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Les chemins de la Divine Providence. 1 2 -3- 4 5  
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Anne Providence
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 26/09/2008 à 00:50:31 

Hercule s’inquiète de nos messes basses : Et bien ? - Louis Philippe m’a lancé un pari que je ne puis refuser. Mais si je perds, je gage qu’il sera bien ennuyé ! - Et quel est-il ? - Philou ? - Ma foi, je ne doute pas que tu l'emportes, ma caille ^^ - Frère de peu de foi Jamais il ne m’a appelé comme cela. J’ai un doute mais il est trop tard pour reculer ! *Aparté* Cyrano, voyons, ne vois-tu pas que je la déstabilise ! Ce surnom va la mettre hors d'elle... Si l’on pouvait éviter les balles, histoire de se battre avec ceci. Je lui désigne sa rapière et ma destinée. L’arme noble d’un époque civilisée… *Regarde Louis-Philippe et lui glisse* Hum... Entre vous deux, se trouve ma personne... Il m'en coûterait d'être une victime collatérale des balles ? - Qu'est-ce que cela le plomb ? - Fort bien nous allons nous entendre alors ! -Et je vais vous occire, comme ça nous serons 2 à être contents. Je veux du coeur à l'ouvrage ! Et du panache, s'entend. Le panache je crois l’avoir eu en acceptant ce duel qui pue le pièce à cent lieues ! Le rhum est tiré il faut le boire. Je salue Hercule : Monsieur - Madame Il esquisse un léger mouvement du feutre et moi de la tête. Je jette un regard à Louis Philippe qui reste distant et presque détaché de la scène. Un court instant je le hais. Mais j’ai autre chose de plus important à faire avant. Je me mets en garde assez peu sure de moi. Je pense que Louis Philippe fera un bon arbitre. Entre un frère d'arme et une.... amie Nous le savons tout deux gentilhomme et homme de parole. Hercule se met lui-même en garde.
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 26/09/2008 à 00:52:14 

La victoire ou la mort ! - La mort ou un baiser ! - Pour vous, c'est tout trouvé, cela sera la défaite. - Votre victoire aura une curieuse issue alors si un certain Gascon tient parole ! Attention Louis Philippe, je déteste ce que l'on appelle une promesse de Gascon. - Oserait-il me passer sur le corps, défaut de passer sur le votre ? - Non je ne pense pas. J’éclate de rire un court instant, mais j’ai peur ! Je reprends mon sérieux : A qui le premier assaut ? - Honneur aux dames. Ma galanterie me perdra chère madame. J’inspire profondément pour retrouver ma concentration et je me fends pour le premier assaut. Manquant mon coup je me cogne violemment sur le rocher auquel Hercule était nonchalamment adossé avant mon arrivé. Mon poignet reçoit une fulgurante douleur. ! Sachez qu'on ne se fend qu'à la fin, pour terrasser. Fichtre le combat semble mal parti et le voici qui me donne des conseils. Je ne relève pas, mais je note l’information pour une prochaine fois. Relevez-vous... Je m’exécute furieuse contre moi-même. Mais où est le panache ? Vous voulez le voir le panache ? Grand seigneur, il se prépare, et attend que je sois prête à soutenir l'assaut. Je m'en doute J’époussette mon bandeau noir. Lui seul est important à mes yeux et son honneur et son noir implacable ! Un œil sur Louis Philippe. Il semble angoissé par ce combat. Mais j’ai des doutes ; Réalité ou comédie. A moins qu’il ne s’inquiète pour Hercule en fait. Je me demande s’il est dans le même état que moi lorsque j’assistais au duel entre Azalée et Ammokk. Je savais que quelqu’en soit l’issue je perdais quelque chose. Lui pourtant il gagnera… Au moins sauvons les apparences ! Vacillante je me remets en garde déçue d'avoir perdue mon assaut et certaine de l’issue fatale du suivant. Du panache ! Pour la confrérie ! - Ne vous inquiétez pas, si vous tombez, je laisserai Louis prendre soin de vous. J’attends l'assaut aussi concentrée que possible, mes yeux lancent des flammes de passion du combat mais elles s’éteignent vite : Ce fut court, je suis déçu. Je n’ai rien vu… Juste un cri ! ahhhhhhhhh ! Ahhh ! Fait Louis Philippe en écho. Cher ami, je n'ai pas douté un seul instant - Quelle est cette bouffonnerie Louis ? - Vous doutiez vous qu'elle fut si frêle ? -J'ai promis un baiser au vainqueur, voilà tout ; je suppose que vous vous contenterez d'un baise-main. Hercule me donne encore un coup botte. Je sombre…
Anne Providence
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 26/09/2008 à 01:04:00 

Le lendemain matin je me réveille au même endroit et j'ai très froid. Il n'y a plus personne juste les traces d'un feu. Il ne me faut qu'une seconde pour m'apercevoir que j'ai été dépouillée de tous mes vêtements une cape me recouvre pourtant. Une violente colère m'étreint ainsi qu'un profond sentiment de honte. Je me lève les cherchant du regard aux alentours. Rien ! Que s'est-il passé hier après le combat ? Qu'ont il fait ? Je m'éloigne un peu cherchant au sol ou dans les arbres. La plaisanterie est de très mauvais goût. Mais il doit s'agit de bien pire. Comme il fait froid je revient vers ce qui fut le feu espérant pouvoir le ranimer et me réchauffer. Je cherche surtout comment je vais pouvoir me vêtir sous la cape. Les fourbes ont du prendre mes vêtements en trophée. Les Français n'ont pas fini de rire de moi à Port-Louis. Dans les cendre du feu quelque chose de rouge attire mon regard. Délicatement je tire dessus. Il s'agit de mon foulard de tête. Avec attention je scrute le foyer. J'ai trouvé ce qu'il reste de mes vêtements.... Qu'ont-ils fait d'autres cette nuit ? Louis-Philippe, je devrais te remercier. Tu donnes ainsi la réponse à la question que je me posais. Est-ce toi qui m'a soigné tout de même ? A l'image des Narawak et Syïades il ne me reste qu'à me confectionner un pagne et surtout à rentrer vite, très vite au rep.... Ils ont laissé cette cape. A l'odeur c'est celle de Louis Philippe... A rentrer ? Mais où ? Je me vois déjà mendiant auprès de mes frères des frusques qu'ils auraient encore... Louis Philippe....
Hercule Savinien de Cyrano
Hercule Savinien de Cyrano
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21/03/2006
Posté le 26/09/2008 à 18:12:14 

Cherchant à bouter les pirates hors de l'avant poste Louis le Grand, Cyrano avait fait route et s'était installé non loin de la tour. Ayant vu Sing dans les parages en train de menacer Jean de la Fontaine, il se permit un détour pour jeter à bas l'ancien Français maître ès anarchie. Bacchus et Louis-Philippe arrivèrent peu de temps après. La nuit s'engageait, Cyrano devisait avec Louis-Philippe tandis que Bacchus s'était quelque peu éloigné. Au cours de la nuit, des bruits de lutte se firent entendre, suivis d'un choc sourd. La Providence émergeait des bosquets, venant de la direction dans laquelle était parti Bacchus. Anne alla quelques instants avec Louis-Philippe, mais du très vite se rendre à l'évidence que sa présence gênait Cyrano, ou l'inverse d'ailleurs... Quelques banalités plus tard, le fer est tiré, et Anne tombe rapidement suite à deux coups audacieux. Rengainant sa rapière, Cyrano s'installa pour la nuit, et se recroqueville sur lui même pour chasser la moiteur de la nuit. Louis-Philippe s'approcha et lui proposa de se sustenter. - Un bon feu et un repas mon ami ? - Pourquoi pas, mais avec cette humidité, nous aurons du mal à faire brûler du bois. Tiens, nous n'avons qu'à utiliser les frusques de votre amante. Après tout, dans son état, elle n'en a pas besoin. Je vous fais confiance pour trouver matière à la réchauffer si besoin. Étrangement, Louis-Philippe ne recula pas, et déshabilla effectivement La Providence. Quelques instants après, un bon feu crépitait, et des magrets de canard rôtissaient au bout d'une branche encore verte. Détournant le regard de la forme blafarde trouant l'obscurité qu'était le corps d'Anne, Cyrano dit : - Cachez la donc, et veillez à ce qu'elle ne meure pas de froid, de bon adversaire c'est rare par les temps qui courent. Surtout chez cette vermine à bandeau noir ! Sur ce, bonne nuit mon frère, demain nous aurons fort à faire. - Bonne nuit Cyrano, je veillerai sur elle, n'ayez pas d'inquiétude. A l'aube suivante, Cyrano et Louis-Philippe levèrent le camp pour se positionner pour l'assaut sur l'avant-poste, sans même un regard pour Anne. Du moins en était-il ainsi pour Cyrano...
Anne Providence
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 02/10/2008 à 23:47:12 

Combat, lutte, repaire détruit, chaos, mais nous tenons bon. Je ris encore du combat face à Bacchus, Montecroix, Itsvan, Massam hier. Madre est silencieuse elle prie et fait pénitence pour avoir achevé Lord Hawks au lieu de le soigner. Un perroquet arrive. Un cachet de cire en forme de Lys ? Incroyable... J'ai faillit jeter la lettre sans la lire. Pourtant je me demande ce qu'il me veut encore. Je m"éloigne pour lire plus tranquillement. Anne, Mon amie, ma tigresse, mon péché, ma mignonne, au revoir, adieu. Je tiens une promesse, je pars. Je quitte Liberty, ou plutôt je vous quitte, toi que j’ai aimée, tes frères, que j’ai haïs. Moi qui fus constant dans l’inconstance de son vivant, je veux lui être fidèle dans la mort. Je pars. Je tiens une promesse. Au revoir. A Dieu. Louis-Philippe En faisant cela il sauve sa vie. Il a compris que les gamins n'ont rien à faire sur cette île. Il est bien plus raisonnable que Dudu. Une page se tourne, mais je ne manque pas de sang de corsaires pour écrire la suite. Sans un mot je reviens à ma place, la lutte continue.
Louis-Philippe Armand de Maupertuis
Louis-Philippe Armand de Maupertuis
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12/03/2006
Posté le 03/10/2008 à 22:51:04 

Lettre à Anne Providence, le 16 août de l’an de grâce 1708 Mademoiselle ! Mademoiselle, vous, pirate ?! Ce n'est pas une condition qui sied à une femme telle que vous, et je vous adjure d'abjurer ceux que vous appelez aujourd'hui frères, mais qui ont sur leurs mains le sang de tant et tant de femmes et d'enfants et d'hommes innocents, sacrifiés sur l'autel de la cupidité d'une confrérie honnie entre toutes. Voici mon sentiment, mademoiselle. Dans l'attente et l'espoir de connaître bientôt le vôtre, je vous salue bien bas, moi qui ai l'honneur d'être Votre humble et dévoué - Louis-Philippe – Réponse d'Anne, le même jour Monsieur, Je reçois votre lettre à l'instant. Elle coïncidait avec le moment où j'abattais un premier homme sur cette île. Je croyais recevoir une lettre de félicitations en ce sens de l'un de mes frères, mais il n'en est rien. Un Français, qui m’écrit. Mais comment vous répondre monsieur : Que savez vous de la condition qui sied à une femme ? Et nous partirions d'un très mauvais pied si vous critiquez ainsi mes frères car ils le sont et j'aurais du venir les rejoindre bien plus tôt. « Une femme telle que moi » ? Que savez de moi monsieur ? Ce que les Français qui ont tenté de me piéger vous ont raconté ? Je vous raconterais un jour si vous le voulez, mais peut être ne nous contenterons nous pas de parler… Vous parlez fort bien semble t'il et vous avez une belle plume, je me demande justement s'il y a d'autres choses que vous faites bien aussi. Je serais curieuse de vérifier par moi-même si l’occasion se présente. « Mon humble et dévoué » J'en prends bonne note monsieur si nous avons l'occasion de nous croiser. Et d’une certaine manière en dehors de mes frères et mes sœurs, vous êtes la première personne à saluer mon arrivée sur cette île. Ce qui vous rendrait sympathique. Anne Providence Le 20 août 1708 Mademoiselle, Je vous dois avant toute chose des excuses - que vous êtes libre d’accepter ou non - pour ce long silence de ma part. « Que sais-je de la condition qui sied à une femme ? » J’en sais ce que l’on m’en a appris ; j’en sais aussi, et je parle d’expérience, que la Confrérie de la Côte n’est pas un endroit pour « une femme telle que vous ». Il est vrai que je ne sais rien de vous. Ou plutôt si : je sais que vous êtes une femme de lettres et d’esprit. Croyez bien que je ne demande qu’à apprendre le reste. Il est vrai que la curiosité a toujours compté au nombre de mes défauts. Alors oui, je brûle d’un vif désir de tout savoir de vous. Et si votre langue est aussi agile que votre plume, alors nos discussions promettent d’être enflammées. « Votre humble et dévoué », toujours. Encore que je me suis peut-être avancé pour ce qui est de l’humilité ; ne doutez cependant pas de la dévotion de qui est tout entier à votre service. Bien à vous, Louis-Philippe C’est ainsi que tout avait commencé, par cet échange épistolaire innocent et mondain. Elle avait de l’esprit, et des griffes. C’était la rencontre de deux esprits libres et libertins, de deux prédateurs qui voulaient bien changer de rôle, et jouer les proies. Oui, c’était un jeu, mais le jeu avait fait naître et grandir une complicité. Ajoutez à cela l’ambiguïté de leur relation, l’antagonisme de leurs confréries respectives, ou encore le détachement de qui feint n’avoir aucun sentiment… La mort de Rafaella et la naissance du jeune Charles avaient changé cela. Ils s’étaient éloignés. Louis-Philippe l’avait négligée comme il avait négligé ses amis, il n’était plus que résignation et indifférence. Puis ils s’étaient revus. Las, il avait découvert alors que la tigresse tirait de leur relation une sorte de fierté qui l’inquiétait et l’agaçait à la fois. Possessive, elle, un comble ! Et puis, elle ronronnait toujours, et ne griffait plus guère. Autant de raisons qui se liguaient pour faire naître en lui une sorte de malaise, de dégout. Oui, il lui fallait trancher ces liens honteux, il lui fallait sacrifier cette passion étiolée pour absoudre son infidélité. Il avait acquiescé sans réfléchir à la demande de Cyrano. Il était alors trop tard pour reculer. Elle le haïrait, c’était certain. Peut-être valait-il mieux la tuer. Il eut honte de ses pensées. De son détachement, de sa lâcheté. Elle était belle, ainsi offerte à la caresse des pâles rayons de la Lune. Mais ses blessures étaient vilaines. Il entreprit de les nettoyer et de les panser. Seul le frémissement de sa gorge d’albâtre trahissait le souffle qui animait la jeune femme. Louis-Philippe se recueillit en silence devant le corps nu de son amante. Puis il lui offrit sa cape en guise de couverture et un chaste baiser en guise d’adieu. Au moins ne mourrait-elle pas de froid. Il ne put s’empêcher de sourire à cette pensée, ainsi qu’à celle de sa détresse et de sa fureur à son réveil. Un prédateur, une proie, un jeu. Le feu crépitait joyeusement, et les ombres dansaient sur le sable. Tout était bien.
Anne Providence
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Posté le 26/10/2008 à 20:39:53 

dimanche 26 octobre 1708

L'Espagne n'oublie pas !

C'est une chose, mais la Providence non plus.

Je n'avais toujours pas retrouvé mon mystérieux agresseur. Ce tireur assez lâche pour m'abattre dans le dos de préférence et d'assez loin, tant qu'à faire lorsque j'étais déjà en combat.

Les balles que Tequilla avait extraites de mon cours après mon commencement de duel avec El Enano, les même que j'avais récupéré quand je combatais Candyce et que le lâche m'avait abattu.

Les même balles !

J'avais pensé au départ qu'il s'agissait d'un Espagnol je pensais toujours à Caratawc mais cette seconde agression non loin de Port Louis m'amenait à réviser mon jugement. Les corsaires allaient et venaient partout sur cette île au gré de leur fantaisie, cela pouvait être n'importe qui.

Ce soir je prenais ma plume pour mettre à jour ma liste :
Anne Providence
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Posté le 26/10/2008 à 22:52:49 

De jour en jour à l'hopital j'avais conservé les balles, je notais les nom de leur propriétaires.

Durant un mois à chaque Espagnol que je tuais je prélevais une balle dans sa cartouchière et un jour je trouverais celui qui était assez lâche pour ne pas signer ses méfais.

Celui ou celle qui était incapable de respecter un duel...

Celui qui n'avait pas les coronnes de me combatre seul à seul. D'ailleurs si jamais il s'avérait que c'était bien un homme, pour la survit de l'espère et la sélection naturelle je veillerais personnellement à ce qu'il ne puisse plus jamais se reproduire....

La liste était encore maigre au vu du nombre de corsaires sur l'île. Peu importe c'était ma chasse et j'aurais ma proie un jour ou l'autre !

beau nain
"El Ezech" Miltiades
Capitaine Barbossa
Charlie
Flo van deer Beerg
Joaquín Serra
Duque Pedro De Camello
John W. Creasy *2
sabordeuse
Fallen
Apu
gabian
Grégorio el seductor
El comandante enano
"La Pieuvre"
Von Feujasse‏
Vicious
FuGoR
Maître Shu
Calica
El senor Jes Tippoune del Esperanza
Cid Ezio "Ceguera" Serra
Julia de los lolos‏


Anne Providence
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 07/12/2008 à 13:46:50 

La liste s'allongeait en même temps que j'allongeais les corsaires - Espagnols de préférence - au sol, ma lame plantée dans leurs chairs.

Certains jours je doutais de la réussite de mon entreprise et de ma vengeance. Il m'était venu à l'idée une fois de contacter Holmes pour m'aider dans mes recherches. Mais j'abandonnais aussitôt cette idée.

Que ferais-je à cet homme ou à cette femme le jour où je le trouverais ?

Je n'en savais encore rien. Une balle dans le bide peut-être... et ensuite ?

Il me faudrait trouver le moyen de le faire souffir lentement très lentement. Dans le cas d'un homme il y a toujours un truc qui dépasse et que l'on peut couper. C'était une idée ça.... Ils en sont tous si fiers de leur attributs.

De toute façon, il faudrait déjà que je le trouve et ensuite....

Je ressorti mon carnet pour cocher les derniers noms des corsaires dont j'avais vérifié la lame.

beau nain
"El Ezech" Miltiades
Capitaine Barbossa
Charlie
Flo van deer Beerg
Joaquín Serra
Duque Pedro De Camello
John W. Creasy *2
sabordeuse
Fallen
Apu
gabian
Grégorio el seductor
El comandante enano
"La Pieuvre"
Von Feujasse‏
Vicious
FuGoR
Maître Shu
Calica
El senor Jes Tippoune del Esperanza
Cid Ezio "Ceguera" Serra
Julia de los lolos‏

Kazey Loire‏
don Juan de Montalvès‏
Sir Convard Enoal‏
Vala Bas‏
Vats
Carlo "Espíritu Joven" Machete‏
Don Valakas Zombinador‏
Nico Robin‏
El Drogba‏
El Señor Drabin‏
Bugs Bonnie‏
Carmen de Santa Anna‏


Je regrettais un peu de n'avoir pu aller à La Madonne ou Van Ders, j'aurais pu ramasser une belle collection de balles.

Peu importe, je le retrouverai.

La Providence n'oublie pas !
Anne Providence
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 17/12/2008 à 23:36:23 

OLK était à nous. Cette victoire m'avait coûté cher, à Tyler aussi. Une tigresse matée par un canard, qu'elle rage. Enfin peu importe le sacrifice de l'un vaut pour l'ensemble de la Confrérie et c'est cela qui faisait notre force.

Libre à moi ce soir de me promener un peu et peut-être de trancher dans le vif quelques corsaires isolés.

Il fait nuit, je me glisse dans la noirceur amie. Dans le lointain une lueur. Qui est-ce ?

Je m'approche, mes pas ralentissent au fur et à mesure. Ma prochaine victime? Quelle nationalité ? Un bandeau rouge, on fera avec.

L'homme accroupi semble remuer une casserole sur le feu, il tente d'éviter qu'un chat ne s'en approche. Intéressant, il aime les félins celui-ci. On va tester sa réaction face aux félines...

Il lève la tête et je le reconnais enfin, un ancien ministre du commerce Anglais. Un receleur quoi au vu de la nation. Nous avions commencé un duel une fois, et cette larve obtuse de Barbe noire m'avait volé ma victoire, monsieur pensait m'aider. Quel balourd..... J'avais revu ce gars une fois à New Kingston, il avait refusé de m'accorder une danse....

Cemloud, voilà son nom me revenait.

Allons, nous avons déjà été présentés donc je peux y aller franco !

Un sourire carnassier aux lèvres, sortant de la jungle je m'avance dans la clarté du feu.

- Bonsoir Sir !
Il est surpris mais ne semble pas hostile sur le coup. Je m'avance donc.

- Encore surpris comme pour l'Outpost long Keeper que l'on vous a pris hier !
- Pirates!
- Le drapeau qui flotte au sommet de la tour est vert, encore un caprice de l'architecte
- vert?
- oui vert
- l'architecte?
- C'est ce que je viens de vous dire. Comme à Louis Le Grand ces jours derniers. Si jamais monsieur l'architecte trouve que nous ne sommes pas assez rapides, Diego et Maurice pourront lui bouffer une phalange chacun ! Il a intérêt à mettre de l'eau dans son vin.... Vous n'êtes pas de mon avis ? La gentillesse ne sert à rien, je mords la main qui me nourrit.
- Je suis un gentleman
- Possible
- Vous n'avez pas les même façons que Holmes, mais vous êtes un gentleman
- Holmes?
- Sir Holmes et il a son style aussi
- Vous le connaissez Anne?
- oh oui je le connais. Nous nous sommes croisés souvent je l'ai attaqué, menacé nous avons souvent des intérêts opposés
- Il a dut aimer ça

Il sourit d’un air entendu.

- Mais nous avons aussi eu l'occasion de converser ensemble, il ne manque pas de courage. Vous êtes vous déjà réveillé avec la vision d'une personne cherchant à vous tuer, juste à coté de vous, voir même calée sur vos jambes et en main droite une dague dont la pointe est posée sur votre carotide ? Vous avez vécu cela ?
- Non je crois pas... mais ne vous sentez pas obligée de me le faire vivre
- Holmes l'a vécu et je l'ai trouvé d'un calme olympien dans la situation. Mais je peux aussi préparer des réveils des plus agréables aux hommes qui me plaisent… Vous permettez ?

Je m'assoie, la course en forêt ne m'a pas fatiguée tant que cela, mais c'est une façon discrète de commencer à me rapprocher de lui.... Je m'assoie avant qu'il n'ait pu dire quoi que ce soit. Il serait ridicule de dire non maintenant. Mon visage lui offre un petit sourire.
Le chat n'est plus en vue, je n'arrive pas encore à savoir si la situation, plait ou déplait au rosbeef...

- Je n'en doute pas...Votre réputation est faite. Mais à part ma femme, peu de femmes m’intéressent.
- Votre femme ? Je la croyais morte depuis le temps.
- Elle n'est pas morte pour moi, elle serait partie sur un bateau. Je n'étais pas là, mais je le crois.
- Et depuis ? Vous jouer les saints ? L'ascèse d'un moine ?
- Non ! J'ai juste perdu le goût à la chose...
- Ca se retrouve......
- Peut être parce que je manque de compagnie féminine
- J'ai soigné un cas identique chez Ammokk, avec beaucoup de succès.
- Lors de nos rencontres je vous ai trouvé attirante mais pas séduisante. Vous êtes une femme forte mais surtout dure, ma femme était forte mais douce
- Il faut cela pour survivre…
- Peut-être est ce pour cela qu'elle est partie et vous ici encore, mais je pense qu'elle resta sur cette île plus longtemps que vous ne l'avez été. Mais je ne connais pas exactement vos origines. Je me base sur vos débuts historiques sur l'île.
- Mes origines ? Facile j'ai été élevée par le pirate Barbe Noire, pas la copie d'ici, le vrai le fort, le cruel et très célèbre Barbe Noire. Il m'a tout enseigné, peut-être avant même de m'apprendre à marcher. J'avais mon navire et mon équipage. Ils ne sont plus. Tous perdus ou morts, comme votre femme. Il faut vivre avec les vivants sir. Je crois même que j'ai lu ça dans la bible d'Azalée ou celle de Meli : Laissez les morts enterrer leurs morts
- Christy n'est pas morte je vous ai dit... Ma femme... elle n'est pas morte!

Le voici qui s'énerve, je dois faire attention.

- Et cela change quoi ? Elle n'est plus là, elle a quitté cette île vivante fort bien, mais son navire a pu couler ! Allez savoir si ce n'est pas un bateau que j'ai moi-même arraisonné tous les passagers et équipages passés à la planche
- Vous êtes une cynique
- Je ne m'en cache pas. Je tente seulement de vous ouvrir les yeux. Elle vous a écris ? Elle est partie de toute façon. Il y a bien une raison
- Je l'ignore en fait... Ou si je l'ai su...je ne le sais plus... il y a, si longtemps

je lui tends une bouteille de rhum de la confrérie.

- Mieux vaut oublier vous ne croyez pas ? Elle a bien du le faire de son côté.

- hmmmm

Son regard est vide. Il change de sujet.

- Où en êtes vous avec votre reconstruction?
- Nous avons du travail, c'est long, j’ai été indisponible un moment et je remue mes frères depuis mon… « retour ». Ils semblent parfois se complaire dans la situation..... Me resterait-il quelque chose de féminin pour que je rêve d'une véritable habitation ?

- Nous sommes tous des vagabonds sur cette île nous revenons au port de temps en temps certains ont un confort relatif, un barman des sofas un vestiaire mais nous repartons bien vite

Il me semble que le moment est propice... Je m'approche de Sir Cemloud.

- Il faut parfois savoir faire une pause, prendre son temps.

Je me tais au moment d'ajouter : prendre du bon temps. Méfiance, il n'est pas facile à amadouer je crois. Que les hommes sont sots avec la mémoire de leurs femmes mortes ou disparues !

Je me décide à lui prendre une main.

- Je crois que je ne connais même pas votre prénom.

Il retire sa main sans hâte et me sourit.

- Mon prénom? Peu de gens l'utilisent encore...j'ai même perdu mes amis il semble...
- Et vous vous sentez bien seul, c'est évident.
-  c'est une étrange réalisation...

Je passe une main dans ses cheveux.
Sir Cemloud
Sir Cemloud
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21/05/2006
Posté le 19/12/2008 à 23:16:02 

Penché sur un coffre de son vestiaire, Cemloud tenait dans ses mains tout ce qui lui restait de sa femme, une paire de bracelets. En or, comme son alliance, le symbole et le vestige de leur mariage. Il avait réussi à repousser les souvenirs de sa femme au fond de sa mémoire. Seulement ses souvenirs furent réveillés l’autre nuit. Il se passa la main dans les cheveux et les souvenirs affluèrent. Elle avait tenté de le faire, elle aussi, lui passer la main dans les cheveux… Quelle assurance ! Elle, cette « tigresse » à la réputation douteuse. Il se rappelle interrompre son geste, gêné qu’il en avait été. Les souvenirs de cette rencontre affluaient donc :

- ouhla Anne...
- oh !
- Ne vous imposez pas ainsi


Elle arbora une petite moue déçue et recula d’un pas.


- Ne vous méprenez pas, je vous ai trouvé attirante mais c'est un respect que j'ai pour vous surtout, votre caractère me séduit et votre ambition est louable… peut être si nous nous connaissions mieux... si je découvrais ce qui se cache sous ces armures de dureté
- Cette armure est de naissance, je suis pirate depuis ma naissance, que faut il chercher plus loin ?
- J'ai du mal a concevoir une femme sous un tel apparat
- Enlevez le vous le constaterez vous-même, j'en ai tous les attributs
- j'en suis convaincu.

Il esquisse un sourire à nouveau en se remémorant cette remarque, se rappelant des proportions avantageuse de la pirate, elle lui plaisait, mais cela suffirait il? Cela était il notable ?

- Vous le savez la chaire est faible mais la récompense en est amoindrie. Vous êtes une chasseresse ?
- je crois...

Elle aussi marqua une pause.

- pourquoi tuer une proie offerte? Est ce une proie? Ou plutôt une offrande. Le plaisir est dans la poursuite et dans l'attente.
- Qui est la proie là selon vous ?
- moi peut être...
- Je reconnais que j'aime la difficulté et le goût de la victoire mérité c'est d'ailleurs la seule chose que j'aime, je n'aime pas les personnes…
- Etiez vous chasseresse quand votre proie était sous votre couteau à son réveil?
- oui, mais d'une autre chasse.
- L'aviez vous débusquée? L’aviez vous traquée?
- je chassais une menace qui planait sur la confrérie, en fait je suis rentrée tout à fait par hasard chez elle, la proie, le plus simplement du monde. Et j'ai traqué la bête au gîte

- Une bête féroce? Cet homme était donc votre objectif?
- Il l'était, mais je ne le cherchais pas précisément ce jour là. Je suis tombée sur lui par hasard l'ayant cherché de nombreux jours avant
- ah... Une rencontre fortuite.
- Pire j'avais rangé mon arme. Et promis de n'agresser personne en ville durant mon séjour pour le bal, mais voir la peur dans ses yeux à son réveil ce fut extraordinaire. J’ai hésité à faire fi de ma parole.
- et le plaisir en était le même? J'en doute peut être le mot était plutôt satisfaction
- amusant… jouissif aussi
- ah voila la chose : la flatterie, vous ne me semblez pas être une chasseresse alors !
- il était une menace pour nous, mais il avait du cran
- plutôt une déesse satisfaite de ses offrandes…

A ce mot la pirate avait réagit violemment

- non ! Je ne suis pas une déesse, une morte porte ce titre, mais il est vrai que je suis l'alliée de la mort. Je la fournie très régulièrement, il y a des déesses de la mort.


Il avait continué sur la lancée, heureux de son bon mot.

 
- … que la "providence" met sur son chemin. Elle éclata de rire.

- j'aime beaucoup vraiment vous me plaisez.

Se sentant confortable elle décida de s’asseoir et lui retend la bouteille de rhum.


- Et vous ? Savez vous chasser ? Votre femme il fut facile de la conquérir, de la capturer, ou était elle offerte ?


Il sourit et se remémora ces jours heureux.


- Ce ne fut pas facile... Ce fut une aventure, une longue traque.
- ah, un chasseur donc. Mais…


Puis, le voyant lancé, elle s’était tue.

- Un chasseur? Non j'en doute, j'aime à découvrir les choses ; un éclaireur, un traqueur. Je suivrais le gibier juste pour le défi de le débusquer... m'en approcher aussi près que possible pour le toucher. Je crois que ce serait bien plus satisfaisant que la mise à mort.
- La souffrance, la souffrance aussi apporte une certaine satisfaction. Torturer les gens physiquement, mais mentalement aussi, les laisser dans le doute ou dans la crainte c'est ... divertissant et plus long qu'une mise à mort.


Elle s’arrête et fronce les sourcils


- vous ne voulez pas de ce rhum ? Il est très prisé et devient rarissime depuis la destruction de notre repaire, c'est presque un cadeau princier que je vous faisais; d'autant que ce sont mes dernières bouteilles.


Il regarde la bouteille, hésitant... Interprétant ses pensées, elle reprend :

- Je n'envisage pas de vous saouler pour faire ce que je veux de vous… la traque n'offrirait effectivement aucun intérêt.
- Pardonnez moi, bien sur je boirai avec vous loin de moi l'intention d'être impoli
- Ah…


Anne sourit, satisfaite de voir Cemloud montrer enfin une faiblesse et céder à au moins une de ses avances, il boit et s'essuie la bouche du revers de sa manche, ce geste semble surprendre la pirate. Elle n’est pas offusquée par la manière légère du geste mais c’est la deuxième concession qu’il lui fait en 30 secondes. Il était resté si austère jusque là. Elle commençait peut être même à s’en ennuyer.


- C'est une partie de votre impôt perçu?
- non, c'est notre production mais nos stocks ont été détruits, j'en bois beaucoup moins depuis des mois....
- moi aussi, seul le rhum du père Ralex m'intéresse vraiment mais il est cher…


Anne se met à fouiller son sac, il l’observe mais continue:


- Christy aimait le champagne… J’ai du rhum si vous en cherchez…
- Je n'en ai pas, j'ai un peu de champagne et de cet immonde jus de fraise. Le champagne ? J'en ai bu à Port Louis, avec Louis Philippe, il m'a parlé de votre femme il me parlait moins de vous par contre…
- hmmm, vous êtes vraiment blessante ... en tous cas vous essayez. J’ espère que cela ne vous gênait pas trop...


Son visage ne se durcit pas vraiment à ces mots. Anne, elle, se mort les lèvres.

- je crois que ce n'est pas ce que je voulais dire. Il me parlait de cette garce de Dudu aussi et Wildekat.
- vraiment?  Il semble amusé à l’idée que Anne ait put être jalouse. Elle le perçoit dans ses yeux et est rapide à le corriger.
- Ces 3 femmes là étaient pour lui des amis, sans aucune ambiguïtés.
- ah je comprends, il était bien entouré.
- il me parlait aussi de Raphaëlla, cette folle qu'il a engrossé et dont il a eu un fils. En fait, il ne s'agissait pas de jalousie, je ne pratique pas la fidélité donc je n'allais pas lui faire un reproche de ce style. Mais… je regrette son départ
- intéressante approche... Ne furent ils pas marié?
- ils ont été mariés affectivement, mais il est passé marié père et veuf dans une seule soirée. Très amusant…
Sir Cemloud
Sir Cemloud
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Posté le 19/12/2008 à 23:21:27 

Marié... Veuf...

Ses mots il les ressentait avec peine.
 Etait il marié? était il veuf? les deux? 

Il reposa les bracelets dans son sac... peut être pouvait il trouver un moyen de se sentir près d'elle. Les porter quelques jours, la griserie du larcin. Il oubliait pour un temps le reste de cette soirée...
Anne Providence
Anne Providence
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Posté le 22/12/2008 à 09:06:11 

Attention, monsieur peut-être sensible. J'adore faire hurler Wildekat en lui parlant ainsi. Mais là je ne sais pas à quel point il peut être écorché vif par le départ de sa femme. Il ne faut pas que j'en fasse de trop.

- Cela dit...., n'allez pas croire que je, que je
- Que vous?


Je cherche mes mots.

- Que je prenne tous les hommes que je croise pour amants


Il attend pendu à mes lèvres et sourit à ma déclaration.

- Je me le demandais
- Après, il convient d'entretenir les apparences.
- En fait sous vos airs et au delà de votre réputation je ne vous vois pas avec tant d'hommes que ça
- J'ai même entendus des hommes se vanter d'exploits qu'ils n'ont accompli avec moi qu'en rêve. "Le jeune Shadow", comme disait Louis Philippe, il s'imagine je ne sais quoi. Un jour où je détournais son attention lors d'un contre pillage délicat.
- Louis Philippe et Ammok sont les 2 hommes qui je pense ont compté pour vous un tant soit peu. Même si, en effet, beaucoup d'hommes aiment à vous haranguer
- Tout à fait. J'ai même tenté de dissuader Ammokk de rentrer à la Confrérie, étonnant n'est ce pas ? Je tiens la dragée haute à certains
- étonnant? non, au contraire.
- Pourquoi au contraire ?
- Beaucoup de ces hommes aiment s'offrir à ce qu'ils conçoivent comme une chasseresse, on revient à notre partie de chasse.


Il sourit et reprend :

- En fait ils ne sont que des agneaux au sacrifice d'une idole qu'ils se ont eux même édifié. Moi, en revanche, je prends une autre route pour vous connaître, plus ardue mais je l'espère plus satisfaisante; peut être vous prendrais-je pour proie...

Il éclate de rire. Je le fixe du regard. Enigmatique, qui sait. Qui est le chasseur, qui est la proie ? Où nous conduira cette conversation ? Il reprend d’un air très amusé.

- … Et peut être que je me contenterai de vous débusquer sans nécessairement vouloir vous toucher...Qu'en penseriez vous?
- Wildekat m'avait interdit de vous approcher. Ce que j'en penserais ?
- Wildekat? pourquoi?
- Peut-être que j'en serais déçue
- peut être...
- En fait sûrement
- Pourquoi ? Pour une sacro sainte raison vous êtes un homme marié et c'est mal de faire cela. De détourner un homme marié de sa femme. Et je crois qu'elle aimait bien votre femme.
- Ah... bien sur et cela vous a arrêté avant?
- Non, rien ne m'arrête enfin... Vous m'avez arrêté.
- Ou valorisez vous son amitié pour respecter son opinion?
- Je respecte Wildekat, elle est une adversaire. J'ignore si nous sommes amies, mais je la respecte je n'ai jamais eu aucune respect pour la soit disant terreur cette garce de Dudu!
- hmmmm. Christy en était venu à ne pas l'aimer je crois elles avaient de grandes différences d'opinion et gouverner ensemble fut leur malheur. Elles étaient amies avant ça. Une amitié qui fut fragile, je ne sais pas si elles étaient intimes, j'en doute. Ce n'était pas le genre de Christy.

Un silence s'installe entre nous durant quelques minutes.

- Il est tard Anne, je dois dormir. Merci de m'avoir ainsi éclairé l'esprit, votre réalisme me fait du bien. J'avais besoin d'un miroir pour y voir certaines choses à mon propos.
- A votre propos ? Et bien tant mieux... Votre prénom ? Je suis certaine de l'avoir déjà entendu en plus. Je pourrais l'avoir, mais cela ne serait pas pareil
- Ce sera pour une prochaine fois... Il nous reste du chemin à faire ensemble.


Il me sourit à nouveau. Je jette un oeil vers le félin endormit près de lui.

- Mon chat ?
- C'est votre tigre personnel ? Ou une tigresse ?
- Il s'appelle Little Thief
- Un chat donc...Logique pour un Anglais. Décidément on ne se refait pas !
- Vous aurez au moins ce nom.
- Le nom du chat !?
- Oui.
- Quelle victoire, mais vous m'aurez fait rire.
- Une maigre offrande


Je ris franchement.

- Je ne ne demande pas l'aumone, et je ne la donne pas non plus.
- Je sais que vous reviendrez me chasser ainsi


À mon tour de sourire. Pas même un sourire carnassier.

- C'est vrai que je suis tenace et je ne lâche pas mes proies
- Je l'espère.


Vraiment il m'intrigue cet Anglais. Je le sens à la fois à 2 doigts de tomber comme un fruit mûr, tenter et rebuté. Un vague remord vis à vis de sa femme disparue ? Il me chercher et il me repousse.

- C'est mauvaise chasse que je laisser gibier sur piste.
- C'est une chasse pour le lendemain...
- Je vais donc vous laissez. Mais la chasse reprendra.
- Oui, il est tard
- Ce fut un plaisir, oui elle reprendra.
- Plaisir partagé.


Un instant je repense à Gahériet, nous avions dit la même chose. Formule de politesse en usage. Qui pense ce qu'il dit ?

Nouveau sourire partagé. Je regarde Cemloud et lui tend ma main en biais. Il a le choix ainsi de me serrer la main ou autre. Je suis curieuse de voir ce qu'il va faire. Il a du sentir la perche. Il hésite un court instant et se décide pour un baise-main.

Quand on parlait de gentleman

- Bonsoir....Au revoir Sir cemloud, au revoir Little Thief
- Bonsoir
- Anne...
- Oui ?
- Bonne chasse demain
- Ah ! Merci, nous verrons, j'ai manqué un poulet ce soir. La tigresse battue par un volatile !
- Même si des anglais risquent d'être sur votre chemin
- Qu'ils viennent, je m'en moque, sauf si vous en êtes.
- D'aucuns ne seront mes amis. Non notre rencontre sera pour plus tard
- Soit.
- Et bien bonne nuit cette fois


Je pars en bondissant dans la jungle et disparaît une boiterie demeure pourtant.
Anne Providence
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Posté le 24/12/2008 à 11:44:15 

24 décembre 1708

Quand le Gouverneur Terpo avait envoyé sa lettre pour demander si la Confrérie enverrait un avocat ou s'il devait un commettre un d'office. J'avais eu envie de lui répondre que se serait inutile puisque nous allions délivrer Sing.

Il m'aurait rit au nez, et pourtant Sing était libre.

Quel était le meilleur cadeau que la Liberté pour Noël ? Un cadeau à partager à deux Ching et Sing semble t'il...

Une pensée amusante me traversa l'esprit :
Une femme sans mari c'est comme un bateau sans voile, durant plus d'un an Sing m'avait seriné cette maxime casse-pied. Allait-il mettre en pratique ce conseil vis-à-vis de Ching ? Petit sourire, en même temps je m'en fiche et au moins je saurais quoi lui répondre s'il me la ressert.

Je cherchais Ammokk du regard et un autre visage apparu devant mes yeux. Je lui souhaitais par avance un Joyeux Noël, où qu'il se trouve. Noël avait certainement plus de signification pour lui que pour moi-même. Ma main se porta à une chaine autour du cou, à laquelle j'avais rajouté la médaille de Madre.

Une conversation récente fronçait mes sourcils en signe de contrariété. Je tentais de la chasser de mon esprit.

Sing libre donc...
Ca c'est fait, c'est quoi la suite ?

Ce soir beuvrie solitaire et demain ?



La tigresse en tout cas était bien fatiguée.
Anne Providence
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Posté le 19/01/2009 à 13:19:24 

Enlèvement de Sing sa libération et début de la vengeance contre la flibuste ici :

http://www.pirates-caraibes.com/fr/index.php?u_i_page=5&theme=17&sujet=17906&u_i_page_theme=1&u_i_page_sujet=4

Anne Providence
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Posté le 19/01/2009 à 13:42:22 

18 janvier 1709

Hopital du bandeau noir

Je tentais d'apprivoiser un peu plus mon faucon, ce qui n'était pas une mince affaire.Son bec était impressionnant et j'avais peur d'y laisser des doigts.

Les infirmières voyaient d'un mauvais oeil, la présence de ce nouveau compagnon dans un lieu dédié aux soins. Lieu bondé par la présence de mes frères qui s'acharnaient à défendre LLG et qui en payaient le prix. J'aurais du être avec eux à leur côté, mais c'était ainsi.

Un perroquet arriva en ce début d'après midi chargé d'une paire de gants de soie que je n'ais pas vu depuis fort longtemps.

Le perroquet se tenait à distance respectueuse du faucon. Je n'arrivais pas saisir ce qu'il tenait entre les pattes et surtout je ne comprenais pas qui m'envoyait ceci.

Je me décidais à lâcher le faucon qui parti par la fenêtre, il allait chasser. Il se débrouillait assez bien pour transmettre mon courrier.

Le perroquet s'approcha enfin, j'attrapais la paire de gants et l'observais intriguée. Une marque dessus me réléva qu'il s'agissit d'une ancienne paire que je n'utilisait plus depuis qu'Ammokk m'avait fait don d'un équipement plus redoutable. Je les avais alors rangé... dans mon vestiaire à la maison de guide.

Ainsi Vrv avait accepté et entériné ma "démission". J'avais pris la décision moi-même il n'y avait pas à protester, juste à assumer, mais maintenant que le tout était effectif, je me sentais étrangement seule.

Une page se tournait, celle de la confrérie, plus qu'une page c'était un chapitre complet, voir même le livre. tout ma vie avait été dédiée à la Confrérie. Aurais-je le courage de reprendre la plume pour en écrire la suite ?

Salas, 2 lits plus loin m'avait salué. Je me décidais à aller le voir. A voix basse, nous timmes un concilliabule. Je ne m'attardais pas sur le choc de la fin du parcours à la Confrérie, je devais aller de l'avant et il acceptait de me rendre service.

Nul part ailleurs qu'entre ses mains ce que je possédais ne serait plus à l'abris et j'avais confiance en lui. Non pas que je n'ai confiance dans les autres, mais il restait un commerçant avisé, gardien de notre argent. ses livres de compte comprendraient une colonne de plus pour la tigresse. Après m'être assurée qu'il n'avait nul contrainte à le faire, je déposais un baiser sur sa joue et le remerciais du fond du... et je le remerciais.
Anne Providence
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Posté le 22/01/2009 à 00:30:05 

Il y a peu de chose à fire à l'hopital, je repense aux évènements de ces derniers jours :

Du sang coule

J'ai déjà du mal à saisir ce qui s'est passé tu devrais soigner ça je ne t'ai pas loupé
"Soigne toi toi ce sera plus utile."

"Mais l'important n'est pas ni le lieu ni les armes, mais toi et ta réaction. Soigne toi te dis je"


Les mots me revenaient sans cesse à l'esprit, je n'avais encore jamais été comme ceci. Il garderait longtemps et peut-être même  toute sa vie la cicatrice de ma griffure sur la joue.

En fait je saais ce qui s'était passé, mais je refusais de l'admettre. Il me faudrait du temps pour accepter le tout. La chaine autour de mon cou pesit lourd. Devrais-je m'en débarasser ?

Quoi qu'il en soit, j'allais faire ce qu'il m'avait dit. Du moins j'allais pendre du temps pour moi, pour réfléchir à ces derniers évènements et leurs conséquences.

J'avais reçu une lettre d'un corsire qui m'invitait à la rejoindre. Toujours aux 400 coups pour la Confrérie nous avions peu d'occasions de nous voir. Les choses changeaient autant en profiter.

J'allais lui écrire juste 3 lignes.

(...),

je vais faire ce que tu me dis. Un ami à proposer que je l'accompagne, il se retire pour travailler un peu et améliorer ses techniques de combat. Je vais l'accompagner et j'en ferais tout autant. Merci aussi pour la chambre sûre, j'ai bien profiter de ce repos.

Ce faucon n'a rien à voir avec le tien, c'est le pirate de son espèce on l'appelle caracara. Il me faut encore lui,trouver un nom justement.

Anne Providence


Oubliée la Vendetta, la Confrérie, la guerre permanente. Place à .... ?

L'avenir me le dira.
Anne Providence
Anne Providence
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Posté le 28/01/2009 à 23:37:40 

Je n'aurais pas du, pas du quitter la grotte aux esprits si vite après être arrivée, pas du alller à cette baston, pas du ....

Ching, qu'elle étrange attitude elle a eu avec moi. J'admets aussi ne pas avoir été des plus aimable avec elle.

Rare ont été les mots échangés avec mes (ex)frères. Total incompréhenson avec VrV et crêpages de chinon avec Ching. J'aurais aié comprendre ce qui se passe avec Sing, mais après tout les affaires de la Confrérie ne sont plus les miennes.

Il aura fallut que se soit Pea qui m'annonce où ls sont tous partis... Le monde à l'envers, il a pansé mes plaies aussi, pas rancuniers pour deux sous. Ou plus sage que moi finalement ?

Depuis le temps que je cherche mas place, il semble bien qu'elle ne soit plus sur cette île.

Le Commodore m'a annoncé l'arrivée de grosses sommes de Po à mon intenton. Je rese un peu étonée. cependant une idée se forme dans mon esprit....

Mettre les voiles...
Anne Providence
Anne Providence
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Posté le 28/01/2009 à 23:47:24 

Mettre les voiles, le mot était dit.

J'avais déjà carressé ce désir. une ancienne conversation avec Louis Philppe me revenait en mémoire, où je lui avais parlé de ma passion de la mer.

J'avais déjà contacté un architecte naval. Il n'était pas question de construire un second Sheba Queen inutile de tourner le coueau dans la plaie. Mais l'idée d'avoir un nouveau bateau et repartir écumer les mers me plaisait 

Il me faudrait voir l'homme à Port Louis, s'y rendre serait périlleux comme toujours mais il n'y avait pas trop de soucis pour que je puisse y séjourner.

Le mioche qui leur servait de gouverneur m'accorderait sans doute sa "protection" et je connaissais un endroit assez sur où la chose la plus acérée que j'y rencontrerais serait sans doutes des langues.


Faire assaut de remarques ciglantes restait un passe temps amusant.

J'étais pourtant bien impatiente.

Tu as raison Tyler, je suis bien trop dirigiste, mais cette fois ci c'est moi et moi seulement que je dirige.

La Confrérie n'a pas compris mes actes ou les a renié, à moins qu'elle soit soulagée de se débarasser de moi. Quoi qu'il en soit se sont les faits.

Capitaine Providence..... à la barre du ....

Un nom, il me faut un nom.

Anne Providence
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Posté le 29/01/2009 à 22:04:50 

L'argent ne fait pas le bonheur, mais il y contribue largement.

Quelques pièces d'or plus loin, à défaut de voir ce bateau de mes propres yeux, je ouvais enfin en découvrir les plns.

Horus me les rapporta de Port-Louis.

Anne Providence
Anne Providence
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Posté le 30/01/2009 à 19:04:41 


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Combien de fois ai-je contemplé les voiles des bateaux à l'horizon ? Il y avait eu le départ de l'Amarylis emportant Louis Philippe et son fils et tous ses maudits bateaux déversant si souvent leur flot de nouveaux corsaires.

"Ne rêve pas d'une vie, mais vit ton rêve".

Depuis que je l'ai reçu, je sens mon rêve à porté de la main. Les plans sont accompagnés d'un devis, ou plutot d'une facture.

Il me reste à contacter le Commodore Salas, je devrais sans doute le rejoindre, s'il est avec ses frères à n'en pas douter la situation sera plus compliquée....


Commodore,

Je vous remercie d'avoir pris soin de mes avoirs depuis mon départ de la Confrérie. départ qui se voulait non définitif, mais comme la mer l'avenir est changeant.

Inutile de pleurer le passé, et mieux vaut aller de l'avant et c'est ce que je vais faire.

J'ai besoin de récupérer 5000 Po sur les sommes dont vous êtes dépositaire en mon nom. Je peux passer les chercher à moins que vous ne les envoyez directement au notaire de la marine de Port-Louis, il doit payer un architecte navale qui me construit un bateau.

Ce bateau ne sommera le Styx, comme le fleuve des enfers, vaste programme quand on y pense. Les corsaires des tous les océans n'ont quà bien se tenir ! Le Capitaine Providence va reprendre du service.

La mer me manque Commodore, je la voie devant moi qui m'appelle, il y a des mois de cela j'avais songé à la reprendre. cette fois-ci rien ne s'y oppose.

Les corsaires de Liberty auront du répit, d'autres vont commencer à souffrir par delà les ùrs. Le Styx sera bientôt à flot et je le baptiserais avec du champagne Français !

Merci pour toute l'aide que vous m'avez apporté.

Anne Providence

Commodore Salas
Commodore Salas
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Posté le 31/01/2009 à 15:35:44 

Le Commodore reçu rapidement la lettre de sa soeur.
Il s'empressa d'y répondre promptement :

Anne,

Riche idée que vous avez eu là !
C'est avec grand plaisir que la somme dont je me suis occupée vous sera rendue !
J'ai grande hâte de voir ce fier navire fendre le flots des Indes Occidentales.

Peut-être un jour naviguerons-nous ensemble...
Je devine qu'une expédition se profile à l'horizon pour vous et votre nouvel équipage.
Dois-je prévenir la confrérie qu'une aventure se dessine pour nous ?

Ou préféreriez-vous peut-être engager vos propres gens afin de raffermir ce caractère qui est le vôtre ?

Dans tous les cas, ce sera ma grande joie que de vous assister et qui sait, éventuellement partir quelques jours en équipée en votre compagnie, si vous l'acceptez.

Commodore Salas
Anne Providence
Anne Providence
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Posté le 31/01/2009 à 20:40:39 

La lettre du Commodore était surprenante. Il n'avt pas cmprs ce que je lui avais écris ?

Je ne l'imaginais pas un instant quittant la confrérie. Qu'il me rende l'argent c'étit fort bien, il semblait cependant ne pas l'envoyer lui-même au notaire, j'allais donc devoir le rejoindre où il se trouvat.

j'espérais juste que Pea ne m'avait pas induit en erreur au sujet de la position de mes frères. Et Salas avait-il la somme sur lui ?

Commodore,

J'ai appris où se rendait la Conférie, je viens à votre rencontre pour récuperer cette somme.

En ce qui concerne mon équipage, je vais m'occuper,de l'enrôlement d'ici peu.

Il s'agit d'un nouvel équipage, la Confrérie a bien d'autre choses à faire par ailleurs et surtout sans moi. Si vous souhaitez faire un rapide tour en mer quand j'aurais le navire et le temps que je sache le prendre en main comme il faut se sera avec grand plaisir, quand à bourlinguer avec moi c'est à voir. Non que je ne veuille pas de vous, il se trouve jusque que je quitterais Liberty à bord du Styx pour ne plus y revenir. Je doute que vous preniez une décision aussi radicale de votre côté.

Anne Providence
Commodore Salas
Commodore Salas
Déconnectéparia
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Posté le 01/02/2009 à 10:08:37 

Nous nous étions rejoints.
Le visage fermé, les sourcils froncés, le Commodore regardait la Providence d'un oeil sévère.

Vous en allez ??
Que voulez-vous dire ?
Vous nous quittez ?? Définitivement ?

Ma soeur, il n'est pas question que je vous permette de laisser Liberty de la sorte !
Quelque soit votre besoin, votre or est à votre disposition .. Ainsi que le mien ! Et plus encore.

Cependant, je ne peux vous laisser prendre les voiles à jamais.
Réfléchissez donc !
Quid de votre famille ? Vos frères et soeurs ?
Et vos ennemis, donc ?
Les abandonnerez-vous à leur sort ?

Je ne peux imaginer que Anne Providence abandonnera tout ce qui lui est cher pour une aventure sur les océans.
Ce ne serait pas digne de vous.
On ne fuit pas ses difficultés : on les assume et les gère !!

Plongeant sa main dans la poche, il en sorti une pièce qu'il fit virevolter dans les airs...


Si c'est là votre dessein, votre or restera le mien....



Anne Providence
Anne Providence
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Posté le 01/02/2009 à 11:31:05 

Machinalement je rattrapais la pièce au vol.

Une vague de colère m'envahissait. Qu'est ce que c'est que cette entourloupe du commodore  ? J'avais envie de lui sauter à la gorge, mais je me retins. Faire payer la flibuste était une chose, mais s'en prendre à mes frères non !

D'une voix que je veux le plus posée, mais ferme dans mes intentions je bataille.

Commodore ai-je dis quoi que se soit quand vous avez disparu des mois sans rien nous dire ? Nous laissant la morue pour gérer les affaires et qui nous a vidé tout le rhum pour le changer en jus de fraise...

D'autres sont partis déjà.

Prennez donc la situation à l'inverse, qui vous dis que Liberty n'a pas été un refuge pour moi ? Et que je suis désormais apte à reprendre la mer ? Ayant l'argent pour ce bateau !


Je regarde la pièce dans le creux de ma main.

Ma vie est sur mer commodore, la tigresse a le pied marin. Je me suis dévouée corps et âme à la Confrérie, mais celle ci n'est plus ce qu'elle méite d'être !

Pourqoi voudriez vous que je reste ici, pour la lâcheté, la trahison, et des ennemis qui ne savent que vous tierez comme des lapins et s'enfuir en courant s'ils ne vous ont pas cllé une balle entre les 2 yeux ?

La solidarité je pense que ce mot ne fait plus partie de ses principes. Qunad à mes ennemis, pas d'inquiétude, je saurais m'en faire d'autres. Les corsaires des 7 mers n'oublieront pas de si tôt Le Capitaine Providence. J'en ai assez des balles ici, ou plus personnes ne sait tenir une épée ! Je veux la poudre des canons, les abordages, les prisonniers qu'on fait passer à la planche, les grains, le vent dans les voiles et qui les fait claquer, les embruns, le sel sur mes lèvres, et même ces foutus goélands qui nous suivent de leur malheur !

Je n'ai nullement envie de me fâcher avec vous Commodore. D'autant que vous êtes le seul à avoir gardé le contact avec moi dans ma croisade solitaire.


Je repense à ma rencontre avec Alanis un cout instant.

Je tends la main.

Donnez moi mon or Commodore, s'il vous plaît.


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