Faux Rhum Le Faux Rhum Faux Rhum  

Le forum > Taverne > La traque
La traque 1 2 3 -4- 5 6 7 8  
Auteur Message
Géraldine D'Arcy
Géraldine D
Déconnecté
Inscrit depuis le :
05/08/2006
Posté le 19/03/2007 à 11:09:03 

Ils étaient deux pour le moment à avoir essayer de venir libérer Le Borgne de l'hôpital du Manoir , Don Melinigos qui avait essayé tôt dans la matinée d'abattre Dudu et Thomas W. quelques heures après. Géraldine avait réussi à les repousser, mais la fatigue commençait à se faire sentir. Elle espérait un dénouement rapide et qu’enfin ses consoeurs puissent avoir leur vengeance sur cet homme. De nombreux troubles agitaient son pays et sa frontière, elle ne pourrait pas rester éternellement ici.
Perle Blanche
Perle Blanche
Déconnecté
Inscrit depuis le :
29/11/2005
Posté le 19/03/2007 à 11:09:52 

J'étais dans la traque depuis le début, avant même qu'elle commence, dés le premier jour de ma capture, je m'étais jurée de lui faire payer!! Depuis que la traque était officiellement lancée, je n'avais pas eu de chance, jamais je n'avais pu me retrouvé avec "lui". je tombais systématiquement sur elle!! on s'était battu 2 fois, le score était de un partout... je suivais Le borgne à distance, sans jamais le rattraper, passant toujours en retard la où il faisait couler le sang... puis les "Filles de Liberty" l'avais enfin eu! et à l'instant même ou je l'approchais enfin, ... un/une certain(e) Bobi el Payaso, l'avait violemment poignardé! je fut emplie d'un sentiment bizarre; tant de mois passés à préparer ce plan, à attendre que la conjoncture internationale soit favorable, la double guerre Française qui se déclenche alors que l'ordre de mise en marche est donné. et malgré tout la traque était en route, et aujourd'hui qu'on l'avais enfin sous la main, il avais suffit d'un coup de poignard pour tout arrêter!! pas même de procès! (bon, ok je n'avais jamais eu l'intention de lui offrir un procès "équitable" ce qui de toute façon n'était pas possible puisqu'il était COUPABLE!) un petit peu èbêtée, je félicitais Bobi de son acte. http://img138.imageshack.us/img138/3508/leborgne1iy0.png je ne comprenais pas trop la réaction des autres filles, à croire qu'elles étaient juste après lui, pour le fun, qu'elles ne lui en voulais pas vraiment... http://img244.imageshack.us/img244/7994/leborgne2df3.png et au hasard de mes divagation, je pénétrai dans la pièce d'à coté... http://img138.imageshack.us/img138/1613/leborgne3jv1.png c'est ça qui me manquait: la souffrance, SA SOUFFRANCE, qui avoue ces fautes et ces pêchers dans le sang et les cris!! Les autres, toutes celle qui n'avaient pas enlevé, et retenue captive au bout d'une chaine, toutes celles qu'il n'avait pas exposé comme un trophée partout ou il passait, toutes celles la ne pouvaient pas comprendre à quel point j'avais été humilié. un simple coup de poignard ne suffisait pas!! j'avais toujours espérai toujours qu'il finisse au bout d'une corde, pendu HAUT et COURT. HAUT pour que tout le monde le vois, et COURT pour avoir encore assez de corde pour Sanca... ça finirai peut être comme ça, mais pas sans souffrance! quelqu'un devais lui faire ravaler son arrogance et ça fierté!
L'étranger des Antilles.
L
Déconnectéparia
Inscrit depuis le :
20/10/2006
Posté le 19/03/2007 à 11:23:38 

Antonine ne comprennait pas toute cette violence ambiante, toute cette haine pour un seul homme. Certes, cet Homme était Leborgne, une pourriture internationnale d'après elles, mais pourquoi ne pas tenter un pourparler ? pourquoi frapper avant de parlementer ? et encore, quand discussion il y a... Fatigué de cette spirale vicieuse, Antonine se remit à soigner... à défaut de pouvoir combattre ce mal, il ne pouvait que réparer les dégats qu'il causait... http://img137.imageshack.us/my.php?image=hmoglobineex1.png
Perle Blanche
Perle Blanche
Déconnecté
Inscrit depuis le :
29/11/2005
Posté le 19/03/2007 à 11:29:48 

j'avais eu vent des propos de feu "le padre" pfff, quel personnage ridicule celui là! un homme qui avais choisi les ordres parce que toutes les femmes refusaient ces avancent, et qui avait quitté l'église pour pour une confrérie de manant. d'ailleurs, depuis que Ely était à la tête de celle-ci, la confrérie n'avait fait que chuté du pied d'estale sur lequel l'avait placer son premier capitaine un certain Don arm?? je sais plus quoi. encore un qui avait du mourir dans un coin sombre, plus personne n'entendais parler de lui... (ni de ces célèbres roses...) pfff. donc le Padre croyait en l'amour! il croyait vraiment que l'amour était plus fort que la haine... les endoctrinement de l'église étaient donc très puissant! et dire qu'avant qu'il ne change de bord, j'ai été l'ami d'un homme aussi naif! merde! si LeBorgne crois aussi à des conneries pareilles alors il mourra surement, et je ne pourrai jamais "m'amuser" avec lui...
Ely
Ely
[ Adminette ]
Déconnecté
Inscrit depuis le :
09/12/2005
Posté le 19/03/2007 à 11:44:47 

*Elyngwen avait passé la nuit presque sans encombre devant New Kingston à part un petit voleur pas très doué qui s'était pris une tarte et une balle perdue, elle put avancer à grande peine vers le manoir, obligé de perdre du temps devant un anglais qui lui barrait le passage. Elle entra dans un bruit de tonnerre, elle vit bobi, elle vit les autres femmes, et courru vers ce monstre qui avait planté une lame dans le coeur de son amour, de sa vie, de son essence. http://img410.imageshack.us/img410/7413/traquexu0.png La rage l'aveuglait, elle ne toucha pas aux femmes qui étaient là. Elle avançait sans faire attention aux coups qu'elle prenait, elle était à l'agonie... Sa blouse de médecin était dans un triste état. Elle tomba à genoux à nouveau épuisée, elle n'avait pu dormir cette nuit et les femmes présentes s'évertuaient à vouloir l'empêcher d'atteindre bobi... Elle n'avait presque plus de force, elle ne pourrait de toute façon pas accomplir sa vengeance aujourd'hui ! Soudain le manoir trembla d'un cri inhumain entre un mot et une rage qui montait tout droit de l'enfer. * JOHHHnn !!!
Ely
Ely
[ Adminette ]
Déconnecté
Inscrit depuis le :
09/12/2005
Posté le 19/03/2007 à 11:58:40 

*Géraldine qui s'évertuait à vouloir déchiqueter sa blouse de médecin avait finalement réussi... Cette gueuse ne l'avait pas laisser avancer un poil de plus vers la femme qui avait du mal au borgne. Elyngwen avait cru pouvoir encore avancer un peu, mais non. C'était tellement plus drôle d'abattre quelqu'un déjà à terre. Alors elle le vit... Il était là pas loin d'elle. Elle lui parla d'abord, exhorta qu'on la laisse passer... * http://img376.imageshack.us/img376/4794/traque2ep9.png
El Padre
El Padre
Déconnecté
Inscrit depuis le :
07/02/2006
Posté le 19/03/2007 à 12:11:51 

Chere Perla Bianca, comme yé vous appelait a l'epoque, vous dites que y'ai changé, changé dé bord, qué yé n'avais pas de conquetes, etc... Mais a cette epoque, yé né cherchais pas l'amour, car seul céloui dé Dios importait, mais maintenant qué yé vois la réligion espanola, yé souis fier dé l'avoir quittée... Vous avez été mon amie, y si céla a changé, cé n'est pas dé mon fait, vous avez brisé cette amitié, tant pis, c'et dommage, mais peut etre oune your, nous retrouverons nous. y'ai tout essayé por espana, y'ai essayé dé la gouverner, dé la rémettre dans la foi, mais rien ne fait, l'espana est oune foutoure france, avec le seul bout ... Que les riches restent riches, y sourtout qu'on né vienne pas les embeter. Vous etes oune femme forte, charmante y censée, alors porqué partir dans des bassesses de la sorte ? Yé vous croyais noble de coeur y d'esprit, me serai-je trompé ? Bien a vous Melinigos
Géraldine D'Arcy
Géraldine D
Déconnecté
Inscrit depuis le :
05/08/2006
Posté le 19/03/2007 à 13:09:47 

Elyngwen était arrivé en troisième, Géraldine se mit au travers de son chemin comme elle l'avait fait pour les deux autres... Le combat qui s'ensuivit fut un véritable bain de sang, telle une furie, Elyngwen frappait, griffait, mordait… Géraldine n'avait jamais combattu quelqu'un dans un tel état de folie furieuse. Elle se demanda si elle allait pouvoir un seul instant lui résister. Il ne fallait pas qu'elle passe, il ne fallait pas qu'elle puisse réconforter cet homme qui ne méritait que la mort... Dans sa furie, Elyngwen ne parait aucun coup et petit à petit son corps sombrait... Dans un dernier élan, elle se jeta sur Géraldine et lui entailla le cou, manquant de peu de l'égorger. Géraldine eu juste le temps de porter un dernier contre. Les deux s'effondrèrent, mais une seule était encore consciente. Les « gueuses » avaient triomphées.
John Ch "le borgne" Rackham
John Ch "le borgne" Rackham
[ Adminator ]
Déconnecté
Inscrit depuis le :
20/10/2005
Posté le 19/03/2007 à 14:33:44 

les troupes d'élite du Roy venaient de faire irruption dans la salle de soins s'approchant du borgne, le soulevant sans aucun ménagements, ils le mirent complètement à poil ... http://img482.imageshack.us/my.php?image=retourmanoir9fe9.jpg le rejettant comme des brutes sur la civière ... histoire de l'emmener vers la prison de Port Louis sans lui laisser la moindre chance ... http://img381.imageshack.us/my.php?image=retourmanoir10jj2.jpg
Sesshu
Sesshu
Déconnecté
Inscrit depuis le :
27/09/2006
Posté le 19/03/2007 à 17:10:55 

Cela fesait maintenant plusieurs heures que le Borgne c'était réveiller avant te retomber dans sont sommeil agité. Elle avait bien essayer de le soigner et cela avait partiellement marché. Le reste ne dépendait plus d'elle. Elle attendait sur sont lit, non loin du Borgne, en profitant pour envoyer des courriers et répondre à ceux qui lui parvenait, trois fois déja elle avait vu arriver des pirates dans la zone de soin, elle avait à tout hasard ceinturer sa lame à ses côtées et placer sont pistoler dans une poche de sa blouse. Un petit groupe de soldats au couleur du roi de France fîrent irruption dans l'hopital, ils étaient les seul avec les infirmières à ne pas avoir de blessures. Ils commencèrent à deshabiller le Borgne et le jetèrent sur une civière. Sesshu je joint aux infirmières pour protester, "Mais comment oser vous ?! Cet homme a besoin de soin pour l'instant, de plus vous n'avez aucun droit içi, vous n'ête pas en territoire français !"
L'étranger des Antilles.
L
Déconnectéparia
Inscrit depuis le :
20/10/2006
Posté le 19/03/2007 à 17:45:42 

Antonine émergeait doucement. Une étrange sorcière s'était ruée sur lui pendant qu'il épongeait le sol. Il s'était prit un violent coup sur la tête qui le lançait douloureusement. Il se tâta le front. Un bandage ? Qui ? Ses doigts étaient poisseux de sang. Il se rappela avoir envoyé un coup terrible à son adversaire avant de sombrer, une frappe de taille du plat de la lame à la tempe de la vielle femme pour l'envoyer au tapis. Il entendait au loin les protestations d'une anglaise, mais sa vue encore floue ne lui permettait pas de l'identifier. Néanmoins, il avait déjà entendu cette voix aux abords de New Kingston. Alors il comprit. Des tuniques bleues tentaient d'extrader John le Borgne dans les prisons de Port Louis. Mais que faisaient ils ici, si loin de leur ville d'attache ? Et de quel droit réclamaient ils ce prisonnier qu'ils venaient cueillir une fois neutralisé ? ...
Sesshu
Sesshu
Déconnecté
Inscrit depuis le :
27/09/2006
Posté le 19/03/2007 à 18:22:19 

Après c'être fait éconduire en dehors de la zone par les soldats pour mettre un terme à la discution Sesshu ne savant que faire profita de sont temps-libre pour soigner deux jeunes corsaires blesser. Puis elle vit Antonine à terre et se précipita pour lui appliquer un bandage à la tête, il en fallut plusieurs tant les blessures était profonde. "Ne nous inquietez pas, vous allez bien maintenant, quand au Borgne il vient d'être attraper par des soldats du roi de France, ils sont nombreux nous ne pourront probablement pas les arrêter. Ce n'est pas aujourd'hui que le Borgne aurat sont procès .." A tout hasard Sesshu dévêtit sa blouse pour la remplacer par une cuirasse espagnole solide..
L'étranger des Antilles.
L
Déconnectéparia
Inscrit depuis le :
20/10/2006
Posté le 19/03/2007 à 18:30:56 

" Peste soit des Français et de leurs prétentions ...!" gémit-il avant de grimacer. Il s'adossa contre le mur, les yeux dans le vague, puis, se laissa glisser au sol et posa son empaleuse la pointe en bas sur le mur décrépit. Pourquoi eux ici ? Qu'avaient ils a voir avec le pirate ? Il aurrait voulu y songer d'avantage ce soir là, mais... il... sombra... ... avant.
Alice Fagney
Alice Fagney
Déconnectéparia
Inscrit depuis le :
22/02/2006
Posté le 19/03/2007 à 20:53:36 

Angell s'était paisiblement endormie auprés dans les bras de sa soeur, n'ayant pas senti arriver son amour dans les parages ... Elle se reveilla, l'aperçu, posa délicatement les mains de Dudu sur le sol pour ne pas la reveiller puis sauta au coup de Darken, en l'embrassant... Grace à lui, elle put oublier quelques minutes tous ce qu'il s'était passé la veille, malheureusement les visages familiers lui rappelerent tous les evenements, et la jeune espagnôle savait que ce n'était pas fini .. Elle raconta toute l'histoire à celui qui lui avait tant manqué, puis réfléchit à ce qu'elle ferait ensuite ... Avait t-on encore besoin d'elle ?
Madre Anna
Madre Anna
Déconnecté
Inscrit depuis le :
09/12/2005
Posté le 19/03/2007 à 21:03:40 

Les événements s'étaient précipités la veille au soir. Le Borgne enfin capturé, puis poignardé par celle qui ressemblait à une revenante. Toute la journée, les femmes s'étaient relayées à la sortie de l'hôpital, pour prendre des nouvelles. Allaient-elles juger un cadavre ? Une infirmière finit par sortir. Apparemment, il serait transportable dès le lendemain. Perle et Madre se concertèrent, et envoyèrent quelques hommes de garde pour préparer un brancard. Dès demain, un étrange convoi partirait vers Port Louis.
DarkenRahl
DarkenRahl
Déconnecté
Inscrit depuis le :
08/11/2005
Posté le 19/03/2007 à 21:04:04 

Le jeune homme écouta sa dulcinée expliquait la situation. Un an qu'il n'avait pas erré sur cette terre. Il ne se sentait pas capable de juger un tel homme. Il n'en avait ni la force, ni l'envie. La seule pensée cohérente qu'il avait était de prier les dieux, quelqu'ils soient, pour que le comportement du Borgne change. Cela faisait tellement de temps qu'il croyait en la bonté de l'être humain. Malgré sa vie, peut être une part de celle ci se cachait enfuie dans ce pirate. Il savait les actes qu'il avait commis mais ne pouvait pas le blamer. Personne ne pouvait le juger, nous étions des êtres imparfaits laissant libre cours à nos sentiments. Utiliser les même procédés que le traqué le faisait pleurer, ainsi personne sur cette terre ne serait capable de pardonner par amour, amour de la vie... C'était le plus beau sentiment que nous pouvions découvrir. Perdu dans les bras de mon aimée, je ressassais tant de propos. Mon coeur se réchauffait, je me sentais enfin entier. J'avais retrouvé celle pour qui mon organe vital battait. Je pouvais tout pardonner, pour que chacun de nous connaisse ce sentiment, quelque soit le passé et les nations.... J'enfouis ma tête contre son épaule et dans cs cheveux, mon corps parcouru de tremblements.....
Sesshu
Sesshu
Déconnecté
Inscrit depuis le :
27/09/2006
Posté le 19/03/2007 à 22:32:20 

Apparemment ces hommes avait été prevenu par Madre, Sesshu avait confiance en elle et Madre désirait aussi un véritable procès. Il n'y avait plus aucune raison d'essayer de les empecher de partir. Sesshu griffona un message à Antonine, remercia les filles avec lesquels elle avait passer ces derniers jours éprouvant et sortie du manoir. La porte ne grinçat pas cette fois.
Alice Fagney
Alice Fagney
Déconnectéparia
Inscrit depuis le :
22/02/2006
Posté le 19/03/2007 à 23:52:50 

Angell aperçu Sesshu partir, elle hésita un moment, puis couru pour la rattraper au dehors du manoir. L'anglaise avais entendu son nom, et s'était retournée, et la jeune Espagnôle, qui ne savait pas quoi dire, la regarda, la souriant. _Me..Merci !! Lui as t-elle dit, puis elle sortit une rose bleue de son sac, afin de l'offrir à Sesshu. Aprés un dernier aurevoir, Angell retourna au manoir en attendant le lendemain ...
John Ch "le borgne" Rackham
John Ch "le borgne" Rackham
[ Adminator ]
Déconnecté
Inscrit depuis le :
20/10/2005
Posté le 20/03/2007 à 07:07:59 

à peine remis sur pieds par sesshu, les hommes de la garde du Roy de France avaient débarqué, le déshabillant complètement et le rejettant sur une civière, non loin d'Elyngwen. La violence du traitement avait choqué plus d'une personne présente .. apparemment, beaucoups avaient quelques peu oubliés toutes les violences qu'il avait pu commettre dans sa vie cela lui arracha un dernier sourire triomphateur .. pour le peu, s''il auvait pu et si on lui en avait laissé un, il se serait retourné pour fumer un bon cigare ...un cubain ... ses préférés ... un deuxième sourire se fit voir sur son visage décharné, lui donnant presque l'apparence d'un spectre il tourna doucement la tête vers Ely et lui murmurra comme pour la rassurer que son esprit n'était pas encore mort ha .. ces chiens de français, tous des imbéciles ... sur que j'aurai encore un cubain avant la potence ... fini-t-il par lui sourire malgré celà, il vit bien que Elyngwen n'était pas dupe ... elle le sentait cassé, se doutant qu'il ne ferait plus rien pour s'échapper il lui sourit pourtant, comme pour démentir ... sans trop de conviction ... soutenir son regard implorant, là, à quelques pas de lui ... implorant quoi ? il ne savait ... que voulait-elle vraiment .. il ne le savais pas, il ne le savais plus ... il préféra lui tourner le dos. La voir lui était devenu plus que pénible. Si en plus il alimentait le peu de raison qu'il lui restait avec son image, comment espérer garder un esprit quelque peu alerte ... et ca, il savait qu'il allait en avoir besoin dans les quelques jours qu'il lui restait à vivre ... nul doute que les soldats du Roy allait lui faire payer très chère sa vie de débauche .. sa peau de pirate ne fera plus long feu sur cette pensée quelque peu démoralisante, il se décida à écrire un dernier mot à celle qui l'avait accompagné pour son dernier combat. Il avisa un drap trainant à ses pieds .. faignant un frisson, il profita encore une fois de la pitié des gens ... ou d'une ancienne amitié ... avec une voix brisée, il appella la Buse, juste à ses pieds - oh gouverneur ... lui lacha-t-il pour l'amadouer - hum ? - c'est moi, ton général ... la Buse se réveilla quelque peu .. se demandant qui l'appelait encore ainsi ... il faut dire qu'il avait été le tout premier gouverneur de New Kingston ... et John le premier général ... ca pourrait peut-être l'aider maintenant ... il décida de lui faire croire qu'il avait perdu la raison .. et revint sur une très vieille affaire ...que seul les plus vieux roublards pouvaient encore connaitre ... - oh gouverneur ...dis ...tremblant un peu je viens de finir le traité d'alliance avec les espagnols ... - quoi ? - mais si .... je t'ai dit que j'allais le faire ... mais comme toi et l'autre là, le gouverneur Mendosa, vous êtes partis en vacances ... la Buse se remémorra ce passé prestigieux .. au sortir de la première guerre, les anglais victorieux l'avait élu gouverneur et le borgne avait été plébiscité tel un césar pour sa victoire écrasante sur les espagnols ...aucun autre n'avait osé se lever en face de lui pour ces élections ... ils avaient été les plus jeunes gouverneur et généraux ... ce temps lui sembait si loin ... et il l'était .... - ahahah mais John ... c'était il y a des années ....ahahha - mais tu délires ou quoi ? grelottant .. je viens de signer le pacte avec le général Montoya ... - tiens, regarde .. john tendit une main vide vers la Buse, tremblant de tout son corps ... - prends plutot ceci et couvre toi lui répondit avec une certaine pitié l'ancien gouverneur et ami - quel déchéance est la tienne John ...toi que le peuple a adoré, toi qui a été un modèle pour beaucoups .. regarde toi, tu es moins qu'un chien maintenant puis il se retourna .. peut être que tout cela devait finir ainsi se dit-il une dernière fois ...le pouvoir devait l'avoir corrompu ...la piraterie avait fait le reste John n'en demandait pas tant ...ce drap lui suffirait pour écrire son dernier message à celle qu'il aimait encore malgré tout http://img237.imageshack.us/my.php?image=avantsondepartmy3.jpg
Anna Lucia Del Flores
Anna Lucia Del Flores
Déconnecté
Inscrit depuis le :
20/02/2006
Posté le 20/03/2007 à 10:58:37 

Anna Lucia avait passé 16 heures couché dans le sang du démon, secouée de sanglots. Sir John, un anglais sans honneur l'avait même dépouillé de 100 Po et de la peau de bête dont l'une des Filles de Liberty l'avait gentillement recouverte. Heureusement, Hélène de Miranville avait vu le gredin agir et l'avait envoyé se faire soigner après une bonne correction. Elle avait ensuite replacée l'or dans la bourse d'Anna et délicatement posé la peau de bête sur son corps tremblant. http://img292.imageshack.us/img292/4020/captureborgne2djl9.jpg Seize heures de sommeil agité durant lesquelles toute sa vie avait défilé devant ses yeux. Anna Lucia était arrivé sur Liberty il a longtemps maintenant. Elle y menait une existance plutot discrete et, à la mort de son frère, avait disparu. Elle est restée plusieurs mois à errer dans les montagnes, se cachant dès qu'un explorateur s'aventurait trop près. Elle ne voulait voir personne. Elle cultivait sa haine, elle la nourissait. Petit à petit celle-ci grandissait et se transformait en détermination. Avant d'atteindre sa maturité, sa haine a longtemps oscillé entre les pirates dans leur ensemble, Don Armando qui avait tiré la balle fatale ou bien LeBorgne, ennemi juré de son frère, qui lui avait pris son âme. Finalement LeBorgne avait été le grand gagnant. Il avait volé la dignité de son frère, sa fierté, et celui-ci était mort comme un moins que rien. Alejandro était parti seul et oublié de tous après avoir érré sur l'île, perdu dans les abîmes de sa folie. Elle devait retourner vers la civilisation. Elle était obligé de voir du monde de nouveau. Il le fallait. Elle devait pouvoir s'approcher du Borgne sans qu'il ne se doute de son identité car il était puissant, ce sauvage. Elle aussi était forte, de plus en plus forte même mais elle n'était pas de taille à lutter contre "El Demonio". Elle l'aurait par la Ruse ! En hommage à son frère et à leurs jeux d'enfants, elle se déguisa en clown. Bobi le clown, l'ami imaginaire qui les avait accompagné tous les deux pendant tant d'années. Liberty était une île étrange, on y rencontrait des gens bizares. Un clown passerait inaperçu ! Ainsi elle s'était de nouveau mélé à la faune humaine de l'île et avait parcouru les terres à sa recherche. Jusqu'à ce que Madre Anna organise une traque de la Bête. Ironie du sort cette traque les mena au même endroit que la précédente qu'avait mené son frère : Le Manoir. Les "Filles de Liberty" réunies autour de Madre Anna avaient reussi a capturé le Borgne et c'est là qu'Anna Lucia essaya de venger son frère. Elle poignarda le Borgne mais sa main tremblante rata le coeur du monstre. En fait l'histoire retiendra qu'elle avait frappé exactement là où devait se trouver le coeur mais qu'El Démonio n'en ayant pas le coup n'avait pas été mortel... Les sentiments refoulés, les images de sa vie d'avant, tout était remonté à la surface en quelques minutes alors que sa lame pénétrait le corps du Borgne. Elle s'écroula dans la flaque de sang alors que LeBorgne était transporté d'urgence dans la salle de soin du manoir. Il se trouvait encore des gens pour essayer de sauver le démon... Ses errements prirent fin dans la douleur. Elle fut reveillé par le bruit des détonnations immédiatement suivie par la sensation qu'elle était perçée de toute part. http://img86.imageshack.us/img86/8554/captureborgne2efl7.jpg Elle apperçu Melinigos le visage tordu de colère avant de sombrer de nouveau. Inconsciente. Lorsqu'elle se reveilla, elle enleva ce que les larmes avaient laissé de grimage sur son visage et abaissa sa capuche. Elle pris place aux cotés des filles qui attendaient la sortie du démon et des gardes qui devaient le mener à la potence. http://img292.imageshack.us/img292/3305/captureborgne2ffx6.jpg Bobi était parti. Elle était de retour.
Ely
Ely
[ Adminette ]
Déconnecté
Inscrit depuis le :
09/12/2005
Posté le 20/03/2007 à 13:16:18 

*Elle lui vit un regard qu'elle ne connaissait pas, il n'avait pas peur non... ce n'était pas ça. Il était en paix au contraire. Il savait la fin venue, et il lui adressait des sourires tendres. Sous sa veste anglaise, la belle pu approcher pour lui souffler quelques mots alors qu'il s'était retourner ne pouvant soutenir plus son regard. http://img95.imageshack.us/img95/6955/traque3vw7.png Son coeur se déchira quand elle prononça ces quelques mots. Ses tempes battaient, son souffle devint impossible... Un garde la repoussa violemment contre le mur.* Et là ! On s'approche pas du prisonnier... Tu n'as rien à faire ici tu as reçu les soins que tu méritais. Dégage d'ici avant que je m'occupe de ton jolie petit cul ma beauté. *Elyngwen lui lança un regard venimeux, elle allait sortir oui ! Et elle serait là où il l'emmenerait... elle le rejoindrait plus tard. Elle lui envoya un baiser qu'il ne vit pas et s'éloigna.*
L'étranger des Antilles.
L
Déconnectéparia
Inscrit depuis le :
20/10/2006
Posté le 20/03/2007 à 13:19:43 

Antonine se réveilla difficilement. Il venait de passer l’une de ses pires nuits sur l’île. Sa tête enflait au point d’exploser si jamais il la touchait… Non. La fièvre lui faisait penser n’importe quoi. Il sortit sa montre qui lui brûlait la main comme un soleilEblouit, il plissa les yeux pour y lire ; six heures. Il faisait encore nuit. Il se leva pour aller prendre l’air. L’effort lui fit tourner la tête et il remarqua un petit bout de papier tomber en une magnifique cascade de lueurs colorées. Bon sang, mais que se passait il ? Le coup de la sorcière d’hier l’avait donc sonné à ce point ? Lentement, il ramassa la note et la lut. Il n’en comprit pas tout à fait le sens, ni même qui l’avait laissé la. Hébété, il laissa le mot tomber au sol et tituba vers la cuisine du Manoir. La pluie de la nuit dernière avait laissé une petite réserve d’eau dans une bassine. Il plongea ses mains dans cette montagne de sel. Le vent bourdonnait dans ses oreilles, faisant crisser les montagnes salines et les cristaux de l’or blanc ruisselaient le long de ses poignets. Il s’en jeta sur le visage, et en mit dans sa bouche. Il s’arrêta. Ce n’était que de l’eau. Il sentit un frisson le parcourir et au fur et à mesure que la fièvre chutait, il comprit ou il était. Le Manoir. Il reconnut quelques visages. Perle Blanche, Madre Anna, Angell et … Un clown étrange se tenait un peu à l’écart, se frottant le visage pour essuyer ses larmes. Son visage lui rappelait quelque chose, mais surtout, ce qui l’intriguait, c’était la présence de sang sur cette robe noire. Il se rendit compte que le clown lui rendait son regard et il se détourna, gêné. Le Borgne. Elles étaient la pour lui, et lui aussi. Alors, se pencha pour ramasser le papier qu’il avait tenté de lire une première fois et sentit le sang lui monter dangereusement à la tête. Il se releva vite papier en main et se massa les tempes qui battaient en écho avec son cœur. Le mot était de Sesshu. Il sourit. Il lui répondrait lorsqu’il en trouverait la force. Portant la main a son front, il toucha, tâtonna le bandage qui le ceignait. Le cataplasme était souillé de sang et de lymphe coagulés. D’un coup sec, il l’arracha, grimaçant lorsque le pansement lui tira quelques cheveux pris dans l’escarre. Puis, contemplant la plaie encore sanguinolente dans le reflet de sa montre, il comprit qu’il devait rejoindre au plus vite Ulungen et la clinique de la GRML afin de recoudre tout cela. Mais il ne le ferait pas. En temps normal, un médecin de la GRML vole de patient en patient, à peine arrivé qu’il est déjà partit. Mais il sentait que quelque chose allait se passer. Il ignorait si son intuition avait encore une fois vu juste ou bien si la fièvre gagnait encore petit à petit, mais une voix en lui lui disait de rester auprès du Borgne. Une Voix !?...
Ely
Ely
[ Adminette ]
Déconnecté
Inscrit depuis le :
09/12/2005
Posté le 20/03/2007 à 13:55:03 

VENGEANCE ! *Le cri et le rire brisé de la pirate se répercutait sur les murs du manoir, elle venait d'envoyer Anna Lucia auprès de son aimé, qu'elle voye ce qu'elle avait fait ! Aussitôt, Madre Anna se réveilla à cause du bruit, celle-ci sonnait déjà ses troupes. Elyngwen ne se fit pas plus prier, elle sortie, mais ne put aller très loin... Le combat lui avait demandé beaucoup d'efforts, pour sûr si le convoie partait aujourd'hui elle se ferait rattraper et tuer... Elle voulait tant arriver avant, alors aurait-elle une chance de le libérer. Elle était en sueur, son regard affichait sa folie, elle sortit sa pourfendeuse et l'agita sous le nez de chaque personne qui osait l'approcher. Elle reflechisssait à une vitesse défiant toute logique, revoyant le regard de la femme qu'elle venait de combattre, elle eut l'impression qu'elle lui refletait sa propre rage... Elles étaient si proches finalement et Elyngwen prit peur en l'achevant, elle ne voulait pas ressembler à ça... Une idée lui traversa l'esprit... Si John mourrait... Si elle n'arrivait pas à le sauver. Alors peut être, oui peut être appliquerait-elle cette ultime délivrance.* John... soupira-t-elle. * Elle songea alors qu'elle était loin de lui dans ses dernières heures et que se constituer prisonnière aurait peut être mieux value pour partager encore ces quelques instants auprès de son aimé. *
Madre Anna
Madre Anna
Déconnecté
Inscrit depuis le :
09/12/2005
Posté le 20/03/2007 à 15:04:38 

Depuis la veille au soir, Madre Anna somnolait. Elle avait bien besoin de prendre du repos, les jours précédents avaient été épuisants. Pour l'heure, il ne lui restait qu'à attendre que les médecins autorisent Le Borgne à sortir de l'hôpital. Tout à coup, elle vit une silhouette passer comme une trombe, s'arrêter un instant près de Bobi, ou plutôt Ana Lucia, et repartir aussitôt. C'était Elyngwen, la fiancée du pirate. Celle qui avait enlevé Amaury. Mais le temps que Madre sorte de son demi-sommeil, la femme en noir s'était déjà échappée. La religieuse hésita à la poursuivre, mais fut finalement prise de pitié. Elle pourrait toujours la retrouver plus tard, dans son état elle ne pourrait aller bien loin. Pour l'heure, le plus urgent était d'organiser l'escorte. Elles étaient déjà quelques unes, quelques uns même, puisque des hommes s'étaient joints à elles. Une infirmière sortit de la salle de repos et lui murmura quelques mots à l'oreille. Madre regarda alors autour d'elle et demanda : Un médecin serait-il disposé à nous accompagner ? Antonine peut-être ? Le prisonnier aura sûrement besoin de vos soins, nous aimerions le garder vivant jusqu'à son procès.
L'étranger des Antilles.
L
Déconnectéparia
Inscrit depuis le :
20/10/2006
Posté le 20/03/2007 à 15:34:46 

*Mais Antonine avait filé comme un éclair lorsqu’il avait vu la pirate s’enfuir, bousculant nombre de personnes qui stationnaient dans le couloir de la vielle demeure. Cette charge désespérée l’avait tiré de sa rêverie. Il vit fugitivement un pansement de gaze tomber du sac de la Pistolera avant que tout le monde ne se marche dessus pour tenter de la rattraper. Il ramassa le bandage, puis ce fut le néant. Il ne sut trop comment il s’était retrouvé dehors à courir par mont et par vaux, pistant comme un animal la personne qu’il cherchait, qu’il devait trouver ! Il la retrouva grâce aux carcasses d’animaux sauvages qui parsemaient sa fuite. Et il la vit enfin, courrant sur une plage, sabre au clair, se dirigeant d’un air menaçant vers un groupe de corsaires en hurlant des imprécations. La rattraper à pieds lui aurait prit trop de temps, il préféra se fier en la légèreté de son équipement pour tenter de couper le trajet par la mer. Il plongea, et si mit à nager. Il n’a jamais eu le souvenir d’avoir appris à nager une fois dans sa vie, mais il le faisait admirablement. Il ne la quittait pas des yeux. Elle était en danger. Sa folie à elle mettait trop de gens en danger, bien qu’il ne se rendit pas compte que sa fièvre le rendait tout aussi instable. La voix dans sa tête, pareille que le son obsessionnel d’un violon, lui répétait sans cesse qu’il lui fallait la trouver. Pour Lui. Qui Lui ? Il ne le savait vraiment. Il émergea des flots si épuisé qu’il put à peine se tenir debout.* - Ely… Elyngwen, vous… Besoin… Médec… *Avant de défaillir sur le sable, face au soleil.* http://img381.imageshack.us/my.php?image=surlaplagexe4.png *Il recouvrait brutalement ses esprits, ne comprenant pas ce qu’il venait de faire. Un peu hébété, il regarda autour de lui et vit que la pirate avait arrêté de faire tournoyer son arme. Bien, c’est déjà ça, pensa t’il. Il se mit à genoux et commença a avancer vers elle. Il ne savait vraiment ce qu’il faisait ici mais maintenant qu’il y était, autant dire vraiment ce qu’il pensait de tout ce qui venait de se produire. De plus, son bain improvisé avait fait retombé la fièvre, et lui offrait un bref moment de lucidité sur lequel il se rua : * - Elyngwen, madame, écoutez moi ! Ne vous laissez pas ronger par cette haine !* voyant l’effet désastreux de ses paroles, il accentua son débit pour en venir au plus vite à la conclusion.* Non, renoncez à cette vengeance, ne pensez plus à elles, pensez à lui, lui seul… *Pourquoi disait il cela ? Il avait vaguement entendu parler de cette possible idylle entre elle et John, mais il en parlait aussi sûrement que si il en avait été témoin… Il reprit ; * Aimerait il vous voir ainsi ? Aimerait il vous voir ainsi malheureuse, emplie de haine plus que d’amour et loin de lui ? *Il jouait avec le feu. Il le savait. Mais il venait peut être de trouver le seul espoir de guérison du Borgne. Il est des cas ou un médecin ne peux rien faire. *
1 2 3 -4- 5 6 7 8  

Le forum > Taverne > La traque


Si vous souhaitez répondre à ce sujet, merci de vous connecter.
Marquer tout le forum comme lu
© 2004 - 2024 pirates-caraibes.com - Tous droits réservés