur ancien intendant. Elle aperçut rapidement Convard. Elle ne savait dire s'il était inconscient ou dans un état second, mais il ne réagissait à rien. Impossible d'attirer son attention... 
Elle ne vit pas Bougnette, mais devina, en apercevant Kalliope et Turb tenter une percée plus loin, qu'elle se trouvait au delà des entités qui semblaient garder l'entrée d'un sanctuaire.

L'irlandaise prit soin des blessures des uns et des autres avec Hernanone, puis se tourna en direction des entités maya qu'elle apercevait. Kimil lui paraissait bien trop agressive et avide de sang et de violence.
Celle qui était penchée sur Convard... ne lui inspirait pas confiance, et elle découvrait la dernière, qui se faisait appeler Oünga, et qu'elle n'avait encore jamais vue. Probablement l'entité responsable du déclin de l'Intendant espagnol...

Elle reconnut Alaïa, qui lui avait déjà dévoilé sa forme humaine, en songe. Et puisque celle-ci avait déjà tenté de communiquer, par la pensée... elle décida de tenter sa chance. Elle fixa intensément l'entité, jusqu'à ce que celle-ci la remarque, et puisse "entendre" ce qu'elle avait à lui dire.
Elles échangèrent alors. L'irlandaise écouta l'entité, désireuse de connaitre leurs intentions. Elle prit connaissance des explications concernant les maux générés par "les hommes". Elle entendait ses arguments, mais certaines choses lui paraissaient contradictoire.
Alors, elle posait des questions et soulevait ces contradictions. L'homme était capable du meilleur comme du pire, elle en était consciente. Mais elle tentait d'alerter la sorcière qu'on ne jetait pas un panier entier lorsqu'une seule de ses pommes était pourrie. Elle parvint à échanger de manière presque cordiale jusqu'à... ce qu'Alaia lui dévoile leurs projets pour les anciens intendants. Leurs "proies", qui, selon elle, leur appartenaient maintenant.

Dulcina tenta de trouver une issue diplomatique, mais c'était vain. Alaïa semblait convaincue de leur offrir une meilleure vie, "supérieure" à celle qu'ils vivaient actuellement. Elle qui reprochait à l'irlandaise le penchant des colons à se sentir "supérieurs" aux autres, à la Nature, peu avant dans leur conversation, et de commettre des crimes en ce sens, reproduisait le meme type d'erreur en ne reconnaissant pas imposer à des personnes une vie d'asservissement sans leur laisser aucunement leur libre arbitre...
Dulcina sentit le ton monter légèrement, devant cet évident désaccord. Elle comprit qu'elles ne comptaient nullement épargner leurs amis, quand bien meme elles prétextaient les aimer "comme leurs enfants".

Aussi, l'irlandaise fit signe à ses compatriotes qu'il serait probablement temps d'agir. Elle les consultait, cherchant une solution qui ne puisse mettre, également, leurs jeunes compatriotes en danger - elle avait appris quelques heures auparavant que ceux-ci étaient arrivés au sanctuaire auprès de la divinité Huracan..

Alaïa avait semble t-il échangé avec ses "soeurs", entre temps. Et elle se transforma en panthère, pour bondir soudainement sur Dulcina, crocs sortis. 
Choco s'interposa, et accusa le coup. Les autres entités attaquaient également les corsaires présents. Dans la débandade, l'irlandaise aboya la consigne initiale destinée à sauver Convard : tous sur l'entité qui le retenait.

Choco faiblissait. Elle se fit mordre, une fois, puis deux. Elle hurlait de douleur, mais parvint à s'extraire des attaques d'Alaia pour se mettre à courir vers Convard.
Choco tenta de la retenir. Dragon, The Snake, Richard, tous foncèrent sur la sorcière qui menaçait Convard. Voynich fraya un chemin à Dulcina afin qu'elle puisse l'atteindre. 
Celle-ci subit encore les crocs d'Alaïa. La douleur était insupportable, mais elle continuait de se relever, ignorant la souffrance en regardant droit devant, vers son objectif. Lord Dark Archangel tenta d'ailleurs de la protéger en se mettant en travers de son chemin, ce qui permit à Dulcina d'obtenir le répit suffisant pour arriver juste devant son ami. Il ne restait qu'une sorcière entre eux, elle lui barrait le passage... alors Dudu prit la fiole de remède de son sac, et l'envoya à Convard en lui criant de la boire.
Dragon répéta avec elle à leur ami d'en boire le contenu. Et celui-ci, reconnaissant peut-être enfin la voix de ses frères de guilde, porta la fiole à sa bouche.


L'irlandaise n'eut toutefois pas le temps d'en constater le bénéfice. Alaia fondait à nouveau sur elle, après avoir laissé LDA inconscient. Voynich tenta d'attirer son attention sur lui pour sauver sa compagne de ses griffes, mais rien n'y fit : la panthère s'acharnait sur sa nouvelle proie. Et celle-ci perdit vite connaissance... *
Anne Marteix
Anne Marteix
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Posté le 22/07/2020 à 17:15:17. Dernière édition le 22/07/2020 à 17:17:49 

Un rêve... Celui de la guérisseuse maya. De loin l'expérience la plus étrange qu'Anne avait vécu sur l'île, et pourtant c'était juste après avoir joué les chasseurs de fantômes avec 3 canards
 
Puis, le sanctuaire, et la douche froide. Le responsable de tous les soucis de l'île et des intendants était là, et c'était un foutu dieu. Vengeur. Et vénère
Heureusement, il ne vit pas dans l'arrivée des jeunes corsaires un événement digne d'un effort plus grand qu'ouvrir les yeux, aussi personne ne fut désintégré sur le coup
 
La discussion commença, lui pestant contre la guérisseuse maya, eux tâchant de le convaincre de ne pas pulvériser l'île entière. Jusqu'à ce que Katherine parvienne à attirer son attention grâce à l'idole, puis Anne avec un geste symbolique, ainsi que Lisbeth et Isabella par leur bon sens
 
 
Oui, l'île grouillait d'attardés violents qui ne pensaient qu'à la guerre et au pillage. Non, toute l'humanité n'était pas à jeter pour autant, leur présence ici en était la preuve
Mais les humains étaient humains. Ils faisaient des erreurs. Le tout était de voir ceux qui apprenaient et s'amélioraient, et ceux qui s'enfonçaient dedans
 
Et comme pour confirmer leurs dires, la guérisseuse maya avait en effet prouvé qu'elle pouvait se planter, en faisant plusieurs grossières erreurs de casting
 
Elle avait appelé à elle des "jeunes corsaires au coeur pur", ou quelque chose s'en rapprochant... Résultat : un groupe hétéroclite de toutes nations (excepté l'espagne qui n'avait pu trouver qu'un unique représentant de la famille "coeur pur"), composé principalement de petits jeunes paumés mais enthousiastes... et d'autres, comme un vieux briscard qui semblait avoir fait certaines choses peu glorieuses dans sa jeunesse, mais paraissait sincèrement vouloir se racheter
 
...Ainsi que d'autres encore. Dont le qualificatif de "gueule de rat" faisait plus ou moins sens mais n'était jamais entièrement faux. Et dont les noms revenaient régulièrement en temps que cause de coma dans les registres de l'Avant-Garde, la guilde des jeunes arrivants français
 
 
Et, évidemment, aucun d'eux n'apprécia la perspective d'une île telle qu'Huracan la voulait, et l'un d'eux manifesta sa désapprobation avec la même virulence que le dieu vengeur, mais sans la capacité d'écoute et d'adaptation que leur hôte manifestait
Trop en colère pour la fermer
Trop vicieux pour pouvoir imaginer un monde meilleur
Et trop stupide pour se rendre compte de la puissance du dieu, et que son plan d'action était équivalent à vouloir arrêter un ouragan en pissant dessus
 
Sans surprise, malgré une patience exemplaire qui surprit Anne, Huracan finit par se lasser, et l'envoya l'andouille voler contre un mur où il resta encastré, telle une décoration new age hideuse
 
 
Les discussions s'enchaînèrent, jusqu'à la décision d'Huracan. Anne protesta timidement contre les faibles chances de succès, et obtint une liberté d'orienter les événements futurs très limitée... mais présente
 
Plus qu'à espérer...
Bougnette
Bougnette
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Posté le 22/07/2020 à 22:28:25. Dernière édition le 22/07/2020 à 22:28:33 

Les sorcières nous avaient emmenés dans leur sanctuaire. Certains parmi nous étaient plus mal en point que d'autres. Cendre notamment, était inconsciente. Mais Alaïa, prise d'affection pour l'enfant, espérait l'épargner, et avait emmené Faye pour veiller sur elle, l'accompagner dans ce monde de rêve où la petite était protégée...

Bien que l'attente fut pénible, les corsaires nous retrouvèrent rapidement. Ce fut un soulagement de les voir arriver. Une fois n'est pas coutume, des bandeaux de toutes les couleurs apparaissaient et semblaient prêts à... se tolérer. C'était déjà un premier pas ! Mieux que celui que nous n'avions pas réussi à faire dans New Kingston à peine quelques semaines plus tôt...

Mais les sorcières ne toléraient pas la présence des corsaires qui approchaient et menaçaient leur maitre. Elles se mirent donc à attaquer les corsaires sans distinction. Je crois qu'elles s'en prirent en priorité à ceux qui les agaçaient le plus. Buddy par exemple ! Ce dernier tentait une approche... particulière avec Alaïa, ce qui m'amena à me demander comment il arrivait jamais à séduire des femmes ! En y réfléchissant, c'était peut-être fait exprès pour ne pas réussir et ne pas manquer de respect à la femme au scalpel...

Le soir venu, pendant que le combat faisait rage, un groupe de hollandais tenta de me faire boire le remède qu'ils avaient réussi à élaborer. Malheureusement, inconsciente, je ne parvins pas à ingurgiter le médicament et la tentative se solda par un échec.
Le lendemain en revanche, Popi profita que les combats faisaient rage pour s'approcher de moi. La tâche ne fut pas aisée, mais, c'est une femme déterminée ! Elle parvint à m'atteindre, distribuant de grands coups de registres aux prêtres et autres gêneurs, et, dans un élan me propulsant au sol, elle se jeta sur moi pour me forcer à ingérer l’élixir. Malheureusement, sous l'effet du choc, je perdais connaissance...
Romuald
Romuald
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Posté le 24/07/2020 à 23:15:39. Dernière édition le 24/07/2020 à 23:16:25 

Romuald pestait! Jurait sur les mamelles de la vierge et le cul gercé du Christ que toute cette histoire commençait à lui courir sur le haricot.
Ca avait pourtant bien commencé cette histoire : une chasse au trésor, des sacs d'or... trop beau pour être vrai!

Il ne portait déjà pas des masses dans son coeur les sorcières maya et autres pucelles dont tout était de feu sauf le cul,  et croyez moi, ce n'est pas cette histoire qui allait le faire changer d'avis. Même cette vieille radasse de guérisseuse mériterait bien qu'il se fasse un collier de ses tripes à l'envoyer traverser cette ile d'Est en Ouest et de Nord au Sud pour récupérer les foutus ingrédients d'un foutu remède censé remettre d'aplomb une non moins foutue gamine dont il vient d'apprendre qu'elle aurait tout bonnement disparu avec ces... ces quoi d'ailleurs? Ce chat télépathe qui ne serait je ne sais quelle entité au service de je ne sais quel dieu... Vache! Les curés se sont bien moqués de nous avec leurs salades de Dieu unique. Comme l'autre gosse avec ces histoires de dragon mettant le feu à Port-Louis... Là aussi il y a de l'enfumage.

Mais en ce moment, ce qui le préoccupe est bien plus prosaïque. Il est cerné par des prêtres emplumés à l'air franchement patibulaires et au langage franchement incompréhensible. Ce qui ne l'empêche pas de comprendre que leurs intentions à son égard sont loin d'être la miséricorde et le sentiment d'unité de tous les peuples de Liberty... Vu comme c'est parti il n'est pas prêt d'arriver à ce sanctuaire où semble-t il se trouverait le soit disant dieu sauvage et sa clique d'entités manipulatrices. Encore un qui prêche l'amour à coup de masse et de bûcher; finalement ça doit être le même dieu que nos prêtres mais sous un autre nom. Allah, Yahvé, Dieu, Jehova ou Huracan... même combat!

Et en parlant de combat justement... Celui là commence à mal tourner pour Romuald, surtout quand le Grand Prêtre lui balance un grand coup de sa masse en plein sur la caboche, ce qui a pour effet immédiat d'éteindre la lumière...
Calica
Calica
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Posté le 25/07/2020 à 01:41:40. Dernière édition le 25/07/2020 à 01:42:29 

Calica avait pu assister in extremis à la seconde chance offerte par Huracan.

Pour une fois, ce ne fut pas un bain de sang. Les mots avaient été plus forts que les armes. C'était assez exceptionnel pour être souligné.
Huracan décida de libérer les sorcières de sa colère qu'il avait insufflé en elles, de laisser vivre les humains et de s'en aller.

Il disparut avec ses fidèles sorcières... Mais aussi Cendre et Faye, entre autres. Horrifiée puis triste, Calica n'avait pas su aider Cendre à guérir mais en plus elle l'avait perdue.

La française explora les couloirs alentours. Pas de traces de Cendre.
Elle garda l'espoir de la retrouver. Et de son côté Aénor l'avait prévenu qu'elle avait atteint le temple maya.

Calica décida de la rejoindre pour la protéger.
Ensemble, elles arrivèrent jusqu'à la guérisseuse maya... Enfin. Tellement tard... Mais elles y étaient. Seule Aénor pouvait entrer dans la tente. Calica lui fit part de sa confiance, pour elle, pas de toute la médecin était la femme de la situation.

Quelques heures plus tard, dans la nuit, Aénor rejoignit Calica dehors, triomphante. Elle avait le remède tant espéré depuis si longtemps.

Et une bonne nouvelle ne venait jamais seule, les deux jeunes femmes avaient reçu des nouvelles de Faye. Elle allait bien. Et Cendre était toujours là, présente sur Liberty, chez elle... mais toujours dans un profond coma.

Il était plus que temps de faire demi-tour et de retrouver Cendre.
Alaïa
Alaïa
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Posté le 31/07/2020 à 11:34:14. Dernière édition le 31/07/2020 à 11:40:13 

Le maitre avait décidé, son choix était sans appel. Les heures passées en compagnie des nouveaux arrivants de l'île, l'avait semble t'il apaisé. Son courroux parti, c'était maintenant au tour des sorcières de disparaître de cette terre.

Alaïa ne savait comment prendre cette nouvelle. Alors qu'elle était arrivé avec l'idée de mettre l'île entière à feu et à sang, elle avait découvert, par hasard, des personnes digne de vie. Mais malheureusement il y en avait beaucoup d'autres qui ne le méritaient pas. Ces derniers pouvaient remercier leur candides et novices compatriotes, car si la vie était restée présente sur cette île ce n'était pas de leur fait, mais bien du leur.

Le maitre l'avait envoyé avec Cendre et Faye là ou tout avait commencé. La sorcière se retrouvait une nouvelle fois et pour la dernière dans le jardin de Port Louis. Elle profitait des derniers instants pour accompagner Cendre dans son coma. Alaïa avait voulu faire d'elle une sorcière, mais le maitre avait refusé. Ce n'était pas encore l'heure pour elle. Un jour peut-être ?

Faye rassurée sur l'avenir de Cendre partie. Puis Gemini et Aégis arrivèrent le temps de s'assurer de la survie de l'intendante à vie. Et enfin; enfin, après quelques jours d'attente, le remède arriva grâce à Aénor et Calica. Après les paroles d'usage, Aénor fit boire le remède à la gamine. Il était maintenant temps pour la sorcière de repartir auprès des siens. Dans le rêve de Cendre elle lui fit ses "adieux", puis se prépara au départ.

Isha, son serpent familier la rejoignit. Alaïa le regarda, cherchant un consentement de sa part. Ce dernier sifflant tout en hochant la tête sembla lui donner. Soudain les yeux de la sorcière changèrent, un voile noir et opaque prit place. Et tendit qu'elle murmurait des paroles incompréhensibles pour les humains, une lumière aveuglante gêna les personnes au point qu'ils durent fermer les yeux. Après quelques instants pour eux à se réadapter à la lumière du jour, ils purent constater que le serpent n'était plus. A la place ils découvrirent une forme de chat noir. Mais la vie ne semblait pas encore présente dans ce corps inanimé.

La jeune femme regarda la forme et murmura à l'assemblée qu'il était temps à présent pour elle de rejoindre ses sœurs et son maitre.
Les flammes jaillirent de son corps, reprenant sa forme originelle, celle qu'elle avait en arrivant dans ce monde.




Elle approcha sa main de ses lèvres de feu et souffla vers la forme sans vie se trouvant auprès de Cendre. Alaïa transmit de ce fait un peu de son esprit dans le petit corps. Le petit chat noir qui ressemblait  trait pour trait à la forme qu'elle avait prise pour approcher Cendre remua.

Puis, tournant son regard vers l'enfant, elle souffla une nouvelle fois doucement dans sa direction. Une flammèche vola vers elle, brula une petite partie de ses vêtements et la parcelle de peau qui se trouvait en dessous, marquant Cendre d'une trace indélébile.

Ayant finit ses dernières actions en ce monde, elle observa Aénor, Calica puis Aégis. Par amusement, elle lui lança une dernière décharge électrique dans le corps, pour tenter de lui faire une dernière fois comprendre le peu d'enclin qu'elle avait pour lui.

Enfin son visage se tourna vers Cendre, une lueur de tristesse au fond des yeux. Alaïa ne savait si elle devait espérer la revoir ou au contraire en être désespérait, car si elle revenait sur cette île une seconde fois, cela serait pour juger et punir les actions de l'ensemble de l'ile. La mission des jeunes arrivants auraient alors faillit, et le maitre devrait alors intervenir .

Tandis que son esprit était accaparé par l'avenir et ses yeux par le visage de Cendre, Alaïa, la sorcière de feu, le chat noir, la panthère noire, disparut dans un dernier éclat de flamme...

mais son esprit fut sollicité une dernière fois, pour une dernière conversation, et la sorcière répondit à l'appel......

Spoiler
Cendre
Cendre
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Posté le 02/08/2020 à 19:34:38 


Cendre avait fini par se réveiller.
Sur la table de chevet de son petit lit d’hôpital, quelques lettres. Deux de son amie Effie, à qui Cendre comptait bien répondre quand elle aurait les idées claires. Et une lettre d'adieu de Jax.

Lui et Bougnette étaient morts, à cause d'elle.

Et où était Alaïa ? Et Tartine ? Et Tambouille ? Murdok, Trilili, KADER, Monty ?

Assise sur un canapé, Cendre ne savait plus trop quoi faire.
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