 Le Faux Rhum
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Une chute annoncée
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Posté le 09/12/2008 à 20:05:28
Le Capt’n avait émis l’idée un soir de décadence où le simple fait d’avoir Samo, l’Doc Pea, gaston et Juan dans la même pièce pouvait vous faire croire que vous étiez déjà saoul. L’idée était insensée mais l’absence totale de plan m’avait convaincu de la faisabilité de la chose ; livrer la tête pensante de la Confrérie à qui voudrait bien payer.
Je soupçonne à présent le Capt’n d’avoir déjà été commandité pour l’affaire mais ceci n’a que peu d’importance sur ce qui arriva ce soir là.
A la planque, nouveau pied-à-terre des Flibustiers, le vieux hibou contait fleurette à la citron pressée autour du feu. J’interrompis le tête-à-tête en poussant ma gueulante jubilatoire :
- Elle est où votre autorisation pour stationner ici, les petits loups ?
Question rhétorique, j’allais me coucher, les coups de massue du Cubain résonnaient encore au fin fond de mon crane.
A mon réveil, Sing n’était plus là et Ching ne la ramenait pas trop. De ce postulat, je ne pourrais vous dire ce qui m’a traversé pour en arriver à cette situation :
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Posté le 09/12/2008 à 20:09:10
Sing reçu la nouvelle comme une grande baffe en pleine tête!
Il avait pêché par excès de confiance, et surtout il avait mis Lady Ching en danger. Vouloir détruire la planque en plaçant un baril de poudre de Carthagène dans le souterrain était prématuré, et surtout, il aurait du venir seul!
Que Titus soit un fourbe, lâche et traître ne faisait aucun doute, que les flibustiers méritent de couler était une évidence, mais le présent imposait de ne pas retenir ces appréciations et d'assumer.
Sing s'assit, pris la Pipe en patte de crabe de Gojuchang et l'herbe Kizza de Ching, et se mit à réfléchir... |
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Ching |
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Posté le 09/12/2008 à 22:02:52
Tiituuuuuus!
Je gonflais mes poumons, faisant passer un maximum d'air au travers de mes cordes vocales et tentais d'envoyer les sonorités les plus aigues en visant le creux de l'oreille de Pullo. A m'egosiller j'avais le secret espoir de finir par le faire craquer.
Ni une ni deux le grand boeuf qui tenait sa lame sur ma gorge me coupa le souffle net en m'agitant par le cou telle une frêle poupée désarticulée. Mes mains crispées étaient agripées par reflexe sur ses larges paluches sombres et crasseuses, j'avais beau essayer d'enfoncer mes ongles acérés avec toute la rage qui m'animait, son regard dégoulinant d'abjecte perversité me fesait ironiquement comprendre que cela ne servait pas à grand chose.
Dans un dernier souffle, je tentais de nouer un semblant de dialogue avec Pullo, mais ce dernier avait décidé de faire la sourde oreille.
Titus! Mais qu'est ce que tu fout!
Comment tout avait pu basculer... Jusqu'à ce matin, cette nuit fut comme les précédantes, mélange de sensualité et de volupté... la fin d'une balade buccolique dans un coin tranquille, à l'abris des haches et des tromblons corsaires, l'embrasement de nos deux corps pour réchauffer la fraicheur du manteau nocturne...
Où est votre autorisation... depuis quand on a besoin d'autorisation sur cette île...
Sing était parti faire un tour alors que le soleil commençait à décliner... Titus avait dû trouver là l'occasion trop facile pour son fourbe esprit.... La tentation en eu tout de même raison...
Je fermais les yeux... laissait voguer mon esprit comme j'avais pris depuis longtemps l'habitude de le faire dans les situations difficiles... Me calmer... attendre... observer...trouver une faille...
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Posté le 09/12/2008 à 22:26:49
Depuis qu'il avait entendu les cris de Lady Ching,
depuis qu'il était remonté discretement à l'echelle pour comprendre,
depuis qu'il avait vu ce molosse tenir Lady Ching entre ses mains,
depuis qu'il avait entendu Titus parler à binouse pour passer un message pour Krill,
et malgré ces deux heures à fumer de cette bonne herbe kizza,
Sing enrageait et n'arrivait pas à se calmer.
D'abord, il dut écrire un mot à Titus, en laissant bien la consigne à cacahouette de lui chier l'message sur son bob, puis à Tyler, le Capitaine du Sournois, et enfin, à Lady Ching, peut-etre à titre postume. |
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Posté le 10/12/2008 à 17:38:13
Hahaaar ! Revoila la ribaude au bivalve pas frais... Belle prise Pullo...
Le marquis sera très content, et notre coffre aussi, héhéhé... Garde la bien. Je gage que si on la menace, son petit copain accourera la sauver. Toujours pareil ces conneries d'idéalistes. C'est écoeurant, hein Pullo ? Dégueulasse...
Enfin, on lui tombera dessus au hiboux, et alors, on empochera les 30 000 promises par Montalvès ! Hahahaha !
Je jubilais. La Flibuste allait bientôt devoir s'acheter un coffre fort plus conscéquent... |
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Posté le 10/12/2008 à 17:57:00
Sing était remonté à la planque. Il enfonça le bob de titus sur sa tete de thon et le menaça:
"Tu as le choix raclure! Soit tu laisses Ching repartir en échange de ma capture, soit nous mourrons tous les quatre, ton molosse y compris"
L'affaire était pliée, il ne restait plus qu'à convaincre Lady ching de ne pas trainer à la planque avant que Titus ne change d'avis.
Sing lui donna un livre, feignant d'y glisser une note importante pour le Capitaine. |
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Ching |
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Posté le 10/12/2008 à 18:06:59
J’arpentais laborieusement la caverne embrumée menant à la crique…mes jambes éreintées et flageolantes n’arrivaient plus à tenir le rythme effréné qu’imposaient les funestes battements de mon cœur…à force de se lacérer sur les rochers tranchants, mes genoux avaient rejoint l’état de délabrement de mon flanc gauche dont un large jet de sang perlait sans relâche. Je m’agrippais fermement au livre que Sing m’avait donné en me suppliant de m’enfuir pour donner la lettre qu’il contenait au capitaine…
Pourquoi avait-il fallu qu’il revienne ? Le molosse s’était jeté sur lui, me balançant à terre dès qu’il l’avait aperçu. J’avais pris ma destinée vigoureusement en main, commencé à mettre une rouste à Pullo et son bob…
Mes yeux brouillés par un mélange de larmes et de haine venaient faire éclater de minuscules vaisseaux tranchant la couleur ébène de mes pupilles, distinguant au loin le ponton du sournois… Je glissais d’épuisement et mon corps exténué s’étala le long des planches pourries par l’humidité… et devant l’écran de ma conscience, le livre et une fatale page blanche dansant au gré du vent…
J’aurais dû m’en douter… J’aurais dû rester à ses cotés... |
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Posté le 10/12/2008 à 18:26:30
Sing git sur le sol, ligotté, avec un cockard à l'oeil valide.
Je me marre et bourre mon brûle gueule.
Ben mon gros, on a cru qu'on pouvait roucouler peinard sous mon toit ? Il te plait pas ton nouveau repaire ? Hahahaha ! Bienv'nue dans la jungle. Oh, j'suppose que tu souris intérieurement, à penser que tes petits copains viendront te seccourir, hein ? Tu te fous le doigt dans ton oeil valide l'ami. Montalvès, ton viel ami, va passer te ramasser d'ici peu. Nous, on mettra vite les voiles. Le Goch du Graveleux et mon Eternal Glory sont armés et prêts à larguer les amares. T'es fichu mon vieux. C'est les dures lois du marché. Dire que tu te jettes comme un bleu dans la gueule du loup... J'aurais jamais pensé ça de toi.
Enfin...
Montalvès avait tout interêt à venir vite, ou il risquait bien de tomber sur une horde de confrères vindicatifs. Je m'installe sur le rocking chair, dans la cahute, face au hibou, et je regarde pensivement par la fenêtre.
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Posté le 10/12/2008 à 18:49:54
Vaughan se baladait joyeusement entre Port Louis et New Kingston, quand un oiseau lui tomba dessus.
"Tiens, encore un perroquet bourré ?"
Délicatement, il enleva le message attaché à la patte du volatile.
"Vaughan,
Je me remet à peine de mes blessures et l'heure est grave... Si le capitaine est déjà parti pour une retraite paisible, il va falloir soit le rappeler, soit le remplacer au plus vite.
Hier, alors qu'avec Sing nous nous étions paisiblement arrêté dans la planque flibuste, les choses ont mal tourné avec Titus et le chien galeux qui lui sert de garde du corps. Je te passe les détails, mais Sing est à présent dans les mains malveillantes des flibustiers. Il m'a fait parvenir une lettre des plus inquiétante avant même d'avoir été fait prisonier. Il faut rassembler nos frères, aller le chercher...S'il lui arrive quelque chose...
Je t'en prie, contacte moi au plus vite!
Lady Ching."
La nouvelle eu l'effet d'obscurcir le ciel.
"C'est donc le sang qu'ils ont choisi."
Vaughan ecrit une courte missive à Ching.
"Attends-nous au repaire, reste en vie" |
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Posté le 10/12/2008 à 18:54:33
Foutu repaire. Il était beau, mais immense. A peine retrouvé le chemin de la sortie que j'étais épuisée.
Je m'apprêtais à regagner la terre ferme quand je vis une silhouette bien connue étendue sur le ponton.
Ching !
L'hémorragie fut vite stoppée, mais elle était pâle comme la mort.
Elle balbutiait quelques paroles sans grand sens apparent.
Sing...vite... Marraine... vite...
Ce n'était pas très clair, mais je compris qu'il y avait urgence.
Depuis la destruction de notre repaire, et l'arrivée de Baern qui avait entraîné nombre des nôtres sur la voie de la trahison, la notion de fraternité semblait avoir disparu. Il était temps de la remettre au goût du jour, pour sauver celui qui resterait à jamais, plus que le Capitaine, mon ami.
Je pris mes bagages et décidai de rejoindre le Capitaine.
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Ching |
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Posté le 10/12/2008 à 22:01:59
Un battement de paupières, et c'est ma chère Marraine qui apparue penchée sur moi. Les miasmes grouillants sur mes larges blessures ont été balayé par ses soins bienveillants. Je lui balbutie quelques mots lorsque dans le ciel tounoie le corbeau noir du capitaine. Je saisis le volatile et découvre plusieurs messages accrochés sur ses pattes.
J'ai reçu ce message très étrange du vieux hibou...
Tu sais de quoi il retourne ?
Le Sorcier Noir.
Suivent deux autres messages, dont je reconnais immédiatemment l'écriture.
L'un est adressé au capitaine où Sing lui demande de me faire passer cette lettre...
Ma très chère Lady Ching,
Je n'ai que peu de temps pour écrire ces quelques lignes à ton endroit.
Dans peu de temps, je serais probablement entre les mains des flibustiers, et, si mon intuition est bonne, je doute que leurs commanditaires ne souhaitent me garder en vie, de peur que je puisse parler de leurs affaires douteuses faites depuis trois ans.
Je passerais ces quelques jours, ou quelques heures qui me restent, à penser à tous ces moments de bonheur que j'ai passé à tes cotés.
L'ironie, c'est que je vais bien finir mes jours au bout d'un corde, mais probablemnt pas dans un endroit aussi paisible que là ou je l'avais prévu il y a de cela deux nuits.
Je vous embrasse chaleureusement et tendrement.
Vanish Sing
A la lecture de ces quelques mots, je sais qu'il n'y a pas de temps à perdre. Je prends ma plume, et envoie quelques perroquets aux quatres coins de Liberty.
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Posté le 10/12/2008 à 23:37:47
Mister T m'a entrainé dans cette vieille cahute...
Krill est assis là, et se fout d'ma gueule, comme si il assistait à un spectacle divertissent. Mais peu à peu il s'écroule sur son barril de rhum comme le molusque qu'il a toujours été.
Je commence à tailler l'bout d'gras avec Mister T. Il a l'intelligence d'une huitre, m'étonnerais pas qu'il soit l'un des fils cachés de Krill!
"Hey, tete de thon, tu vois ce coffre à coté d'toi?
Il est plein d'or. Au moins 14 000 doublons.
C'est sans risque, tu m'libères et cet or est à toi!"
"C'est sans accroc, tu en es sur de ton plan le vieux?"
"Je n'suis pas vieux! "
"Ouai ouai Ok, bon vas-y donnes moi la clé"
L'affaire était pliée, je lui donnais une clé, pour un coffre sans serrure et aussi vide que le froc de Titus!
Avant de partir le sourire aux lèvres , je n'ai pas pu m'empecher!
10/12 23:26:40 :Tu voles le dernier neuronne du Capitaine Krill
10/12 23:27:19 :Tu laisses le billet "je vous quitte vieille carne séché, mais on se retrouvera" à Capitaine Krill
C'est à ce moment que, voyant le molosse se demander pourquoi le coffre était vide, je n'ai pas resisté à l'envie de lui enlever ses breloques dorées d'autour de son coup.
10/12 23:28:07 : Tu echoues ton vol sur Mister T
10/12 23:28:53 : Mister T t'assome, il te met 79 pts de dég.
A partir de ce moment, je me suis évanouit. |
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Ching |
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Posté le 11/12/2008 à 11:17:53
Plusieurs heures que je bouillais intérieurement.... J'avais reçu le perroquet de Vaughan, mais toujours pas de nouvelles du capitaine, et le temps qui passait inexorablement.
Je pouvais apercevoir sur l'autre rive l'arbre sous lequel nous nous étions arrêtés, et cette corde qui dansait au gré du vent.
J’enrageais au rythme de mes pas qui foulaient nerveusement le ponton de long en large.
Mais qu’est ce qu’ils attendaient pour venir, pour se mettre en route, pour aller le sauver, mettre une bonne rouste à ces chiens galleux et les éradiquer de la surface de Liberty.
Un perroquet à plumes blonde fonça vers moi en piaillant. Je fronçais les sourcils, le secouait par le cou afin qu’il cesse ses jérémiades et décrochais la petite lettre qui était accrochée à sa patte. A la lecture des quelques mots qui étaient inscrit, j’esquissais un sourire malsain au bord de mes lèvres, et ressenti une étrange sensation me parcourir l’échine…
Je pris le piaf et lui colla un message dans le bec :
Finalement tes neurones fonctionnent de temps en temps, t’es pas perdue pour la cause. Hésite pas à la faire souffrir s’il le faut. Ils ont voulu la guerre, ils l’auront !
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Posté le 11/12/2008 à 11:21:47
La blonde était encore debout après une nuit à la corniche. Surprenant. Elle avait même corriger un vil voleur hollandais du nom de Raas Poetin.
Elle avait appris la sournoise capture du vieux crouton par la flibuste. C'est pas que çà la dérange vraiment mais bon c'est le capitaine quand même. En sortant de la corniche elle aperçu la gamine avec son sac à puce ainsi que le sac a vin qui portait un chiffon.
Deux flibustiers étaient la. Certes dedans il y avait une gamine innocente mais elle avait choisi son quand.
C'est alors que la Garce entrepris une chose qui pour elle était très rare : réfléchir.
Le crouton soupe à l'oignon enlevé c'était une déclaration de guerre, donc elle était en présence de deux ennemis. Rosser le sac à vin à la rigueur oui mais la gamine hum..... quoique la Garce avait déjà envoyé sa propre fille à l'hopitale. Mais quand même...
Profitant de l'agitation de ses ménages elle en vient au plan suivant. Je me débarrasse du puant alcoolo et je garde la gamine en otage pour l'échanger contre sing. Mais bien sur c'était le plan l'aboutissement du réflexion sans pareil du jamais vu pour une blonde comme elle. Elle était très fière d'elle.
Arrivant près du duo de sac.
"Bon la fête en fini sam désolé mais vous l'avez chercher !!! la gamine tu viens avec moi et y'a pas de non qui tienne et garde ton foutu clebs en laisse sinon j'en fais des tresses du diables pour tyler !!!"
Elle sortie sa lame et attaqua.
Le combat fut rapide le but n'était pas de s'attarder dans le secteur. Par une habile feinte la Garce toucha son adversaire qui , il est vrai, n'était pas encore bien réveiller et n'avait pas pris sa dose de rhum matinale. Elle chargea la gamine sous son bras, le clebs lui mordit le mollet
"sale clebs !!! ba au moins il est avec nous la gamine sera contente ... "
Elle partie en clopinant |
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Posté le 11/12/2008 à 12:11:48
Je suivait tonton vieux Sam partout passke je m'ennuyais pis passke il se faisait souvent des bobos. Alors moi, qui suit super douée pour guérir les bobos, ben je l'aidais. Il est un peu lent passke à mon avis il doit rouiller, mais bon à coté je peux jouer avec mon chien...
Ensuite, j'ai vu la madame pirate qui arrivait. Chouette, une nouvelle tata ! Elle est jolie en plus ! Enfin c'est pas vraiment une tata, parce que à ce qu'il parait ben on doit pas être copains copains, mais tant pis.
"Bon la fête en fini sam désolé mais vous l'avez chercher !!! la gamine tu viens avec moi et y'a pas de non qui tienne et garde ton foutu clebs en laisse sinon j'en fais des tresses du diables pour tyler !!!"
Pourquoi elle dit ça la madame ? J'ai rien fait d'mal pour une fois moi... En plus elle a commencé à taper tonton vieux Sam, j'sais pas pourquoi.
"Han arrête ! Il va avoir des bobos après !"
Du coup, Cerban il a gnacké son bras ! Sisi j'vous jure ! Mais il comprend jamais rien celui là ! Quand ch'uis en danger il me regarde, pis quand je le suis pas il saute sur les gens ! J"vous jure, il est vraiment bête des fois... Alors ben je lui ai dit d'arrêter, et il a continué. Nan mais des fois il m'obéït pas, mais c'est pas d'ma faute hein !
Alors j'ai crié, il a arrêté. La madame elle m'a prit pis on a commencé à marcher.
"C'est quoi un haut-âge dis ? C'est comme tonton vieux Sam ? Ben tu devrais l'emmener aussi alors !"
Ben oui, je l'ai suivit. Passke j'étais un peu obligée, pis en plus il allait se passer pleins de trucs, j'en suis sûre !
En plus j'sais très bien où on va, et j'vais pouvoir boire du raume avec des tontons... ihih...
Mais nan ch'uis pas en danger, elle est gentille la madame. |
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Posté le 11/12/2008 à 21:32:09
Alors qu'Ulysse s'amusait avec son nouveau cheval de bois, dans les desenctes du repaire, un perroquet qui passait au dessus lui lâcha une lettre accompagnée d'une belle chiure toute blanche sur la tête.
Il empoigna la bouteille de rhum qu'il avait dans la main par le goulot et visa le volatile.
La bouteille vola vers le ciel et manqua de toucher l'animal à quelques centimètres. Ce dernier disparut derrière la falaise en croassant son mécontentement.
Après s'être passé la tête sous l'eau, Ulysse déplia enfin le bout de papier et se mit à lire.
Lorsqu'il eut finit, il écrasa la lettre entre ses mains.
Le regard sombre, et les muscles tendus, il releva la tête et déclara froidement: Ca va saigner... |
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Posté le 12/12/2008 à 02:08:51
J'achevais d'enfoncer ma botte dans la bouche ensanglantée de Vanish, écrasant sa langue sous ma semelle pleine de sable, attendant qu'une toux étouffée, glavieuse et sanglante coule de ses lèvres pour ôter mon soulier, et lui envoyer un pointu dans la pommette. Ching se rue sur moi et me fout au sol, frappant sans cesse mon visage déjà assez tuméfié. Je commence à voir valser des étoiles dans la cahute quand mon index se crispe sur la gachette du tromblon fixé à ma béquille.Les deux tirs partent et flanquent la guerière asiatique au sol. Sing et elle sont au sol, s'épongeant le sang qui part à gros bouillons de leurs plaies béantes.
L'oeil fou, je me dresse comme je peux sur ma béquille, tremblant sous la colère, et j'envoie de grands coups de crochets dans leurs effets.
"Bougre de conne ! Foutre pute ! Te voila à crever pour libérer ton amant ?? T'es à vomir, toi, ton idéal dégueulasse, tes sentiments et ton entrejambe qui ressemble à une huître perlière ! Catin écoeurante ! Te voila bien avancée à mourrir pour ce couillon !"
Je me tourne vers Sing, buvant à grandes gorgées le floc volé a Ching pendant qu'elle tentait de libérer son ami de ses liens.
"Tu vas crever dans pas longtemps mon gars, alors d'homme à homme, je te dis une chose... Un noeud de carrick fait par un nain qui est Capitaine, bordel ! Ben ça se défait pas avec des doigts de minettes. Tu viens de la condamner, verge molle."
Sing semble dans un état second. A défaut d'avoir compris le sens de mes mots, il à du percevoir le ton raillard. Il se relève péniblement et empoigne sa Destinée. Aigue-Mairne, ma pourfendeuse, glisse hors de son fourreau dans un doux bruit d'écume.
"Tu veux jouer au plus borné, ducon ? Je suis un Putain de breton !"
Je jette ma béquille, laisse tomber mon crochet et redresse mon allure. Mon costume de Moussu n'a plus lieux d'être. Je suis le Capitaine Krill. Pas un voleur du trégor, boiteux et manchot. Le capitaine de la Flibuste, qui défend son bien et sa prise.
Nos lames se croisent une fois, puis il m'en plante la pointe dans l'épaule. Je gueule et lui envoie trois rapides coups de taille dans l'abdomen qui dessinent des sillons peu profonds sur son ventre.
Un grand bruit fait trembler la pièce. Le Jumeau de Mr T déboule et, à l'aide de son frangin, plaquent mes prisonniers dans les tas de caisses de la cahute. Je range Aigue-Marine dans son gant de cuir et reprend mon déguisement de Moussu.
Fichu gardes, obligé de faire le travail soi même...
J'ai le visage couvert de sang. Je le rince dans une cuvette de flotte salée. Je suis bien ravagé quand même. Affronter Ching et Sing en même temps m'aura coûté... Mais quel pognon que ça va me ramener cette affaire... |
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Posté le 12/12/2008 à 12:23:12
Vaughan venait de rentrer en toute hâte au repaire.
Sur le ponton, Ching.
"Ching ! Où diable étais-tu passé ? "Non, tu restes ici, ils ne feront qu'une bouchée de toi."
Comment se présente la situation ?"
Dans une grande détresse, lancée par la peur et la détermination. Elle me tire par le col et me secoue :
"J'y vais, je tente d y aller seule! pas le temps d'attendre, si ça se trouve il est déjà mort.
Je tente une percée dans la discretion, lui détache ses liens en douce pendant qu ils cuvent et part avec lui!. "Désolé..."
Toi pendant ce temps, au cas où j échoue, mobilise nos frères, veille à ce que Emeraude reste notre.
"Non, tu restes ici, ils ne feront qu'une bouchée de toi."
Mais Lady Ching était bien trop déterminé. Et d'un grand coup de botte, elle envoya valser Vaughan parmi les poissons.
"Désolé..."
Un air d'étonnement pouvait se lire sur le visage de Vaughan, il pensait qu'elle s'excusait pour ses paroles.
Et d'un grand coup de botte, elle envoya valser Vaughan parmi les poissons.
"Peste !"
Vaughan n'arrivait pas à remonter sur la berge.
Son otage Emeraude disparue, et Ching aussi par la même occasion.
La patience et la raison, voilà deux choses qui se perdent...
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Posté le 12/12/2008 à 19:11:16
Je me réveille, Ching est à mes cotés.
Quel cauchemard!
J'approche mes mains du visage de Lady Ching, mais quelque chose m'en empeche!
Je suis ligoté! Ching également! Je n'y comprend plus rien, sauf que le mollusque en face moi rotira un jour pour n'avoir pas su respecter le code pirate!
On m'assome, une fois de plus! Je m'évanouit une fois de plus! |
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Posté le 12/12/2008 à 19:32:47
Le corps inanimé de Sing glisse dans le trou immonde caché sous la caisse de bois pourri. Je l'entend rouler dans l'obscurité et s'écraser sourdement en bas. Je repousse de toutes mes forces la boîte qui en dissimulait l'ouverture et je me retourner vers Ching un sourire torve sur la figure.
Voila ce qui arrivent aux curieux... Vous avez voulu vous meller de nos affaires ? Très bien. Il faut retenir une chose, et une seule avec la Flibuste.
Tôt ou tard, on paye le prix.
Tôt, c'est mieux. Tout de suite, c'est encore meilleur. Maintenant, je vais te laisser avec ton ami le gros bras. On prétend qu'il est attardé mental... J'espère vraiment pour ta vertu. Il pourrait lui venir quelques idées, hahahaha !
Je sors, ferme la porte et verrouille le gros loquet. Se jetter dans la gueule du loup était vraiment un cadeau inéspéré pour mes hommes et moi. Mon coffre allait se remplir, et, qui sait, si Baern se prend à repasser dans le coin, le petit cadeau que je lui ai laissé tout saucisonné dans la cahute le satisferait sans doute. |
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Posté le 12/12/2008 à 22:06:33
Madre, encore une fois, gisait sur son lit d'hôpital.
C'était bien la peine de déménager...grommela-t-elle avant de se tourner vers son voisin.
Van Ray Vaughan. Seul. Ching était donc parti, Emeraude aussi sûrement. Il n'était pas difficile de deviner la destination de la jeune asiatique, quant à la fillette Madre n'était pas inquiète, sa malice la sauverait toujours.
Il était sûr que la Confrérie n'arriverait pas à délivrer Sing de cette manière. Il fallait s'organiser, attaquer en masse ceux qui avaient osé trahir. Et pourtant...attendre pouvait être si dangereux. Elle comprenait pourquoi Ching était partie si précipitamment. Elle-même l'aurait fait, autrefois, avant...
Elle sourit avant de grimacer de douleur. Cette nuit, en embuscade non loin de la Planque, pendant cette vaine attente et alors qu'elle s'était assoupie, elle avait cru voir passer Ashram.
Nouveau soupir. Sa famille était morte. Désormais, il ne lui restait que ses Frères, pour eux elle se battrait jusqu'à la mort. |
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Posté le 13/12/2008 à 23:59:31
Tyler nous avait annoncé avec la calme la mauvaise nouvelle, mais j'avais un très mauvais préssentiment. Ching c'était une chose. Mais Sing, non pas lui !
J'étais passée par la planque la même nuit que Sing. Il fanfaronnait jurant que les Flibustiers ne lui faisaient pas peur et qu'il leur ferait rendre gorge.
La planque n'était qu'une étape avant de descendre vers le monastère. Ma lame avait soif de sang Hollandais. La guerre allait démarrer il était temps de se positionner.
J'oubliais Sing tandis que je me battais au monastère. Une belle liste de noms hollandais pouvait s'ajouter à mon tableau de chasse déjà bien fourni et je pouvais enfin y accrocher le nom de Géraldine.
C'est plus tard que j'appris la nouvelle par Tyler.
Il me fallait remonter au repaire au plus vite et voir comment nous allions oragniser le sauvetage de Sing.
Les choses étaient un peu confuses. Ching avait pu s'échapper mais il semblait qu'elle soit retourner se jeter dans la gueule du loup de mer...
Parrallèlement et conformément au souhait de Tyler et Sing les élections étaient lancées puisque nous avions notre nouveau repaire.
Elections je crois que c'était le dernier mot que j'aurais entendu prononcer par Sing. Le prochain serait : Merci !
Il le fallait, il fallait qu'on le fasse vite. |
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Posté le 14/12/2008 à 00:21:19
Au repaire j'avais fini d'annnoncer mon programme à la cantina après quelques tournées de rhum.
VrV avait proposé son progamme et moi le mien. Nous n'étions que 2 candidats et l'élection ne déclenchait pas les passions. Rien a voir avec la fois où je m'étais,mise en forte oposition avec le choix du Padre concernant sa candidature et le choix malheureux de son second.
Seul le Comodore était venu nous voir avec quelques questions précises. Il semblait partagé dans son choix.
A sa question :
- Quelles sont selon vous les actions prioritaires pour les semaines à venir ?
Libérer SING, j'avoue que si cela peut ne pas attendre les élection se serait parfait. La vie dela confrérie ne s'arrête pas le temps des élections.
Ma réponse avait fusé sans hésitation. VrV n'avait pu que confirmer ma réponse. ce n'était pas l'unique point sur lequel nous étions d'accord.
Les mots étaient une choses les actions une autre. VrV s'était mis en route pour Liberty et la Planque. J'attendais la sortie de l'hopital de Madre Anna. Nous allions rejoindre VrV.
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Posté le 14/12/2008 à 13:13:53
Plus le temps passe et plus mes craintes se renforcent.
Que veut vraieent la Flibuste ? Déjà voir partir quelque uns de mes frères m'attristait. Mais là aller kidnaper Sing cela n'avait aucun sens. Il y avait déjà bien assez à faire avec les corsaires sanq 'on si tire dans les pattes en plus !
Bearn pouvait être assez tordu, ça nous le savions. Pour le moussu, c'était curieux en même temps, je ne le connais pas.
Il était temps de revoir mon jugement vis à vis de la Flibuste. Au premier tous j'avais dis :
Pour la Flibuste justement. Pas de provocation inutile. Moi-même je me calme. A la prise de ce repaire, ils ont montrés leur utilité; Cependant, ne les laissons pas non plus nous mener par le bout du nez :
En deux : prudence et oportunisme.
A nous, par nos actions de leur montrer que nous sommes les meilleurs.
Mais voilà la donne changeait et je répondi sans hésiter au Commodore :
- Vous pronez tous deux la prudence et le calme pour le moment avec la Flibuste. Est-ce là l'attitude que vous aurez avec tous les traitres au bandeau noir ?
Si je trouve un Flibustier avec sa main dans ma poche, il va se retrouver avec ma lame dans son torse. Je peux agir par passion mais je peux aussi évaluer nos intérêts. Comme on dit, une pomme pourrie pourrit tout le panir à nous de voir ce que valent les Flibustiers individuellement et collectivement. Mais l'attitude de certains comme titus équivaut à un acte de traitrise.
Cependant au vu du tour de cochon qu'ils nous font avec Sing, je suggère qu'on les envoie succer des b* en enfer
Place aux actes ! Je ne marchais pas, je courais vers le Sournois et Madre me suivait.
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Posté le 14/12/2008 à 13:27:33
Sur Liberty le temps a changé, il pleut des cordes. Pressée de rejoindre VrV je crous toujours et par moment j'entends Madre qui se plaint :
Anne où es-tu ? J'ai peur de me perdre. La route est longue !
Je freine mes pulsions. Madre a l'envie de libérer sa filleule, je dois l'attendre. Ses compétences de médecins seront appréciables, et puis c'est ma soeur. La Confrérie est une et unie.
Dans quel état allons nous retrouver Ching et Sing ?
Où est VrV ?
Tant de questions qui se bousculent.
Sous un arbre j'attends Madre.
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