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[EVENT] La colère d'Huracan 1 2 3 4 -5- 6 7  
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Bougnette
Bougnette
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20/11/2009
Posté le 04/07/2020 à 15:01:26. Dernière édition le 04/07/2020 à 15:27:34 

Nous avions marché sur New Kingston et installé notre camp devant ses portes. C'était... impressionnant !


Rapidement, les rangs grossissaient. Des hollandais sont arrivés, l'intendante française,  Cendre, accompagnée de son nouveau chat, était là aussi. Plusieurs anglais sont venus voir, certains par curiosité, d'autres voyant là une solution à leurs problèmes... Les pirates aussi nous rejoignirent, mais malgré notre proposition, aucun espagnol n'est venu.
Les anglais sortirent de leur ville pour nous faire face.


Immédiatement, nos intentions furent mises à l'épreuve :
Lord Dark Archangel me demanda "Et toi, tu es là pour quoi ? Détruire une ville et ses habitants ? Ou arrêter un homme qui a visiblement perdue la raison ?"
Mais ma réponse resterait la même :
"Non, je ne suis pas venue causer de tord à ton peuple. J'espère faire entendre raison au *siffle* Lord Protecteur. Sans cela, je n'aurais pas pris la peine de prévenir ta générale de mes intentions. Nous n'attaquerons pas, mais nous ne pouvons laisser votre intendant marquer certains de nos compatriotes. Ce n'est... pas acceptable, voilà tout"
Lord Dark Archangel hocha la tête : "Nous sommes d'accord là dessus"

Malheureusement, tout le monde n'entendit pas mon message de la sorte...
Deux jours durant, nous avons répété les mêmes choses. Non, nous ne venions pas attaquer, ni le peuple anglais ni la ville. Certes, nous étions venus avec de l'artillerie, pour empêcher Sir Convard et ses marshals de s'enfuir et de continuer leur manège. Mais après une soirée de palabres et de vains discours, nous n'étions pas plus avancés. J'avais pourtant mis en oeuvre des trésors de diplomatie.
J'y croyais. J'espérais...

Bien que beaucoup dans les rangs ne soient pas fermés à notre proposition, Dulcina n'écoutait pas.

"Dulcina, nous ne sommes pas là pour vous attaquer, mais nous nous défendrons contre votre gouverneur et ses marshalls"
"Vous défendre ? En braquant ces canons sur la ville, et ses habitants, de tous ages?"
"J'imagine de quoi ça peut avoir l'air, et effectivement ces canons sont menaçants. Venez nous rejoindre, nous souhaitons vous défendre ! Nous sommes de votre côté..."
"Et que se passera t-il si nous venions de l'autre coté? Vous détruirez la ville, en pensant nous sauver? Et... si nous ne venons pas, quelles conclusions tirerez vous?"
J'avais tendu une main apaisante à Dudu :
"Viens, viens mener ce combat ici avec moi, car c'est aussi le tien. Je te le redis, et Turb peut blaguer, mais nous ne nous en prendrons pas aux innocents. Nous avons besoin de vous pour faire plier Sir Convard, pour faire disparaitre cette liste et les folies qu'elles va entrainer, nous ne voulons pas nous battre contre vous!"

Alors que certains comme James cherchaient une solution, Dulcina restait arrêtée par les canons et ne semblait pas s'apaiser tant qu'ils étaient braqués de la sorte sur sa ville.
"Il n'y a ni dialogue, ni choix laissé, Bougnette. Si ce n'est celui de choisir entre sa vie, et sa ville."
"Bien, je... je comprends que ces canons vous gênent. Comme je le disais, je n'aimerais pas les voir devant ma ville... Que diriez vous si nous en enlevions ? Serait-ce un geste de bonne volonté suffisante ? Ces canons sont menaçants, mais ils ne vous sont pas adressés, et nous ne souhaitons pas en faire usage. Acceptes ma proposition, un compromis. Nous faisons la moitié du chemin, vous l'autre. Puis, oeuvrons ensemble, car nous sommes là dans le même camp.."
Alors, nous avions poussé 2 canons à la mer pour prouver notre bonne foi. Je m'étais approchée vers les anglais et leur avais tendu une main amicale.
"Venez, venez nous rejoindre. Nous aurons besoin de vous..."
Dulcina Fagney avait regardé les canons tomber, mais avait répondu :
"La ville reste menacée"

J'aurais du comprendre tout de suite...
Rien ne pouvait ressortir de cet échange. Nulle main tendue, nulle preuve de bonne volonté n'y suffirait. La générale anglaise resterait campée sur ses positions. Aucun compromis ne verrait le jour.
Mais, crédule, j'avais continué à discuter malgré l'ambiance explosive et les nombreux soldats, espérant que le bon sens et la menace existante l'emporterait sur nos divergences habituelles. Je pensais que ces cocardes qui ciblaient des amis sans distinction de drapeau sauraient nous unir contre un ennemi commun, contre le danger qui nous menaçait.

Il n'en serait rien. La soirée de palabre se termina inutilement tard, et la colère m'avait déjà emportée.
"Mais c'est pas possible enfin ! On est venus pour vous aider, pour essayer de forcer l'intendant et ses *désigne Carter* marshalls à arrêter de nous menacer, et nous sommes incapables de collaborer ? Alors l'intendant a DEJA gagné!! Nous sommes dans le même camp ! Nous sommes ici pour celles et ceux qui ont été marqués par la menace de cet homme, et nous ne sommes pas capables de passer au delà de nos petits problèmes ?"
Dulcina Fagney m'avait regardée et avait demandé un répit :
"Laissez nous la nuit. Donnez nous du temps."
"Oui, la nuit. Nous resterons ici. Et nous reparlerons de tout ceci demain. Nous patienterons, car l'espoir nous tient.. Pour ce soir, je suis... fatiguée de ces incompréhensions, excuses moi mon amie... Mais s'il vous plait, ne versez pas le sang."

Alors, je m'étais éloignée, rejoignant les tentes et le feu de camp. Nous nous étions demandé comment tout cela se finirait. L'espoir s'amenuisait que cette situation puisse voir une issue pacifique comme on avait pu imaginer. Mais, nous irions au bout de cette tentative, nous ne pouvions pas faire autrement. L'enjeu était trop important...
El Renat "Petit Tigre"
El Renat "Petit Tigre"
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Posté le 04/07/2020 à 16:06:15 

L'intendant espagnol avait définitivement perdu la tête, le général atterré par sa mise sur liste noire et l'avis de recherche placardé a son encontre par Valéryo avais décidé de passer a l'action, il ferai fit du siège de NK, qu'ils s'amusent, moi je trouverai la solution!
une lueur d'espoir était apparue lors du face a face avec l'intendant, le général ne s'était pas embarrassé des politesses et lui avait collé une balle en pleine tête, cela devrai leur laisser le temps de chercher ce que la guérisseuse leur demandaient.

En route amigos! Nous avons du chemin à parcourir pour tenter se remède.
Umbrella
Umbrella
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28/12/2018
Posté le 04/07/2020 à 17:10:03 

Umbrella avait suivi son Intendante et le général jusqu'au camp devant les portes de NK.
Tout semblait normal ... surtout depuis qu'elle avait quitté Ulu et l'étrange fête qui s'y était déroulée.

Pourtant, l'atmosphère redevenue pesante lorsque Kimil apparût, sortant tout droit de la terre... Cela ne semblait pas perturber l'intendante.
Ensuite, l'arrivée de Cendre et de ce ... chat!

De nouveau, des voix s'insinuaient dans sa tête et elle tomba au sol sans s'en apercevoir.
Heureusement, Althea lui donna une pierre ... Elle devait la protéger, c'est ce qu'elle fit. Les voix s'arrêtèrent... Enfin...

Mais NK était bien protégée. Les portes ne voulaient pas s'ouvrir. Le temps fut long et le matériel de survie disparaissait sans raison. Mais l'armée ne lâcherait rien.

Puis, ce qui devait arriver arriva. Une ouverture apparût. Elle n'hésita pas un instant, il n'y aurait peut être pas de deuxième chance de passer les portes.
A l'intérieur, le chaos, des soldats armés et l'intendant. Il était complètement délirant... On aurait pu penser qu'il était dans son état normal, après tout, il n'était déjà pas très clair dans sa tête.
Quelqu'un lui conseilla de ne pas l'approcher. Il l'emmena dans un lieu où elle serait en sécurité.

Mais le temps était long et elle reçut plusieurs missives. Elle ne pouvait pas rester cachée, cela n'était pas dans sa nature. Elle fit comme à son habitude, tenta tout pour le tout, longea les murs, fouilla les bas fonds de NK, pour eux, pour lui. Elle savait aussi compter sur des amis proches comme toujours.

La dernière missive était claire, venant d'un haut dignitaire de NK. Elle prit ses affaires et prit la route en direction du temple. Une nouvelle amie était à ses côtés.
Sita LeRoy
Sita LeRoy
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Posté le 04/07/2020 à 18:18:33. Dernière édition le 04/07/2020 à 18:34:44 

Beaucoup de choses c'était passées, en très peu de temps. Sita s'était sentie apeurée et démunie face au siège qui avait eu lieu devant l'enceinte de New Kingston. La jeune femme avait suivi ses pairs au dehors, mais était restée en retrait. Elle observait la situation, et les visages étrangers qui se présentaient à brûle pourpoint pour tenter d'en découdre avec le Lord protecteur. La situation s'échauffa vite dans les deux camps, et finit par imploser.

Le lendemain une missive de sa générale l'informa qu'une guérisseuse pouvait éventuellement fabriquer un remède pour aider les intendants à retrouver leur esprit. La ville n'était plus sûr. Entre les gardes et les pirates les menaces étaient nombreuses et les rares personnes se trouvant encore en ville parlaient tous de règlement de compte entre les deux corporations. Le rendez vous était pris, il valait mieux tenter sa chance à l'extérieur et y affronter les dangers relatifs à la vie sauvage que de rester cloitrer en ses lieux de chaos.

Sita partit en direction de l'avant poste, accompagnée de sa fidèle Anna et de Sidh. La marche fut rude, voir ardue mais elle commençait à s'habituer peu à peu aux longs parcours nécessaire entre deux lieux.

La jeune femme salua les anglais présent en Garnison puis ressortit prendre l'air. Elle tomba nez à nez avec une dame de nation opposée, avec qui Sita fit connaissance. Semblant inoffensive et la discussion se passant fort agréablement il fut décidé qu'elles parcoureraient ensemble le chemin restant à effectuer vers le temple.

Le lendemain, en parlementant avec la guérisseuse Sita échangea un regard avec sa compagne de voyage. La liste des ingrédients pour le remède était assez conséquente. Il allait falloir retrousser ses manches et s'y mettre sans perdre une minute.

Sita passa sa journée aux prises avec des sorcières ou autres apparitions du même acabit. La jeune femme s'endormit épuisée sur les marches de pierre. Poussant plus au nord le lendemain, elle tomba des nues en contemplant un visage familier. Un minois qu'elle n'avait pas vu depuis quelques années, à la cour de France...
Dulcina Fagney
Dulcina Fagney
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Posté le 05/07/2020 à 00:28:48. Dernière édition le 05/07/2020 à 00:30:13 

* Elle aurait pu mener la vie dure aux pirates qui se trouvaient dans New Kingston. Mais la colère était retombée, et sa raison lui rappelait que la Confrérie n'était pas responsable des délires de Convard. 
Elle avait eu une discussion avec Kalliope qui avait tenté de raisonner les Marshall. Ils semblaient avoir plus de faculté à entendre leurs arguments, avaient-ils simplement été manipulés, et attirés, par le désir de nuire à la piraterie, sans influence malsaine?
Peu importait les raisons, l'irlandaise n'avait pas l'intention de leur en vouloir : une bien plus grande menace pesait sur l’île, et il fallait en premier lieu rendre leur libre arbitre aux Intendants. Et s'allier aux autres nations...

Elle comprit rapidement que Convard avait espéré que les pirates viennent jusqu'à lui. Il était bien trop sur de lui, cet orgueil qui pourrait le perdre inquiéta la Générale. Mais il avait fait fermer les portes du palais, s'y enfermant avec ses Marshalls, et refusant l'aide de quiconque autre, la paranoia le gagnant.

Alors, Dulcina avait-elle envoyé ses troupes vers le temple maya afin d'en apprendre davantage sur l'ennemi qu'ils auraient à affronter.
Calica eut tôt fait de la conforter dans ce choix : de manière inattendue, la guérisseuse maya avait quitté son lac pour se rapprocher de l'entrée du temple, et offrir son aide pour élaborer un remède à l'influence des entités maya.

Ils partirent donc tous en quête des ingrédients nécessaires à cette préparation.
Toutefois, Dulcina eut le ventre retourné de devoir laisser Convard dans ce palais qu'il revendiquait sien. Elle le savait entouré de combattants hors pairs, les Marshalls, et des soldats, mais... elle n'aimait pas que les pirates puissent l'y trouver. Elle ne pouvait qu'espérer aller au plus vite pour lui revenir en aide de manière efficace, cette fois. A lui, mais aussi à Bougnette... *
Bougnette
Bougnette
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Posté le 05/07/2020 à 00:53:18. Dernière édition le 05/07/2020 à 01:06:32 

Le lendemain, nous avions attendu toute la journée que Dulcina ou un contingent anglais viennent nous voir, en vain. Les esprits commençaient à s'échauffer. Nous avions subi un grand nombre de vols. Althéa, lassée de cette situation, avait fini par repartir. Jax aussi, serait bien parti. Attendre ainsi le bon vouloir des anglais, alors que nous étions là pour les aider, n'était pas vraiment à sa convenance. Mais il n'en fit rien et nous avons continué à attendre.

Au cours de la soirée, Frag nous prévint qu'il avait réussi à entrer dans la ville. D'autres, dont Turb, étaient passés aussi. Alors, nous sommes entrés et nous nous sommes dirigés vers le pub, sûr que nous y trouverions Turb. En passant dans la ville, nous avons vu l'intendant anglais entouré de sa garder et de ses marshals. La situation était encore plus inquiétante que je ne l'avais imaginé...

Il y eu quelques échanges dans le pub. Carter, James, McGrave et Jax échangeaient des ... politesses en attendant que tombe le verdict.
Et c'est à nouveau avec l'arrivée de la générale anglaise que les choses se cristallisèrent.

Dulcina Fagney entre dans le Pub après avoir entendu les canons faire tomber le barrage "Bien... je vois que votre choix est fait."
J'avais malgré tout demandé à l'assemblée "Alors, avez-vous pris votre décision ? Nous aiderez-vous à empêcher Enoal et ses sbires de nuire?"
Jax était intervenu "Franchement vu l'accueil, vous avez bien d'la chance que Bougnette insiste d'vous aider *glousse* toujours aussi voleur que votre cheffe est volage m'sieurs dames au moins certaines choses ne changent jamais."
Kimil aussi était intervenue "Regarde les... Protéger Enoal"
Dulcina m'avait dit en aparté "Non je ne peux pas te suivre dans ces conditions, Bougnette. Tu es mon amie, mais tes actes ne reflètent pas d'une volonté de nous aider."
J'avais repris la parole  face à l'assemblée  "Je crois que nous avons montré notre bonne volonté aujourd'hui. Pas une attaque, pas un mouvement. Nous vous avons attendus. Pendant que nos poches se faisaient visiter toute la journée..."

Alors, tout bascula :
Dulcina Fagney apprit que Voynich s'était fait tabasser  "Alors c'est ça? C'est ça que tu voulais?"
J'étais restée de marbre, ne voulant pas répondre à cette provocation .
"Nous sommes venus pour voir votre intendant, nous ne voulons que son retrait concernant cette liste. Si vous préférez rester là, moi j'ai eu ma part de palabres, je retourne sur la place !"
Mais Jax ne m'avait pas retrouvée dehors...
Et ça n'était pas normal !
En entrant à nouveau dans le pub à sa recherche, je le trouvais amoché. Une seconde loin de lui, et ils l'avaient tabassé...

J'avais crié "Ca suffit ! Nous ne sommes pas là pour nous battre avec vous !!"
Dulcina essayait de me parler "Tu ne te rends meme pas compte que tu es manipulée, Bougnette! Le chaos, c'est tout ce qu'ils veulent! Et ils t'ont noirci le coeur!"
"C'est vous qui attaquez Dulcina ! Ouvre les yeux ! Regarde, nous n'avons pas sorti nos armes !!""

James haussa les épaules : "M'enfin, vous n'étiez pas invités non plus ?"
Mais Dulcina déclencha les fureurs :  "Trouvez les pirates! Abattez les tous!"

Ainsi, nous en étions là. Abattez les tous... Bien bien bien.
Tant pis. Jax avait eu raison, et par ma faute, il venait de se faire massacrer sous mes yeux, et je n'avais rien pu faire pour l'en empêcher.
Alors, ma fureur n'eu plus aucune limite, exacerbée par la culpabilité.
"Parfait, vous êtes butés, vous n'entendez rien"!!"
J'avais sorti mon arme et appuyé sur la gâchette :
Tu as assommé James.
Tir réussi ! Headshot sur James avec son lance pierre.

Puis, résistant à l'envie qui me rongeait de tous les abattre, là, tout de suite, j'étais sortie voir l'objet de ma visite. Et j'avais hurlé
"ENOAL !!!! Arrête ce massacre avant qu'il ne soit trop tard !!!!"

Mais, le voyant dormir paisiblement au milieu de se garde, j'avais foncé vers son palais, et, dans une colère sombre, j'avais annoncé :
"Tant pis, la discussion est close !"
Alors, j'avais attaqué ses marchals.

Mais je n'étais pas de taille, et ils m'avaient immobilisée avant que je ne puisse faire le carnage qui n'aurait pas apaisé mon courroux...

C'est Kimil qui m'avait empêchée de succomber en me protégeant d'une bulle d'énergie "Le premier qui attaque Bougnette je l'ouvre en deux..."
Puis, elle s'était tournée vers moi  "Tu vois ! Le sang ! Le sang ! Il faut faire couler le leur !!"

Mais je n'entendais rien, je hurlais comme une furie
"Vous êtes tous idiots!!!!! Je ne voulais pas faire couler le sang ! Mais ces idiots, ces fous !! Ils ne comprennent que ça !!!! Parce que vous n'écoutez rien, vous êtes fiers, là, à nous juger quand on vous tend la main, vous ne m'y reprendrez plus !!!"

Il y eu des éclats de voix, j'entendais Lord Dark Archangel et Gregor McGrave qui auraient voulu m'aider. Dulcina est arrivée aussi, réclamant la vengeance qu'elle allait obtenir. Les marshals aussi s'en donnaient à coeur joie.

Mais rien ne m'atteignait.
Et dans un dernier élan, j'attaquais à nouveau, mettant moi-même un terme à mes bonnes intentions...
???
???
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Posté le 05/07/2020 à 18:24:09 

Tout se déroule à merveille.
 
Huracan n'a pas mésestimé la faiblesse des habitants de Liberty ; par l'intermédiaire de quatre petites personnes sans importance, l'île est à feu et à sang. Désarçonnés par un mal rampant contre lequel ils peuvent rien faire, condamnés à rester impuissants et hésitants, les gens se sautent à la gorge au lieu de s'entraider, choisissent de se retourner les uns contre les autres alors qu'ils devraient s'unir.
 
C'est si facile...
 
Ses fidèles ont bien travaillé, il le reconnaît sans mal. Non pas qu'il ait jamais douté d'elles, mais il se trouve une nouvelle fois satisfait d'avoir placé en elles sa confiance. Elle se sont infiltrées au plus profond de leur cible si aisément qu'il se doit de saluer leur travail.
 
Il est temps à présent de passer à la suite. Le dieu ferme les yeux, et projette son esprit aux alentours, s'infiltre dans la pierre du temple voisin, réveille la rancœur endormie pour lui ordonner de prendre la route.
 
De nouveau le sol gronde, les profondeurs s'agitent. Sur l'autel le serpent se redresse, alerte, et siffle ensuite avant de s'enrouler autour du torse divin.
 
Huracan rouvre les yeux, sourit. Tout est en marche.
 
La fin est inéluctable.
 
Qu'importe les manigances de cette satanée guérisseuse.
 
Comme au temps du premier monde, l'heure des hommes touche à son terme.
Cendre
Cendre
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Posté le 05/07/2020 à 19:40:04 


Cendre allait de mal en pis.
Depuis que Siorac l'avait frappé, son corps était très affaibli. Elle avait choppé une grosse fièvre après un bain qui la faisait se trainer. Elle avait aussi perdu l'appétit, et du poids par la même occasion.
Mais au moins, elle ne faisait plus de cauchemars...
Sa bonne humeur était revenue. Tout allait aller mieux. Jax était là, Bougnette aussi, mais elle avait du faire un bain aussi qui rend malade... Et Madame Madre était venue au matin. Ça c'était une bonne surprise aussi, même si Cendre avait surtout eu peur au début, que ça soit un plan de Tuteur pour lui voler Tartine.

Alaïa veillait.
Elle prenait soin de Cendre. Et elle racontait même des histoires du soir.
Celle qui avait le plus plu à la gosse était celle qui avait le moins plus à Bougnette.
Pourtant, ça racontait encore une histoire de Sorcière.
Ça racontait comment une gentille fille aux cheveux de feu avait été emprisonnée par un homme qui l'avait fait accusée de sorcellerie. Et qui lui avait fait du mal. Et qui avait cherché à la noyer puis à la bruler. Jusqu'à ce qu'une vraie Sorcière la libère et punisse les gens qui lui avaient fait du mal. Cendre trouvait la fin de l'histoire très incomplète, mais ça lui permettait d’espérer assez franchement que les vilains avaient beaucoup souffert, le visage fondu, avant de mourir plein de regret.

Elle avait bien mieux dormi cette nuit là.
Mais Tuteur semblait toujours vouloir Tartine pour lui.
Bougnette
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Posté le 06/07/2020 à 17:23:24. Dernière édition le 06/07/2020 à 18:08:09 

Suite à notre revers à New Kingston, Jax et moi avions décidé de ne pas retourner vers l'ouest. Après tout, les anglais avaient fait leur choix, et Cendre avait proposé qu'on la rejoigne à Port Louis pour venir voir Tartine. Les pirates s'occuperaient de Sir Convard et de ses copains, ils n'avaient pas besoin de nous, ils en seraient surement venus à bout avant même que nous réussissions à les rejoindre !

Nous avions donc pris la direction de Port Louis, accompagnés de Kimil.
Mais, je me trainais en chemin. A dire vrai, cela faisait quelques jours, depuis notre arrivée à NK, que je ne me sentais pas en grande forme. Quelques vertiges, fatigue, cauchemars... Rien de terrible, et pourtant, je n'étais pas dans mon assiette.

Après une escale pour la nuit non loin de la ville, nous étions arrivés à Port Louis, et avions rapidement trouvé Tartine perchée sur le toit du palais. Cendre nous avait prévenus, mais nous n'en fûmes pas moins surpris ! La vision du dragon trônant sur le bâtiment aurait mérité d'être immortalisée, mais Cendre avait rejeté l'idée... Et nous n'étions pas au bout de nos peines : une fois à l'intérieur du palais, on tombait nez à nez avec une rivière de lave, l'ambiance était étouffante, la chaleur insoutenable...

Bien que contente de nous voir arriver, Cendre aussi semblait malade. On décidait de sortir prendre l'air, se rafraîchir à la fontaine. Mais la nuit à la belle étoile ne suffit pas à nous remettre sur pieds. Alaïa s'occupa de raconter l'histoire du soir. Il était question de la déesse de la vie et de la chasse, Artémis, mère de toutes les créatures. L'histoire était très belle et les images qui défilaient dans les songes de ceux qui écoutaient l'étaient tout autant. Malheureusement, les cauchemars persistaient...

Jax et moi commencions cependant à nous poser des questions. Tomber malade toutes deux en même temps ? La coïncidence était trop évidente pour être anodine...

Le soir suivant, Alaïa raconta à nouveau l'histoire du soir. Je fus très choquée de constater que ses histoires n'avaient pas une morale irréprochable, plutôt l'inverse même ! Ce soir là, il fut question d'une jeune femme très belle qui fut accusée de sorcellerie. Bien qu'elle fut une simple mortelle, elle fut sauvée par une sorcière qui en profita pour tuer tous ceux qui s'en étaient pris à sa protégée...! Pour ma part, mes cauchemars n'en furent que pires cette nuit là, mais bizarrement, Cendre avait été apaisée par le récit qu'elle trouvait beau et juste. Ce qui était d'autant plus inquiétant...

Le troisième jour, c'est Jax qui raconta l'histoire à ma demande !
Malheureusement, alors que celle-ci finissait "bien" (la fin ayant été aménagée pour protéger l'insouciance de Cendre), l'enfant fut bien plus dérangée que les agneaux aient survécu au loup et elle passa une très mauvaise nuit.
De quoi attiser encore mon inquiétude. D'autant plus que la chatte au regard persant semblait très satisfaite de voir ainsi le jugement de Cendre pencher en faveur des massacres et de la mort.

Malgré nos efforts, la fièvre de Cendre ne baissait pas et commençait à être inquiétante. A ce rythme, l'enfant ne résisterait pas très longtemps... Je profitais d'un échange de nouvelles avec Frag, j'avais hâte de savoir comment évoluaient les choses à New Kingston, et l'informais de l'état de santé de Cendre. Je lui demandais si Madre ne pourrait pas venir voir la petite que nous n'arrivions pas à soigner. Les capacités médicales de Madre n'étaient plus à prouver, si quelqu'un pouvait sauver l'intendante française, c'était surement elle !


Mais, malgré quelques jours de repos forcé, tout allait de mal en pis...
Red Frag
Red Frag
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Posté le 06/07/2020 à 21:36:02. Dernière édition le 06/07/2020 à 21:38:50 

Une fois de le palais, nous fument tout d'abord surpris de la relative faible présence d'Anglais. Convard n'était accompagné que sa garde d'élite composée des trois marshalls: Ruben, Siorac et Carter... Et de sa grand-mère, Lady Margaret Enoal.

Nous n'étions pas très nombreux non plus, mais certainement plus complémentaires.

Ils étaient prêts à en découdre et résolus à ne pas nous laisser ressortir indemnes... Cependant au fil des discussions et des provocations, leur union semblait de plus en plus tremblotante. Carter n'avait aucun argument verbal, Ruben se montrait désintéressé. et Siorac semblait gémir constamment d'un mal plus profond.

Nous leur avons laissé l'initiative pour mieux les contrer, ce qui était un peu osé tant ce sont de redoutables assassins... Ils ont pris l'avantage dans un premier temps, mais quand Carter est tombé, Convard continuait les exhorter et à les insulter, si bien que leur cause semble avoir pris du plomb dans l'aile.... Puis finalement volé en éclat quand Siorac s'est retourné contre son Lord Protector.

Une fois les marshalls hors d'état de nuire, Faye et Madre Anna entreprirent de tirer les vers du nez à la vieille... qui avoua à demi-mot ne pas vraiment être la grand-mère de Convard.


Lord-Protecteur Convard Enoal
Lord-Protecteur Convard Enoal
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Posté le 07/07/2020 à 15:47:33. Dernière édition le 07/07/2020 à 17:23:15 

Vendredi 3 Juillet 1720 - Palais du Lord-Protecteur

La garde personnelle de Convard avait chassé tous les ruffians qui avaient élu domicile pour la nuit dans le palais. Il ne restait plus que le cercle de confiance. Convard, ses trois Marshalls, et sa chère Margaret, ainsi qu'une poignée de garde. Au petit matin, ceux-ci avaient eu pour ordre de se placer pour que personne ne s'échappe - ennemi ou sympathisant. Le jour était venu.

C'est alors que le soleil déclinait que les pirates pointèrent enfin leur horrible museau. Ils étaient 4 - ce serait un combat loyal - leur capitaine fraîchement promu et traître à sa cité, Frag, la Nonne, sans doute plus vieille et indéboulonnable que le grand mât de la Chimère, la Catin et Andras, l'homme qui avait trahi toutes les nations.

Ses Marshalls aboyèrent quelques invectives à leur arrivée, il n'y prêta pas grande attention - chose qu'il aurait probablement dû faire pour entendre à ce moment-là les premières réserves de Carter et Siorac. Les pirates eurent tôt fait de déblatérer un discours incohérent : Convard serait un éternel second, Dulcina tiendrait les rênes de l'Angleterre, ... Eux-même semblaient ne rien comprendre à la noblesse de la cause du Lord-Protecteur ... Ou bien ils tentaient de ramener le débat au plus proche du sol pour empêcher les esprits de s'élever au dessus de la fange dans laquelle eux-mêmes prospéraient.

Imperméable à ces moqueries, bien éloignées de la réalité de la flamboyante prise de pouvoir du Lord Protecteur et de la destinée manifeste qui l'attendait, Convard ordonna bientôt à ses Marshalls de se jeter sur les pirates. Leurs styles de combat très hétérogènes semblaient mettre à mal la Confrérie, et bientôt Convard jubilait de sa victoire toute proche. Au point, que par bravade, il lança à ses ultimes adversaires :

"- Pirates ... J'ai réuni la plus conséquente des armées pour vous donner la chasse. J'ai révélé aux yeux de Liberty la corruption qui régnait en Hollande, et je suis sur le point de faire basculer le destin de cette île. "

La réponse du capitaine de la Chimère, Frag, fut cinglante :

" - Je ne saurais dire Enoal, mais ce que je vois dans la rue, c'est que vous êtes singé dès que vos brutes de garde ne surveillent pas.
- Les traîtres se sont révélés oui. Parmi mes amis les plus proches se trouvaient des fauteurs de trouble. Des gens qui se complaisaient dans la fange corrompue en laquelle New Kingston se transformait. Mais je vois que toi aussi tu as pris du galon. Il est peut-être temps de te rendre ceci. "

En disant cela, Convard tendit les fragments de la Stuart Sword brisée qu'il avait arrachée à Frag lors d'une de leur précédente échauffourée. Le combat fut ensuite féroce, mais Frag semblait se complaire à regarder son équipage, et en particulier Faye, se battre pour lui. Il refusait systématiquement toute passe d'armes. Convard tenta de l'invoquer à un duel plus formel :

"- Et bien Frag, je me tiens face à toi. L'ancien fils prodigue de l'Albion contre celui qui la sauvera de la décadence... Prophétique non ?"

Le combat semblait petit à petit virer à l'avantage des pirates, mais le Lord-Protecteur refusa de le voir. Et toujours sûr de lui, malgré l'évidence de ce qui se déroulait devant lui, il lança :

"- Eh bien c'est là tout ce que la Chimère a à nous offrir ? Un traître, une catin, une nonne désoeuvrée et un clochard barbu ?
- On aurait presque l'espoir de l'emporter ! ricana le Marshall de Siorac.
- Un illuminé, un fou de la gâchette, un bretteur exalté et un voleur maladroit... Nous sommes presque à égalité, dégaina alors la nonne.
- On appelle toujours illuminés ceux qui changent le monde, déclara solonellement le Lord-Protecteur.
- Unissons-nous tous contre Dulcina la parfaite! reprit Madre, impertubable.
- Le tour de Dulcina viendra Madre ... Mais déjà, éliminons le mal à la racine plutôt que d'en nettoyer les feuilles, lança finalement Convard toujours aussi convaincu"

L'excitation, la fureur, le sang, le choc des lames ... Tout virevoltait dans l'univers de Convard qui commençait petit à petit à se prendre à ce jeu macabre, à cette danse funeste. Bientôt, le premier des Marshalls commença à montrer des signes de faiblesse manifeste.

"- Carter ! Relève toi et au combat ! C'est ce dont nous avons toujours rêvé ! lui aboya le Lord-Protecteur."

Mais l'ordre ne sembla pas avoir aucun effet. Carter s'effondra le premier. Dépité, déçu, trahi, le Lord-Protecteur lâcha simplement :

"- Et bien ... encore un traître à la cause, quelqu'un qui n'avait pas assez de caractère pour notre noble lutte. Marshalls : voyez ce qui vous attend si vous faillissez !"

Et bien vite, ces paroles eurent l'effet escompté : donner un second souffle, un inspiration divine, l'appel du devoir, peu importe la façon dont vous l'appelez, aux autres Marshalls. En bon prêcheur, il ajouta :

"- Notre engagement est sacré ! Rien ne peut stopper notre lame. Celui qui tombe est celui qui n'y croyait pas"

Et c'est là que l'impensable se produisit. Galvanisé, de Siorac l'avait été. Mais, lui aussi fût habité par le même esprit de trahison que Carter. Il tourna son arme contre son maître, et tenta de reproduire le crime originel, le parricide suprême. Il rangea rapidement sa rapière et fonça à main nue pour en découdre directement avec le Lord-Protecteur.

"- Johnny ne mérite pas cela... Vous perdez la raison... Nous avons beau avoir mis nos armes à votre service, vous n'aurez jamais le droit de nous traiter ainsi ! CA C'EST POUR JOHNNY"

Il fut repoussé une première fois et Convard aboya :

"Je suis ton Lord-Protecteur, traître, ne l'oublie pas !
-  Tu n'es... rien.. du tout... Pas plus... que nous tous ici."

Et la suite lui prouva que le Lord-Protecteur était bien quelque chose de plus. Siorac s'effondra dans son propre sang. Le Marshall Ruben ne tarda pas non plus à tomber. Convard se trouva bientôt seul, mais exalté : oui, depuis le début, ce combat n'appartenait qu'à lui, il était logique qu'à l'instant final, il soit seul à semer les entrailles de ses ennemis dans le Palais.

" - Et bien, il semblerait qu'il en a toujours été ainsi. Mon combat contre la Chimère.
- Peut-être, en nous combattant, combattez-vous vos propres démons...? Croyez-vous vraiment qu'il s'agisse de votre Granny?"

Convard en prit immédiatement ombrage : comment Madre Anna pouvait-elle douter de la véracité de l'identité de Margaret, c'était elle et il n'en était pas autrement. Voilà tout !

" - Oui il s'agit de ma grand-mère ... Et c'est pour elle, et la mémoire de mes parents que je ne peux pas échouer. Je suis celui qui apportera la paix sur Liberty
-  Oh, vous y croyez toujours ? A la paix, je veux dire, tenta tranquillement Faye.
- Pourquoi n'y croirais-je pas. Nous n'avons que ça à aspirer en cette pauvre Terre, lâcha enfin le Lord-Protecteur, riant à gorge déployée comme un maniaque.
- Regardez, ce n'est pas votre grand-mère! Battons-nous peut-être, mais comme des hommes ou des femmes...Cette créature a pris l'apparence de votre grand-mère.
- Une créature ... Votre bible aura achevée de vous rendre folle, la nonne, lâcha enfin Convard. Ma grand-mère est une personne qui a vu les horreurs de la piraterie. Elle a perdu son fils des mains de vos frères qui sillonnent les Caraïbes. Ne lui volez ni son humanité, ni son engagement !
- st-ce votre grand-mère paternelle ou maternelle? Juste pour situer, on pourra peut-être retrouver qui a tué vos parents... ricana tout goguenard le capitaine Frag.
- Meurs pourriture ! lâcha Convard, le visage tordu par une grimace de fureur affreuse, avant de se retourner vers sa grand-mère. Regarde ! Leur capitaine ... Blessé ! Presque mort. Bientôt tous pendus !"

Malgré la supériorité de l'objet final de sa quête, le corps de Convard ne semblait suivre son âme dans sa trépidante victoire. Ses coups se faisaient de moins en moins précis, et ses adversaires semblaient petit à petit arriver à l'épuiser.

"  La fatalité me met ... houmpf ... encore une fois à l'épreuve."

Quelques passes d'armes lui firent comprendre que cette épreuve risquerait d'être la dernière. Ils étaient encore quatre, relativement vaillants, et lui agitait sans rythme ni conviction sa Stuart Sword au milieu des corps inanimés de ses trois Marshalls. Qu'avait-il manqué ? Non ... ce n'était pas possible. Il allait l'emporter ... Il fallait ... Juste tenir... Mais il n'y arrivait pas ... Lentement il se tourna vers sa grand-mère.

" Désolé ... Je n'ai pas su te protéger ... Maintenant ils ... vont s'en prendre à toi ...Grand-mère ..."

Mu par l'énergie sourde de l'illumination divine, Convard se lança, une dernière fois, vers ce qu'il croyait être la victoire. Et s'effondra, bien vite, sur la lame de Frag.

" Vous ... vous... Vous n'avez pas gagné ..."

Au sol, il rampa péniblement jusqu'à son trône, et s'y assoupit, le corps couvert de contusions et de plaies, l'esprit embrumé par la fureur et le visage déformé par la douleur.

" New Kingston ... je te ... protégerais ..."

Il entendit la voix de sa grand-mère s'adresser aux pirates. Elle semblait avoir l'ascendant dans leur conversation, mais son esprit n'arrivait pas à éclaircir ses paroles. Et bientôt, il sombra dans un sommeil sans fin. Il flottait dans un vide indéfinissable, froid et terrifiant. Son âme se lançait dans un pénible voyage, tandis que son corps ne quittait le trône. Les heures, puis les jours passèrent, et Convard siégait toujours sur son trône, le regard vide. De temps à autres, il lâchait une bribe de mots, mais ses yeux restaient inaltérablement voilés. En ce jour, Convard n'était plus, et depuis un moment déjà. Il était difficile de savoir quand il s'était éteint. Seul le Lord-Protecteur, coquille vide dirigeant une cité fantôme, subsistait à présent.
Calica
Calica
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20/06/2008
Posté le 07/07/2020 à 20:00:10 

Rien de palpitant à raconter, Calica entrait et sortait de l'hôpital ces derniers jours alors qu'elle parcourait l'île à la recherche des ingrédients demandés par la guérisseuse maya.

Quand on lui disait que tout foutait le camp et que le chaos régnait, elle rigolait. La française avait trouvé le vrai cancer de Liberty et il n'avait pas le visage d'Huracan, ça non...
Dulcina Fagney
Dulcina Fagney
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13/02/2006
Posté le 09/07/2020 à 00:21:13. Dernière édition le 09/07/2020 à 00:21:20 

* Elle n'avait plus de nouvelles de Convard depuis trois jours. Elle avait appris que les pirates étaient parvenus à se défaire de ses Marshalls et de lui, mais depuis... plus rien.
Et son inquiétude ne fit que grandir lorsqu'elle apprit de Kalliope que Bougnette et Cendre se trouvaient fortement malades, depuis quelques jours.
Que leur arrivait-il? Convard souffrait-il du même mal également? 

L'irlandaise avait vu les prêtres vengeurs arriver dans la ville d'Esperanza, où ils avaient fait escale pour la nuit. Voynich avait pu en maîtriser quelques uns, mais ils avaient du se hater de quitter la ville qui se faisait envahir.  
Lorsqu'elle apprit que New Kingston subissait le meme sort, elle se retrouva face à un choix délicat.

D'un coté, l'envie de retourner en ville, non pas pour la défendre : les murs, une ville, ça pouvait se rebâtir, se reconstruire. Les dégâts ne seraient que matériels, si tant est que l'on mettait la population en sécurité, ce qu'elle s'évertua à faire en envoyant ses soldats sur place les protéger.
Mais la vie de Convard... elle valait trop à ses yeux. Et elle était tiraillée entre le besoin de s'assurer qu'il allait bien et de rester à ses cotés, ou la nécessité d'aider à trouver les ingrédients du remède pour lui permettre de s'en sortir.
Voynich et elle optèrent pour la seconde décision, lorsqu'un valet du "Lord Protecteur" lui donna des nouvelles de Convard. Son état ressemblait à celui des autres Intendantes... elle ne pouvait se permettre de perdre du temps.

Parallèlement, elle tentait d'appréhender la situation, une fois qu'ils auraient pu sauver les quatre meneurs des villes de Liberty. La menace serait toujours là, bien présente. Et il faudrait rapidement, et réellement, s'unir pour la contenir, et maîtriser... *
Cendre
Cendre
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22/04/2019
Posté le 10/07/2020 à 09:20:24. Dernière édition le 10/07/2020 à 13:02:13 

Tout était si.. difficile.
Elle allait mourir. C'était surement à cause de Siorac qui voulait l'attraper par le col comme un chaton et la trainer comme un rien du tout et la jeter dans un puit pour toujours.

Il avait du le faire.
C'était sur.
Et maintenant, elle allait mourir.


Umbrella
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28/12/2018
Posté le 10/07/2020 à 19:26:02. Dernière édition le 10/07/2020 à 19:26:51 

Cela faisait des jours que je n'avais pas eu de retour de Ulu et cette missive est arrivée, porteuse de l'effroyable nouvelle. L'intendante se portait mal. Je n'avais qu'une envie, brûler cette saleté de Kimil qui lui courait après pour l'affaiblir, voire pire.

J'étais fatiguée à force de marcher. Heureusement, mon amie et des compagnons de route m'ont permis de tenir la cadence et le poids de mon sac semblait plus léger.

Mais nous ne marchions plus au même rythme. L'état de l'intendante était trop grave. Je pris la décision de marcher jour et nuit, de les devancer. Ils étaient nombreux, ils sauraient se soutenir.

Ma mission devrait s'achever bientôt. Du moins, c'est ce que je pense...
Gemini
Gemini
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29/02/2012
Posté le 10/07/2020 à 23:22:35. Dernière édition le 10/07/2020 à 23:25:11 

Elle se mordit le pouce jusqu'au sang, réfléchit beaucoup, hésita longtemps, et se décida enfin.

Elle enroula un de ses trésors -inestimables !- dans le parchemin avant de l'envoyer à son destinataire.

Elle n'avait pas tout bien compris à ce qui arrivait au petit gros qu'elle aimait beaucoup, mais il avait visiblement bien besoin de courage en ce moment.

Et surtout, elle allait prévenir Gemini. Enfin, s'il revenait à temps d'on ne sait où...
Dragon Noir
Dragon Noir
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01/08/2007
Posté le 11/07/2020 à 13:53:04. Dernière édition le 11/07/2020 à 14:02:26 

Huracan ou la colère de l' île

Dragon avait appris que Convard allait au plus mal, même s'il ignorait pour l'instant que la situation était encore pire qu 'envisagée.

Dragon s'efforçait d'accomplir la mission qui pouvait aider les victimes d' Hurucan. La recherche d'un remède était longue mais une étape  indispensable. Dragon depuis quelque jour suivait un ensemble de corsaire d'étapes en étapes et même sympathisa avec Sita et Umbrella. Cette malédiction allait peut être resserrer l'amitié entre les peuples  et peut être à terme une nation Liberty allait se créer , une nation libre qui serait proche de l'île . Une nation indépendante ou enfin les pirates , les corsaires cesseraient leurs hostilités vu qu'un seul peuple existerait : celui de Liberty.

Irlandais , Dragon serait toujours, mais Dragon était avant tout proche des humains, de la nature.
Alaïa
Alaïa
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18/06/2020
Posté le 12/07/2020 à 11:29:21 

La situation n'avait pas changé, Cendre était toujours au plus mal. Pendant quelques jours elle avait fait quelques rêves, ou plutôt quelques cauchemars. Le sujet était toujours le même : une chute vertigineuse, et la présence de Siorac était également un point essentiel de ces songes.

Le chat avait observé. La présence des gens se succédait auprès de la gamine. Les hollandais d'abord, l'intendante et le général puis ils avaient laissé la place aux pirates. Madre Anna était venue, suivie de près par Faye et maintenant Gémini. Le chat appréciait Faye qui était relativement bienveillante, c'était bien la seule du reste.

Madre Anna avait eu un réflexe beaucoup plus malencontreux. Tandis que la gamine puisait dans ses forces et ses dernières réserves en attendant le fameux remède, la pirate avait lancé un coup de pied au chat. La sorcière avait réagit en découvrant ses crocs et en les plongeant avec énergie dans son mollet.


Puis, un combat bien plus "silencieux" avait commencé : une sorte de remise au point entre la pirate et le chat. Les jours suivants avaient été plus calme pour la sorcière, maintenant que les gens avaient compris qu'elle veillait sur la santé de Cendre et qu'elle était la seule à la maintenir en vie, ils gardaient leur distance...
Cendre
Cendre
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22/04/2019
Posté le 12/07/2020 à 11:29:53 

Cendre était perdue.

D'abord parce qu'elle ne savait plus ni quand ni où elle se trouvait. C'était joli. Son palais lui manquait mais elle aimait beaucoup entendre le vent dans les feuilles de l'arbre au dessus d'elle. Ce qui lui plaisait moins c'était d'entendre les vagues sur la petite plage à quelques mètres.. D'ordinaire elle aimait les vagues, marcher pieds nus dans l'eau fraiche et sauter par dessus l'écume. Mais depuis .. surement.. des jours et des jours... dès qu'elle fermait les yeux elle se sentait se noyer, au fond d'un puit, noir.. profond.. et terrifiant.
C'était la faute de Siorac.

Ensuite parce qu'on lui disait qu'il ne fallait pas qu'elle meurt, qu'il fallait qu'elle tienne, qu'un remède aller arriver. Et quand elle interrogeait Alaïa, Faye, ou Gemini ceux ci lui répondait que tout irait bien. Que Madre était partie chercher un remède. Que les français aussi cherchaient un remède.

D'habitude les Français s'en fichaient d'elle.
Et les pirates ne voulaient pas d'elle dans leur repaire.

ça devait être drôlement grave.
Elle allait mourir en fait. Dommage, elle avait jamais trouvé de trésor.

Un souffle chaud secoua les branches au dessus d'elle, captant toute l'attention dont elle disposait. L'enfant sourit. C'était vraiment agréable. Dommage que Trilili et KADER et Monty se soient envolés.

Mais Alaïa était là. Ça allait aller bien alors, pas la peine de s'inquiéter final'ment !

Umbrella
Umbrella
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28/12/2018
Posté le 12/07/2020 à 20:02:11 

Courir... elle ne faisait que ça depuis plusieurs jours.
 
Elle arrivait enfin au but. Hors de question de se laisser doubler maintenant...

Tous les ingrédients étaient enfin en sa possession.


Spoiler
Calica, si tu me doubles, je te bute ! 
 
Red Frag
Red Frag
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21/04/2014
Posté le 12/07/2020 à 20:35:48 

Il y avait une foule anormale à l'ancien repaire, même en cette saison touristique ou nombre de visiteurs viennent s'émerveiller des vestiges d'une authentique cache pirate!

Dans mon extrême bonté, et aussi pour sauver mon Cuyer, je laissais ces gueux s'affairer gratuitement à récupérer quelques bouts de tissu sur des cadavres d'aventurier, non sans leur lancer quelques quolibets au passage.

Même Dragon Noir était là, lui qui vit sur son bateau. Peut-être que Convard allait vraiment mourir après tout.
Calica
Calica
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20/06/2008
Posté le 13/07/2020 à 01:12:57. Dernière édition le 13/07/2020 à 01:17:16 

De longues journées à marcher et à parcourir l'île dans tous les sens. Son voyage l'avait ramené au temple Maya, où tout avait commencé, avec ce rêve et l'entrevue avec la guérisseuse.

Même si elle avait perdu du temps à cause de Tenkai et Phil Blake, Calica avait pu compter sur ses amis.
Katherine d'abord, qui avait réussi rapidement à voir Bagodoy et à se rendre au village Weekly.
Sirius était parti à l'ancien repaire pour trouver des morceaux de tissus. Le petit garçon avait été malin et efficace. Calica avait rapidement été voir Soeur Basanée ce qui avait permis d'avoir l'information des bandeaux dès le début.
Kalliopé, avec qui elles s'étaient entraidées pour vaincre les pucelles.
Et elle en oubliait d'autres...


Dans la soirée, un ballet de perroquets avait lieu au dessus des escaliers du temple maya.
Tout était là.

Une petite lettre à Cendre pour temporiser sur son absence à Port-Louis puis la jeune femme pouvait enfin se rendre au village maya, accompagnée de Kalliopé, curieuse d'en savoir plus aussi.

Malheureusement, la guérisseuse, physiquement bien présente, semblait ailleurs. La communication était impossible. Calica regardait l'hollandaise, ne comprenant pas. Mais Kalliopé ne comprenait pas non plus ce qu'il se passait.
Les deux jeunes femmes perdaient patience...

"Ce n'est pas pour moi, c'est pour mademoiselle Calica."

Calica décida de garder son calme. Elle fit l'étalage de tous les ingrédients et attendit. Kalliopé était de cet avis. Pour elle, c'était peut être un nouveau test. Il fallait montrer sa détermination.

Après de longues minutes de silence, la guérisseuse accepta de préparer la mixture. Là encore, ce fut long... mais la guérisseuse confia la graal à Calica.

Heureuse, la jeune femme déchanta rapidement.
Ce n'était pas le remède. Cette mixture n'était qu'un huitième de ce qui était nécessaire pour réaliser le remède. Et puis voilà qu'elle réclamait un bout de Cendre. Et voilà qu'il fallait un médecin aussi...

Est-ce que Cendre tiendrait encore aussi longtemps...

Ses compatriotes devaient accélérer le mouvement pendant que Calica irait investiguer la suite au fin fond du temple maya...


Spoiler
Désolé Umbrella :3
Umbrella
Umbrella
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28/12/2018
Posté le 13/07/2020 à 06:36:13 

Arrivée quelques heures à peine après Calica, Umbrella obtenait la mixture et les mêmes informations.

Déçue, elle continua sa route, croisant la jeune femme blessée quelques mètres plus loin . Elle manqua de peu de la faire tomber dans les escaliers, quelle idée de se mettre sur son chemin... 

Spoiler
tsss... 
Kalliopé
Kalliopé
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Posté le 13/07/2020 à 13:35:41. Dernière édition le 13/07/2020 à 15:20:26 

Καλλιόπη n'avait guère pris de repos, ces derniers jours - depuis que Calica lui avait envoyé une missive mentionnant ces songes envoyés par la guérisseuse, qui semblait proposer un remède pour lever le maléfice affectant les intendants. Tout au plus deux jours auparavant, s'accorda t'elle quelques heures de pause à Ulüngen, alors sur sa route. Là elle pu constater de ses propres yeux l'état alarmant de Bougnette, ce qui la poussa sur le départ plus vite encore qu'originellement prévu...

Rapidement un semblant d'organisation s'était mis en place, avec Aphrodite, Umbrella, et Althéa, pour se répartir les recherches des différents éléments à trouver pour ce fameux remède, tandis que Jax et d'autres restaient à Ulüngen pour veiller sur l'intendante et protéger la ville des prêtres maya déchainés. Ils restèrent toujours en contact avec des représentants d'autres nations bien sûr, partageant leurs informations aussi souvent que nécessaire, pour que toutes les colonies de l'île aient une chance de sauver leur représentant.

La grecque n'était cependant pas douée avec les armes... Heureusement, elle pu compter sur l'aide de Calica et d'Umbrella pour ces étapes qui lui étaient difficilement réalisables. Ainsi que celle d'un généreux bienfaiteur, qui prit soin de lui transmettre plusieurs des objets demandés par la sage maya pour gagner du temps.

Elle avait à présent tous les ingrédients de la mixture en sa possession, et devait retourner voir la guérisseuse. Se fustigeant pour avoir tant ralenti ses amies, elle parcourut aussi vite que possible une partie du chemin, avant de s'écrouler de fatigue au beau milieu du trajet du retour.

Demain...

Demain elle aurait accompli sa part, si Dieu le voulait bien.
El Renat "Petit Tigre"
El Renat "Petit Tigre"
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Posté le 13/07/2020 à 16:14:04 

Le général à peine sorti de l’hôpital c'était empresser de renverser Valéryo de son trône doré,  ce petit coup d'état amplement justifié l'avait donc propulsé à la tête de la diplomatie Espagnole.
La tâche était encore grande, Valéryo délirait toujours et les corsaires espagnols couraient en tout sens pour sauver le malheureux.
La route à parcourir était encore longue et semée d'embuches.
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