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[EVENT] La colère d'Huracan 1 2 3 -4- 5 6 7  
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Bougnette
Bougnette
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Posté le 30/06/2020 à 17:05:05. Dernière édition le 30/06/2020 à 17:06:49 

Devant Van Ders, attendant que les anglais mettent leur menace à exécution
 
Alice arriva en courant "Hé vous zallez trop vite!!!"
Jax tapotait sa tocante
"Qu'est ce qu'ils foutent… Enoal nous ferait une déclaration de guerre puis se rétracterait?"
C’est Turb qui répondit "Ils ont dû voir Bougnette et faire demi-tour"
Nokomis soupirait "ça doit être ça"
Alice était un peu déçue et cherchait les anglais du regard "Ben alors y sont ou?"
Bougnette ronchonnait "Je comprends pas... ils avaient dit qu'ils viendraient..."
Jax dit "Puisqu'ils en sont à ce genre d'incivilités, je propose qu'on aille directement chez eux demain."
Kalliopé était intervenue "Non mais vous n'allez pas commencer dans la paranoïa, vous aussi !"
Turb Van Solo demanda alors "Ulu est donc sans défense là ?"
Jax avait répondu en faisant la grimace  "Ulu est sous la garde rapprochée d"une dizaine de pantins d’entraînement"
Bougnette avait lancé un regard noir à Jax, sentant le reproche dans son propos...
Kalliopé s’était réjouie "Vous voyez ! Il n'y avait aucun danger ! Allez, les enfants et les intendantes au lit !"
Jax dit alors "Puisqu'ils ont choisi de nous menacer, je propose qu'on les frappe en premier : demain on va à la tour Maya, on y reste, puis on court à Olk ! En attendant allons nous mettre au chaud!"
Bougnette avait alors affiché un air ahurie "Et quand c'est moi qui dis ça, on me prend pour une dingue, j'y crois pas!!""
Kalliopé gromella "Ben, si ça peut vous rassurer, je n'en pense pas moins de monsieur Jax là ! Qu'est-ce que c'est que ces histoires encore !"
Bougnette avait rigolé et s’était dirigée vers la garnison "Bof, je suis sûre que c'est la faute des pirates..."

 
Quelques minutes plus tard, bien au chaud dans la garnison 
 
Turb Van Solo s’écria "Buddy ! On va pouvoir boire un coup, c'est pas tout de papoter chiffons avec les filles mais y a des trucs plus sérieux dans la vie, pas vrai mon pote ?!"
Kalliopé vint vérifier l'état de l'intendante.
Turb continuait "Bouge pas, je fais le plein avec Von Blonde et je te ramène de la mousse ha haaa ! Heu... vous en voulez aussi les filles (Jax incluse !)?"
Kalliopé lèva la main "Oui, monsieur Van Solo ! Un white russian je vous prie ! Il me faut au moins ça..."
Mais Bougnette s’était écriée à l'adresse de Turb "Noon ! On arrête de faire n'importe quoi ! Plus de picole à gogo, plus de sieste dans la garnison, on est sur le qui-vive !! On doit être vigilants!!!"
Kalliopé avait sursauté, et gromella "Allons bon, moi qui pensais qu'elle dormait..."
Turb l’interpella "Boubou ! Comment veux tu qu'on soit vigilants si on se force à des pratiques contre nature ?! On est des hollandais bordel !"
Mais elle avait bloqué le passage, empêchant Turb d'accéder au bar "Non, c'est pour ton bien Turb, et pour celui de tous les gens qu'on aime ! J'te dis, l'alcool et autres distractions font des ravages dans nos rangs! A la première occasion tout le monde se fait la malle comme si c'était les vacances! On va pas s'en sortir!!"
Il répondit "Mais un hollandais, ça picole et ça fait la sieste, c'est comme ça qu'il est vigilant ! Heu...", avant d’ajouter "Tu m'as déjà vu me faire la malle moi ? Hein ? Je n'ai même plus de maison tellement je passe du temps à défendre la ca... la tour et la tav... la ville !"
Kalliopé ne dit rien, parce que pour le coup, elle eu du mal à ne pas être d'accord avec l'intendante qui siffla et prit l'amirale à témoin " Rhaaa, mais voilà aussi, comment voulez-vous que je me calme hein ?"
Kalliopé avait soupiré "Je vous avoue que je suis un peu d'accord avec vous concernant la consommation d'alcool plutôt alarmante de nos amis, mais, ce que je ne comprends pas, c'est que ça n'avait pas l'air de vous gêner outre mesure d'habitude ?"
Turb Van Solo profita que Boubou parle avec Popi pour s'éclipser 3 secondes puis il chuchota "Pssst! Buddy ! J’ai acheté 30 Bière hollandaise à 6 PO pour un total de 180 PO au marchand"
Bougnette avait grimacé en voyant Turb ramener des bouteilles et en donner à Buddy "RhaaAAA!!!", elle s’était tournée se tourne vers Popi et lui répondit "Mais là, toutes ces distractions ont pris le pas sur le reste ! Regardez ce soir, on est ouvertement menacés par les anglais, et combien sommes nous disponibles pour défendre? Une poignée! L'alcool, les femmes, l'herbe de Teuf Teuf, tout cela insiste nos compatriotes à faire passer les loisirs avant le devoir! Ca ne doit pas continuer!!"
Kalliopé répondit doucement "Ben, je persiste à penser que ça ne change pas de d'habitude, vous savez..."
Alice, petite fille modèle alla s'installer toute seule sur le tapis avec son petit chiffon et resta silencieuse, écoutant les rires des grands d'une oreille distraite.
Pendant ce temps-là, Turb Van Solo blaguait
"Monsieur et Madame Ptitegorgédpluce ont une fille… Justine !!! Mouhahaha ! Haem... heu... pardon Boubou, tu disais ?"
 
Bougnette sentait les regards posés sur elle et allait pour répondre mais referma la bouche, se doutant qu'ils étaient à nouveau très inquiets… Puis elle lança un regard noir à Turb, vexée, se sentant seule, et finit par se lever et s'éloigner, avec l'impression de déranger...
 
Kalliopé vient s'installer à côté d’elle sans rien dire. Un moment plus tard, elle chuchota à l'intendante, voyant qu'elle ne disait rien non plus "Voudriez-vous bien m'expliquer ce qu'il se passe ? Je ne dis pas que vous n'avez point raison, lorsque vous dites qu'il faut nous défendre, ou modérer l'alcool, et autres. Mais j'aimerais comprendre, cela ne vous ressemble pas."
Bougnette fit un geste de la main, comme pour chasser une mouche qui n’était pas là "Qu'est-ce qui ne me ressemble pas? De vouloir prendre les devants? D'en avoir marre que nos ennemies se jouent toujours de nous? ". Elle posa un regard fatigué sur l'amirale et sourit autant qu'elle pouvait "Je suis gentille, je préfère espérer, tendre l'autre joue... Mais aujourd'hui, j'ai la charge de décider pour vous. Je ne peux me permettre de ne pas agir..."
Jax posa une main sur l’épaule de Bougnette "On va s'en occuper...mais tu n'as pas à t'infliger autant de fatigue". Elle se retint de lever les yeux au ciel, se disant qu'après tout, cet homme ne voulait que son bonheur, ça, elle en était convaincue… Puis elle demanda " Mais pourquoi répétez-vous que je suis fatiguée?? Aurais-je mauvaise mine?"

Kalliopé sembla peser ses mots "Déjà, cela ne vous ressemble guère de ne pas nous écouter quand on débat d'un sujet."
Bougnette resta ébahie à la remarque de Popi puis referma la bouche, considérant son propos, avant de répondre "Heu, oui, vous avez raison..."

Jax dit "Je t'ai rarement vu aussi vindicative et énervée... non que je doute de ton engagement pour le pays, mais tu es moins violente d'habitude... Enfin c'est peut être une habitude que je n'avais pas encore vue voilà tout!"
Kalliopé inspira un peu et poussa sa chance  "Vous semblez tellement à cran. Les... la situation n'est pas nouvelle, cependant vous semblez tellement obnubilée, c'en est inquiétant."
Bougnette écoutait Jax et Kalliopé, elle semble effectivement fatiguée... " C'est vrai, j'ai tendance à m'emporter en ce moment... mais vous comprenez mon propos? Je suis sûre que vous êtes d'accord avec moi dans le fond!"
Kalliopé avait hoché la tête  "Bien sûr que nous sommes d'accord. Mais il faut faire les choses de la bonne manière. Ne pas oublier qui nous sommes." puis, avec un petit soupir de soulagement, elle dit "Essayez de prendre du repos cette nuit, d'accord ? Vous êtes pâle comme un linge."
Bougnette lui sourit "Dans le fond, je comprends que mes agissements vous aient inquiétés, j'imagine que si j'avais été à votre place, moi aussi j'aurais eu un peu peux…". Elle se dirigea vers le lit, effectivement épuisée, et ajouta "Mais je n'ai que de bonnes intentions, et surtout, c'est pour vous autres que je fais tout ça... Mais, à l’avenir, j'essaierai de le faire différemment. Si j'y arrive!!". Elle sourit aussi chaleureusement que possible mais avait du mal à garder les yeux ouverts, alors, elle s'effondra dans les bras du général et s’endormit immédiatement d'un sommeil très lourd.
Kalliopé chuchota à Jax "Faites attention à elle, d'accord ? Et venez me réveiller si elle ne va pas bien." puis elle s'éloigna, non sans avoir jeté un dernier regard inquiet à l'intendante.
 
Jax dit alors "Oui, mais il y a l'odeur de pieds qu'est de retour! Et c'est même pas Turb"
 
 
Crétin…
Calica
Calica
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Posté le 30/06/2020 à 18:28:39 

Calica se demandait ce que ça donnait à Port-Louis.
Est-ce que la méthode douce avait fonctionné et calmé Cendre ?

A en croire les dernières rumeurs, pas vraiment.
Sa folie s'amplifiait, la pauvre..
Calica imaginait un probable avenir, où la gamine retrouverai ses esprits et prendrait conscience de ces catastrophes, du mal qu'elle aurait fait à ses proches, ses possibles remords... Ou peut-être que même pas. Alaïa semblait amplifier les désirs les plus profonds de l'enfant. Où commençait donc la manipulation ?

Calica méditait sur tout cela, loin de toute agitation.
Calica
Calica
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Posté le 01/07/2020 à 01:03:28 

La méditation s'était transformée en sieste. La sieste en rêve.
D'étranges sensations puis une voix.
 Qui ?

"Allons bon, est-ce que je deviendrais aussi folle que les intendants des quatre colonies ?"

Calica fut tirée de son rêve et de son repos en sursaut.
Tout était confus. Elle regarda autour d'elle. Rien... à part un espagnol un peu bizarre. Elle préparait ses affaires pour reprendre la route vers une destination inconnue mais elle se rappela qu'il y avait un léger détail à régler...

La française envoya une lettre à Cendre pour savoir si elle était enfin libérée et libre de ses mouvements ou si elle devait continuer à moisir en prison.

Cette dernière répondit rapidement. C'était bon. Elle n'était plus fâchée. Elle invitait même Calica à venir grossir les troupes devant New Kingston.


"Mouais... Bof... Pas envie de me faire bouffer."
Lord-Protecteur Convard Enoal
Lord-Protecteur Convard Enoal
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Posté le 01/07/2020 à 11:16:21. Dernière édition le 01/07/2020 à 11:18:13 

Les évènements s'enchaînaient exactement tel le Lord-Protecteur l'avait escompté. Tout d'abord, les Marshalls, galvanisés par la campagne menée par Convard, avaient enfumer tous les nids de guêpe de cette île, et leur arrivée au banquet des lunatiques de Ulungen avait été remarquée.

Le taureau avait été suffisamment énervé pour qu'il charge de toutes ses forces sans réfléchir. Il fallait maintenant se préparer à l'accueillir. Convard fit rappeler ses Marshalls en son palais, et pour la première fois depuis le coup d'état, les quatre hommes se rencontraient simultanément. La fine fleur des chasseurs de pirates, des hommes qui s'étaient mis devant tout un peuple, peuple qui les haïrait pour les choix délicats qu'ils prendraient, pour le protéger de l'infamie et de la gangrène noire.



La distribution des écussons du scélérat avait été organisée par les quatres hommes. Certains s'y étaient soumis sans broncher, et acceptaient d'exhiber leurs erreurs passées aux yeux de tous. Ceux-là étaient encore sauvables - peut-être. D'autres avaient réagi avec fureur et menacé le Lord-Protecteur de supplices bien peu compatibles avec une bonne digestion. Et ceux-là viendraient bientôt, marchant aux côtés de l'alliance scélérate pirato-hollandaise. Tous les ennemis de Liberty, tous réunis en un seul endroit. L'occasion était trop belle.

Quand les bataves commencèrent le siège de New Kingston, il sut que l'histoire commençait à s'écrire. Et qu'on parlerait à jamais du siège de Juillet 1720 dans les livres d'histoires. Ce jour serait retenu comme le jour où Liberty s'émancipa de la fange et de la corruption de la piraterie et devint un jardin d'eden où chacun put vivre en paix et en sécurité. A ses Marshalls, Convard lança laconiquement :


"Les goudas ont lancé le siège de la ville. Les bandeaux noirs ne devraient pas tarder à les suivre. J'ai ordonné aux gardes de verrouiller la ville.
Gentlemen, notre plan se déroule comme prévu. Maintenant, à nous d'être à la hauteur."


Il fut rapidement rassuré par sa grand-mère - oui, personne n'était jamais arrivé aussi près du but. Maintenant, il fallait que les armées de New Kingston tiennent le choc.

Installé sur la place de la ville, solidement entouré par sa garde, le Lord-Protecteur surveillait d'un oeil déterminé le campement hollandais.


https://imgur.com/W3PkSn8 https://imgur.com/W3PkSn8 https://imgur.com/W3PkSn8 https://imgur.com/W3PkSn8 https://imgur.com/W3PkSn8 https://imgur.com/W3PkSn8 https://imgur.com/W3PkSn8 https://imgur.com/W3PkSn8
Sa Splendeur Valeryo
Sa Splendeur Valeryo
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Posté le 01/07/2020 à 11:21:40 

*Valeryo était en colère. Pour la première fois de sa vie. Sans raison apparente. Sans savoir pourquoi.*

Sa Splendeur Valeryo,

Le Grand, le Beau, l'Exceptionnel,

Personne n'est aussi bien que lui.

Les Espagnols se sont moqués de moi mais pour une fois l'or va servir les grands desseins d'un Homme, d'un Dieu, qui connait, qui sait.

Valeryo le Grand va vous apprendre.
James
James
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Posté le 01/07/2020 à 11:40:18 

Lançant une pièce et la rattrapant au vol, James semblait réfléchir.

Quand on y pense... j'aurais pu écrire une prophétie et me faire des milliers de couronnes. Hmpf. Un or maudit, quel pléonasme...

Le Lord Protecteur perdait le contrôle. De sa colonie, de lui-même, de ses lévriers, de ses paroles.

Le 1 er juillet 1720, jour de l'abolition de la liberté sur... Liberty. Pour une poignée de shillings. Ironique, tout de même.

Allumant sa pipe d'un air absent, il crache de longs nuages dans la salle d'attente de l'hôpital, déserté par les soignants en raison du danger d'artillerie imminent.

Peuh. Il peut y avoir pire, comme manière de quitter se monde.

Il se lève brusquement, lace les sangles de son armure, et s'en retourne devant la ville, pour constater le siège.
Dulcina Fagney
Dulcina Fagney
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Posté le 01/07/2020 à 16:00:33. Dernière édition le 01/07/2020 à 17:55:43 

* Dulcina avait bien vite compris que Convard n'était pas dans son état normal. Si elle avait manqué de le croire, le voir lui remettre cet écusson du scélérat avait achevé de la convaincre. 
D'autre part, sa grand-mère se montrait bien trop hostile à son égard. Dulcina s'était pourtant initialement réjouie de faire sa connaissance.

Ils avaient quitté le palais après des discussions houleuses, en comprenant qu'elle ne pourrait le raisonner. 
Et elle avait convoqué l'ensemble des anglais dans la salle d'examen de l’hôpital, qui était devenu le Quartier Général d'une Résistance improvisée. 

Nombreux étaient ceux qui pestaient contre Convard, et son coup d'état. Le peuple grondait, mais l'irlandaise était indécise.
Elle recevait des messages des autres nations, qui confirmaient ses pressentiments : depuis qu'ils avaient récupéré cet or, maya, les événements étranges s’enchaînaient. Ce vent de mauvais augure qui soufflait depuis le temple, les sorcières maya en colère qui quittaient le temple pour envahir les montagnes alentours, puis cette sensation d'un or devenu pesant, gênant. 
A cela s'ajoutaient les constatations faites ici et là dans les quatre nations quant aux comportements anormalement exagérés, à la limite de la mégalomanie, des intendants.

L'irlandaise sentait que la menace n'était ni chez les pirates, ni auprès d'un coup d'état excessif, ni encore du siège annoncé de sa ville par les hollandais. Elle était bien plus grande encore...

Elle fut toutefois désagréablement surprise de constater ces canons braqués sur New Kingston, en sortant de sa ville pour retrouver Bougnette.
Et la tension ne fut pas simple à évacuer.

Elle remarqua bien rapidement les entités qu'elle cherchait à identifier.

D'abord, le chat noir qui accompagnait Cendre semblait être celle qui l'influençait. Il s'agissait d'une femme, tout du moins en avait-elle l'apparence, lorsqu'elle s'était montrée à Dulcina, en envahissant son esprit d'abord pour lui parler, par télépathie, puis pour lui infliger quelques désagréables souffrances. Fort heureusement, le soutien des pierres d'Althéa, et la présence de Voynich, l'avaient aidée à s'en soustraire partiellement.
 
Ensuite, il y avait celle qui se faisait appeler Kimil. Elle ne cachait pas son objectif : faire couler le sang. Elle lui avait confié être la voix d'Huracan, son "maître". Il s'agissait désormais de savoir de qui, ou de quoi il s'agissait, afin de comprendre comment le combattre.
Elle tentait en tous les cas d'influencer Bougnette. Etait-ce grace à l'utilisation de breuvages comme celui qu'elle avait voulu faire consommer à la Générale anglaise?
 
Dulcina avait appris de Bougnette que Kimil était une amie à elle de longue date. Evidemment inconnue sur Liberty, il était étrange que cette amie si chère retrouve Bougnette pile à ce moment. Tout aussi étrange que la grand mère de Convard qui réapparaissait pour lui annoncer la mort de ses parents par des pirates, pour mieux l'influencer.
 
Avaient-elles le pouvoir de lire dans les souvenirs, et les sentiment probablement, de leurs proies? Pouvaient-elles prendre l'apparence de ces êtres chers pour leur inspirer confiance, et les manipuler? Tout comme le chat noir aurait choisi cette apparence pour s'attirer la confiance de Cendre, qui aimait les animaux , ce n'était pas un secret.
L'irlandaise trouvait ces hypothèses de plus en plus probables... mais ça ne lui permettait pas de savoir comment réagir à la situation.
 
Bougnette attendait une réponse de sa part.
Si elle acceptait la "main tendue" de Bougnette, officiellement, cela revenait à leur livrer Convard, et ses Marshall. Or, ceux-ci n'étaient pas dans leur état normal, elle avait bien constaté le comportement anormal de Johnny. Mamie Enoal amplifiait elle le moindre de leurs sentiment de colère, au point de les désinhiber de toute amitié, de tout souvenir?
 
Il était inconcevable, pour Dulcina, de risquer mettre la vie de son ami, Convard, mais aussi des autres, en danger. Elle sentait que si elle rejoignait Bougnette, et qu'ils parvenaient à le capturer, Kimil ferait couler le sang. 
 
Mais que se passerait-il si elle refusait cette "main tendue" ? Bougnette semblait réaliser les affrontements qui auraient lieu, elle n'avait pas manqué d'insister à la convaincre... et semblait aussi sincèrement qu'elle éviter que cela ne se produise.

Comment lui faire comprendre que la menace allait au delà de Convard et ses Marshall? Comment agir, si Bougnette était sous l'influence de cette entité visiblement sanguinaire?

C'était un cruel dilemme. Car quelque soit le "choix", Dulcina pressentait que les conséquences seraient dramatiques... *
Sa Splendeur Valeryo
Sa Splendeur Valeryo
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Posté le 01/07/2020 à 17:46:27 

*Valeryo le Beau et le Puissant avait bien travaillé.*

Moi, le Splendide Valeryo,

Tous les piétineurs de rosiers et autres belles plantes vont être pourchassés ! Le Gouvernement espagnol mérite la Liste Noire.

Valeryo sera le Dieu de tous
Lord-Protecteur Convard Enoal
Lord-Protecteur Convard Enoal
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Posté le 01/07/2020 à 19:39:18 

L'attente était interminable ... Il ne savait quelle tractation était à l'oeuvre et pourquoi les hollandais mettaient autant de temps à se lancer à l'assaut des murs de la ville. Ses Marshalls s'étaient présentés aux devants de l'armée massée devant la ville, et leur rapport était équivoque : hollandais et pirates, ainsi que quelques trouble-fêtes habituels, affichaient haut et fort leur alliance dans l'assaut de la ville.

Quel que fût le résultat de la bataille, personne ne pourrait plus prétendre que l'alliance scélérate était un homme de paille agité par le Lord-Protecteur pour justifier ce que certains qualifiaient d'excès. Ceux-là même oseraient-ils s'avilir à rejoindre les rangs de l'armée attaquante, maintenant qu'elle avait montré son vrai et hideux visage ? Convard faisait le pari que non. Et cette bataille remportée, le reste importerait peu. Ils pourraient bien le mettre en prison, la victoire aura déjà été sienne.

Et bien sûr, ils ne le mettraient pas en prison, ils le porteraient aux nues comme le sauveur de Liberty, le fléau des pirates, le Lord-Protecteur de New Kingston. Celui qui a mis un point final à la piraterie dans les Caraïbes.

En faisant la revue de ses troupes, Convard se préparait à recevoir le trône de l'île des mains même de l'ensemble de ses habitants en remerciements de la quête sacerdotale qu'il s'apprêtait à achever.

Oünga
Oünga
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Posté le 01/07/2020 à 20:07:37. Dernière édition le 01/07/2020 à 20:21:21 

Oünga savourait la discorde. 

Voilà enfin le moment de bascule qui mettait en émoi les petits envieux. 
Ils n'avaient pas respecté les créations florales de Valeryo, ils avaient simplement entrepris de libérer, sans autre forme d'initiative en l'honneur de leur chef, les opposants enfermés dans les geôles... à croire que pour semer le trouble, il n'existe que le moyen de s'en prendre directement à ce qui les maintient en vie...
Et ici c'était l'or... Voilà donc que l'or allait coûter leur sang.

Les rêves de Valeryo avaient été durs à manipuler, il en avait coûté beaucoup de lui faire comprendre et croire que ses compatriotes étaient tous d'infâmes brigands, quand bien même ceux-ci avaient vraiment détruit les massifs de roses et autres petits feuillus. Mais les pouvoirs des antiques Mayas étaient presque sans limite... L'inconscient avait fini par céder et bientôt ils se mangeraient tous les uns contre les autres... 

Maintenant il fallait s'arranger pour disperser tout ce petit monde et créer plus de tensions encore... Et puis si ça permettait de tenir les fouineurs loin... 

"Valeryo mon tout beau, toi qui a sué sang et eau, ne sois pas triste si ces velus individus n'ont pas mérité ta vertu! Qu'ils sont bêtes et qu'ils sont moches, avec leurs têtes que tout amoche. Ils méritent bien leur mise à prix, et leur sang rouge sur les falaises; que ceux prennent soient enfin prix au jeu de leurs propres fadaises!"
Calica
Calica
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Posté le 01/07/2020 à 20:26:21 

Calica avait vu juste.

C'était bien elle qui lui avait parlé dans ses rêves. Elle l'avait retrouvé et elle était prête à aider la française à libérer Cendre de l'emprise d'Alaïa. Ce qui fonctionnerai pour Cendre, fonctionnerai pour les autres intendants.

Le long entretien qui suivi avait permit à Calica de retrouver espoir. La clé était donc la confection d'un remède...
Faye
Faye
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Posté le 01/07/2020 à 21:43:14 

Bon. Se faufiler en ville, c'était fait. Cherchant son Capitaine, en évitant les patrouilles... Ça se faisait aussi. Elle apprit quelques petits trucs, au passage, mais toujours aucune trace de son Capitaine. Peut-être qu'elle pourrait aller voir au pub ?

Oui, en fait, non. Personne. Mais elle a surpris des murmures inquiets, concernant le futur du Gouverneur Hillchurch. Pauvre homme, la galloise se sentait désolée pour lui. Il n'était peut-être pas le plus fin des politiciens, mais il était charmant à chaque fois qu'elle venait le voir. Et si elle allait faire un tour au Palais pour essayer de le dénicher ?

L'idée était bonne. Mais elle n'avait pas compté sur la présence de soldats à la gâchette sensible qui gardaient le palais. Un, en l'occurrence. Ce cher messire Lumberman. Si ses plombs ne la dérangeait pas trop (ça picotait, oui, mais ça allait), il en irait sûrement autrement pour ses frères et soeurs de la Chimère.

Damn it, il allait falloir s'en occuper. Lui apprendre les bonnes manières, avec une étreinte un peu trop vigoureuse pour qu'il sombre doucement dans le sommeil. Quelques petits maléfices, pour agrémenter ses rêves de quelques cauchemars, et lui apprendre à ne pas tirer en aveugle, et le tout était fait.

Un soupir plus tard, et la brunette se sent coupable quand même. Piochant deux bouteilles dans son sac, elle intercepte un perroquet et le charge d'aller porter ces bouteilles à l'hôpital pour quand Red Lumberman se réveillerait.

Et ensuite, elle reprit sa recherche.
James
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Posté le 01/07/2020 à 22:33:32 

Sa tête grésille. Que ça soit le caillou qui a mis fin à sa journée, le fût de bière ou les voix dans la tête, il avait eu son compte. Il avait maintenu la situation plutôt calme, du moins l'avait-t-il estimé. Il avait même cru parvenir à un compromis avec le général hollandais. S'il savait...

Cet or devait être détruit. C'est après qu'il exercerait sa vengeance. On l'avait agressé chez lui, dans son Pub. Rien, non rien ne resterait impuni.
Calica
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Posté le 02/07/2020 à 02:25:22 

Calica avait passé la soirée à réfléchir à toutes ces nouvelles informations.

Elle commençait à faire part de ses trouvailles avec quelques français mais aussi avec la plus grande prudence. Il ne fallait pas que Cendre, ni Alaïa soient au courant. Elle craignait que cette dernière, ce démon, cherche à contrecarrer ses plans.

La nuit était avancée. L'heure était au sommeil.
Mais demain, Calica le savait, il faudrait qu'elle contacte des personnes de confiance dans d'autres colonies pour partager cette piste prometteuse pour interrompre le lien entre les intendants et les entités maléfiques.
Cendre
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Posté le 02/07/2020 à 09:39:00 

Elle n'avait rien comprit.
Elle avait reçu une cocarde la traitant de Sale Rat. Alaïa avait dit que c'était grave. Mais Katherine avait conseillé de d'abord se renseigner...

Mais c'était grave !
Plus grave encore, elle avait appelé les français à venir à New Kingston pour écrire l'histoire et aucun n'était venu. Aucun.
Calica lui écrivait des lettres affreuses, pleines de sous entendus et de reproches.

Rien n'allait.
Cendre avait mal au visage, Siorac l'avait frappé fort ! Et menacé ! Plusieurs fois ! Il lui avait hurlé dessus ! Alors qu'elle était SON intendante ! Elle lui avait dit d'arrêter d'attaquer Bougnette ! C'était elle après tout qui avait proposé à Cendre de venir avec les Français pour éclaircir cette histoire de cocarde de Sale Rat...

Perdue et en colère elles rentraient à Port Louis.
Lord-Protecteur Convard Enoal
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Posté le 02/07/2020 à 10:07:12. Dernière édition le 02/07/2020 à 10:07:23 

La situation avait viré à la pantalonnade. A peine les portes de New Kingston avaient cédées que les soldats de l'alliance scélérate avaient pénétré en ville. Mais plutôt que de se lancer dans une bataille rangée ... Ils s'étaient faufilés comme des anguilles dans la ville. Certains avaient été attrapés rapidement, mais bientôt ils étaient partout dans la ville. Les pirates profitaient des coins isolés pour régler quelques comptes, prêts à suriner certains ennemis de toujours. Certains hollandais, un peu trop revêches, avaient tenté de haranguer les anglais, et la situation avait quelque peu dégénéré là aussi. Rien n'était sous contrôle, comme Convard l'avait espéré.

Le Lord-Protecteur comprit alors son erreur ; son adversaire était trop lâche pour une bataille rangée et entendait continuer le combat de la même façon qu'il l'avait toujours fait : en infiltrant, en corrompant, en avilissant. Il fallait lancer un replis stratégique. Même son palais regorgeait de vermines. Après quelques passes d'armes avec un foutriquet connu sous le nom du Boucanier, Convard fut pris d'une rage noire et aboya sans reprendre son souffle :


"Gaaaardes, gaaaardes, sortez les tous d'ici ! TOUS ! PLUS UN !Les pirates se sont infiltrés PARTOUT ! FERMEZ LES PORTE DU PALAIS !JE ne veux que mes hommes et mes Marshalls !  GARDES ! SORTEZ MOI CES MALOTRUS ! Si d'ici 20h le palais n'est complètement désert, je fais un massacre ! "
Marshall de Siorac
Marshall de Siorac
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Posté le 02/07/2020 à 10:25:38. Dernière édition le 02/07/2020 à 10:28:11 

*Après avoir passé la nuit à l'église de New Kingston, pour retrouver calme, repos et pourquoi pas la foi en lui-même et en ses actions récentes, Pierre prit la direction du Palais pour reprendre place à côté du Lord-Protecteur.

La soirée avait été incroyablement... chaotique.

Enoal avait été pris à partie et avait passé la soirée à chasser les intrus hors les murs, pendant que Ruben, Johnny et lui-même étaient affairer à protéger le Palais qui vacillait sous les assauts de certains anglais et bataves.

Certains pirates avaient été aperçus s'infiltrant dans la ville, plus ou moins discrets. Mais aucun ordre n'avait été donné de les pourchasser. Qu'avait-il en tête ?*

Nous n'aurions fait qu'une bouchée de ses salauds...
Si seulement les Gardes étaient un peu moins passifs...

*Sa deuxième rencontre avec la... sorcière et le... chat démoniaque ne laissa que peu de place à l'hésitation: des forces obscures prenaient place sur l'échiquier de Liberty... Mais qui ? Pourquoi ? Et comment s'en débarasser ?
La classique Rapiède de Tolède et le grappin ne seront pas des outils efficaces contre ces ombres qui suivaient hier Bougnette et Cendre.

Pierre avait dû corriger la petite intendante, non sans un certain plaisir, mais tout de même, que signifiait tout cela...

Il se souvint alors des paroles de Kalliopé.
Et réfléchit.

Mais.
Pourtant..
Cela pourrait coller...

Me dites pas que...

C'est la tête perdue dans ses pensées qu'il reprit le chemin du Palais.
Trouvant porte close, barricadée, la garde rapproché du Lord-Protecteur bloquant toute entrée, il tambourina sèchement:

Ouvrez-moi !
Par ordre du Marshall, OUVREZ CETTE FOUTUE PORTE !
Calica
Calica
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Posté le 02/07/2020 à 10:48:53 

De son lit d’hôpital, Calica commençait à envoyer des missives à des figures importantes des trois autres colonies. Elle avait eu la malchance d'être sur la route de l'idiot de service Tenkai.

L'information, en interne dans la colonie de Port-Louis, commençait à prendre de l'ampleur.

Heureusement que Cendre était toujours en balade et jamais à Port-Louis.
Cela leur ferait gagner un peu de temps.
Marshall Carter
Marshall Carter
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Posté le 02/07/2020 à 11:38:21. Dernière édition le 02/07/2020 à 11:39:20 

"Nous avons tenu oui, mais à quel prix ?"

Johnny ruminait en fumant sa cigarette dans le palais. Rien ne c'était passé comme prévu et pour le moment à part l'or maya, il n'avait fait que perdre de l'argent. Il tournait et se parlait à lui-même, ou plutôt sa conscience lui faisait réaliser l'étendue de sa bêtise. Elle résonnait dans sa tête.

"Une jolie mise encore Carter, te voilà maintenant dans de beaux draps, enfermé dans le palais à attendre une mort certaine. Pas d'issue possible cette fois."

L'anglais n'était pas spécialement connu pour ses talents militaires bien qu'il avait appris à se débrouiller dans sa jeunesse. La lâcheté était sa spécialité.

"Récapitulons si tu le veux bien. On t'a proposé de devenir Marshall, et tu as accepté pourquoi au fait ? Ah oui une vieille rengaine contre les hollandais et certains ennemis personnels, parce que entre nous on ne va pas se mentir, toi un chasseur de pirates ? Laisse-moi rire, à la première occasion tu ne vaux pas mieux qu'eux pour t'assurer une part du gâteau."

En effet, le désormais Marshall Carter avait cru pouvoir saisir l'opportunité de cette promotion pour mener à bien certains projets personnels en profitant de l'immunité : se faire beaucoup d'or avec cette histoire de fouilles et renforcer certains intérêts. Le reste finalement n'était qu'une routine, défendre la ville comme il pouvait et sauver les réserves du pub.

"Et maintenant que c'est véritablement le chaos sur l'île, c'était quoi la suite de ton plan ? Profiter de ce désordre pour s'enrichir ? Encore un coup brillant ! Tu vas perdre beaucoup plus que de l'or cette fois-ci si tu ne trouves pas un moyen d'éteindre le feu, ah ça oui !"

Johnny savait que même s'il s'en sortait vivant, il ne donnait pas cher de sa peau pour la suite. Dans le même temps, il ne pouvait s'empêcher de penser aux mots de James et de Kalliopé la veille. "Et s'ils avaient raison ?"

"Bien sûr que oui ils ont raison, mais par orgueil tu n'as décidé de ne pas m'écouter et encore moins de les écouter. Comme toujours. Impossible tu crois ? On tient les paris ?"

Ne pouvant prédire l'issue de cette journée, Johnny prit de quoi écrire et rédigea quelques confessions au cas où il disparaîtrait. En fouillant dans son sac, il fut étonné de trouver également un bouteille aux arômes de cafés très puissants.

"Tiens tiens, il me semblait que tu ne buvais pas de café, c'est pour célébrer ta mort prochaine ? Tu te souviens vraiment de ta journée d'hier ?"

Une sueur froide le traversa, en effet il n'arrivait plus à comprendre le cours des évènements de la veille. Il cacha la lettre manuscrite dans un coin du palais et reprit place aux côtés des Marshalls, en tentant de ne rien laisser paraître de son angoisse.
Bougnette
Bougnette
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Posté le 02/07/2020 à 22:18:55. Dernière édition le 02/07/2020 à 22:47:46 

Après négociation, il avait été convenu de ne pas s'en prendre aux anglais malgré les menaces émises par leur intendant.
Le danger espagnole, avec tous leurs visiteurs inopportuns, dont il fallait toujours se méfier, même en cette période de trêve, ne faisait pas le même effet que les provocations des anglais... Autant il aurait été intéressant de prendre les uns par surprise, autant il valait mieux attendre les autres.

A la place, Popi avait lançait l'idée géniale d'organiser un bal !
Ce serait parfait : Puisque les hollandais avaient fait un scandale à la fermeture de l'auberge, un bal était exactement ce dont ils avaient besoin. Ce serait l'occasion de manger et de boire, de passer des bons moments, tout en restant en ville au cas où il faudrait défendre... Cette solution serait probablement bien meilleure que la fermeture de la taverne !
Et puis, ce serait le meilleur moyen de se faire pardonner, montrer qu'elle avait entendu les exigences du peuple, essayer de se rattraper...

Et après tout, si personne ne voulait se soucier de défendre, que les gens ne demandaient que du bon temps, prendre du plaisir, profiter...
C'était là un très beau rêve !
A quoi bon s'en priver ?!

Bien entendu, les premiers à recevoir une invitations furent les pirates. Bougnette contacta Frag, qu'elle n'avait pas vu depuis longtemps, pour lui proposer de venir à cette occasion à Ulungen. Surtout, il ne faudrait pas oublier d'inviter l'équipage de la Chimère au grand complet !
Si l'intendant anglais mettait les pirates et les hollandais dans le même sac, il ne fallait pas le décevoir...

C'est avec surprise que le peuple hollandais découvrit donc sur la place de la ville, dès le samedi midi, tout ce qui serait utile pour improviser une fête : tables, bancs, buffet, tonneau d'alcool, tout y était ! Bougnette avait pensé à tout, y compris à faire venir une vieille amie commerçante, Kimil Pakal, qui avait dégoté tout ce qu'il faudrait d'alcool et de victuailles pour assurer qu'il ne manque de rien.

Dès le vendredi soir, les convives commencèrent à arriver, bandeaux noirs en tête. La décision avait été prise d'inviter tout le monde sans considération de drapeau. Après tout, si on décide de faire la fête pour célébrer l'amitié, dans la joie et la bonne humeur, tout ceux qui partageaient cet état d'esprit seraient les bienvenus ! Un doux rêve...

Dès lors, et jusqu'à la fin du week end, l'alcool coula à flots, et la fête fut très réussie. Les outrages dont Bougnette s'était apparemment rendue coupable étaient complètement oubliés, tout le monde semblait profiter, l'intendante était ravie. Après tout, la seule chose qui comptait autant à ses yeux que la sécurité des gens qu'elle aimait, c'était qu'ils soient heureux...


Les seules perturbations vinrent des marshalls...
Le premier, Ruben, débarqua le dimanche matin aux aurores, alors que tout le monde cuvait. Forcément, s'ils trichent... Mais ils ne put blesser que Gemini avant de se faire attraper.
C'était déjà beaucoup. Trop.
Dès lors, il n'était plus possible de passer outre, de laisser courir...
L'intendant anglais allait trop loin. Lui et ses sbires s'étaient permis de venir gâcher cette fête donnée en l'honneur des citoyens, de l'amitié, du bonheur partagé ? En venant attaquer à Ulungen ?

Et à nouveau, dès lundi matin, ils passèrent à l'attaque en la personne de Pierre de Siorac, qui vint lui aussi menacer les derniers fêtards attroupés sur la place. Heureusement, le vacarme et les cris alertèrent l'intendante et le général. Lorsque l'indésirable se rendit compte qu'il ne pourrait blesser Kimil, il menaça de s'en prendre à Madre Anna. Mais les hollandais firent front et la protégèrent. Alors que Alice se plaçait devant elle, les bras écartés pour la protéger de son petit corps, Bougnette sortit son arme.

Pierre de Siorac s'était positionné devant Madre et récita: "En vertu du pouvoir qui m'a été attribué, et afin de purifier l'île de la racaille chimérique, je vous ordonne de vous plier à mon autorité et vous demande de me suivre à New Kingston"
Kimil Pakal regarda le français courir sur une invitée "Bougnette ! Il attaque une visiteuse du rêve !"
Bougnette courut, se mit à veiller sur la santé de Madre Anna, et sortit son fusil "Je ne vous laisserai pas vous en prendre à elle"
Pierre de Siorac regarda les gens qui s'approchaient de lui pour l'empêcher d'effectuer son devoir: "Foutaises... Réveillez vous, pauvres fous !"
Kimil Pakal intervint à nouveau : "Rangez votre épée Marshall, avant que l'on vous la passe en travers de la gorges !"
Nick le Brun posa la main sur sa crosse en attendant l'occasion de s'en servir.
Alice, petite fille modèle se prit un coup de Pierre de Siorac quand il essaya de passer "Aie! Mais t'es fou toi de que tu tapes une p'tite fille?! Ouiiiiiiiiiiiinnnnnnnnnnnnn!"

Bougnette insista "Au moindre coup, je vous plombe !"
Pierre de Siorac défia Bougnette du regard et sourit d'un air menaçant: "A vos marques... Prêt... Feu..."

Tir réussi ! Headshot sur Pierre de Siorac avec son lance pierre.
Bougnette a assommé Pierre de Siorac.
Elle touche la prime de 1000 PO pour avoir assommé Pierre de Siorac

Bougnette avait rit "Bon, bein, il a perdu, ha ha!"
Nick le Brun grimaçait "Vous êtes trop rapide intendante, même pas le temps de s'amuser !"
Kimil Pakal applaudit comme une petite fille "Ca c'est ma Bougnette ! Bravo !"
Bougnette s'était alors excusée "Bah, c'est lui qui a donné le top départ ... Désolée !"

Alors, quand à peine quelques heures plus tard, l'intendant anglais publia ses derniers décrets, menaçant de ses cocardes beaucoup de compatriotes, d'amis, d'enfants, la décision fut prise d'aller à New Kingston obtenir justice. Un siège serait organisé devant la ville, à nouveau, en collaboration avec tous ceux qui estimeraient de leur devoir d'y participer. Car les cibles désignées appartenaient à toutes les colonies. C'était ensemble qu'ils pourraient obtenir que l'intendant anglais fasse marche arrière...

Dulcina Fagney
Dulcina Fagney
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13/02/2006
Posté le 03/07/2020 à 00:45:54. Dernière édition le 03/07/2020 à 00:46:09 

*Elle n'avait presque pas fermé l'oeil de la nuit. Echangeant avec ses compatriotes, cherchant une solution.
Plus intimement avec Voynich, ils avaient imaginé des plans.

Isoler la grand-mère pour que Convard ne soit plus sous son influence grace à la distanciation physique? C'était la proposition de Dragon, et elle faisait sens. Mais ils redoutaient fortement qu'elle possède les memes pouvoirs que les autres entités, et qu'il soit impossible de mener ce plan à bien.

Faire enfermer Convard dans une cellule jusqu'à ce qu'il retrouve la raison, et pour montrer à Bougnette que l'on ne cautionnait pas ses actes? C'était sans compter sur la grand mère, mais aussi, et surtout, cette armée de soldats qui avait répondu à l'appel de Convard...

Ces soldats qui répondaient présents dès lors que l'on les mobilisait contre les pirates. Elle se souvenait parfaitement de leur combat, deux années auparavant, pour mener Alanis jusqu'au gibet. Ils avaient été redoutables, et meme l'alliance de la Confrérie et des 4 Lunes, accompagnés de quelques corsaires, n'avait pu en venir à bout...

Alanis... l'irlandaise fut prise d'un malaise. Cela faisait deux années jours pour jour qu'elle avait été pendue. Qu'on lui avait arraché sa fille, son enfant. 
Ces deux dernières semaines, son souvenir avait été très présent, et évoqué. De par les recherches menées par Alejo, qui l'avait surprise. Jusqu'à plus récemment, le débat houleux échangé avec Convard au sujet de sa fille pirate...

Voynich réalisa très vite le malaise de la Générale lorsqu'elle se plongea dans les souvenirs de cet anniversaire dévastateur, et s'activa à tenter de le lui faire passer. Mais il était trop tard : elle revoyait les soldats, et la pendaison qu'ils avaient permis. Elle en avait la nausée.

Elle prit sur elle de se concentrer sur le présent, bon gré, mal gré. Mais la tension était là, forte, très forte. Son coeur serré, plus encore.
Lorsque James pénétra dans le Quartier Général, pour leur annoncer avoir trouvé un compromis avec Jax : Convard serait capturé, mais laissé au jugement des anglais.
L'irlandaise s'offusqua de la possibilité de livrer son ami, qui n'était pas vraiment responsable de ses actes, mais James lui assura que ni les hollandais, ni les pirates ne mettraient la main dessus.

Elle n'avait pas confiance pour autant aux pirates, ni meme en cette entité Kimil qui manipulait Bougnette, et continuait de chercher un autre plan.
Elle était tellement active à trouver une autre solution, qu'elle ne vit pas la main habile lui subtiliser sa gourde pour en remplacer son contenu...

01/07 19:56:13 Tu trouves ce billet dans ta poche, pour le don anonyme que tu as reçu : "*une main habile a subtilement changé le contenu de ta gourde personnelle par cet elixir, quelques gouttes suffiseraient à réveiller en toi le côté sombre et sanglant de ton âme*".
01/07 19:56:08 Quelqu'un te donne 1 Élixir de combat Pakal.


Le soleil commençait à atteindre l'horizon des murailles de la ville, lorsque soudainement, un raffut se fit entendre. Dulcina sortit du QG, et demanda à Convard, qui s'était placé là, sur la place, entouré de ses gardes, ce qu'il se passait. Celui-ci lui répondit que les hollandais venaient de faire sauter la barricade.

Branle bas de combat, la Générale envoya les anglais à leur poste. Elle leur avait demandé de n'attaquer personne, il lui fallait aller parler à Bougnette.  Kalliope ne l'avait pas recontactée pour lui exposer son ébauche de plan, elle devrait improviser. 

Elle apprit que les pirates infiltraient la ville, furtivement. Lorsqu'elle entendit Red Lumberman tomber, elle serra les dents, sentant la colère monter en elle.
Elle tenta malgré tout de la contenir, elle devait parler à Bougnette, et calma ses troupes.

Elle chargea Voynich de surveiller ses arrières, pendant qu'elle se rendait au Black Beer Pub, où s'était rendue une poignée de hollandais. Elle croisa Cendre et échangea furtivement quelques mots avec elle, mais ne tarda pas à pénétrer dans le Pub, surtout après avoir entendu Andras déconseiller à Cendre de lui parler.
Les pirates infiltraient la ville, ils préparaient un mauvais coup...
Elle ne comprenait pas pourquoi elle se sentait autant en colère. Elle ne parvint meme pas à sourire à Bougnette, mais tenta de lui dire sans trop d'agressivité. *

 Bien... je vois que votre choix est fait.

*Bougnette prit la parole sans meme la saluer à son tour.*

Alors, avez-vous pris votre décision ? Nous aiderez-vous à empêcher Enoal et ses sbires de nuire?

*Elle s'approcha d'elle, afin de lui parler en privé.*

Non je ne peux pas te suivre dans ces conditions, Bougnette. Tu es mon amie, mais tes actes ne reflètent pas d'une volonté de nous aider.

Je crois que nous avons montré notre bonne volonté aujourd'hui. Pas une attaque, pas un mouvement. Nous vous avons  attendus. Pendant que nos poches se faisaient visiter toute la journée...

* C'est alors qu'elle fut avertie que Voynich avait été violemment agressé par Andras, et était parti en urgence à l’hôpital. 
Elle ne sentit meme pas la rage monter en elle, tant elle en fut soudain emplie. La colère, la rage, avaient remplacé toute intention de négocier.
Elle ne maîtrisait absolument pas ce sentiment. La mort d'Alanis. L'agression de Voynich. La ville en proie aux pirates...

Elle gronda à Bougnette, la fureur se lisant désormais sur son visage et dans ses yeux.*

Alors c'est ça? C'est ça que tu voulais?

* Et ordonna soudain à ses troupes de faire feu sur l'ensemble des pirates se trouvant en ville.
Devant l'insistance de plusieurs de ses compatriotes à abattre également le général hollandais, elle n'eut aucun regret de le leur autoriser.

Malgré la fureur qui brûlait en elle, une partie d'elle, conscience enfouie sous les effets de la potion de Kimil qu'elle avait ingurgitée malgré elle, refusait d'attaquer les hollandais.


Tout se déroula alors très vite. Et tout était flou.
Elle était rongée par une haine qu'elle pensait avoir enfouie. Elle avançait avec rage dans les rues à la recherche de pirates, d'Andras en particulier. 

Et ne retrouva ses esprits que bien plus tard... *
Alaïa
Alaïa
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Posté le 03/07/2020 à 15:21:33. Dernière édition le 03/07/2020 à 16:54:38 

Alaïa revenue à Port Louis avec Cendre depuis hier soir l'a regardait. Cette dernière commençait à ressentir certains symptômes.

Au début, la sorcière avait avec sa voix de velours très peu influencé l'intendante. Elle essaya seulement de parvenir à ses fins en communiquant avec la gamine, lui proposant des idées, et des axes d'amélioration afin de commencer l'œuvre qui lui incombait. Elle influença ensuite un peu plus la jeune fille afin d'exacerber ses ambitions politiques et d'agencement domestique. 

Cependant la donne avait changé il y a quelques jours. L'influence se faisait de plus en plus fréquente et intrusive. Le chat avait d'abord insisté pour partir rejoindre les hollandais à New Kingston. La petite ne savait trop ce qu'elle y faisait mais Alaïa l'a rassurait. La sorcière lui murmurait à l'oreille que l'écusson reçu était injuste et montrait le sentiment de son homologue anglais à son égard. C'était un crime qu'il fallait punir. Mais, les choses avaient rapidement dégénérées, et la sorcière fut prise d'une folie furieuse quand le Marshall Siorac agressa sauvagement la petite.


Depuis, Cendre faisait de plus en plus de cauchemar. Il était clair que la rage intérieure de son compagnon félin l'a minait de plus en plus.
Alors que l'enfant de plus en plus fatigué et effrayé par son état, communiquait son désespoir à son chat, celui ci, réfléchit à la situation.

Les présences successives d'une puis de plusieurs sorcières devaient mettre à mal son esprit d'enfant, bien plus vulnérable que celui des adultes. Alaïa en fut d'abord peinée, essayant de la rassurer. Mais après tout, cette île et ce palais finiraient bientôt en ruines et en cendres. Il valait mieux pour la petite qu'elle succombe.... la vie serait bien plus douce de l'autre côté.....
Cendre
Cendre
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Posté le 03/07/2020 à 20:58:29 

Entouré de flammes dans son propre palais, le pauvre Gouverneur Jean Passe n'avait pas été le plus difficile à convaincre de signer l'avis d'expulsion de la Colonie pour Pierre de Siorac. Cendre avait eu plus de difficultés avec Katherine. Elle avait proposée des bonnes idées, mais ça n'allait pas vite. 

Alaïa n'arrêtait pas de lui dire qu'elle avait raison pourtant. Pourquoi Katherine ne signait elle pas alors ? Pourquoi parler de Tribunal !?
En plus Katherine n’arrêtait pas d'écrire à Cendre qu'elle avait raison aussi !!

Cendre avait l'impression qu'elle allait mourir.
Mais elle devait cheffer.
C'était important.

Un scribe lui permis alors de rédiger proprement sa décision, elle même n'était pas en état. La douleur lui vrillait le crane. Malgré la chaleur de son nouveau Palais, l'enfant grelottait de froid et suait à grosse goutte. Mais Katherine avait cédé. Jean Passe avait supplié puis signé.

Ce Sale Rat de Siorac n'avait plus rien a voir avec SA colonie.


Red Frag
Red Frag
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Posté le 03/07/2020 à 22:30:26 

La rumeur disait que les intendants se comportaient étrangement, qu'ils étaient malades ou manipulés, bizarres ou déraisonnés.

Je ne pense pas. Bougnette est tout à fait charmante. Rendez-vous compte elle a organisé une marche armée et un siège! Valeryo se drogue c'est évident, mais en même temps je n'ai jamais compris ce qu'il faisait. Cendre a toujours été un peu déséquilibré, je le connais c'est mon Cuyer. Très tôt il a développé une fascination pour le feu... Et Convard a toujours fonctionné par à-coups, de la faire un coup d'état il n'y a qu'un pas.
Red Frag
Red Frag
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21/04/2014
Posté le 03/07/2020 à 22:44:53 

Le siège n'avait pas débouché sur une guerre rangée, tout au plus une altercation après un dialogue de sourds.

La ville était quadrillée rigoureusement, la mobilisation impressionnante pour une cité démilitarisée, et dès la première fissure dans la palissade, les pirates s'étaient infiltrés au compte goutte profitant de la confusion générale.

Une fois à l'intérieur, chacun de leur côté, à des moments différents se sont mis à activer divers réseaux pour détecter et organiser une résistance. Des mendiants, quelques punks influents ou des nobles, tous ne vivaient pas si bien cette situation. Et puis il y avait toujours des sympathisants, des aspirants, des amis, ou parfois plus, qui étaient toujours prêts à donner un coup de main à la Chimère dans l'ombre.

Certains pirates étaient ressortis de la ville, d'autres l'avaient rejoint, tels des fourmis construisant leur nid. New Kingston n'était pas encore débarrassée de la corruption.

Les marshalls, d'abord paradant fièrement dans les rues, reculèrent petit à petit dans le palais sous les grondements de la foule et les assassinats isolés de sentinelles.
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