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La soif de vivre -1- 2 3 4 5  
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Nuage Rouge
Nuage Rouge
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03/07/2007
Posté le 03/08/2019 à 01:00:23 

Village Chiika, décembre 1718

La réunion prenait fin, et chaque homme s'était levé pour quitter la case de Nuage Rouge. Ils repartaient tous vers leur village, forts d'idées et de consignes précises qu'ils devraient, chacun, respecter.
Les prochains mois seraient voués à préparer leur plan, pour que tout soit parfait quand viendrait le moment. 

Le guerrier retira sa coiffe, et la posa sur la poutre de bois qui traversait son tipi. Il avait su convaincre ses pairs, et les rassembler pour une seule et même cause. 
Malgré leurs différences, et au delà de leurs combats d'antan.

Qu'elle semblait lointaine, cette époque où les chefs de tribus indigènes se disputaient les terres et ressources de l'île dont ils étaient les seuls à fouler le sol. 
Trop longtemps, ils avaient subi les envahisseurs colonialistes. Trop longtemps, ils avaient appris à survivre, plutôt qu'à vivre...
Faucon Noir
Faucon Noir
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24/06/2007
Posté le 04/08/2019 à 00:09:42 

Village Taopucco, mai 1719

Le messager revenait tout juste du village Chiika.
Avec, pour réponse, une invitation à la patience, afin de mettre le plan à exécution.

Foutaises, pensa Faucon Noir. Trop de préparations, du temps perdu.
Chaque jour qui s'écoulait, il ne pensait qu'au moment béni où son peuple, et ceux des autres guerriers, viendraient à bout des côlons qui avaient cantonné les siens dans son village : ceux qui s'aventuraient au dehors se faisaient abattre sans sommation.

Faucon Noir rêvait du jour où il pourrait les écraser, tous. Il prendrait plaisir à les scalper, à les éviscérer. A venger son peuple, et le mener à la victoire.

Patience? Il prenait son mal en patience depuis trop longtemps déjà. 
Il accepta d'attendre encore un peu... mais il n'aurait aucune pitié.
Roi Corbeau
Roi Corbeau
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04/07/2007
Posté le 04/08/2019 à 11:58:14 

Village Goo-Chii, juillet 1719
 
Des visages-pâles chez eux, encore. Il les observait, la rage au ventre, venir s'approprier les connaissances de son chaman. De son peuple.
Et se battre, au sein même de son village, dérangeant le bétail, menaçant squaws et papooses par le feu que crachaient leurs armes.
 
Sa haine des colons n'avait fait que se renforcer, d'années en années. Son village était devenu un lieu de passage trop fréquenté, tout juste touristique, au grand dam de sa tribu. 
 
Il était à l'origine de l'appel lancé aux chefs des autres villages, et s'était approprié le mérite de ce rassemblement. Par cette initiative, il se sentait légitimement en droit de diriger l'armée des peuples qui se réunissaient.
Une armée qui s'apprêtait à frapper fort, lorsque les colons s'y attendraient le moins...
Bison Assis
Bison Assis
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20/06/2007
Posté le 05/08/2019 à 01:15:39 

Village Narawak, août 1719

Ils s'étaient réunis dans son village, pour les derniers préparatifs.
Leur armée était prête, et ne pourrait rester sans se faire remarquer plus longtemps. Il faudrait agir vite, pour que les visages-pâles n'aient pas le temps de s'inquiéter d'un tel regroupement de troupes indigènes.

Il était celui, de tous, qui les connaissait le mieux. Il avait passé beaucoup de temps à les observer, et à apprendre leur langage. Des compétences précieuses, pour connaître leurs faiblesses, et savoir comment agir pour frapper là où cela ferait mal.

C'est lui qui avait regroupé toutes les informations de ses pairs, et qui avait désigné les symboles qu'ils attaqueraient. 
Tout était prêt, maintenant. Ne restait qu'à attendre le signal...
Etoile du matin
Etoile du matin
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01/08/2007
Posté le 05/08/2019 à 22:54:45 

Port Louis, 5 août 1719

Les visages-pâles étaient bien trop occupés par leurs festivités pour prêter attention à l'arrivée de leur armée.

Au coucher du soleil, ils quittèrent le village Narawak pour se diriger vers la ville française, avançant entre chien et loup. Ils avaient fait en sorte que squaws et papooses quittent leurs villages, et aillent s'abriter dans des coins connus d'eux seuls. Ils savaient qu'une fois qu'ils auraient agi, leurs villages seraient investis.

Ils pénétrèrent dans Port Louis à la faveur de la nuit. Bien que nombreux, ils surent être discrets. Les premières têtes tombèrent, égorgées, scalpées. Les habitants de la ville qui n'étaient pas encore dans leurs habitations pâtirent de l'arrivée massive des guerriers indigènes. 

Les chefs guidaient leurs troupes. Ils arrivaient enfin sur les lieux de la fête. Prêts à mettre leur plan à exécution...
Jax Chiryacht
Jax Chiryacht
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03/03/2019
Posté le 06/08/2019 à 00:12:06 

A demain les indiens.
Sioux tomorrow.
Etoile du matin
Etoile du matin
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01/08/2007
Posté le 06/08/2019 à 00:15:44 

Etoile du matin connaissait bien les hollandais. Il pouvait en apercevoir l'activité maritime régulière, qui chassait les poissons et ruinait leur pêche. Il avait vite compris qu'il fallait les priver de leurs ressources. Cet "or", dont les visages-pâles raffolaient, mènerait à leur perte. Kalliope était devenue un symbole de leur richesse, elle leur serait enlevée.
Bison Assis
Bison Assis
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20/06/2007
Posté le 06/08/2019 à 00:18:38. Dernière édition le 06/08/2019 à 00:26:32 

Bison Assis avait une aversion profonde pour le peuple français, qui ne sillonnait que trop son village en s'imaginant l'annexer. Il lui avait suffi de l'observer longuement, ces dernières semaines, pour remarquer combien leur précédente "cheffe" et guerrière, l'intendante Calica, était suivie et appréciée. Elle semblait sortir du lot, et il ne lui fit nul doute qu'elle était la cible à privilégier pour handicaper les français.
Faucon Noir
Faucon Noir
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24/06/2007
Posté le 06/08/2019 à 00:25:06. Dernière édition le 06/08/2019 à 00:27:33 

Faucon Noir détestait la proximité de la ville anglaise, qui menait, trop souvent, à ce que leurs habitants viennent déranger la tranquillité de son village pourtant isolé.
Lorsqu'on lui demanda de désigner la personne la plus représentative de la ville anglaise, il ne lui fallut pas trop hésiter pour proposer Dulcina Fagney.
Il ressentit un cruel plaisir à l'idée de priver les anglais de leur icône...
Nuage Rouge
Nuage Rouge
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03/07/2007
Posté le 06/08/2019 à 00:34:28 

Nuage Rouge n'avait que trop souffert de voir de nombreux guerriers espagnols abattre ses hommes en chasse dans la forêt qui juxtait son village, et leur vouait un désir de vengeance infini.
Il étudia, plusieurs semaines durant, leurs forces, et leurs représentants. Il fallait les priver de ce qui leur manquerait le plus. Et Senorita Jessie apparut rapidement comme la patriote la plus présente, sur tous les fronts. Sans elle, les espagnols perdraient une force de frappe conséquente.
Charles de Beaumont
Charles de Beaumont
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05/11/2010
Posté le 06/08/2019 à 00:35:14. Dernière édition le 06/08/2019 à 00:43:01 

Sur les talons des derniers guerriers indigènes, d'Eon parvint difficilement à regagner sa maisonnée et décida de se repasser les événements de la soirée avec le tavernier, qui n'avait pas attendu sa clientèle pour se la coller.

[...] Ah, si, j'allais oublier ! Et puis cette invasion sauvage. C'était pas commun. Ces gens-là ont la rancœur tenace visiblement ! On abat par nécessité quelques petits millions de leurs congénères et un jour, comme ça, sans prévenir, ils décident de s'en offusquer. Décidément, cette île ne tourne pas rond mon bon Jean !
Cornan, dit "La Montagne"
Cornan, dit "La Montagne"
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23/02/2010
Posté le 06/08/2019 à 00:44:36. Dernière édition le 06/08/2019 à 00:45:42 

*Cornan réfléchissait depuis son lit d'hopital après sa semi-victoire contre l'imbuvable Armand de Polignac (Oui, le mot défaite n'existe pas dans le vocabulaire plus que limité de notre ami). Lit qu'il a été contraint et forcé de regagner après l'invasion des autochtones*

Ralalala, mais qu'est-ce copaings avoir encore voulu faire ? A chaque fois que eux vouloir jouer à baston, eux toujours se retrouver éparpiller façon puzzle après que eux avoir chauffer moi. Certes, ça être très amusant pour moi. Mais à chaque fois eux faire gueule à moi après...
Est-ce moi encore devoir taper sur caboche de eux ? Arrrrh, moi penser que oui après tout, moi grand général maintenant !

*il s'endormit avec ces pensées*
Roi Corbeau
Roi Corbeau
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04/07/2007
Posté le 06/08/2019 à 01:00:38 

Roi Corbeau haïssait les pirates, ces visages-pâles qui avaient fait prisonnier le colosse noir dans son propre village, sa tribu qu'ils ne fréquentaient que trop souvent, sans considération pour ses habitants.
Il cibla, dès le départ, leur capitaine. Il savait que les pirates se mobiliseraient, quelque soit le membre qu'ils leur enlèveraient. Mais frapper le capitaine, cela relevait d'un message plus fort encore.
Certes, Gemini avait laissé son poste de capitaine depuis plusieurs semaines. Mais le nouveau avait disparu, et il restait le leader charismatique de la Confrérie. Un leader qui disparaitrait bien vite...
Kalliopé
Kalliopé
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22/10/2015
Posté le 06/08/2019 à 02:27:30. Dernière édition le 06/08/2019 à 02:28:03 

Le nez dans les comptes ministériels, Καλλιόπη se fichait comme de sa première tresse de ce qu'il se passait sur l'arêne, et retranscrivait les dernières transactions en attendant la fin des duels.

Elle se demanda, encore une fois : "Mais pourquoi je suis venue, bon sang ?!"

Plusieurs personnes l'avaient conviée, oui, mais bon, la violence gratuite, ce n'était pas du tout son truc. Finalement elle avait cédé. Probablement pour revoir et rire avec les amis et les connaissances aussi présentes. Ces mêmes personnes qui observaient en ce moment les duels avec attention. Pfff.

C'est pour cela, toute concentrée sur ses colonnes de chiffres, qu'elle n'avait tout d'abord pas compris ce qu'il se passait. Elle entendait des cris, des chocs. Oui, ben, elle était à un tournoi non ? Quand des gens se tapent dessus, ils finissent par se faire mal, c'était à prévoir pourtant !

Mais la réalité fracassa la lucarne de sa tranquille chambrette lorsqu'une main de fer s'empara de son bras et la traîna sur quelques mètres. Un indigène au visage fermé, bâti comme un ours, dispersait les corsaires autour de lui à grands moulinets de son tomahawk, tout en l'entraînant de force vers la sortie de la maison de France.

Elle se rebiffa bien évidemment, ruant dans tous les sens, et balancant des livres lourds comme des pavés sur le colosse ; elle n'y récolta qu'un coup de poing qui la laissa à moitié sonnée, désorientée. Cela ne l'empêcha pas de continuer à l'invectiver, avec pour seul effet de recevoir une volée de coups lorsque la tolérance du sauvage fut tout à fait épuisée.

Avant de sombrer dans l'inconscience, elle eu une fois encore le temps de se demander : "Mais pourquoi je suis venue, bon sang !!"
Piet "Viril" Van Praat
Piet "Viril" Van Praat
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12/05/2014
Posté le 06/08/2019 à 04:56:29 

*arrive au bar de Port-Louis d’un air contrarié *

C’est quoi c’bordel dans vos rues!!? J’ai du allongé 2-3 Indiens qu’avait leur lances qui démangeaient! J’dois dire, et ça m’fait mal au fion d’dire ça, mais ça s’rait jamais arrivé du temps d’Mieke Maartens, pour sûr!

Bon, ça m’a donné soif tout ça! C’est à qui d’payer sa tournée!? BOOOOARP!”
Assashin "L'arnacoeur"
Assashin "L
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28/01/2008
Posté le 06/08/2019 à 08:47:31 

La nuit avait été mouvementé. 

Quelque duel sans grand intérêt avec un poliniac des plus racoleur et manifestement efficace. 
Puis les cris de truie du farineux montalves. Et la... La partie compliquer mais si amusante de la soirée. 

Un bon vieux massacre de minorité. 

Il avait saigner une bonne dizaine d'emplumer sous les cris d'agonie et de desespoire du banquier craignant pour sa personne et plus vraisemblablement son or. 
Mais les chefs indiens... Cetais une autre paires de manches que leur soldat. 

Il c'était pris des flèches, des coup de tomahawk, de poignard... Et avais aussi rendus quelques coups bien sentis et goutter bien du sang.

Il avait bien vus que les emplumer voulaient enlever des gars. La première fus Jessie. Pas grande perte. La deuxième poppy ce qui m'embêtait déjà plus. Gemini fus assaillit et maîtrisé. 
Dudu tenta de fuir. Haaaa si il n'avait pas été entrain de ferailler avec un des chef tous en protégeant faye il serait aller les aider... Les emplumer. 
Dudu en moins dans la colonie, peur être celle ci se réveillerai. 

Puis leur méfaits accomplis voilà qu'une deuxième horde de sauvage arrive, rentre de bloquer la fuite des chefs avec leur butin remuant. 
Encore des coups, encore du sang. Du sien mais surtout des autre. 
Haaaa ils savent recevoir mes français. 

Assashin finie épuisé sur les marché du ring au pied de faye qu'il a sus garder des indiens. 

"Demain.... Une piste fraîche de sang et de haine sera à suivre. Que de bonheur...." 
Choco Don King
Choco Don King
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18/12/2005
Posté le 06/08/2019 à 09:28:11. Dernière édition le 06/08/2019 à 09:28:50 

Ils perdent rien pour attendre!!

Je promets un match pour le prochain championnat de boxe de Liberty au premier qui découvre où sont cachés les captifs!! Et un autre au premier qui fera la peau à l'un de ces zouaves!! Je demande aux généraux de faire passer le mot parmi les leurs!!
Madre Anna
Madre Anna
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09/12/2005
Posté le 06/08/2019 à 09:40:44 

Une bien étrange soirée. Les duels n'en devenaient que secondaires.
Tout d'abord des mousquetaires, qui tentent de nous immobiliser, nous, les quelques confrères qui étions venus là en spectateurs, ou moi pour soigner. L'hospitalité à la française sans aucun doute.
Puis, dans un brouillard, une attaque, des cris, des indigènes des différents villages.
Ils s'emparent de quelques-uns, je ne vois pas encore qui, mais Gemini est parmi eux. Etrange.... parmi la panique et la douleur, je tente d'analyser. Je comprends qu'ils en veuillent aux colons, mais nous avons toujours entretenu de bons rapports avec les villages indigènes de l'île, commerçant avec eux, les protégeant parfois des incursions des colons.
Nous laissons passer la nuit.
Au matin, l'intendant français et l'Ecumeur n'ont pas d'autre priorité que d'expédier Nico à l'hôpital. J'espère que le Louveteau de Faye n'a pas été blessé, je les ai protégés comme j'ai pu mais en vain.
Nous chercherons les causes plus tard. Le plus urgent, c'est de retrouver Gemini.
Red Frag
Red Frag
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21/04/2014
Posté le 06/08/2019 à 11:56:05 

Red Frag s'en va à quelques mots pour inciter ses frères à la prudence.


Comme vous le savez notre frère a été fait prisionnier lors d'une imposante attaque de vas-nu-pieds indigènes à Port-Louis.

Ecoutez...  il nous a fait tant de fois part de sa lassitude, il mourra en paix, j'en suis convaincu. Ne risquons pas nos vies contre des tomahawks si affutés. J'en appelle à la prudence mes frères! Et puis quelle meilleure occasion de tourner la page, d'élire un nouveau capitaine?

Gemini, mon ami, dans les paturages fleuris, à jamais nous nous souviendrons de toi, tu aurais voulu qu'on réfléchisse avec notre tête, qu'on sauve la Chimère avant tout. Pas de travail baclé, pas de risques inutiles.
Roi Corbeau
Roi Corbeau
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04/07/2007
Posté le 06/08/2019 à 11:57:09 

Leur survie n’était que secondaire. S’ils succombaient durant leur captivité, peu importe. Ils n’étaient que les premiers d’une longue série de massacres. Roi Corbeau analysait chacun de ces futurs défunts d’un œil instigateur. Ces gens n’avaient pas la même humanité. Ils ne se ressemblaient pas. Comment les exécuter pour offrir un message fort aux corsaires ? La méthode corsaire semblait être la plus appropriée pour montrer la rancune. Les méthodes de leurs propres tribus étaient aussi bonnes pour démontrer leur détermination.
 
Prendre l’arme de cette femme aux cheveux ancolie et lui loger sa propre balle dans la tête. Sans sommation, sans lui laisser le temps de parler. Si facile. Planter une lame au plus profond des entrailles de celle aux cheveux d’ébène, dont l’air farouche invite à ne pas relâcher son attention. Attacher un roc aux épais mollets du colosse pour le laisser couler dans la mer. Pendre la plantureuse chef de.. l’Angleterre ? Oui. Nuage rouge avait appris leur langue, leurs coutumes, leurs façons de faire. Celle aux cheveux d’or, on l’empoisonnera.
 
Quant à ceux qui suivront, ils mourront dans le sang et la crainte des méthodes plus territoriales pour marquer la scission. Emportant son énorme captif avec lui, Roi Corbeau fit le tour de l’étendue pour vérifier les cordages et les états des autres prisonniers. Roi n’est qu’un surnom. Etoile du matin en a eu l’idée. Les corsaires dénomment un roi pour gouverner, nous reprendrons donc leur terme pour qu’ils comprennent.
 
Une révolte d’indigène, oui. Mais ceux de liberty, voilà qui va s’avérer bien plus difficile à gérer.
Marco Gemini
Marco Gemini
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29/02/2012
Posté le 06/08/2019 à 12:17:06. Dernière édition le 06/08/2019 à 12:24:56 

Le chef me maintient à l'écart, j'ai l'impression qu'il ne va pas me lâcher de sitôt. Ma tête me fait mal, le con tape assez fort pour assommer un boeuf et j'en sens bien l'impact ce matin. Autour de moi, d'autres corsaires sont ligotés ; me revoilà prisonnier. A l'ancienne. Je dévisage le "chef", un sauvage à l'air patibulaire. Le naturel revient vite au galop.

"Matez-moi ça les mecs, j'ai droit à un traitement de faveur !"

Je me redresse, les poignets attachés dans le dos à un poteau de bois.

"Et *ça* parle not' langue au moins, les singes dans votre genre ?"

Le chef ne comprend pas la langue, vu qu'il se fait traduire mes propos par un autre sauvage -un type à l'âge indéfinissable, avec une coiffe immense, qui garde Jessie à l'oeil. A la façon dont il me regarde, il n'a pas aimé. Pas aimé du tout. Il réfléchit à quelque chose, pas difficile de deviner quoi ; un corsaire de chaque coin de Liberty, ligoté à un poteau, chacun gardé par ce qui semble être un ponte parmi les sauvages ? Il y a un côté rituel qui me hérisse délicieusement l'échine. Le chef pèse le pour et le contre. On dirait qu'il se demande s'il ne vaudrait pas mieux me bouffer tout de suite.

"Prends tout ton temps, je suis meilleur cuit à point..."

"Roi Corbeau Puisque c'est une invitation. L'autochtone fait un quart de tour pour tendre la main vers le feu de camp. Il en déniche une moitié de bûche en flamme qu'il prend par le bout extérieur afin de la sortir et d'approcher le bois braisé de Gemini."

Je m'agite comme un beau diable. J'y peux rien, j'aime pas le feu.

"Crame-moi, et je te pendrai par les pieds !"

"Roi Corbeau La bûche s'immobilise dans l'air. Les autres prisonniers peuvent pialler s'ils en éprouvent le désir mais aucun des autres indigènes n'ouvre la bouche à cet instant. On dirait que les paroles du pirate font hésiter le Gou-chii. Est-ce le cas ?"

Il ne lui faut pas longtemps pour se décider, et c'est parti pour la cuisson. Le pauvre connard s'amuse. Grand bien lui fasse. Avec du bol, les autres y auront droit aussi. Merci, de rien les mecs.
Nuage Rouge
Nuage Rouge
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03/07/2007
Posté le 06/08/2019 à 12:48:16. Dernière édition le 06/08/2019 à 12:57:05 

Le chef a plongé sa main dans la même flamme qu'il a abattu sur son captif. Nuage rouge ne dénigrera pas la purification par le feu. Les Chiikas ont toujours été au plus proche des mayas sur cette île.
Il n'était pas ici pour un désir de vengeance mais celui de protection. Nuage Rouge avait une petite fille. Elle s'appelait Lilikichi et sa réputation était très répandu chez les corsaires pour une raison qu'il ne préfère pas évoquer. Il en avait assez de devoir panser les blessures causées par la lubricité de ces pervers. Les hommes blancs s'étaient permis trop de choses. La princesse même avait besoin d'un garde du corps constamment posté devant son tipi pour empêcher l'Homme Blanc de l'atteindre. C'en était trop.

Nuage Rouge guérissait Roi Corbeau. Il traduisait pour lui. Les méthodes les plus fortes étaient-elles nécessaires face à ces brutes ? De toute façon, il ne restait que cela.
Le pirate prisonnier ne semblait pas se préoccuper du sort des autres présents ici. D'ailleurs, à bien y regarder, Nuage Rouge avait l'impression qu'aucun des captifs ne se souciait du sort des autres.
Ah, ces corsaires....
Xantico
Xantico
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Posté le 06/08/2019 à 13:06:36 

Sont pas restés longtemps les copains. Xantico avait bon espoir qu'ils la ramènent avec eux quand ils sont arrivés, mais ils ont préféré prendre des prisonniers. La sauvageonne soupire et se dit qu'elle va devoir aller les retrouver d'elle-même. Y'avait même pas un maya dans le lot ! Ils font quoi ? 

La sorcière pourrait bien aller les chercher directement au temple pour qu'ils se joignent aux armées des autres tribus. Cela dit les corsaires n'auraient plus aucune chance de retrouver leurs amis si les pucelles et les sorcières du feu viennent se mêler à leur petite sauterie. 

La rouquine ricane dans son coin, sans attirer l'attention puisqu'elle est muette. Elle a l'air d'une conne à réfléchir toute seule en agitant les mains de façon expressive mais elle s'en contrefiche. Elle va aller retrouver tous ces alliés natifs de cette terre, comme elle, et elle va aller leur prêter main forte dans cette tâche. 
D'ailleurs elle va aller l'annoncer à Marco Gemini pour lui demander s'il veut bien l'aider à... ben... il est où Ma'ko ? 
Quartier Maître
Quartier Maître
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28/06/2007
Posté le 06/08/2019 à 18:00:58 

Putain, Gem... Dans quel merdier tu t'es fourré?! 

Les missives me parviennent rapidement, alors que j'ai encore la tête dans ce combat mener contre l'un de ceux qui nous chassent: Ruben. 

Il est loin le temps où nous portions le même tatouage, où nous combattions sous la même bannière. Je connais sa haine. Je réfléchis pas longtemps avant de dégainer le sabre du fourreau.
 
J'ai des bribes de missives, de coups portés, de mots envoyé par Madre, de coup reçus, Anne, Valakas... Le réveil est rude, mais je dois pas traîner et retrouver ces indigènes.
 
J'parcours un bout d'île en espérant trouver des traces, de quoi pister. Rien. Pas une marque, pas une odeur, pas un signe de camp récent, de tâches de sang fraîches, de bout de tissu resté accroché à la végétation. Rien.
 
Aujourd'hui est un jour sang. J'verrai bien demain.

Mais combien de demain auront nous? 
Faye
Faye
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11/09/2017
Posté le 06/08/2019 à 18:32:12 

C'était terrible. C'était un chaos sans nom. Perchée sur le ring, encore à se remettre des duels précédents où ses services étaient requis, la galloise n'a pas réagi tout de suite. Et puis, qu'aurait-elle pu faire ?

Bien vite, les indigènes se sont infiltrés, agressant et assommant des corsaires, des pirates. Horrifiée, la courtisane restait sans bouger sur le ring, espérant passer inaperçue tout en souhaitant pouvoir aider.  Et si la première solution n'a pas vraiment fonctionné -quelques flèches se sont glissées dans son champs de vision, dans sa chair-, la seconde s'est présentée rapidement.

Oui, elle pouvait aider. Elle pouvait insuffler plus de vigueur dans ces guerriers qui venaient la trouver pour du réconfort. Elle pouvait maintenir leur moral. Mais elle n'était pas non plus invincible, et la fatigue s'est vite fait sentir.

Glissant sur les genoux, toujours sur le ring, elle ne pouvait que regarder les autres se faire frapper, malmener. Elle n'était pas seule, et la présence d'Assashin, de Cornan, ou encore d'Armand de Polignac la rassuraient. Mais elle avait l'impression d'être inutile, comme toujours, alors que Calica, Jessie, Dulcina, Kalliopé et Gemini se faisaient enlever, traîner hors de la Maison de France. Alors que les indigènes repartaient, aussi vite qu'ils étaient arrivés, ne laissant que sang et larmes derrière eux.

Le lendemain, la brunette est retournée près de ses compagnons de guildes. Son sommeil avait été profond, réparateur, mais l'avait aussi empêchée de s'interposer lorsque le sorcier détenant son fils a été pris à partie.

Elle va attendre la fin des duels, sans doute, et peut-être qu'elle attendra aussi que Nico se remette de son agression pour pouvoir rester avec son fils. Mais ensuite, elle ira aider à retrouver les disparus. Elle ne doute pas qu'Andras et Renat viendront aussi.
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