Faux Rhum Le Faux Rhum Faux Rhum  

Le forum > Taverne > Les chemins de la Divine Providence.
Les chemins de la Divine Providence. 1 -2- 3 4 5  
Auteur Message
Anne Providence
Anne Providence
Déconnecté
Inscrit depuis le :
07/08/2007
Posté le 19/07/2008 à 00:15:03 

Esperanza, vendredi 18 juillet 17.. Maitriser le Wallaby et le mettre en cage ne fut pas une mince affaire. Il s'agiait autant qu'il le pouvait dans sa cage. Une catastrophe. Alanis futée lui avait filé une guitare et Tyler nous avait rejoint dans la nuit. Nous veillons sur l'animal puant et couinant. Le tout en observant la carte, par où repartir pour offrir cette bête à Diego Del Loyal en échange des précieuses pièces pour les grenades. Au matin, Alanis parti en tête avec la cage. Elle fait le ménage sur le chemin. Vers midi je reçu un perroquet de sa part, la route s'était bien passée, il ne restait qu'à la rejoindre. Elle avait subit une attaque de Ruben, mais il s'était enfuit quand il avait vu sur le visage d'Alanis son air déterminé. En ville de nombreux Espagnols prenaient le frais, j'hésitais à lever ma lame contre eux. Parmis eux un commerçant s'était acquitté de l'IRP celui-ci aurait la vie sauve de toute manière. Un nabot à la longue barbe attira mon attention, je me demandais si son âge vénérable le rendait passible de l'ISP. Je préférais finalement sortir pacifiquement de la ville pour rejoindre au plus vite ma soeur. J'étais moins pressées de revoir le wallaby mais pour la confrérie j'étais capable de beaucoup de choses. Le nain de jardin avait du finir sa sieste, il se décida à me courir après l'arme au poing. Et je n'entendis qu'une chose en effondrant au sol : Inutile de bouger comme ca ma jolie, meme dans le noir j'aurais trouvé votre entre-yeux...! Ici c'est espé, et je ne veux plus vous y voir ! Au plaisir. Quand dans la soirée je me réveillais à l'hôpital du bandeau noir, ma colère ne connaissait pas de limite. Je réclamais un rouleau de papier une plume et de l'encre : Cela m'apprendra ! Pour une fois je sortais de la ville sans faire l'un de mes carnages habituelle. En plus ta petite taille m'a donné pitié, j'avais envisagé de te tuer en donnant pour motif que tes cheveux et ta barbe trainaient par terre et que je m'étais pris les pieds dedans. Mais non pour UNE fois je passais mon chemin laissant ma lame au foureau. Voici que tu me courses avec le courage d'un tireur pour m'abatre de loin. J'en prends bonne note ! Pour chaque balle que tu as tiré tombera un Espagnol jeune ou vieux, peu m'importe, il ne sera pas bon croiser mon chemin. J'épargnais les jeune, en Espagne ce temps est révolu et tu en es la cause, préparez vous à porter le deuil !
Anne Providence
Anne Providence
Déconnecté
Inscrit depuis le :
07/08/2007
Posté le 20/07/2008 à 09:48:05 

Esperanza, le 20 juillet 17.. Espagnoles, je vous avais bien dis de préparer vos mantilles ! Le noir est la plus belle couleur qui soit. A moins qu’il ne s’agisse d’absence de couleur. Pour le deuil elle montre bien l’absence de vie. Le noir des balles contre le noir du deuil. J’avais laissé la vie sauve à : El enano de jardín il n’avait pas compris sa chance et il avait préféré venir m’attaquer lâchement. Mais que m’avait il pris d’épargner toutes ces vies ce matin là ? Un vent de colère se levait en moi contre l’Espagne et ses damnés tireurs. Pour chaque balle prise il y aurait un mort. Homme, femme, riche, pauvre, jeune vieux. Peu m’importe. C’est à peine remise de mes blessures que je filais à l’Anglaise pour me présenter aux portes de la fière cité d’Esperanza. La nuit fut courte et inconfortable je n’avais même pas pris le temps de me camoufler n’importe qui pouvait me voir pour peut qu’il soit à peu près éveillé. A l’aube les rayons du soleil me tinrent lieu de réveil. Je préparais mon arme, qui serait en ville ? El enano de jardín avait il fuit ou serait il en train de fêter son exploit ? Mais sans rentrer en ville j’en débusquais déjà 3. El Valiente était en train de copuler. Silencieusement je m’approchais. Mes premières cibles ne montraient que peu de résistance et je n’allais pas m’en plaindre il fallait bien que l’Espagne paie une fois de temps en temps sa trop grande confiance dans la poudre et les balles. Incapable de tenir une lame. Que cela leur serve de leçon tout ceci n’était qu’un début ! Le meurtrier de Tyler était là il devait payer pour avoir porter la main sur l’un de mes frères. J’aurais tant aimé pouvoir le tuer 2 fois pour qu’il expie ! La voie était libre, je rentrais en ville, la place était bondée d’Espagnols et au-delà de toute mes espérance ce cher Montoya était là…. Pas très bavard depuis notre dernière rencontre. On pouvait le comprendre un coup de genou dans l’entre jambe cela fait rarement du bien. Et ce n’est pas avec lui que j’avais respecté la moindre règle de combat. Il n’avait droit qu’à mon mépris et tout les coups au dessous e le ceinture et autre étaient permis dans son cas. Certains ennemis inspirent le respect, mais ce n’était pas le cas chez lui. Rouge les couleur du soleil qui se lève, rouge les pavés de la ville poissés de sang, rouge ma colère, rouge mon visage après ma course avec la mort. Je rappelais à chacun les vertues de l’ISP et l’IRP selon le cas. A l’oreille de Madirakshi je sussurais : Voyons, paie l’IRp ou ta famille devra régler des droits de succession ! J’arpentais la ville à la recherche du nain, clamant haut et fort le nom de celui à qui il devait les agressions de ce matin et que je cherchais pour le faire payer. Il n’y était pas, peu importe Esperanza me reverrait pour de semblables démonstrations.
El enano de jardín
El enano de jardín
Déconnecté
Inscrit depuis le :
08/12/2007
Posté le 20/07/2008 à 23:02:35 

Après avoir valeureusement renvoyé Anne loin de sa ville, le nabot eut vent de la nouvelle selon laquelle la peste etait entrée dans une folie meutrière suite aux quelques balles recues. Très chère, inutile de verser votre rancune sur tous les Espagnols...Si vous avez perdu vos quelques derniers neurones suite à mes balles habillement projetées dans votre boite cranienne, c'est bien vers moi et moi seul que votre haine doit être tournée ! En vous en prenant aux autres, vous ne faites que vous attirer encore plus les foudres de toute une nation ! En plus déranger El valiente en train de copuler, c'est gacher l'Espagne d'une descendance d'exception ! Je vous pris donc d'arreter immediatement vos actes colèriques, et soyez sans crainte, vous n'aurez pas à me chercher bien longtemps, car je viendrai personnellement à vous pour mettre fin à votre numero de cirque ! Pour vous prouver ma grande bonté, je vous laisse même si vous le souhaitez le choix du lieu et de la date ! Sur ce, je vais nettoyer mon lance pierre et afûter mon couteau à beurre afin d'être bien prêt à vous corriger d'ici quelques jours !
Anne Providence
Anne Providence
Déconnecté
Inscrit depuis le :
07/08/2007
Posté le 22/07/2008 à 00:32:44 

Après mon massacre à l’aube, il allait falloir se cacher sinon la chasseuse allait devenir la proie. La journée ne fut pas la plus sereine que j’avais connue. Mais de toute façon la vie de pirate était loin d’être une vie de confort. Des clameurs montaient de la ville des imprécations contre ma personne. Un sourire carnassier se dessinait sans forcer sur mes lèvres. L’Espagne paie, l’Espagne n’a pas fini de payer. Je trouvais un premier refuge un peu précaire, ce n’est pourtant pas la première fois que je venais dans cette ville. Mais cette fois-ci j’étais rentrée avec le clairon et les tambours, une chose est de passer la nuit en ville discrètement, une autre est de se cacher après une entrée fracassante. Exeard effectivement était loin d’avoir ses yeux dans sa poche, il arriva avec l’intention de me voler, mais un animal traqué est loin de dormir sur ses 2 oreilles. Il approchait sa main de mon sac quand la lame s’abattit. Vif il fuit, à quelques pas tira sur moi avant de repartir. Je n’eu que le temps de le traiter de lâche. Quel courage ! Il se ravisa et revint près de moi, je l’attendais et le frappais sans pitié. Quand il s’écroula au sol je dus me rendre à l’évidence, il fallait que je parte. De toute façon je ne pouvais rester là. Un cracha, un dernier coup de pied dans le ventre et un petit rappel sur l’obligation de payer l’IRP. J’envisageais de lui appliquer un double tarif pour la peine, mais la perceptrice c’était Charlotte. L’oreille aux aguets pour guetter toute approches j’entendais parfois des Pingouins commenter les évènements. Mais qu’à manger la tigresse ce matin ? Du chorizo et du gouda pour le petit déjeuner, du rosbif avec encore une tranche de fromage le midi, le tout arrosé de sang frais et épicée d’une lueur de peur dans le regard de ceux que je croisais. J’avais mangé à satiété. C’est ce que j’aurais pu leur répondre. Personne n’avait découvert ma cachette. La nuit traîtresse tombait, une peur m’assaillait, celle que les corsaires n’arrivent dans la nuit pour traquer la bête au gîte. Mais je devais dormir sans cela je serais incapable de faire quoi que ce soit le lendemain.
Anne Providence
Anne Providence
Déconnecté
Inscrit depuis le :
07/08/2007
Posté le 22/07/2008 à 00:33:36 

21 juin 17.. Mon instinct me réveilla tôt dans la nuit. La force de l’habitude de cette vie faite de danger me servait bien. Je me sentais en pleine forme malgré l’heure plus que matinale. Il faisait encore nuit. Je restais étonnée d’être indemne, rien ne montrait le passage d’un corsaire ici même. La cache était bonne j’étais fière de ma trouvaille. La Providence avait veillé sur moi, je ne pouvais tenter le diable. Dans les rues juste baignées de la clarté de lune je me pourléchais les babines à l’idée d’arpenter encore la ville. Elle était presque morte, ici et là on voyait encore des traces de sang stigmatisant mes exploits de la veille. Je croisais un Espagnol : Ma voix se fit moqueuse : Sans vous je croyais bien que cette ville était morte ! N’ayez aucune espèce d'inquiétude, j'ai adoré mon séjour à Esperanza et je reviendrais. La peste soit des tireurs et des Espagnols. Il baignait dans son sang quand je franchis une nouvelle fois les portes de la ville. Je poursuivis ma randonnée mortelle traquant chaque bandeau jaune que je croisais. Ils dormaient tous encore. Lorsqu’ils ouvraient les yeux il était trop tard, il n’avait que le temps d’apercevoir mon ombre féline et menaçante qui leur bondissait dessus. Ma trop grande confiance en moi fut sérieusement ébranlée par un Hollandais qui ne s’en laissa pas compté me blessant profondément. Je regardais étonnée la blessure qu’il venait de m’infliger. Ce jeune m’inspira un court moment de respect mais je frappais à coups redoublés sans qu’il puisse se défendre. Et c’est satisfaite de voir sa chute que je repartis dans ma course meurtrière. Une dernière satisfaction me fut offerte. Quand je croisais Ruben et surtout quand il succomba. Me cacher encore et toujours pour mieux ressurgir à l’improviste. L’Espagne allait payer le prix fort.
Anne Providence
Anne Providence
Déconnecté
Inscrit depuis le :
07/08/2007
Posté le 03/08/2008 à 15:35:19 

Il allait être temps de m'occuper du nain. J'avais réglé de nombreuse affaire en cours, il me restait celle-ci. Un lieu de rendez-vous. El enano de jardín $, quand vous aurez fini de harceler mes victimes ou les potentiels aspirants, sachez qu'il vaut mieux s'adresser à la Divine Providence plutôt qu'à ses seins. Vous seriez un beau mâle encore.... Il va être temps de régler dans le sang cette histoire. Vous souhaitiez un duel ? Soit faisons cela, Mes affaires courantes ayant été expédiées. Esperanza ne me semble pas le choix le plus judicieux. Je vous donne donc rendez-vous : ................................................................................. Anne Providence
Anne Providence
Anne Providence
Déconnecté
Inscrit depuis le :
07/08/2007
Posté le 08/08/2008 à 21:51:08 

La balle de trop. http://ec.img.v4.skyrock.com/ec7/sab5769/pics/26413144.jpg" border="1"> Une balle, une seule balle et tout peut basculer. Une balle qui pourrait mettre fin à une existence. Logée en un lieu singulier et la Providence pourrait la faire basculer d’un côté ou de l’autre. Vie ? Mort ? Anne Providence née sur les île Providence, ton nom n’est du qu’au hasard du voyage du bateau où était ta mère. Ton nom n’est que géographie, inscription sur une carte maritime. Tu t’es prévalue de la Providence Divine par ce nom. Usurpatrice ! Cette fois-ci la Providence, la vraie se joue de toi. Vie ou Mort ? Debout à tes pieds j’attends. Viendras-tu à moi ce soir ? Ironie du sort. Car il s'agissait d'une simple balle qui t’avait transpercé la cuisse, blessure insignifiante; pas tant que cela en fait. Car remontant la veine, cette petite balle pourrait arriver dans ton cœur, Anne Providence. Tu n’as pas de cœur, toutes tes actions l’ont prouvé depuis ton enfance. Tu le clamais haut et fort à qui voulait l’entendre. Et pourtant aujourd’hui ton corps va découvrir l’existence de ce cœur et ce sera ta perte. Tu as joué avec le cœur de tes amants et avec leur vie. La vie va jouer avec ton cœur. Un médecin pourra toujours sonder la blessure il ne trouvera pas cette balle. Il pourra chercher le trou par lequel elle est ressortie il ne pourra le trouver, car il n’y en a pas. Bien malin qui comprendra ce qui t’arrive. Et ce sera trop tard. Profondément enfoncée dans les chaires la balle est là et elle le restera elle s’en va doucement portée par ton propre sang. Ce sang que tu aimais voir, fleurissant de la blessure de tes victimes. Ce sang dont tu t’abreuvais léchant la lame de ta pourfendeuse. Ton sang va peut-être te tuer Anne Providence. Quelle ironie ! Tu a été si cruelle que personne ne viendra à ton secours. Il s’agit non pas d’une histoire à dormir debout, mais bien d’une histoire à mourir de rire. Et moi la Grande Faucheuse je rie tandis que toi tu meures. Moi la grande faucheuse j’attends ton heure, celle qui sera la mienne. Tu te voulais l’alliée de la mort Anne Providence et bien nous le seront bientôt réunies toutes deux. C’est un Espagnol que tu détestais le plus qui en est l’auteur de ce tir. Il a du rentrer à Esperanza déçu pensant n’avoir pu que te blesser. Mais la Providence veille et finira son geste. A-t-il vendu son âme au diable pour cela ? Tu ne le sauras jamais et lui aussi ignorera qu’il t’a tué. Ironie du sort. Un duel ? Cela aura été le dernier et il ne s’est pas terminé de la façon dont tu l’escomptais. Tu trouvais les Espagnols arrogants. On reproche toujours aux autres les défauts que l’on possède soi-même Anne Providence. Je te tiens dans ma main. Ton arrogance va cesser. On ne badine pas avec la mort Anne Providence. Tu t’arrogeais le droit de vie et de mort sur cette île ? Mais tu ne l’avais que par procuration ! Moi, la Grande Faucheuse, je le possède et je le garde, je vais en user sur toi ce soir. L’heure des comptes viendra bientôt Anne Providence et cette fois-ci, ce n’est pas Alfred qui s’en occupera. Tu as rendez-vous avec le Créateur mais peut-être qu’il ne t’accordera pas même un regard tant ton âme est noire. Tes actes pèsent lourds dans la balance Anne Providence à tel point que tu pourrais la casser. Ira-t-on peser ton âme ? Je n’en suis pas certaine. Mais je ne serais pas une ingrate Anne Providence. Tu m’as bien servi je saurais t’accueillir si ton heure est venue. Peut-être es tu au bout du chemin...
El enano de jardín
El enano de jardín
Déconnecté
Inscrit depuis le :
08/12/2007
Posté le 20/08/2008 à 14:12:08 

Quelques jours auparavant… Après avoir provoqué Anne en duel lors d’un corps à corps pour calmer sa colère et ses ardeurs, le nain attendait avec impatience des nouvelles de cette dernière. C’est alors sans surprise qu’il vit arriver rapidement un perroquet menaçant dans lequel la pirate lui donnait rendez-vous pour ce duel. A la lecture de ce message, El enano de jardin était très excité, mais il faut l’avouer, également un peu effrayé…Il allait enfin pouvoir montrer à Anne ce qu’il valait, et mettre fin à la haine anti-Espagnols dont la tigresse faisait preuve depuis un moment…Un bien trop long moment… ! Le rendez vous était pris. Le règlement de compte aura lieu le 06 de ce mois, sur un terrain neutre au beau milieu de l’île. Le nabot bien que très motivé, savait que la lutte n’allait pas être facile…Anne était connue pour sa robustesse et son agilité, mais surtout pour son dégout des armes à feu…le combat allait donc se disputer lame contre lame… El enano n’était pas des plus confiant à l’idée de ce corps à corps qui ne lui ressemblait pas, mais il le fallait...il fallait qu’il y aille et qu’il se batte avec toute la hargne et le courage qui lui avaient conféré sa réputation jusque là.
Anne Providence
Anne Providence
Déconnecté
Inscrit depuis le :
07/08/2007
Posté le 20/08/2008 à 18:46:12 

L’heure du duel était arrivée. Je me préparais tranquillement. Ce duel était trop facile il ne savait pas manier une épée ou un sabre. Mais peu importe. Je partais avec un très léger handicape une vilaine blessure de la veille qui me faisait encore souffrir. Cela lui laissait une toute petite chance. Je sortais de la planque pour me rendre à la tente de l’aventurier avec une légère crainte, viendrait-il bien seul, ou devrais-je me méfier d’un guet à pend ? Dans le soleil couchant j’arrivais à la tente le nabot m’attendait. Un sourire carnassier se dessina sur mon visage. J’ouvrais les hostilités verbales aussitôt que je l’aperçu : http://img185.imageshack.us/img185/8023/elenanoduel1da9.jpg Tiens, tes courtes jambes t’ont portées jusque là ? - Ahaha ne t'inquiètes pas elles sont assez longues pour te botter le derrière ! Ne reste pas si loin je t'assure, j'ai laissé mon fusil un peu plus loin. http://img147.imageshack.us/img147/4945/elenanoduel2ry6.jpg - Je me doute que tu ne vas pas me taper dessus à bras raccourcis. Y a-t-il vraiment quelque chose de long chez toi ? - Hum si tu n'étais pas si masculine, j'aurai éventuellement pu te montrer ce que j'avais de long...mais bon ton corps m'effraye plus qu'il m'attire ! - Mais qui me dis que tu m'intéresses ? J'ai déjà tout ce qu'il me faut et même plus. Je suis d'ailleurs assez curieuse de savoir comment tu te débrouilles avec une lame tranchante... http://img131.imageshack.us/img131/4302/elenanoduel3li3.jpg Un parfait inconnu arriva, un indigène peut-être. Quel est cet aventurier qui se dresse entre nous ? Vous l'avez convié ? Il pourra toujours faire l'arbitre, si tu n'y vois pas d'inconvénient. - oui il est la pour être témoin de ta défaite. Je ne voudrais pas que tu te défiles une fois le combat terminé. Mon sourire carnassier s’élargi. Il me fait rire. Son assurance m’étonne. Ces hidalgos, toujours aussi arrogants ! Victoire pour lui ? Défaite oui ! Me défiler ? Que veux-tu dire ? Tout tes compatriotes sont autour aux aguets ? - Ahah je connais bien les pirates...ils n'osent jamais avouer leurs défaites...Ils ont toujours une bonne excuse..! Cet arbitre sera donc mon témoin ! - Les corsaires font de même, à pleurer à la moindre égratignure et à se gargariser à chaque fois qu'ils griffent un pirate. - Oh ca je crois que ca ne peut pas s'adresser a moi....tes amis pirates ont rarement réussi à m'égratigner...
El enano de jardín
El enano de jardín
Déconnecté
Inscrit depuis le :
08/12/2007
Posté le 20/08/2008 à 18:47:00 

Ceci me rappelle un message reçu quelques jours auparavant, dans lequel le petit Sing m’indiquait que mon acharnement sur les pirates me valait maintenant d’être devenu une cible de choix, à abattre à vu...Touchant comme petit mot... Et puis récemment c'est ton ami Sing qui m’a adressé un petit perroquet plein d'émotion pour me dire que je devenais un peu trop gênant pour vous... Son message sentait la douleur et la peur ! - Il avait du abuser du Rhum. Mais si c'est le cas je me demande où il le cache son rhum! Haha la maligne essaye de me masquer la vérité…à croire que l’alcool est une excuse à tout sur cette île ! Ne dis pas de sottises, tu sais bien que vous n'avez plus de rhum depuis bien longtemps ! - Tu n'as pas peur d'oser me le rappeler…On voit bien que tu ne tiens pas trop à la vie ! Tu parles ou tu agis ? - Disons que toutes les dernières rencontres avec tes amis m'ont fait prendre de l'aisance ! - Avec des balles c'est évident Ca y est, je sens la pression monter…mes mains deviennent humides, et je commence à serrer le manche de ma hache un peu plus fort…Mais il ne faut surtout pas montrer ma peur…Il faut que je fasse douter la tigresse ! Et puis je ne suis pas contre un petit coup de pouce du destin…quelques pièces déposées discrètement dans les poches de l’arbitre, et un petit clin d’œil, voila qui devrait aider un peu… http://img99.imageshack.us/img99/4457/elenanoduel4no2.jpg Je vais agir ma grande mais je ne voudrais pas que ca soit trop rapide ! - Mais quand il s'agit de la force brute et bestiale…C’est une autre chanson Tout d'un coup tous les Espagnols prennent une voix de castra ! J’ai toujours le droit au même discours… « Espagnols…lâches…tireurs… ». Ca en devient soulant…il faut mettre fin à cette réputation ! Mais je suis épatée que tu sois au rendez-vous. Par contre mon frère Diego ne t’a pas laissé pour presque mort il y a 2 ou 3 nuits ? T’empêchant de te rendre à notre premier rendez-vous ? - Diego? Ce nom ne me dit rien....J’ai la mémoire courte...je ne me souviens que de ma rencontre furtive avec Baern hier... - On l'appelle aussi le Cubain La tigresse est bien informé…elle a déjà eu vent de mon échec…Il faut absolument que je retourne la situation en ma faveur ! Après quelques minutes de réflexion, je reprends avec une voix sûre : Ah oui en effet il m'a croisé ! Il m'a d’ailleurs avoué qu'il avait peur de moi, et qu'il avait préféré me prendre pendant que je dormais - Diego ? La tigresse a un mouvement de recule qui marque son étonnement à ma dernière phrase. - Oui oui Diego...tout comme Sing il y a quelques jours...à croire que vous avez vraiment peur de moi ! Mais je comprends bien, c’est que vous entendez souvent parler de moi dans votre repaire...
Anne Providence
Anne Providence
Déconnecté
Inscrit depuis le :
07/08/2007
Posté le 20/08/2008 à 18:50:24 

Ce nabot ne cesse de m’étonner : Alors toi ? Tout ce que tu n'as pas en taille. Tu l'as en culot El Enano de jardín me donne une peau de bête : Couvres toi donc ! Je ne voudrais pas qu’un vilain rhume te serve d excuse..... J’ai bien dit "rhume", pas "rhum" ne rêves pas.... Ca tu n es pas prête d’en revoir ! J’attrape la peau de bête entre 2 doigts. C’est une idée ça : je devrais aussi garder la peau de ceux que j'expédie à l'hôpital. Mais cela deviendrait vite encombrant - Rassure toi tu n'auras pas a garder la mienne. Je ne suis pas en reste d’amabilité avec lui : Tiens ça vaut bien une peau de bête. C’est une idée de cette morue qui fut Espagnole justement.... Je lui tends une bouteille de jus de fraise. Il rit : Tu n’as donc que du jus de pisseuse à me donner...Je penserai à le donner a mon futur bébé. Un éclair mauvais passe dans son regard et il me surprend, Bon tu voulais de l'action? Mets-toi donc en garde, je vais t'apprendre la passe du nain Je te rappelle que tu ne m’attires pas du tout mais j ai toujours rêvé de faire ca. Voilà qu’il me claque violemment le fessier. Ma réponse est quasi immédiate et instinctive. Le coup part ! Mais c’est dur comme du béton.... Faut penser à arrêter la marche ! Et le voici qui gémit contre son coup manqué : J’avais le soleil dans les yeux...c est pas très équitable ça...! Il va falloir commencer : Je me mets en garde en surveillant les alentours. On n'est jamais à l’abri d'une balle perdue par ici... Puis je me tourne vers l'arbitre Qui lance le premier assaut ? Moi ! Clame le nabot d’une voix autoritaire. Il incline la tête à la décision de l'arbitre. Je dévoile mon sourire carnassier à l’idée du sang qui va bientôt couler ! Il manque son coup. Je ris : Je crois que vous avez trébuché dans votre barbe. - Tu parles...tu caches un fer a cheval dans ton derrière ou quoi !? A croire que couplé a la patte de lapin autour du coup, ca marche...tu es drôlement chanceuse sur ce coup ci ! - Si tu le dis ! Ouvres les yeux par contre. Et pare ce coup ci ! Cette fois-ci c’est mon tour et il est hors de question que je le manque. Satisfaite du coup que je viens de lui porte de m’informe : Et bien ? Tu dormais ? Il te faut un coup de clairon avant chaque assaut ? - J’avais le soleil dans les yeux... - Changeons de coté - Je suis d'accord ! - Voilà qui est fait Tiens..... Nous changeons de place et effectivement le nabot n’a pas menti, le soleil est encore vif et m’éblouit. J’ai pourtant le temps de voir Carataw de ma nouvelle position Et ce visiteur ne me réjouit guerre. Je doute qu’il ai laissé ses balles au vestiaire. Caratawc ...... S’il me colle une balle dans le dos, cela se passera très mal !
El enano de jardín
El enano de jardín
Déconnecté
Inscrit depuis le :
08/12/2007
Posté le 20/08/2008 à 18:51:55 

Me voila rassuré...en cas de défaite cette pourriture ne pourra pas s’échapper ! Ca devrait jouer en ma faveur…je suis sûr qu’Anne va douter...Je fais un petit signe discret à Cara, et reprends le dialogue avec un large sourire aux lèvres : Ne t’inquiète pas....Il ne visera surement pas le dos...Ajuste bien ton casque ! - Je ne suis pas sure qu'il soit ici par hasard..... - Disons plutôt que le hasard fait bien les choses. - Mouais…Le coté providentiel de l'affaire me dérange. - Ne t'en fait pas, si tout ce passe comme prévu, il n'aura même pas à intervenir ! - Si tout est prévu ? Cela me fait bien rire…c’est bien la première fois qu’Anne se plaint du coté providentiel des choses…mais si ca peux la faire douter, mieux vaut ne pas répondre et la laisser réfléchir…J’espère juste que ca ne lui donnera pas l’envie de me faire encore plus mal… Elle semble d’ailleurs s’impatienter…ces pirates, tous les mêmes avec leur lame qui titille ! Bon…Nous y allons ? - Bien sur j'attendais juste que tu oses te rapprocher de moi - Je tombe soudain sous ton charme et nous nous roulons dans les herbes folles comme 2 animaux ? La folle me fait du charme maintenant ?! J’aurais décidément tout vu aujourd’hui… Et après tu te réveilles? - Et je fini le travail au lever, comme la veuve noire ! - Crois moi lorsque tu seras allongée à coté de moi, ce sera tout à l'heure et pour un sommeil sans fin ! - Cela viendra un jour ou l'autre, mais j'ai la peau solidement accrochée à mon corps... La vipère commence à prendre un peu trop d’assurance à mon goût…il fallait bien que je sorte le grand jeu. Avec l’eau de vie que je viens de lui faire boire, je comprends mieux pourquoi mon coup de tête-balayette-manchette a fait mouche ! Oups en parlant de peau, on dirait bien que je viens de vous en écorcher un morceau...! - Eh ! Je me suis griffée avec ma rose…fait attention, j'avais laissé les épines dessus Cela ne m’étonne pas qu’elle s’égratigne avec une rose…avec des mains pareilles, elle ne peut que donner des claques! Je vais donc lui offrir un parterre entier…si ca ne la blesse pas, ca peut toujours l’émouvoir. Oh bah acceptez donc ce bouquet, c'est avec plaisir ! L’idiote plonge dans piège ! Trop méfiante des épines, la tigresse ne prête pas attention un seul instant à ce qu’il se cache entre les pétales. La voilà les quatre fers en l’air, aussi à l’aise qu’une tortue sur le dos ! Mais c'est quoi ça ? - Hey hey je savais bien que les épines ne feraient pas effet…je mettais donc permis de rajouter quelques pucerons et quelques clous rouillés...Avez-vous eu peur ?!
Anne Providence
Anne Providence
Déconnecté
Inscrit depuis le :
07/08/2007
Posté le 20/08/2008 à 18:57:21 

Je serre les dents. J’espérais une victoire sans faille devant un vulgaire nabot tireur, et voici que le chanceux se permettait de me toucher et en plus il ne s’agissait pas d’une simple égratignure. Quelle humiliation. Je ferme les yeux quelques minutes pour retrouver ma concentration. Je repense à un ami qui m'a encouragé par perroquet cet après midi. Il connaissait mon duel. "Tu le taperas le plus fort pour moi ! ! Sans lui dire que cela viens de moi bien sur" Je donne un coup de pied dans le bouquet de roses pour l'éloigner de moi. Ma main gauche en visière contre le soleil, j’attends l'assaut suivant. Le nabot bien sur se redresse plus sur de lui : Si ca c'est ce que tu as de plus fort...! - C'est vrai que tu avais le soleil dans les yeux, mais soit il me fallait un handicap, je reste à cette place la victoire n’en sera que meilleure. - Comme c'est grand de votre part... Il fanfaronne de sa touche et esquisse un geste en direction de Cara... C'est bon amigo, c'est encore plus facile que prévu ! Je serre les dents encore plus fortes. Au moins on ne pourra pas me reprocher de frapper les nains sans défense. Que sont ces gesticulations ? Aurais-tu perdu ton trèfle à 4 feuilles depuis tout à l'heure ? Mais tu ne tarderas pas à le retrouver en ayant les yeux à hauteur des feuilles. - Heyhey j'en ai par caisson derrière moi ! - Et bien, tu ferais bien d'en remettre un dans ta poche. Il pourrait t’être utile ! Je reprends l'initiative du combat. Je tourne autour du nain comme un chat qui joue avec sa proie. Je fais mine de l'attaquer pour le faire réagir, mais il retient ses coups. Il est à l’affut prêt à bondir et se retient toujours à temps comprenant qu’il ne s’agit que de feinte. Il est bon l’animal, attentif, calme réfléchit, observateur. Où est donc le défaut de sa cuirasse ? Je ris. Tu me plais garçon J’interromps le combat un court instant pour fouiller dans mon sac. J’en sors un objet brillant que je lui remets avec un sourire grave. C’est un œil de tigre. Ma pierre fétiche, celle que je remets à mes victimes et à mes amants. Il regarde l'objet... Je lui en explique la signification. J'avoue que tu m’as surprise. - Dois-je me compter parmi les amants ou les victimes? Je me mords les lèvres pour ne pas rire. A ton avis ? Regarde tes blessures, mais je vais jouer le tout pour le tout. Si je te souffle dessus tu tombes. Le jeu est distrayant mais il manque de piquant je n'ai jamais joué à la roulette russe et je suis assez tentée ce soir. Je te propose donc te tirer une et une seule balle. Je te proposerais bien d'inverser encore une fois nos places, pour que tu ais de nouveau le soleil dans les yeux. Mais non, allons jusqu'au bout.
El enano de jardín
El enano de jardín
Déconnecté
Inscrit depuis le :
08/12/2007
Posté le 20/08/2008 à 18:57:38 

Cela te tente ? La tigresse ose me défier sur mon terrain…si j’avais su, j’aurais ramené mon gros canon…malheureusement je ne m’attendais pas à autant de clémence de sa part, et je me suis délesté de ma pétoire... ! C’est que j'ai laissé mon tromblon à la maison... - Je peux te prêter le mien - On avait dit combat de lame alors j'ai préféré le laissé pour pas l'abimer...c'est ce que j'ai de plus cher... - Soit... Ca pourrait être l’occasion de lui dérober son fusil...mais je ne veux pas lui offrir d’excuse. Le combat été prévu au corps à corps, il se finira donc à la lame ! Il ne me reste plus qu’à faire comme si je n’avais pas peur... Il est préférable pour vous que nous poursuivions a l'épée...demandez donc au vieux Baern de quoi je suis capable avec une seule balle !
Anne Providence
Anne Providence
Déconnecté
Inscrit depuis le :
07/08/2007
Posté le 20/08/2008 à 19:02:00 

http://ec.img.v4.skyrock.com/ec7/sab5769/pics/26413144.jpg" border="1">
El enano de jardín
El enano de jardín
Déconnecté
Inscrit depuis le :
08/12/2007
Posté le 20/08/2008 à 19:02:54 

Alors que je suis à genou, la tête baissée en attendant mon coup de grâce, une rafale de coup de feu se fait entendre non loin de nous. Une odeur de poudre arrive rapidement à mes narines. Lorsque je relève enfin les yeux, j’aperçois Anne étendue de tout son long, le corps transpercé par le plomb, une large plaie béante à la cuisse. Qui a pu faire ca ? Cara ? Aurait-il voulu me sauver !? Je ne sais pas et je ne veux pas savoir. Cette fin de duel n’annonce rien de bon pour moi…Si cette histoire arrive aux oreilles des pirates, il en est fini de mon honneur ! Je jette un dernier regard sur Anne…Elle semble vraiment mal en point. Dans cet état, elle n’est plus une menace pour personne, et je ne peux pas espérer mieux pour le moment. Il ne faut pas que je traine ici. Si ma présence en ces lieux peut être ignorée, je ne m’en porterais que mieux. Je prends mes jambes à mon cou, direction Esperanza. Il faut que je fasse comme si de rien n’était. Une bonne nuit accoudé au bar me fera le plus grand bien.
Anne Providence
Anne Providence
Déconnecté
Inscrit depuis le :
07/08/2007
Posté le 22/08/2008 à 00:20:31 

Que c’est-il passé ? Je suis allongée dans l’herbe. La tente de l’aventurier est là. Ma mémoire me revient par flash-back ! Le nabot, le duel. Il n’a pas gagné ? Ce n’est pas possible. Il m’a surprise à deux reprises en me touchant et après ? Après je lui ai proposé de tirer une balle et une seule. Noblement il a refusé. Ensuite… Ensuite ? Je ne sais plus. Des coups de feu ! On m’a tiré dessus ! Qui a fait cela ? La seule possibilité c’est Caratawc, il était non loin de nous. Ainsi ce lâche nabot a eu trop peur de perdre notre duel et il a eu raison. Il ne pouvait pas me vaincre. Pas en combat loyal de toute façon ! L’Espagne a payé et elle le continuera si je m’en sors. Des lâches, des traîtres. Si l’Angleterre est la perfide Albion je ne sais comment traiter l’Espagne ! Le nabot est parti sans signer son forfait. J’ai à peine du signaler à mes frères l’heure et le lieu de mon duel. Qui viendra me secourir ? Je suis à la merci du premier corsaire qui passera ici. Le chemin est assez fréquenté. Je le sais depuis la période de l’IERP. C’est là que je traquais mes victimes. C’est là aussi que j’ai revu Ammokk… Il faut que je me cache. Si quelqu’un passe rapidement il ne doit pas me voir. Si quelqu’un fouille les alentours il pourra me trouver. Et seule une personne qui me cherche s’arrêtera. Donc l’un de mes frères. Personne n’aura de raison de venir me chercher. Adossée à un arbre cachée derrière des bosquets j’attends. Qui ? Ou quoi ? Une grande ombre s’approche de moi. Une faux à la main Je rêve ? Réalité ?
Anne Providence
Anne Providence
Déconnecté
Inscrit depuis le :
07/08/2007
Posté le 24/08/2008 à 21:56:15 

L'ombre est dos au soleil. L'ombre la lâche. L'ombre s'approche. Assez vite elle vient à hauteur de ma tête. Qui est-ce ? Ce n'est pas une faux. Elle tombe à coté de moi. Je fini par voir qu'il s'agit d'une arme à double canon. Je n'en avais jamais vu. L'ombre s'agenouille. Après un instant de panique, dans un brouillard je reconnais Munchausen. Il ne dit rien. Moi non plus. Ses mains s'affaire maladroitement à découvrir mes plaies. A verser de l'alcool dessus et un simple bandage.
Téquila
Téquila
Déconnecté
Inscrit depuis le :
20/10/2005
Posté le 24/08/2008 à 21:56:35 

Téquila était essoufflée. Depuis le matin, elle n’avait pas pris de pause. Pourtant, elle savait qu’elle devait se ménager. Elle avait enfin retrouvé Sealover au matin, et lui avait laissé une enveloppe cachetée, avant de partir en douce. La veille au soir, elle avait reçu un message de son ami El Enano, très alarmant. Elle n’avait pas tout compris tellement les mots semblaient tracés à la hâte. Il lui racontait l’histoire d’un duel avorté entre lui et Anne Providence. Avorté, Téquila pensa aussitôt que c’était plutôt une bonne chose, elle qui abhorrait les combats. Mais la suite était étrange. Il dénonçait l’intervention d’Inigo qui serait venu empêcher ce combat, en tirant des balles sur Anne... El Enano continuait en signalant que cette dernière n’était certainement pas ressortie de la tente d’aventurier ou Inigo l’avait touchée, et qu’il l’appelait à l’aide pour soigner Anne. Une question d’honneur, disait-il... Mais il n’était pas question d’honneur quand la vie d’une femme était en jeu, c’est pourquoi elle courrait depuis le matin, espérant arriver à temps. Elle connaissait la virulence de la pirate, et pensait qu’elle n’accepterait peut être même pas ses soins. Mais cette fois, elle avait prévu la piqûre de calmant pour éviter le coup de poignard malencontreux. Elle pestait sur une seule chose, le tête à tête avec Sealover devrait encore attendre...Quelle allait être sa réaction en lisant le message ? Epuisée, le souffle coupé par un pointe de coté persistant, elle devait se rendre à l’évidence. Elle était perdue. Tous les chemins se ressemblaient depuis que les arbres avaient été coupés. Elle n’arriverait jamais à temps. Elle ne voulait pas abandonner, mais elle était si fatiguée qu’elle se laissa lentement glisser au sol. Juste une minute de repos pensa-t-elle. Elle rouvrit brusquement les yeux sous la légère secousse qu’on donnait à son épaule. Munchausen était là, lui demandant si elle allait bien. S’étant assuré que rien ne clochait, il l’exhorta à se lever. Il avait arpenté lui aussi les chemins environnants toute la journée, dans le but de trouver la chirurgienne. L’aidant à se relever, il lui porta ses affaires pour qu’elle puisse accélérer le pas. Elle aperçut enfin au loin la tente. Lorsqu’elle parvint enfin à l’entrée, nul bruit à l’intérieur, cela ne présageait rien de bon. Munchausen à ses cotés était encore plus inquiet qu’elle. Il était passé par hasard et avait mis des bandages de fortune. Elle alluma sa lanterne, car il faisait sombre, et s’aperçut que la matière gluante sur laquelle elle marchait était du sang. Au loin, gisait une forme qui s’avéra être Anne. Autour de la forme, elle distingua une silhouette immobile. Elle appuyait fortement sur la jambe de la jeune femme, il s’agissait d’El Enano. Téquila se précipita vers le corps, et réalisa tout de suite la gravité de la blessure à la cuisse et l’incompétence de celui qui avait posé les bandages. Elle posa son sac et commença à donner des ordres à El Enano « De l’eau chaude, un drap propre, et arrêtez de maintenir le point de pression, je m’en occupe ». Elle se retourna vers Munchausen, qui s’était agenouillé. « Monsieur, il va vous falloir du courage, mais j’ai besoin de vous. Ouvrez mon sac, et passez moi mon scalpel ». La nuit promettait d’être longue.
El enano de jardín
El enano de jardín
Déconnecté
Inscrit depuis le :
08/12/2007
Posté le 24/08/2008 à 23:57:38 

Cela fait maintenant plusieurs jours que le duel a eu lieu. Personne n'est encore venu m'en parler depuis. Personne excepté un jeune compatriote qui avait profité du calme ambiant qu'il régnait dans l'église durant l'adieu à Nico Miguel, pour venir me chuchoter à l'oreille qu'il cherchait toutes informations lui permettant de retrouver la trace de la tigresse. Pourquoi cherchait-il cette pirate? Que lui voulait-il? Ou bien peut être que lui voulait elle? Toutes ces questions sont sans réponse, mais ne cessent de se retourner dans ma tête. Tant d'interrogations qui m'empêchent d'oublier le duel et son issue. Les questions s'emmêlent et en font naître des nouvelles. Je ne peux m'empêcher de me demander ce qu'est devenue Anne. Est-elle morte? A t-elle réussit à rejoindre ses frères? S'en est assez. Il faut que j'en ai le coeur net. La seule solution pour moi est de retourner sur place et m'assurer que les coups de feux ont atteint leur cible. Après quelques jours de marche, j'arrive enfin au niveau de la clairière. Au sol des tâches de sang comme symbole d'un affrontement passé. Du sang oui, mais aucune trace de la tigresse. Cependant, un indice me laissé croire qu'elle n'était pas morte. En effet, une large trainée de sang semble mener tout droit à l'intérieur de la tente. La pirate avait sûrement du s'y réfugier, peut être pour se protéger ou pour y finir ses jours. Une fois de plus, il faut que je m'en assure. La seule solution est donc de rentrer dans l'abri. Mes soupçons étaient bien fondés. Au niveau de la pièce gisait bien le corps de la pirate... Mais à mon plus grand étonnement, elle n'est pas seule. En effet, agenouillé au dessus du corps se trouve un compatriote. Le même qui m'avait questionné quelques jours auparavant, en train de s'affairer maladroitement sur le corps inanimé. Il faut l'aider!" me lance t'il."Elle n'est pas morte, il faut que je la sauve !Aide moi por favor... La situation m'échappe complètement. Pourquoi un espagnol voudrait-il sauver une pirate? Qui est-il réellement pour tant s'inquiéter? Devant la détresse de cet homme, je ne peux rester inactif, et il faut bien avouer que je ne suis pas insensible. J'ai depuis le duel comme un sentiment de devoir inachevé qui m'empêche de me réjouir de mon récent affrontement. La remettre sur pied pourrait être l'opportunité de m'offrir une sorte de revanche, mais cette fois totalement loyale et honorable. Même sans connaître les réelles motivations de l'espagnol, il me semble évident que nos intérêts peuvent se rejoindre. Il nous faut sauver Anne ! Mais comment faire? Je suis aussi doué en médecine que Valiente en couture, et le brave homme devant moi semble bien trop limité pour venir à bout de toutes ces plaies. Seul l'un des plus grands chirurgiens de cette île peuvent espérer remettre sur pied ce corps inanimé. Il en faut un, et vite ! Le seul médecin que je connais, capable de sauver une pirate, ne peut être que Téquila. Elle ne refuse jamais un soin, j'espère juste qu'elle sera disponible... Par chance, je trouve du papier et une plume dans un vieux coffre oublié sous la tente. Je griffonne rapidement quelques mots clairs et précis. Anne dans un état grave. Besoin urgent de soins. Rendez-vous au plus vite dans la tente aventurier. Amicalement. El enano. Il ne reste plus qu'à espérer que mon perroquet arrive dans les plus brefs délais.
Munchausen
Munchausen
Déconnecté
Inscrit depuis le :
15/01/2007
Posté le 25/08/2008 à 19:09:48 

Voila plusieurs jours qu’Anne ne s’était pas manifestée. J’avais passé mon temps à questionner la population de l’île et personne n’avait eu vent d’un quelconque passage de la tornade meurtrière des mers du sud. Pas de boucherie sanglante, pas de pillage sauvage, aucun sourire carnassier en vue… Liberty paraissait paisible… c’était très inquiétant. Je fis le tour de l’île, fouillant chaque planque, chaque recoin susceptible de l’abriter. Je fini par me diriger vers la tente de l’aventurier. J’aurais dû y songer plus tôt, une traînée de sang caillé signalait un combat vieux que quelques jours. Visiblement, la victime s’était traînée vers un bosquet pour se cacher. Sous cette demeure de fortune, une marre de sang entourait l’objet de mes recherches. Son visage en sueur témoignait de la souffrance qu’elle subissait. Son regard était déorienté, elle ne semblait pas me reconnaître. Elle n’avait aucune réaction fasse à ma présence. Je décidais de la mettre dans une position plus confortable : Je retirais sa cuirasse baignée de sang pour couvrir Anne de mon manteau et utilisais mon sac pour la redresser. Pendant que j’épongeais le sang, quelqu’un entra… El enano se dressait devant moi cherchant sûrement une explication à la situation. Il faut l'aider! clamais-je , Elle n'est pas morte, il faut que je la sauve !Aides moi por favor !
Téquila
Téquila
Déconnecté
Inscrit depuis le :
20/10/2005
Posté le 25/08/2008 à 21:03:37 

Voir le post http://www.pirates-caraibes.com/fr/index.php?u_i_page=5&theme=15&sujet=16776&u_i_page_theme=1&u_i_page_sujet=1 pour une suite en parallèle à ce RP
Anne Providence
Anne Providence
Déconnecté
Inscrit depuis le :
07/08/2007
Posté le 31/08/2008 à 15:00:45 

Jamais la route ne m'avait parue aussi longue jusqu'au repaire... J'ignorais qui m'avait truffé ainsi de plomb mais cela me faisait un mal de chien. Surtout la jambe. Chaque souche à franchir, chaque irrégularité du terrain me causait des élancements supportables mais très douloureux. J'étais heureuse d'avoir pu trouver les balles en question, Le chien qui m'avait fait cela le paierait cher, très cher. L'échelle pour accéder à la plateforme fut une épreuve aussi. Enfin je pu monter et me traîner sur une chaise. Du rhum, il me fallait du rhum !Tout irait mieux après une bonne bouteille. D'un coup de dent puissant je mordais dans le bouchon, pour ouvrir la bouteilles. J'éjectais le bouchon assez loin. Après quelques gorgées la vie me paraissait plus belle. J'extrais les balles de ma poche pour les observer. Des balles, justes des balles. Il n'y avait plus qu'à prendre des balles sur chaque corsaire que je rencontrerais pour savoir à qui elles appartenaient. Cela serait long, mais le lâche paierait. Mes soupçons se portaient toujours sur Caratawc, il me faudrait sans doute me rendre à Esperanza. Pour le moment j'oubliais mes 3 sauveteurs.
Anne Providence
Anne Providence
Déconnecté
Inscrit depuis le :
07/08/2007
Posté le 25/09/2008 à 00:47:48 

Le repaire a sauté, notre antre, notre foyer, notre abris. Notre or, nos effets personnels, nos souvenirs, tout est enfouis sous les décombres. L'heure n'est pas aux pleures mais l'action !

Le repaire a sauté nous avons pris d'assaut 2 tours en 2 soirs. Nous les défendons bec et ongle. Griffes et crocs !

Je suis le plus souvent affectée à la défense de Louis Le grand. Un soir où tout était bien trop calme j'étais parties en exploration aux alentours. dans une clairière au sud ouest de la tour anciennement Française.

Louis Le grand restait sous pavillon de la confrérie pour cette nuit encore. Mais Je n'avais pas envie d'y dormir. Je partais chercher querelle à quelques Français que j'espérais trouver aux alentour. Sing avait déjà bien travaillé.

Une jeune que je préférais laisser en paix. Il était déjà mal en point la veille. Je savais que Sing avait eu justement eu quelques soucis au sud ouest de la tour Française. C'est par là que je décidais d'aller.

Quelle ne fut pas ma surprise d'apercevoir une silhouette bien familière. De loin je fis signe à Louis Philippe. M'avait il vu ?

En tout cas je n'avais pas vu un autre Français qui me barrait la route et c'est un coup d'épée assez douloureux qui ralenti ma course.

Bacchus ! La chance était avec moi après un combat assez rude je mis mon adversaire hors combat. et je poursuivis ma route mais la rencontre ne fut pas vraiment celle que j'espérais !

Louis Philippe n'était pas seul. Hercule Savinien de Cyrano tout comme son ami Bacchus était caché derrière un rocher. Il commentait mon combat contre Bacchus.

Que faire ? Je n'allais pas faire demi tour.

Et puis Philou est là... J'y vais de toute façon le salut n'est pas dans la fuite.
Anne Providence
Anne Providence
Déconnecté
Inscrit depuis le :
07/08/2007
Posté le 26/09/2008 à 00:49:55 

Hercule me harangue mais il me laisse pourtant approcher de Philou. De loin il a suivit le combat et quand je passe non loin de lui. A mi-voix sans que Louis Philippe entende il me sussure perfidement : LPAM doit te cocufier à qui mieux mieux Je hausse les épaules. Je sais qu'il y a cette mystérieuse Hollandaise. De toute façon je le lui rend bien et au centuple sasn doute. Combien a t'il de maitresse ? Une et moi ? Espagne, Angleterres, France Hollande... Bien assez ! Je suis a côté de Louis Philippe mais la présence d'Hercule n'est guère discrète et ne ne tiens pas à avoir... Louis Philippe me sent distante de toute façon j'ignorais quel accueil il me réserve. Nous nous voyons bien moins souvent. Je m'en suis lassée aussi et puis comme j'ai dis à Wildekat : Cela rend faible. D'un geste du menton je lui désigne Hercule en garde, prêt à bondir sur moi. - Que fait-on de lui ? - Le gagnant aura doit à un baiser. Il a un de ces sourire auquel on ne résiste pas. - Si je perds tu vas te trouver bien puni ... et lui assez surpris. Mais ce duel est assez fou pour que je l'accepte. Je suis affaiblie par mon combat contre Bacchus, mais il est hors de question de manquer ce duel.
1 -2- 3 4 5  

Le forum > Taverne > Les chemins de la Divine Providence.


Si vous souhaitez répondre à ce sujet, merci de vous connecter.
Marquer tout le forum comme lu
© 2004 - 2024 pirates-caraibes.com - Tous droits réservés