Faux Rhum Le Faux Rhum Faux Rhum  

Le forum > Taverne > Hangin' thief blues
Hangin' thief blues 1 2 3 4 -5-  
Auteur Message
Don Digo De Las Vegas
Don Digo De Las Vegas
Déconnecté
Inscrit depuis le :
05/05/2007
Posté le 22/01/2008 à 17:49:05 

Lord esquissa un sourire quant il eu vent de la nouvelle: le nouveau était arrivé à bon port... ils avaient réussis! La diversion avait fonctionnée à merveille et nul n'avait pu retrouver traces de Wiggins, pas même Choco le chien de la petite Emeraude. Les gardes les plus corruptibles, ainsi que plusieurs responsables du dispensaire, avaient acceptés quelques piécettes de huit pour permettre une évasion discrète. Les frères de la côte avaient ainsi puent ramener Wiggins par un chemin dérobé de la geôle. Les autres pansaient leurs plaies aux côtés de quelques corsaires insoumis.
Sam'Old
Sam
Déconnectéparia
Inscrit depuis le :
10/08/2007
Posté le 22/01/2008 à 20:20:58 

Foutu bordel, j'ai pris des bonhommes sur le paltot à chaque geste, Tyler m'a fait la peau matin midi soir... Fiantes de moineaux, j' venais payer le Rhum du désaroi au pov' Wiggins, j'ai même pas vu la bête. A vrai dire, j'ai rien capter de toute la semaine, à trop me faire taper sur le carafon, y a plus rien qui tourne rond. J'tente de filer vers la sortie voir si le Wiwi est par là, Non non... merde. Je roupille Deux heures, jme fais reveiller par un bruit bizarre... c'était entre le SPLOOOOOThchh et le PAAAAFFF... comme un bruit de corps qui s'éclate contre une brique... hum, oui c'est ça, ça a fait SPAAAArkkk ! Bref ! Deux heures après, ça fait SplAAAAFFFF ! je crois que c'était le bruit de mon corps quand on m'a posé à l'hosto après le passage de Vaughan... Purée tout ce raffut, ça m'a filer mal aux oreilles... Réveil difficile, les putes se font la malle, la MAC se paye mon crane, l'autre péruchon va nous fermer le bordel s' il récupère pas le Wiggins... c'est même pas qu'on veuille lui donner, ou pas... on sait même pas ou il est... Fuckin'head, tout fout le camp m'a pauvre dame !
Mona la Gabière
Mona la Gabière
Déconnectéparia
Inscrit depuis le :
14/08/2006
Posté le 23/01/2008 à 01:36:17 

Mona mâchouillait un bâton de réglisse, tout en descendant à grand pas l'avenue centrale de New Kingston, lorsqu’elle croisa la belle Chloée. Les deux jeunes femmes bifurquèrent dans une ruelle plus sombre et plus à leur goût, bras dessus bras dessous, quand la brune se mit à rire à en chialer toutes les larmes de son corps. « Wiggins ? Tatoué ??? Je connais chaque petite parcelle de sa carne, à c’t’oiseau là, il a un petit grain de beauté sous le testicule droit, mais un tatouage… » Elle repartit à rire de plus belle. « Ah ! Mon Wiggins !!! Tu auras vraiment filouté tout le monde sur cette île ! » Alors que Chloée lui piquait son réglisse et se le calait entre les molaires, elle lui demanda : « Tu crois qu’il gobe des champignons, l’apache, pour être perché comme ça ? -Va savoir, paraît que l’abus de peyotl, ça file de sacrés hallucinations aussi, à force… »
Dulcina Fagney
Dulcina Fagney
Déconnecté
Inscrit depuis le :
13/02/2006
Posté le 23/01/2008 à 11:18:38 

Trop de nouvelles… trop d’évènements qui se suivaient… D’abord, la mort de Ching… Cela m’avait bouleversée… Puis, apprendre la mort de Dante, malgré le combat que nous avions mené pour le faire échapper, et pour l’aider à récupérer son fils. Deux amis… deux amis qui avaient rendu l’âme… Je me retrouvais propulsée au poste de Ching, comme un dernier service qu’elle souhaitait que je lui rende… l’espace d’une semaine… le temps de terminer ses affaires. Je m’étais pourtant éloignée… je m’étais promis de ne plus me mêler de la politique, de me préoccuper de ma fille exclusivement, et de mon mari… Mon époux… il était parti à ses affaires… Une semaine… j’avais décidé de rendre ce dernier hommage à Ching. Mais quel bordel… La prison de New Kingston avait été assaillie. J’étais trop loin de la ville pour le constater moi-même, mais le rapport que m’en faisaient mes amis ne me décrivait que trop bien ce qu’il s’y passait. Mad Wiggins était mort disait-on. Encore un… pensai-je. Bien que je lui en veuille pour certaines choses dernièrement, il restait un homme que j’avais apprécié. Comme beaucoup de ses acolytes de la guilde qu’il laissait, d’ailleurs. Il est parfois étrange de constater que l’on puisse autant apprécier des individus, mais tant se battre contre eux dès qu’ils agissent en groupe… Mais les mauvaises nouvelles n’avaient pas fini de tomber… « Fermer le bordel ?? » Je m’étais exclamée cela toute seule, faisant sursauter ma fille dans son sommeil. Je me repris plus silencieusement. « Non mais, pour qui se prend-il, ce Lord Ferrington ? Tout d’abord il vient arrêter un homme, il nous fout le souk en ville, puis dans la prison, nous rameute les pirates à New Kingston, et ferme le bordel ? » Je fulminais… Je respectais la Couronne d’Angleterre, et ce, même si mes origines irlandaises me mettaient parfois en désaccord avec… mais là, c’en était de trop ! Nous étions peut-être une colonie… mais l’on n’imposerait pas ainsi des décisions sans en passer par l’autorité locale ! Je pris ma plume et un parchemin. « Lord Ferrington, Je remplace notre regrettée Gouverneur Ching, décédée il y a quelques jours. Je prends beaucoup d’affaires en cours… et ai cru comprendre que vous vous trouviez à New Kingston. Les rapports que l’on m’a faits sur vos activités ne sont pas pour me plaire, croyez moi. Que vous ayiez des comptes à régler avec le sieur O’Malley est une chose, que vous mettiez la ville sens dessus dessous, et donc, la vie de mes compatriotes en danger, en est une autre ! J’ai appris que vos agissements avaient provoqué de grands troubles dans notre ville, à commencer par l’agression de nombreux anglais, et l’attrait des pirates. Que les choses soient claires : ma place ici est de veiller à leur bien, et si je suis dévouée à la Couronne, il n’en reste pas moins que je me préoccupe principalement des affaires anglaises concernant l’île. Nous vous avons laissé arrêter le sieur O’Malley, et vous voici à menacer de fermer notre bordel ? A appeler des personnes très certainement innocentes, puisque n’ayant rien à voir avec vos affaires, à être menées à la potence ? Eh bien non… il y a d’autres manières d’agir, Monsieur ! Je ne sais ce qui vous intéresse tant chez Wiggins… vous avez eu votre « justice », il en est mort. Ne me faites pas croire qu’il ne s’agissait que de justice, le continent ne remuerait pas ciel et terre pour retrouver un pauvre corsaire échappé sur une île ! Je ne vous laisserai pas mettre la vie de mes concitoyens en danger… ni les priver d’un bordel, ou de je ne sais quelle autre droit qu’ils ont. Vous souhaitiez parler à un responsable ? Je suis là. Mon rapace saura me transmettre tous les courriers que vous souhaiterez me transmettre, et je reste à votre disposition pour traiter des affaires de l’île. Je ne suis peut-être pas en ville en ce moment…prise de cours, mais il n’empêche que je surveillerai l’avancement de tout ceci, en veillant à la sécurité des anglais ici présents… Mes salutations, Dulcina Fagney-Le Brun » Un peu de cire… y apposer mon sceau, et je regardais la lettre s’envoler avec l’aigle que m’avait envoyé Ching… l’aigle du Gouverneur…
Ching
Ching
Déconnecté
Inscrit depuis le :
20/08/2007
Posté le 23/01/2008 à 13:18:29 

Dimanche.... Deux jours…Deux jours que j’arpente péniblement les couloirs cafardeux et poisseux de cette infâme prison. Outre les relents putrides des charognes ayant été condamné à établir résidence dans ces cages à bêtes et l’odeur ammoniacale de l’urine mélangée à celle des cadavres de rats en décomposition qui jonchent le sol, j’essaye tant bien que mal de rester en vie malgré les attaques répétées des matons et autres cerbères hideux venant nous empêcher d’approcher Wiggins. Près de moi Charity, effondrée de voir son frère chéri enfermé… Non loin de moi, des Anglais de tout bord, venus tenter un sauvetage perdu d’avance… Et puis, la confrérie qui rode, qui menace, qui patiente.... tel un animal sauvage autour de sa future proie blessée, essoufflée, la laissant lentement agoniser pour être sur de pouvoir planter ses longs crocs dans sa chair à l’endroit vital le plus tendre. Wiggins est devant moi, derrière les sombres barreaux de sa geôle, revêtu de haillons crasseux, amaigri par les derniers jours de disette, le teint blafard et les chevilles mutilées par le frottement du fer des chaînes sur sa peau. Impossible de l’approcher, de le toucher, même son regard me parait inaccessible. Peu importe l’agitation et la tension qui règne autour de moi, j’ai besoin de rester là à le regarder, m’imprégner de son image, chercher une lueur d’espoir dans ses yeux, une étincelle qui puisse me convaincre que tout ira bien. Malgré les menaces de quelques frères de la côte, je ne peux me résoudre à laisser Wiggins seul, mon ami, mon guide, mon amant, le seul qui fut présent lorsque Vengeance avait décidé de quitter l’Angleterre pour la confrérie, me laissant perdue parmi la lâcheté et l’infamie anglaise. Je repense avec nostalgie à ces soirées voluptueuses avec Wiggins où l’embrasement de nos deux corps nous laissait un peu de répit dans nos misérables vies. Bientôt l’heure de l’assaut, j’affûte la lame de mon sabre depuis une heure… je tremble, j’ai froid….les larmes ne cessent de couler le long de mes joues. Des hurlements commencent à transpercer le silence, l’odeur du sang frais flagelle mes narines… Ethelbert Pea est à coté de moi, me lançant des regards rassurant et protecteur…. Le premier coup parti en un éclair, vif et douloureux. Un coup d’épée dans mon flanc gauche et le regard furieux de Tyler transperçant la pénombre en me susurrant à l’oreille meurt sorcière. Des pensées fusent dans ma tête…Pourquoi nous attaquer, notre but commun est de le sortir de là…. Qu’importe, ils ont choisi de ne pas faire de distinction… Au loin, je distingue Vengeance attaquer Charity, celle qui a pourtant réussi à faire chavirer son cœur. Je plonge mes yeux pleins d’impuissance dans le regard de Tyler, je n’ai plus la force de me battre, je ne veux pas participer à ce massacre, ce carnage…. Je dépose mon sabre à terre et offre mon corps à ses coups jusqu’à ce que mon cœur n’ait plus la force d’envoyer assez de sang vers mon cerveau. Je sens mes larmes laisser la place à un écran noir…Je chavire….
Ching
Ching
Déconnecté
Inscrit depuis le :
20/08/2007
Posté le 23/01/2008 à 14:01:50 

Mardi Deuxième réveil aux hospices… Après l’attaque de Tyler, ce fut la veille au tour de La Nonne de m’insuffler une correction. La tête encore lourde, je tentais de m’asseoir au bord du lit blanc afin de lire les nouvelles du jour apportées quelques minutes auparavant par un perroquet aux plumes noires. A la lecture des premières lignes, j’apprenais ce que mon subconscient ressentait depuis plusieurs semaines. Wiggins avait rejoins la confrérie. La douleur ressentie ne m’était pas inconnue…C’était la même que lors du départ de mon parrain Vengeance… Maudite…je suis maudite… La même rage suivie…Je repensais à ces blasphémateurs d’Anglais qui n’avaient cessé de le pousser depuis la fin de son mandat dans les bras de la confrérie. Je les abhorrais du plus profond de mon être. Je soulevais précipitamment la couverture qui ramassait la poussière du sol, attrapais la bouteille de rhum savamment cachée aux yeux des médecins et englouti d’un trait son contenu. L’opération fut renouvelée jusqu’à ce que la douleur ait quitté mon corps et qu’une brume épaisse ait rempli les moindres recoins de mon âme.
Doc Ethelbert Pea
Doc Ethelbert Pea
Déconnectéparia
Inscrit depuis le :
17/03/2007
Posté le 23/01/2008 à 14:44:08 

Dimanche Le Doc venait de quitter Geralt de Rivia qui semblait attendre un moment plus propice pour l'attaque. Il descendit les escaliers, aux côtés de Lady Ching pour s'approcher de la cellule de son ami quand les premiers coups étaient venus sans prévenir. Tyler puis Lord de la Vengeance l'avait rapidement envoyé à l'hôpital, lui qui essayait juste de savoir comment aller Wiggins. Lui qui pensait qu'ils étaient là dans le même but... Allongé dans la salle de repos il vit de son oeil resté entrouvert la salle se remplir à une vitesse folle. Apparemment la bataille faisait rage, il entendait d'ailleurs les chocs des lames et les coups de tromblon fuser à l'étage supérieur. Quand le calme retomba il entendit le dernier arrivant raconter le carnage qui avait eu lieu, ainsi que la fin de cette bataille : Wiggins, surmontant la douleur du plomb des pirates avaient bu une fiole qui le fit sombrer. A l'entente de ces mots et ne sachant qu'en penser il sombra dans le coma à son tour.
Doc Ethelbert Pea
Doc Ethelbert Pea
Déconnectéparia
Inscrit depuis le :
17/03/2007
Posté le 23/01/2008 à 14:46:41 

Lundi Le Lendemain matin il fut réveillé par Trounuzoide qui lui pissait allégrement dessus. Apparement il aurait ronflé et ça dérangeait le mioche. Il se nettoya rapidement puis enjamba les corps meurtris pour sortir de la salle de repos. Il se retrouva nez à nez avec le petit Troun. Alors qu'il s'apprétait à le sermonner, Trounuzoide essaya de lui faire les poches. Ethelbert décida d'en faire de même et réussi à lui subtiliser son pain d'épice. Il recommença et se fit prendre la main dans la poche du marmot. De peur de la réaction des autres, il pris la fuite. Quelques minutes plus tard il se décida à prendre Troun à son propre piège et revint sur ses pas pour enquêter sur son compte, il venait de le voir essayer de le voler, ce fut facile de dire à tout le monde que c'était un voleur. Content de sa journée, Ethelbert décida de fuir vers le tunnel secret. Il fut rapidement rattrapé par Sanca, qui avait dû être prévenu par Troun et qui le renvoya aussitôt à l'hôpital anglais. De là il entendit plusieurs rumeurs, une bonne, d'autres moins. La première était que Trounuzoide avait été puni pour son méfait, par un certain Hercule Savinien de Cyrano . La seconde était que le corps de Wiggins était introuvable. La troisième était qu'il aurait été emmené dans le repaire des pirates qui voulaient lui faire la peau. La quatrième était qu'il aurait été emmené dans le repaire des pirates qui étaient ses nouveaux frères. Etant trop affaibli pour faire la part du vrai et du faux, Le Doc sombra à nouveau dans le coma.
Flora Grace Whitter-Serra
Flora Grace Whitter-Serra
Déconnecté
Inscrit depuis le :
02/05/2007
Posté le 23/01/2008 à 15:18:26 

Il faut que je quitte cette maudite prison! Je quitte la salle de repos et me retrouve au rez-de-chaussée. Je regarde autour de moi. Rien à signaler. J'avance encore un peu. Merde! Don Armando garde l'entrée! Il me voit et m'attaque. Je regarde ma veste et peux y voir une tâche de sang. Mais je ne me décourage pas. Je continue à le frapper et nous nous blessons mutuellement. A un moment, le sentant proche de la mort, je le mords. Mais je perds moi-même beaucoup de sang, je me sens faible... Je sors alors mon arme de tir. Mais je rate tous mes tirs. Décidément... Bon, en même temps, j'ai jamais été très douée pour ça. Je bois alors un petit remontant pour me redonner du courage. Allez, il est presque mort... Oui, presque. Et c'est justement ce mot-là qui fait toute la différence. Tant pis. Plus personne ne m'attend à la ùmaison, et de toite façon, soit je le tue, soit je reste bloquée dans cette foutue prison. Je le frappe, mais je ne suis pas assez rapide et il me plante sa lâme dans le ventre. Je m'effondre. Puis, la nuit.
Cypher
Cypher
Déconnectéparia
Inscrit depuis le :
11/12/2007
Posté le 24/01/2008 à 14:21:55 

A mon habitude depuis que je suis paria, j'errai dans la taverne de Jacquot. J'avais ouï la mort de Wiggins par les mots et les larmes de lady Ching. J'avais eu la bonté de lui rendre grace mais ce ... ce ... ce saloupiaud -pour rester corect- avait menti ! Il avait simuler sa mort, laissant derrière lui des femmes en pleurs ! Il avait fait cela sans aucun scrupule ! Ventrecul plombé de Dieu ! Il savait qu'il allait passer pirate, il savait donc qu'il allait mourir bientôt ou que passer pirate était la mort de sa vie civile pour qu'il se fasse passer pour mort ? Soit. Une balle y trouvera son billet.
Liberty Sing
Liberty  Sing
Déconnecté
Inscrit depuis le :
27/03/2006
Posté le 28/01/2008 à 23:12:11 

Résumé de la première partie (jusqu'au moment ou nous faisons croire que nous tuons Wiggins). http://www.gobelins.fr/galerie/animation/gen2006-3.htm
Tyler
Tyler
Déconnectéparia
Inscrit depuis le :
19/03/2006
Posté le 29/01/2008 à 11:29:54 

Il ne devrait plus tarder maintenant... « Between wolves and dogs » qu'il m'avait dit... Il est déjà tard et le soleil se cache comme s'il avait volé la lune et s'était fait prendre... Soudainement, le bruit du silence m'extirpe de ma réflexion, une respiration haletante et rauque vient rythmer une démarche semble-t-il épuisé. Le Chuck descend de l'échelle avec un paquet de viande sur l'épaule. Il le dépose à mes pieds. _ Voilà la bête... Jacques et sa demi-portion, à peine l'Anglais entré, s'avancent vers lui pour le foutre dehors à coups de pieds. Le Chuck, les voyant s'approcher de lui, se doute bien que ce n'est pas pour lui taper la bise... Il avance également vers eux pour en découdre. Je m'interpose... _ C'est bon les gars... Il allait justement s'en aller... Ils restent tous les trois quelques secondes à s'admirer le blanc des yeux avant de faire volte-face. Je reste donc avec ce corps inanimé sur le sol... Son visage est pâle, ce qui affine encore plus son visage... Ne vous fiez pas à sa tête d'ange, ses allures d'androgynes, son air de ne pas y toucher... Nombreux sont ceux qui se sont mordus les doigts d'avoir fait confiance aux apparences... Wiggins s'est donné la mort en avalant une potion... Son pouls est imperceptible. Son âme n'a cependant pas quitté son corps. Je transporte l'animal dans ma tanière, je le dépose sur l'autel et je vais cueillir dans mon « jardin des simples » de quoi lui faire recracher le poison. Quelques feuilles de café et de Cephaelis Ipecacuanha broyées au pilon avec quelques gouttes de rhum devraient faire l'affaire. J'enfonce mes doigts enduits de la décoction au fond de sa gorge, jusqu'à sentir son épiglotte... Je remonte à l'aide du poing son plexus pour l'aider à dégobiller. La suite n'est qu'une gerbe interrompue de toussotement jusqu'à ce que le liquide jaunâtre du fond de son estomac fasse surface. Je l'installe dans le bain où l'eau est volontairement froide pour accélérer la circulation du sang et l'élimination du poison qui parcourt ses veines. Je lui fais boire des infusions de menthe pour empêcher les nausées. Parfois le corps a plus envie de s'abandonner que de lutter... L'esprit de Mad pourrait se laisser aller, mais il continue de lutter. Tant de gens croient vivre alors qu’ils sont déjà morts. Certains pourraient vivre des centaines d'années qu'ils ne seraient pas plus touchés par le privilège de la vie... Au chevet de mon frère, j'attends... Je le regarde reprendre petit à petit des couleurs... Me vient une pensée dont je lui fais part dans sa langue natale ... “Death is certain ... ... ... but life is not ... ”
Hoyt van Ulüngen
Hoyt van Ulüngen
Déconnecté
Inscrit depuis le :
08/10/2006
Posté le 30/01/2008 à 01:45:15 

-Hey! Tu connais la nouvelle? Wiggins; vivant; et il traînerait avec la confrérie maintenant. Tu l'avais pas vu canner? -Ouais. Faut pas toujours croire ce que l'on voit. Bien joué vieux fourbe. C'était devenu trop louche cette affaire. infos ou intox? on sait jamais vraiment où on fout les pieds. c'est plein de pièges ici. Dans le doute, j'avais bien traqué le barbu et son imposant barda pendant presque trois jours avant de perdre sa trace, effacée par le temps. L'anglais connaissait trop les raccourcis de cette damnée jungle et son bayou. Sans compter les nouveaux frères d'O'malley; hmmmm...ça devait être pour ça qu'ils gardaient la sortie des tunnels. Au moins il s'en était sorti. Ha! j'aurais peut-être quelqu'un de plus pour approcher ce fameux Tyler...
1 2 3 4 -5-  

Le forum > Taverne > Hangin' thief blues


Si vous souhaitez répondre à ce sujet, merci de vous connecter.
Marquer tout le forum comme lu
© 2004 - 2024 pirates-caraibes.com - Tous droits réservés