 Le Faux Rhum
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Le Trésor du Temps-plié
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Marieke |
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Posté le 03/01/2011 à 13:01:59
* Marieke pencha la tête de côté en se demandant quel pouvait être le goût du papier... Elle sécha ses larmes et tapotta le dessous de ses yeux en espérant que des poches n'allaient pas se former. Comment être coquette avec des yeux bouffis ?
Elle se leva donna quelques coups sur sa robe, et remonta discrètement son corset en place pour redonner un peu de gonflant à sa poitrine.
Elle passa la main dans ses cheveux et s'en voulu de n'avoir point fait un chignon, ils étaient emmellés, comme toujours... Mais un discret regard dans la glace lui appris qu'ils n'en parraissait pas moins soyeux... et flamboyant !
Elle se sourit à elle même.
Son coeur battait la chamade et sa respiration était sacadée, elle venait de s'appercevoir qu'elle avait invité un homme à rentrer dans sa chambre ! Est-ce qu'une autre peste le savait ? Quelqu'un avait-il vu Turb ?
L'almanach ! Bien sûr que non, personne ne savait où il était...
Noko et Hubert s'étaient calmé, Marieke espérait juste qu'ils n'en étaient pas venu aux mains, la petite sauvageonne n'avait pas froid aux yeux.
Ainsi, Turb était tout à elle et rien qu'à elle... Le mariage ? A quoi servait cette institution sur cette île, à chaque fois qu'elle faisait un pas, elle voyait un commandement brisé dans les mains des pècheurs. A quoi bon rester une parfaite petite dame bien sous tout rapport sur Liberty ? Elle ne rentrerait surement pas, son oncle n'était pas revenu. Elle n'avait pas de quoi se payer le voyage de retour, pas pour le moment... Les bateaux étaient trop cher.
Elle jeta un dernier regard dans le miroir. *
Turb ? Tu crois que je me bas pour conserver un style de vie inconvenant sur cette île ? Et si... Et si je laissais tout tomber ?
* Elle le regarda d'un air sérieux et mystérieux. *
C'est vrai après tout, entre nous que voudrait dire un mariage ? Que nous nous appartenons ? Et ne le savons nous pas nous même ?
* La rousse pinça ses lèvres, elle passa la main dans son dos et tira la cordelette qui enserrait son corsage, le genre d'habit qu'elle devait prier une amie de laider à passer pendant un quart d'heure, tout ça pour faire paraitre sa taille telle celle d'une guèpe.
L'enlever c'était toujours plus facile et si rapide...
Elle tira et tira et le corsage céda, elle le maintint toute fois contre elle, gênée.
Le rouge lui était monté aux joues, elle s'approcha de Turb interdite.
Elle lui prit la main et la posa sur le corsage pour qu'il en fasse ce qu'il voulait. *
Aime moi... Aime moi comme jamais tu as aimé avant, ....et s'il-te-plait soit doux.
Je n'ai jamais...
* Sa voix mourrut dans sa gorge avec appréhension. * |
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Posté le 06/01/2011 à 07:00:28
*Un ange passe et contemple avec bienveillance les tendres ébats qui marquèrent alors le tournant de leur histoire.
Cet ange, inspiré par l'intensité de la scène guida le pinceau d'un artiste italien dans la réalisation d'une œuvre des plus symboliques.* Turb l'aima comme il n'avait jamais aimé. Si dans son corps à elle il fut le premier homme, dans son cœur à lui elle fut sa première mort, de celles dont on renait à jamais changé. |
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Posté le 09/01/2011 à 06:11:06
Turb se réveille dans un bienêtre total auquel il n'était pas habitué, quel bonheur que d'être en vie, tout simplement !
Bien sûr, il était chaque jour un peu plus jeune, un peu plus en forme et un peu plus gorgé de vie... mais maintenant que Marieke s'était totalement offerte à lui, il se sentait plus fort et plus "entier" que jamais auparavant.
Tout est possible, songea t-il en souriant.
Tout est possible mais il faut agir !
Ce bonheur nouveau ne doit pas lui échapper et il est prêt à tout pour préserver son couple dans une sécurité et un confort dignes de Marieke.
Elle mérite bien mieux qu'un alcoolique endetté et hanté par ses démons comme obscure compagnon de route, elle si rayonnante et lumineuse.
Il la regarde dormir et se jure de consacrer le reste de sa vie à son bonheur.
Quand il entendit parler des enchères du Marquis de Montalves, il vit là une triple opportunité :
- se débarrasser du Livre et s'affranchir de son pouvoir corrupteur.
- acquérir ces magnifiques cuissardes qui feront de lui un bretteur encore plus fiable pour défendre Marieke
- revendre ses actuelles cuissardes pour rembourser ses dettes et ne plus vivre à l'ombre de ses créanciers
Oui, c'était parfait et le Marquis ne saurait résister à l'appât du pouvoir de l'Almanach !
Et pourtant... si.
A la stupéfaction de Turb, Montalves, bien qu'ayant reconnu l'immense valeur du livre et l'estimant même supérieure à 40.000 pistoles, avait repoussé l'offre alléchante sous la pression de ses employeurs.
- Monsieur Van Solo, vous étiez disposé à vous séparer d'un bien précieux trésor dont la valeur surpasse le coût de ces cuissardes prestigieuses. L'utilité que je pourrais en faire serait bien à même de me satisfaire dans ces échanges, mais les personnes pour qui je travaille n'entendraient pas cette affaire de la même oreille. Ils s'attendent à ce que des coffres d'or leur soient renvoyés...ou des oeuvres d'art susceptibles d'être écoulés sur le marché d'Anvers...
- Soit, Marquis...
Aussi puissants et influents soient vos employeurs, que vous puissiez laisser passer une telle opportunité me dépasse, je l'avoue.
Mais d'autres sauront la saisir !
Moins scrupuleux ou moins couards... *Il insiste sur le ton de ce dernier mot*
Le plus offrant remportera ce satané bouquin, fut-ce la dernière des raclures du tripot de Jacquot ! Je n'en ai que faire, je ne suis en rien lié à cette antiquité d'un autre monde !
Je n'aspire qu'à une vie "normale" avec ma douce Marieke, rien de plus...
*Finit-il dans un murmure.*
[RP complet des enchères du Marquis ici: http://www.pirates-caraibes.com/fr/index.php?u_i_page=5&theme=6&sujet=21440&u_i_page_theme=1&u_i_page_sujet=2 ]
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Posté le 23/08/2011 à 04:49:55. Dernière édition le 26/04/2024 à 16:50:35
Marieke.
De son amour elle m'a crié l'aveu. (!)
Je ne peux pas prendre le risque de la perdre et ce maudit livre est une menace pour notre couple. Fou que j'étais de vouloir le vendre, qui sait ce qu'un esprit malveillant pourrait encore y découvrir que je n'aurais décelé ?
J'en ai déjà mangé quelques pages et ne m'en porte pas plus mal...
*Prend son courage à une main (crochet) et arrache la 1ère page pour se la coller en bouche.
Mâche...
Mâchouille...
Sort une bouteille et en boit 3 grosses gorgées pour déglutir.*
Et ben... va falloir bien plus qu'une bouteille pour faire passer le tome !
*Descend dans sa chère cave pour dévorer son livre tranquilement*
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Posté le 24/08/2011 à 03:32:18
Les jours s'égrainent et le rajeunissement de Turb semble s'accélérer.
Ses amis s'en apperçoivent et s'en inquiètent, certains ne le reconnaissant même qu'à la casquette.
Maintenant citoyen de Port-Luis, l'ex-hollandais essaie de trouver de l'aide au fin fond de sa mémoire...
[Extrait de "Aventures au Siam :]
Krungthep, Siam, 1666
La foule compacte a ceci d'intéressant qu'elle aide à se maintenir debout quand le corps traverse une de ces curieuses phases pendant lesquelles le cerveau et les muscles semblent se faire la gueule (de bois).
C'est donc un Turb vacillant qui rebondit de passants en badauds, d'étalages en gouttières, de marchands en mendiants pour finalement s'effondrer au ralenti dans un pore de la foule cutanée, une ruelle sombre conduisant vers les entrailles de l'ancienne Bangkok.
Il glisse le long d'un mur de briques doux comme les griffes d'un ours sur l'épiderme du collecteur de miel égaré et se retrouve nez à nez, avec une vieille chiromancienne mélangeant impassiblement son jeu de tarot.
La poche de la veste du marin, achevée par le raclement de la terre cuite, exhale son dernier soupir en rendant non pas son âme mais quelques piécettes de cuivre qui viennent directement tintinnabuler dans la coupe de fer de la diseuse de bonne aventure.
"Burp ?" commente un Turb réveillé par le bruit d'un récipient au contenu généralement aqueux.
La vieille finit alors de mélanger ses cartes et en dépose quelques unes sur sa natte de bambou tressé.
"Mmmm... toi vivre vieux, très vieux... trop vieux !
Oh, toi faire grand voyage très loin des éléphants, sur une île avec sauvages à peau noire.
Toi perdre main gauche..."
"Gné ?! Kgqu'est z-qu'c'est tes zhiiiiist-toires ?! T-trop v-vieux... p-p'us d'm'ain g-gauche... et p-puis q-quoi enc-core !? Burp!"
La femme tire d'autres cartes, imperturbable.
"Toi fermer ta grande bouche fermentée et écouter moi. Toi bien écouter et jamais oublier.
Sur île tu trouveras trois choses, trois clefs qui changeront tout:
un livre couleur du soleil, une femme aux cheveux de sang et ..."
Bon sang, c'était quoi ce foutu troisième truc qu'elle m'avait dit l'autre folle ?
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Posté le 24/08/2011 à 09:22:27
Il etait devenu français pour de multiples raisons, avant tout liées à des éléments exterieurs à ses preoccupation personnelles.
Pourtant, c'est bien à titre personnel qu'il trouva le plus de réponses, de déchirements.
Kurota avait revu des amis perdus de vue depuis bien trop longtemps, découverts un peuple sur lequel il n'avait que des à priori, au fond. Et c'est à l'heure ou la nation bleue était divisée, tentée par sa part de ténèbres, que lui trouva la lumière... et aussi..
Ce qu'il avait attendu; des vieilles connaissances, comme Turb van Solo. Vieillard sén.. Quadragénai... Trenten... Adolescent ??
Bons Dieux, sa cure de jouvence allait elle prendre fin avant qu'il ne redevienne foetus, ou... moins que ça ??
Le chef des PTT et l'asiatique en avaient deja parlé, et Turb l'avait invité à "laisser couler", tandis que Kurota emplissait un verre.
Peut etre aurait il du retenir son bras, et surtout ouvrir sa bouche.
Mais le fidèle hollan... français n'etait pas homme à se répendre, à reclamer de l'aide ou accepter celle qu'on lui offrait, même si lui même faisait passer les autres avant ses propres besoins plus qu'à son compte
Turb... Adolescent...
Kurota voulait y faire quelque chose. Cela commença par une invitation, en lui offrant de quoi remplir sa cave, pretexte à amener une discussion.
Mais celle ci n'eut pas lieu, la France ayant besoin des services de ses resortissants, et les deux avaient repondu present.
Puis le temps passa. Vite, trop vite.
Et Kurota dut demander à recouvrer sa liberté, pour rejoindre les siens, et... laisser les français entre eux...
Alors qu'il était sur le depart, preoccupé par... Ce fut un adolescent agé de quinze ans, peut être même moins qui l'invectiva à plusieurs reprises, entrainant une reaction disproportionnée du japonais :
Aaaaah, maiv il va me lafer, fe mome ! Dvepfuis fe matfin, il arretfe pfas, fe pfrepfubvere !
Avec fa cfafqufettfe dvigne dv'un tfurbvan...
Tfurbvan ???
Tfutfurbv ??
Mais... faut faire un tfrucf, là, fa dvevient inqufietfant fe rajveuniffement. Fertfes, f'est merveilleux, uniqufe, et tfout fe quf'on veux, mais n'empfefe !
F'est fuppfové f'arretfer un vour pfrofain ? Faut repfartfir dvans l'autfre fenf, hein ! Et avant qufe tfu fois un foetfuf !
Laiffe tfev amis tfe venir en aidve !
Pfarle en pfubvlicf, ou en pfrivé, mais pfarle.
F'etfais marrant, utfile et tfout, tfant qufe tfu avais dve la margve, mais là fa pfeut pfas cfontfinuer cfomme fa !
Arretfe dve faire l'enfant, et exfpfrime tfoi !
...
Voue pfas les bvravafes en pfropfovant dve bvoire un cfoup ou qufe fais-ve, hein !
Ve pflaivantfe pfas, là ! Ve fais qufe tfu as tfoutfe tfa tfete, et cfonfienfe dve la fitfuafion, alors laiffe moi, laiffe nous, tfe venir en aidve. Y a furement qufelqufe fove à faire !
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Posté le 25/08/2011 à 08:37:20
*Le jeune vieillard est touché par l'inquiétude de son ami, qu'il sait mieux que quiconque justifiée. De l'aide, oui il sait qu'il en aurait bien besoin et il croit même savoir par qui il en trouvera. Le problème c'est que cette aide ne sera pas gratuite et, si tant est qu'elle fonctionne, profitera à des individus peu recommendables au passage.
Non, Turb souhaite continuer de chercher par lui-même, il avait d'ailleurs presque réussi il n'y a pas si longtemps. Tant pis si son rajeunissement devient flagrant, qu'il commence à perdre en puissance, en stature... en charme et même en virilité. Tant pis, il doit tenir bon et trouver cette fichue "3ème clef", seul.
Regarde Kurota droit dans les yeux,
et lui fait un large et franc sourire avant de lui non-répondre :*
On va s'le boire ce coup ou bien !? |
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Posté le 25/08/2011 à 11:36:44
... Ou bvien, oui !
Ou bvien tfu cfrafes enfin le morfeau !
Aaaah, qufandf il f'agvit dv'aidver tfon pfrofain, tfu es là, mais qufand f'est pfour accfepftfer une main tfendvue, f'est pfluf le même bvoerenkfool !
Ve refuve dve tfrinqufer avecf tfoi tfanf qufe tfu n'en dviras pfas pfluf, gvamin ! |
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Posté le 01/09/2011 à 05:11:26
*Alors qu'il s'apprétait à donner des explications à son ami dévoué, Turb reçoit la visite d'un étrange mainate squelette.
Lorsque celui-ci commence à insulter l'ex-hollandais il reconnaît le familier d'Esther, foutue pirate jardinière.
Après les salutations protocolaires et la souillure en règle de la casquette de l'alcoolique, le sale piaf délivre enfin son terrible message.*
"... Ulungen... pillage..."
1000 goulots c'est horrible !!
*Turb est dévasté, il se sent coupable de n'avoir pas été là pour protéger la belle Ulungen, ses chers anciens compatriotes, ses camarades des PTT, Marieke... mon dieu, Marieke ! Le mainate poursuit tel un juge prononçant une sentence capitale*
"...pirates... aspirant Kurota... destruction... cris... meurters... le viol sauvage de..."
*Turb n'en peut plus d'angoisse, il redoute le pire et sent son visage se vider de son sang*
"le viol sauvage de nombreuses bouteilles, et le décès tragique de toutes les autres. Même les mignonettes..."
RRRRHHHHAAAAAAA NOOOOOOON !!!
*C'était effectivement le pire.
Turb lève les yeux vers Kurota qui a lui aussi tout entendu, y compris les accusations d'aspiration du japonais.
Les deux hommes se regardent avec intensité, ils se comprennent.
L'heure n'est plus aux paroles mais bien à l'action. En route vers Ulu !* |
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Posté le 01/09/2011 à 15:03:27
Hoche la tête d'un air grave, et entendu envers son ami, ne prenant même pas la peine d'évoquer les fariboles du voleurs de complément dentaire
Tandis que les deux hommes entame leur avancée, l'asiatique ne peut s'empêcher de lancer...
Fela dvit, le tfemps dve faire le femin, rien n'empfêfe dve pfarler, dve fe cfonfier. Dve pfartfagver dves fecfcrets avecf un ami.
Uver notfre falive fera une bvonne exfcfuve pfour bvoie un cfoup, femin faivant.
Quf'en dvis tfu, gvarfon ? |
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Posté le 22/09/2011 à 05:41:04
Turb a fini par se confier à son ami édenté.
Il lui raconte toute l'histoire à rebours commençant par l'Almanach Jaune du Temps, puis remontant à cette étrange rencontre réelle ou onirique avec la Faucheuse pour finir avec les paroles de la chiromancienne siamoise dans une ruelle déserte de Krungthep (Bangkok) :
"Sur île tu trouveras trois choses, trois clefs qui changeront tout:
un livre couleur du soleil, une femme aux cheveux de sang et ..."
Il en était donc là : éviter de retourner au stade fœtal en essayant de se rappeler quelle était cette 3ème clef.
Foutue mémoire d'alcoolique !
A sa grande surprise il vit un Kurota touché par son récit se confier à lui en retour de sa propre quête, bouleversante à bien des égards. Mais ceci est une toute autre histoire...
[Les aveux de Kurota ici : http://www.pirates-caraibes.com/fr/index.php?u_i_page=5&theme=15&sujet=24346&u_i_page_theme=1] |
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Posté le 16/10/2011 à 05:27:41. Dernière édition le 21/04/2024 à 11:25:04
Quelques semaines plus tard, Turb fait les 100 pas dans son bureau des PTT. Il avait maintenant l'air d'un gamin d'une dizaine d'année, sa force de guerrier en chute libre et était devenu physiquement incapable de se comporter en homme avec Marieke, il fallait absolument trouver une solution !
Bon sang mais que faire !?
S'ouvrir de nouveaux horizons, changer d'angle d'approche.
Les PTT l'avaient aidé à parcourir l'ïle en long en large et en travers pour trouver l'Almanach, il lui fallait maintenant côtoyer de nouvelles personnes, parmis elles se trouvait peut-être la 3ème clef.
Oui, plus il y pensait et plus il était persuadé que la 3ème clef était un individu, un des habitants de Liberty ! La décision était prise, il devait commencer par quitter les PTT pour élargir son cercle de fréquentations. Runik saura reprendre les rennes de l'entreprise, après tout il y était depuis le début et toujours fidèle au post.
Mais vers qui se tourner maintenant ? Le temps était compté.
Hasard, coïncidence ou destin ? C'est à ce moment-là que Turb fut contacté par les célèbres et néanmoins mystérieux Boucaniers... |
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Posté le 26/04/2024 à 16:41:50. Dernière édition le 03/05/2024 à 13:12:05
        
C'est en la personne d'Esther, une pirate également surnommée l'Ogresse, que Turb trouva une solution à son dangereux problème de rajeunissement. Cette adepte de magie noire s'est révélée capable d'absorber son "surplus de vitalité", à son propre usage certainement, mais le résultat était bien là : Turb sortait de son traitement avec quelques années supplémentaires en apparence, enfin !
Le rituel nécessitant un suivi, les deux ex-ennemis commençaient à se rapprocher, jusqu'à ce que Marieke mette un terme à leur thérapie par un ultimatum de derrière les fagots.
Tout ceci eut lieu il y a bien longtemps.
De l'eau a coulé sous les fûts depuis, et de nombreux évènements marquèrent les destins des différents protagonistes de cette histoire.
Marieke mis un enfant au monde après une grossesse anormalement courte. Leur fille Saskia grandit tout aussi anormalement rapidement, sa mère en panique s'enfuit de l'île avec sa progéniture pensant la préserver la magie de Liberty, ou bien de celle du grimoire temporel.
Il n'en fut rien.
Atteignant la puberté en 5 ou 6 ans, Saskia succomba à une défaillance de son petit cœur trop sollicité pour sa jeune existence. Marieke sombra plus ou moins dans la folie, incapable de supporter sa peine. Elle revint sur Liberty, mais amnésique, ne se rappelant plus l'objet de son mal-être ni de sa relation avec le père. Turb, quant à lui, noya son chagrin dans un océan de rhum...
Ce fut à l'issue de cette longue séquence d'intenses libations, après avoir tenter le jeûne pour satisfaire Marieke, que Turb compris enfin la véritable nature de son rajeunissement : c'est une conséquence directe de sa consommation d'alcool !
Quand il boit énormément, il rajeunit !
Quand il cesse de boire, le temps reprend ses droit et les années affluent dans le corps débiteur du centenaire.
Boire régulièrement et modérément était la solution pour se maintenir dans une quarantaine fringante, enfin... avec une "modération" somme toute hors norme.
Et ce n'est qu'en 1724, seize ans après son arrivée sur Liberty, que Turb se retrouve enfin sur la piste de la 3ème clef... |
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Posté le 03/05/2024 à 13:11:49. Dernière édition hier à 10:40:32
Turb est affairé sur son vieil alambic, toujours fonctionnel dans une aile de l'ancien bâtiment des PTTs aujourd'hui abandonné. Enfin pas complètement abandonné, l'ex-postier passant régulièrement y distiller à peu près tout ce qu'il trouve de nouveau sur Liberty. Aujourd'hui ce sont des fleurs bien particulières dont il s'échine à extraire quelques gouttes d'un liquide jaune phosphorescent. Ce ne sont à première vue que de modestes fleurs des champs, mais l'observateur attentif remarquera une singularité dans le dessin de leurs pétales blancs, et à en juger par l'infinie délicatesse avec laquelle le hollandais les manipule, on devine que la récolte ne s'en fait pas au tout venant.
Après de longues heures d'opérations maîtrisées par des lustres d'expérience, l'homme enlève sa casquette pour mieux observer le contenu brillant d'une petite fiole.
- Nom d'un fût d'palétuvier, ça semble tenir ses promesses !!
Turb est véritablement heureux, nul doute que cet élixir est d'une grande importance pour lui. Il le contemple et se remémore les conditions de la cueillette, un large sourire un peu niais lui faisant remonter les oreilles.
Les dernières semaines avaient été riches en nouveaux évènements. Alors que la moitié de l'île semble courir sur la piste d'une civilisation engloutie, le batave avait renoué une vieille connexion. Connexion, c'est bien le mot, surtout depuis ce rituel païen qui a changé tant de choses...
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Posté hier à 12:02:28. Dernière édition hier à 12:04:16
... c'est comme une sorte de 69, mais avec les dents !
*Explique un Turb bien imbibé à ses camarades de comptoirs pas moins poreux*
Fais pas ces g-grands yeux d'Poulpi frit, Liet, on m-met pas les dents là où tu penses, vieux p-pervers ! Chhhhacun s'mord un morceau d'l'aut' et là... BAM !
*Edwin sursaute et en fait tomber sa bouteille, heureusement sauvée in extremis par le conteur dont les réflexes restent intacts lorsqu'il s'agit d'un grand cru*
Bordel Edwin, f-faut t'acheter des burnes un jour ! Laisser tomber une boutanche au moindre pet d'mouche c'est pas b-b-bon pour l'business ! J'disais... BAM ! Là y s'passe un truc... t'vois l'rhum hallucinogène ? Et ben pire ! Mieux ! Enfin, un truc d'qualité quoi, pas d'la piquette d'Esperanza huhu ! Enfin, booooOÔÂAarrrp, pardon, depuis l'soixante neuf, j'm'rappelle d'plein d'choses et y m'arrive des tas d'trucs en rêves c'est comme si j'étais tombé dans l'gros fût d'karto d'la veuve à Ralex ! Et d'dans j'ai une de ces d-dégaines, on dirait Erick, t'souviens d'Erick, taillé dans un cure-dent et arrogant comme les nibards d'la Claris... et ben on dirait Erick en plus maigre !
Si cz'est possib' !!
Tiens j't'fais un dessin, t'vas voir ça !
Alors j'ressemb' à qui là hein !? |
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