 Le Faux Rhum
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Hangin' thief blues
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Posté le 12/01/2008 à 12:31:59
Le navire avait subit des dommages lors de la traversée, il était toujours à quai. Depuis son arrivée, les nuages n’avaient cessé de se masser à l’horizon, comme un mauvais présage. Le vent se faisait plus fort, les courants capricieux, les oiseaux de mer s’étaient rapprochés de la côte et les vieilles tenaient leurs paravents clos.
L’équipage ne connaissait rien à la navigation en mer des Caraïbes, et encore moins par mauvais temps. Ils avaient beau questionner les marins chevronnés de l’île, ils se trouvaient inlassablement fasse à des murs. Les vieux îliens les observaient d’un oeil mauvais, crachant et jurant à chaque fois qu’un matelot arrogant venait leur offrir or et pierres précieuses contre des renseignements sur les récifs entourant l’île.
Les hommes de Sa Majesté n’avaient pas envisagé de rester longtemps à terre, et l’accueil local ne faisait qu’accentuer leur désir d’en partir au plus vite. Les filles du bordel se refusaient à eux, les tournaient en ridicule. Les taverniers leur servaient de l’alcool à brûler en guise de rhum. Sans parler de toute cette vermine qui leur faisait les poches à la moindre occasion. Les mômes de New Kingston s’en donnaient à cœur-joie.
Tout ceci aurait pu paraître normal en cette terre oubliée des dieux, cette terre de rebus du Vieux Monde. Mais les « bons » petits soldats commençaient à souffrir de maux étranges. Certains souffraient de chaude-pisse alors qu’aucune femme ne s’étaient trouvées dans leurs bras, d’autres d’infections cutanées si purulentes qu’on les fuyait comme des pestiférés, ils maigrissaient à vue d’œil. Leur Capitaine en vint à aller demander conseil au prêtre de New Kingston. Ce dernier ne cessait de rire…
« Vous ne comprenez donc pas, mon fils ? Vous êtes maudits ! Et mes prières n’y pourraient rien. Le mauvais œil pèse au-dessus de vos têtes ! Priez, mon fils, priez ! Car ceux contre qui vous luttez ne vous lâcheront plus. Il est des forces sur cette île que votre esprit cartésien ne pourra jamais comprendre, j’en ai moi-même fait le deuil depuis longtemps. »
Pendant ce temps, Mona observait l’horizon se noircir, alors qu’elle fredonnait toujours cet air étrange. Un air qui semblait bourdonner aux oreilles des hommes d’équipage, et qui était en train de les rendre fous.
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Posté le 12/01/2008 à 13:03:00
- Le bateau va rester à quai encore quelques jours?!
- De ce que j'ai pu comprendre, oui.
- Parfait! Tiens, maintenant, déguerpis!
A peine après perçu sa paye, l'informateur disparut au détour d'une gallerie. Suite à ces nouvelles, un sourire carnassier se dessina sur le visage de Kheldar. Tout n'était pas encore perdu.
Après avoir enfilé sa tunique de marche, le petit Anglais se mit en route vers l'Ouest... |
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Ching |
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Inscrit depuis le :
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Posté le 12/01/2008 à 13:47:33
Réservé |
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Posté le 13/01/2008 à 16:32:20
Petit mot HRP :
On va faire un RP à la prison de New Kingston pour la tentative d'évasion de Wiggins (qui sera réussie ou non... l'avenir nous le dira).
Merci de me contacter au plus tôt si vous voulez participer, soit pour l'attaque de la prison, soit pour sa défense, et aider à garder ce salopard sous les verrous.
Je réserve une petite surprise et pas mal d'action à ceux qui voudront y participer. 
Merci à ceux qui m'ont déja ecrit! |
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Posté le 13/01/2008 à 18:41:57
La rumeur courait.
Elle allait de bouche à oreille, d'oreille à cerveau, de cerveau à bouche puis à nouveau de bouches à oreilles.
Elle allait comme le vent, d'est en ouest, et du nord au sud. Comme le vent, personne ne pouvait l'ignorer et elle s'engouffrait dans les donjons les plus mal famés...
C'est ainsi qu'une légère brise apporta la nouvelle au Doc : Wiggins le fou venait d'être arrêté par des soldats du continent.
Cette nouvelle lui mit le vague à l'âme.
Tout en contemplant le lever du soleil sur la plage aux joyaux, il comprit enfin le double sens du nom de cette plage. Elle abritait de grosses sommes aux mains de ces contrebandiers mais aussi des joyaux impalpables, reflets du soleil sur la mer.
Ethelbert se dit que Mad aurait été capable de voler les 2 types de joyaux sur cette plage. Cette pensée le fit sourire, et lui donna la force de se resaisir.
Il se leva d'un coup puis se mit à courir en direction de New Kingston.
Il était persuadé qu'il était possible d'aider ce bon vieux Mad.
Il ne pouvait mourir ainsi, lui qui l'avait accueilli chez lui, lui qui l'avait par plusieurs reprises aidé à devenir ce qu'il est aujourd'hui -l'homme le plus rapide de l'île pensa-t-il avec un nouveau sourire- lui qui avait le coeur sur la main pour redistribuer l'argent des autres.
Tout simplement lui qui était devenu un ami fidèle.
Non !
Mad ne mourrait pas en prison, ça il se le promit.
Il arriva en quelques heures à New Kingston et se mit tout de suite à contacter leurs amis communs, ils avaient dû avoir la même idée que lui...
Mais comment allaient-ils faire ? |
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Posté le 13/01/2008 à 19:50:59
Une nuit de plus dans le trou humide qui lui servait de prison…
Wiggins entendit du bruit à l’exterieur… Encore ? Il se demandait si c’était à nouveau quelqu’un qui voulait lui envoyer un…
*BAM*
La pierre enveloppée d’un papier lui percuta le front avec un bruit sourd.
Il se releva, se frotta les tempes et lut le petit mot. Son ami Ethelbert Pea, il voulait le sauver aussi. Il soupira, prit une profonde inspiration, froissa le papier et l’enfourna dans sa bouche pour le mâchonner avec difficulté, comme tous les autres.
Au moins, ce n’était pas de faim qu’il allait mourir.
HRP : L’event aura lieu samedi prochain à la prison de New Kingston ! Je vous invite à vous contacter entre vous pour organiser ça ! Tous sont les bienvenus, de toutes les nations. |
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Posté le 13/01/2008 à 22:02:51
La porte grinça, Wiggins se leva.
Etait-ce l'heure de sa délivrance? L'heure de son départ? L'heure de sa mort?
Un autre homme, d'une corpulence assez impressionante fut jeté dans sa cellule. Les grognements de l'anglais furent couverts par l'hilarité des gardes, qui trouvaient cette situation fort cocasse.
-Tiens Wiggins... Ca te fera de la compagnie.
Wiggins cracha au sol alors que les gardes s'éloignaient, allant assouvir quelques besoins naturels qui se faisaient étrangement trop présents ces temps ci.
Le voleur regarda son nouveau collocataire. Il etait silencieux et sentait mauvais.
Ils n'allaient pas s'entendre.
HRP :
http://img530.imageshack.us/img530/8431/wigginsenfermmm5.jpg
L'event se fera donc samedi soir. Je vous dirai une heure plus précise dans la semaine |
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Posté le 14/01/2008 à 02:15:48
Ces nuits, je les trouvais déjà trop courtes en d'autres circonstances, le sentiment m'envahissait ce soir là que la lune ne m'accordait plus que le temps d'un battement de cils, pour lui faire entendre mes pensées.
Des confessions, quelques-unes à peine, et déjà le soleil la poussait hors du lit.
- J'ai besoin de vous
- Je n'ai pas l'habitude de travailler gratuitement
- Si c'est là le genre de salaire que vous appréciez? (je dénouais légèrement mon corset, d'un sourire provocateur)
- Pour un modeste service, c'est suffisant
Il n'y avait que quelques jours avant que le vaisseau, celui sur lequel on avait prévu d'embarquer Wiggins, prenne le large. Je n'avais pas de temps à perdre, tous les raccourcis étaient bons à prendre, il fallait s'attacher aux dernières étoiles comme à la voile d'un navire, jusqu'à ce qu'elles sombrent dans le bleu de l'aurore.
- À la prison de New Kingston, dans deux jours.
- Qui est cet homme ? Et qui est-ce que son escapade importunera ?
Il était insatiable d'interrogations. J'y répondais du plus vague que je le pouvais. Je n'avais personne d'autre pour le moment, je n'avais d'autre choix que de serrer cette main qu'il me tendait en guise de pacte. J'y glissais une pièce de huit.
- Elle signifie... ?
- La confiance que je vous accorde.. vous me la rendrez quand tout ceci sera terminé.
Il jongla une minute avec la pièce, toisant ma réaction d'un regard sagace. Je lui répondis d'une voix grave.
- Je n'aurai rien de plus précieux à vous offrir par la suite, si vous ne savez pas garder ceci en poche. Tâchez-donc de ne pas l'égarer.
Cela parut faire son effet, il glissa la poche sous son gant. L'aube approchait, je relevais ma capuche sur ma tête, New Kingston n'aimait pas le souvenir de mon visage à la lumière du jour.
- Oh, encore une chose : quel est le nom de mon employeuse ?
- ... June
- C'est bien plus joli, m'lady.
- Défendez-vous bien de le prononcer en Angleterre, au risque de m'envoyer finir mes jours dans une cellule voisine de la sienne.
La nuit se tut, je disparus en silence à sa poursuite.
Les prochaines seraient décisives. |
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LeChuck |
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Posté le 14/01/2008 à 15:35:33
Dans la douceur caractéristique de ses grandes entreprises, LeChuck ronchonnait à une fenêtre de sa maison de guilde, toisant la prison de NK d'un air de défi.
Douze barriques de poudre, et boooom. Non. De la poix. Beaucoup de poix. Transformer la prison en immense brasier, les gardes se barrent ou brûlent - m'en fous - et on va sauver Wiggins. Ou alors on attend le jour de son transfert, et on tombe sur ces mignons du continent. Non. Non. Mieux. On y va tout de suite, et on leur apprend ce que c'est que d'avoir vraiment mal au cul. Hmmm...
Définitivement, tout dans la finesse. Mais LeChuck avait l'air passablement contrarié, malgré toutes ses réjouissantes idées. Il monta au pigeonnier de la maison, regarda un moment d'un air désolé le grand vide laissé par l'absence de perroquet, et soupira un bon coup.
Bordel... Toujours pas de nouvelle... |
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Posté le 15/01/2008 à 01:58:15
La porte de la cellule de Wiggins s’ouvrit à nouveau avec un grincement lugubre. Deux gardes y entrèrent cette fois ci, et l’attrapèrent sans ménagement lui mettant des menottes aux poignets et le tirant, le traînant presque, dans le couloir sous le regard bovin du sorcier maya qui était enfermé avec lui.
-Un ami à toi veut te voir. Un ami de haut rang. T’aurais pu te rendre plus présentable.
Le prisonnier ne se plaignit pas, il se laissa emporter en silence, comme un animal qu’on emmènerait à l’abattoir jusqu’à la porte vétuste du bureau du geôlier. Wiggins savait, ou du moins avait une bonne idée de qui il verrait derrière cette porte. Les voiles seraient enfin levés, et ces accusations hypocrites seraient balayées comme du sable par le vent.
Des gardes de ce statut ne se déplaçaient pas d’Angleterre pour un malfaiteur de sa trempe… ils laissaient les gouvernements locaux s’en charger. Non, si ils avaient fait tout ce chemin, c’était parce que Wiggins avait mis le doigt et chatouillé un point très sensible. Il avait embêté quelqu’un de puissant qu’il ne fallait pas embêter.
La porte s’ouvrit avec le même grincement sinistre qui semblait propre à toutes les portes de cette foutue prison. Comme il l’avait prévu, le voleur s’était trouvé face à un petit nobliau grassouillet, emperruqué et que le fard gras faisait suer à grosses gouttes sous la chaude et humide atmosphère des tropiques.
Wiggins le trouvait parfaitement grotesque la dernière fois qu’il l’avait rencontré, mais le ridicule qu’il s’infligeait en essayant de se donner bonne figure dans un décor qui n’était pas le sien, atteignait des limites insondables.
Il ne manqua pas de lui signifier ses sentiments avec un sourire plein d’ironie.
-Lord Ferrington, quel plaisir de vous voir loin de vos salles de bal et de vos catins embourgeoi…
Lord Ferrington, peu enclin à ce genre de dialogue, le fit taire d’un coup de canne dans la joue. Après quelques secondes, le voleur se releva en essuyant le sang qui coulait de sa bouche. Son sourire déformé par la douleur se redessina sur ses lèvres.
-Allons… Sont-ce des manières pour saluer un vieil ami ?
Nouveau coup de canne. Sur l’autre joue cette fois. Wiggins grommela une insulte tout bas, serrant ses poings liés. Il se releva et regarda son tortionnaire dans les yeux, tout sourire s’était évaporé.
-Je ne suis pas venu pour m’appesantir en courbettes et en ronds de jambes, O’Malley. Vous m’avez pris quelque chose, et j’entends bien le récupérer.
Wiggins ne put empêcher un sourire de naître à nouveau sur ses lèvres et un sarcasme s’en échapper, à son grand malheur.
-Si vous parlez de la vertu de votre fille je crains qu’il ne soit un peu tard pour…
Le lord le fit taire d’un coup de canne rageur dans la bouche qui arracha un cri au prisonnier.
-Je parle de la carte misérable fils de chienne, hurla Ferrington, où est-elle ? Nous avons fouillé tes affaires, ton habitation, les lieux que tu fréquentes, aucune trace. Je sais que tu la caches quelque part…
Silence du prisonnier.
Le noble reprit, en grinçant des dents.
-Si tu ne me dis rien, je peux t’assurer que les quelques pauvres jours qu’il te reste à vivre seront tels que même le diable se couvrira les yeux en voyant ta carcasse pouilleuse arriver aux enfers.
Wiggins sourit encore, avec une nouvelle lueur au fond de ses yeux.
-Le diable ? Je lui ai déjà vendu mon âme…
Il cracha du sang et continua.
… et je l’ai regagnée au poker. J’ai gagné la sienne aussi au passage.
Les deux hommes se dévisagèrent pendants des longues secondes qui semblaient interminables.
-Je t’aurais prévenu. Où est cette carte?
-Do your worse.
La porte se referma avec ce grincement funeste, et pourtant déjà si familier. |
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Posté le 15/01/2008 à 10:17:26
Alors que l'aube emportait sa commanditaire, une paire d'yeux de loup resta attachée de longues secondes sur le postérieur de La margoton.
Une pièce de huit dansa dans les lueurs rosées de l'aube.
Elle était douée, aucun doute là dessus, ses capacités en matière de manipulation étaient variées et efficaces.
Continuant à faire sauter l'objet, le Wiedzmin s'autorisa un sourire de satisfaction.
Elle était probablement persuadée de l'avoir traité à la Vénitienne, mais il en tirait son parti, en vérité.
Depuis le temps qu'il devait se rendre à New Kingston, et particulièrement à sa prison.
Ce qui le chagrinait, c'était son comportement à elle.
Elle était manifestement très riche, et pourtant lui offrait ses charmes.
Cela laissait trois possibilités...
Soit elle était hideusement pingre et voyait en ses atours une monnaie plus facile à remplacer que l'or.
Il balaya l'idée en se mettant en marche, abattant sobrement un golem qui ne l'arracha même pas à ses rêveries.
Possible, mais trop facile.
Soit elle pensait mieux s'assurer sa loyauté de cette manière, et accordait à l'affaire une importance exceptionnelle. L'homme à secourir n'était vraiment pas n'importe qui, surtout pas pour elle.
Il rajustait ses gants en ruminant cette hypothèse.
L'idée était séduisante, car seuls les sots ignorent la vraie valeur d'une dette d'honneur.
Soit, enfin, elle croyait que quelques léchouilles sur ses gonades et des hanches cambrées étaient assez pour lui faire tourner la tête et obtenir tout ce qu'elle désirait de lui.
Dans ce cas...la tête de l'Irlandais vaudrait bien plus cher une fois son évasion réussie. |
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Posté le 15/01/2008 à 11:36:23
La porte de la Maison de Guilde claqua, s'en suivit un lot d'obscénités déblatérées à une vitesse hallucinante. Kheldar était de mauvaise humeur.
Après avoir jeté négligeamment sa veste sur une chaise, il rejoint LeChuck au pigeonnier.
- Du nouveau?
- Non, absolument rien...
- Comment est-ce qu'on va pouvoir le sortir de là? soupira Kheldar.
LeChuck se mit alors à lui expliquer son subtil plan à base de poudre et de poix.
- Moué... On m'avait plutôt parlé d'un tunnel... Une vieille gallerie qui auait été construite pour aider les femmes et les enfants à fuir de New Kingston pour se réfugier à l'Outpost en cas d'attaque. L'entrée se trouverait dans une grotte de la Montagne à l'est d'ici. Et le tunnel déboucherait... en plein milieu de la prison.
Un sourire mauvais éclaira le visage des deux hommes qui se returnèrent pour admirer la future scène de leurs prochains exploits. |
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Panda |
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Posté le 15/01/2008 à 11:53:00
Un homme fatigué... il s'était assis sur un des fauteuils à moitié des détruit de la salle où lui et ses compagnons avaient élu domicile depuis quelques lunes...
fatigué... fatigué de combat contre de pauvres hères, jadis pirates, maintenant chairs à acier...
Il lève un oeil, à peine révelé par une fente dans son masque de panda, sirotant sans grande conviction une bouteille... combien ça faisait déjà ? il la regarda, l'oeil vide, puis reporta son regard sur ce qu'il était en train d'observer : ses amis, tout aussi fatigué que lui...
Il but à nouveau... toujours sans conviction... jadis il buvait pour oublier sa douleur... maintenant, il buvait par réflexe... voila bien longtemps qu'il ne ressentait plus rien...
Tiens... un homme a rejoint le groupe... le sourire aux lèvres, il leur conte une histoire. Quelques éclats de rire, des sourires, des insultes... allons bon... il tendit l'oreille, se concentrant pour essayer de capter quelques bribes de la discussion...
Puis il comprit... il n'avait pas tout entendu, mais il comprit...
Son visage, déjà maussade, se fit plus dur... ses yeux, anciennement vides, prirent une teinte mélancolique... une larme de sang se forma...
Son amis... il ne mérite pas ça... enfin si, mais non... pas comme ça...
Il écarta son regard du groupe et le posa vers la lune... A nouveau, une larme se formait au coin d'un de ses yeux dénué de paupière...
Son amis allait être exécuté et il était loin... très loin, trop loin...
Il ne pouvait quitter ses compagnons et amis... mais il pleurait son impuissance...
Il sortit sa meilleure bouteille de sa besace et la tendit à la lune, en signe de respect, portant un toast à l'invisible, puis l'ouvrit... Il en tira quelques gorgées, les larmes coulant maintenant plus rapidement... puis il murmura doucement, de façon quasiemment inaudible...
- good luck... my friend... |
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Posté le 15/01/2008 à 18:03:03
Les rumeurs allées bon train dans la ville, il suffisait de se pencher aux fenêtres pour entendre que les MaNo et les autres amis de Wiggins allaient tenter de le sauver.
L’arabe réfléchit durant quelques instants, un lourd combat intérieur faisait rage dans ses pensées qui en résumé disait entre autre :
- Wiggins MaNo mérite de crever la gueule ouverte.
- Mais Ching l’aime véritablement, elle m’en voudrait si je n’allais pas à sa place le sauver
Elle prit une plume du papier et écrivit :
A l’intention des perfides MaNo,
Non, je ne vous lance pas un défit, bien que cela me tente, je vous écris pour vous annoncer qu’à mon plus grand malheur pour le bonheur de Ching, la gouverneur que vous avez gravement blessée, je prendrais part au combat que vous allez mener pour libérer votre sordide chef. Je ne le fais pas de bon cœur, mais par respect pour mon maître je me battrais à vos côtés, pour cette fois seulement !
La gouverneur par intendance de votre nation. |
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LeChuck |
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Inscrit depuis le :
05/01/2006 |
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Posté le 16/01/2008 à 09:42:16
LeChuck salua d'une moue appréciative le chapelet d'insanités proféré par Kheldar. Il écouta ensuite son vieil ami rappeler à sa mémoire l'existence de ce bon vieux tunnel.
- C'est juste ! Heureusement que t'es là, Silky. Pour peu, on me prendrait pour Barak. Donc, on rentre par le tunnel, on sauve Wiwi, puis on fait pèter la prison avec la poudre et on allume la poix, c'est ça ?
S'en suivit une longue discussion explicative, où la tempérance de Kheldar fut mise à rude épreuve. Mais l'objectif se concrétisait. Et c'était bien la seule chose d'importance |
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Posté le 16/01/2008 à 12:57:38
Flora avait reçu une lettre, hier. Envoyée par la Margoton! Elle s'était levée doucement, de façon à ne point réveiller Lupita, qui dormait près d'elle. Après un regard attendri vers sa femme, elle était sortie, la lettre à la main.
- Encore?! avait-elle pensé, Mais ils me foutront jamais la paix avec ce fichu conc...
Puis elle commença à lire. Cette lettre était en fait une sorte d'appel au secours. Et l'homme à sauver était le charmant (mais non moins infâme) Mad Wiggins, enfermé à la prison de NK depuis peu et dont la vie était menacée.
- La prison de NK... Je connais bien un moyen rapide d'y aller mais, est-ce que ce sera suffisant? J'ai jusqu'à samedi pour y aller, visiblement... Oui mais samedi... Et Lupita qui...
Visiblement, Flora était perturbée. En effet, elle était face à un choix cornélien: d'un côté, aller à NK pour tenter de sauver cet homme qui, même si elle le connaissait à peine, ne lui déplaisait pas, ce qui signifierait qu'elle devrait abandonner Lupita pour un temps peut-être trop long. De l'autre, rester avec Lupita et laisser Mad croupir dans sa prison puis sur une potence.
- Supposons que j'y aille. Lupita ne pourra y aller avec moi, je le sais. Et peut-être même que je ne la retrouverai pas en rentrant et que nous sommes en train de partager nos derniers moments ensemble avant un long moment. Ce qui me tuerait. Mais en même temps, si je n'y vais pas, je ne serai d'aucun secours à Mad qui, s'il recevra sans doute beaucoup d'aide.
Flora décida alors de réveiller Lupita. Elle devait partir. |
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Posté le 16/01/2008 à 13:45:04
_Un..deux..trois...soleil !
..
T'as perdu ! ihih.
Je me précipite contre mon chien pour le serrer dans mes bras. Il me regarde l'air de dire, "qu'est ce que tu fais ?" mais moi je m'en fiche.
Je suis bien bien avec Choco. Il me protége des fantomes, des monstres sous les lits, même si je ne dors plus dans un lit en ce moment...
J'ai beau rire avec lui, y'a quand même quelque chose qui ne va pas...
Quelques heures plus tôt
_Va chercher Choco !
Il courut aprés le baton que je lui ai lancé, mais il ne revint pas... M'anvançant alors pour le rattraper, je le vois en train de grogner aprés un espagnol.
Bien sûr, je lui ai dit de laisser les gens tranquilles, mais il m'écoute pas. Il n'aime que moi, et tant mieux !
_ Ah, et où est-il en ce moment ?
_Dans la prison de New Kingston. Il croupit dans je ne sais quel cachot...
C'était deux autres monsieurs qui discutaient sur le coté. Je m'abaissait alors pour me cacher dans le buisson, j'iame bien me cacher, pis je les regardait. Choco il s'est assit et il a plus rien dit.
De qui ils parlaient ? Du grand pirate de la dernière fois ? Oh non ce serait bête qu'il soit en prison... mais en fait, c'est pire que ça !
J'écoutais la suite...
_Pense tu que beaucoup de monde le regrette ?
_ Ca m'étonnerait... il n'avait pas bonne réputation auprés de tous le Wiggins !
Wiggins ? Mon tonton Wiggigi ?
Je me découvrais vivement et m'avançais vers les deux monsieurs.
_ Qu'est ce qu'il a mon tonton ? il est où ? Pourquoi ? Qu'est ce qu'il s'est passé ??
Au début, ils comprenaient pas. c'que c'est bête un garçon ! Mais aprés, quand je leur ai dit que c'était mon tonton, ils m'ont indiqué une montagne et ils m'ont dit.
_Vois tu petite, ton tonton est dans une prison de cette montagne là bas. Mais il ne faut surtout pas aller le voir, il s'en sortira...
Comme si j'allais le croire ! J'avais un grand sourire pour leur faire croire que je ne ferais rien, mais j'allais pas laisser mon tonton tout seul en prison ! Il a rien fait mon tonton ! C'est pas juste.
Quand les deux monsieurs ils partirent, je me dirigeais alors vers la montagne pis là, Choco est parti devant pour trouver l'entrée. C'était facile ! Et pas bien caché en plus.
J'arrive, je pousse la grosse grille, déscend l'échelle en tombant sur le dernier barreau parce que mon pied avait glissé. ca faisait mal et ma voix avait résonné quand j'avais crié. Touvant cela drôle, je recommançais alors.
_Eeeeeeeehooooooooo ! Eeeeeeeehooooooooo
_Ihih... BOUH ! h.h.. BOUH
_WOUF ! WOUF
Ajouta Choco qui regardait les alentours les oreilles dressés, comme quand il flaire quelque chose.
Dans mon sac, je pris alors un vieux bandage que mon tonton m'avait offert puis je la met sous le nez de mon chien.
_Allez Choco, cherche tonton !
Il se mit ensuite à marcher vers un endroit, et je le suivis...
j'étais bien décidée à retrouver mon tonton, parce que c'est mon tonton préféré, et que s'il lui arrivait quelque chose mon papa et ma tata seraient tristes ! Pis moi aussi, alors je veux pas qu'il soit en prison, c'est nul la prison...
Pis pour être sûre que je vais le retrouver, et qu'il sache que je viens le chercher, j'arrete pas de crier...
_Tontooooooooooooooon !
Choco et moi, on va retrouver Tonton !
Dites... Vous trouvez pas qu'il fait froid ici ? |
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Panda |
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05/06/2007 |
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Posté le 16/01/2008 à 14:54:19
Encore et toujours, il était fatigué... des blessures fraichements pansées à de multiples endroits, il était pas en mauvais état, mais il ne gambadait pas...
Toujours vautré dans le même fauteuil, il fixait le vide... et c'est un cri bizarre qui le sorti de sa stupeur... un cri de perroquet, qui se pose sur un de ses genoux, un message accroché à l'une de ses pattes...
Jùan tendit la main doucement, décrocha le message, et sans signe particulier de réaction, il le lut...
laissant tomber sa main sur le sol, son regard ne changea pas de direction...
June... Wiggins... pfuuuu des souvenirs tout ça... pourquoi suis je si loin...
Il ferma doucement les yeux, s'endormant d'un sommeil qui s'annonce peu paisible... |
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Posté le 16/01/2008 à 20:42:22
« Non, cette assassina ne dois pas être permis, c'est une preuve flagrante de la dictature royaliste qui règne sur cette île ! »
*Brandissant un morceau de papier et un gros livre rouge *
« C'est une honte !!! Un homme libre va mourir a cause de la folie capitaliste, je m’y oppose, nous nous y opposons !!! C'est une vulgaire et sanglante tentative d'intimidation !! mais les masses populaires son fortes
camarades, elles ne sont pas intimidé et elles ne seront pas indifférentes non plus !!! Joignez vous a nous camarades, allons milité contre cette autoritarisme aristocrate !!! La solidarité du peuple vaincra camarade !!!
Je viendrais !! Mais se ne sera que pour injurier ce gouvernement bourreau des prolétaires et des esprits libres !
Camarades, Cette mise à mort NE PASSERA PAS !! |
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LeChuck |
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Posté le 16/01/2008 à 20:52:06
J'étais parti en reconnaissance, et je le regrettais déjà.
Je m'attendais à toutes sortes de pièges. Ou au moins à affronter un bataillon de gardes continentaux. En fait... j'espérais affronter un bataillon de gardes continentaux. Le temps de rappeler non sans brusquerie au dernier des geoliers de corvée que je n'avais pas besoin de ses services, et je tombai nez à nez avec ... un vieil ami. Bien sûr. Lui aussi était venu. Kheldar allait être content de le voir.
Puis tout se précipita. Le frôlement de la pierre de l'escalier par une chaussure souple. Le cliquetis macabre du chien d'un pistolet. Je tourne la tête. Trop tard. L'espingouin fait feu, et mon ami tombe.
Par les bottes de Charles Howard, ils ne vont pas encore nous refaire la bataille des Gravelines ?!
J'entends un cri, plus bas. Et merde... Kheldar !
Plus le temps de penser. Un coup, deux coups, trois coups. L'espagnol est à terre. Tiens, je saigne aussi ? Oh... oui... Il est peut-être l'heure de... l'heure de ... de s'allonger un peu... mais... avant... Wigg... *** et moi... on t'a apporté des oranges... mais lui ne peut plus... ses oranges... pour toi aussi... |
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Posté le 17/01/2008 à 12:56:03
A l'entrée de la prison de New Kingston, une affiche était placardée bien en évidence.
*La Confrérie a pris bonne note de la capture de Mad Wiggins. Nous sommes venus vérifier par nous meme et il s'agit bien de lui.
Les frères de la cote ne tarderont pas à revenir investir cette prison pour vous emprunter le joli-coeur quelques jours, le temps qu'il nous fasse profiter de certains de ces talents de cartographe. Ensuite, si vous voulez le pendre, vous pourrez faire comme bon vous semble!* |
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Posté le 17/01/2008 à 14:58:56
L'obscurité avait gagné les cellules de la prison, l'angoisse mes entrailles.
Malgré les quelques chandelles pendues çà et là aux murs, on y voyait là-dedans pas bien loin devant soi. J'avançais à tâtons, ne pas réveiller ni les prisonniers avachis dans la boue de leurs cellules, ni les gardes qui ronflaient dans la pénombre, pieds sur leurs bureaux et lanterne à terre.
- Il vous reste deux jours pour payer
Une voix de ténèbres jaillit de l'ombre. Je sursautai. Je me retournai pour voir le visage de Geralt de Rivia se dévoiler du recoin d'où il m'attendait.
Il était venu.
De surprise, mon expression devint placide: parfait.
- L'avez vous vu?, questionnai-je d'un air froid, amenant discrètement ma main entre ces cuisses.
- Quelle importance pour vous?, qu'il m'envoya. Je souris. D'une douce caresse, je me mis à serrer fermement ses couilles dans mon poing, comme dans un étau.
- Je l'ai vu, ses amis aussi. affirma-t'il. Je relâchai mon étreinte et reculai d'un pas. Gardant un visage aussi neutre que possible. C'est donc bien ici qu'il était détenu. Les informations étaient exactes.
- Qui est Wiggins, pour June la discrète?, il se rapprocha de moi d'un bond, me colla contre un mur, main à ma croupe, me souleva d'une dizaine de centimètres. Il me fixait de ses deux yeux. Ceux-ci luisaient d'un reflet avide, dans l'obscurité. Je pouvais y lire toutes ses interrogations, et les réponses qu'il voulait entendre. De son autre main, il me montra la pièce de huit que je lui avais donné quelques jours avant, il l'avait toujours. Je ne pus retenir un sourire.
- Vous tenez ce qui vous donnera la réponse dans l'une de vos mains. Droite, gauche, à vous de choisir. Mon sourire devint équivoque.
- Refuser d'aborder le sujet me donne toutes les réponses dont j'avais besoin au sujet de O'Malley et vous..., assura-t'il, et il me reposa à terre.
Je le dévisageai, impassible.
Il était curieux. Beaucoup trop. Et bien plus que je ne l'avais déjà imaginé.
La danse allait être longue.. et il faudrait faire ses pas sur la pointe des pieds. |
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Posté le 17/01/2008 à 15:00:19
L'exaspérante créature se donnait toujours autant de contenance, affichant une telle maîtrise, il ne pouvait qu'être fasciné.
Mais il avait traqué d'autres gibiers, et il savait reconnaitre une amoureuse consummée par l'angoisse. Il en était certain à présent.
Longtemps elle joua avec lui, maniant les mots en véritable virtuose.
La situation était d'une délicieuse ironie: autant physiquement elle semblait à sa merci, incapable de le repousser, autant la joute oratoire tournait en réalité en sa faveur.
Il avait déja obtenu les informations qu'il désirait, il était certain de l'identité des "amis" de Wiggins et de leurs projets. Ses collègues pour l'affaire.
Elle ne lui faisait absolument pas confiance et il aurait mieux fait d'en rester là.
Mais quelque chose en elle le piquait au vif, l'incitait à s'acharner, une autre faim l'habitait maintenant qu'il pouvait humer son parfum et poser les mains sur son corps gracile. Elle voulait le pousser à bout, détourner la conversation, l'énerver, gagner du temps...plus d'une fois, le couloir résonna du sonore impact de sa botte s'écrasant sur une grille de fer rouillée, exhutoire à sa rage.
Une cinglante répartie siffla lorsqu'il manifesta sa lassitude et son ennui.
"Vos oreilles ont jouées, vos mains ont jouées, et à présent, vos jambes se dérobent ?"
Il profita du contexte pour prétexter une dérobade.
"Mes jambes sont fatiguées de cette danse... bonsoir m'lady, bonne chance pour votre...ami."
Il s'éloigna dans le couloir, entendit résonner le cliquetis du chien d'amorce d'un pistolet. Dans son dos, elle ne put percevoir le large sourire qui illumina son visage.
"On dirait que vous ne savez plus sur quel pied danser...voulez-vous que je vous aide?"
Se retournant, Geralt de Rivia offrit son faciès le plus arrogant, cette nouvelle distribution du jeu lui convenait bien mieux.
Essaie. |
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Floyd |
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Inscrit depuis le :
21/08/2007 |
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Posté le 17/01/2008 à 15:10:46
La nuit commençait à tomber quand Floyd aperçut enfin les tours sombres de New Kingston se découper dans l'obscurité. Harassé par plusieurs combats qu'il avait dû mener pour s'extraire des mines, il accéléra le pas.
Une fois dans l'enceinte de la ville, il ne prit même pas la peine d'aller boire un verre au Black Beer Pub comme il le fait à son habitude, mais se dirigea directement vers sa maison de guilde.
Il y trouva quelques amis, les salua vaguement avant de s'emparer de quelques affaires personnelles.
Quelques minutes plus tard, il était devant la porte de la prison. Une affiche placardée à l'aide d'un couteau y traînait. Le prêtre la consulta rapidement, resta quelques secondes pensif puis sortit de la ville et se dirigea vers l'est, en direction d'un mystérieux tunnel, dont l'entrée se situerait dans la montagne à l'est de New Kingston.
Il n'en avait jamais entendu parler mais il avait appris son existence grâce à un perroquet de son ami Kheldar. Le message attaché aux pattes du volatile comprenait un plan très précis pour trouver l'entrée du tunnel dans la montagne.
Alors qu'il faisait désormais nuit noire, Floyd fut pris de violents spasmes au ventre. Et il ne savait pas pourquoi il stressait à ce point. Certes, Wiggins y jouait sa vie, mais il avait le pressentiment que ce samedi-là, la prison serait le théâtre d'importants évènements... |
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Bouyoul |
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Inscrit depuis le :
29/12/2006 |
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Posté le 17/01/2008 à 15:26:09
Bouyoul arriva tout en sueur dans cette prison , a peine fut-il dans la prison que deja les gardes l'empechaient de passer...
Bouyoul n'eu pas trop le temps de reflechir, il assoma les obstacles... puis aperçu de l'autre coté sa belle et tendre Charity , qu'il embrassa au passage. "tiens bon grand frere", criait-elle...
Bouyoul devait sauver son ami...
Il le devait...
Plus loin ce fut les cris perçant d'une enfant melés aux aboiements d'un chien...Oo
Bouyoul aperçut alors la petite lady Emeraude en sanglot assis en tailleur contre les parois de la prison , son chien aboyant devant elle.
Qu'y a t-il petite? Pourquoi pleures tu ainsi?
Celle ci me regarde avec sa larme de lezard sur la joue.
"Jsuis tombé mais l'echo,
est trop rigolo,
alors avec choco
on cri des mots"
Bouyoul fut surpris du temperamment de la gamine
Il regarda la gamine, celle si renifla et Bouyoul de son gros doigt essuya la grosse larme brillante sur la joue de la ptiote..;
"Tu vas m'aider à le retrouver mon tonton hein ? Je veux pas qu'il reste en prison..." lui dit-elle
Bouyoul s'agenouilla devant elle, la rassura , lui murmura quelque chose à l'oreille ... Celle si retrouva petit a petit son bouyouleux sourire de petite fille.
Bouyoul regarda son chien, voulut le caresser mais celui grogna, et Bouyoul fit un leger pas en arriere..
"Il est couillon son chien pensa t-il, un peu plus jlui explosé la gueule..."
Bon ma petite , on va le sortir d'ici ton tonton, ne t'en fait pas , je suis la pour te proteger si tu as peur...
Bouyoul fixa les yeux de la petite fille, les deux, puis , d'un seul de ces oeils tout bouyouleux, lui fit un clin d'oeil plein de bouyoulitude.
Bouyoul se redressa et distingua dans la penombre au loin, ses amis... Le couple Rose et Oliver, Red Lumberman, pis la merveilleuse Lady Ching, qui lui sauta au cou aussitot , pour l'embrasser... Oliver prit le soin de faire un soin sur les plaies qui etaient dessinées dans son dos... Plaies dut à ce long et dur voyage du campement paria jusqu'a cette prison.
http://img176.imageshack.us/img176/8057/prisonwiwirs0.jpg
Puis ce fut ici que Bouyoul decida de passer la nuit au milieu de ses amis... au milieu des cris qui resonnaient dans les salles obscures de cette prison.
"Tiens bon grand frere" "Wiggins on arrive"
"Tiens bon Tonton" "ouah ouaf" " Courage Mad, nous voici , nous voilà " |
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