 Le Faux Rhum
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La soif de vivre
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Auteur
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Posté le 11/08/2019 à 03:12:53
N'empêche que moi aussi j'ai soif d'vivre !
Et je lâcherais pas mon cadre d'existence à une vulgaire bande d'emplumés.
Alors qu'il soit écrit et colporté :
Très concrètement..
On est dans la mouise !
RETRAITE.
RE-TRAI-TE...
REEEEEEE-TRAI-TEEEEEUH.
On perce le rideau d'indigène (à l'ouest- vot'gauche) qui empêche les forces coloniales de se fédérer, de s'réunir.
L'assaut sous l'égide du jour dominical on oublie..
On oublie...
On oublie !
ON FRACASSSE CES P'TAINS DE MACAQUES A L'OUEST !
ON SE REUNiT !
Quoi ?! Personne vous a jamais gueulé dessus ?!
Et bah moi je l'fais bande de corsaires de pacotilles.
On s'fait dézinguer p'tain d'bordel m'rde à b'te de chieries que j'en vois rouge derrière mon masque !
Quand je dis de tirer loin au dessus des falaises avec vos putains de canons hollandais c'est pour éparpiller les sauvages ! Pas pour viser les falaises...
Ho.... vous vous croyez où ? Dans la manche et sur les côtes bretonnes.
Quoique ça m'ravirait...
Bref.
N'en demeure qu'on y arrivera jamais en perdant jour après jour les plus téméraires de nos plus vaillants colonisateurs.
Donc on s'ressaisit, sinon dans une semaine n'y est encore !
Bien à vous,
L'capitaine Taillefer. |
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Romuald |
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Posté le 11/08/2019 à 05:25:45. Dernière édition le 11/08/2019 à 11:31:56
Romuald s'était avancé parmi les sauvages tissant une toile sanglante de sa rapière.
Cette nuit, l'ennemi s'était retiré mais pour mieux se regrouper plus à l'Est. A nouveau, il avait fallu frapper et frapper encore. Les hommes emplumés s'effondraient les uns après les autres sans cesse remplacés par d'autres tels des immortels venant s'empaler sur la phalange spartiate aux Thermopyles... il ne reste plus qu'à espérer ne pas connaitre le même sort que les hoplites.
De temps en temps, une sorcière de feu surgit et tombe sous sa lame. Mais cette ignoble boucherie n'est pas sans laisser aussi quelques traces sur le corps du Juge de Port-Louis.
Enfin il rejoint d'autres colons après avoir traversé une masse compacte d'ennemis. Sa lame est poisseuse, son bras est lourd et son visage couvert de sang, de cervelle et d'éclats d'os.
Son regard va d'un côté et de l'autre... partout des sauvages et des sorcières. Il pousse alors un cri de défi, une bravade, sans vraiment espérer qu'elle soit même entendue tant les hurlements assourdissant des hordes couvrent tout son.
"SAUVAGES! Vous êtes cernés... Oui bon d'accord mais on est plus fort... Peut être que non mais on a à boire! De l'eau de feu contre les femmes et on vous laisse le pirate."
Il esquisse un sourire tant la proposition lui semble absurde. C'est alors qu'elle se jette sur lui. Une nouvelle sorcière, soeur sans doute de celle qui git à ses pieds, le crâne ouvert; mais il s'est distrait lui-même et cette fois une douleur lancinante le traverse alors que les flammes de la furie s'abattent sur lui. L'odeur de cochon grillé vient se mêler à celle du sang et des excréments. Allons! Le combat n'est pas encore terminé. |
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Shadow |
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Posté le 11/08/2019 à 08:22:44
Aidé de quelques camarades, Shadow avait enfoncé une ligne de sauvages. La méthode était simple, mettre Kayvaan devant et pousser aussi fort que possible.
Les autochtones étaient de bons guerriers, mais le Français avait l'expérience de la guerre. ainsi, profitant de l'attroupement de ces derniers et du terrain, beaucoup d'indigènes tombèrent dans le vide, se fracassant contre les rochers.
Après un bref combat contre Etoile du matin, Kayvaan du être rapatrié en retrait pour se faire soigner.
Le temps n'était plus à la discussion... Et 'est les sauvages qui en avaient décidé ainsi. |
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Alberto |
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Posté le 11/08/2019 à 09:52:40
Les rapports faisaient part de centaines de sauvages, pucelles et félins. C'est donc armé de son courage, mais surtout de son petit scalpel, qu'Alberto entama sa traversée.
Etait ce la barbe, l'odeur d'alcool et de tabac, ou la divine providence ? Toujours est-il qu'il ne lui fallut combattre qu'une petite poignée de sauvages !
L'objectif était enfin en vu : Jessie !
Emprisonnée et suspendue en bord de falaise, l'opération allait être délicate. Surtout... que ce n'était que la partie visible...
Les chefs indigènes étaient présents eux aussi, et diablement efficaces à voir les brancards s'activer.
Un chirurgien de plus ne serait pas de trop.
Ni une ni deux, il entama le travail. Il n'était plus question de bandeau, de conflit, mais de soldats mal en point !
Sauvages, préparez vous à trembler ! |
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Faye |
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Posté le 11/08/2019 à 12:38:43
Le rituel de Caitlin était fascinant à observer. Ce n'était peut-être pas ça qui allait décider les indigènes à relâcher les otages, mais l'idée de pouvoir communiquer avec ses ancêtres, de pouvoir les voir... Forcément, ayant grandi en tant qu'orpheline, ça fait rêver la galloise.
Machinalement, elle dévie quelques attaques sur le sorcier à ses côtés, utilisant un peu de magie pour les repousser au loin.
Des fois, malheureusement, ça foire. Elle s'est un peu coupée, par exemple, avec de éclats d'obsidienne.
Ou ce boulet qui lui arrive dessus. Même avec ses quelques connaissances en magie, l'impact lui coupe le souffle. Et est-ce une côte qui a craqué ?
Enfin. Finalement, le soir tombe. La galloise aide au mieux, réconfortant ses compagnons par quelques câlins (riches en magie curatrice !). Elle est heureuse de voir arriver Andras, d'ailleurs.
Les choses se dégradent, cela dit. Et Nuage Rouge, qui garde Jessie, semble en vouloir au sorcier. Ou à son fils ? Elle ne comprends pas ce qu'il dit, mais elle prend peur. Elle dévie les attaques qu'il adresse au sorcier. Parfois avec succès. Parfois, sur elle-même.
Elle grimace, alors que la lame de l'autochtone entre plusieurs fois dans sa chair. Même si elle est un peu exotique, dans ses goûts, il y a des fois où elle n'apprécie pas vraiment de se faire taper dessus.
Mais c'est pour protéger son fils, alors elle fera tout ce qu'elle pourra.
Même se faire mettre K.O. par un indigène.
Elle aurait quand même préféré ne pas l'être, K.O. |
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Posté le 11/08/2019 à 15:52:37. Dernière édition le 11/08/2019 à 15:53:49
Falaises dans un lieu inconnu, journée du 11 Août 1719.
Calica se trainait en dehors de sa cage à moitié à genoux et rampante, s'éloignant de son ravisseur, un tromblon et une machette dans les mains. Pour rien au monde, elle ne lâcherai ses armes de fortune.
Elle avançait vers le bord de la corniche. Elle se retourna vers Bison Assis.
11/08 14:35:26 "Bison Assis perd définitivement prise sur sa captive qu'il va devoir coincer sur la corniche et repousser au même titre que les autres assaillants", à tout le monde.
Elle faisait face et le défiait du regard.
Si il voulait revenir vers elle, elle ferait tout pour l'entrainer dans la mort à ses côtés.
Elle jeta un oeil à Dulcina.
Puis Kalliopé.
Elle ne savait pas quoi faire pour les aider.
Elle regarda son tromblon. Elle n'avait plus beaucoup de balles. Elle devait les économiser. La pression retombée, son corps la faisait souffrir le martyr. Une froide vengeance après avoir pousser son organisme à bout. Une dernière fois, elle essayait de tenir pour rester consciente et suivre les combats.
Elle n'était pas encore sauvée pour autant.
Mais comment en était-elle arrivée là, en dehors de sa cage ?...
(RP à venir quand j'aurais plus de temps) |
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Posté le 11/08/2019 à 18:25:56
Le combat contre celui qu'on appelle le "Roi Corbeau" est effréné.
Il est résistant.
Une fontaine de jouvence à lui tout seul l'enfoiré... il est plus agile que moi, mais sans pour autant savoir ce qu'il fait on dirait... sa technique de combat est... inconnu.
Je le touche, il tombe et se relève.
Il tombe, refait le même truc à chaque fois.
Merde... c'est un démon dont je n'ai jamais attendu parler jusque là.
Peut on le vaincre?
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Posté le 11/08/2019 à 18:42:09
Ils étaient enfin arrivés, plus nombreux que la première fois. Etoile du matin avait commencé à lancer quelques flèches afin de leur faire comprendre qu'ils ne devaient pas espérer approcher.
Mais les visages-pâles ne semblaient pas comprendre. Il avait alors été plus vindicatif, plus violent...lançant des nuées de flèches, tapant avec son couteau ceux qui osaient s'approcher trop près de lui.
Certains tentaient en vain de lui parler. Mais pour seule réponse, il leur envoyait ses flèches, sans sommation...
Il était là pour vivre, quitte à devoir vivre avec ses ancêtres, dans l'autre monde. Il était prêt à mourir pour vivre et faire vivre son peuple....Plus rien ne pouvait l'arrêter. |
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Posté le 11/08/2019 à 19:16:53
Faucon noir était frustré, frustré par les visages-pâles qui ne venaient pas au contact mais semblaient préférer les autres chefs indigènes.
A croire qu'ils n'en avaient rien à faire de prisonnière anglaise. Il ruminait donc dans son coin, lançant quelques flèches par-ci par-là sans grande conviction.
Voulant se battre, il décida d'aller au contact de ceux qui avaient oser s'approcher. Pour cela, il avait demander à la petite indienne qu'il protégeait de se déplacer sur le côté, afin qu'il puisse foncer sur l'Anglais le plus proche.
Les coups qu'il donna lui firent un bien fou, laissant s'échapper sa colère et sa frustration.
Il était impatient que les visages-pâles viennent au contact, afin de leur montrer de quel bois il se chauffait. |
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Posté le 11/08/2019 à 19:36:36
5, 10, 15.. Les forces espagnoles affluaient sans cesse autour de Nuage Rouge. Micah pris une profonde inspiration et resta à l'affût, prêt à faire parler le feu sur un signe du Général.
Libérer Jessie était la priorité d'Esperanza et ces sauvageons allaient vite l'apprendre à leurs dépends. |
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Posté le 11/08/2019 à 20:10:11. Dernière édition le 11/08/2019 à 20:11:22
La déguisement avait permis à Violette de se rapprocher de la falaise, ou plutôt s'était elle fait traîner par les guerriers jaguar jusqu'à Faucon noir.
Faucon noir la protégeait et l'aidait à mieux rentrer dans le personnage. Rester bien droite, la bouche fermée, et pas bouger. De temps en temps gesticuler et lancer des cris de guerre.
C'était trop fastoche.
Elle profitait de quelques moments d'inattention pour se pencher au bord de la falaise et échanger des moments complices mais furtifs avec Tata dudu. Tata dudu jouait trop trop bien la visage pâle blessée dans une cage. Sous prétexte de molester sa victime en la lapidant avec des cailloux, la petite Violette glissait quelques chocolats en douce.
Mais surtout, tata dudu avait pu informer Violette de certaines subtilités du jeu. En fait, Faucon Noir c'était le gros vilain du jeu. Ouaaaah c'était trop chouette, Violette avait encore jamais joué chez les méchants.
Elle lançait régulièrement des regards de défis aux corsaires, et leur faisait des petites danses de guerre pour impressionner le boss. Et de temps en temps, la petite en profitait pour glisser des pansements. C'est pas de la triche hein, c'est juste aider un peu le camps des perdants. |
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Romuald |
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05/02/2017 |
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Posté le 11/08/2019 à 23:33:14. Dernière édition le 12/08/2019 à 01:23:00
Romuald s'était adossé à un buisson pour enlever les flèches plantées dans son corps et reprendre son souffle. Devant lui, une scène de carnage se déroule comme dans un brouillard, un brouillard rouge.
Soudain, des mains surgissent du buisson et commencent à s'occuper de ses blessures, recoudre les plaies...
" Soeur Anna? "
Il a un geste instinctif de recul face à la Pirate mais après tout, c'est aussi une nonne à la base. L'amour rend sourd et aveugle et peut vite vous pousser dans le gouffre de l'erreur. Mais surtout, il a vraiment trop besoin de soins pour faire le difficile. Il la laisse faire en lui soufflant un "Merci ma soeur!"
Alors, il se concentre sur la scène devant lui. Il ne voit plus les cages de Calica et de la grecque. Mais les brancardiers s'agitent pour récupérer les colons gisant au sol. Pourtant, la situation semble avoir évoluée. Les sauvages ont perdu du terrain. La civilisation semble en passe de l'emporter. |
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Posté le 12/08/2019 à 00:28:28
J'assiste impuissante aux tentatives , pour le moment infructueuses, de me sortir de cet enfer.
Calica est sortie de sa cage. Je la vois sur sa corniche, piégée, mais elle est libre de ses mouvements . Et. .. munie de deux armes de fortune. Mais elle n'est pas sortie d'affaire pour autant...
Violette veille sur moi à sa manière. J'ai tellement peur qu'il ne lui arrive malheur... Alors je fais tout pour veiller à ce que son stratagème continue de fonctionner. S'il la demasque, ce cruel Faucon Noir la tuera sans vergogne.. Le peuple Taopucco est redoutable , et suit son chef aveuglément.
Me voici munie d'une corde, envoyee par Convard qui a tenté de remonter ma cage mais n'en a pas eu le temps, et d'un clou que Violette a laissé tomber.
À chercher comment cela pourra m'être utile. . . Et tandis que les forces m'abandonnent, je muris un plan pour me débarrasser de ce cruel indigène .. |
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Posté le 12/08/2019 à 03:27:47. Dernière édition le 12/08/2019 à 03:45:55
Alors qu'elle sombrait dans l'inconscience, elle n'en revenait toujours pas.
Le sauvetage aussi suicidaire qu'héroïque organisé par ces ahuris avait vraiment fonctionné !
Monsieur Van Solo avait d'abord commencé par bousculer Etoile du Matin dans tous les sens, l'envoyant s'emplafonner sur le français Shadow, de son côté prêt à le réceptionner.
Alors que les deux guerriers tentaient de maintenir l'indigène le plus longtemps possible, monsieur Tom avait pu la rejoindre et hisser sa cage sur la falaise, aidé également par mademoiselle Calica, déjà libre ? Mais coincée sur le promontoire, et incapable de fausser compagnie à son geôlier... Elle tirait cependant sur les guerriers sysaïdes venus prêter main forte à leur chef en difficulté.
Mais Etoile du Matin s'était libéré à moment là, et commençait à cribler de coups et de flèches les sauveteurs. Monsieur Ayon arriva à son tour pour le retenir, mais peine perdue, cet adversaire formidable prenait le dessus sur quatre hommes en même temps...
Alors que tous tombaient les uns après les autres, et que la flamme de l'espoir brusquement s'éteignait à nouveau, c'est un étrange guerrier peint en bleu - un indigène ? Probablement pas, il semblait bien parler leur langue - qui se faufila à ses côtés et la guida à travers la mêlée après qu'elle eut ramassé son sac, lui faisant éviter les arabesques mortelles du couteau du chef indigène.
Il dut cependant s'interposer lorsque Etoile du Matin les poursuivit, lui permettant de gagner les quelques secondes faisant la différence entre la capture et la liberté. Elle courru aussi vite qu'elle le pouvait dans son état, hors d'haleine, trébuchante, le coeur prêt à exploser ; mais parvint à rejoindre le groupe corsaire le plus proche, où elle s'effondra, à bout de forces.
Ayant abattu ses adversaires, Etoile du Matin lui décocha encore deux traits revanchards, frustré sans doute d'avoir échoué dans sa tâche. Mais il n'alla pas plus loin, comme si cela n'avait plus vraiment d'importance désormais ; et rejoignit son congénère plus au nord.
Le temps que la nonne pirate la soigne, et la calme, elle regardait les corps inanimés de ceux qui avaient risqué leur vie pour elle... Les larmes lui montaient aux yeux, de fatigue, de peine. Elle repensa à mademoiselle Calica, qui l'avait aidée au péril de sa vie, et toujours coincée par cet homme cruel. Pourquoi c'était elle qui était libre, plutôt que la française ? Mademoiselle Calica aurait été tellement plus utile qu'elle !
Elle se redressa brusquement et commença faire de grands gestes de son fleuret en bois pour écarter un indigène, sûrement tout aussi étonné qu'elle.
"Mademoiselle Calica !! Je ne vais pas vous laisser !"
Criait-elle. Madre Anna, monsieur Romuald, tous l'adjoignaient de rester tranquille, de soigner ses blessures, mais elle n'écoutait pas. Hors de question de rester compter des plumes pendant que d'autres étaient encore captifs ! Ils allaient sauver tout le monde, c'est tout.
Il fallu qu'un coup de tomahawk manque de lui briser le crâne pour qu'elle retombe à terre, à demi sonnée, et se rende à l'évidence. Des larmes de colère dévalèrent ses joues. Inutile.
C'est lorsque monsieur Piet s'interposa devant elle et la repoussa par une main ferme et des mots tendres, qu'elle accepta véritablement le fait qu'elle ne pourrait rien faire de plus ce soir. L'adrénaline reflua brusquement de son corps, et elle perdit toute force qui l'animait jusqu'alors.
Protégée par le marin, veillée par la nonne, et entourée des siens, elle glissait à présent dans l'obscurité ; et put véritablement dormir pour la première fois depuis ce qui lui semblait une éternité. |
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Posté le 12/08/2019 à 03:54:19. Dernière édition le 12/08/2019 à 03:56:08
*Il s’était réveillé au petit matin, gisant dans une mare de son propre sang séché. Suite a la dérouillée qu'il s’était pris la veille par le chef Indien qui gardait Kalliope, un groupe d'autochtones s’était chargé de le finir a coup de pieds et de lances et, après une bonne demi-heure de supplice, l'avait laissé pour mort au bout milieu du champs de bataille.
Comment avait-il survécu ? Peut-être n’était-ce pas son heure ? Ou peut-être était-ce l'odeur qui l'avait sauvé ? Quoi qu'il en soit, il essuya le sang qui lui couvrait la vue et regarda du cote de la falaise avant de se décider a ramper a l'opposé. Le spectacle de ce mort sur le retour en surpris plus d'un dans les rangs Indiens, assez longtemps en tout cas pour que notre vieux marin ai eu le temps de parcourir, difficilement, 2 lieux avant que l'un des sauvages ne se décida a lui sauter dessus pour l’empêcher de fuir. Et ce n'est qu’après de nombreux et pénibles coups de bottes de la part du Néerlandais que l'Indien décida de laisser le pauvre homme, pensant très probablement qu'avec tout ce sang perdu, ce visage pale n'allait certainement pas vivre très longtemps.
Piet profita de cette aubaine pour finir, complètement essoufflé, de se traîner sous un buisson et s'evanouhit a nouveau.
8H du matin. Fin de journée pour le vieux Piet. Et ce n’était même pas son record...
Ce n'est qu'au milieu de la nuit qu'il fut réveillé par les cris de Kalliope qui venait de réussir a se soustraire de la surveillance de son geôlier et cherchait a attirer l'attention de ses frères et sœurs de bandeaux* |
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Yondu |
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Inscrit depuis le :
29/12/2015 |
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Posté le 12/08/2019 à 05:25:43
"Je sais que j'ai pas fait grand chose de bien dans ma vie, laisse moi une chance."
Risquer sa vie pour quelqu'un ou une noble cause, c'est ce qu'ils faisaient tous aujourd'hui. Beaucoup étaient tombés, dont un groupe valeureux de français et de hollandais, sous ses yeux. Yondu les suivit et, comme ses camarades, mît tout en oeuvre pour essayer de libérer Kalliopé.
à bout de forces lui aussi, il finit par tomber. Mais ils avaient tous réussi, elle était sauvée.
https://www.youtube.com/watch?v=OgKy6Exqj_s#t=1m |
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Shadow |
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Inscrit depuis le :
11/08/2006 |
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Posté le 12/08/2019 à 09:29:28
Exténué après son assaut du matin et ses 3 jours de conflit en première ligne, le corsaire Français devait encore fournir un effort de plus pour tenter la libération de Kalliopé.
En effet, Turb avait un plan, et non, ça ne consistait pas à faire boire des eaux de feu au sauvage pour le saoulé, mais bien un plan d'évasion. Difficile à mettre en oeuvre et à coordonner, mais pas impossible.
Tom était là aussi, il avait son rôle à jouer comme tout le monde. Peut-être même le plus important.
Les 3 hommes se connaissaient plutôt bien du à leurs nombreuses rencontre. Il était donc facile pour eux de se coordonner.
Tout s’enchaîna très vite.
Van Solo prit l'ascendant sur quelques sauvages pou prendre à revers Etoile du matin et le pousser vers notre piège. En effet, Tom et moi attendions le sauvage prêt d'un arbre avec une corde pour le ligoter et ainsi détenir un prisonnier.
Avec les débattements de l'autochtone, il ne fut pas évident de le saisir. Cependant, nous avions gagné le temps nécessaire pour que Tom, qui avait donné son bout de corde à Turb en passant, puisse remonter la cage de Kalliopé et la libérer.
Etoile du matin montra toute sa férocité au combat pour tenter de récupérer sa captive, et bien qu'il parviens à repousser plusieurs corsaires, d'autres étaient là à l’affût pour aider.
Yondu puis donc s'échapper avec Kalliopé et lui permettre d'aller en lieu sur.
Et d'une. Voilà ce que pensa Shadow au petit matin, à nouveau sur pied et prêt à libérer les autres prisonniers. |
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Posté le 12/08/2019 à 10:02:22
•Que ce soit par le verbe haut ou par la pose, le jeune capitaine continuait de se donner en spectacle.
Sa dernière trouvaille, imposée de fait par son intendant, un morse !
Aussi s'agrippant tant bien que mal à ce dernier, il s'efforçait le faire avancer en lui bourrant ses flancs spongieux de talonnades.
Et surtout la bête poussait des cris terrifiants, 'fin... l'espérait-il.
S'il ne décolérait pas de voir tous ces corsaires de nations censément les plus évoluées se laisser malmener par quelques... bon certes centaines d'emplumés, de sorcières du feu et j'en passe, ses invectives, et les consignes qu'il se sentait obligé de prodiguer aux troupes désorganisées, étaient couvertes par les mugissements de la bête. |
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Posté le 12/08/2019 à 10:14:54
Un cri retentit et résonna dans l'ensemble des falaises. L'un des chefs venait de tomber sous la pression des colons.
C'est le signal qu'ils attendaient. L'esprit de Nuage Rouge venait d'être libéré de son corps, et allait pouvoir libérer une puissance que les colons ne soupçonnaient pas.
Roi Corbeau poussa le cri que chacun put entendre : un cri de rassemblement, un cri de révolte, un cri de ... victoire?
Les quatre chefs guerriers abandonnèrent leur poste, laissant les captifs mourants à leur place. Ils bondirent tous dans une seule et même direction, tout en poussant des hurlements à la fois guerriers, et chantés. Comme s'ils.... psalmodiaient?
Leur fureur était sans égale, ils attaquèrent avec violence quiconque se dressait sur leur passage.
Lorsqu'ils se retrouvèrent enfin, ils mirent en place un cérémonial où se mêlaient chants de guerre, et danses rituelles, qui dura de longues minutes.
Jusqu'à ce qu'ils ressentent que leur but ultime avait été atteint... et que leur incantation avait été entendue.
L'esprit du chef qui s'était sacrifié venait d'appeler ce qui permettrait l'extinction des colons de Liberty...
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Posté le 12/08/2019 à 10:26:26. Dernière édition le 12/08/2019 à 10:28:16
Calica s'était réfugiée au bout de sa corniche. Elle avait réussi à arracher un bout du sol de sa cage, cassée, pour faire une sorte de protection de fortune. Mais était-ce utile, Bison Assis n'avait plus du tout l'air de s'occuper de ce qu'il se passait derrière lui. Elle était de toute manière coincée et il le savait.
Elle patientait encore et encore et encore. Les heures défilaient.
Elle vit plusieurs corsaires hollandais et français charger. Ce n'était pas pour elle mais pour Kalliopé. Ils avaient un plan. Ils utilisaient la même technique que Bison Assis : des charges violentes qui déstabilisaient Etoile du Matin, qui fut éloigné temporairement de l'hollandaise captive. Pris en tenaille par plusieurs corsaires, il ne pouvait plus rien faire à part essayer de se dégager de ce piège.
Tom se dépêcha d'aller chercher Kalliopé.
Aidant comme elle le pouvait, Calica avait utilisé ses dernières ressources pour éliminer un indigène proche de la ministre.
Pendant ce temps, Etoile du Matin s'était dégagé du piège. Avec horreur, Calica qui quelques secondes plus tôt pleurait de joie de voir Kalliopé s'en sortir, tremblait comme une feuille de voir le goelier revenir fulminant et éliminant tout le monde sur son passage.
Tout était à refaire... Non. Un français encore inconnu jusque là se fraya un chemin dans le chaos. Il prit la main de Kalliopé pour fuir avec elle.
Calica les perdit de vue. Ca y est. Une de sauvée...
Etoile du Matin rageait et prenait place aux côté de Bison Assis.
"Non, non, noooon !"
Comment allait-elle sortir de là maintenant.
Ce n'était plus un garde qu'elle avait mais deux.
Peut être était-il temps d'envisager de sauter. Elle avait surement aucune chance d'y échapper mais bon... Peut être qu'elle pouvait tenter la chance sur milles. Elle se pencha. Ça faisait très haut quand même. Et puis les rochers en bas. Il faudrait bien viser.
11/08 23:27:08 "Etoile du matin hurle de rage en voyant sa prisonnière s'échapper et tire ses flèches dans tous les sens", à tout le monde.
11/08 23:28:43 "Etoile du matin s'élance en direction de Bison, lançant des flèches en direction des corsaires", à tout le monde. |
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Posté le 12/08/2019 à 11:07:46. Dernière édition le 12/08/2019 à 11:10:32
Sortant de la jungle, une silhouette immense et sombre s'avançait vers les falaises. Il n'avait d'humain que l'aspect et la démarche d'un bipède, ainsi que quelques lambeaux de chairs décharnés et de peau en décomposition recouvrant ses os. Sa simple présence laisse à penser que la Mort elle-même marche sur ce monde, une aura de pure malice se dégage de l'entité et un vent glacial l'environnait en permanence.
Seul son regard semblait héberger une lueur distincte : l'âme du guerrier défunt, sacrifiée pour invoquer le monstre.
Sa seule raison d'être était de semer la mort autour de lui, et sa fureur dirigée vers les colons qui recouvraient chaque parcelle de terre de cette île qu'il foulait à présent. Après avoir éructé un hurlement terrifiant, semblant provenir de l'outre-monde même, il avança pour prendre à revers ceux qui s'étaient engagés sur les falaises.
Dans son sillage, la jungle flétrissait, le bois mourrait et durcissait comme de l'obsidienne. Tant qu'il serait de ce monde, il n'y aurait nulle échappatoire pour les corsaires...
Son hurlement d'outre-tombe résonna sur les falaises alors qu'il cherchait déjà ses premières proies. |
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Posté le 12/08/2019 à 11:28:37
"Il nous a échappé. Quel enfoiré. Résistant au possible. Les corsaires ont abattu Nuage Rouge. Cela l'a mis dans une rage hors du commun. On avait libérer le monstre. Faucon Noir aussi est venu se joindre à nous.
Certains tombent sous mes yeux. J'ai fait ce que je pouvais. Mais cela n'a pas empêcher Alberto d'y passer en pleine nuit, ou encore Hongo, ce matin même.
Sam a survécu. Une bonne chose. L'âme du pirate sommeille encore en lui. Ça se ressent comme ce goût de rhum qui te dilate la rate, se frayant un long chemin chaud dans ta gorge.
Une lame dans la gorge de ce Roi Corbeau. Il m'obsède. Cela faisait des jours que je l'affaiblissais et voilà qu'il m'échappe. Petite pleureuse... l'important est qu'on va pouvoir sortir Marco de sa cage." |
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Posté le 12/08/2019 à 14:42:37. Dernière édition le 12/08/2019 à 18:49:17
Enfin dehors !
Les cris se confondent, alliés de toujours et ennemis occasionnels qui se battent coude à coude ; je bondis au coeur du bordel, prêt à en découdre après trois jours à me morfondre. Je ne retrouve pas le corps du Roi Corbeau... S'il y est bien passé. J'aurais aimé le piétiner, mutiler un peu ce qu'il restait du singe arrogant.
Devant moi, un jeune indigène avec des cris de guerre à la bouche mais de l'effroi dans les yeux. Je fais éclater sa tête comme un melon trop mûr. |
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Posté le 12/08/2019 à 16:56:19
Des jours et des jours à soigner, en esquivant les flèches autant que possible.
Panser les plaies, suturer, cautériser.... recommencer.
Un soir, j’avais réussi à envoyer un enfant de chœur se faufiler vers Kalliope pour la soigner rapidement, mais le sauvage qui la gardait s’en était aperçu et l’avait aussitôt punie d’une flèche. Par la suite, je me contentais donc de la surveiller de loin. L’enfant fut renvoyé loin du front, je me passerais de ses services ici, c’était trop dangereux.
Enfin les choses s’accélérèrent. Une attaque conjointe, et Kalliope fut libérée. Un Français la ramena jusqu’à nous, je la soignais et ses compatriotes la protégèrent.
La nuit passa. Au matin, le calme régnait et je décidai de remonter vers le nord des falaises, d'après son message, Rodrigo n’était pas loin de libérer Gemini. Je me souciais assez peu des autres otages. |
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Posté le 13/08/2019 à 01:08:02. Dernière édition le 13/08/2019 à 01:09:41
Peu après l'éveil de l'invocation macabre, la jungle qui bordait les falaises de la péninsule se mit à trembler et le vent qui soufflait au travers provoqua des sifflements stridents. La végétation s'animait ! Des lianes commencèrent à osciller, à s'allonger puis s'entremêlèrent pour former une barrière opaque entre l'océan et le reste de l'île. Entre les colons et leurs foyers.
Durant les heures qui suivirent la sortie meurtrière des chefs tribaux et le rituel qu'elle précéda, les affrontements semblaient s'être suspendus. Un répit motivé uniquement par la fatigue et l'incompréhension de ceux qui avaient fait le déplacement jusqu'ici.
Puis, inévitablement, quelques corsaires stupides ou intrépides avaient fini par tenter d'approcher la bête de chair meurtrie. Certains avec plus d'habileté - ou de chance - que d'autres. Les affrontements n'avaient ressemblé en rien à ceux qui avaient pu opposer les colons aux chefs indigènes. Le Wendigo ne semblaient répondre à rien d'autre qu'à sa rage et frappait de toutes parts et sans distinction avec ses longs bras griffus.
Les sorcières maya comme les guerriers indigènes qui étaient restés trop près en avaient fait les frais. Leurs carcasses jonchaient désormais le sol à l'orée de la jungle. Le Roi Corbeau lui-même, pris dans un duel sans merci avec l'outre à vinasse van Solo, se fit lacérer et percuter lorsqu'il passa devant la bête tout persuadé qu'il saurait la contrôler.
Trois corsaires étaient tombés ce soir. Combien les suivraient? |
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