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Les chemins de la Divine Providence. -1- 2 3 4 5  
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Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 06/10/2007 à 20:07:34 

Le 28 septembre Le jeu avec les drapeaux m’avait un peu amusé, mais sans l’aide de tous le frères pas moyen d’en faire grand-chose ! Nous verrons cela pour une prochaine fois. Nous cherchions une activité plus lucrative. L’idée d’une prise de tour faisait son chemin, mais laquelle ? Louis Le Grand fut proposé Je restais sur me déception de l’échec de la prise de tour de Van Ders il était tant que cela cesse. On procéda à l’appel des volontaires. Thomas avait bien prévu la route je suivais la préparation de près Une halte à la caverne du lac semblait judicieuse. La caverne du lac, ce nom me parlait. Je cherchais un moment avant de retrouver, Sing m’avait demandé de m’y rendre pour certains recherches, voilà, je ferais d’une pierre deux coups ! L’avenir s’annonçait radieux. J’avais presque pris la décision de me tenir tranquille vis-à-vis des corsaires. Mais Bab le Bedouin rencontré au détour du chemin me fit oublier cette pieuse résolution. Il m’avait menacé sans doute avec raison, mais voilà la meilleure défense c’est l’attaque. Son sort est vite réglé. Plus loin j’aperçois un Anglais (enfin) il n’y a pas à tergiverser, je retombe dans mes habitudes. En faites c’est comme tracer son chemin dans une forêt dense, un coup de machette pour écarter ce qui traîne. Me voici arrivé, je n’ai plus qu’à chercher ce fameux livre.
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 07/10/2007 à 23:25:23 

29 septembre Je m’endors dans un couloir de la caverne du lac, tous ces combats m’ont épuisés. A être toujours aux aguets, toujours sur la brèche je suis épuisées. Dormir, j’en ai besoin. Dans mon sommeil j’entends une douce voix : Bonjour, Heureuse de vous rencontrez enfin, espérant que vous aurez un agréable séjour dans cette caverne Les gestes sont délicats. Mais un doute me saisi, que se passe t’il ? Je ne suis pas habituée à des marques de compassions ! Je me réveille en sursaut je me débat ! Mon empaleuse quitte la ceinture ! Je donne quelques coups par réflexe. La douce voix est là, elle pousse un cri ! Pourrais-je savoir si c'est une tradition pirate que d'attaquer ceux qui vous soignent ? J'espère juste que si je repasse demain, vous daigniez ne pas tentez de me trucider. Mais il est trop tard. Je suis a genoux auprès du corps, une belle femme qui tient encore un bandage dans sa main. Je regarde mon bras, elle avait commencé à me soigner. Qu’ai-je fais ? Je reste longtemps à côté du corps qui se vide de son sang. A peine interrompue par un jeune corsaire Français. En 2 jours, entre mon poète et mon infirmière je suis étonnée d’une telle attitude chez les corsaires. Perturbée, j’aurai bien laissé passer le dénommé Tomdark sans histoire pour le coup ! Mais celui-ci me détourne bien rapidement de ma résolution, il tente de me truffer de plomb sans motif apparent, la couleur de mon bandeau sans doute. En fait il manque ses deux coups et décide de venir me cherche querelle à l’épée. Mais il a rapidement le dessous et s’éloigne : vous etes forte dame providence, beaucoup trop forte pour moi, mais un jour viendra ou nos chemins se croiseront, et j'espère bien que se sera vous qui partirai la queue entre les jambes a la prochaine fois Je n’ai pas le cœur à le poursuivre. La série n’est pas fini un jeune tout feu tout flamme a qui on a lavé le cerveaux du style, « bandeau noir, égale bouh, méchant pas beau à tuer ». Il est un peu jeune et je n’arrive pas à la raisonner. Un troisième corps à mes pieds.
Tom Van Boozen
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22/10/2006
Posté le 08/10/2007 à 22:29:08 

Cela faisait deja 5 jours que j'hérais dans cette caverne lugubre, cette ambiance maccabre m'oppressait. J'avais une mission a remplir, une certaine veuve française m'avait chargé de retrouver des objets lui appartenant, et ils avaient été volé. J'en avait deja deux en main, mais il me manquait un tableau, d'une valeur inestimable, et je ne pouvais pas revenir sans. Un indic m'avait donner une information sur la zone ou pourrait ce trouver ce tableau. Je mis rendi sans plus attendre, et au detour d'un couloir je fis une rencontre innatendu. Je ne distinguais pas tres bien cette silouette dans la pénombre, elle était alongué a coté d'un feu, elle devait se reposer. Je suis aller a sa rencontre mais lorsque je vis que cette personne portait un bandeau noir, tout de suite mon attitude changeait. Je m'étais cacher derriere un tas de pierre, le pirate ne bougeait toujours pas, je n'en avait presque jamais rencontré. Mais cette silouette ne me laissait pa indifférent, c'était une femme. C'était Anne Providence, nous nous etions deja rencontré dans le phare, et elle m'avais laissé un gout amer en travers de la gorge. Je rempenser a ces nuits dans le phare, cherchant a me cacher, sans mauvaises attention, mais cette pirate avait reussi a me debusqué et la punition avait été radicale. En la voyant la alongé, je me suis dit que c'était ma chance de me venger. Elle avait l'air très affaibli, surement par ses combats de la journée, c'était maintenant ou jamais. Je pris mon fusil et tenta de la touché, mince je l'ais rater, 2 fois, la chance n'est pas avec moi. Une seule solution, le corps a coprs, meme si je n'avais pas beaucoup de chance, il fallait que je l'attaque, je savais que si je ne le faisais pas, elle aurait reussi a m'avoir dans ce couloir etroit. Le premier coup fut porté, elle se reveilla en sursaut, le bruit du fusil et des balles tirées ne l'avait pas fait bougé d'un pouce, elle devait etre dans un état de fatigue très avancer. Elle se revilla et empoigna son empaleuse, et ce fut comme dans le phare, elle était toujours plus forte que moi, et je ne pouvais pas le concevoir. Sentant venir la fin, je pris la fuite bien que j'avais été touché plusieurs fois. Elle tenta de me rattraper mais elle devait etre trop affaibli, je disparu dans l'ombre. Pendant la fuite je rencontra un soldat bloquant le passage, le combat fut rapide, je me retrouve a l'hopital. Hum cette Anne, un jour viendra ou nous nous reverons, et la tournure des évènements sera différente
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 09/10/2007 à 22:29:12 

De fil en aiguille. J’attendais le moment de me rendre à Louis le Grand pour retrouver Thomas, Drake, Emouchet, Mouche et Tyler. J’étais fébrile, la honte de l’échec de la tour Hollandaise à effacer ! Une espèce d’Hurluberlu bousculait tout le monde, Providence je vous cherchais, depuis le temps ! Mais regardez moi cette chemise ! Déjà il sortait du fil et une aiguille et envisageais de repriser soit disant ma chemise ! Trop étonnée pour réagir, j’attendais, mais rapidement il fallu se rendre à l’évidence ce monsieur à l’âge canonique genre concours de longévité avec mamie Victorine était passablement occupé à lorgner mon décolleté le travail n’avançait pas vite. Il y a des choses que je donne sans trop me faire prier, mais là ce vieux déjà un pied dans la tombe me reluquais et je n’étais pas d’humeur, je me débattais il protesta :Il me planta l’aiguille dans la peau, et après une bonne raclée de ma part s’éloigna en bougonnant : décidément vous y tenez à votre veste décousue... soit, de toute façon je suis nul en couture. Il avait laissé là sa bobine, je la ramassais. C’est alors que Cardhus revint et se vengea de mes réflexes malheureux de la veille.
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 10/10/2007 à 23:22:17 

8 octobre Voici plusieurs jours que la tour Française est à nous ! Ils ne semblent pas être pressés de retrouver leur bien ces Français. Je suis partie, je dois retourner à la caverne du lac, trouver ce fameux livre. Maurice ne griffonne sur un coin de tissu une vague plan j’espère trouver. Avant de ressortir je m’amuse en peu à tester la résistance des corsaires présents dans la caverne. Pas extraordinaire. Qu’importe ! Un buisson me semble un parfait coin pour dormir un peu, je verrais bien si les corsaires sont observateurs. Ils le sont, l’un d’eux effectivement commence à le titiller ! Il a du beaucoup marcher déjà il est épuisé. Il a eu le dessus durant nos échanges je me dis que l’occasion est bien trop belle de l’ajouter à mon tableau de chasse. Mais c’est lui qui me colle une trempe et comble de mal chance un Anglais qui me voit bien occupée à croiser le fer, commence à visiter mon sac ! Il dérobe 2 roses et un pantalon troué ! Je tente de lui piquer les fesses, il grogne et daigne s’éloigner avec mon larcin ! Entre Peter et lui je ne sais plus où donner de la tête et arrive ce qui devait arriver, Peter m’envoie au tapis ! Il y a des jours comme ça. Le lendemain à mon réveil, je trouve un petit mot : Un ami à moi nommé Silk avait pu vous affronter en duel au phare et m'avait avertit de votre puissance, je devais moi aussi vous affronter lors de votre passage à NK mais celui ci à été retardé pour cause de guerre avec les français il me semble. Dans l'espoir de recroiser un jour votre route. Peter Silk oui je me rappelle de ce jeune homme courage qui m’a fait peur, un beau duel. Silk…
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 11/10/2007 à 22:49:46 

Quittant la caverne du lac je me rends à Port Louis. Mais cette foi-ci je ne suis pas attendue. Enfin peut être sera-t-il là. Pas de nouvelles depuis très longtemps. Il a sans doute appris que Ammokk… Qu’importe ! A l’entrée de la ville je retrouve Sam Old, je lui laisse la bobine de fil et d’aiguille. J’ai peu de choses à faire en ville en fait. Quel dommage elle est surpeuplée ce soir. Il y aurait bien assez de monde pour reprendre la tour, pourquoi ne font ils rien ? Amusée je passe entre trous les hommes et femmes endormis, mon empaleuse me démange, mais non, j’ai mieux à faire, c’est la grotte du dragon qui m’attend. Juste le temps de faire quelques achats et je repars. Voyager de nuit ainsi m’épuise, mais en ce moment je préfère la prudence et l’efficacité de longs trajets sans encombre. Une fois dans la grotte je découvre un mignon chaton. J’en ai entendu parlé ! Cacahuète le chat de mamie Victorine… * Crache par terre. Quelle carne cette vieille, quel honte lorsque qu’elle me vola et m’attaqua au manoir, je n’ai pas oublier, je n’oublierai pas ! Je cherche à faire souffrir le chaton, faible succédané à ma colère contre le reliquaire poussiéreux. Mais il a du répondant le matou ! Il faut lui faire les griffes aussi. Je suis incapable d’en venir à bout. Il doit avoir la rage faut le signaler aux services vétérinaire et le tuer… Ils ont quoi dans cette famille ?
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 18/11/2007 à 01:11:07 

Le pillage de port Louis était sans saveur pas de résistance de la part des corsaires. Les caisses étaient là certes mais il me manquait le sang et la saveur de la victoire. Le rhum n'est jamais meilleur qu'après le goût du sang ! Mais le meilleur viendrait, les corsaires s'ils en avaient le courage tenteraient de venir le reprendre et là les choses seraient plus amusantes ! J'attendais cela avec impatience. Vendredi 16 Novembre Nous entendons les Français qui s'avancent. un conseil s'est tenu nous ne bougerons pas ce soir, ils vont s'épuiser à attendre notre passage. Quelle épreuve d'avoir tant de chair fraîche à porter de la main sans rien tenter. Enfin nous ferons avec. Pour alléger l'ambiance la conversation tourne autour des rumeurs sur les activités supposées d'Azalée et Diego dans un buissons. Nous ne sommes pas en manque de remarques grivoise et salaces ! Diego en rajoute Azalée reste distante. Curieux saurons nous jamais la vérité. J'observe l'ancien esclave cherchant a percer le mystère. il s'en aperçoit et s'approche de moi calmement. Il a un geste des plus surprenant. A peine remise de ma surprise je le vois s'éloigner... Le meilleur moment de la soirée reste l'arrivée inopinée de "l'artiste" Alors comme ça vous tentez un pillage dès que j'ai le dos tourné ? Je me suis dis que vous pourriez avoir besoin d'aide. il passe tous nous saluer. Les accolades sont vigoureuses et le rhum coule à flot. Vivement demain !
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 01/12/2007 à 22:07:32 

6 jours que notre camp est assailli. Si jours que nous le défendons becs et ongles. Griffes et crocs ; Tromblons et pourfendeuses. Les Hollandais dehors, les Français dedans. Nous sommes une poignées face au raz de marée qui nous envahie chaque soir. Je doute de notre réussite. Mais tous ces combats sont impressionnants. Marius râle il parait que nous sentons la poudre. Je maugrée lorsque le chirurgien barbier me retire une balles Françaises du bras. Eux aussi ont leur tireurs et quand nous nous combattons àl'épée c'est souvent à 2 ou 3 contre un qu'ils chargent sur nous. Hier Bachus je n'en reviens pas de l'avoir tué. Il fut un sacré adversaire et Thomas un bon soutient, quelle joie de le voir revenir vers nous. Son bandeau noir n'était pas très loin. Ce soir c'est la dernière tentative des Français ils devraient mettre toute leur énergie dans la batailles et tous leur homme, se battre sans réserve, à mort. Je sors de l'hôpital, tenant à peine sur mes jambes. Qu'importe, je ne peux rester inactive là) haut tandis que mes frères se battent en bas. Même Armando et Mary Red sont là. Avec Armando nous avons échangé quelques banalité. Mary est distante je ne l'ai jamais aperçue que brièvement. Le plan de bataille est prêt, je sortirais la première en éclaireuse. pas assez de force pour combattre. Il faut que nous sachions qui est là déjà. Je me faufile, personne dans les murs, mais dans la salle du butin que je crois déserte je découvre finalement Shadow et Rohel sur 2 points de pillage tout au fond. Que faire les attaquer ? C'est le premier réflexes qui me vient ! Mais mes blessures se rappellent à mon bon souvenir, je n'y arriverais pas ! Que faire ? Tenter de déranger les suivants ? Pourtant Shadow semble dormir m'a t'il vu venir ?
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 02/12/2007 à 22:36:11 

Je ne m'occupe plus trop de lui et commence à préparer les armes pour tirer sur les corsaires ui arriveront ensuite. Consciente du ridicule de la situationoù nous sommes tous les 3 je dis pourtant : Alors, on s'amuse bien, c'est en mémoire de Edward ? On joue à chat ? Aux 4 coins ? 1,2, 3 soleil ? Le premier qui bouge à perdu ? Shadow semble se réveiller : Bonsoir Anne, vous attendez les renforts ? On peu peut-etre boire un verre en attendant ? Sur le même ton badin je lui réponds : Allez du champagne ? Vous m'apportez une flûte j'ai un chagrin à consoler Le même jeu se poursuit : Avec plaisir, mais je vous pris de venir, il fait froid dans votre repère, et être à côté du feu me met à l'aise, je vous en pris, venez ! - Venez donc me réchauffer, j'admets avoir des frissons, mais un homme laisserait-il une femme se lever ? Tout se perd ! - Malheuresement, nous sommes pas seul... Vous comprenez, j'ai une ligne à respecter en publique, mais ce n'est que partie remise ! - Tsss Si Rohel est un gentleman il détournera les yeux ! Déjà votre aveux vous .... Je lui suggère encore de reconduire Rohel à la sortie. Mais cette fois-ci des bruis du dehors interropent la conversation. L'heure est venue. Ce soir dernière tentative des Français !
RIP
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Posté le 05/12/2007 à 19:13:45 

5 jours que je venais régulièrement tenter de reprendre l'or des Français, 5 jours de combat contre les frères de la côte. Le lendemain était le dernier jour on nous pouvons réussir... On avait décidé avec quelques gars du Lys et Rohel de veiller et de partir attaquer les pirates pendant leur sommeil. Après de rudes combats, Barbe Noire et Don Armando étaient à terre. On entrée dans la salle du butin qui était gardé par Alfred. Ce dernier c'était très bien batu et avait bléssé Chriko et Athanael, j'avais du finir le travail en lui plaçant deux coups d'épée. Nous avons passé la journée au fond de la salle du butin avec Rohel en restant attentif au moindre mouvement, au moindre bruit, au moindre pirates... Et une arrivée justement, c'était Anne Providence... * Tiens... Elle est bien belle celle là ! * En voyant qu'elle était bléssé, plutôt que de m'offrir un combat sans dificultés, je lui proposais une coupe de champagne pour détendre l'atmosphère. A ma grande surprise elle acceptait l'offre et nous avons pu discuter un instant, mais au moment de me rapprocher, des bruits et des cris se faisaient entendre... Mince les français ! Ils arrivent ! Malheuresement c'était ce pour quoi on était venu... Un groupe arriva sur Anne et ne tarda pas à la bléssé gravement. J'assitais à la scène depuis ma position, j'espèrais seulement qu'elle se rétablirait pour que nous puissions nous rencontrer dans de meilleures conditions... Maintenant, place à notre or !
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 11/12/2007 à 00:16:35 

Je ne vais pas bien. Constatation des plus étranges.... Depuis le contre pillage, j'ai repris mon poste pour l'IERP sans conviction, puis est arrivée la lettre du Graveleux et l'escorte pour accompagner Salas et les 50.000 PO. Sont ensuite venus les duels. Nara fut une excellente adversaire. Une belle fille qui manque de musculature, mais agile. Elle m'a fait peur. Je n'ose repenser au duel entre Ammokk et Azalée quel moment terrible. Quel soucis aussi de constater que je ne savais choisir etnre la confrérie et lui... Je ne suis pas dans mon état normal ! Je sors peu en ce momment à peine je croise quelques corsaires aux abords du repaire. Où sont ces combats que je menais à mon arrivée ? Il y a quelque chose qui cloche.... Je m'installe dans un hamac pour me reposer un peu. Krill passe non loin l'odeur est toujours aussi repoussante. Elle me soulève le coeur. Ce soir un Français est tout de même tombé sous ma lame, mais il m'a donné du mal les deux jours avant des Anglais. Je suis quand même rentrée épuisée avec une douleur lancinante au ventre. J'imagine la fureur de Dudu quand je salue mes victimes de sa part ! Un petit mot à notre Capitaine pour lui dire que je prends du repos, il serait bien aimable de me laisser un peu. Reculer pour mieux sauter. Quand je pense à tout ce que j'ai fait depuis mon arrivée sur l'île les corsaires n'ont pas vraiment eu de repos. Demain cela ira mieux....
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 18/12/2007 à 00:03:15 

Depuis quelques jours ça ne passait pas et le repos n'y faisait rien. Pire l'inaction pesait sur mon morale et me rendait mauvaise. Je me levais à peine de mon hamac et je n'avais plus d'appétit. Notre nouveau capitaine n'avait rien dit, mes frères pour le moment n'y avaient pas trop prêté d'importance. Certains étaient pas mal occupés voir loin du repaire. Seul Sing m'observait dans rien dire de son oeil perçant et avait une telle intensité que mes malaises redoublaient. Ne pas savoir m'agaçait. La perte d'Edward m'avait affectée plus que je ne l'avais voulu et je n'avais rien fait pour me ménager depuis ; de toute façon à quoi cela aurait-il servi ? Ne pas savoir..... Le mal de mer j'avais connu un peu, après pas grand chose, là je ne valais pas mieux que Dudu. Cette idée me rendait folle de rage. Je passais de coup de chaleur à des moments de frissons. Dudu.... Pourquoi mes pensées revenaient si souvent à elle ? Cette femme que je détestais par dessus tout ! Je pourrais épargner le restant des corsaires de l'île pour la tenir en mon pouvoir et la faire souffrir le plus longtemps possible. Dudu que j'avais tenu à ma merci dans le labyrinthe. Dudu qu'Ammokk m'avait demandé d'épargner ! Dudu encore et toujours avec ses bon sentiments, son gros ventre, son ton larmoyant et ses nausées. Nausées.... Un doute affreux..... Non ? J'avais eu toute sorte de peurs dans ma vie, mais là..... Là j'avais peur d'un danger inévitable, incontournable, implaccable.... L'attitude de Sing confirmait mes doutes, il pensait à la même chose que moi.... Ah non,! Je me levais si énergiquement de mon hamac qu'une douleur fulgurante se fit sentir dans mon ventre et je fus prise d'un vertige. Non pas comme Dudu.... non !
Anne Providence
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Posté le 22/04/2008 à 13:35:09 

pour la suite voir RP avec Ammokk La couleur du bandeau n'empêche pas que nous soyons fait de la même étoffe. http://www.pirates-caraibes.com/fr/index.php?u_i_page=5&theme=15&sujet=12643&u_i_page_theme=1&u_i_page_sujet=1&rech=ok
Anne Providence
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Posté le 22/04/2008 à 13:36:13 

Rien n’est simple quand on est pirate. J’avais décidé d’aller saluer un ami, mais les amis de nos amis ne sont pas toujours les votre quand il s’agit d’un corsaire et d’une pirate. Il était plus ou moins habitué à mes manies et c’est par une fenêtre que je pénétrais chez lui. Il était assis dans un fauteuil et plongé dans la lecture d’un livre vraisemblablement assommant. Bonsoir Philou. - Bonsoir, fillette - FILETTE ? - C'est un bon mot. Je m'étonne de n'y avoir songé plus tôt. Immédiatement mon sourire disparaît et je sors ma pourfendeuse. J’avance d’un pas décidé vers lui. Il doit se méfier plus ou moins de mes réactions, notre liaison est plus que tumultueuse. Tumulte – tueuse… Hum hum Il a vite fait de poser son livre sortir son arme et se mettre en garde. Serait-ce aujourd'hui le jour où vous devez me pourfendre ? Je place ma pourfendeuse à hauteur de son cou. Je devrais ! - Vous devriez - Je descends la lame vers son entre jambe. Il y a peut être plus cruel à faire. - Vous vous puniriez vous-même. - Tu crois vraiment cela ? Si je dois te tuer de toute façon, la punition pour moi ne sera pas bien grande. - Rengaine donc cette pourfendeuse et embrasse moi, au lieu de dire des sottises - Je veux des excuses avant ! Je n’ai pas lâché mon arme et je reste prête à l'assaut. C'était un bon mot, non ? Phi-lou, Fi-llette non ! Je suis d’assez mauvais poil, il doit le voir et de toute façon je ne fais rien pour m’en cacher. Mes excuses, en ce cas ! Tant d'amour propre... Je le détaille de haut en bas pour voir s'il à l'air sincère. Lui, lève les yeux au ciel, impatient. Provisoirement satisfaire je range ma pourfendeuse.
Anne Providence
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Posté le 22/04/2008 à 19:44:41 

Comment vas-tu ? Contrariée ? - Je ne sais pas, je pense - Je le suis, contrarié, moi - Que t'arrive t'il ? - Les anglais n'ont pas daigné croiser le fer avec moi, aujourd'hui. Foutue guerre, seuls les drapeaux les intéressent - Je te comprends Je ressors ma lame et la contemple. Elle est aussi en manque de sang de corsaires. - La mienne a bu son saoûl, aujourd'hui, - Tu en as de la chance - Laisse moi finir je te prie. Je disais cependant que j’ai croisé le fer avec une jeune anglaise plutôt jolie, et qui s'est plutôt bien défendue, d'ailleurs. - Tiens donc, elle défendait sa vertu aussi ? - Pour la forme - Ce qui veut dire ? Distraite, je parle sans trop écouter ses réponses et je pars vers une fenêtre. Que nous nous sommes battus en tout bien, tout honneur. - ah Ma voix est distraite. Tiens, j'ai acheté un flûtiau. - C'est bien. Je regarde par la fenêtre. Lui a sorti une petite flûte en bois et entame un air enjoué - avec quelques fausses notes - Je sursaute. C'est quoi ? Un court instant je me retourne vers lui. C'est un air qui me passait par la tête Mon regard se porte de nouveau vers l’extérieur. Tu es musicien... Il recommence à jouer, mais un air moins rapide, plus doux. Je pose le front sur la vitre et je reste silencieuse. Il s’est interrompu et s’approche à pas de loup. C’est lorsqu’il pose une main sur mon épaule que je sursaute à nouveau et lui fais face. Et en plus je deviens mauvaise, je me laisse surprendre - Parfois, c'est agréable...
Anne Providence
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Posté le 22/04/2008 à 23:37:56 

Je jette un œil vers la fenêtre, son regard tente de suivre le mien. Cela dépend, quand tu joues ta vie, c'est mauvais de ne pas être sur ses gardes Comme j’ai vu qu’il regarde au dehors aussi je change de sujet : Elle est belle n'est ce pas ? D'un caractère changeant mais toujours là, vivante, fascinante Je soupire Je te trouve bien mélancolique, Anne... Je pose les mains sur l'appuie de fenêtre les yeux fixés vers l'extérieur. Et d’une voix distraite je lui réponds : C'est vrai.... Il m'enlace doucement et regarde par dessus mon épaule. Je ne dis rien. Après un silence je lui demande : Comment là trouves-tu aujourd'hui ? Elle est bien calme, mais capable de telles colères. - J'aime son chant et son odeur, je crois. - Elle me manque. Un nouveau soupire auquel il répond dans un écho. Je poursuis tant pour lui que pour moi : Je commandais un navire tu sais, capitaine je l'étais, on me nommais le Capitaine Providence. Quand Don Armando m'a proposé de venir le rejoindre ici sur Liberty, J'ai préféré attendre. Enfin, je préférais rester sur mon navire. Et puis les choses ont changé. Mais j'ai sans doute attendu plus d'un an pour répondre à son invitation. Et voici que la mer me manque. Tu envisages de la retrouver, un jour prochain ? - Je crois que oui - Je comprends. Je réponds enfin à son étreinte en me laissant aller contre son épaule.
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 23/04/2008 à 13:35:14 

Un homme comme toi n'a pas la même passion de la mer je pense, tu es un terrien. As-tu navigué plus que de la France à ici ? - Non, c'était assez désagréable comme cela. - Tu n'as pas le pied marin alors - En effet, je préfère la terre ferme... La mer n'est pas un endroit fait pour se battre - Détrompes toi ! On voit que tu n’as jamais connu un abordage, l'odeur de la poudre, le bruit des canons, le défi de tenir debout sur le pont au rythme de la houle. Le bois fracassé, le bruit des mats qui s'écroulent, ça c'est de la bagarre. - La mer n'est pas un endroit pour aimer... Il s'en suit un silence sans doute plein de sous-entendus. - Je ne sais pas, je crois que j'y consacrais moins de temps. - La mer, c'est bien pour les plages, c'est toujours ça - Sur les plages, on carène le navire, parfois on abandonne les traîtres à leur sort. Pour Philou ce ne sont peut-être que des mots, mais pour moi c’est ma vie d’avant. Je revois les mouillages, les assauts et… Mais il ne laisse pas vagabonder mes pensées : - Je préfère faire une bonne flambée, déguster des crustacés et me baigner, quand je suis sur une plage, entre nous. - Je ne pouvais pas m'amuser à cela, avec un équipage sous mes ordres. - Les marins et les soldats comprennent que l'autorité est nécessaire. C'est un mal pour un bien. J'ai toujours aimé ton sens du devoir, si étrange cela puisse paraître quand on parle d'une sœur de la côté - Mon sens du devoir. Tu sais, je ne suis pas sûre que mes frères apprécient ce à quoi je pense en ce moment. Il hausse les épaules. Tu ne leur dois rien. - Je pense repartir en fait. - Ta décision est prise ? - Non, elle est encours de réflexion. Je continue de regarder la mer. Lui aussi semble s’abîmer dans la contemplation des flots. Il y a des choses que je regretterais si je pars, tu peux en être sur. -Tu me manqueras. Finalement je me tourne vers lui et l'embrasse. L’un et l’autre nous semblons décidés à profiter du temps qu'il nous reste sur l'île. Philou met dans son baiser toute la passion qu’il a contenu durant toute notre conversation et peut-être plus.
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 14/05/2008 à 20:35:43 

Mardi 13 mai 17.. Louis Philippe se marie ce soir. Si je m’attendais à ça…. La journée commence comme n’importe laquelle. Nous avions vu Maurice partir pour une randonnée mortelle dans Port Louis. Il revint dans le courant de la matinée et nous annonça qu’il avait croisé de nombreux corsaires endimanchés qui parlaient de mariage. Titus demanda si quelqu’un était au courant et de qui il s’agissait. Les frères et sœur assis à l’auberge du Borgne en train de boire secouaient tour à tour la tête en signe de total ignorance. C’est finalement Madre Anna qui le plus naturellement du Monde nous appris que Louis Philippe et Rafaella se mariaient le soir même. Elle crut bon d’ajouter : J’étais invitée mais le lendemain je ferais dire une messe pour la mémoire d’Amaury, je n’ai pas le cœur à assister à une noce. Me maîtrisant mal je reposais le verre assez violemment sur la table. J’aurais du vous prévenir. Dans son coin Soo-Mee baissait la tête en silence, elle était à l’origine de la mort du gamin et elle s’en voulait. Louis Philippe se marie ce soir. Si je m’attendais à ça….. Depuis un moment j’avais bien noté qu’il était plus distant. L’annonce de mon futur départ ne l’avait pas ému plus que cela. Une maîtresse encombrante dont il serait débarrassé facilement. Je crois que Rafaella ignorait les liens qui nous avaient unis « Philou » et moi. Je le savais amoureux mais cette fille semblait si instable que je le voyais mal construire quelque chose avec elle de ce style. Une rumeur m’était pourtant parvenue, on disait l’avoir croisé habillée de vêtement amples et je m’étais interrogée sur la raison possible : enceinte ? Rafaella ne m’intéressais que peu j’avais laissé courir. Mais la question m'assaillait de nouveau. C'était une forte possibilité. Louis Philippe se marie ce soir. Mes frères et mes sœurs pouvaient découvrir sur mon visage les effets de cette annonce. Bien sur c’est la morue qui prit la parole : Hahaha.. L'y regarder la tigresse, qu'elle s'en tirait déjà de plans sur la comète avec son tendre amant et s'y en sent délaissée.. Elle est si mignonne! Je t'y en offre un verre ma chérie pour oublier tout ça? Hahahaha..
Anne Providence
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 22/05/2008 à 00:57:50 

Elle me passa les mains dans les cheveux comme on fait avec un mioche qu’on veut réconforter. D’un geste rageur je lui écartais la main, pour qu’elle me fiche la paix et je cherchais quelle attitude adopter. Avais-je le temps de me rendre à Port-Louis pour faire un cirque à ma façon ? Plusieurs scénarios étaient envisageables. Coller une paire de gifles à Rafaella Salazar et embrasser le futur marié dans l’église en pleine cérémonie. Passer les 2 au fil de mon épée Ecrire à l’un ou à l’autre ou les 2. Ou bien feindre l’indifférence. Pourtant aucune de ces solutions ne me convenaient. Je me rappelais l’attitude de Louis Philippe récemment interpellé par Madre Anna : Elle lui demandait quand il serait de nouveau là pour les intérêts de la France et de Port Louis : Où est passée l'élégance à la française ? Louis-Philippe, nous n'étions pas toujours d'accord, mais je vous en prie, revenez... Chère Anna, je ne me suis que trop laissé accaparer par des devoirs qui me paraissent bien futiles aujourd'hui ; ce pourquoi je laisse le devant de la scène à d'autres. Le rideau est tombé, il n'est plus d'éclipse à Port-Louis,je puis enfin me consacrer pleinement à une personne que je n'ai que trop longtemps négligée. Inutile de demander de qui il s’agissait : Rafaella. Je le pris dans un coin à part en lui disant : Serait-il temps que j'aille régler son compte à cette chère Rafaella ? - Pour cela, Anne, tu devras d'abord me passer sur le corps... - Ca c'est déjà fait .... Il était parti sans rien ajouter et même si tout ce dialogue était à sens multiples je restais avec un étrange sentiment que je comprenais mieux maintenant : Louis Philippe se marie ce soir.
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 22/05/2008 à 20:55:17 

Si mes soupçons se confirmaient concernant Rafaella, je souriais car je savais maltraiter les femmes enceintes. Je me rappelais Dudu dans le labyrinthe comme ce fut amusant. Rafaella avait été vu vêtue de vêtements amples… Enceinte ? Encore une et cette fois-ci LPAM serait-il le père avec certitudes ? Rien ne m’interdisait de le penser. Il fallait faire attention il y tenait à cette fille déséquilibrée. Je ne l’avais jamais rencontré et je me demandais de quoi elle avait l’air. J’avais toujours connu cette relation entre Louis Philippe et Rafaella, comme lui-même savait pour Ammokk, même s’il doutait que ce soit désormais fini. Sans chercher à le convaincre, une fois où nous avions abordé le sujet le tout c’était fini en querelle. Nous avions eu une querelle à ce sujet : Je me rappelais une ancienne discussion la veille de son élection au poste de gouverneur. J’avais promis de me faire discrète durant les élections. La visite fut nocturne, c’était aussi durant les inscriptions du concours de savate organisé par le Lys. J’avais marchandé auprès de Philou, nous avions rie de ma proposition : - Vous savez, Anne, 700 louis ou non, vous êtes une catin J’avais haussé les épaules : Et tu vas t'en plaindre ? Du tact au tac j’ajoutais : En même temps tu es mon seul régulier, mon seul tout court en fait. - C'est ce qu'elles disent toutes. Silk il ne comptait pas. En disant cela, c’est bien à Ammokk avec qui mes rapports étaient plus que tendus depuis son arrivée à la confrérie que je pensais. Il avait été piégé, j’étais moi-même l’appât et … Louis Philippe avait du voir ma tristesse, il tenta de se faire pardonner mais je pliais bagage. Je me souviens de la suite de notre discussion. Car j’avais tenté de me justifier avant de partir : Je ne te dis rien au sujet de Rafaella ! Car dans ton cas je doute d'être LA seulE. - Je te sais gré de la laisser en dehors de ça. Il m’avait rattrapé quand je sortais par la fenêtre comme à mon habitude. Et il me livra un aveux : Tu sais, au début, c'était un jeu, puis je me suis laissé prendre à mon propre piège - Nous sommes si différents... - Et un jour, ce n'était plus un jeu. Et je voudrais que tu saches que tu es la seule, puisque tu sembles y attacher de l'importance Je secouais la tête. Louis Philippe, tu ne comprends pas : Cela te choquera ou pas, mais être la seule m'importe peu, c'est plus le mensonge qui me dérange. Que tu penses que je te mente ! Ou que TU me mentes. - Je t'ai menti, moi ? Je ne mens pas, question de principe. - Pardonnes moi mais je ne te crois pas, et ce n'est pas l’important pour moi d’être la seule ou pas. - J'ironise, j'esquive, je feinte, je ratiocine, mais je ne mens pas - J'en suis désolée alors, pour Rafaella, je vous croyais attachés l’un à l’autre. - Nos routes se croisent de temps à autre, tous les quelques mois, mais le passé jette trop d'ombres entre nous. Je n’avais pas su s’il fallait le croire ou non. De fait elle avait déjà eu de sacrées crises, tuant tout le monde sur son passage au manoir. Demonino (un truc du genre quoi.) Elle devait être sérieusement déséquilibrée… Mais voilà, malgré ses promesses et ses serments de cette nuit là au sujet de Rafaella : Louis Philippe se marie ce soir.
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 08/06/2008 à 10:59:27 

Anne réfléchit. Je ne sais pas ce qui se passe, mais il faut que tu te reprennes. Tu ne l’aimes pas de toute façon. Lui te l’as dis, mais toi-même tu t’es bien gardé de semblable paroles. Comme je l‘avais écrit une fois à Ammokk pour le rassurer je n’ai pas de cœur. L’amour m’avait perdu une fois depuis je joue avec eux. Sans jamais franchir la ligne rouge, jamais, jamais. Je lui avais dis que je n’avais pas de cœur. Il a tenté de me démontrer le contraire ou de vouloir le vérifier. Sa tête contre ma poitrine… Situation encore embarrassante, j’ai faillit me fâcher ce soir là. Et quand Edward est mort… Il y avait eu les fiançailles de Téquilla et Sealover avec un moment d’anthologie. Voyant passer Mamie Victorine la vieille aux doigts crochus, j’avais volé son ombrelle pour la frapper avec. Louis-Philippe outré me l ‘avait arraché des mains. Pour faire diversion il m’avait embrassé et il avait laissé tomber l'ombrelle derrière lui. Il y avait tant de monde que ce baiser était loin d’être passé inaperçu. Zapata était arrivé immédiatement et il avait choppé Maupertuis par le colbac. T..t.. Tou va la laisser tranquille ringo!! Cela ne pouvait être pire comme situation : J’enlaçais Louis Philippe, perturbée par Zapata et lui criant : Vas donc voir ailleurs. Ai je l'air contrariée ? Il frappa tout de même Louis Philippe, ce dernier lui dona quelques pièces. Toi et tes frères, vous croyez me faire peur ? Va donc boire à la santé de ta soeur, ruffian... - Fais pas lé mariole y va t.. t en trouver oune autre.... Le combat se poursuivi et les armes sortaient de leur fourreaux. Louis-Philippe blessa Zapata, Maurice arriva à ses rescousse on prend les même et on recommence : Il attrapa lui aussi le Français par le colbac et lui conseilla de ne pas embêter son copain zap...hips!. La situation était contrariante, je ne voulais me mettre ni l’un ni les autres à dos : Je n'aurais pas du venir - Si ! Enfin, ce n'est pas ta faute... Si seulement je n'avais pas... Enfin, ce n'est pas que je regrette, remarque -Si seulement tu n'avais pas ? - Je n'aurais pas du t'embrasser devant tes frères - Pourtant, ils le savaient je ne leur cache pas grand chose :mais je crois que c'est autre chose éloignons nous..... - Eloignons nous... Au moment ou Louis Philippe plongeait dans la foule vers un autre coin de la crique la voix du Padre me retint : ANNEEEEEEEEEEEEEEEEE!!!!!!!! Vite ! Le français accélère en riant Je m'arrête, je me retourne et écoute le capitaine. J'ai manqué quoi ? Désolé ne peux pas ne pas répondre à un ordre du capitaine.. - Va, je t’attends. ... Je revins rapidement. Mes frères sont bien imbibés déjà, rien ne me retient pour le moment. Je pris sa main et nous filions vers le ponton désert. Enfin seuls nous goûtions le calme, pourtant je devenais mélancolique. Il s’en aperçu : Ce n'est pas grave enfin.... hier..... nous enterrions Edward et ce soir..... - C'est la vie Il faut aller de l'avant,être forte, pour lui... - C'est la mort, c'est la vie..... et pourtant la mort je la connais Je suis son alliée, Edward....... - Et moi, son amant - Mais pas Edward ! - Il est sans doute mieux au ciel qu'ici, tu sais... Je sourie à la remarque naïve de Louis Philippe ..... Le ciel ? Tu crois qu'il existe ? - Non ça n'empêche pas d'espérer Et puis, s'il n'existe pas... Je veux dire, une fois qu'on est mort, que nous importe ? Il secoue la tête. Anne, quelle conversation morbide ! - Je crois que Ed t'aimait bien.... - Je crois aussi - Philippe ..... L'autre fois mon défie était de te faire oublier tes autres.... amantes....Alors... A ton tour! Il semble choqué - Non, je ne l'oublierai jamais.... mais je dis des bêtises. - Il ne s'agit pas de l'oublier, tu le sais bien. A mon tour je frissonne de la conversation morbide de l'instant, non que j’ai peur de la mort, mais surtout par ce qu’elle a touché Ed. Le Padre avait raison à son sujet.... Allons, mon ange... Tu sais, je me suis déjà fait cette remarque que la mort était la seule des amantes dont je me félicitais de l'infidélité - J'ai froid...... Viens par là... Bon ça suffit ! J’ai autre chose à faire que rêvasser ! Louis Philippe se marie ce soir !
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 10/06/2008 à 07:28:10 

En fait, je me foute qu’il épouse l’autre dérangée, mais je me sens humiliée qu’il n’ai pas daigné me prévenir. A-t-il eu peur que je veuille me débarrasser d’une rivale ? Je tourne comme un fauve en cage et finalement je rentre dans mes quartiers. Je fouille mon bureau à la recherche de lettres. Celle de Louis Philippe et les copies des miennes. Voilà celle que je recherche, celle où j’évoque la raison de ma haine des Français. Louis Philippe, Ne deviens pas trop moqueur attention, je pourrais devenir une méchante tigresse qui sort ses griffes contre toi. Je t’interdis de te moquer de la confrérie ! Et nous écrirons l’histoire de la confrérie avec votre sang et nous serons loin d’être une parenthèse. Tu t’es accommodé de la couleur de mon bandeau par le passé. Avec qui donc ? Il y a si eu de sœur ici même. Mary ? Pour la France, je crois que je vais crever l’abcès, après tout, je te pose des questions, tu as bien le droit d’avoir des réponses aussi. J’étais capitaine d’un bateau, le Sheba Queen. Personne chez les corsaires ne pensait qu’une femme puisse être à la tête de l’équipage et nous écumions les Antilles. Un jour nous avons abordé un bateau Anglais. Parmi les hommes aux fers, un Français Pierre François La Rochelle, je l’ai enrôlé dans mon équipage, je lui ai donné ma confiance et plus encore, je crois même que je l’ai aimé. Mon mentor m’a dit que je faisais erreur, j’ai commis la bêtise de ne pas l’écouter. Car cet homme était bien un traître. Son but était de capturer le capitaine du Sheba Queen et il a été bien surpris quand il a découvert que c’était moi. Par sa faute, je me suis battue contre mon mentor, j’ai tout perdu, mon bateau, mon équipage de nombreux butin et l’estime de moi-même et de mon mentor. Les Français devrons payer ! Tu es fier de toi ? « Je t'embrasse » C’est un peu léger sur un morceau de papier. Je serais à Port Louis bientôt… Crains ma colère pour avoir appris cela de moi. Sauras tu te faire pardonner ? Anne PS : le trésor de Van Buick appartient à la confrérie. Une fois déjà, une seule fois j’avais commis cette erreur. Comment oublier ? Les choses étaient assez différentes. François m’avait menti, j’étais jeune et naïve. Que j’ai découvert que ça femme était à Port Royal je l’ai faite enlevée et j’ai voulu la vendre lors d’une foire aux esclaves. Sans cette lavette de médecin cette femme serait au fond d’un harem sans doute et son mari se serait désespéré. Mais il n’en fut pas ainsi. Je les laissais sur une île déserte, sans nourriture, sans eau et sans rien pour se donner la mort. Ils auraient eu tout le temps de se voir mourir. Lentement très lentement, brûlés par le soleil, assoiffés. Mais lorsque mon mentor surgit… De François j’ai été amoureuse c’est une certitude. Je me suis promise que plus jamais cela ne m’arriverait. Pourquoi suis-je si en rogne contre Louis Philippe. Louis Philippe qui se marie ce soir !
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 12/06/2008 à 21:16:29 

Je me rappelle la première fois qu’il m’a dit m’aimer c’était quelques jours avant les fiançailles de Tequilla. Anne, tu sais ? - non je t'écoute. - C'est assez gênant... Voilà : je crois que je t'aime - Philo.... Louis Philippe Sur le coup je restais sans voix. Il ne sembla pas s’en apercevoir et poursuivit : Enfin, au moins un peu Ce n'est pas trop grave ? Je préfère rester détaché, en général, mais... - Je ne sais que te dire louis Philippe - Je me sens idiot Voilà ce que c'est que de toujours s'attacher aux mauvaises personnes. - C'est moi que tu traites de mauvaise personne ? Il eut un vague sourire : Je n'oserai pas Pour le reste il se passa ce qui se passe souvent entre un homme et une femme. A quoi servait-il de me remémorer tout cela ? De toute façon la confrérie avait toujours été ma priorité ! Que de discussion nous avions eu à ce sujet : J’étais couchée après un sacré combat où l’on m’avait terrassé. Louis Philippe avait réussi à se glisser jusqu’à moi, mettant à mal la vigilance des infirmières. Il s’était assis à mon invitation au bord du lit. Les blessures étaient sérieuses mais il fallait faire avec et quand je tendais les bras pour l’enlacer il me taquina d’un air malicieux : On a repris des forces ? Vous devriez être prudente, dans votre état... Tu es un excellent viatique et à la confrérie il n'y a pas de faible - Amen Je fronçais les sourcils : Ne te moques pas ! - De quoi me moquerais-je ? - De la confrérie, c'est quoi ce « amen » sentencieux ? Je me demande si tu réalises ce que c'est qu'être pirate ici. - J'ai touché un point sensible, on dirait... - Je ne m'en plaindrais pas forcement c'est un choix. - Ecoute, je ne voulais pas me moquer de la confrérie - Soit De tout façon je n’étais pas en état de mener une joute oratoire. Je me détendais. Il reprit : Même si je concède que c'est une occupation plutôt plus distrayante qu'une autre, à laquelle je m'adonne volontiers de temps à autre... Pour attiser ma colère il ne trouve pas mieux que d’arborer en prime un sourire angélique. Ma réaction ne se fit point attendre : Je lui donnais une tape sur son épaule. Quel gamin tu fais ! Que vais je faire de toi ? - Ce que tu veux. Cette nuit, je suis à toi... - C'est tentant, mais .... - Mais ? - Mais .... tu m'as dis d'être prudente dans mon état Il prit une mine dépité. Mais ce soir c’est moi qui ai une mine dépitée : Louis Philippe se marie ce soir.
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 18/06/2008 à 07:34:02 

Revenant à la réalité : Si quelqu’un lisait dans mes pensées à l’instant, il me croirait sentimentaliste. Et ça c’est hors de question. En fait, il me vient une idée… Un des éléments essentiel du mariage c’est la fidélité. Et Dieu sait que le futur époux ne l’est pas. Si seulement je pouvais me rendre au mariage. Mais pourquoi suis-je si en colère. Je ne l’aime pas ! Amour propre, simple question d’amour propre. Je me faite évincer par la belle Espagnole. Vais-je lui annoncer que son bel époux n’est pas la fidélité même ? Elle doit savoir qu’il a eu des aventures. J’ai pourtant l’impression qu’en faisant cela je vais me couvrir de ridicule. Je jette la feuille sur laquelle j’avais déjà tracé quelques mots. Des souvenirs avec Louis Philippe me reviennent encore : Cette foic-ci, c’est le lendemain de l’attaque des Français au repaire. Il était revenu me trouver. J’avais faillis ne pas venir au rendez-vous qu’il me fixait. Finalement l’idée de lui planter ma pourfendeuse dans le ventre m’avait fait revenir à de meilleurs sentiments au sujet de ce rendez-vous. Les débuts furent assez violents : Louis Philippe se plaignait des blessures infligées par Zapy la veille. Je m’en moquais : Zapata aura été plus directe que moi. Je t'aurai arraché la peau par lambeaux avec mes griffes ! - Grrrr, rugis donc, ma tigresse ! Je collais un soufflet sur la face souriante de LPAM Ceci n est qu un acompte Il me gifla en retour et parti d’un rire sonore : J’attends donc la suite Vive mon empaleuse sorti et je le frappais. Mais je ne le frapperais pas plus. Dans son regard je lis tant de chose. La fierté de l’action des Français c’est sur mai aussi….Mes frères ne sont montrent pas très satisfaits de la situation dans la quelle ils nous trouvèrent tout deux quelques minutes plus tard. Rapidement je le quittais pour aller aider à combattre l’escouade d’Anglais qui venait au repaire pensant aussi le souiller de leur présence.
Anne Providence
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Posté le 19/07/2008 à 00:01:46 

Je me suis rendue aux noces funèbres de Rafaella et Louis Philippe. Il n'a toujours pas répondu à ma lettre. Nos chemin se sont croisé par 2 fois depuis : Il servait d'escorte à la Pottinière, nous devions nous emparer des plans de l'espionne. Avant qu'Azalée n'arrive pour passer ses mais agiles dans la poche de la Française, nous devions faire le ménage. Une autre fois je le croisais sur une plage, il avait décidé de rejoindre ce pitoyable groupe armé qui prétend nous rejeter de Liberty : Liberty vaincra. Louis Philippe le sait, entre la confrérie et lui de toute façon il n'y a pas à hésiter. Près de son corps je laissais une lettre et un oeil de tigre.
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