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Sous la menace du Sultanat 1 -2- 3 4  
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don Juan de Montalvès
don Juan de Montalvès
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05/01/2007
Posté le 12/10/2021 à 23:59:08. Dernière édition le 13/10/2021 à 00:34:07 

Le Marquis de Montalves parcourrait les innombrables rapports des capitaines de ses navires marchands : tous avaient subi des avaries si importantes que plusieurs avaient perdu leur cargaison par le fond. Des milliers de pièces d'or englouties par les mers. Ca ne pouvait qu'être qu'une vaste opération de piraterie, mais aucun mot ne mentionnait des Frères de la Côte mais tous mentionnaient des vaisseaux orientaux bâtis pour la haute mer !


Don Juan se fit amener l'un des membres des équipages survivants pour se faire confirmer cette étrange fable de navires aux voiles vertes...
Le recevant dans une des antichambres de son hôtel particulier à Port-Louis, l'officier de marine lui conta l'inégale bataille contre l'immense flotte arborant le Croissant.

- Monseigneur n'en croirait pas ses yeux : des mâts comme des forêts glissant sur les vagues, des bouches à feu sur plusieurs rangées...des frégates de combat et pourtant rapides comme des goélettes ! Nous avons eu juste le temps de manoeuvrer à bâbord que nous avions déjà perdu la moitié du convoi...

Montalves dubitatif, ouvrit des yeux de plus en plus grands à mesure que l'homme rapportait sa mésaventure, son attention de plus en plus captée. Le marin continua son récit :

- Les frégates ne semblaient pas craindre une riposte de nos canons, cette flotte compacte avançant inexorablement, éventrant coques et voiles sur son passage...et ces symboles infidèles sur leurs proues...si je vous disais, monseigneur !

Montalvès se leva de sa chaise et se rapprocha de la fenêtre...

- Ces navires, avaient-ils des sortes d'arabesques peintes sur leurs voiles et les proues décorées de sabreurs et d'animaux marins ?! *demanda le Marquis*

- Oui oui c'est bien cela, monseigneur ! Mais comment ?

- Oh...parce que votre fameuse flotte ottomane vient d'encercler le havre de la cité...


Par la fenêtre, le Marquis vit l'horizon de la mer couvert de navires, en formation d'accostage, se déployant, les uns pour couvrir les entrées du port, les autres jetant leurs lourdes ancres dans les eaux. Déjà des chaloupes se remplissaient de soldats que le Marquis reconnu être des janissaires qu'il avait vu leur de sa visite de jeunesse à Constantinople.

L'aristocrate ajusta son longue perruque noire devant le miroir de pied du vestibule d'entrée de son hôtel et sortit d'un pas pressé dans les rues de la cité. Nul passant ne lui fit la révérence d'usage sur son passage, tous s'agglutinaient déjà sur les quais, effrayés et ébahis par le spectacle. Déjà l'on pouvait entendre les ordres criés depuis les chaloupes, des mots étrangers comme des incantations surgit d'un autre monde.

Dans la foule, qu'il traversa en donnant quelques coups de canne, le Marquis reconnu le gaillard Ferdinand qui, courageux jusqu'à l'inconscience s'était porté au-devant des premiers soldats ottomans qui touchaient terre, amarrant leurs embarcations sur le quai...


- Des Mahomettans ?! Dans les Caraïbes ?! *Le Marquis remarqua leurs lourdes armes à feu* Je les préférais devant un thé de menthe à Istanbul...

Mais par delà la soldatesque martial qui les dévisageait, Montalves remarqua les atours captivant d'une jeune personne à l'air de majesté, paré de bijoux d'or à la manière des cours orientales, laissant paraître des yeux admirables, profonds et sensuels. Le Marquis lissa ses moustaches, remit de l'ordre dans son pourpoint et fit une grande révérence, son chapeau à la main :

12/10 22:15:23 "Vous n'aviez nul besoin de ces gardes armés pour conquérir Port-Louis...un seul de vos regards eut suffi..."


12/10 22:18:15 "Fatma Sultan la Précieuse Ils ne sont là que pour assurer la protection. Un seul mot, un seul geste de ma part et ils vous pourraient devenir violents."

La réponse de celle que ses gardes appelaient "princesse Fatma" ne fit qu'émoustiller davantage la curiosité de l'aristocrate...

12/10 22:20:29 "Princesse Fatma vous semblez tout droit sortie des Milles et une nuits ! Pourquoi n'irons-nous dans mes quartiers pour que vous me conter une histoire ou une danse des voiles ?!"

12/10 22:21:04 "Ferdinand En plus qu'apparemment c'est la fille de quelqu'un qui doit être important".

S'approchant encore mais restant à proximité de l'imposant Français, le Marquis saisit l'opportunité de cette information supplémentaire :

12/10 22:23:54 "Sans doute la fille de quelque émir des Barbaresques ! Mais un vrai joyau du désert ! Princesse, menez-moi à votre père que je lui demande votre main !!"

12/10 22:24:52 "Fatma Sultan la Précieuse semble réfléchir un instant, posant la main sur son fouet, au cas où, puis lève fièrement la tête vers l'homme se faisant Marquis : "Je préfèrerais un endroit plus passant qu'une chambre...Votre ami m'a parlé d'une auberge."

2/10 22:29:26 "Fatma Sultan la Précieuse lève la main en direction de ses soldats afin qu'ils laissent un passage aux autochtones pour leur montrer le chemin."

Escorté par cet impressionnant régiment armé jusqu'aux dents, Ferdinand et Montalves conduisirent l'étrange cortège à travers le dédale des rues de la ville dont les volets se fermaient à leur approche jusqu'à arriver à la taverne. Le Marquis chassa les habituels piliers de bar et fit comprendre d'un geste à l'aubergiste qu'il lui aménage sa meilleure table qui fut rapidement couverte de victuailles, des meilleurs vins que l'on puisse trouver dans l'établissement et de chandeliers d'argent.


Invitant la royale personne à entrer, Montalves se tint derrière la table, tout sourire tandis que les Ottomans investissaient les lieux, sécurisant la salle principale avant que la princesse rejoigne son hôte improvisé.

12/10 22:44:26 "Fatma Sultan la Précieuse entre dans l'auberge, observant l'intérieur avec attention mais la main sur son fouet, prête à dégainer si besoin."

12/10 22:45:44 "*Remarque le geste de la princesse* N'ayez nulle crainte, princesse, vous n'avez que des amis ici, vous n'avez pas besoin de ce fouet....enfin...pas tout de suite...*petit sourire fardé du Marquis*"


Prenant place autour de la table, comme pour mettre à l'aise la visiteuse inattendue, le Marquis l'invita à rejoindre la belle société de la cité coloniale qui s'était approché pour mieux se convaincre de la réalité de cette apparition de songes d'Orient.

12/10 22:47:29 "Vous disiez vouloir apprendre nos us et coutumes ! vous ne trouverez guère mieux que Port-Louis qui se targue d'être la cité la plus raffinée des Caraïbes !"
Sokollu Mehmet
Sokollu Mehmet
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17/09/2021
Posté le 13/10/2021 à 01:00:22. Dernière édition le 13/10/2021 à 01:20:02 

Sokollu avait tracé tout droit, a travers foret, a travers champ, a travers même les montagne pour attendre la nuit tombé le  Temple de Calakmul.

Chemin faisant il lança, de si de la, des éclaireurs pour annoncer son message de conquête basé sur une foi inébranlable.

Ses éclaireurs, espions lui firent déjà un bien piètre tableau de cette ile. Des femmes non marié, seules au milieu de la jungle. Des mariages religieux sous d'autre dieux, de Faux dieu !
Des hommes se baladant avec des fortunes sur le dos mais ne les partageant pas ainsi que les Piliers nous l'apprennes. Pas de Zakat !
D'autre encore, a moitié alcooliser ! impropres au combats.

Son objectif semblait distant, mais  Mehmet ne renoncerait pas ! NON ! ca Jamais !
Il obtiendrait ce qu'il était venus chercher. Même si ,pierre part pierre , il devras surement reprendre les fondements de cette ile.

Il  décida pour le moment de commencer avec ce temple Païen. Une mosquée bientôt se dressera la ! une sublime porte des caraïbe verrait le jour !


Spoiler
[Hrp : tous ceux ayant eu un pnj qui est venus les voir, n'hésitez pas a mp Sokollu pour donner votre réponse ou rp ce qu'il c'est passé si vous ne posté pas ici !]
Rider
Rider
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18/11/2007
Posté le 13/10/2021 à 01:56:07 

*Il etait encore tot, l'humidité de la nuit tardait a s'evaporer mais un peu de fraicheur est toujours bonne a prendre sous notre latitude.

Eli notre amiral avait prevenu par missives pour la flotte gigantesque qui faisait carnage en mer tout en avançant vers notre cité ...

Sauf que bon . La mer ... A part pour s'y baigner ... Le Cavalier Oranje n'avait pas vraiment prêté attention..
Mais plusieurs missives de notre Générale Cal1 nous demandant de rentrer sur Ulu éveilla la curiosité du Gouda. 

Apres une rapide course, rentrant de l'avant poste Van Ders, avec l'ineffable Liet, le Guerrier prends immediatement des informations auprès de Van Der Kampf, le Chef de la Garde.
C'est un guerrier fort aguerri, un fier Batave qui sert sa nation avec Zele depuis les débuts de la colonie, on dit même qu'avec Edwin, avant que ce dernier n'ouvre l'Auberge d'Ulu, les deux compères avaient bravé tous les dangers de Liberty alors encore entièrement sauvage, faisant partie des tous premiers arrivants de l'ile.
Les deux Hommes avaient la peau dure et en avaient vu de toutes sortes.
Connaissant son role et le remplissant aussi bien qu'Edwin savait remplir les Gamelles aussi vite que les godets (mais plus rapidement qu'ils ne se vidaient, ce qui prouve la maitrise du Gars en la matière ! ) Van Der Kampf savait donner les informations les plus pertinentes avec le nombre de détails nécessaire mais adéquat, permettant de se mettre au fait de la situation immédiatement:

- "Ca va nous tomber dessus surement ce soir et ca va pas etre beau !"

*Ben il avait pas mentit le Garçon ...

Moins d'un quart d'heure plus tard une déferlante d'Olibrius en armes étincelantes débarquaient sur les quais d'Ulu, investissant inexorablement la ville malgré le comité d'accueil certes restreint mais pourtant efficace, martelant le sol avec force et repoussant les Guerriers Goudas dans leurs derniers retranchements.

Les approches des protagonistes n'etaient pas tout a fait lesmemes selon le temperament ... 
D'aucun se demandaient, a l'instar de Simon ou encore Oog, s'il fallait essayer d'entamer la discussion, savoir ce qu'ils voulaient, essayer d'esquisser une ébauche de Dialogue... (ha .. les naifs .. ) 
D'autres telle Calica la Generale, tentèrent de garder la situation le plus longtemps sous controle.
D'autres encore, legerement plus Bourrins, commencèrent directement a taper ou faire sonner les tromblons et comptaient éventuellement discuter plus tard ...
Mais soyons honnetes, les ordres donnés par le chef de la belle troupe de touristes ne laissaient pas de doute, ils n'etaient pas la pour acheter des Tulipes. ...
La bagarre eclata vite, a peu pres en meme temps que les chances d'entamer un dialogue serein ou que le controle de la situation qui eclata en milles jolis morceaux, c'est a dire autant que de soldats lors de la premiere vague...

* Oui parce que meme si les Defenseurs du Boerenkool reussissaient a faire tomber les soldats ennemis, l'envahisseur avait de la ressource ... *

Et lorsque deux soldats ennemis se dressent devant vous alors que vous venez d'en faire tomber un avec difficultés, il est temps de faire ce que tout bon Gouda fait systematiquement, mu par un reflexe inné : 

Tammokk dans l'auberge ...

On espere qu'Edwin arrivera a contenir tout ce beau monde parce que les Ottomoches ont reussi a rentrer (il se peut que demander a Liet de barricader la porte soit une idee saugrenue sachant que son premier reflexe en entrant a l'auberge c'est d'aller direct au comptoir ... )
Mais Edwin, malgré cet air de gros lourdeau qui pourrait passer pour un simple tenancier d'Auberge est un mec qui en a vu d'autre... 
Ce n'est pas une invasion d'une armée aussi puissante soit elle qui va le destabiliser... Le Gouda en a vu bien d'autres et sait exactement ce qu'il faut faire dans ce genre de situation ...

* Du coup il a monté les prix ... *
James
James
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Posté le 13/10/2021 à 05:54:26. Dernière édition le 13/10/2021 à 05:59:28 

C'était une drôle de gueule de bois. Se réveiller, le coude sous l'estomac, allongé sur un rocher, face à la côte Ouest de Liberty, le regard fixé vers l'obscurité éphémère de la nuit à l'horizon. Horizon que James aurait vu s'il n'était pas obstrué par des nuages noirs, venant du nord. Nuage lui-même masqué par une flotte de gallions aux voiles vertes.

" ...Hein ? Les Irlandais nous attaquent ?"

Son précieux maître d'armada lui avait mentionné avoir essuyé une attaque d'une force inouie la veille, près de Port de Paix. Son précieux maître d'armada était aussi un ivrogne sans limites, expert dans le mélange des barils de poudres et des cargaisons de rhum. Seulement, son pochetron de second n'avait pas menti. De véritables châteaux flottants semblaient être amarrés là, à quelques encablures du port de la ville.

Après une course folle dérangée par un sanglier terrifié, le brave écossais arrivait en ville se ruait déjà dans son propre bâtiment, qui lui avait semblé géant avant l'arrivée de cette terrifiante essaim naval.
Quelques heures suffirent à atteindre le navire de pointe, qui ne répondit pas à leurs injonctions. Quand le Deathsworn buta contre la coque du navire, c'est tout juste s'il n'explosa pas, tant James cru avoir heurté la pierre la plus solide au monde. Quelques têtes passèrent par dessus le bastingage, et ils firent immédiatement demi-tour, avant que les écoutilles de l'immense vaisseau ne s'ouvrent.

Un échec, donc.


James
James
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Posté le 13/10/2021 à 05:57:25. Dernière édition le 13/10/2021 à 06:03:15 

Il aura fallu attendre le crépuscule pour en apprendre davantage. James, bredouille, noyait sa peine dans un rhum au thé à la menthe. Ses hôtes hollandais, eux aussi inquiets, discutaient du futur et de cette menace nouvelle, mais il était absent : après tout, que foutaient des Irlandais avec une lune sur leur voile sur les côtes de Liberty. Était-ce lié à sa famille ? Impossible. Les mégères que cotoyait sa mère avaient beau avoir un accent à couper le marbre, la langue irlandaise était décidément bien plus élégante. Pas de britons, donc.

" Vous vous occupez des Turcs et nous restons ici à l'abri ?"

Egbert l'avait interpellé. James se réveilla et se retourna vers son interlocuteur. Des trucs ? Ben... ouais forcément qu'il y a des trucs. Ce corniaud a été rabougri par l'herbe et le houblon. Quand on sait pas se tenir... Feignant d'avoir compris, il répondit du même ton.

" Si ça ne tenait qu'à moi, j'irais défier leur champion sur le pont de leur navire, mais... well, je ne parle pas le... truc, navré."

Des trucs. Et puis quoi encore ?

Vingt-deux heures. La ronde est finie, l'est temps de finir le baril spécial "Perdants-Au-Second-Round-Du-Tournoi-De-Montalvès". Il est clair que James espérait ne pas trouver de turc dedans et sur ce point, son voeu fut exaucé : ils attendaient sagement derrière le pub.

Panique.

"What's going on... oh. OH. AUX ARMES ! NEW KINGSTON !

AUX ARMES ! KENNY, SORS LE TROMBLON !

FERSON, FERMEZ LES PORTES !"

Encouragé par ses cris de guerre, il n'aura fallu que trois courtes secondes et deux foulées olympiques à l'écossais pour que le truc en question ne se retrouve avec un poing enfoncé dans le nez. Une seconde de plus et le nez commençait à se tordre, et James se tournait vers le second, la main ensanglantée par le nez décidément très très dur du monsieur. Pris au dépourvu par leur nombre croissant, il se rua vers le bar (non sans bousculer très arbitrairement les trois pauvres soldats turcs qui se mettaient entre l'ivrogne et son tonneau); et revint, plus déterminé, plus furieux, et plus ivre que jamais. Mais il ne fallut que quelques instants pour se retrouver encerclé, alors qu'un type au teint bronzé, affublé d'un superbe oignon sur le chef, s'approchait de lui.




Diplomate dans l'âme, James l'interpela.

"Hey, bastard ! Tu causes ?"

L'autre se frottait déjà les mains avec appétit.

" Ah... New-Kingston. Quel endroit exotique. Magnifique ! "

James toussait déjà. Une pestilence sans précédent avait envahi la place et surtout, ses narines.

" Pwah, mais ça pue ! Faites gaffe les gars, z'ont des bombes à fumée toussante !
Vous, l'homme au chapeau, près de la fontaine ! qu'il disait en interpellant Richard. Allez donc faire quérir le représentant de votre gouverneur.
Ne cherchez point plus, vous l'avez en face de vous. Vous vous adressez à James Campbell, fier défenseur, gardien, maître des coudes et juge de la ville !"

La chemise maladroitement (James les ayant épinglées à la va vite quand l'inconnu avait annoncé sa requête) recouverte de médailles en tout genre, James bombait le torse, plus humble qu'un moine. Et ça marchait : le chef à l'oignon souriait déjà.

" Ah, voilà qui est appréciable. A défaut d'un homme d'étiquette, vous êtes un homme utile à cette ville. Bien.
Allez donc prévenir les autorités adéquate que le Grand Diplomate Yirmisekiz Mehmed Efendi est dans vos murs, au nom d'Asiye Sultan de l'Empire et souverain le plus puissant et redouté d'Europe.
Je viens pour négocier avec vous.
"

Pendant qu'Isabella tapait causette avec le Grand Diplomate, James réfléchissait à toute allure. Ce n'était donc pas des Irlandais, leurs noms étaient trop courts.

" L'ile abrite milles et une merveille vous savez, qu'elle disait. Le vieux continent fait pale figure à côté.
Le Vieux Continent, c'est ainsi que vous l'appellez ? C'est assez juste. Pour ma part, je viens d'Orient. De la Sublime Porte.
Lorient ? James étant perdu dans ses pensées, ses interventions n'étaient pas les meilleures. Z’êtes français ?
Soldats, nous bivouaquons ici ! Faites venir mon lit !
Vous savez, on a une auberge hein... Pas de réponse du gaillard. 'fin bon, c'était quoi donc, des négociations ? Vous avez de la bière de Lorient à vendre ? That's exactly ce qu'il nous faut !
Je n'ai rien à vendre. Moi, j'achète. L'or et les diamants coulent à flot dans le trésor du Sultant - béni soit son nom.
Ce que je souhaite acheter, c'est...
"
Agha Ahmet Seyfeddin
Agha Ahmet Seyfeddin
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Posté le 13/10/2021 à 07:38:43. Dernière édition le 13/10/2021 à 07:40:29 

Ses navires étaient parfaitement apprêtés pour le combat : des canons puissants et nombreux permettaient de trouer les coques des bâtiments ennemis, et l'armée qu'ils transportaient avait été parfaitement formée aux abordages.
Ce fut sans aucune difficulté que la flotte de l'Agha Ahmet Seyfeddin parvint sur les côtes de Liberty, atteignant son objectif : la ville exposée la plus à l'Est.



Ulüngen était assiégée.
Ahmet prépara minutieusement l'assaut : les canons détruiraient tout navire qui tenterait de les empêcher de venir mouiller au port. L'un de ses navires, resté en retrait, userait de ses chaloupes afin de débarquer un maximum de soldats de manière plus sauvage sur les terres avoisinant la ville batave. Ils prendraient ainsi à revers toute résistance potentielle.


Lorsque le soleil disparut derrière les terres qui leur faisaient face, Seyfeddin lança l'assaut sur la ville.
Ils étaient attendus, mais le chef ottoman constata rapidement que les curieux, ou défenseurs, de la ville, étaient en nombre bien insuffisant pour pouvoir opposer la moindre résistance sérieuse. D'autant qu'il n'avait engagé que la moitié de ses hommes, l'autre moitié attendant le signal pour venir en renfort, si nécessaire.


Rapidement, les courageux défenseurs de la ville comprirent qu'ils ne pourraient faire le poids.
Ils avaient tenté de sauver leurs vies en se repliant dans leur auberge, mais ses soldats ne leur avait pas laissé le temps de se barricader : ils avaient déjà envahi l'ensemble de la ville, et surveillaient l'entrée de chaque bâtiment.
L'Agha Seyfeddin ne leur laissa guère le choix, et leur exposa rapidement la situation : cette île devenait, dès à présent, la propriété du Grand Sultan Asiye.

Toutefois, il ne comptait pas sous estimer ceux qu'il réduisait à l'esclavage dès ce soir : ils avaient dû baisser les bras bien trop vite à leur goût, mais leurs paroles contenaient une colère légitime face à leur impuissance, qu'il pourrait aisément utiliser.
Umbrella
Umbrella
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28/12/2018
Posté le 13/10/2021 à 08:55:28. Dernière édition le 13/10/2021 à 10:24:58 

Le soleil se levait à peine et elle aperçut le Vizir dans une coin de la pièce. Elle repensait à sa discussion de la veille, elle avait réussi à le faire parler pendant que Frag et Renat dormaient après avoir abusé de shoot de rhum.



El Renat 
Je suis la Umbrella! ah oui quand même ...

Red Frag 
Allons voir à l'intérieur.

El Renat 
Ah diantre ils sont partout !

Umbrella
Je peux en tabasser un pour qu'il parle.

Vizir Ercan Hayri Vedat 
Nous peuple Ottomans venons conquérir vos terres.

Vizir Ercan Hayri Vedat 
Soumettez vous à la grâce Allah et au Sultan.

Vizir Ercan Hayri Vedat 
* lorgne la femme * Tabasser un fier guerrier ? Vous ?

Vizir Ercan Hayri Vedat 
Allons, ce n'est pas une place pour une femme.

Vizir Ercan Hayri Vedat 
Laissez les hommes parler.

Umbrella
Hein ? Il plaisante ou bien?

Vizir Ercan Hayri Vedat 
* grogne sous l'insulte et lève la main pour gifler la femme *

Umbrella
*lève son épée pour lui montrer qu'elle ne craint personne*

Vizir Ercan Hayri Vedat 
A qui est cette femme ? Qui est l'homme qui doit vivre avec elle ?

Vizir Ercan Hayri Vedat 
Il a manqué son éducation. Un bon coup de ceinture ou de fouet devrait régler son problème.

Vizir Ercan Hayri Vedat 
Allons fillette ! vous allez vous faire mal.

Umbrella
Goujat ... le masque, c'est pour cacher ton horrible visage?

Vizir Ercan Hayri Vedat 
Par Allah ! C'est la première femme avec un tel langage que je rencontre !


Vizir Ercan Hayri Vedat 
* observe les deux hommes * Bien, bien, lorsque nous contrôlerons vos terres vous aurez deux choix : mourir ou servir.

Umbrella
Pour qui vous prenez vous ? parlez moi autrement !

"Vizir Ercan Hayri Vedat 
Parle sérieusement et observe la femme avec mépris * tais toi femme !

Vizir Ercan Hayri Vedat 
Je n'aurais nullement besoin de toi. Allez repriser votre tenue. Elle est dans un état lamentable.

"Vizir Ercan Hayri Vedat 
Et ou se trouve dont votre voile ? Et ses cheveux violet !"

Umbrella
Ma tenue me convient parfaitement espèce de gros boeuf à corne.

Umbrella
Un voile? qu'en ferais-je? quoique, j'ai des idées, je pourrais te torde le cou avec.

Vizir Ercan Hayri Vedat 
Etes vous tous comme ça ici ?

Vizir Ercan Hayri Vedat 
Il était tant que notre Empire vienne chez vous.

"Vizir Ercan Hayri Vedat 
Nous allons vous matez, et en profiter pour vous inculquer un peu de savoir vivre.

Vizir Ercan Hayri Vedat
Quant à mon masque, c'est pour t'éviter de te faire faire des cauchemars, femme.

Umbrell
C'est donc vous qui avez brûlé nos bateaux! vous le payerez !

Vizir Ercan Hayri Vedat
Moi, ou un autre... peu importe, nous ne faisons qu'un pour la grandeur du Sultan.

Vizir Ercan Hayri Vedat
Le seul Empire qui existe. Le plus grand, le plus merveilleux ! L'Empire ottoman.

Umbrella
Le Sultan? qu'est ce que c'est que ca encore? un commerçant bouffi et gros ?

Vizir Ercan Hayri Vedat 
* s'insurge * Le Sultan, une quasi divinité, le maitre de tous ! L'homme le plus puissant de l'Empire.

Umbrella
Une divinité... il ne nous manquait que ca...

Vizir Ercan Hayri Vedat 
* le chef s'éclipse pour aller voir sur place et annonce * Janissaires ! Prenons nos quartiers ici.

Vizir Ercan Hayri Vedat 
Cet endroit est notre.

Quand l'étranger disparu enfin, le calme revenait.

 Umbrella 
*s'endort après avoir bloquer l'accès au comptoir avec des chaises*


Mais la tranquillité fut de courte durée.


Vizir Ercan Hayri Vedat 
* s'installe droit comme un "i" sur le siège et rédige ses courriers pour communiquer avec les autres chefs de guerre

Vizir Ercan Hayri Vedat 
* et particulièrement soulagé de voir la femme muette pour pouvoir se concentrer *

Vizir Ercan Hayri Vedat 
Et surveillez moi bien celle là !

Umbrella
*rêve qu'elle fracasse la tête du monsieur au masque de vache avec son épée et sourit en dormant*

Il était temps de faire le point avec le Capitaine et les autres pirates.
Egbert Dekker
Egbert Dekker
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Posté le 13/10/2021 à 15:03:42 

*Egbert ne pouvait s'empêcher de tourner en rond à l'intérieur du Black beer pub. Les nouvelles semblaient formelles : les ports des quatre villes étaient cernés par une importante flotte Ottomane et les gouvernements ne semblaient pas encore prendre la mesure du danger. Aucune entente n'était encore agréée quand il reçut la tragique missive de la générale batave, annonçant l'invasion terrestre sur sa douce cité.

Les rues de New Kingston semblaient désertes au contraire. Les Anglais avaient-ils eu la bonne idée de fuir ? Non, un de leurs soldats, James, était aux aguets. Tout semblait pourtant calme, Egbert préféra donc en profiter plutot que d'attendre que le même drame se produise ici. Il salua donc James, Sir Richard et Andras, puis reprit ses bagages.*

"Bien, si le danger est écarté de New Kingston, je m'en vais reprendre mon chemin et mes enquêtes ! "

*Ce fut pourtant à cet exact moment qu'un cri retentit, celui de James.*

"AUX ARMES !"
"Au revoir donc !" *Lança-t-il, faisant mine de n'avoir rien entendu.

Mais alors qu'il regagnait la sortie de la ville, quelle ne fut pas son horreur d'apercevoir les envahisseurs aux prises avec les Anglais. Prenant son courage à deux mains, il hurla, tel un adolescent en pleine mue, en direction de ceux-ci.*

"Fuyez ! Les femmes et les enfants d'abord !"

*Il n'attendit point d'en voir ou de recevoir une réponse, il était déjà loin de New Kingston lorsqu'il s'arrêta au manoir hanté pour la nuit. Tout était paisible ici. Son coeur battait pourtant la chamade alors que son souffle était repris depuis un certain temps. Des souvenirs enfouis resurgissaient contre sa volonté.

Il avait grandi sous l'occupation Ottomane. Ses parents ne parlaient que de leurs invasions et tyranie. Comparé aux remous politiques causés par la reprise du pays par les Habsbourgs, dont il avait largement profité pour installer son commerce, son enfance représentait à tout jamais pour lui une époque de disette et de domination. Si son départ d'Europe n'avait été causé en aucun cas par les Ottomans, il n'en gardait pour autant que des cauchemars en guise de souvenirs.

Voir alors ces mécréants investir l'ile sans aucune réaction concertée des gouvernements n'inspirait donc rien de bon, seulement une Histoire qui se répétait. Egbert voulait agir mais avait peur de le faire. Une terreur s'emparait de son corps et ses fonctions cérébrales, ce à quoi il répondit comme d'habitude par une bouffée de tabac "arrangé". Peu à peu, il sombra dans un sommeil réparateur...*
Althéa de Rioghan
Althéa de Rioghan
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Posté le 13/10/2021 à 16:21:08 

Les branches basses se faisaient sacrifier les unes après les autres au rythme des pas d'une femme aux cheveux de feu.
 
Au plus profond de la jungle de Liberty, Althéa se frayait un chemin loin des corsaires et autres pirates de l'île, bien décidée à se retrouver pour quelques temps seule face à la nature.
 
Mais à peine une semaine après son départ, un ara la retrouva et lui lâcha une missive.
 
- Ha non ! C'est bon ! J'veux plus en entendre parler ! Fit-elle en effectuant de large moulinet avec son coupe-coupe.
 
L'oiseau lui tournait autour en poussant de grands cris et en lui piquant parfois le sommet du crâne.
 
Une mèche de cheveux fût arrachée et un cri se répercuta sur les troncs des arbres alentour.
 
- Stop ! Stop ! STOOOOOOP ! C'est bon ! J'vais la lire ta lettre, sale emplumé.
 
Althéa se saisit de la missive et en parcouru les premiers mots
 
Bonjour,
Je me dois de vous donner des nouvelles. Elles sont mauvaises.
Hier soir, de nombreux coups de canons ont résonné dans notre baie [...]
 
Son regard se fixa sur les derniers mots et son sang se mit à bouillir.
 
- Fait chier !

Elle envoya rapidement des ordres à ses capitaines, qui furent ravis de couler deux navires ennemis, et fit demi tour en direction de l'Est.

Turb, tête de turc
Turb, tête de turc
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09/08/2008
Posté le 13/10/2021 à 16:36:02. Dernière édition le 13/10/2021 à 16:37:03 

Cela faisait deux ou trois minutes que Turb soulageait sa vessie en dessinant la moustache d'Egbert sur la mousse recouvrant les racines d'un immense palétuvier quand il entendit le pas cadencé d'une troupe armée en mouvement. Il finit son portrait craché en quelques gouttes bien secouées, remballe le pinceau, et fait front aux arrivants, cachant mal sa surprise devant leur accoutrement : des ottomans !

"BooOOoôâaAaarp!" S'exclame t'il !
"M'enfin ??" Surrenchérit-il d'une question pleine de pertinence.

La troupe mauresque fit halte et l'encercla sabres au clair. Leur chef s'avança vers l'homme à la casquette blanche.

Armée de Sokollu Mehmet :
"
Par Allah ! Mais...mais qu'elle est cette odeur ! Mécréant tu bois de l'alcool ! Dégénéré sache que ton salut Sokollu te l'offre au temple !"

Et là tout lui revint.
Sa petite enfance dans un immense bac à sable saharien, l'histoire tragique de ses parents, un explorateur hollandais et l'ainée d'un puissant turc, le fruit de leur amour impossible causant leur mort: lui, enfant illégitime élevé par ceux-là mêmes qui l'ont rendu orphelin : les Qaramanli. Sa fuite préadolescente vers l'Egypte avant de voguer vers son destin dans les Indes orientales, puis occidentales...

C'est alors que quelques mots d'apaisement lui vinrent aux lèvres en arabe, le plus naturellement du monde.

"Wa aleykoum salam  (Que la paix soit sur vous) وَعَلَيْكُمُ السَّلامْ "


(Origines de Turb: https://www.pirates-caraibes.com/fr/index.php?u_i_page=5&theme=15&sujet=18254&u_i_page_theme=1&u_i_page_sujet=1 )
Elijah "Le Caracal"
Elijah "Le Caracal"
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21/11/2018
Posté le 13/10/2021 à 19:23:54 


L'Oracle remise à flot il rejoint son bureau ou Lili et Edwin se trouvaient dans le salon haut. Pas le temps de discuter de la pluie et du beau temps qu'un débarquement se fit entendre juste devant.
Vite défendre la ville il fallait, mais malgré plusieurs autres Hollandais comme l'Intendant et la générale des armées, acculés rapidement ils étaient.

Oh! Mais quelle bonne idée, dans l'auberge allons nous réfugier ! 

Après quelques ennemis tombés sous les coups d'épées, dans l'auberge enfin ils arrivaient mais une mauvaise surprise y résidait. 
Tout autant d'étrangers menaçants étaient déjà dedans mais fatigue et blessures se ressentant, alignés le long du comptoir face aux assaillants ils se retrouvaient. Les armes baissées en capitulant cette première bataille le groupe perdait en serrant les dents.
Calica
Calica
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20/06/2008
Posté le 13/10/2021 à 20:55:20. Dernière édition le 13/10/2021 à 21:21:24 

La soirée était bien avancée et Calica avait rejoint Elijah sur le port. La flotte ottomane était là, à leur porte, juste en face. Soudain, un éclair, suivi rapidement par une détonation. Puis plusieurs. La flotte ennemie faisait feu.
De nombreux coups de canons résonnèrent dans la baie d'Ulüngen, mais la ville n'était pas la cible. L'ennemi cherchait à se défaire des derniers navires hollandais encore à flot. Cette deuxième attaque maritime renforçait la déclaration de guerre.
Elle eut à peine le temps de se remettre de ses émotions que les ottomans débarquaient dans la cité.

Encore étourdie par le bruit des canons, Calica sorti sa rapière et commença à se battre, entourée par ses soeurs et frères d'armes. Ils étaient quelqu'uns à avoir répondu présent.

Les ottomans n'étaient pas si redoutable à l'épée. Elle avait le dessus tant qu'elle pouvait les combattre en duel. Mais pour un ennemi qui tombait, c'était une douzaine qui débarquait derrière. Elle sonna le repli vers l'intérieur de la ville.


Rider et Lisbeth tentèrent une percée pour atteindre celui qui semblait être le chef. Mais ce dernier, l'agha Ahmet Seyfessin, était très bien entouré. Il réclamait la reddition immédiate de l'armée hollandaise. Pour les convaincre de se rendre, le son d'une corne retentit. Un son similaire se fit entendre dans leur dos, venant de l'extérieur de la ville, côté terre.




Encerclés, Calica sonna à nouveau le repli, cette fois vers l'auberge, lieu culte pour tout hollandais qui se respecte...
Calica
Calica
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20/06/2008
Posté le 13/10/2021 à 21:31:08 

Malheureusement, pour le groupe d'hollandais réfugié dans l'auberge, Ahmet avait été rapide et très vite, de nombreux soldats forcèrent les prémices de barricades de fortunes. En l'espace de quelques minutes, les défenseurs hollandais étaient acculés contre le bar, protégeant Edwin et ses bouteilles.



Ahmet Seyfeddin demanda à parler au chef de l'armée hollandaise. Calica, rassemblant son courage, fit face à l'homme en prenant de la hauteur sur le bar au grand dam d'Edwin. Quelle ne fut pas sa surprise de voir que l'aghar l'ignorait complètement. Pour lui, les femmes n'avaient pas le droit de parole.
La discussion devenait donc impossible. C'est auprès de Liet Haderach qu'Ahmet Seyfeddin commença à s'entretenir pour imposer la reddition de la colonie hollandaise.

Cette bataille avait été perdu.
La cité tout entière tombait sous le joug de l'occupation ottomane dès le soir même du débarquement. Mais les hollandais étaient en vie. Et cela laissait entrevoir de l'espoir.

Oui, cette première bataille était perdue mais pas la guerre qui se préparait dans l'ombre, attendant le moment le plus opportun pour éclater au grand jour.
Vizir Ercan Hayri Vedat
Vizir Ercan Hayri Vedat
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16/09/2021
Posté le 13/10/2021 à 21:51:50 

Le Vizir avait passé la soirée et la journée suivante au bar de la plage, Faisant connaissance avec les autochtones, pas du tout habitué à leur coutume locale qui le consternait.  

Mais, la connaissance était primordiale pour connaitre son ennemi. Alors, discutant avec une femme aux cheveux mauves et une catin, il apprit certaines choses. 
Ces gens aimaient leur liberté, ils détestaient qu'on leur dise quoi faire, et connaissait un certain nombre d'insulte en tout genre. Surtout la femme, celle qui se prétendait guerrière.

Qu'a cela ne tienne. Ercan était sur du bien fondé de sa tache et comme tout conquérant imposait son point de vu sans vraiment écouter les arguments des péronnelles. 

Il cherchait des soldats, des hommes déjà capable de tenir une armes et de battre ses janissaires. Bien sur, il ne s'attendait pas réellement au fait qu'ils sachent les battre, juste qu'ils donnent le change quelques minutes.

Apparemment le centre de l'île était l'épicentre des luttes entre nations. Alors, le temps de réfléchir à la rédaction de ses exigences pour les marins-mercenaires-pirates et il lèverait le camp pour cet endroit. Ce tripot, qu'il considérait comme un bordel serait toujours son quartier général, mais, il était temps de voir du pays.
El Renat
El Renat
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01/11/2017
Posté le 13/10/2021 à 22:09:17 

Le bar chez jacquot était bondé, le pirate accoudé au bar écoutai d'une oreille distraite le mec habillé en porte manteau.
Quand tout a coups un mot le fit tiquer ... Concubines, et plusieurs !
Intéressant comme concept.
Ni une ni deux El Renat prit un bout de papier et griffonna.

Vizir truc machin chose, tu m'offre combien de concubines contre mon épée a ton service, enfin t'emballe pas je demande seulement.

Voici une petite liste parmi les corsaires et pirates de liberty.
Garde du Harem: La Tigresse
Concubine principale: Evangeline
Concubine par intérim: Svetlana
Concubine de secours (on sait jamais!) : Althéa
Concubine de confort (menage, vaisselle ...): Bougnette
Concubine de réconfort (repas, massage ...): Umbrella
Voilà je crois que c'est assez précis!

a ce moment une bride d'information arriva:
"Couper les bourses aux esclaves"

La boule au ventre le pirate chiffonna prestement la lettre et la fourra dans ça poche.
Dulcina Fagney
Dulcina Fagney
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13/02/2006
Posté le 13/10/2021 à 23:58:11 

Ils avaient quitté Port Louis en courant avec les enfants. Des échauffourées entre pirates et français avaient rendu la zone, pourtant festive jusqu'alors, dangereuse. Plus encore lorsque Dulcina avait voulu s'interposer entre la Confrérie et Nick, pris pour cible.

Malheureusement, les enfants étaient incapables d'aller bien loin : ils furent rattrapés au petit matin par Cole, suivi d'Assashin. Voynich les protégea, tenant en joue les ennemis jusqu'à ce que l'irlandaise et leur progéniture puissent s'enfuir.

C'est dans un état d'esprit déjà empli de colère après avoir vu Nick, puis Voynich, se faire molester sous ses yeux, que l'anglaise accueillit la nouvelle du siège de New Kingston par de puissants navires étrangers.

Elle avait à peine eu le temps d'accuser cette information, à Port Louis, et de commencer à réfléchir à mettre les enfants en sécurité : ces navires avaient, dit-on, envoyé par le fond presque toute la flotte de tous les habitants de Liberty. Il était dès lors inconcevable de procéder comme d'ordinaire : placer leurs enfants dans son navire le plus rapide, pour les envoyer sur leur île.

Alors, dans l'urgence, elle se rendit à New Kingston. Nanny était là, elle était revenue aussi vite que possible après avoir reçu la missive de Dulcina.
Voynich était en soins à l'hôpital, elle ne parvenait pas à réfléchir au meilleur moyen de protéger ses enfants.

Lorsqu'elle apprit, par sa Générale, que les rues de la ville s'étaient remplies de soldats étrangers, elle réalisa qu'il était peut-être déjà trop tard...

Mais elle savait une chose : quand bien même ces envahisseurs semblaient nombreux, et organisés, ils ne connaissaient pas Liberty comme Voynich et elle pouvaient la connaître. Lorsqu'il la retrouva enfin, ils réfléchirent à l'endroit le plus sûr où ils pourraient déposer leurs enfants, avec Nanny.
Ne restait que Tara... dont il était encore inconcevable de se séparer...
Don Alejo Onza de Llama Duende y Seda
Don Alejo Onza de Llama Duende y Seda
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20/11/2005
Posté le 14/10/2021 à 00:09:33. Dernière édition le 14/10/2021 à 00:20:32 

Alejo entendait les rumeurs de cette nouvelle invasion et des dangers qu'elle représentait. Et comme face à tout nouveau danger, il prit le large.
Il y avait bien assez de héros téméraires sur cette île pour s'en occuper. S'il gardait un œil sur cette histoire, il ne s'en approcherait pas tant qu'il n'y serait pas obligé.
Et puis, il avait d'autres chats à fouetter et le chaos allait l'y aider.
Isabella
Isabella
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03/07/2020
Posté le 14/10/2021 à 01:10:10 

Les discussions sur la place centrale de New Kingston ne s'étaient pas passé comme on aurait pu l'espérer. Le turc semblait plutôt ouvert à première vue, mais rapidement il montra son vrai visage : Il était là pour annexer la colonie coûte que coûte. La naïveté de penser que l'on pouvait discuter avec des sauvages venu du vieux monde et pire encore : Des turcs !

La situation n'était pourtant pas la plus sublime, après tout on avait une partie de l'armée de cet homme en face de nous. Les anglais n'étaient pas connu pour reculer si facilement et pendant que la discussion se faisait, la Généralissime de New Kingston avait préparé ses pistolas pour un potentiel combat. Elle observait et jaugeait les adversaires, les distances dans le silence complet.

L'annonce tomba et l'ordre fut donné, il voulait prendre la cité pour lui. Elle dégaina ses pistolas, tirant quelques coups sur le soldat en face d'elle et lorsque le fameux diplomate se rapprochait d'elle pour rejoindre le palais, elle profitait pour décocher deux tirs en sa direction.


13/10 23:12:13 Tir réussi ! 0 points de dégâts sur Yirmisekiz Mehmed Efendi "Le Parfumé" avec sa mauvaise foi.

13/10 23:12:44 Tir réussi ! 0 points de dégâts sur Yirmisekiz Mehmed Efendi "Le Parfumé" avec sa mauvaise foi.


Elle n'avait pas réussi à le toucher, des hommes le protégeait coûte que coûte pour qu'il survive. Elle grommelait légèrement, peu ravie par cette situation avant de se concentrer sur les soldats qui l'emmerdait directement. Elle en abattit un avant de se détacher de l'autre. Elle savait la colonie perdue pour l'heure et il fallait se replier pour préparer un bon plan d'action pour reprendre la colonie.
Lisbeth
Lisbeth
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08/05/2020
Posté le 14/10/2021 à 14:01:31. Dernière édition le 14/10/2021 à 14:05:53 

Quelques mots échangés avec le dénommé Aghar Ameht Seyfeddin avait suffit pour qu'elle accepte même temporairement de porter le Hijab.

Contre toute attente, elle se sentait apaisée après l'épreuve qu'on lui avait imposée de force, et qui elle, s'était faite, dans le plus grand silence, sans le moindre respect et sans discussion possible.

Parfois il suffit de communiquer pour comprendre et Aghar Ameht Seyffedin avait su répondre à sa question entrouvrant ainsi une potentielle voie de la guérison. Le chemin qu'elle cherchait depuis des semaines serait il celui là ?

Il était bien trop tôt pour le savoir, elle restait attentive à tout ce qui pouvait se dire dans cette salle du palais envahie par la garde et les hollandais.
Alfy "sic" Bontemps
Alfy "sic" Bontemps
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01/05/2021
Posté le 14/10/2021 à 17:42:33. Dernière édition le 14/10/2021 à 17:43:40 

Alors qu’ils entamaient leur ronde avec la Pieuvre dans Port-Louis, suite aux avertissements quant à une possible invasion Ottomane, ils tombèrent sur un premier groupe de soldats, en formation serrée. Sortant leur épée pour tenter de repousser les assaillants, il fallut vite se rendre à l’évidence… ils étaient forts, et surtout nombreux, très nombreux. Il allait falloir beaucoup d’aide.

Alors qu’ils esquivaient et encaissaient les coups - plus qu’ils n’en mettaient -   les deux Français entreprirent de trouver le capitaine, ce combat contre les soldats n’était pas équitable et voué à l’échec. 

Alfy perdit les gardes allant de ruelles en ruelles, semant les soldats non familiers avec la ville. Alors que la Pieuvre les occupait du côté de de la fontaine, il entra dans la taverne, devant laquelle plusieurs gardes étaient prostrés mais ne bougeaient pas. Ils semblaient garder le bâtiment. Passant la porte sans encombre, à son grand étonnement, Alfy tomba nez-à-nez avec une armée de soldats stoïques, nombreux, et au fond de la pièce, extrêmement bien protégée, une femme voilée. Pas de doute c’était elle leur Capitaine. Le Marquis et Ferdinand parlaient d’ailleurs avec elle. L’ambiance était tendue, mais calme. Ce n’était pas vraiment ce à quoi il s’attendait en mettant les pieds ici, mais tant mieux.    

                    

Malgré cette démonstration de force, il semblait que pour le moment, l’heure était à la discussion, l’échange,  presque cordial. Fatma semblait énormément s’intéresser à la place des femmes dans la colonie. Et plus la discussion avançait, plus la princesse semblait se découvrir, laissant entendre qu’une simple égalité ne lui suffisait pas. Elle avait vraisemblablement pour ambition de mettre des femmes au pouvoir. En tout cas c'est ce qu'Alfy comprit.

Alors que les conversations allaient bon train, certains sujets, visiblement plus sensibles que d’autres, notamment à propos des libertés d’action et de penser de chacun, faisaient légèrement monter une tension déjà palpable. Les points de vue semblaient diverger.


Agree to disagree dear, comme disent nos voisins à l’ouest , pensa Alfy, fatigué de ces montagnes russes émotionnelles de la journée. Il décida alors de s’arrêter là, et de se poser pour la nuit dans la taverne, afin d’avoir toujours un œil sur la princesse et ses soldats. Parce que même si la situation n’avait pas encore dégénérée, il ne semblait ne pas falloir beaucoup d’huile de coude pour mettre le feu aux poudres. Il en profita pour sortir son calepin, le retourna pour y écrire sur les dernières pages afin de ne pas tout mélanger.


Entrée Calepin #7 :
Princesse? Fatma
Ottomane
Invasion ?
Yulia
Yulia
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Posté le 14/10/2021 à 19:58:25 

Bien que d'habitude hermétique aux différentes annonces de l'île , la dernière en date ne pouvait pas la laisser insensible.

L'île était envahie par des ottomans. Enfin des turcs si j'en croyais les différentes nouvelles qui se relayaient depuis un moment.

Qu'un peuple tente d'écraser un autre, je restais insensible car c'était un quête de pouvoir et une manière de se prendre un revers.

Mais dans ce cas là c'était toute la manière dont Liberty était qui était remise en question. Et ce n'était pas possible qu'on nous change les éléments acquis et la vie que l'on souhaite mener.

Il était donc temps pour moi d'arrêter de me cacher dans mes ordres de missions et de me rendre disponible afin de repousser le gueux avec un grand bandage sur la tête.

Je quittais l'auberge du corbeau afin de me rendre là où Liberty avait besoin de moi pour les soins.
Spectre de Don Branlouz
Spectre de Don Branlouz
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Posté le 15/10/2021 à 01:19:59 

Quel déception !


Et pourtant il y avait des navires, des cannons des soldats a vous en éblouir de leurs lames d'acier.
l'opportunitee était presque trop belle, mais je déchanta vite lors je renconra fatma.
ils n'étaient pas venu pour détruire l'île et n'en faire qu'un atoll de sable de cendre et de poussière.
ils voulaient juste faire de nous des sujets.

heureusement... l'ensemble de l'île refuserait ces conditions.
a nous le massacre ! A nous la débauche de destruction.



Montalsêm Pasha
Montalsêm Pasha
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Posté le 15/10/2021 à 02:38:46 

La rencontre avec la princesse Fatma avait tourné court lorsque le Marquis prit connaissance des édits de la fille du Sultan, ce qui le condamna à perdre la direction de sa banque, de ses biens et de sa fortune en acceptant de donner tout pouvoir à une femme.

- Cette folle va faire de nous des eunuques ! *grommela-t-il en quittant la taverne de Port-Louis tandis que les esprits s'échauffaient dans l'auberge et que la princesse continuait sa litanie de mesures en faveur des femmes de Liberty*
Quoi, devrais-je confier ma fortune à ma lavandière, ma femme de chambre ou ma maîtresse ?!! 

Si don Juan aimait les femmes, il aimait mieux son argent. Sur le chemin qui le ramenait à son hôtel particulier, l'esprit bouillonnant du Marquis échafaudait déjà un plan pour sauvegarder sa précieuse fortune.

Les rumeurs qui s'étaient propagées sur l'invasion de toutes les colonies furent vite confirmées par les réfugiés qui commençaient à affluer aux portes de la ville tandis que d'autres prenaient déjà la route de l'exode pour se réfugier dans la jungle.

Montalves entra comme une furie dans le hall de son hôtel et congédia tout son personnel, faisant sceller les grilles et les portes de sa vaste demeure. Sans répondre aux sollicitations de ses serviteurs, il referma la porte de sa bibliothèque derrière lui et tourna la clef sur la serrure de fer. Examinant la pièce pour s'assurer d'être seul, il s'approcha à pas de loup d'un pan de la bibliothèque et tira sur l'Ethique de Spinoza qui déclencha un léger mécanisme de loquet qui détacha de la bibliothèque une porte dérobée.


Derrière descendait un obscur escalier que le Marquis emprunta, s'éclairant d'un chandelier, jusqu'à rejoindre une petite pièce aux murs nus, sans décoration, ni meuble, mais une succession de coffres, d'armoires de fer, de tableaux alignés, de bouteilles de grand cru, remplissaient presque tout l'espace contigu de ce lieu caché.

En hâte, le Marquis tira ses bourses d'or, de diamants et de saphirs qu'il engouffra dans sa redingote verte de voyage, saisit un large porte-feuille ocre dans lequel il glissa de nombreuses liasses de couronnes caribéennes, le tout glissé dans une large double sacoche de cuir brun qu'il porta à son épaule droite.

Bifurquant dans un couloir très étroit qui partait des escaliers plongées dans le noir, le Marquis marcha plusieurs minutes avant d'arriver devant une porte basse et lourde qu'il ouvrit péniblement pour se retrouver dans l'orangerie de son hôtel, de l'autre côté des jardins. Là il n'eut pour tout accueil que le braiment d'un âne attaché à un piquet. Rapidement, le Marquis enfonça un large feutre sur sa tête, jeta perruque et souliers vernis pour des bottes de voyage. Jetant la double sacoche sur l'animal, il monta sur le dos de la bête et l'enjoignit à se mettre au trot.

- Allez Kayvaan ! En avant, nous devons quitter cette ville au plus vite !

De mauvaise grâce, l'âne se mit en route et tandis que le soleil se couchait sur une ville en émoi, la silhouette de Montalvès disparut parmi l'épais feuillage de son jardin avant de rejoindre la route de Louis le Grand.


Sur la route devenue si dangereuse qui menait à la tour français, le Marquis croisa des patrouilles de janissaires qui ne semblaient pas appartenir à la garde de la princesse Fatma. Ils ne firent pas beaucoup de cas de ce voyageur pauvrement vêtu et, après quelques bakchichs distribués aux moins rétifs des soldats ottomans, don Juan apprit que le jeune prince Kamil, fils héritier du Sultan, avait également débarqué plus au nord dans l'île.

Le sourire du vieux renard se dessina sur ses lèvres : puisque la force ne viendrait pas à bout des Ottomans, il fallait ruser et embrasser le vainqueur du jour. Devenir utile à l'occupant pour conserver sa position et ses biens, collaborer pour - qui sait ? - peut-être pouvoir tirer la "part de lion" des spoliations qui ne manqueraient pas d'avoir lieu...

Louis-le-Grand était désert mais le Marquis savait que les soldats turcs ne seraient pas long avant d'investir la place : il devait faire vite. Dans la garnison, il se hâta de se changer avec pièces d’habillement qu'il avait troqué avec une patrouille contre ses bonnes bouteilles... Il cacha ses vêtements de voyage pour enfiler le caftan et le turban, la ceinture frappé d'arabesques et une paire de pantalon bouffant.

Voilà ! Il arrangea le turban dans un miroir de poche, satisfait de sa transformation en un noble ottoman, un Pasha, ces aristocrates de la Sublime Porte, qui comme tous les courtisans du monde, faisaient de la proximité avec le souverain, la principale source de leur gagne-pain...

Il lui fallait désormais rejoindre Esperanza et la cour du prince, sous son nouveau nom d'emprunt : Montalsêm Pasha !

Johnny Carter
Johnny Carter
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07/08/2012
Posté le 15/10/2021 à 11:56:39 

Les rues de New Istanbul étaient occupées par les soldats turcs, les rumeurs sur la nomination de James comme nouvel Intendant et la future exécution de cinq martyrs anglais, mais aussi par un certain remue-ménage au sein de la rédaction du Good Morning Liberty.

Mais que diable se passait-il réellement ?
Montalsêm Pasha
Montalsêm Pasha
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Posté le 15/10/2021 à 12:42:47 

Le Pasha Montalsêm était arrivé pendant la nuit à Esperanza après deux jours de traversée de jungle depuis Port-Louis. La situation dans la cité espagnole n'était guère meilleure, les Ottomans occupaient la ville...mais conformément à son plan élaboré lors de sa fuite de la colonie française, Montalvès se mit à la recherche du Prince Kamil afin de rejoindre sa cour.

Malheureusement le fils du Sultan avait quitté la cité quelques heures auparavant mais le Pasha tomba sur une scène tragi-comique dans les rues d'Esperanza : Phil Blake s'était mis en tête de massacré tous les soldats turcs sur son chemin...mal lui en pris, il était désormais pris en garde par l'agha Seyfeddin en personne, encerclé de janissaires et certainement bon pour la potence comme le nouvel intendant Aaron qui gisait piteusement au bord du bassin, prisonnier attendant son exécution.


Montalsêm décida de demeurer jusqu'à la mise à mort et de présenter ses respects au général ottoman.

15/10 12:40:06 "Mes respects puissant agha de l'Empire ! Récemment débarqué à la suite de la flotte, je te prie, estimé Ahmed Seyfeddin agha, de me permettre d'assister à l'exécution de ce mécréant Aaron ! Une sage décision de notre Prince !"
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