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Les chemins de la Divine Providence. 1 2 3 -4- 5  
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Commodore Salas
Commodore Salas
Déconnectéparia
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11/04/2006
Posté le 01/02/2009 à 12:19:33 

Ainsi ce fut là l'objectif de votre vie ??
Vous étiez sur Liberty pour amasser suffisamment de fortune pour repartir ?

Moi qui pensais que vous vous sentiez chez vous...
Vous nous avez considérés, moi, cette île et la confrérie comme une banque que l'on peut dévaliser !!
N'êtes-vous pas envahie par la honte ??

Votre vie n'est pas sur la mer.. Elle est ici. Votre vie, c'est la nôtre : c'est nous, votre famille.

Et je vous prierai de m'épargner le couplet de la nouvelle confrérie qui n'est plus ce qu'elle était.. Je l'ai assez entendu et cette aigreur ne me convaincra pas..
La confrérie est ce qu'elle est, et ce que l'on fait d'elle.
Vous voudriez qu'elle change ? Changez-là ! Et cessez de subir l'adversité comme un petit hollandais appeuré !

Je ne tiens pas non plus à ce que notre relation s'envenime, très chère.
Mais vous remettre cet or équivaudra à un adieu.
Il n'en est pas question.

Repensez à Ammokk, Don Branlouze, Loui-Philippe, Dudu et tous ceux qui ont pris une grande part dans votre existence.
Souvenez-vous de mon arrivée au bandeau noir, du départ d'Azalée, d'Edward ou de John...
Nous ferez-vous endurer les mêmes peines que vous avez éprouvé ??

Allons.. Réfléchissez encore...


Excusez-moi...
, dit-il en s'éloignant lentement, les mains dans les poches....

Anne Providence
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 01/02/2009 à 12:42:00 

Je n'avais jamais dis à personne comment et pourquoi j'étais réellement arrivée sur Liberty. Le fait que ce soit Edward qui m'ait trouvé m'avait épargné bien des questions.

Le seule chose dont j'avais parlé c'était la lettre de Don Armando et c'était la vérité, mas il l'avait écrite plus d'un an avant mon arrivée effective sur Liberty. Mais ça c'était autre chose....

La façon dont Salas me retournait mes arguments me faisait honte. Je serrais les poings mais je ne voulais pas le laissez partir avec mon or ni avec cette opinion de moi.

Commodore ! Attendez : Je ne vous permet pas de m'insulter ainsi ! J'ai lutté autant que j'ai pu pour la confrérie ces dernières semaines.Je ne veux pas non plus me fâcher avec vous !


Ramassant une pierre, de colère je la lançais dans sa direction, en évitant pour autant de la viser.
Commodore Salas
Commodore Salas
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11/04/2006
Posté le 01/02/2009 à 13:06:00 

Le caillou attérit à environ un mètre des pieds du Commodore..
Se retournant à moitié :

C'est contre le bandeau noir que vous avez lutté ces dernières semaines. Et non pour lui.
Remettez-vous en question !

Et j'ose espérer que cette pierre sera la seule lancée en ma direction....

Tristement, il s'en alla...
Laissant la tigresse seule avec ses pensées..
Anne Providence
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 01/02/2009 à 13:14:28 

Salas! revenez ici !

C'est contre la flibuste que j'ai agis et non contre le la Confrérie ! Et si vraiment j'avais agis contre le bandeau noir, pensez vous vraiment que je le porterais encore à mon front ?

Je passais ma colère contre avec cette pierre de plus ! Vous pensez vraiment que je pourrais vous....


La tigresse ne finit pas sa phrase trop écoeurée.
Anne Providence
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 09/02/2009 à 22:46:28 

Salas était parti. Non je n'allais pas lui jeter une seconde pierre. Il restait au creux de la main l'unique pièce d'or qu'il m'avait jeté au visage avec mépris.

Les mots n'avaient-ils pas dépassé ma pensée ?

Je savais ce qui m'avait fait venir sur Liberty, je n'avais pas pour autant décidé si c'était une simple escale ou le début d'une nouvelle vie.

Louis Philippe serait bien étonné de voir la tigresse ainsi quand il m'avait connu si fanatisée par le bandeau noir et ma quasi "dévotion" pour le Capitaine.

Je m'assis pour repenser à ces mois sur Liberty. Et mes pensées naviguèrent sur les flots des souvenirs au gré du vent de ma mémoire, comme le Sheba Queen avait filé au vent sur les 7 mers.

Il y avait eu des rencontres de toutes sortes sur Liberty, des correspondances nombreuses.
Anne Providence
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 12/02/2009 à 22:30:56 

Si le Capitaine Providence était redouté sur les 7 mers et qu’il avait fallut un plan assez machiavélique pour me faire tomber, tout était à refaire sur Liberty.

Des jours durant je ne fus appelée que la « nouvelle ». Mais les corsaires avaient bien vite déchanté et « la Tigresse » ou « La Providence » devint incontournable sur l’île. Combien de massacres pour cela ? J’avais inscrit mon nom en lettres de sang sur tout Liberty, du manoir hanté au phare Amieux.


Je ne trouvais pas toujours adversaire à ma taille alors parfois je m’en prenais à plus faible que moi, peu m’importe. Et chaque hurlement de rage ou de protestation m’enchantait.
 Il arrivait même que au cours de leur séjour plus ou moins long à l’hôpital mes victimes m’écrivent. Ces lettres avaient pour la plupart disparu dans l'explosion de notre repaire. Mais ma mémoire pouvait en restituer des morceaux.

Je n'en attendais pas moins d'une pirate...
mais en effet je pense que nous avons le même (mauvais) caractère...
Quand aux beaux mâles de cette île, portant un bandeau bleu, rouge, orange, jaune ou noir, ils ne m'intéressent pas, quand je les croise je me fais juste les griffes sur eux.... je te laisse donc volontiers.
Tu as bien raison de haïr les corsaires de cette île, je pense que la grande majorité te le rendront bien... tu verras, ou a déjà vu. Cela dit, à titre personnel je n'attaque les pirates que si ils viennent piller ma ville ou participer à nos guerres qui ne les regardent pas. On me répète souvent que je fais erreur, car un pirate, lui n'hésiteras pas à me tuer, mais j'ai la bêtise de croire que certains pirates valent mieux que certains corsaires.

Cela dit je comprends que tu me détestes, si tu me croises tu pourras toujours venir me le signifier en personne si cela te fait plaisir, mais n'attends pas que ce soit moi qui commence les hostilités, je préfère étriper les animaux sauvages que les hommes sur cette ile.
 


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Eu égard à votre relation avec Ammokk, je n'aurais jamais porté la main sur la dame de ses pensées, fut elle pirate... sauf dans le cas ou ma belle nation d'adoption l'eut exigé; ce que je déplore, c'est de vous en prendre à un jeune médecin de passage, ayant signifié son pacifisme et l'empêcher par cet acte (de piraterie,, soit, mais quand même) d'espérer se déplacer ce jour, souffrant par trop de ses blessures.

Comptez moi parmi vos ennemis, Madame...



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Ces foutus corsaires pensaient-ils me faire peur avec leur stupides menaces ? Elles me faisaient bien rire et j’adorais lire et relire toutes ces lettres au point de m’en rappeler sans difficulté, comme ces contrat dont je tachais toujours de conserver un exemplaire.

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Non c'est juste qu'on ne voit pas la nécessité d'être plus pour une petite nouvelle et quelques loqueteux venir l'aider à faire semblant d'être une guerrière.


 
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Tu as raison, ton nom sera connu Anne. On ne pourra pas empêcher ta réputation de psychopathe de se propager,
Mais tu finira par être tuée. De la main, j'espère, d'un des jeunes que tu agresse impunément aujourd'hui.
A très bientôt, Anne Providence.


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Bravo pour ton meurtre, tu ne seras maintenant jamais plus en securite, ya raya. Bet ru'h an'nar (burn in hell) !
Anne Providence
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 15/02/2009 à 12:16:24 

Ceci dit tout ce travail de pression auprès des corsaires avait son revers de la médaille. Ils devenaient nerveux et sur leur garde.
Quelques mois plus tard, quand je n’eus plus besoin d’asseoir ma réputation sur un monceau de cadavres sanguinolents, je dus me rendre au monastère pour un petit travail.

Un corsaire s’y trouvait justement, en garde... pourtant aucune action notoire n’avait été prévue. Peut-être avaient-ils pris au sérieux la menace que j’avais formulé à Madre Anna une fois à Port-Louis. Celle-ci avait dormi non loin de sa ville; elle pensait ne craindre aucun danger et quand elle franchit la porte au petit jour elle m’aperçut en train de faire un massacre en règle en vile.Elle voulu m’arracher des griffes l’une de mes proies pour la soigner, mais dans la fureur sanguinaire je la massacrais sans pitié. Je lui laissais une mise en garde.

Madre Anna avec moi sur cette île sachez qu’aucun corsaire ne sera jamais tranquille où qu’il se trouve sur cette île.



J'avais veillé à maintenir cette menace toujours d'actualité. Les Espagnols n'étaient pas près d'oublier les 3 jours de terreur que j'ai causé dans Esperanza.

On dirait ben que la sauce avait prise... Je n’allais pas féliciter ce corsaire pour autant.



Alors comme ça on ne peut plus se balader tranquillement sans se faire truffer de plomb ? Y en a beaucoup parano comme vous par ici ?

Sachez qu'actuellement les seuls qui ont à me craindre sont ceux qui s'en prennent à mes frères. En fait, je vais aussi devoir rajouter dans la liste ceux qui s'en prennent à moi.

J'ai horreur de servir de cible mouvante aux maniaques de la gâchette.

J'admets que ce n'est pas pour me confesser que je venais au monastère, mais pour une quête... donc sans trop d’intentions belliqueuses..

J'ai croisé assez de corsaires dont j'aurais pu ne faire qu'une bouchée, mais non je suis passée sans porter la main sur eux. Mais votre attitude de ce soir me donne envie de repartir en expédition punitive demain. Le jeu n'en sera que plus
amusant puisque vous aurez vraisemblablement appelé la cavalerie.

Enfin mes missions remplies je repars passiffiquement (pas sûre de l'orthographe je ne l'utilise jamais).

Mais voilà, vous êtes toujours là, et bien je m'excuse mais je supporte assez mal le plomb - oui, je me répète. Armando m'a déjà fait quelques compliments sur mon postérieur et je pense qu'avec quelques balles en plus il aurait peut-être moins de succès.

Bref vous m'en voyez désolée, mais j'ai du vous réexpédier chez vous pour l'intégrité de mon épiderme.




Il y avait aussi eu un jeune hollandais qui digérait assez mal que je l’ai réexpédié à l’hôpital, combien de fois déjà un ou deux plus ? Je ne sais plus trop.

Trop faible pour pouvoir me tenir tête, il avait rassemblé toutes ses économies et peut-être même ses derniers boutons de culottes pour mettre un contrat sur ma tête.

50 Po une misère…

J’avais trouvé cela si amusant que j’avais moi-même fait de la publicité pour son contrat.
Anne Providence
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 17/02/2009 à 13:11:11 

Ma victime n’en était pas découragée pour autant, elle prit même la peine et la plume le lendemain pour me répondre avec un « humour » qui me changeait des insultes, larmoiements et autres indignations habituels :  Je vous sais gré de me présenter vos motivations quant à cette
agression a l'encontre de mon corps pourtant si désirable (et a vendre
(enfin, à louer (euh, pour votre bon plaisir, pas en tant que
mercenaire, soyons clair)), si cela vous dit).

Sachez qu'habituellement mes nuits sont tranquilles, du sommeil du
juste, j'ai confiance en le genre humain et je ne suis pour ainsi dire
jamais sur mes gardes, mais ma récente rencontre avec votre vieux hibou
(le "bon" Cap'tain Sing), du moins, celle de mon estomac avec sa lame,
au même endroit, m'a incité a tirer le premier.


 Comme j’avais tenté de jouer avec Louis Philippe en lui écrivant, celui-ci tentait de s’amuser avec moi aussi, en moi subtile et plus rentre dedans. Le jeu pouvait être amusant je l’acceptais.  Monsieur,  
Vous écrivez bien, si bien que.....

Dites moi avant :

Qu'a donc de fascinant pour vous ce monastère? Pensez vous rentrer dans les ordres ?

Je me suis permise d'admirer votre corps musclé et ce serait une perte
pour la, gente féminine si vous allié l'offrir à votre Dieu....

A quand la revanche ? Mais quand vous voulez.

Vous dormiez si bien que je n'ai pas voulu vous réveiller.

Le temps de goûter à vos lèvres ce qui me donne envie d'aller plus loin un jour ou l'autre.

Mon cher, vous voyez, je suis passée près de vous cette fois ci sans
être hostile, et pourtant au vu de la couleur de votre bandeau, quand
on sait que votre gouverneur nous a déclaré la guerre, j'avais toutes
les raisons de vous passer par le fil de mon épée.

Mais il m'en venu le désir de tâte de votre épée personnelle. Alors il ne fallait pas gâcher la marchandise.

En revanche vos compatriotes placés non loin de là auront eu moins de chance. Ils sont évacués vers l'hôpital.

Anne Providence
Anne Providence
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 18/02/2009 à 12:55:49 

Si certains, fulminaient contre moi, organisaient battus contre lez tigresse ou guerre Sainte face à la Providence je ne cessais de m’étonner de l’assiduité de l’un des corsaires. Il  ne manquait jamais de me répondre et je riais souvent à la lecture de ses lettres.


Je cherchais a retrouver la trace de ces douces lèvres, m'ayant, il me semblait, effleuré cette nuit là, cette fragrance qui m'obséda alors dans mes rêves, jusqu'au petit matin... jusqu'à ce que Sing, profitant de mon état second, m'envoie conter fleurette aux infirmières

En aucune façon je ne me rends au monastère; je ne partage pas cette foi, si restrictive quant aux questions du corps, du désir, du plaisir...
 

Lire ses lettres était déjà un plaisir qui suscitait l’impatience d’en avoir d’autres, mais les différentes activités de la Confrérie, prise de tour, IRP et autres raids meurtriers dans les colonies ne me permettaient pas d’aller le rejoindre.  Je lançais donc mes attaques par écrit allant toujours un peu plus loin et il suivait ou même me devançait parfois.

Les relations platoniques ce n’était pas trop mon truc. Enfin, c’était amusant, mais il faut toujours aller de l’avant.
 
Un jour enfin :



Ecrire c'est bien agir c'est mieux.

Ou pourrions nous nous retrouver ?

J'ai quelques jours de liberté...

Où es tu ?



La réponse ne tarda pas.

Si d'aventure vous autres aux bandeau noir n'envisagiez pas de vous
rendre en notre comptoir ce soir, je serai ravi d'arpenter une plage de
sable fin, une grotte décorée ou tout autre lieu à votre convenance,
n'ayant pas d'impératifs à court terme...


Anne Providence
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 19/02/2009 à 13:26:00 

Plusieurs fois nos rencontres tournèrent à la violence.

Il était en garde pour protéger sa ville, j’arrivais seule ou avec certains de mes frères et nous défouraillons à tout va.
 Je remarquais avec surprise qu’il tirait un certain plaisir masochiste de ces corps à corps virils et sanglants.

Le vaincre au combat, lui victime anonyme parmi ses compatriotes était amusant, j’y trouvais aussi ma jouissance.

Un amant dans chaque port, une relation totalement différente avec chacun.
 

Puis survint le drame.


J’eu l’occasion de le revoir et cette fois ci toutes les lames restèrent dans leur foureau. Nous parlions, comme de vieux amis. Il est vrai qu’il y avait un an que ce petit jeu durait déjà. Une trêve s’imposait. Enfin la trêve s’était faite d’elle-même nos devoirs lui vis-à-vis de sa nation et moi pour le Jolly Roger avaient empêché toute opportunités de rencontre durant plusieurs semaine.

Il me raconta ses mésaventures, je l’écoutais.

La Providence pouvait se montrer ironique, pour une fois que mon arme restait au fourreau et que j’avais du temps pour la bagatelle avec lui, ce n’était possible.

Nous avons passé la journée à faire des projets pour le futur, une prochaine rencontre.

Les sous entendus à faire rougir une armée de pucelle de Calamuk ou un régiment de Suisse, les coup d’oeil hardi. Le jeu prenait corps.
 J’étais une habituée de ce petit jeu, lui-même se débrouillait assez bien, mais il était novice en la matière, son visage s’empourprait de plus en plus et un autre signe de son trouble grandissait à vu d’œil…

Non que j’eu pitié de lui, mais je ne pouvais éternellement rester au même endroit sans risquer une balle dans le dos ou entre les 2 yeux. 

Il me fallait pendre congé. Jusqu’à quand ? Forcement il était impatient et moi-même incapable de prévoir trop loin dans le temps. De toute façon la balle était dans son camp mais j’ avais ma petit idée sur la façon de lui donner un coup de pouce….

Après tout j’y avais un intérêt charnel…
Anne Providence
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 21/02/2009 à 14:52:02 

La rencontre suivant eu lieu de façon inopinée dans la jungle. Il ne m’avait pas vu, un bandeau coloré attira mon attention, j’allais assouvir ma soif de sang que je le reconnu. Il était heureux que je me rappelle de lui. Il faut dire qu’il sortait du lot par certains côtés et était loin de me laisser indifférente.

Sa situation n’avait pas changé depuis notre dernière rencontre, en revanche côté Confrérie nous avions perdu notre repaire que les corsaires avaient fait explosé. Il s’enquit de ma situation actuelle, je lu reprochais de n’avoir rien fait pour régler la sienne. Il me proposa son aide. Mais précisa les choses, non pour aider la piraterie, mais pour m’aider moi, même si les 2 étaient intimement liés.  

La Confrérie était pour le moment fort occupée à faire payer aux corsaires leur témérité tout en veillant aussi à préparer la reconstruction de notre havre, ou la recherche d’un nouveau.
 Il m’avoua finalement avoir tenté de trouver aide et appuie, je lui proposais la mienne, tout en discutant, j’écrivis un perroquet pour localiser la personne susceptible de l’aider. Un perroquet revint vite, je lui donnais un nom et une adresse. Il s’agissait d’une « nation » ennemi pour lui, mais au gouvernement je saurais lui trouver une protection temporaire.  

La suite de la conversation tourna autour des dangers de la vie des pirates, nos réflexes, nos habitudes, notre quotidien  il n’en voyait pas l’ampleur. Je n’avais jamais connu que cela comment regretter autre chose ?
 La discussion était « amicale » différente même de la précédente à double sens qu l’avait laissé dans un état….

Mais voici que nous y replongions. Je voyais bien quel pouvoir j’avais sur lui. Il était temps de s’amuser un peu. Je tentais une expérience. Je devenais cruel dans mes attitudes tout en restant « gentille » dans mes paroles. Il souffrit de l’éloignement que je voulais brusquement lui imposer.

 
« Vous êtes bien cruelle effectivement »

 
il était ferré et bien ferré ...

cette ambivalence parfois plaisante peut être des plus difficile a accepter; je sais que telle est votre nature, mais j'avoue être en mal de raisons de positiver en ce moment, d'ou mon renfrognement de ces dernières secondes... mais n'allez pas contre votre nature, c'est ce que vous êtes, et qui est si... attirant..
 

Je m’attelais à jouer avec lui, une parole réconfortante, une parole cruelle : Je peux mettre un terme définitif à vos douleurs si vous préférez.
Anne Providence
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 21/02/2009 à 15:00:23 

Je sortais ma lame et la faisait passer devant ses yeux. On la nomme Destinée ... vous prêchez le chaud et le froid mais j'espère... donc j'aurais de l'espoir, ou est ce la peur qui... j'espère que la rencontrer n'est pas ma destinée; ou, que si cela doit être, cela viendra plus tard; je me refuse a quitter ce monde en cet état

 - La Providence tient la destinée des corsaires au bout de sa lame. Quelque part je tiens ainsi ma propre destinée au bout de cette même lame. le jour ou je ne serais plus la plus forte la meilleurs mon destin s'arrêtera  pourtant cette lame ne fait pas le poids face aux plombs des corsaires  je crois que c'est une balle qui me tuera

 - Que voila une bien sombre vision de l'avenir... et qu'adviendrait il si votre destinée se brisait??? Par le tumulte d'un combat, ou peut être de votre propre fait? ne vous sentez vous pas prisonnière de ce fardeau?

 - les Frères de la Côte vivent chaque jour un peu comme si c'était le dernier sachant que nous pouvons mourir le lendemain ou même avant la tomé de ce jour. autant profiter de la vie pour ne pas avoir de regret  il y a certaines choses auxquelles ils vaut mieux ne pas trop penser

- Il me posa d’autres questions que j’esquivais soigneusement et il le compris. Il état perdu entre ce qu’i savait de moi, ce que je lui distillais au compte goutte et ce qu’il en déduisait. Le jeu restait plaisant.

- je vais être "honnête" moi je joue, de tout et de tous mais au moins vous le savez. Et c'est dans ma nature.

- ...troublante, fascinante, charmante, dangereuse, menteuse, honnête, acerbe, piquante, contenue, ennemie des miens, pourtant fragile, soumise a sa destinée.... et tant d'autres choses encore.... animale, échaudée, "caline", soucieuse d'apporter du soutien, fidèle, mais aussi infidèle... vous êtes... tellement...

La discussion pris un  tour plus personnelle à mon sujet, je tachais de rester prudente, il y avait des défaut dans ma cuirasse et il s’en rapprochait dangereusement. Louis Philippe fut évoqué et je le défends contre ses accusations. 

Je pensais à un autre et mes yeux se voilèrent, mais son nom ne franchissait pas mes lèvres.

C’est lui qui tentait de me réconforter mais je l’en dissuadais :

 il est des fardeaux que l'on porte seul tout est sans doute pour le mieux ainsi  et le temps effacera tout cela  la marée qui remonte empote au loin ce qui traînait sur la plage  et elle aplanit les tas de sable que le vent avait porté mais merci

Il ne m’avait jamais appelé par mon prénom, je l’invitais donc à la faire et il s’y refusa. Une chose pourtant nous rapprochait soudainement. Cependant le « drame » qu’il avait vécut empêchait certaine choses dont nous avions envie tout deux semble t’il.

Alors je posais juste ma main sur son bras, jamais nous ne nous étions touché en dehors des combats menés. Il pressa ma main doucement. Cela ne dura que quelques secondes, un bruit se fit entendre. Je revins d’instinct sur mes gardes.

Je dois y aller !
-vous reverrais-je ?


 
Je partis sans
lui répondre, il restait torturé par le doute
Anne Providence
Anne Providence
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Posté le 22/02/2009 à 22:30:10 

Il apprit pour la division de la Confrérie et de la Flibuste, je ne voulais pas en parlé il n’insista pas. De son côté il n’avait toujours pas régularisé sa situation je lui en fis le reproche, l’aidant cependant à trouver une solution.

 Je ne tenais pas à exposer sur la voie publique les soucis flibuste / Confrérie. 

Les affaires de la Confrérie restent les affaires de la Confrérie et on  lave son linge sale en famille. 

Pour ne pas le froisser je rajoutais avec qu’un sourire que lui au moins avait la possibilité de parler avec moi, certain ne voyant jamais que mon ombre et dans un éclaire la lame de ma Destinée avant qu’elle ne pénètre dans leur chair. Il m’en su gré.  

Les occasions de se croiser nous manquèrent à l’un comme à l’autre. 

Vint le jour où je combattis Juan le second de la flibuste, fière de ce premier geste je me fouillais en tout sens la corniche à la recherche d’autres flibustier pour leur réserver le même sort. 

J’avais renvoyé à VrV mes singes d’appartenance à la Confrérie et Titus entama une chasse à la tigresse pour venger ses hommes. 

Durant quelques semaines je ne portais pas la main sur un seul corsaires. Seuls des bandeaux noirs ornaient mon tableau de chasse. Des rumeurs assez folles couraient au sujet de la tigresse, mais peu important.  

Ne jamais se fier aux apparences. Pourtant un perroquet des plus désagréable arrivait. VrV donnait suite à mon départ de la Confrérie. Elle venait de récupérer un repaire, mais je n’y avais plus le droit de cité.  

Je rentrais dans sa ville, pas une goutte de sang ne coula. Je rencontrais ceux que je devais voir en ville et au tournant d’une rue je le vis. 

Jamais il n’avait vu tigresse plus abattu et il se cru autorisé à la prendre dans ses bras. Elle ne s’en formalisa pas. 

Il Pris à très à cœur ma nouvelle « situation » me proposant aide et argent.  

Une méprise se fit alors : 

Il me proposa de l’argent  

en gage, de mon estime, et autant, plus tard, en gage de ma passion...
 
Je me reculais froissée, je me levais et faisais quelques pas sous le coup d'une colère contenue le regarde furieux incapable de parler encore

Anne?
- je ne comprend pas, je souhaite répondre à vos besoins immédiats, parce que vous m'êtes chère et que vous savoir ainsi aux abois m'est pénible...

Il compris soudain :

- Non nonnonnoononoonononnon ce n'est pas ca du tout. Vous faites erreur, en aucune façon je n'envisageais de vous acheter ou quelque chose de ce genre

Je me calmais. 

Je ne pense pas êtres aux abois, sous le choc certes, mais à peu de chose près Vrv ne fait que "régulariser une situation qui dure depuis quelques semaine

- Je voulais juste me montrer compréhensif et vous aider à vous établir. Je sais ce dont je peux disposer
- Je peux vendre des informations, rendre des services me faire payer pour ces services quand il s'agit de meurtres mais mon corps n'est pas à vendre on m'a trop facilement traité de catin

- Anne, vous savoir à l'aise, au moins financièrement... et ce, sans contrepartie aucune que de vous savoir dans une situation moins... délicate
-  Je me donne à qui je veux certes mais je me donne sans rémunération aucune et à ceux qu je choisi !
- jamais, JAMAIS ne me permettrais de dire cela de vous, ou même de le penser, d'ou ma confusion. Vous me croyez, j'espère??
- oui je vous crois
- Vous m'en voyez soulagé! 

Il s’inquiétait encore mais je le rassurais, je partais rejoindre un « ami » et je ne resterais pas seule.
Anne Providence
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Posté le 22/02/2009 à 22:47:38 

Quelques jours plus tard Alanis et Salas me prévinrent successivement d’une bataille rangée entre la flibuste et la Confrérie. J’avais tergiversé quelques jours avant de me décider à y participer ; 
Je le revis 2 jours de suite. Les traces du drame avaient presque disparu.

 Avec lui je partageais un mauvais pressentiment qui me hantait face à cette bataille rangée. La peur d’y recevoir un coup si mauvais qu’il en serait funeste.

 Je lui fit part aussi de mes projets, des plans du Styx qui serait construit à Port-Louis et qui m’emmènerait loin de Liberty. Il ne partageait pas mon enthousiasme pour ce projet. Plusieurs fois il avait utilisé ces mots que je repoussais sans cesse, ses sentiments que je ne pouvais partager faute de cœur.

 Je tentais de ne pas me montrer trop brusque quand il les prononçait. 

La veille de la bataille, je le brusquais un peu. Faisant le pas de ce dont nous avions parlé depuis un an déjà. Il refusait préférant garder cela pour le lendemain quand cette bataille serait fini.  

Mais moi, fidèle à mon habitude je réfutais cette notion de demain. Aujourd’hui seul comptait, demain je serais morte. 

Fourbe, j’arrivais à la convaincre que cela me donnerait du courage pour le lendemain. 

Il  céda.  

Sans attendre le matin, j’allais me mettre en route pour l’antre du sournois. Il était réveillé et refusa
l’œil de tigre que je laissais à mes autres amants. Je le comprenais et lu fit cadeau d’une larme. 

Il espérait de moi des mots que je ne prononçais pas. 
Je me mis en route vers mon destin.

Anne Providence
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Posté le 23/02/2009 à 23:06:41 

Titus, Pea, Sam Old,  je les avais eus.  Juan ne m’avait pas épargné, et il n’avait aucune raison de le faire.

Le mauvais pressentiment que j’avais eu  ne s’était pas avéré.
 


Je quittais l’antre du sournois pour « LE » rejoindre. 

Il était soulagé de mon retour. Prévenant, face à mes blessures. Sous ses mains bienfaisantes je reprenais des forces et il écouta le récit du combat et celui de mon altercation avec Ching. 

Ses attentions étaient touchantes et bienvenues. Quand je fus soignée, propre et délassée je le rejoins pour dîner. Un peu surprise de ce qu’il avait préparé. 

Surpris il le fut aussi en voyant comment la chemise dit « sexy » des frères méritait amplement son nom quand elle était à peine boutonnée en haut et nouée en bas enfin, au milieu…  

Le sourire niais qu’il affichait, m’indiquait que j’avais atteint le but que je cherchais. 

Je m’enquis de ses honoraires pour tous ses soins, comme il balbutiait une réponse inintelligible je souris.

Si les honoraires sont libres alors…
 

Et je l’embrassais, achevant de lui faire perdre ses moyens. Mais le professionnel repris ses droit m’ordonnant, calme et repos. Je le lui promis temporairement. 

Nous passâmes à tables. Il tenta de cacher sa déception quand je ne pus lui dire si j’avais aimé son repas ou  non. Il faut dire que ce dîner fut une découverte et une épreuve aussi ; distrayante pourtant, mais à laquelle j’échouais assez lamentablement. Il vint à mon secours me nourrissant bouchée après bouchée.  

- Apprenez à demander de l'aide, en cas de besoin
- J’ai ma fierté
- Ce que je conçois... mais elle est inutile, avec moi...

- Ceci dit je fais des progrès
- Certes- Je peux accepter cette aide sas trop broncher et sans agresser celui qui me vient à mon secours
- Et je vous en sais gré
- A moins que cela ne vienne de la personne en question…
 

 
Sur cette dernière parole, il m’enlaça. Nos assiettes n’étaient pas vides, mais nous avons faim d’autre chose et le repas en fut abrégé.
Anne Providence
Anne Providence
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Posté le 25/02/2009 à 12:54:43 

Lorsque j'ouvre les yeux, il est déjà bien tard. le soleil est haut dans le ciel. Mon faucon caracara termine de vider un œuf, est c’est le bruit de la coquille qui se brise qui m'a réveillé ? A moins que je me sois suffisamment reposé. Une longue nuit comme j'en pratique si peu et surtout pas depuis si longtemps.  L'heure n'est plus aux constatations, j'ai passé toute la nuit ici ? Je me lève vivement.  L'heure n'est plus aux constatations, j'ai passé toute la nuit ici ? Je me lève vivement. La couverture tombe au sol, la fraîcheur de l'air me fait frissonner, je suis toujours à l'ombre des arbres où j'ai passé la soirée d'hier et la nuit... avec « Lui » ! Je scrute aux alentours à la recherche d'une présence menaçante. Qu'est ce qui m'a pris de rester ici cette nuit ? Je n'aurais pas du ! Je cherche ma destinée et ne la vois pas, moment de panique. Mes bottes ! Dedans une dague, je reste aux aguets.

  Curieuse dégaine qu'être nue pour affronter un ennemi, mais la stratégie de LPAM en tel cas pourrait s'avérer utile. Petit moment de tristesse en évoquant à celui qui est parti.

Comme tout à l'air calme je cherche mes affaires pour m'habiller et surtout retrouver ma Destinée, elle ne doit pas être loin. Mais où est-il passé ? Je suis assez étonnée qu'il soit parti. Il ne m'aurait pas laissée seule.... Est-il simplement à quelques pas pour une quelconque nécessité de Dame Nature ?  Mon baudrier est là, déjà je me sens mieux. Près du tonneau mes vêtements de la veille. Quelques rapides ablution et je m'habille avec précaution. Les bandages sont bien en place. Je maudis mon manque de vigilance, il est fort étonnant de ne pas m'être faite égorgé la nuit dernière. Quand je raccroche mon baudrier, la dague réintègre ma botte droite. Je reviens vers ce qui fut notre couche. Il n'est toujours pas de retour. Que c'est il passé ? il est parti ? il a eu un soucis ? 

Je retrouve la chemise offerte la veille, je souris en repensant à la tête qu'il a fait quand je l'ai enfilé après mon bain. Pour être sexy elle est sexy cette chemise, et avoir quelques atouts pour la mettre en valeur ne gâche rien, il faudra que je retente. Je la ramasse pour la plier. Qu'est ce qui est tombé ? Des bandages et un onguent. Etrange. Je m'accroupis pour les ramasser après avoir jeter un coup d'oeil sur les environs. S'il a fait cela c'est qu'il est parti.....  Pourquoi est-il parti ? Au moins il n'a rien du lui arriver de mal....Quand je ramasse les bandages, de ma chemise tombe un objet, long serpent d'or qui se retrouve au sol. Vivement je la ramasse. La chemise tombe au sol, il me faut mes deux mains pour la remettre autour de mon cou. Je m'assure que les "pendentifs" sont toujours accroches. et je fourre le tout bien vivement sous la cuirasse à l'abri des regard indiscrets.  Je ramasse la chemise et la pile soigneusement avec un petit sourire. Elle va rejoindre le restant de mes affaires dans mon sac. Il est déjà bien plein mais je ne sais que jeter.

J
e vérifie que mon bandeau est toujours bien en place au sommet de mon crâne, mon seul lien encore visible avec la piraterie. Bandages, onguents et couverture il a laissé tout cela ? Je cherche si d'autres de ses affaires sont encore là, mais non. A part une tasse sur la table et .... une tablette de chocolat.. J'éclate de rire.
 
Crois tu que les félines soit toutes soumises au même régime alimentaire ? du chocolat ? Je ne suis pas l’autre féline !

Il est prévenant cependant, presque désarmant. Je m'approche de la table, jetant un oeil à gauche à droite aux alentour. et j'attrape la tasse.

  Le mélange parais curieux, blanc comme du lait, mais non trouble comme dilué. ho ! il n'a pas oser commettre ce sacrilège ! Maudite Wilde, satanée panthère du rhum avec du lait ? Mes narines confirment ce que mes yeux ont déjà constaté. Que faire ? Du rhum au petit déjeuner c'est un peu fort, et ce lait.... c'est sans doute l'occasion d'y goûter....

  je jette un oeil à droite un oeil à gauche. je bois quelques gorgées et le résultat n'est pas fameux.
  Je repose la tasse et regarde mon compagnon messager. Tendant le bras au sol, il accourt vers moi.
 
  Vient ici Horus.

J
e n'ai pas remis mes gants je le laisse donc au sol. Je m'assoie dos à la table et caresse le plumage de l'oiseau.  Il faudra bien que je te sache mieux m’occuper de toi. Dis moi tu n'as pas de lettres pour moi ? C'est bien dommage. Mais e n'est pas de ta faute, je ne peux pas t'en vouloir. 


Mon visage devient triste. A moi peut-être d'écrire. Je retourne donc à mon sac cherchant une plume et du papier. Je pousse la tasse encore pleine. Un peu de chocolat et je commence à écrire. A intervalles réguliers je relève la tête observant les alentours. Rien ne bouge. Quand le tout est terminé il ne me reste qu'à la placer dans l'étui accroché à la patte du caracara. Geste accomplit tant de fois.  Je regarde l'oiseau s'envoler. Quand reviendra t'il ? y aura t'il une réponse ?

 il ne faut pas que je reste ici ? Mais où aller ? Les propos de Ching hier m'intriguent. Je dois en savoir plus, cap sur l'antre ou peut-être même le repaire. Comme on dit faire et défaire c'est toujours travailler. Je ramasse mon sac et  la couverture reste là. Que dois-je en faire ?

 Je la soulève pour vérifier que je n'ai rien laissé ici, en même temps. Un certain Hollandais s'étant bien occupé à ne rien me laisser sur le corps avant que nous nous glissions dessous...  Petit sourire en repensant à cette nuit….
Anne Providence
Anne Providence
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Posté le 26/02/2009 à 12:40:26 


Une lettre est au sol. Je secoue la couverture, il n'y a rien d'autre. Je ramasse la lettre, plie la couverture et la pose sur la table à côté de la tasse. Un oeil à gauche, un oeil à droite.
Personne je m'assoie et déplie la missive.

  Les premiers mots déjà m’indisposent. « amour »... Qu'on t'ils tous avec cette manie ? Je ne suis pas aimable, polie oui mais pas quelqu'un que l'on puisse aimer ! Quand vont-ils le comprendre ? Je commence à chiffonner la lettre. Regardant dans les air, mon oiseau est loin. La réponse attendra et puis que lui dire ? Pourquoi suis-je restée ici cette nuit ? Manque de prudence, fatigue excessive, le bain sans doute, relaxant trop, dangereux donc.... Anne, la tigresse se ramollit.

  Il est temps de reprendre la route, j'ai déjà trop traîné. Le lettre va toute de même dans ma poche, je la défroisse le la replie;

"le temps est une donnée capitale, en ce moment... comme il dit. Pour ceux qu'ils savent ce qu'ils font sans doute. Mais pour ceux qui errent, le temps est toujours trop long. 

Un bruit, il y a eu un bruit. Je sors son épée et cherche d'où il vient.  Qui est là ?  Sortez où je viens vous chercher !

Je me maudis d'avoir trop traîné... Une chance que je n’ai pas abusé du rhum. Le verre est toujours presque plein. Je m’avance vers l'origine du bruit d'un pas rapide. Sortez de là si je viens vous chercher se sera bien pire !

Je tourne la tête en direction du nouveau bruit. Je m’arrête, mes yeux vont de l’origine d’un bruit à l’autre. Ils sont plusieurs ? Ai-je rêvé ?

 Je sors mon pistolet et pointe vers l'origine du premier bruit. Qui est là ? Ma patience à des limites !

Je fais encore un pas la destinée est de retour au fourreau seule le pistolet demeure Je tire un coup au juger vers l'origine du bruit à la hauteur de ce qui pourrait être le ventre d'un homme debout. Pour faire bonne mesure, je tire aussi un coup dans la direction du second bruit à même hauteur, mais beaucoup moins précis à cause de la précipitation à me tourner. Qui est ici ? Sortez où quand je vous aurais tué j'envoie vos mains en apéritif à Maurice !

Je refais face à l'origine du premier bruit. Je range mon tromblon et ressors Ma Destinée pour m'en servir comme d'une machette devant la végétation face à moi.

Un oeil vers le second bruit, j’avance toujours dans la même direction, la colère gronde. Je reste sur mes gardes mais ne lâcherais pas ma proie. Je pointe finalement ma destinée dans la direction d'une personne tapie à quelques pas de moi.

Levez vous ! Pas d'entourloupe je ne suis pas d'humeur !
Jost Barneveldt
Jost Barneveldt
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Posté le 26/02/2009 à 22:58:01 

Euuuuuuh... Bonjour, Anne....

Il se redresse, arborant un sourire gêné, c’est Kurota.
Anne Providence
Anne Providence
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Posté le 20/03/2009 à 07:34:28 

Vendredi 20 mars 17**

Assise sur la rembarde du sournois je "médite"

Sing est sauvé et dans les bras de Ching, il n'a pas encore retrouvé toute sa tête mais j'espère que c'est une question de temps.

Tout ce cirque est fini, pour lui du moins, je reste en marge. Ching a bien rééxpliqué que nos derniers crépapages de chignons n'étaient qu'une apparence pour un plan B visant à sauver Sing.

Les choses sont trop compliquées, j'y suis peut-être allée un peu fort et un peu trop loin. Quand à ma première querelle et mon hostilité vis à vis de VrV celle-ci n'était pas feinte.

J'ai cherché comment apaiser le tout, mais la colère remonte avec les évènements d'hier. C'est une impasse. Il faut être bon capitaine pour louvoyer entre les écueuils...


Je ne m'appelle pas Providence pour rien :

Celle-ci me vient en aide. Le Sournois va aussi mal que la Confrérie puisque personne ne s'en occupe et ne l'entretien.Des cordes mal arrimées, une vergue qui tombe sur mon crâne étourdissant la tigressse, je sombre dans les flots.

Je n'ai pas eu le temps de prendre ma respiration et lorsque mes poumons cherchent l'air qui donne la vie, ils ne trouvent que l'eau.

Convulsivement, je porte la main à la chaîne autour de mon cou, étreignant la bague pendue dessus. Je pense à celui qui me l'a offerte, une dernière fois. Et j'emporte mon secret.


"Nous, on n'a pas de cimetière, on a la mer".
Don Diego DeLaPanda
Don Diego DeLaPanda
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16/03/2007
Posté le 21/03/2009 à 23:33:13 

 Diego progressant difficilement le long des côtes de l'île eu le regard attiré par une gerbe d'eau qui éclata le long d'un rafiot pourrissant a une encablure de la côte. Il cru avoir aperçu une forme humaine.

Diego se déséquipa rapidement et plongea du haut de la courte falaise et nage vers l'onde laissé par ce mort en suspend. Il crawla le plus rapidement et une fois arrivé à l'aplomb du point de chute. Diego se signa Aspira de l'air et plongea dans l'eau trouble vers une silhouette qui coulait lentement.

Arrivé à sa hauteur Diego dégagea la ceinture lourdement équipé et enleva les pistolets coincés dans le pantalon.
Il ramena ce poid mort à la surface et le tracta sur un banc de sable non loin du bateau. En écartant les cheveux du visage il reconnu Anne de Providence. Elle tenait dans sa main une chaîne brisé et ce qui ressemblait  à une bague. Il se rappella cette nuit d'ivresse des sens avant le tournoi des cinq tavernes... Elle ne bougeait pas.

Du bruit venait du bateau il aperçu des bandeaux noirs sur le pont. il ragarda alors Anne avec stupéfaction. Ils n'avaient pas bougé, l avaient il jeté par dessus bord?

Tout en réfléchissant il lui prodiguait les premiers soins depuis un bon moment puis s'arrêta net!

Soigné une pirate? Si un espagnol me voit je suis un  homme mort...

Diego se pencha sur le corps inanimé, déposa un baiser sur ses levres et lâcha

Bon séjour dans l'au delà Anne de Providence, les félins ne sont pas fait pour l'eau...

Diego remonta le long de la falaise et récupéra son barda.
Il regarda une dernière fois le corps inanimé et repris sa route affronter sa destiné
Madre Anna
Madre Anna
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09/12/2005
Posté le 22/03/2009 à 11:22:22 

Elle avait sauté, ou elle était tombée, presque sans qu'on la remarque. Le temps semblait s'être figé sur le Sournois tandis que le corps d'Anne coulait rapidement, entraîné par le poids de ses péchés.

(pas fini, mais je voulais la place)
Anne Providence
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 26/03/2009 à 13:10:45 

Un réveil sur la plage, face à l'antre du sournois.

Un mal au crâne comme après avoir écouté VRV durant une demi heure. Une bosse sur le sommet du crâne. Je suis trempée.

Que s'est il passé ? 

Personne autour.

Ironie du sort, c'est la plage où Edward m'avait trouvé, celle de mon arrivé. Mais plus jamais le gamin ne viendra me chercher pour me conduire à ses frères.

La vie est-elle un éternel recommencement ?

Je me mets en route. La jungle, la crique le sournois. Le repaire et la Confrérie.

Sing est sauvé, la mascarade n'a plus lieu d'être. Il est temps de rentrer au port. La traversée en solitaire a été longue. Il va y avoir des élections pour un nouveau capitaine. Tant que Ching est là, elle peut me réintégrer sdans histoire. Ensuite.... Nous verrons, mais aisni que pourais aussi mettre ma pierre dans la carapace de tortue.

Juste après Ching, c'est Tyler que je croise. Il me fixe de son regard perçant.
Anne Providence
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 09/04/2009 à 23:32:42 

Je ne suis pas certaine d’être le fils, la fille, la sœur prodigue, mais j’étais de retour dans ma famille, au sein de la Confrérie. Il y avait encore sans doute beaucoup de choses à résoudre, mais je le ferais une par une. Et je mettrais de l’eau dans mon rhum.

Après avoir régularisé ma situation au niveau de la Confrérie je réintégrais le repaire. Le premier que je croisais c’était Tyler.
 J’arrivais avec mes pensées un peu bousculées encore. La Vendetta, l’hostilité avec VrV, les futures élections. Tant de question vis-à-vis de la piraterie.  Ma devise est souvent celle-ci : Demain, je serais morte. Pourtant souvent je pense à la suite, à demain et aux jours d’après. Quel est le devenir de la Piraterie sur Liberty avec ces 2 factions ? Comment va être perçu mon retour. Comment faire avec les Flibustiers ? Voici 3 mois que j’ai fuis ces questions, mais là il faudra bien trouver leur réponses.  

Tyler fonça les sourcils.


Bon retour Anne,  tu vas te détendre et venir voir le sorcier qu'il te fasse un bon gros massage, qu'il te fasse une petite décoction pour voir que des fleurs partout... je vais te faire fumer de l'herbe, ça va te calmer...
- F
umer quoi ? Je n'ai jamais pratiqué les herbes de Hollande
- Laisse tomber ces artifices de désoeuvrés... Je te parle de voir une autre réalité d'autres mondes.. Imbriqués dans le notre...

Je m’assois à coté de Tyler.  Il martèle à coup de pilon son creuset rempli d'une liane noire et sèche et me te tend le réceptacle.

C'est à toi de le faire... c'est ton voyage...
Anne Providence
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 10/04/2009 à 17:58:43 

Je prends le réceptacle tandis qu’il surveille son eau qui boue. J’attends sans poser de question. Il prend une baguette de bois et tourne la mixture.

Tu as finis ?
-Que dois-je en faire ?

J’ignore ce qu’il attend de moi.

Mets la dans la marmite.

Je verse le tout en veillant à ne pas en faire tomber à côté.

C'est bien... mets ta tête au dessus de la marmite...

J’obéis.

Ca sent le chocolat hein...


Restant sur ce que je me rappelle de l’Europe je lui réponds :


C
'est une denrée rare encore ce chocolat.

Et regardant Tyler je rectifie :
En fait non pas pour toi. Le cacao vient de chez vous, depuis les Espagnols…

Je hume.


C'est Emeraude qui m'a donné l'idée. L'ayahuasca est très amer et vomitif autrement, mais il possède des vertus insoupçonnées des mortels

- C
'est à dire ?
- C'est un décontractant, un puissant analgésique qui apaise le corps et l'âme à la fois c'est pourquoi tant en raffole.


Aux explications de Tyler, je deviens réticente.

Tyler, j'aime bien garder mon contrôle....

- Oui... C'est ta grande faiblesse. C'est pourquoi tu es ici... Veux tu toujours de mon aide ? Tu ne pourras plus jamais faire demi tour.
Anne Providence
Anne Providence
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Posté le 11/04/2009 à 10:52:06 

Que va t'il se passer ?
- Cette expérience va simplement bouleverser ta vie ! Tu ne seras plus tout à fait la même. Dans le sens spirituel j'entends bien sûr. Tu vas être confrontée à ta plus grande peur...
- J
e t'ai presque toujours fais confiance.... dis moi juste une chose
- Oui 
- J
e ne vais rien dire ? Tu ne vas pas m'interroger sur .... Mes secrets...

Je ressens une
légère panique. Je plonge ma main dans la poche étreignant quelque chose qui s'y trouve.

Tu seras la seule à voir tes visions je ne ferais que t'accompagner te guider à travers les méandres de ton esprit, te faire découvrir ta propre réalité. Tu devras quoiqu'il arrive toujours écouter le son de ma voix, mes chants te guideront.

Je
hoche la tête et je me demande quelle est sa plus grande peur. Un frisson me parcourt, quelques idées me viennent en tête. Tyler impassible, verse la potion dans une coupelle. Je me mords les lèvres en le regardant faire. Il souffle dessus et la porte à ses lèvres, puis me la tend. Je prends à deux mains, l'air grave. Je regarde successivement  le breuvage puis Tyler et à mon tour souffle dessus. Enfin, je ferme les yeux et bois le contenu de la coupelle.

Le sorcier tend ses deux mains vers moi et ferme les yeux en attendant les miennes. Je pose la coupelle et prend ses mains.  Il commence à psalmodier des chants dans une langue inconnue.
http://www.deezer.com/#music/album/2193
Sans effort je les interprète, ils parlent directement à mon esprit. Je suis encore tendue d’appréhensions et comme il me l’a conseillé, je me
 raccroche à sa voix. Sous mes paupières certaines lumières m’apparaissent.


IMG=http://angersblog.net/images/psychedelic-sensation1.jpg

et je vois ma premier ombre. Je
serre ses mains plus fort.
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