Faux Rhum Le Faux Rhum Faux Rhum  

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DarkenRahl
DarkenRahl
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08/11/2005
Posté le 28/03/2007 à 00:26:44 

Alors que DarkenRahl s'assoupissait peu à peu au chevet d'Angell, il vit ses yeux magnifiques s'ouvrir devant lui. Elle lui fit un sourire comme nul autre pareil. Son coeur commençait à battre si fort et elle lui dit les paroles qu'il espérait entendre. Son organe vital cogna fort dans sa poitrine. Elle l'aimait plus que tout, il était aux anges, son esprit dérivant dans un lieu à la lumière si spéciale, qu'elle réchauffait son corps encore meurtri. Il en oublia tout, les soucis, les peines... Il était un homme neuf, heureux de vivre aux cotés de celle qu'il aimait. Sans s'en rendre compte, il lui fit par de son envie de l'amener aux bord de la plage contempler le coucher de soleil.... Mais le bonheur fut de courte durée... Une grande clameur vint de la place de Port Louis. Et c'est alors qu'il se rappela le prisonnier dans sa cellule. Il avait laissé de coté cet homme souffrant injustement. Il n'eut pas le temps de s'excuser auprès de son aimé, qu'elle partait déjà en direction du tumulte. Il avait honte de n'avoir pensé qu'à lui alors que d'autres souffraient. Ramassant ses affaires, il rejoignit alors la jeune espagnole devant la prison. Une potence avait été installée. En entendant les propos des uns et des autres, il comprit que le pirate traqué avait rendu l'âme. Près de la statue, il aperçut Angell qui éclatait en sanglot, ses membres tremblant de toute part. Il s'avança vers elle et c'est alors qu'il aperçut des pirates non loin de là. Ils étaient venus pour sauver le prisonnier mais c'était trop tard.... En son fond intérieur, il avait la certitude d'avoir participé à cet évènement ignoble. Un être humain avait été torturé et non pas jugé comme il le méritait. Il se sentait coupable, la culpabilité le rongeait. Alors qu'il aurait du tout faire pour le sauver, il avait été cloué sur un lit d'hôpital... Et jusqu'à encore récemment, il avait cessé de penser à ce malheureux, enfermé, seul et mourant dans son propre sang. Dieu qu'il avait mal... En discernant mieux les visages des bandeaux noirs, il reconnut Nightbringer , lui qui les avait agressé auparavant, quand ils étaient sur une plage près du manoir. Sa tristesse accentua ce sentiment de dégout pour les actions que le jeune espagnol n'avait pas entrepris. Ce soir, cette communauté payait un lourd tribut... Il se dirigea alors vers lui et posant une main sur l'épaule de l'escrimeur, il s'occupa de ses légères entailles, appliquant un baume cicatrisant et des bandages pour éviter que le sang ne suinte. Tout cela se fit en silence... Leur ancien agresseur n'avait esquissé aucun geste. Il s'éloigna de lui et s'occupa de son autre compagnon Lord Hawk qui était lui aussi quelque peu souffrant. Il ne demanda rien en retour, rien.... Pour le jeune homme, c'était une façon de rendre hommage au Borgne en s'occupant de ses amis qui lui étaient proches. Une façon pour lui de lui dire adieu. Pourtant aucune larme ne sortait de ses yeux.... Il retourna vers son amour et put entendre celle ci gémir, murmurant des paroles presque inaudibles: « Il ne le méritait pas ... Je ... Je... ». D'instinct, il la prit dans ses bras, la serrant fort contre sa poitrine. Elle frappa de ses poings le torse de son amoureux, sa tête enfouie dans le creux de son épaule, répétant toujours les même mots: « Pourquoi... Pourquoi.. ». C'est alors que ses propres pleurs se libérèrent tel une cascade, inondant ses joues... Coulant le long de son menton, ils tombèrent sur la chevelure de son amour. Aucun mot ne sortait de sa bouche. Il ne pouvait admettre qu'il n'avait rien fait pour ce malheureux alors qu'il aurait tant voulu....Une Justice comme celle ci, il aurait voulu lui cracher au visage... Quelques temps plus tard, il revit Nightbringer qui revenait d'un combat vu les entailles sur ses bras, on pouvait voir encore les traces de la lame qui avait glissé à nombreuses reprises sur son plastron. Son sang se répandait sur le sol. Toujours cette tristesse dans ce regard, mêlée à de la haine, du dégout aussi... N'écoutant que son coeur, il alla le retrouver, Angell s'accrochant désespérément à lui. Il était sa bouée, l'empêchant de sombrer corps et âme. Libérant une de ses mains, il put prendre ses outils de couture et avec ses dents, il put enfiler le fil. Patiemment, maladroitement aussi, il recousit à vif les plaies du guerrier. Pas une fois il ne se plaignit. Pas un cri, son visage ne trahissait aucune émotion. Quelle force se dit il alors. Même si le travail n'était pas parfait, avec du repos, tout disparaitrait. Il demanda à son patient de lui rechercher son baume pour la désinfection, Angell continuait à pleurer, le coin de sa chemise commençant à être humide. Il lui caressa le dos, la berçant le temps que le pirate lui tende ce qu'il demandait. Il appliqua la pommade et ensuite il commença à dénouer des bandes de tissus mais Nightbringer l'arrêta d'un geste et lui tendit ses propres compresses. DarkenRahl en fut profondément touché. Ce geste si noble... Son jugement en fut modifié à tel point qu'il ne verrait plus jamais les pirates de la même manière. Une fois le travail achevé, le blessé s'en alla tout aussi discrètement qu'il était venu. Pendant toute l'opération, le médecin espagnol n'avait pas cessé de pleurer, parfois cela lui brouillait la vue, mais il avait accompli ce qu'il fallait... Enfouissant de nouveau sa tête dans les cheveux de sa compagne, ses pleurs repartirent de plus belle, tel un torrent déchainé.....
Anna Lucia Del Flores
Anna Lucia Del Flores
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20/02/2006
Posté le 28/03/2007 à 00:53:26 

[Place reservée - J'y raconterais demain comment j'ai croisé La Nonne et Ely portant le corps du Borgne et le combat contre Zap, Night et Hawk]
Ely
Ely
[ Adminette ]
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09/12/2005
Posté le 28/03/2007 à 01:10:49 

* Elyngwen avait passé la majeure partie de la journée prostrée dans un coin du repaire à se regarder en chien de faïence avec la nonne. Elle avait du finir par s’assoupir, et personne n’osa la réveiller lors de l’assaut final contre Port Louis et la prison, peut être savaient-ils qu’elle les en empêcherait, qu’il fallait attendre ! De fait, cela fut une véritable boucherie, les jeunes loups n’avaient regardé que le bandeau, oubliant même les alliances et les aspirations de certains des morts envers la confrérie, elle sourit en voyant cela, le règne du Capitaine Drake avait commencé, qu’il fasse comme lui semble, après tout ne lui avait-elle pas apporter son soutien ? Son petit lézard étrange se trémoussa jusqu’à elle lui apportant une lettre, elle déroula la feuille parcheminée et lut attentivement… puis relue une seconde fois et une troisième, elle ne pouvait y croire. Un espagnol, un ami, venait de la prévenir de la mort du borgne, cela ne pouvait être vrai ! Elle se rua vers la sortie oubliant d’emporter ses vêtements de marche, elle courut comme une furie vers Port Louis jusqu’aux portes même de la prison ! Elle s’arrêta net. Elle scruta la place et vit le fils de Madre Anna, la femme à l’origine de la traque, elle voulut d’abord joindre ses mains sur son petit cou jusqu’à ce qu’il suffoque… mais elle n’était encore sûre de rien. Alors elle s’approcha du vaurien et lui donna tout le champagne, le sasékoi et le rhum qu’elle avait sur elle se faisant passer pour une femme douce et aimable, elle espérait qu’avec ça il se rendrait assez malade pour crever dans un coin. Elle respira profondément et entra enfin. Elle vit d’abord Anna Lucia, elle empoigna son épée prête au combat, mais restant fière, elle ne fit que lui lancer une rose noire à ses pieds. Alors elle aperçu la nonne et le corps de son aimée. Celle-ci était en état de choque. http://img483.imageshack.us/img483/971/traquefinale9kj3.png Elyngwen restait froide et impassible devant la situation comme si elle était sortie de son propre corps et observait la scène de loin, elle avait tellement crié à qui voulait l’entendre qu’il ne ressortirait pas vivant, qu’elle n’était même pas surprise de le retrouver sans vie. Elle ne voulait pas savoir si il était mort des suites de ses blessures ou si un français avait abrégé ses souffrances en voyant arriver les jeunes loups… Elle ne voulait surtout pas penser que cela pouvait être de la faute de ses frères et qu’ils avaient anéantie la moindre chance de le sauver. Elle avança machinalement. Elle devait le faire sortir, ces murs renfermaient une odeur de mort et bien plus encore ! Il ne pouvait rester ici. Elle gifla Azalée pour récupérer le corps inanimé et déjà presque froid. Elle se mit à genoux tira les bras du borgne sur ses épaules et le souleva d’un effort surhumain, il était bien plus lourd qu’elle, alors elle commença de le traîner à travers la prison… Port Louis… La plage et la mer. http://img482.imageshack.us/img482/7874/traquefinale10wt3.png En traversant la place elle injuria les gueux qui osaient se trouver là… Ces vautours ! http://img482.imageshack.us/my.php?image=traquefinale11yv1.png Elle lui parla comme si il était encore en vie. Lui adressant ses derniers mots doux… Puis elle pria pour le salue de son âme, elle pria la Santa Maria qui avait toujours veillé sur elle, sachant qu’il emmenait son âme à elle, il ne pourrait que trouver le repos auprès de la Sainte Mère et elle pourrait alors le rejoindre trouvant son chemin sans problème. http://img389.imageshack.us/img389/617/traquefinale12bf0.png Elle fit un signe de croix sur son front, elle déposa un dernier baiser sur ses lèvres bleuies et elle poussa son corps vers la falaise ne détournant en aucun cas le regard lorsqu’il heurta un rocher, lorsqu’il atterit dans l’eau, lorsque son corps refit surface et repartit balloté par les vagues.* - Amen, chuchota-t-elle. *Elle laissa alors le corps prendre sa liberté vers les flots et par delà, elle libérait leurs âmes liées vers d’autres cieux. Elle s’adressa alors à la mer, si grande ! Si vaste ! Si acueillante… Et elle cria pour qu’il l’entende. * - Yé t’aime John ! Yé t’aimerais toujours et qué lé ciel mé tombe sour la tête si jamais j’aimais un autre homme qué toi car yé n’ai plous dé cœur, yé n’ai plous rien, tou as tout prie avec toi. Jamais plous Elyngwen Iniesta de La Santa Maria ne connaîtra d’homme sur cette île, yé t’en fais la promesse. *Elle se passa la main sur le ventre. Elle aurait déjà du avoir ses règles depuis plusieurs jours… Mais rien ne venait. Tant que le sang ne serait versé, elle ne pourrait pleurer…* Ainsi s’achève l’histoire de John Charles Rackham, connut aussi sous le nom de El Demonio. Ce fut le plus sanguinaire des pirates jamais connus sur cette île et il resterait une légende pour les générations à venir... Le Borgne ne mourra jamais vraiment… Souffrez qu’il vous hante !
RIP
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Posté le 28/03/2007 à 07:19:05 

[posté]
Jan der Vernboer
Jan der Vernboer
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21/11/2005
Posté le 28/03/2007 à 08:44:36 

Anton se réveilla à l'hôpital, les côtes endolories. Autour de lui, des cris, des gens qui agonisaient, des larmes de veuves. Les pirates étaient venus à Port-Louis et avaient réclamé leur tribut de sang. Anton ne pouvait supporter cet hôpital qui ressemblait de plus en plus à un charnier. Il n'était pas encore en forme, sa vision se troublait... Elygwen se trouvait au pied de la potence destinée au Borgne. Il tira, tira, tira sans relâche. La pirate était vaillante et tenait bon. Le combat au corps-à-corps s'engagea alors. La pirate maîtrisait davantage l'art de l'épée qu'Anton mais ce dernier, profitant de l'avantage de l'attaque, réussit à la vaincre. "Et une de moins... J'espère que ces rats vont arrêter leurs massacres."
L'étranger des Antilles.
L
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20/10/2006
Posté le 28/03/2007 à 11:32:29 

Du haut de la planque des contrebandiers, Antonine regarda les panaches de fumée s’échapper de Port Louis. Comme il l’avait prévu, le Borgne avait été lynché. Comme il l’avait prévu, les pirates étaient venu dévaster la ville, non pas pour l’or, mais pour récupérer le corps de leur camarade, un bien peut être plus précieux à leurs yeux. Seul, il n’avait pu se dresser contre cet inexorable massacre. Sa fièvre était tombée pendant la nuit, et sa vilaine balafre sur le front avait disparut en même temps. Ramassant son paquetage, il entreprit de redescendre la montagne. Peut être restait il quelque chose à sauver en bas… Deux factions avaient étés meurtries hier, des plaies terribles, aussi bien physiques que morales. Peut être bien qu’il ne servait à rien de s’interposer, peut être valait il mieux laisser l’histoire suivre son cours, laisser ces guerres, ces violences gratuites comme nécessaires et soigner les survivants ? Lui qui pensait depuis toujours qu’il valait mieux prévenir que guérir contemplait ses tentatives pour éviter une telle démonstration de colère de se produire partir en fumée pour se fondre dans le ciel bleu du matin. Dorénavant, jamais plus il ne se placera entre le bourreau et son condamné. Puissent ils tous s’exterminer les uns les autres…
Pedros 'Aigri et seul contre tous'
Pedros
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21/08/2006
Posté le 28/03/2007 à 13:48:45 

*Pedros passait dans Port-Louis lorsqu'il aperçut un attroupement... Il distingua parmi les nombreuses personnes qui s'agglutinaient devant la potence, deux Espagnols qu'il ne portait pas dans son coeur: Angell et son laquais DarkenRhal... Alors qu'Angell se lamentait sur la mort d'un quelconque pirate, et que DarkenRhal faisait son habituel sérénade d'amour envers sa chère et tendre et blablabla..., je décidais de me venger une bonne fois de ce couple de misérables. D'abord je leur fis les poches discrètement, mais je me rendis compte que ces deux là vivaient d'amour et d'eau fraîche apparement... A eux deux je réussis à voler 45 pièces d'or... "Qu'ils meurent ces rapias d'Espagnols amoureux !" Je sortis alors mon tromblon et commença à tirer dans la foule, en direction d'Angell... Lorsque je n'eus plus cartouches et profitant du mouvement de panique je sortis mon empaleuse et fondit sur les deux zamoureux en chantant à tue-tête : "Je haiiiiiis les couples qui me rappelle que je suis seuuuul ! lalala ". La résistance ne fut pas extra-ordinaire: Angell s'effondra après quelques coups, déjà presque mourante après la salve de plombs. Le temps que DarkenRhal comprenne ce qu'il se passe et j'étais déjà sur lui à l'enchainer de coups d'estoc et de feintes d'épées. Il résista pendant quelques minutes, me blessa légèrement et finit par s'incliner.* Bon retour à Esperanza les amoureux... Héhéhé... *Pedros prit discrètement la fuite, profitant de la foule pour se réfugier dans sa maison de guilde, où il siroterait une petite bière bien fraîche en repensant au plaisir qu'il avait eu de se défouler sur ce couple...* Je deteeeeesteuh les couples, je les hais tout court !
Alice Fagney
Alice Fagney
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22/02/2006
Posté le 28/03/2007 à 14:59:47 

Angell pleurait à chaudes larmes dans les bras de son amour, une injustice pareille n'aurait jamais du être faite ... Elle pensait qu'il s'en sortirait, et que les pirates le libereraient, elle était même prête à les aider pour cela, mais hélas, Le Borgne avait rendue l'âme sous d'ignobles tortures. La jeune espagnôle avait mouillé tout le bas de sa chemise, mais elle s'en fichait de l'aspect qu'elle montrait aux autres ... Elle s'en fichait de passer pour une faible enfant devant les pirates ... Elle n'avait plus confiance en personne, même sa nation la dégoutait ... Elle offrit chaleureusement du champagne, et des roses à Nightbringer , se disant que même si elle risquait de se faire agresser par eux, elle voulait les comprendre, leur montrer qu'elle ne faisait pas partie de ceux qui font de tels actes, comme tuer une personne ... La jeune fille aurait aimé aller voir Elyngwen, elle avait quelque chose pour elle, il fallait qu'elle la voie pour le lui donner... Malheureusement, un coup de feu se fit retentir, et elle reçut une balle dans l'épaule. Elle se retourna et aperçut Pedros qui souriait méchament... 4 autres balles l'atteignirent au ventre, et le français se rua sur elle, prenant un malin plaisir à lui faire mal .. Ce n'était vraiment pas le moment, de plus, Angell n'avait pas le moral à se battre ... Elle tomba donc sous les coups du lache qui venait de blesser également Darken ... Laissant les infirmiers l'emmener à l'hopital, Angell eut l'occasion de réfléchir à la malchance qui la suivait .... Lors de sa venue chez les espagnôls, ceux çi l'avait laissé de coté, la laissant agir seule, ou parfois aidé de celle qui tenait une place imortante dans sa vie, sa soeur. Lors de sa rencontre avec darken, ils avaient passé leurs premiere nuit de bohneur, en plein étoile, mais cela n'a pas duré, Nightbringer les avait blessé .... Lorsque qu'ils eurent un deuxieme moment de bohneur, c'était à la corniche, à l'entrée du bateau, seulement, Kaiser ne les laissa pas s'embrasser bien longtemps ... Il s'attaqua à Darken et l'envoya à l'hopital ... Ils eurent aussi un autre moment merveilleux ensemble, à la cave... Mais il ne dura pas longtemps, la guerre venait d'être déclarée, et Angell devait laisser son amour pour aller aider sa nation, elle croyait encore en elle à ce moment ... Pas une seule fois ensuite, malgrés toutes les tentatives pendant un mois, rejoindre la corniche pour retoruver son amour ... Longtemps aprés ils se sont retrouvé, mais pas dans les bonnes circonstances, la traque les avaient un peu distancé moralement .... Puis vint leur meilleur moment dans Port Louis, lorsque Darken réussit à redonner le moral à Angell, mais il fut également troublé par un vieil ennemi de celle çi, Sam .... Maintenant Angell se réfigiait dans les bras de celui qui était toujours la pour elle, celui qu'elle aimait à la folie, mais une nouvelle personne avait décreté qu'il ne les aimait pas ... alors Pedros Les agressa tous les deux ... La jeune espagnôle esparait que la justice française punirait ce jaloux ... La jeune fille était persuadé maintenant que le bohneur ne durait qu'un instant, que jamais elle ne pourrai le connaître plus de quelques heures ....
Jimi 'L'Artiste'
Jimi
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24/07/2006
Posté le 28/03/2007 à 16:43:37 

Début de soirée à PL, une agitation règnait dans le coin de la prison. Qu’est-ce qui attirait autant de monde ? Jimi avait passé la journée caché dans un recoin de la ville française et c’était avec surprise qu’il vit passer Sanca, visiblement autant attristé que furieux. Une seule chose avait pu le mettre dans cet état, une chose que Jimi redoutait, la fin du Borgne. Certes les deux hommes ne s’étaient que peu rencontrés mais Jimi respectait profondément John. A l’époque où Jimi était arrivé sur Liberty, tout le monde redoutait ce pirate, le capitaine des frères de la côte. Sanca venait de forcer les portes de la prison et se battait comme si il pouvait encore sauver John. Après deux puissants adversaires de vaincus, le pirate s’écroula. Une dizaine de minutes plus tard, Night et Hawk arrivaient en ville. Jimi les rejoignit, il ne laisserait pas les meurtriers de John impunis. Les trois hommes prirent la direction de la prison, Night et Hawk que Jimi avait vu combattre en tant qu’esclaves semblaient encore plus terrifiants sous le bandeau noir. Ils se débarrassèrent de Armand et Iron Man sans éprouver de réelles difficultés. Jimi se chargeait de Perle sans trop de soucis et attaqua Madre. Après avoir pris l’avantage, Jimi dut essuyer un coup sorti de nulle part, le forçant à reculer. Hawk s’avança et ,après quelques échanges, envoya Madre au tapis. Après ces combats, le calme retomba et tous étaient muets. Voir John baigner dans son sang était trop dur à supporter. Ils quittèrent la prison, bien que touchés par la vision de leur frère les deux guerriers semblaient ne pas vouloir en rester là et c’est ainsi qu’il y eut quelques affrontements supplémentaires en ville.
Louis-Philippe Armand de Maupertuis
Louis-Philippe Armand de Maupertuis
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12/03/2006
Posté le 29/03/2007 à 00:21:05 

Louis-Philippe relut une dernière fois la missive qu’il avait reçue un peu plus tôt dans la soirée, avant de la livrer aux flammes. Ainsi donc, les rumeurs disaient vrai. Il était mort. Le français sortit un cigare de ses affaires. Il eut alors une pensée pour June, une pour Jade, aussi. Il décapita le barreau de chaise, avant d’en sentir la cape. John Charles Rackham, dit Le Borgne… Certainement une des rares personnes qu’il avait réellement haï sur Liberty. Avant qu’ils ne deviennent ennemis, les meilleurs de l’île. Rivaux, aussi. Ils avaient appris à se respecter. Et puis, ils avaient tous deux aimé les mêmes femmes… Cela rapproche, aussi. Les flammes léchaient le pied du cigare, rapidement porté à incandescence. C’était un cadeau. Il le gardait pour une grande occasion. C’en était une. Il inspira un grand coup, et garda la fumée en bouche, sans l’inhaler. Puis il expira longuement, ou plutôt poussa un long soupir suivi de son cortège de volutes. Rest in peace… My friend.
Jan der Vernboer
Jan der Vernboer
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21/11/2005
Posté le 29/03/2007 à 09:40:26 

Anton sortait au matin de la maison du Lys. Il restait des signes de combat, de violence, de mort. Il explorait la ville, à la recherche de pirates cachés, n'attendant que la nuit pour égorger leurs victimes. Le bâtiment de la prison s'imposa devant lui... Et si ils se trouvaient là où on ne les attendait pas ? Il entra dans la prison, elle n'était pas gardée. La troupe avait été décimée par les pirates. Un rire se fit entendre dans une cellule. Captain Derf s'y trouvait et ne semblait pas le moindre du monde inquiétée par les évènements. Anton se demandait même si ce n'était pas un piège des pirates, qu'il allait s'approcher pour vérifier la porte et que les pirates allaient lui tomber dessus. Il en devenait paranoïaque finalement. Il ajusta son arme et fit feu sur le pirate. Les balles trouèrent sa peau et l'une d'elle lui donna le coup fatal, en pleine tête, comme Anton savait si bien faire. Anton rangea son arme et regarda le cadavre : "Au moins, on fera l'économie d'un jugement."
Madre Anna
Madre Anna
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09/12/2005
Posté le 29/03/2007 à 10:34:52 

C'était fini. Mais Madre savait qu'il lui restait une chose à faire. Ecrire à Azalée. Cela faisait deux jours qu'elle reculait cet instant, refaisant dix fois la missive dans son esprit, essayant de trouver les mots. Mais c'était impossible. Elle songea à se défiler, à se contenter de jouer avec Amaury. Mais cela aussi était impossible. Elle prit enfin sa plume, traça quelques mots, les seuls qui lui venaient à l'esprit. Je suis désolée. Je n'ai jamais voulu que cela se termine ainsi.
Tout Jaune "Peau Morte"
Tout Jaune "Peau Morte"
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23/03/2006
Posté le 29/03/2007 à 13:57:08 

La nouvelle commençait à se repandre dans toute l'ile. L'homme le plus craint de toute l'ile venait de mourrir.Pourtant une atmosphère etrange reigne. Le ciel au loin est sombre, les oiseaux, ici,ne chantent plus; même les planches de l'épave No Muro ne grincent plus comme avant. Dans chaques ombre, l'on s'attend à une mauvaise surprise, l'esprit de John est presque palpable... En perdant Le Borgne, Liberty vient de perdre un oeil . Vivant, cet homme faisait peur. Mort, ça en devient effrayant ! Pour la première fois de sa vie, Tout Jaune, fit un signe de croix.... ... à l'envers...., ... et de la main gauche....
Johann Faust, dit 'le Docteur' (Daisuké)
Johann Faust, dit
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Posté le 31/03/2007 à 14:30:30 

*Daisuké posa un pied a terre, avant de pencher son jeune visage sur la tombe de son senseï. Il ne l'aurait jamais pensé, mais aujourd'hui, il devait se rendre a l'évidence: il était partit. Daisuké ne supportait pas de se dire qu'il était mort. Ca ne pouvait être vrai. Il vivait encore quelque part, au moins au fond de lui même, au fond de son coeur... L'homme qui lui avait donné son bandeau, celui a qui il devait tout, lui avait dit ces derniers mots avant de s'en aller:* "Un jour l'apprentit dépassa le maître, ce jour est aujourd'hui Daisuké. Fait resplendir ton nom au firmanent, que je sois fier de toi..." *Il suivrait ces mots a la lettre. Il deviendrait l'homme qu'il aurait voulu, plus tôt que voulu, trop tard pour qu'il le voit. Mais il le deviendrait...* "Mon nom est le votre, le votre est le mien senseï." *C'est ainsi que Daisuké s'engagea sur le chemin tracé par l'âme du defunt pirate, celui de John Charles Rackam, dit Le Borgne...* [Pour ceux qui se demandent pourquoi mon nom a changé, c'est en hommage a Le Borgne, mon hommage vis a vis de mon sensei de toujours...]
Liberty Sing
Liberty  Sing
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27/03/2006
Posté le 31/03/2007 à 17:42:03 

Sing, pour régler quelques affaire ,dont celle de répondre à la demande de Madre anna de prendre place comme « haute authorité morale » au procès de John le Borgne, repassait pour la première fois à Port-Louis depuis son élection. Il lui fut difficile d’investir son bureau, incapable qu’il avait été de se renseigner sur le protocole lié à sa fonction. C’est à la taverne qu’il apprit la nouvelle : Le Borgne, légende presque vivante de Liberty était mort selon les sources officielles. D’un coté, Sing pensait que cela oui évitait de tenir un role qui ne lui siait pas, d’un autre il regrettait la disparition d’un homme avec qui il avait eu quelques contacts utiles lors de ses premiers pas sur Liberty. Sur les trois bouteilles de « rhum du père Ralex », Sing décida de faire la peau d’une d’entres elles à la santé … … , à la santé. Embrumé et enfumé d’un meme coup, Sing se rappelait de ses rencontres avec Le Borgne. C’est ainsi que , grace au dévellopement de l’imagination que procure le « rhum du père Ralex », Sing se mit à ne pas croire en cette mort . Le seul témoignage était celui d’elyngwen, son aimée ! Lorsque l’on connait le pouvoir d’attraction du Borgne qui conduit ses dames à … … à des poussées d’hormone (la trque organisée par Madre en est un exemple), et sa capacité à faire d’énormes sacrifices par amour, il est facile d’envisager un subterfuge. Sing se souvenait du travail qu’effectuait Le Borgne à chacune de leurs rencontres : il cartographiait l’ile et lui avait révélé qu’il révait de doucouvrir et de cartographier les iles avoisinnantes, ainsi que de répétorier les voies maritimes exploitables. Avant de s’endormir, Sing songea alors au fututr retour de John, et décidait de lui réserver l’une de ses deux dernières bouteilles de « rhum du père Ralex ».
Edward le moussaillon
Edward le moussaillon
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Posté le 03/04/2007 à 00:00:36 

Mon tonton *renifle* mon tonton... *Edward, dans un coin du repaire, pleurniche sans cesse. La vérité venait de tomber. On lui avait expliqué qu'il ne reviendrai pas, mais qu'il resterai à jamais dans ses pensées. Bleurky, l'ours de John, semblait ressentir la douleur du petit. La bête poussa des cris plaintifs...* Chut Bleurky. Tu sais, tonton pelallo il m'a dit que tonton John il est bien la où il est ! Il est juste parti au ciel qu'il me dit ! Un peu comme Bingo quand il vole sauf que lui il sait redescendre. Je suis sur que tonton il réussira à redescendre un jour ! Comme ma maman tu sais ! Il redescendront tous ! Ou sinon bin moi je monterai aussi pour les rejoindre ! Enfin je sais pas encore comment faire mais je trouverai bien le moyen hein ! *Edward s'allongea sur Bleurky et se tapit dans la grosse fourure de l'animal. Il se mit à penser..* Tonton, je sais pas si tu peux m'entendre mais j'espère que tout va bien la haut et qu'on se reverra bientôt. T'en fais pas pour Bleurky, je m'en occuperai bien ! Je suis triste passque je te verrai plus en vrai comme toujours. Je te verrai.........quand je dormirai. Je te verrai.........quand je rêverai.
Madre Anna
Madre Anna
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Posté le 26/05/2007 à 14:08:02 

Le temps avait passé, refermant bien des plaies. La confusion régnait sur Liberty, du moins sur la colonie française, comme une vengeance posthume de John envers ceux qui l'avaient emmené à la mort. Ceux, ou celles... Depuis ce temps, Madre Anna tentait d'oublier. Elle avait voulu punir John, oui, mais cette fin horrible... ces images qui la hantaient parfois la nuit, tout ce sang. Nooonnn ! Ashram éloigné de Prt-Louis, Amaury en voyage d'études avec sa mamie, elle ne savait que faire. La corniche ? Elle y passe deux ou trois jours, mais décidément il y avait trop de voleurs. Elle sortit et erra le long de la côte. Brusquement, elle tomba dans un trou. Un trou ? Non, l'entrée d'un tunnel. Elle s'y engagea presque machinalement, marchant sans s'interrompre. Elle déboucha dans un endroit familier. La prison de Port-Louis. Malgré elle, elle prit le chemin de la salle de torture. http://img170.imageshack.us/my.php?image=recueillementqc3.png
URibellu
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06/03/2006
Posté le 02/06/2007 à 07:37:24 

Relève la tête les mains encore couvertes du sang de Sesshu et voit apparaître la forme spectrale. Te revoilà mon frère. Plus pour très longtemps ! Je viens d’accomplir un premier pas afin que tu cesses de me hanter. Oui ! Elle faisait partie de ceux qui t’ont traqué et mis à mort dans d’atroces souffrances. Oui ! Elle est le début de ma croisade contre ceux qui sont allés beaucoup trop loin à mon sens dans ce qu’un homme est en droit d’exercer sous couvert de justice. Oui ! Elle est la première victime de ma traque. Et d’autres viendront bientôt. Le spectre du Borgne s’avance et se met à parler sans qu’aucun son ne vienne à sortir de sa bouche Non ! Ne me demande pas cela ! J’ai promis que deux personnes seraient épargnées, et notre accord était clair en ce sens. Je tiendrai cette promesse. Abreuve toi de son sang et disparaît à jamais. Je ne souhaite pas devenir l’abomination que tu es devenue. Va mon frère ! Avec un peu de chance une autre victime sera déposée bientôt à tes pieds. Je dois me reposer Sesshu a résisté plus que je ne le croyais et m’a blessé plus d’une fois. Ce combat fut difficile, et sur le papier elle n’était pas supposée être la plus ardue au combat. Je ne sais si j’arriverai au terme de cette mission. La forme éthérée s’évapore alors que le corps inerte de Sesshu est emporté sur une civière.
Sesshu
Sesshu
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27/09/2006
Posté le 02/06/2007 à 14:36:02 

Une douleur à l'épaule. Sesshu s'éveille en sursaut, une seconde balle vient de l'atteindre. A peine a-t elle le temps de se relever que les coups commencent à pleuvoir, l'adversaire est rapide mais touche avec moins de puissance, le combat n'est pas encore perdu. Les touches de l'adversaire se font de plus en plus sentir, et il resiste avec une endurance impressionnante à mes propres touches Finalement une frappe plus puissante que les autres jette Sesshu à terre, tout près de Sora, encore endormit, là pour l'accompagner. Mais qui est cet inconnu ?, se demande t-elle alors qu'elle est emportée par civière. "Pas encore assez forte.."
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