 Le Faux Rhum
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Posté le 18/03/2007 à 16:47:01
Voir cet homme à terre était désagréable, Angell avait pitié, mais essayait tant bien que mal de ne pas le montrer ...Elle regardait étrangement Bobi, que faisait t-il ? |
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Posté le 18/03/2007 à 17:12:10
parti dans un rève étrange ... il senti une chaleur irradier son torse ... une force lui fit ouvrir son oeil .. il ne reconnu pas l'endroit ... mais fut attirer par un ombre qui murmurrait à son oreille ...
une voix douce, peut-être une voix féminine ...
il devait réver, car ce qu'il comprit n'était pas possible ...
non ... non ...
il délirait sans doute ... ses vieux démons venaient le taquiner ... pour lui, son heure était venue ... l'heure où ses démons auraient raisons de lui
pourtant, il ne ressentait pas de la haine dans cette voix ...
http://img171.imageshack.us/my.php?image=retourmanoir4vr7.jpg |
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Posté le 18/03/2007 à 17:19:22
Les femmes entourant LeBorgne regardaient Bobi d'un oeil intrigué mais elle ne s'en préoccupait pas.
Elle s'adressa de nouveau au Borgne mais à voix haute cette fois.
http://img113.imageshack.us/img113/4512/captureborgne2bb0.jpg
Elle pleurait. Cela faisait des mois qu'elle n'avait plus verser une larme, elle pensait d'ailleurs qu'elle était maintenant seche comme un caillou. Une pierre.
Elle pensait avoir pleurer toute son humanité et n'être plus qu'un roc, dure et déterminée.
Mais la vue de cet homme, cet être qu'elle avait haï chaque jour l'avait fait chaviré. Il avait rappelé à la surface des choses qu'elle avait enfoui avec difficulté...
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Posté le 18/03/2007 à 17:45:57
Bobi nous avait rejointes, je l'avais vu s'approcher du Borgne...
Son comportement était étrange, il s'était penché sur lui... Je l'avais vu toucher à l'une de ses plaies...
Je ne comprenais pas...
Puis je je le vis murmurer à l'oreille du Borgne... ce dernier était inconscient, mais pourtant une expression passa sur son visage...
J'avais ma main sur la garde de mon épée, prête à intervenir s'il revenait à lui et menaçait Bobi penché sur lui...
Soudain, Bobi se releva, et dit à voix haute :
"Le soin c'est parce qu'il te respectait. Tu étais son ennemi mais il reconnaissait ta hargne et ta combativité. Selon ses propres mots, tu aurais pu être Espagnol pour ça..."
Je ne comprenais pas, et vis alors quelques larmes s'écouler le long de ses joues...
"Ne bouge pas le Borgne...Bobi?Pourquoi ces larmes? Que se passe t-il?" demandai-je alors... |
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Posté le 18/03/2007 à 17:53:09
Je le vis porter sa main à sa veste...
Que se passait-il?
Perle Blanche qui venait d'arriver disait déjà:
"Pourquoi lui faire un procès, il mérite d'être pendu!! Vous savez toutes ce qu'il a fait les filles!"
D'un coup, il se mit à parler, ses paroles étaient entrecoupées par des sanglots:
"Et ça c'est de ma part, pour avoir pris ce qu'il avait de plus cher. Sa fierté. "
"Bobi! Noon!!"
Je n'avais pas vu la dague, du moins trop tard... Il l'avait déjà enfoncée dans le corps du Borgne, avant que je n'ai eu le temps de me jeter sur lui...
Ses larmes se transformaient en tremblements, tandis que le sang du Borgne s'écoulait sur le sol...
http://img181.imageshack.us/img181/1755/borgnetuir3.jpg
Perle Blanche approuvait déjà ce geste,
"Oui, à la dague ça marche aussi!" |
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Posté le 18/03/2007 à 17:53:10
Tout c'était ensuite passé très vite et pourtant tout avait paru si long. Seule Dudu avait tenté de s'interposer mais elle n'avait pu empecher Bobi en pleurs de sortir une dague et enfoncer la lame dans le corps du Borgne.
Elle avait vu cette scène dans sa tête des centaines de fois, elle voulait toucher le coeur si tant est que cet homme en ait encore un, elle ne voulait pas lui laisser la moindre chance.
Sa main tremblait cependant.
non...
Sa prise n'était pas assurée.
Non...
Ses doigts, à l'image de sa volonté, lui faisaient défaut.
NOOONNN.
Dans un ultime tremblement, Anna-Lucia avait planté sa lame dans la poitrine du pirate et avait ainsi, esperait-elle, puni l'homme à cause de qui son frère était mort dans la déchéance et la folie...
http://img441.imageshack.us/img441/2267/captureborgne2bru7.jpg
Elle s'écroula ensuite sur le corps du pirate, incapable d'autre chose que de pleurer. C'était fini.
Enfin... |
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Posté le 18/03/2007 à 18:00:49
J'appelais les médecins...
Cet homme ne méritait pas de vivre, pas comme il avait vécu...
Mais pour autant, méritait-il cette mort?...
Tandis que les brancardiers le transféraient à l'hôpital du manoir, je regardais Bobi, qui était pris de tremblements...
"Bobi, calme toi, que se passe t-il..." |
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Posté le 18/03/2007 à 18:15:32
dans le calme de sa demeure, il gisait pésiblement, les bras tombant par delà la table sur laquelle on l'avait amené
son coeur battait si faiblement ...
son esprit n'était plus qu'à l'idée de celle qu'il aimait ... pourquoi était il parti sans elle ... il ne comprenait plus rien ... ca vie n'avait été que combat ... la gente féminine resterait un mystère complet pour lui ...
demain peut-être, un jour nouveau se lèverait sur liberty
http://img265.imageshack.us/my.php?image=mortouvifir3.jpg
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Sesshu |
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Posté le 18/03/2007 à 18:25:10
Plusieurs missives lui était parvenu depuis qu'elle était sur son lit d'hopital, rapportant sa capture, mais maintenant il venait d'être transporter içi.
Que c'est-il passer ? Qu'est ce qu'il fait la ?
Il était impossible de savoir si la vie l'avait quitter.
Une infirmière lui répondu qu'il venait d'être tuer par Bobi, il était encore en vie mais sont état est critique.
Il fait un peu froid par là, pourrais je prendre un des lits près de la cheminée ?
La femme la regarda d'un regard réprobateur.
Bon c'est vrai que j'aimerai lui parler après sont reveil, si il se reveille .. |
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Posté le 18/03/2007 à 19:39:25
Angell avait observé la scène de loin, sans réagir pétrifié .. Elle n'arrive toujours pas à comprendre pourquoi il, ou plutôt elle, avait fait cela ...
Pour elle, Le Borgne ne méritait pas la mort ...
Mais peut être est il encore en vie?
Elle regarda Bobi, elle était juste à coté d'elle ...
La jeune Espagnôle se sentait furieuse.. Pourquoi ? Elle ne le savait pas ... Peut être pour avoir assissté à un meurtre d'un homme d'honneur ?
La señorita dégaina son empaleuse, laissa son arme à feu dans sa veste, puis agressa subitement Bobi, mais celle çi ne se laissa pas faire, elle esquiva le geste laissant l'espagnôle rater son coup, ranger son arme et s'éloigner ... |
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Posté le 18/03/2007 à 20:01:22
Le Borgne était parti en soins intensifs... S'en sortirait-il?
C'est étonnant comme je pouvais être agacée par cet homme, et en même temps ne pas réussir à vouloir sa mort...
Tout homme a le droit à une seconde chance... Tout homme a le droit à la rédemption..."
Tandis que j'étais là, pensive, à regarder Bobi secoué de spasmes, à essayer de comprendre son geste, à savoir qui se cachait sous cette capuche, je vis Angell mettre la main à son empaleuse...
Elle s'approchait de Bobi, le regard perdu, la main crispée sur la garde de son épée...
Je la vis alors lever son arme...
"Angell, non!"
Elle voulu l'abattre sur Bobi, mais celui-ci esquiva... sans riposter pour autant...
Ma soeur s'éloigna alors, comme perdue, le regard vide...
Je m'approchai de Bobi et tentai de lui parler, de le soigner de cette peine...
Après lui avoir soigné une plaie, je me tournai alors vers ma soeur...
"Angell, ne prends pas tout ça trop à coeur... Le Borgne a fait tant de mal... Bobi est une de ses victimes..."
Une longue discussion avec ma soeur commençait... |
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Posté le 18/03/2007 à 20:09:47
"Mais tu l'as entendu Dudu !! La seule raison pour laquelle Le Borgne va mourir, c'est à cause de la fiertée d'un grand espagnôl, la FIERTEE !!!
En participant à la traque moi je .. Je pensais qu'il aurai un procés équitable, pas une mort !!! "
Angell commençai à paniquer, sentant les larmes revenir, elle baissa les yeux pour ne pas regarder sa soeur en face... La perspective de la mort, même pour ce démon lui faisait horreur ... |
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Téquila |
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Posté le 18/03/2007 à 20:17:42
Anna Lucia, la soeur d'Alessandro ? Celle que j'ai tant cherché après la mort de son frère ? Non, ce n'était pas possible |
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Posté le 18/03/2007 à 20:20:22
Antonine sortit la précieuse montre à gousset familliale de la poche de sa redingotte orange. Huit heures. Il leva les yeux pour estimer son trajet. Au loin se dessinait les petites fenêtres du Manoir éclairées par la Lune. Loin, trop loin. Le Docteur Walter l'avait prévenu de l'état critique du Borgne et de ses trop nombreuses victimes. Rangeant le précieux bijou, Antonine se remit a courrir. Si il tenait ce rythme, il serait présent avant le soleil et pourrait peut être en sauver quelques uns... |
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Posté le 18/03/2007 à 21:18:27
J'étais sur la route en direction du manoir, je voulais aider, par mes bandages, ces femmes lancées dans une mission si importante à leurs yeux.
Je savais qu'Angell était parmi ces personnes et je voulais la rassurer par la présence si tenté que cela soit possible. Je n'avais pas de nouvelles d'elle, mon perroquet restait mieux, pas de lettres entre ses pattes....
Je ne pouvais plus avancer, je me sentais courbaturé, j'attendis près d'Antoine que le soleil du lendemain se lève. Je me reposais comme je pouvais, demain je reverrais celle qui faisait battre mon coeur malgré les risques et je mettrais aux services de tout le monde mes quelques connaissances... |
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Posté le 18/03/2007 à 22:38:16
Au bout d'un moment, les tremblements avaient cessés, les soins de Dudu devaient y être pour quelque chose.
Bobi s'est, semble-t-il, finalement endormie là où elle était tombée.
Gisant dans le sang de l'homme qu'elle avait tué, elle était de temps en temps secouée de violent hoquets qui ne la reveillait pas.
http://img366.imageshack.us/img366/3033/captureborgne2cnd7.jpg |
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Sesshu |
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Posté le 18/03/2007 à 23:21:32
A sont reveil, elle essaya de lui parler, mais il semblait cauchemarder éveillé, il regardait tour à tour ces victimes de la journée, étendu non loin de là et ses yeux roulait dans leurs orbites.
Il divaguait.
D'un coup il fût prit d'une quinte de toux et se mis à cracher du sang, les infirmières accourraient et papillonnaient autour de lui sans reussir à l'aider en quoi que ce soit.
Il ne pouvait pas mourrir comme ça, il avait été désarmé et capturé, il n'y avait pas eu de procès..
Sesshu se leva, "arrêter de lui tourner autour, je suis médecin laisser moi le voir."Les infirmière la regarder l'ausculter, le tourner, elles lui apportait les brevages qu'elle leurs indiquait met c'était peine perdu.
Il ne pouvait rien avalé, ses dommages interne était bien trop important pour la médecine la plus moderne.
Sesshu se redressa, elle continuait à le regarder et lui glissa quelques mots à l'oreille avant de s'écarter
"Alors ?!" firent les infirmières. |
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Ely |
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[ Adminette ] |
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Posté le 19/03/2007 à 00:30:13
*La veille... Il lui avait envoyé un perroquet, elle ne savait pas où il était, elle le cherchait. Il lui avait dit l'attendre au repaire, mais quand elle sortie il n'était plus là. Elle se souvint qu'il lui avait parlé d'Ulungen, elle commença donc à faire route vers la dite ville quand elle entendit des rumeurs sur un meurtre assez important d'anglais de la main de son amour... Il l'avait mené de l'autre côté de l'île intentionnellement, mais elle courait vite, très vite, elle fit demi tour immédiatement, se trompant même de chemin... Pour se retrouver à bout de force devant les portes même de New kingston, elle ne prie aucune mesure pour se protéger, elle était à genoux rampant jusqu'au bout... Jusqu'au manoir. Même ses ennemi la trouvait pathétique et lui offrait des roses blanches. *
http://img180.imageshack.us/img180/1165/amewq3.png
Il est dans un sale état qu'on m'a dit... à l'article de la mort..., disaient les anglais autour d'elle.
Elle arriverait donc trop tard ? Elle ne pouvait croire ce qu'on lui racontait, il ne pouvait avoir reçu un coup mortel, il était invincible, il était fort, il était l'homme dans toute sa puissance, sa grandeur...
Laquelle ?! Laquelle avait fait ça ? Qu'elle la poursuivre jusqu'à son dernier souffle, qu'elle la brise, l'enchaine, la torture, lui broie le coeur pour savoir ce qu'elle lui faisait vivre ! Lui broie les os pour la laisser paralyser
"LAQUELLLLLEeee ???!!!" *Elyngwen avait hurler de désespoir devant New Kingston.*
*Une voix murmura le nom de bobi. Elyngwen arracha l'herbe de terre et frappa le sol, la crasse s'infiltrant sous ses ongles, elle confia une somme rondelette à l'homme qui lui avait murmuré à l'oreille, ses derniers deniers et elle lui demanda de placer un contrat pour elle à New kingston, il refusa, l'aida à marcher jusqu'au gars qui ramassait les primes et elle lui cracha le nom de bobbi.
L'anglais la laissa sur un banc toute tremblante, elle ressortie mais s'écroula de nouveau à terre... Elle se sentit mal la tête lui tournait, son coeur lui était arraché. Elle se mit à genoux et pria avec une ferveur sans égale, mais sa prière s'adressait au borgne.*
"John, mi amor, mon âme, mon destin... né mé laisse pas seule, yé né si yé survivrais sans toi, né mé quitte pas yé t'en supplie, yé t'aime tou lé sais, même si avec mon caractère dé chien yé né té lé montre pas toujours, il mé faut dou temps pour établir des sentiments forts avec quelqu'un et si tou mé voles cé temps alors tou mé brisera le coeur. Si yé té fais la moindre offense, yé m'en excuse, mais yé t'en souplie survie moi..."
*La scène était pathétique, la capitaine pirate pleine de boue, à genoux, entouré d'anglais, qui suppliait on ne sait qui... Une pirate supplier, avait-on jamais vu ça ?* |
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Posté le 19/03/2007 à 08:11:32
Antonine arriva de façon assez bruyante dans l'ancienne demeure. Sans même prendre le temps de regarder le lugubre des lieux comme il l'aurait fait en temps normal, il s'engouffra immédiatement dans la chambre ou Le Borgne était à l'agonie. Il avait perdu suffisamment de temps cette nuit, avec tous ces sauvages qui s'étaient rués sur sa course.
Mais la encore, on lui barrait le chemin. Des femmes en blanc se dressaient entre lui et ses patients.
Le pire adversaire qu'il n'avait jamais imaginé. Le plus têtu.
"- Bon sang ! criait-il, mais laissez moi rentrer ! Je suis chirurgien de la Guilde ! Il y a des blessés graves à l'intérieur, dont un déjà mort si vous ne me laissez pas intervenir !!!"
Il jugea rapidement son état. Sa veste orange était maculée de pluie, de rosée et d'humeurs végétales dues à sa course nocturne dans la jungle. Mais le pire restait ses bottes dites de "sept lieux" qui l'avaient aidées a courir aussi vite. La boue les recouvraient complètement. Impossible dans ses conditions de rentrer dans un hôpital.
Pestant contre ce temps perdu, il se déséquipa, espérant qu'on le laisserait passer...
http://img143.imageshack.us/my.php?image=leborgne2pl1.png |
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Posté le 19/03/2007 à 09:41:44
Elle était assise par terre sur une flaque de sang seché, elle tenait ses genoux entre ses bras. Son grimage avait pratiquement entierement disparu et les traits d'Anna Lucia étaient maintenant reconnaissable par ceux qui l'avaient cotoyé.
Immobile, les yeux fixés sur un point devant elle, elle ne réagissait pas à l'effervescence du rez de chaussée du manoir : Des gens couraient dans tous les sens, des medecins arrivaient de loin... pour le sauver lui, ce bourreau d'enfants. Ce tueur en série. Ce monstre.
Quelle mascarade !
Que cherchaient-ils ? La renommé ? Etre celui qui a sauvé "El Démonio"...
Ses faveurs et celles de sa confrérie ? Les pirates étaient puissants certes...
Elle aurait pu tous les égorger parce qu'ils ne valaient pas mieux que celui qu'ils essayaient de sauver. Ils seraient responsables de ses futurs meurtres s'ils y parvenaient...
Mais non, elle restait assise là où il était tombé.
Immobile. |
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Posté le 19/03/2007 à 10:22:00
*Melinigos sortais de l'hopital du manoir pour y retourner illico, mais il entendit parler de ses freres, il entendit les suppliques d'Ely et le râle de john, alors il ecrit a tous, il ecrit ces mots tirés de sa mémoire, tirés de son histoire, de son sang, de son ame*
Ely, John,
Votre amour est ce qu'il y a dé plous fort en cé monde, enfin si vous en décidez ainsi, seuls vos deux ames sont ounis, sont mélangées dans ce sentiment de crainte, ce sentiment qui ounit la pecheresse et le pecheur.
Yé né devrais pas faire cette declaration ici, sour cette place poublique, mais sachez qué cé qui vous ounit est cé qui mé raccroche a la vie, la vie parmi vous, parmi les freres y soeurs de la cote. Y'attends la naissance dé mon enfant, y yé souis pas loin dé vous quitter por son edoucation, sa sourvie, son avenir...
Raven m'appelle, elle a besoin dé moi, yé dois la réjoindre, mais dois-je rester avec elle ? est-ce la lé débout d'oune nouvelle vie por moi ? ou alors continouerons nous, ensemble, dans la voie qui nous sied lé plous ? Retrouvons nous, Unissons nous, vivons ensemble cé qué nous avons a vivre, y redorons le blason des freres y soeurs de la cote, reprenons nos actions, et ceci:
UNDER JOLLY ROGER !!!!
Ramenez en moi la foi, la foi en l'homme, pas celle de certains hommes opulents et puants... Dios est mon maitre, vous etes ma famille, Raven est mon avenir, mais mon amour est en vous tous... J'ai bien dit en VOUS TOUS !!!
John, sort de tes gonds, reprend la rage qui te caractérise, que ton coeur batte la chamade, que le flot de sang dans tes veine fasse un bruit, et que ce dernier rythme tes actions,
REJOIGNONS NOUS, TOUS AU REPERE, L'OMBRE DU DRAPEAU NOIR DOIT REVENIR SUR LIBERTY...!!!
Pelallo Ignacio Melinigos de la Cerveza Azul de la Santa Cruz |
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Posté le 19/03/2007 à 10:22:19
la nuit la plus difficile de toute sa vie venait de s'écouler ... un visage était revenu ... et un nom était sorti ...
http://img247.imageshack.us/my.php?image=retourmanoir8dl0.jpg
puis .. toujours le meme rève ... toujours la même femme ... une obsession qui lui couterait chère
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