Faux Rhum Le Faux Rhum Faux Rhum  

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Hangin' thief blues -1- 2 3 4 5  
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Mad Wiggins
Mad Wiggins
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24/06/2006
Posté le 10/01/2008 à 15:02:12 

Les soldats entrèrent dans la pièce avec fracas et se positionnèrent de chaque coté des sorties et autour de la table où était assis Wiggins. L’anglais leva les yeux de sa chope et les dévisagea. Ils n’avaient pas l’uniforme de la milice Libertyenne. Ils n’avaient pas cet air négligé, sale et un brin cynique. Non, ces soldats là étaient propres, bien rasés et ordonnés. Ils venaient du vieux continent. Un sourire se dessina sur les lèvres de Wiggins alors que l’officier qui semblait diriger la troupe prenait la parole. -Wiggins Elijah O’Malley ? -C’est moi, commença-t-il toujours le sourire aux lèvres, vous avez pris du temps à me retrouver… -Vous êtes en état d’arrestation, continua l’autre sans se formaliser, pour vol, meurtre, corruption et tentative de corruption, viol et banditisme. Le tribunal de sa majesté vous attend à Londres. Il fit un signe de la main et un des gardes passa des menottes aux poignets de l’accusé. Wiggins, un peu amer, se dit que c’était sûrement son mandat de gouverneur qui avait eu des échos jusqu’en Angleterre. Depuis le temps qu’il flânait libre sur cette île, il avait presque eu le temps d’oublier son lourd passé. La moitié des choses dont on l’accusait n’étaient que de grossières inventions… mais on n’aimait pas les gens comme lui, et il fallait bien rassurer les honnêtes citoyens en égorgeant un bouc émissaire de temps en temps. Le prisonnier, escorté par le groupe de gardes se dirigea vers le port où les attendait une frégate qui les ramènerait en Europe. Une telle procession ne passait pas inaperçue et des badauds commençaient à se rassembler pour regarder, commenter et se répandre en ragots sur la scène. Wiggins reconnut quelques visages, certains qu’il aimait, d’autres qui lui étaient indifférents, personne qu’il détestait vraiment. Pourtant il avait appris, avec le temps, à haïr cette île. Elle avait réussi à lui dérober toutes les personnes qu’il aimait… son épouse, son enfant, sa sœur ? Non… sa sœur était toujours là pour lui… Il savait qu’il lui manquerait, qu’il manquerait à d’autres aussi. Certains, en revanche, seraient heureux d’apprendre que dans quelques semaines à peine il pendrait au bout d’une corde… [HRP : je vous en prie, intervenez, si vous voulez.]
Floyd
Floyd
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21/08/2007
Posté le 10/01/2008 à 15:21:15 

Floyd, qui se pavanait comme à son habitude dans les ruelles mal fâmées de New Kingston, eu vent d'un étrange cortège. - Viens voir, Floyd ! Il y a les soldats du vieux continent qui défilent !... - Ah... m'en fous. Puis j'ai pas trop envie qu'ils m'aperçoivent, dit l'intéressé tout en ravalant une lampée de rhum. - ...Et ils emmènent Wiggins avec eux ! Cette phrase éveilla l'intérêt du prêtre auto-proclamé, qui se leva immédiatement et suivit le badaud. Après avoir bousculé quelques gueux et tripoté quelques fesses bien rondes, il put s'approcher suffisamment pour apercevoir l'ex-gouverneur. Il avait des menottes au poignet, et était emmené sans ménagement par les gardes royaux. - On dit qu'on va le pendre... - Enfin, on nous débarrasse des rats ! - New Kingston sera un peu plus sûre maintenant ! La foule était hostile au prisonnier. Floyd croisa le regard de Wiggins, resta impassible et repartit discrètement en arrière, non sans lâcher une belle et odorante flatulence au milieu des anglais déchaînés.
La Verve
La Verve
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10/07/2006
Posté le 10/01/2008 à 15:28:31 

Ce matin très tôt... "Hey, t'es au courant ? Il vont renvoyer ce Wiggins sur le continent pour y être pendu, je les ai vu, les gardes ce matin. Mais oui, notre ancien gouverneur. Avec la mano de plus en plus loin, la colonie se portera plus que bien." Je suis caché. J'essaye de tendre l'oreille pour en apprendre un peu plus. Wiggins ? Ce nom me rappelle quelque chose, très vite je l'associe avec celui de Jovic. Creusons plus loin, je me souviens du mot "classe" et "fashion". D'une guerre aussi dûe à un pillage dans plus grande fourberie. Il faut que je me renseigne, j'ai l'impression que j'ai connu cette époque. Il a été gouverneur, pourquoi pas, y'a pas de sous-métier...
Charity Grey
Charity Grey
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12/08/2007
Posté le 10/01/2008 à 15:43:07 

Un brouhaha inhabituel troublait l'atmosphère déjà bruyante du port de New Kingston, attirant la curiosité de Charity qui, en bonne citadine, accourut pour assister au spectacle. La margoton fessée en place publique ? L'autoflagellation de la gouvernante Ching ? Dudu prenant officiellement la tête de la Mano ? Cela valait le coup! Légèrement déçue, elle s'aperçut qu'il ne s'agissait en fait que d'un défilé de militaires du Continent, qui arboraient avec ensemble l'uniforme et le balai bien placé pour leur donner ce maintien raide et martial. C'est alors qu'elle aperçut Wiggins entravé au milieu d'eux. Elle fronça les sourcils, et nota de lui rappeler de mieux choisir ses fréqu... Menotté?? "Condamné" "vol" "meurtre" "viol" "pendu"... Les rumeurs de la foule la renseignèrent mieux que tout autre, et elle ne put s'empêcher de s'écrier : C'est faux ! Il n'a jamais violé personne ! Elles étaient toutes consentantes, ces morues! Les jambes tremblantes, elle repoussa la foule qui lui barrait le passage et tenta de s'approcher de lui. Les soldats lui barrèrent le passage, mais un sourire engageant, une bourse bien remplie et peut-être l'éclat féroce dans les yeux les firent fléchir. Les yeux pleins de larmes, elle le regarda, refusant d'y croire. Il leva ses mains menottées avec un sourire triste, et lui caressa la joue avec douceur, résigné déjà. Malgré sa résolution, Charity se sentit vaciller et s'affala contre lui, qui essayait maladroitement de la soutenir. Son frère chéri, son seul amour, celui pour qui elle avait tout enduré, traversé l'océan, qui était à la fois sa vie et sa fierté... Ca ne pouvait être qu'un cauchemar. Elle allait lui mettre un coup dans l'entrejambe et s'échapper de ce mauvais rêve, voilà ce qu'elle allait faire. Lui relevant le menton, il posa ses lèvres sur les siennes pour un dernier et long baiser, tandis qu'elle se pressait de toutes ses forces contre lui comme pour le retenir. Les soldats, impatientés, tentèrent de la faire reculer, rallumant sa colère. Elle mordit violemment la lèvre de Wiggins et se détacha de lui en lançant d'une voix tremblante de fureur et de chagrin: Wiggins Elijah O'Malley! Foi de Charity, tu as intérêt à revenir ici très vite ! Débrouille-toi ! Ou j'irai jusqu'en Enfer pour te chercher et tu le regretteras !
Magdalena Oscura
Magdalena Oscura
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13/02/2007
Posté le 10/01/2008 à 16:11:57 

Magdalena se tenait sur la place droite comme un i, le sourire aux lèvres et l’esprit léger. Les affaires marchaient décidemment bien dans la capitale anglaise, ses ventes révélant un carence certaine de fournisseurs autochtones... Alors qu'elle tenait avec rigueur son carnet de comptes, elle aperçut au loin la foule s'agglutiner autour de soldats, sans doute des miliciens. Lentement, le cortège avançait en direction du port, accompagné par un bourdonnement de murmures et d'exclamations timides. La ville anglaise est bien animée aujourd'hui, les curieux ne semblent pas manquer de spectacle, quelle triste scène... C'est en observant plus attentivement le groupe qu'elle aperçut furtivement, entre deux têtes, la chevelure familière de l'homme inquiété. Son coeur ne tarda pas à opérer une pirouette renversante, sa peau suivit le pas et imprégna les vêtements de la dame d'une sueur glacée. Tandis que la foule barbare à l'affût continuait son manège indécent, Magdalena perdait connaissance et s'écroulait sur l'herbe fraîche, le visage plus pâle que jamais.
Jan der Vernboer
Jan der Vernboer
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21/11/2005
Posté le 10/01/2008 à 16:28:38 

Quand celui qui se faisait appeler El Liberator pénétra dans la ville de New Kingston, il surveillait de partout, craignant qu'un voleur ou qu'un membre de la Mano... ou les deux... vienne le détrousser. Il avait croisé quelques blessés mais aucun menaçant, le sang n'avait pas besoin de couler... Puis il vit Mad Wiggins. Celui qui, sous son mandat de gouverneur, avait fermé les yeux sur le pillage raté d'Esperanza. Celui qui, à de multiples reprises, avait volé femmes, enfants, hommes d'Espagne et d'ailleurs. Celui qui servait les desseins de la Main Noire et avait commis de nombreux crimes en son nom. Une fusillage éclata alors et Mad Wiggins avait été laissé pour mort. Mais tout n'était qu'illusion, le fourbe avait simulé la mort pour lui échapper. Elle vient maintenant le rattraper... Good bye mister Wiggins ! Vous avez évité mes plombs mais vous n'éviterez pas la corde qui vous attend.
Cypher
Cypher
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11/12/2007
Posté le 10/01/2008 à 16:39:05 

Anke Van Der Bruul était à New Kingston pour montrer la marchandise qu'elle proposait au concours à tout le monde. Elle vit le cortège de gardes qui escortait Wiggins. Elle ne connassait pas ce personnage mais en avait beaucoup entendu parler. De même que ce personnage était attachant, il était sournois. En cela réside tout le charme du voleur. Mais Wiggins était bien mieux qu'un voleur ... Et puis, voir quelqu'un au bout d'un corde, ça n'est pas très humain. On ne pouvait le lui souhaiter. Alors Waarheid ne lui dit juste : L'Angleterre pour être fière de vous. Mais pas de votre sort. Certes, il n'en serait pas moins juste que vous mouriez pendu mais, vous êtes bien mieux qu'un voleur ...
Charity Grey
Charity Grey
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12/08/2007
Posté le 10/01/2008 à 16:49:07 

A travers le brouillard de désespoir où elle se débattait, Charity entendit soudain une exclamation au ton mesquinement revanchard. Good bye mister Wiggins ! Vous avez évité mes plombs mais vous n'éviterez pas la corde qui vous attend. Elle vit rouge, et, sans écouter les protestations de sa conscience, ou plus simplement, son instinct de survie, elle se dirigea vers l'inconnu jubilant, prit une profonde inspiration, ouvrit la bouche pour lui dire ses quatre vérités, et préféra lui assener de toutes ses forces une gifle magistrale. Priez, Monsieur, cracha-t-elle avec fureur, pour connaître cette fin, plus honorable que ce qu'un déchet dans votre genre pourrait mériter !
Mona la Gabière
Mona la Gabière
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14/08/2006
Posté le 10/01/2008 à 17:04:42 

Mona s’était tapie dans une petite ruelle qui donnait sur la grande avenue de New Kingston, là où personne ne la verrait pleurer, pour voir passer le cortège maudit qui menait son homme à l’autre bout du monde. Elle vit Charity se jeter sur lui, dans un dernier élan désespéré. Pour une fois, Mona eut de la peine pour elle, une peine sincère, parce qu’elle savait ce qu’elle vivait à ce moment même, et qu’elle n’aurait souhaité une telle douleur à personne, même pas à elle. Et cette foule idiote amassée là, la plèbe, cette chienlit informe qui se mêlait, une fois n’est pas coutume, de ce qui ne la regardait pas, de ce qu’elle ne connaissait pas… Mona cracha par-terre de dégoût. C’était ainsi. La fin d’une époque où tout avait été possible, et où tout avait été tenté, d’ailleurs. Que s’étaient-ils refusés, tous les deux ? Pas grand-chose. Amants de tous les excès, ils avaient cramé la chandelle par les deux bouts, et sans se l’avouer, ils savaient que la fin serait violente. Mais la résignation était un mot exclu du langage de Mona, au même titre que sobriété, sérieux, ou chasteté. Elle observa longuement le visage de tous ces hommes en uniforme qui entouraient Wiggins, ceux qui avaient osé venir ternir sa vie. Puis, jetant un dernier regard au bateau qui l’emmènerait si loin d’elle, elle poussa quelques badauds pour aider Magdalena à se relever, puis se dirigea vers chez le chiffonnier. Il allait lui en falloir, des chiffons, pour fabriquer cette trentaine de poupées, se dit-elle un sourire étrange aux lèvres. Ces pauvres petits soldats allaient faire une traversée des plus houleuses, malgré le beau temps annoncé… Tous en marchant à grands pas dans la rue, elle fredonnait un vieil air étrange, les yeux embués. Que t’ailles en enfer ou au paradis, je sais qu’on s’y retrouvera, mon lapin ! Une éternité de débauche à tes côtés ! Foutre-dieu ! Il me tarde presque…
Le Rigolo
Le Rigolo
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22/04/2007
Posté le 10/01/2008 à 17:29:28 

On aurait dit que toute la Navy venait de débarquer a New Kingston. Temps d’arrêt, la machine se met en marche, les pensées fusent : « Non.. impossible, ça ne peut pas être pour moi… on m’aurait trahi… qui ?.. Noudwi, c’est le seul qui savait, mais je lui avais vraiment rien expliqué !! Pourquoi ? L’argent ? Non il pense que cela se mange… La gloire ! Mais non… a moins que ? Noon… Un des hommes de… mais non ils étaient tous morts…. Peut être pas ? Un ancien ennemi ?... Mais comment aurait il su ? » Mettant fin a la paranoïa du jeune homme, une jeune fille se jette dans ses bras, le couple se retrouve par terre, une vilaine bosse de plus pour Ricolo… « Estropé… ?!?!... -Chuuut ! Tu tiens a y retourner ou quoi ! Ils viennent pas pour toi gros malin ! Ils viennent pour le gouverneur. -Ching Shih ? Je ne sais pas pourquoi mais je le savais! -Mais non! Wiggins! Ils parlent de le pendre. -Lui ? Même cette fripouille ne mérite pas ça. » De douloureux souvenirs surgissaient d’un passé sombre et oublié… "Combien de temps continuerons nous a vivre comme cela? A se cacher, a s'aimer à la lueur de fébriles chandelles dans des tavernes vétustes? -C’est fini, mon amour, on est en sécurité ici ! Regarde toi, tu es si bien habillé, si bien coiffé si beauu, personne ne peut te reconnaître. Fringuant et élégant! Le parfait petit notable espagnol, dit la jeune fille, le regard plein de malice. -Si bien accompagné surtout… Ses lèvres glissèrent sur celles de la jeune fille qui esquiva le baiser du beau brun ténébreux. "Tu crois que l'on peut l'aider a s'en sortir? Ca me manque de te faire évader mon amour... Et puis on a déjà fait pire comme bétises... Tu te souviens dans le poulailler? -Si je m'en souviens.... En vaut il seulement la peine? -Tu dois avoir raison,avoua t'elle timidement sans vraiment y croire. Filons c’est plus sûr quand même. » Et le couple prit la poudre d’escampette, reprenant son jeu du chat et de la souris pendant qu’ un rat perfide se retrouvait piégé...
Flora Grace Whitter-Serra
Flora Grace Whitter-Serra
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02/05/2007
Posté le 10/01/2008 à 17:40:53 

Mad Wiggins... Flora l'avait croisé et son comportement à son égard n'avait pas manqué de la troubler. Une lueur de tristesse dans les yeux, une voix douce et suave... Il lui avait offert une rose noire, jadis, et elle n'avait su comment interpréter ce geste. Lui-même ne s'en était pas expliqué... Un homme vraiment troublant, à la fois un parfait scélérat et un gentillhomme. Enfin, du moins, c'est ainsi qu'elle le voyait, c'est ce qu'elle avait pensé de lui quand, à plusieurs reprises, il l'avait invitée à le rejoindre dans son bureau ou pour un dîner en tête-à-tête. Mais jamais elle n'avait accepté, et c'était sans doute mieux ainsi. Elle n'aurait été qu'une femme de plus sur le tableau de chasse de ce tombeur. Il avait dû souffrir, le pauvre bougre. Et, en un sens, il l'avait mérité. Et pourtant, lorsqu'elle apprit la nouvelle, le coeur de la jeune femme se serra, sans qu'elle puisse, une fois encore, expliquer la raison de cette réaction étrange. Après tout, elle le connaissait à peine! Mais cet homme plein de mystère exerçait sur elle une attraction inexplicable. Mais c'était ainsi, il partait, à présent, et rien ne pouvait être fait pour le retenir. Bon voyage, Wiggins... [HRP: Wiggins il a trop de seksapil! *-*]
sealover
sealover
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20/10/2005
Posté le 10/01/2008 à 18:41:12 

Non, il est hors de question qu’ils viennent le chercher maintenant En tant que général, je venais de recevoir un courrier m’informant que le dénommé Wiggins O’Malley mieux connu sous le nom de Mad Wiggins avait été rattrapé par son passé sulfureux et devait retourner sur le continent pour être jugé par ses pères. On me donnait l’ordre de le capturer pour le premier jour de la nouvelle année qui arrivait. Occupé par la guerre, je n’avais pu accéder à leur demande sachant qu’en plus, il nous avait aidé au cours de cette dernière… Je ne voulais pas d’une arrestation en force car toute personne venue sur cette île, a un passé qu’elle essaye de fuir. Il faut le convaincre de venir au rendez-vous afin de faire ca discrètement Plusieurs jours s’écoulèrent, jusqu’au beau matin ou débarquèrent des soldats… Où est-il ? Je n’en ai pas la moindre idée La venue des soldats n’était pas passée inaperçue dans New Kingston et des badauds les regardait parfois avec envie, parfois avec stupeur. Celui qui était à leur tête lança alors qu’ils feraient le tour de la ville à sa recherche. Je ne pouvais rien faire… Juste les accompagner. En entrant dans le Black Beer Pub, un soldat cria qu’il était la. Tous se ruaient à l’intérieur et l’encerclaient -Wiggins Elijah O’Malley ? -C’est moi, commença-t-il toujours le sourire aux lèvres, vous avez pris du temps à me retrouver… -Vous êtes en état d’arrestation, continua l’autre sans se formaliser, pour vol, meurtre, corruption et tentative de corruption, viol et banditisme. Le tribunal de sa majesté vous attend à Londres. Il fit un signe de la main et un des gardes passa des menottes aux poignets de l’accusé. - Non, il est hors de question de le menotter. - Vous savez qui je suis et que je pourrais très bien venir pour vous - Je n’en ai que faire. Je suis le Général de cette Ville et il sortira de cette dernière comme il y est entré. Sans poing ni pied menottés. C’est comme ca et pas autrement Je le pris par le bras et l’emmenais vers le bateau. Si t’es venu ici c’était pour leur échappé… J’espère que tu pourras encore le faire et trouver un nouveau refuge… Bon vent à toi… Lâcheté et Trahison
Jovic The Yougo
Jovic The Yougo
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04/08/2007
Posté le 10/01/2008 à 21:53:38 

Dans le sous-sol lugubre de la cave aux esprits, Kheldar s'appliquait quelques bandages suite à son combat contre la furie slave qui hantait les lieux lorsque, soudain, un bruit d'ailes se fit entendre... Le perroquet du petit voleur planait, en direction de son propriétaire, un message attaché à l'une de ses pattes. - Hm? L'Anglais se mit à lire la lettre, et plus sa lecture avançait plus il serra la feuille entre ses mains crispées. Malgré l'envie, et la rage, de venir en aide à son acolyte, Kheldar savait pertinemment qu'il n'arriverait pas à temps à New Kingston, et quand bien même il y arriverait, qu'aurait-il pu faire? Il fit alors la seule chose qu'il pouvait faire... Prier les dieux pour le salut de son frère d'armes.
Noudwi
Noudwi
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29/04/2007
Posté le 10/01/2008 à 22:09:16 

Il était loin d'NK lorsqu'il l'apprit. Wiggins arrêté par des soldats du continent, et bientôt pendu. Malgré ce qu'on aurait pu penser, Noudwi était en colère. Non pas que Mad ne méritait pas ce qui lui arrivait. Au contraire, la mort lui paraissait bien trop douce pour celui que Noudwi considérait comme l'une des pires raclures de l'île. Mais ces soldats qui s'amènent et font leur loi comme si l'île leur appartenait. Avec les souvenirs qu'il gardait du continent Noudwi ne doutait pas que chacun des soldats méritait au moins le même traitement que leur prisonnier. C'est pas comme ça que ça devrait se passer. Il aurait aimé que Wiggins soit jugé sur cette île pour tout les tord qu'il avait commis ici. Il aurait voulu le voir subir la sanction. Il aurait voulu lui même la prononcer, lui infliger la punition pour que la justice triomphe. Si Noudwi était en colère, c'est parcequ'il avait surtout l'impression d'être passé à côté d'une proie d'exception...
Tyler
Tyler
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19/03/2006
Posté le 10/01/2008 à 23:12:11 

Adossé au mur de la ruelle la plus sombre de New K. , seul le luminaire ... brûlant de l'huile de palme au milieu de la place centrale laissait entrevoir un bras ... Au bout de celui-ci, une main cagneuse et boursoufflée tenait négligement une brindille avec, accolé à son extrémité, une boule de souffre ... Une étincelle éclaira furtivement un chapeau en plume couleur ténèbre et sang, puis vint s'étouffée dans une pipe accrochée sur le coin de la gueule du spectateur du défilé dont la joue droite était creusé d'une fossette qu'un petit rictus avait dessiné ... Le rire est communicatif dit-on ... La mine illuminé de Wiggins, tout sourire au milieu de ce troupeau d'ovidés au regard niais avait réussi à décrisper le visage d'ordinaire impassible de Tyler ... Rire de mourir et mourir de rire ... de toute évidence Wiggins avait déjà opté pour la première solution ... Il aurait sûrement préféré mourrir de la sorte également ...
Jimi 'L'Artiste'
Jimi
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24/07/2006
Posté le 10/01/2008 à 23:49:54 

L'Artiste était tranquille dans son coin, méditant sur le coffre du coquillage à récupérer lorsque qu'un frère entra dans son lieu de repos. Il s'est fait avoir. - Qui ? - Ton pote le briton, celui qui se tapait Tylde. - Et ? - Rien de spécial. Ah si, ils lui ont prévu une belle corde avec un beau noeud, un travail d'artiste. La porte de la kleptoman's room venait de claquer, il fallait aider le sieur Wiggins. Les emmerdes commencent.
Alice, Princesse Gardienne de Nollandie
Alice, Princesse Gardienne de Nollandie
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25/03/2007
Posté le 11/01/2008 à 00:14:15 

Wildekat reçut une lettre bien particulière. Elle n'avait jamais vu un tel sceau, et elle fronça les sourcils. D'un oeil vif, elle parcourut les lignes écrites d'une main tremblante et eut le souffle coupé par ce qu'elle lut. Elle n'en croyait pas ses yeux, elle relut la lettre deux fois avant de comprendre. Wildekat frissonna. Arrêté sur la place publique... menotté... trainé dans la boue devant ses frères et soeurs... Quelle honte! Ils n'avaient pas de coeur, mais surtout ils avaient traversé les océans pour le retrouver... ainsi plus personne n'était en sécurité sur Liberty... Mad... le coeur de Wildekat se serra. Un sacré bonhomme..... Elle ferma les yeux et se rappela de leur rencontre.... elle revit la salle de bal à Esperanza... Mad lui faisant les poches agilement , les cris de June, les coups de feu. Un sourire se dessina sur les lèvres de Wildekat. Elle l'avait méprisé à ce moment, et le lui avait fait savoir le ledemain même. Mais elle avait appris à le connaître au fil du temps et il y avait plus à l'homme que ce qu'il y parraissait. Oui, un sacré bonhomme.... Tellement particulier qu'il parviendrait sans doute à échapper à ses torsionnaires, comme un magicien détroussant une jeune femme sans qu'elle ne le réalise... Elle s'était toujours dit que Mad est comme un écran de fumée insaissable, flou et noir pour ceux qui ne l'observent que de loin.... Wildekat soupira. Des idéaux pas si éloignés, mais des façons d'agir bien différentes. Elle n'avait jamais été de nature résignée. Elle se demandait si elle pouvait faire quelque chose pour lui... après tout il était encore sur Liberty, l'ile de la Liberté... et les gardes étaient en minorité contre les corsaires de Liberty... et si... elle eut une idée. Elle prit sa plume et se mit à écrire frénétiquement. On ne pouvait pas laisser un Magicien se faire prendre par des ignares.
Tylde la douce
Tylde la douce
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Posté le 11/01/2008 à 16:26:34 

Les nouvelles vont toujours vite sur une île, surtout celle-ci. Les ragots se propagent plus vite que la peste noire. Cette nouvelle concernait son mari. Mad venait d'être arrêté par des gardes du continents pour être emprisonné et pendu d'ici peu. La semaine dernière, ils se parlaient encore et là, il partait. Les larmes se mirent à couler le long des joues de Tylde. La dernière conversation qu'ils avaient eu avait été mouvementée. Mad était arrivé derrière elle, sans faire de bruit pour lui souffler simplement à l'oreille "Pourquoi sommes nous encore mariés" Une magnifique engueulade s'en était suivit avec tout ce qu'il faut d'insulte et de chantage. De fil en aiguille les reproches avaient fait place aux souvenirs, et les souvenirs à la nostalgie. Ils étaient arrivés tellement proches et maintenant ils ne pouvaient se parler sans se reprocher de nouvelles choses. Elle allait perdre son premier amour, celui avec qui elle avait voulu fonder une famille et passer sa vie. Mad ! hurla-t-elle, seule dans cette caverne. Encore une fois, tu m'abandonnes... Comment peux tu...
Mad Wiggins
Mad Wiggins
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Posté le 11/01/2008 à 16:59:28 

Wiggins suivait les gardes sans un mot. Il n'était pas triste. Il n'avait pas peur. Il était surtout ému de voir les visages de ceux à qui il manquerait. Lui, il serait bientot pendu, en enfer il aurait d'autres soucis que de pleurer ses vieux amis. Il vit Mona disparaitre dans une ruelle, le visage innondé de larmes. Evidemment, elle ne se montrerait pas dans un tel état. Charity, elle, avait moins de scrupules, et malgré ses larmes et sa tristesse, visible, elle semblait vouloir se battre pour lui. Il détourna le regard de ce spectacle, il ne voulait pas savoir qu'on était triste de le perdre. "A merry life, and a short one shall be my motto." disait le capitaine Black Bart Roberts. Il avait suivi cette maxime toute sa vie, et elle allait effectivement s'accomplir comme une prophétie. Aucun regret. Il avait vécu la vie libre qu'il avait voulu vivre et allait mourir comme le vaurien qu'il était. Il sourit, fit un clin d'oeil à sa petite soeur, et se mit à chanter tout bas un vieil air qu'il avait appris au cours de son enfance. I am an honest man when i ain't lying I am a living man when i commence to dyin' Bring it down bring it down on me Put me on a high horse so everyone can see Then kick the nag an leave me be Swingin' from the tree Il faisait preuve d'un calme déconcertant, et son sourire ne quittait pas ses lèvres, comme si cette potence qui l'attendait n'était qu'une visite courtoise chez le juge. Le plus pénible serait le trajet jusqu'en Europe. Ils étaient toujours si inconfortables.
Dulcina Fagney
Dulcina Fagney
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13/02/2006
Posté le 11/01/2008 à 18:27:50 

Ce coffre rendait les personnes qui s'y intéressaient complètement fous... Au lieu de s'unir contre la piraterie, voilà que certains prenaient pour but de se battre entre eux pour convoiter son contenu... C'est ainsi que j'avais fait les frais d'un corsaire peu scrupuleux hier... alors que c'est d'une attaque pirate que je me méfiais. Tant qu'à être à l'hôpital de New Kingston, j’avais fait demandé aux infirmières de me ramener ma petite fille qui se trouvait chez sa nourrice… Ce qu’elles firent très gentiment… J’étais comblée de retrouver Alanis… à défaut de pouvoir revoir son père aussi… Il faisait encore jour. Je dormais, ma fille allongée sur mon ventre et ma poitrine, lorsque j’entendis des bruits de pas nombreux… J’ouvris les yeux, et vis que cela ne venait pas de la pièce, plutôt calme. Les infirmières, qui se reposaient également au fond de la salle, se relevèrent également pour voir ce qu’il se passait, se dirigeant vers les fenêtres. « Que se passe t-il ? » osais-je leur demander. « Je ne sais pas… » me répondit l’une d’elle… « Il y a tout un régiment de soldats dehors, dans les rues… On dirait un défilé… Ils ne sont pas d’ici, à en voir leurs costumes… » Je ne pouvais me lever pour voir de mes propres yeux, et me contentais d’écouter les commentaires des infirmières. « - Ils se sont arrêtés devant cette maison là bas » - Etrange… que font-ils ? » - Ils rentrent ! » - Mais… qui est cet homme qu’ils sortent ainsi ? » - Mais… c’est notre précédent Gouverneur ? » - Mister Wiggins est menotté ? » - Que se passe t-il ? - Ils l’amènent où comme ça ? » Les bruits de pas s’intensifièrent, et je pouvais entendre également la foule qui se regroupait autour. Mais je ne voyais rien… je réagissais seulement à ce que mon ouïe me transmettait… que ce soit les commentaires, ou la foule qui huait dehors… et ces bruits de pas coordonnés… J’essayais d'imaginer la scène… Mad menotté, traîné en justice pour je ne sais quelles affaires… Je repensais à l’homme qu’il était lorsqu’il était arrivé sur l’île… Je ne le connaissais pas encore bien à l’époque, mais le bonheur que l’on pouvait lire sur son visage, ce bonheur qu’il vivait avec Tylde, fraîchement arrivée aussi… Ce bonheur était un vrai rayon de soleil. Par la suite, j’avais appris à le connaître. Etonnemment, malgré les derniers évènements, malgré la colère que j’avais éprouvée dernièrement envers lui en raison de son mandat, de son mutisme, du fait qu’il m’avait mandatée pour les relations avec les espagnols et les français… pour laisser sa guilde piller les deux… Oui, je lui en avais voulu… Parce-que je l'appréciais... Et pourtant, étonnemment... je ressentais un drôle de pressentiment, à cet instant. Je ne croyais pas à ce que j’entendais… « Regardez là-bas… la jeune qui s’enfuit… ne serait-ce pas Mona ? » « Sa sœur a réussi à se glisser jusqu’à lui, regardez ! » « Mais… c’est notre Général qui se fraye un chemin, là ? » Je pris sur moi et grimaçai de douleur en me redressant, puis en sortant les deux pieds de mon lit. Je tenais Alanis d’un bras, et me levai péniblement. Je marchai, la main contre le mur, me retenant, jusqu’à la fenêtre. Chaque pas était pour moi une nouvelle douleur, mais il fallait que je sache… La fenêtre était ouverte… les infirmières se décalèrent pour me laisser voir, me soutenant. En bas, dans la rue, un étrange cortège… Des soldats qui n’étaient pas d’ici… Au milieu, Mad Wiggins qui marchait solennellement, menotté. Non loin, Sealover qui criait au scandale, exigeant qu’on lui libère les poignets. Je regardai Mad… Il semblait sourire… Je ne sais s’il me vit, mais son expression me troublait… Mes jambes perdaient leurs forces, et les infirmières me rattrapèrent, et me menèrent jusqu’à mon lit. Je tenais toujours Alanis, et la serrait davantage contre moi… Je repensais à cette lettre… cette lettre que j’avais reçue la veille… Pourquoi m’a-t-il envoyé cela ? Savait-il ?... Pourquoi me demande t’il cela ? Et moi qui l’ait pris en riant, croyant qu’il se moquait de moi… J’étais perdue… Mad avait toujours été un homme que j’avais apprécié… comme beaucoup de ses fréquentations d’ailleurs, des personnes que j’appréciais individuellement… moins lorsqu’ils étaient en groupe… Mad… ce boute-en train, qui ne manquait pas d’idée pour divertir autour de lui, généreux, même si ses dons provenaient bien souvent de personnes ayant été délestée à l’insu de leur plein gré… Depuis mon lit, je ne savais pas quoi faire… Autant, j’avais pu lui en vouloir… autant subir une telle chose, se voir rapatrié de force sur le continent… Qui sait ce qu'il allait lui arriver... « Ma ! » Alanis me sortit de cet état. J’embrassai ma petite fille avec tendresse, puis pensais avec tristesse… Il aurait dû connaître ce bonheur d’être parent plus longtemps…
Helena
Helena
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17/08/2006
Posté le 12/01/2008 à 00:17:57 

*reservé* =p
Ray Kellar
Ray Kellar
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29/03/2007
Posté le 12/01/2008 à 00:28:45 

Ray était assis au bord d'une des falaises abruptes de la côte sud de l'île et observait l'océan d'un oeil fatigué. Au loin un bateau s'éloignait de Liberty. Seul la majeure partie du temps, n'ayant personne avec qui discuter, il aimait s'imaginer les cargaisons des navires qui s'approchaient ou, au contraire, s'en allaient de l'île. - Fruits ? Armes ? Alcool ? Prisonniers ?... Nan, surement du Rhum, murmura-t-il avec un léger sourire.
Sita LeRoy
Sita LeRoy
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15/07/2006
Posté le 12/01/2008 à 00:46:59 

Les yeux de l'asiatique s'ouvrirent brusquement et dans la pénombre ambiante chercha la main de l'arabe. - Lamiae ? - Oui Ching ? L'arabe prit la main de sa chef et la pressa doucement. - Je me sens mal, que m'arrive-t-il ? - Vous avez été agressée par des Mains Noirs vous vous souvenez ? - Oui… je crois. Mais… je n'étais pas avec Luun ? - Si, vous étiez avec lui, ces sauvages l'ont agressé après s'être occupé de vous. Quelques larmes de douleur coulèrent sur ses joues déjà pâles. - Oh Luun ! Que t'ont ils fait à cause de moi ? Cela ne s'arrêtera donc jamais ? - Ne vous inquiétez pas, j'ai pris de ses nouvelles il s'en remettra. C'est vous qui nous inquiétez en ce moment… ne nous quittez pas, cela nous ferait trop de peine vous savez ! - …. Wiwi est-il la ? - Et bien… - Quoi ? Ne me dis pas qu'il était avec eux ! - Oh non ! Mais, comment vous dire ça… des représentants du continent sont venus le chercher, et ils l'ont arrêté. Sa main retomba dans le vide, son teint prit une couleur mortelle - Pour quelles raisons ? - Viol, agression entre autre - Et que vont-ils lui faire ? - La pendaison l'attend à l'arrivée sur le continent - Non… pas lui… comment veux-tu que je m'accroche à la vie avec cette nouvelle ? - Nous avons toujours eu pour principe de ne jamais rien nous cacher. En mémoire pour lui, tenez bon! Des spasmes parcourèrent Ching, sa fièvre reprit avec plus d'ampleur cette fois ci. Durant cet épisode elle se voyait, dans son délire, heureuse sur une île inconnue avec Wiggins…
Jyotsna Shideh
Jyotsna Shideh
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09/10/2006
Posté le 12/01/2008 à 02:27:52 

Affalée dans une des ruelles oubliées de New Kingston, le début de soirée avait été animé. De trop même. J'ouvrais un œil. Le deuxième. Il faisait ici plus noir que dans le cul du diable, j'avais un mal de crâne pénétrant. Le brouhaha m'avait réveillé. À ma droite, une bouteille de vodka brisée, dont les dernières gouttes s'écoulaient entre les pavés. À ma gauche, ce polonais catholique, avec lequel j'avais passé une bonne partie de la nuit à faire une relecture de la Bible selon Sainte June, et des sept péchés capitaux. Qu'il s'appelait.. Gerard.. Gerarlt de machin.. comment était-ce déjà? Bah.. J'avais le cul posé dans un tas de fumier desséché et malodorant. Mal aux reins, y'a des trucs à ne pas mélanger, c'est un dogme!, qu'il m'a dit ce godelureau là. Je le croirais presque! Je me ressaisis lorsque j'aperçus la source de tout ce foutoir, un cortège de soldats de sa majesté, parés de pied en cap, et le pas funéraire, et ils escortaient de menottes et de mousquets un gueusard vers les docks. Des pauvres huaient la procession, les gosses jetaient des cailloux. - Wiggins? Wiggins Elijah O'Malley? Je me frottais les yeux. Ô vision ineffable! Dans quel bourbier ce pendard s'était-il encore empêtré? Les nuits succèdent aux jours plus vite qu'ailleurs, sur Liberty, cette veillée à la Santa Maria del Tapas et tout ce qui s'ensuivit, j'aurais pu jurer que cela ne faisait pas plus d'une heure. Je fixais cette cohorte sinistre, qui défilait sous le clair de lune. Un sourire mêlé d'ironie et de mélancolie inonda mon visage. Voilà? C'est tout? C'était son tour? Et il n'y avait rien à faire? Ma sœur croyait au destin, et qu'à chacun le sien, et qu'à chacun de l'accepter dignement. Foutaises! Je n'avais plus seize ans! Je rassemblais mon fourbi, misérable et brisée, mais passionnée: non, cela ne se passerait pas ainsi!
Mad Wiggins
Mad Wiggins
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24/06/2006
Posté le 12/01/2008 à 02:51:38 

Menotté au fond de la calle de la frégate anglaise, Wiggins observait les moisissures qui se développaient sur les poutres des entrailles du bateau. Elles étaient fort jolies. Il chercha pendant quelques minutes en quoi cette pourriture pouvait être une métaphore de son existence, mais n’y parvenant pas de manière satisfaisante, il se contenta d’écouter les craquements du bois, le remous des vagues sur la coque, en questionnant son manque de sentiments du moment. Un condamné à mort ne devait-il pas trembler pour sa vie ? Ou au moins pleurer les années perdues ? Avoir des regrets ? Ca viendrait peut-être quand approcherait l’heure de la fin… Le grincement de la porte de sa cellule de fortune le sortit de ses réflexions. Son garde venait le chercher, lui annonçant qu’il passerait quelques nuits à la prison de New Kingston avant de reprendre le large. De ce que le prisonnier comprenait de la situation, la frégate avait essuyé quelques dégâts au cours d’une tempête en venant sur l’île et n’était pas encore prête à naviguer de manière convenable. Il fut jeté hors du bateau sans ménagement et escorté jusqu’à la prison, ou sa petite cellule l’attendait. Le style était très bucolique, gros barreaux, pierres froides, humidité rhumatisante… tout était prévu pour qu’il y passe un bon séjour. La nuit tomba. Dans l’obscurité, Wiggins entendit le fracas d’un objet tombant au sol : quelqu’un avait jeté quelque chose par la fenêtre de sa cellule. Avec quelques tâtonnements, il trouva l’objet en question : une pierre rugueuse enrobée d’un papier chiffonné. Il défroissa la feuille et l’observa à la lueur de la lune. On pouvait y lire les mots suivants, inscrits sur le papier avec une écriture agréable. L’œuvre d’une personne de goût, se dit l’anglais. « Tes frères viennent te chercher. » Il mit le papier dans sa bouche et entreprit la difficile tâche de l’avaler, avant de rejeter la pierre par la fenêtre. Peut-être allait-il en fin de compte finir sa vie en homme libre… [HRP : Je vous propose un petit RP in game pour finir la tumultueuse carrière de Wiggins en beauté, à la prison de New Kingston.]
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