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La soif de vivre 1 -2- 3 4 5  
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Dulcina Fagney
Dulcina Fagney
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13/02/2006
Posté le 06/08/2019 à 21:44:43. Dernière édition le 06/08/2019 à 21:46:13 

La débandade.
Des indigènes partout, surgis de nulle part. Ou plutôt de l'entrée de la Maison de France : ils coupent toute retraite. Ils sont nombreux et dispersent la foule à coup de flèches ou de haches, et précèdant des hommes déterminés qui profitent du chemin qu'ils leur offrent.

A peine ai-je le temps de comprendre ce qu'il se passe, et de prévenir Voynich, que l'un de ces guerriers me repère. Son regard me glace lorsque je le croise : la cruelle sensation qu'il me cherche me parcourt.
Une sensation qui se vérifie rapidement lorsqu'il me charge.
Choco est là, et s'interpose vaillamment. Voynich tente de trouver d'où provient la menace et frappe comme il le peut, tandis que Convard est déjà entouré d'une armée d'indigènes qui le tiennent en respect. 
Tout se passe très vite, et je vois Choco se faire violemment repousser et éloigner de moi. 
Je croise à nouveau le regard de cet homme aux peintures de guerre évidentes, et tire. Trop tard, il est déjà sur moi. Il a une force incroyable, et me malmène sans que je ne puisse réagir. Je perd rapidement connaissance sous la fureur de ses coups...

*********************

Les courbatures de mes muscles endoloris me font reprendre connaissance. J'ouvre lentement les yeux, combien de temps suis-je restée inconsciente?
Un coup d'oeil vers le ciel : le soleil est déjà haut et m'éblouis. 

Chaque parcelle de mon corps m'envoie un message : je suis entravée. 

Un coup d'oeil autour de moi : Gemini sur ma gauche, attaché à un poteau. Face à moi, Jessie. Sur sa gauche, mon sang se glace. Calica... elle semble encore inconsciente. Et sur ma droite, j'aperçois Kalliope, dans la même situation.

Que font-ils? Ils semblent avoir soigneusement choisi leurs cibles.

Nos bourreaux sont là, à nous observer. Menaçants.
Celui qui me regarde fait jouer son arme juste devant moi.
Je reste impassible, surtout après avoir vu ce qu'ils ont fait de Gemini. Il ne sert à rien d'énerver ces guerriers, je dois rester raisonnable. Et silencieuse... ne pas leur donner de raison de s'en prendre à moi.

Reste à savoir ce qu'ils attendent de nous...
Faucon Noir
Faucon Noir
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24/06/2007
Posté le 06/08/2019 à 22:01:28. Dernière édition le 06/08/2019 à 22:03:19 

Enfin le grand jour était arrivé. Enfin il pouvait laisser échapper sa frustration d’avoir dû attendre aussi longtemps, laisser émerger sa colère contre tous ces visages-pâles qu’il avait en horreur depuis longtemps.

Alors que les autres réfléchissaient encore à comment entrer sans se faire repérer, Faucon noir ne pensait qu’à une chose : taper, faire mal, se déchainer…Il ne rêvait plus que de vengeance.

Quand enfin le signal fut donné, un épouvantable cri sortit de la bouche du chef Taopuco. Il se rua dans la maison de France, cherchant sa proie d’un œil torve et fiévreux.
Elle était là, à quelques pas de lui…Il s’approcha de l’Anglaise et tenta de l’empoigner. Mais il reçut un méchant coup de Don Choco…Il essaya une deuxième fois, sans succès. Alors sans réfléchir, il décida d’expédier d’un grand coup d’épaule l'Anglais quelques mètres plus loin. Une fois séparer de l’autre visage-pâle, il put l’attraper et lui donner plusieurs coups afin de la mettre hors d’état de nuire. Il prenait un réel plaisir à lui assener ses coups.

Une fois que Dulcina fut inconsciente, il la traina hors de la maison de France, un sourire carnassier sur son visage.
Il rejoint les autres chefs indigènes dans l’endroit où ils avaient décidé de garder leurs prisonniers.
Enfin si ça n’avait que tenu qu’à lui, Faucon noir n’aurait même pas pris la peine de trouver un lieu…Les exécuter de suite lui semblait bien plus intéressant… Mais on lui avait encore demandé de patienter, encore et encore….

Faucon noir essayait donc de contenir sa rage et ne pas trop abîmer sa prisonnière, malgré l’envie irrésistible qu’il avait de la scalper et la torturer...

On lui avait dit qu'elle devait encore servir….
une panthère noire
une panthère noire
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25/03/2007
Posté le 06/08/2019 à 22:12:53. Dernière édition le 06/08/2019 à 22:15:14 

Sous l’air moqueur de la lune, une panthère au pelage noir luisant rode silencieusement.  



La bête curieuse est attirée par une odeur de chair brûlée…

A pas de velours, elle se rapproche du fumet, sous couvert de la végétation. Ses poils lustrés glissent contre les feuilles, ses oreilles aux aguets, ses sens en alerte. La brise légère de la nuit bat contre les feuillages à intervalles réguliers, tout semble paisible…

Tout… sauf les mots étouffés qui parviennent aux oreilles de la panthère. Elle reconnait les dialectes, les intonations de ces bipèdes qu’elle chasse au gré de ses envies. Ce sont les bipèdes à plumes, ceux qui se parent d’atours de chasse, qui s’embarrassent de dents ou de peaux prises sur leurs proies. La panthère n’y voit pas l’intérêt. Elle chasse, elle se nourrit, elle laisse les restes aux faibles - aux vautours, aux chiens… puis elle recommence lorsque l’envie lui prend.  

Les bipèdes à plumes prennent soin de tanner, de récurer, de tailler pour fabriquer des outils avec le fruit de leur chasse. Quelle perte de temps pour la panthère aux crocs effilés et aux griffes acérées. Pendant que les bipèdes s’activent à leurs souvenirs de chasse, elle, fait la sieste…

CRAC! 

Un bruit sec la rappelle à l’ordre.
Un des bipèdes s’approche.
Elle reste immobile, ses yeux jaunes aux pupilles fendues dilatées, afin de percevoir tous les détails de l’obscurité.

Le bipède s’arrête devant un tronc d’arbre pour y marquer son territoire. La panthère pourrait lui sauter dessus et lui arracher la tête sans aucune forme de préavis, mais elle n’en a pas envie. En cet instant, la curiosité de l'animal l’emporte sur le désir de jouer avec sa proie car elle vient d’humer l’odeur d’une bipède de son clan. Celle aux cheveux dorés comme le miel – la panthère a bien essayé de les lécher quelques fois par le passé, mais elle n’a jamais pu y déceler le gout du miel – une énigme à résoudre… plus tard.


La panthère continue de détailler la scène qui se déroule plus loin. Elle reconnait d’autres odeurs parmi celles de la peau grillée et de la chevelure de miel.

L’air moqueur, la panthère rode… et il est bien connu que lorsque la panthère rode, sa maîtresse n’est jamais bien loin.


Etoile du matin
Etoile du matin
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Posté le 06/08/2019 à 22:19:01. Dernière édition le 06/08/2019 à 23:33:52 

L’entrée dans la ville française se fit assez rapidement. Les visages-pâles étaient bien trop occupés à se taper dessus pour les voir arriver.

Etoile du matin savait qui était sa cible, et il ne comptait perdre de temps en palabre. Il fallait agir vite et bien et surtout réfléchir.

Une fois entré dans la maison de France, il lui avait fallu un peu de temps pour la trouver. Il y avait beaucoup de monde, trop de monde entre lui et elle, la Hollandaise aux mille pièces d’or. Il réfléchit quelques instants afin de trouver le meilleur moyen de l’approcher…Mais elle semblait bien trop inaccessible pour lui.

Il tenta de s’approcher doucement d’un visage-pâle français, Aegis Brackmard qui était aux prises avec l’un des guerriers indigènes, mais celui-ci lui barrait la route. Alors il lui décocha une flèche qui fit mouche….Tant pis, il avait juste voulu lui faire peur…Mais c’était le seul moyen d’atteindre sa cible, l’Hollandaise Kalliopé.
Une fois prêt d’elle, il l’empoigna alors qu’elle tentait de se débattre. Il reçut plusieurs livres sur la tête. Afin de la calmer, il lui asséna plusieurs coups et quand elle fut enfin semi-consciente, la mit sur son dos et s’enfuit de la maison de France.

Il fallait maintenant rejoindre les autres en lieu sûr et surtout veiller à ce que les prisonniers restent en vie….Ce qui pourrait s’avérer difficile au vue du caractère de certains chefs indigènes et surtout de leur rancœur envers les visages-pâles.

Etoile du matin allait devoir surveiller les ardeurs de certains de ses congénères tout en prenant garde à ce que sa prisonnière reste bien à sa place.
Caitlin Samhain
Caitlin Samhain
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Posté le 07/08/2019 à 00:07:22. Dernière édition le 07/08/2019 à 00:09:05 

Les duels étaient intéressant, à part ceux d'arme à feu mais c'était à prévoir. L'anglaise avait pu apprécier différentes techniques...ou bien l'absence de technique parfois avec Cornan mais il fallait avouer qu'il savait faire bon usage de sa force brutale. Caitlin avait cependant du mal à comprendre l’engouement de certaines et certains pour le sang ou voir les corps d’apollons s'entrechoquer et s'entremêler dans des étreintes viriles. Elle le constatait, elle arrivait à en déterminer les causes, mais c'était à peu près tout. Les échanges arrivaient à leurs termes, un vainqueur allait être désigné, sans doute l'homme du continent qui trichait impunément. C'était sans compter l'intervention des tribus.

L'anglaise savait que quelque chose dans ce goût là devait arriver tôt ou tard. Durant ses pérégrinations qui l'avait isolée de sa colonie, elle avait pu rendre visite aux divers Shamans et Sorciers des différentes tribus. Le sujet était récurrent:  La présence des colonialistes toujours plus importantes, leur irresponsabilité face aux divers dangers de l'îles et des choses qui doivent demeurer secrètes ou mortes, voir les deux. Bref ils en avaient gros sur la patate douce et certains avaient évoqués de créer un mouvement des Gîtes-Laids-Jaunes afin de chasser les colons de leurs colonies et s'approprier leurs horribles demeures pour les remplir du jaune de leurs peaux. 

Finalement c'était la proposition des chef-guerriers qui avaient du remporter leur grand jeu : A la recherche d'un nouveau plan. 

L'anglaise apprécia l'organisation et l'efficacité de l'exécution de leur manœuvre à Ports Louis. Les chefs s'étaient surpassé, hélas s'ils avaient pu rassembler des peuples autrefois ennemis dans cette coalition contre l'envahisseur alcoolisé, ils auraient mieux fait d'écouter leurs sages et leurs spirites et peut être prévoir un peu plus sur la durée.

La lame de fond qui allait s'abattre sur eux allait être sans...bon peut être qu'il y a eut quelques précédents mais en tout cas impressionnante. 

Caitlin espérait cependant que ça dure un peu. 
Dulcina Fagney
Dulcina Fagney
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Posté le 07/08/2019 à 01:06:22. Dernière édition le 07/08/2019 à 01:08:56 

Faucon Noir. C'est ainsi qu'il se fait appeler.
Il me tourne autour comme un chasseur autour de sa proie. Son regard est malsain, ses intentions sont mauvaises. Je le vois, je le sens.
Je sens le tranchant de sa hache m'entailler superficiellement le visage. J'ai l'impression qu'il se retient de me tailler en pièces, il regarde régulièrement derrière lui, comme s'il attendait l'approbation des autres.

Ne pas le provoquer... ne rien faire d'inconsidéré. 
Il joue avec moi un long moment. Je n'ose soutenir trop longtemps son regard, de peur qu'il ne songe que je le défie.
Mais lorsque je vois son comparse malmener Calica un peu plus loin, je me tortille pour tenter de trouver une brêche dans ces liens qui m'entravent. En vain... les cordes me cisaillent la peau davantage à chaque mouvement.

Soudain, ils semblent s'activer. Ils nous emmènent... Calica est transportée comme un vulgaire sac avec le poteau sur lequel elle est attachée. Kalliope la suit, ils l'ont détachée. L'espoir renaît en moi.
Lorsque "Faucon Noir" me délie les mains, je saisis l'opportunité, et me débat avec toute la furie dont je suis capable. Je le frappe, je tente, telle une anguille, de me défaire de ses mains, mais il m'empoigne tant et si fort qu'il me coupe le souffle. Grognant son mécontentement, il me malmène tout au long du trajet destiné à me conduire... vers la falaise.

Je le vois m'amener avec rage jusqu'au bord, et me jeter dans le précipice. J'hurle, comprenant que je vais m'écraser sur les rochers en contrebas.

Au lieu de cela, j’atterris violemment dans une cage qui tangue dès qu'elle me reçoit. La cage est refermée brutalement, et je me crispe tout mon possible en constatant que je suis suspendue au dessus du vide.

Mon acrophobie me provoque une violente contraction de l'estomac. Je n'ai rien à vomir, n'ayant rien avalé depuis une journée, et mes mains cherchent les barreaux auxquels se raccrocher pour m'assurer que je ne tomberai pas.

Au dessus de moi, le guerrier s'installe et pousse la cage de son pied, la faisant tanguer. Il prend plaisir à me voir paniquer, et je me réfugie dans un coin de la cage pour tenter de m'accrocher du mieux que je le peux, essayant de contrôler ma respiration, de maitriser ce fichu vertige qui me fait perdre tous mes moyens.

C'était sans compter sur Faucon Noir, qui passe une lance à travers les barreaux pour tenter de m'atteindre. Ce qu'il parvient à faire à force de balancer ma cage, transperçant mon mollet et m'arrachant un cri.

J'entends alors la voix de Calica plus loin...  je m'accroche, et me concentre désormais à éviter la lance de mon bourreau.
Tentant de trouver une pensée agréable pour m'extirper de ce cauchemar.

Calica aka Tessa
Calica aka Tessa
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Posté le 07/08/2019 à 01:09:01. Dernière édition le 07/08/2019 à 01:27:54 

Port-Louis, soirée du 5 Août 1719.


L'évènement de Juan était un succès.
Les deux journées de duel étaient passées vite. Calica avait assisté à tout en tant que spectatrice. Elle n'avait pas voulu participer sentant qu'elle n'avait pas la possibilité de tenir la distance face aux duellistes hors pairs déjà inscrit.
Et puis ça lui allait aussi bien de ne rien faire pour une fois. Juste regarder.

Oui juste regarder.
Sauf quand Cornan montait sur l'estrade.
Ce type... Un grand atout, c'est indéniable mais alors pendant qu'il abat une dizaine d'ennemis, il en blesse la moitié dans son propre camp.

05/08 21:24:19 Cornan, dit "La Montagne" t'inflige 8 points de dégâts, par un coup de bélier sur Armand de Polignac.
05/08 21:35:24 Cornan, dit "La Montagne" t'inflige 8 points de dégâts, par un coup de bélier sur Armand de Polignac.

Voilà que Calica se prenait de méchants coups dans les côtes à cause de Cornan.
Légèrement blessée, elle prit le temps de s'asseoir pour examiner sa blessure en suivant d'un oeil seulement la fin du combat.
Cornan avait perdu. Et bah bien fait pensa t-elle.

Alors que la jeune femme se reposait pour reprendre un peu des forces...

05/08 23:02:02 "don Juan de Montalvès On nous rapporte une grande activité en ville !!! Gardes ! Faites quelque chose !!", à tout le monde.
05/08 23:02:38 "El Renat "Petit Tigre" Je rêve ou il y a un indigène à l'entrée?", à tout le monde.
05/08 23:02:42 "Maui ALERTE!", à tout le monde.
05/08 23:03:19 "don Juan de Montalvès DES SAUVAGES !!!!", à tout le monde.
05/08 23:03:37 "don Juan de Montalvès TOUS AUX ABRIS !!! GARDES PROTEGEZ LES PLUS RICHES !", à tout le monde.

Elle ne prit pas tout de suite la menace au sérieux.
Surement une mauvaise blague de Juan pour la fin de son évènement. Les villages indigènes avaient été globalement écrasé et même si dans la jungle il arrivait d'être attaqué par un ou deux sauvages, cela restait de simples escarmouches. De là à attaquer une cité...


05/08 23:07:23 "Nuage Rouge abat froidement un mousquetaire en lui broyant le crâne", à tout le monde.

Bon d'accord !
L'attaque était tout ce qu'il y avait de plus sérieux. Mais c'était trop tard, les sauvages étaient nombreux et même les plus forts d'entre nous semblaient impuissants.

Calica ne s'était pas rendue compte qu'elle était une des cibles convoitées et dans son dos la menace approchait.

05/08 23:11:23 "Bison Assis va s'emparer de Calica, avant d'attaquer ceux qui sont présents", à tout le monde.
05/08 23:12:15 "Ambroise de Linciel *Ambroise intercepte le Bison qui voulait embarquer Calica*", à tout le monde.
05/08 23:16:01 "Ambroise de Linciel *se prend un coup du Bison* arrrrgh....*et vole à terre* ... il tient bien son nom lui...", à tout le monde.
05/08 23:18:08 "Joaquim le preux *tape sur le bison en vain* Mais c'est pas une peau ça !", à tout le monde.

Heureusement, Ambroise et Joaquim veillaient et Calica était toujours ignorante du danger. Mais la jeune femme était absorbée par ce qui se passait devant elle. Kalliopé se faisait enlever sous ses yeux !

05/08 23:21:05 ""Qu'est ce que ? Non pas Kalliopé !""
05/08 23:21:08 "don Juan de Montalvès Calica attrapez le Bison moche là !", à tout le monde.

Hein ? Quoi ? Quel bison ?
Mais il était trop tard quand elle se retourna et vit avec effroi un sauvage la charger.

05/08 23:23:07 Bison Assis fond sur toi pour te maintenir fermement en te menaçant de son tomahawk.
05/08 23:24:07 "*se débat pour que Bison Assis la relâche* "Bas les pattes toi !"
05/08 23:25:20 "montre l'Engeance à l'indigène près d'elle "C'est lui qu'il faut embêter, pas moi !"

Mais l'homme n'était pas de cet avis. C'est bien elle, la personne qu'il venait chercher. Lorsqu'elle le réalisa, elle sentit la panique et la peur monter en elle. Blessée par les coups de Cornan, surprise, elle se savait en mauvaise posture pour se dégager de son assaillant.

05/08 23:27:22 "Bison Assis tente de maitriser Calica pour l'emporter avec lui.", à tout le monde.

Non !
Elle ne se laisserai pas faire.
Elle allait se dégager de là et lui massacrer la tronche si c'était ça qu'il cherchait.

05/08 23:27:30 Combat contre Bison Assis, tu contres et lui mets 6 points de dégâts.
05/08 23:27:59 "*fout un gros coup de poing à Bison Assis* "Tu crois quoi ?"

Il était surpris. Elle vit pendant une seconde dans les yeux de Bison Assis toute la haine et la violence que ce coup porté aller déchainer. Elle ne put rien faire devant la force physique de son assaillant.

05/08 23:27:36 Combat contre Bison Assis, tu te défends et prends 43 points de dégâts avec un tomahawk. C'est un coup critique !
05/08 23:27:40 Combat contre Bison Assis, tu te défends et prends 19 points de dégâts avec un tomahawk.

S'écroulant à terre, en sang, apeurée et choquée par ces deux violents coups portés, elle dégaina son arme et tira dans sa direction.
Bison Assis esquiva. Calica resta stupéfaite. Comme avait-il fait ça. Elle ne peut que regarder l'homme décocher des flèches et l'assommer dans un assaut final.

05/08 23:28:12 Tir loupé sur Bison Assis.
05/08 23:28:12 Bison Assis t'a tiré dessus et fait 50 points de dégâts avec des flèches. C'est un tir critique !
Kalliopé
Kalliopé
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22/10/2015
Posté le 07/08/2019 à 03:02:38. Dernière édition le 07/08/2019 à 03:07:58 

Le réveil fût horrible, tout son corps criait, pulsait de douleur.

Il lui fallu un long moment, l'esprit brumeux, assourdi, pour réussir à comprendre qu'elle n'était pas écrasée par un rocher mais ligotée à un poteau, des pieds au cou. Il lui fallu plus longtemps encore pour comprendre que ce qui l'avait réveillée étaient des cris de douleurs, hurlés à plein poumons par le pirate Gemini ainsi que par son gardien, ce dernier ayant décidé d'effectuer une sorte de rituel composé principalement de brulûres au quatrième degré. (peut-être était-ce leur manière de faire un duel ? Dans un sens, ce n'était peut-être pas plus stupide que de se donner des coups d'épée ou se tirer dessus...)

Ils s'étaient emparés d'une femme de chaque colonie, en poste au gouvernement ou l'étant précédemment ; plus l'ancien capitaine pirate. Ce n'était certainement pas le hasard qui avait dicté l'acte des indigènes.

L'esprit un peu plus clair à présent, Καλλιόπη commença comme à son habitude par ouvrir la discussion, pour comprendre, pour échanger. Essayer d'aplanir les différends, éviter la violence. Elle leur fit part de la probable inquiétude de leurs amis, qu'ils viendraient sûrement les chercher, que cela n'allait apporter que sang et larmes. Avant de comprendre à leurs réponses, à leurs postures, à leurs expressions, qu'ils savaient exactement ce qui allait se passer, qu'ils comptaient même dessus. La jeune femme poursuivit de sa réaction habituelle lorsque la discussion ne menait à rien, à savoir râler et se rebiffer. Elle n'y gagna qu'à être plus solidement attachée à son poteau après avoir écopé d'un coup bien senti.

Les choses commençèrent ensuite à déraper.

Καλλιόπη échangea quelques amabilités avec le pirate (les regards narquois des geôliers l'énervant plus encore). Pendant ce temps, l'indigène surveillant Dulcina commença à jouer avec son couteau, effleurant de sa lame les joues de l'anglaise. Calica s'était réveillée également et chercha à s'enquérir de leur sort et de ses co-détenus ; sa punition pris la forme d'une charge aussi brutale que soudaine, l'envoyant à terre elle et son pilori.

La suite fut pire encore : ils furent sonnés par de nouveaux coups, puis détachés et traînés vers la falaise proche, chacun de son côté. Καλλιόπη était transportée par son bourreau à même l'épaule, et crut sa dernière heure arrivée lorsqu'il la propulsa dans une petite cage de fer, suspendue au dessus du vide. Le coeur au bord de l'explosion, elle hurla et le traita de tous les noms sous le coup de la frayeur, d'autant plus lorsqu'il commença à balancer la cage à chacun de ses cris ou paroles. Elle dût alors se forcer au silence, et pendant un long moment, sursauta au moindre craquement de la chaîne ou de la structure, alors que le fracas assourdissant du ressac tonnait loin, trop loin sous ses pieds.

Toute parole lui était désormais interdite, son tortionnaire ne se privant pas de jouer de la lance. En désespoir de cause, elle sorti sa flûte et commença à jouer, espérant pouvoir au moins signaler à Calica qu'elle allait bien, car elle avait entendu sa voix provenir de plus loin. Ce faisant elle restait concentrée sur les gestes de son geôlier, pour essayer de s'arrêter à temps en cas de réaction violente.

C'est sans doute pour cela qu'elle ne vit pas, mais alors pas du tout, la flèche décochée par le gardien de Calica.


07/08 00:40:49 Bison Assis t'a tiré dessus et fait 48 points de dégâts avec une flèche. C'est un tir critique !
07/08 00:40:49 Tu as été assommée par Bison Assis.

Probablement estimait-il que le son velouté de l'instrument de la musicienne était une insulte innacceptable pour l'art indigène et ses flûtes scultées dans le tibia d'on ne savait quel volaille.


Atteinte à l'épaule par le trait acéré, Καλλιόπη sombra dans l'inconscience sous l'effet de la douleur, et seuls les barreaux de sa cage l'empêchèrent de faire un plongeon fatal.
Ayon
Ayon
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Posté le 07/08/2019 à 03:50:51. Dernière édition le 07/08/2019 à 03:56:10 

La nuit était déjà passée et comme beaucoup d'autres, le jeune français avait les yeux rivés sur le duel qui opposait Polignac a Don Michel. Il échangeait quelques mots avec la ministre hollandaise lorsque soudainement, les cris des villageois se font entendre. Plusieurs questions viennent directement à l'esprit du français : "les espagnols profitent de ce tournoi pour piller la ville ? Les pirates nous font à nouveau un coup en douce ?"

Rien de tout ça. A peine sa courte réflexion achevée, le français vit arriver une véritable horde d'indigène se mêler à la foule de corsaire, tirant des flèches et donnant des coups de scalpel à tout-va. 

Les quelques mousquetaires français qui gardaient un oeil sur l'Engeance et les autres pirates ne furent pas long feu face aux indiens déchaînés, qui ne tarde pas à prendre le dessus sur les corsaires présent. 

Le jeune français parvient tout de même à mettre un indigène au sol... puis deux avant que plusieurs ne viennent se jeter sur lui, le maîtrisant en le mettant au sol pendant que les autres s'occupent d'emporter avec eux un corsaire de chaque nation plus un pirate. 

Parmi les personnes capturées figure une de ses compatriotes ainsi que des personnes auxquelles il tient et c'est donc sans surprise qu'il se met sans plus tarder en route vers les villages Narawaks et Gou-Chii une fois que les indigènes se retirent de Port Louis. C'était une attaque organiser sans aucun doute, le français compter donc bien aller faire parler des indigènes encore présent dans leur village, d'une manière ou d'une autre. 

Plus tard dans la journée, il apprit que d'autres corsaires avait fait de même, dans d'autres villages. En assemblant les informations qu'ils avaient pu récolter, il semblait avoir une piste. Ils devaient faire vite, personne ne savait ce que les indigènes comptaient réellement faire de leur prisonnier. Tous les corsaires avaient fait de leur mieux pour récolter des informations aujourd'hui. Demain, les choses avanceront sûrement encore.
Jan de Vernboer
Jan de Vernboer
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Posté le 07/08/2019 à 10:43:47 

Après s'être isolé quelques temps, Jan décida de revenir à la civilisation et apprit l'enlèvement de la ministre du commerce. 

Au départ, il pensait à un acte des pirates mais visiblement, les indigènes en étaient responsables. 

Il décida d'aller voir quand, soudain, un homme sortit des fourrées et lui fonça dessus.  07/08 09:58:57 Tu entres dans Île de Liberty.
07/08 09:59:07 Combat contre Grand guerrier sysaïde, tu contres et lui mets 50 points de dégâts avec La Griffe. C'est un coup critique !


L'homme s'empala sur la lame et s'écroula, sans un mot. 
07/08 09:59:07 Tu as tué Grand guerrier sysaïde.

Mince, ce n'est pas lui qui va pouvoir me donner le moindre indice... Bon, allons faire un tour en ville.    
   
   

Marco Gemini
Marco Gemini
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Posté le 07/08/2019 à 10:49:40. Dernière édition le 07/08/2019 à 12:23:43 

La cage se balance, j'entends les mouettes et le bruit des vagues s'écrasant sur la falaise... Je me croirais presque sur le pont de la Chimère en fermant les yeux. Ma jambe me fait mal. Je me sens comme Tantale, regardant avec tristesse l'eau fraîche en contrebas tout en sentant ma brûlure me lancer en continu.

Mes jambes pendent dans le vide. J'appuie mon menton sur l'un des barreaux, et je réfléchis. Si Nikolaï était encore là, nul doute que mon clébard préféré aurait tout de suite flairé une piste...
Calica aka Tessa
Calica aka Tessa
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Posté le 07/08/2019 à 11:50:01. Dernière édition le 07/08/2019 à 11:50:36 

Camp indigène dans un lieu inconnu, soirée du 6 Août 1719.

Calica avait été inconsciente toute la journée qui avait suivi son enlèvement.
Bison Assis l'avait mis tellement à mal qu'elle ne s'était pas réveillée malgré les cris et les tortures. Elle ne le savait pas encore mais Marco avait sacrément morflé. Elle avait bien perçu des plaintes lointaines. Une odeur de brûlé mais c'était au dessus de ses forces de pouvoir reprendre connaissance et regarder ce qui l'entourait. Elle sombra dans l'obscurité à nouveau.

Ce n'est qu'à une heure avancée dans la soirée qu'elle reprit connaissance.
Elle entendait des brouhahas autour d'elle mais ce qu'elle sentait avant tout c'était une impression d'entrave. Ses poignets, elle ne pouvait pas les bouger. Le reste de son corps également. Elle se débattait de plus en plus fort alors qu'elle ouvrait les yeux et prenait conscience de son sort.

Il lui fallut quelques secondes avant que sa vue redevienne plus nette. Elle vit alors des indigènes dont celui qui l'avait capturé la veille. Assis. Silencieux. La surveillant. Devant elle, accrochée à des poteaux Gemini, Jessie, Dulcina et Kalliopé.

06/08 23:01:38 "Bison Assis constate que sa captive reprend ses esprits, et l'observe tenter de s'extirper de ses liens, en vain.", à tout le monde.

En reprenant connaissance, la douleur lui rappela qu'elle était blessée.
Sa tête la lançait fortement. Elle n'allait pas bien. Elle voulait parler mais sa gorge était sèche, déshydratée. Calica peinait à aligner deux mots.
Mais dans un effort surhumain, elle arriva à demander ce qu'il se passait et à réclamer de l'eau. Elle fixait l'homme devant elle.

06/08 23:06:43 "Bison Assis secoue la tête en guise de réponse à sa demande d'eau.", à tout le monde.

A ce moment, Calica n'avait qu'une envie, sauter sur son geôlier et le ruer de coups.
Elle tirait sur ses liens de colère. Mais rien ne bougeait.

06/08 23:07:14 "Kalliopé demande à voix basse : "mademoiselle Calica ? Vous allez bien ?"", à tout le monde.

Ces quelques mots l'apaisaient un instant et la ramenaient à la réalité : ils étaient plusieurs. Calica, sincère, lui avoua avoir connu de meilleure situation, et qu'elle était blessée. Elle s'enquerra de l'état de l'hollandaise qui se montrait forte et gardait la tête haute, se voulant rassurante.
La française se tourna aussi vers Dulcina qui la regardait et lui lança un doux sourire et communiqua avec les yeux pour la rassurer et lui faire comprendre qu'elles allaient s'en sortir.
Malheureusement, cette petite discussion n'était pas au gout des indigènes, voulant surement couper court à toute volonté d'espoir et laisser le moral des prisonniers au plus bas.

06/08 23:11:50 "Etoile du matin colle un doigt sur la bouche de Kassiopé et lui fait signe de se taire, puis lui montre Faucon noir et son petit manège avec Dulcina", à tout le monde.
06/08 23:13:32 "Bison Assis écoute attentivement Calica, tout en l'observant. Puis il prend la parole* La confiance ne vous sauvera pas.", à tout le monde.
06/08 23:15:34 "Bison Assis répond à la tentative de communiquer de Calica avec Kalliope en la chargeant brutalement. A en faire tomber le poteau qui la maintient, les faisant tous deux chuter.", à tout le monde.
06/08 23:15:50 Bison Assis t'inflige 10 points de dégâts par un coup de bélier.

Cela fut une erreur.
Bison Assis la chargea brisant le rondin auquel elle était accrochée. Déjà amochée, elle cria en chutant. A terre, elle se rendit compte qu'elle avait le souffle coupée et qu'elle n'arrivait pas à reprendre sa respiration pendant ce qui lui parût une éternité.
Par petites bouffées, elle arriva enfin à reprendre de l'air.
N'ayant rien mangé depuis une journée, prise de nausée par ce violent coup, elle cracha de la bile et les larmes lui montèrent aux yeux sans qu'elle ne puissent les contenir.


06/08 23:16:56 "Bison Assis *le bois craque, et cède. La française est emportée avec le rondin, et chute lourdement à terre. Sans s'en trouver désaisie de ses liens, solidement fixés.", à tout le monde.

Elle finit par reprendre ses esprits et testa ses liens. Avec la chute peut être que...
Rien à faire, elle abandonna. Peut être en d'autres circonstances aurait-elle réussi mais là elle se sentait faible.
Surprise, son visage décolla du sol et elle serrait les dents de rage et de douleur.

06/08 23:18:13 "Bison Assis attrape ensuite violemment Calica par les cheveux, et fait signe à ses comparses en leur parlant dans leur langue natale. Leur désignant la falaise non loin.", à tout le monde.
06/08 23:20:54 "Bison Assis attrape le poteau et la française avec une force qu'on ne lui soupçonne pas, et l'emmène vers la falaise.", à tout le monde.

Calica ne savait rien du sort de Jessie et Gemini, mais elle vit que Dulcina et Kalliopé furent trainer avec elle jusqu'aux falaises.
Jetées dans des cages suspendues au dessus du vide, la peur les prenaient toutes. Mais la française essaya d'inspirer et expirer fortement pour reprendre son calme. Elle se massait les poignets, elle était enfin détachée...
Mais dans une cage ce qui n'était guère mieux au final.
Bison Assis
Bison Assis
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20/06/2007
Posté le 07/08/2019 à 16:05:12. Dernière édition le 07/08/2019 à 16:12:29 

Les éclaireurs venaient d'arriver, et leur rapport fit sourire Bison Assis : les visages-pâles venaient de les retrouver.

Enfin, viendrait le moment tant attendu.
Il jeta un oeil aux captives au fond de leurs cages : elles semblaient prostrées, après avoir profité de la pluie comme d'un maigre répit. La nature leur offrait de quoi survivre jusqu'à l'arrivée de leurs congénères, parfait : leur survie importait peu, si ce n'est qu'elle permettrait de faire s'exprimer la rage des visages-pâles, une colère qui les aveuglerait.

Tout se déroulait comme prévu. Ils mordaient à l'hameçon.
Les guerriers indigènes avaient soigneusement choisi l'endroit du guet apens : la plaine bordée de falaises où les visages-pâles tomberaient. Pour sûr, les hommes blancs enverraient tous leurs soldats, ou presque : ce qu'il resterait serait aisé à annihiler une fois ceux-là vaincus.

Si certains venaient à repérer les lieux en bateau, ils ne verraient rien du dessus des falaises... par contre, ils pourraient apercevoir les corps de leurs "symboles" suspendus dans le vide.

Les guerriers étaient prêts à se battre, non plus pour leur survie, mais pour vivre. Ils se préparaient même à mourir pour leurs peuples, si cela s'avérait nécessaire.

Bison Assis observait les oiseaux voler autour des cages des captifs. Il savait que les visages-pâles avaient adopté cette méthode pour communiquer entre eux : asservir les animaux.
Ils auraient pu intercepter chacun de ces messagers, mais il n'était pas question de punir la nature qui subissait déjà l'esclavage des hommes blancs. Il savait que, dans tous les cas, leurs captifs ne pourraient répondre à rien, ayant été dépouillés de leurs affaires.
Aegis Brackmard
Aegis Brackmard
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03/03/2019
Posté le 07/08/2019 à 17:56:39. Dernière édition le 07/08/2019 à 19:20:46 

Le petit chaton avait marché toute la nuit pour retrouver ses femmes que les indigène avaient capturé.

Après s'être perdu à côté du phare, il se roula en boule dans le sable pour récupérer des forces, près de son nouvel ami bébé phoque moine.
Faucon Noir
Faucon Noir
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24/06/2007
Posté le 07/08/2019 à 18:30:50 

Faucon noir sentait monter en lui une rage intense : les visages-pâles avaient découvert l'endroit où ils se trouvaient. 

Bientôt il pourrait assouvir sa soif de sang, sa soif de vivre. Depuis trop longtemps maintenant ils avaient souillé sa tribu et confrères. Il était temps qu'ils paient et Faucon noir comptait bien être au rendez-vous.

Il regarda sa prisonnière anglaise, prostrée dans sa cage… Dommage qu'il faille attendre pour elle, parce que ce n'était pas l'envie de la tuer qui lui manquait. Mais on lui avait bien fait comprendre que les proies ne devaient pas mourir tout de suite….enfin tout du moins pas volontairement….Après tout, un accident était si vite arrivé….

Faucon noir stoppa quelques instants son petit manège avec sa lance afin de l'aiguiser pour la bataille qui se préparer. Un sourire malsain et carnassier se forma sur son visage et il donna un grand coup de pied dans la cage suspendue… Il ne fallait quand même pas oublier de la torturer quand même.
Shadow
Shadow
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11/08/2006
Posté le 07/08/2019 à 18:36:36 

Une légende pour certains, un redoutable adversaire pour d'autres, un inconnu pour les sourds et aveugles, Shadow avait eu vent de cette affaire qui inquiétait l'île entière.

Sa dévotion pour sa colonie était plus grande que n'importe quoi d'autre. Ainsi, sur le point de vaincre le soit disant bretteur légendaire Armand de Polignac, l'homme préféra écourter son duel pour allez porter secours à sa compatriote Calica en priorité, et aux autres prisonniers s'il le pouvait.

Fracassant les arbres sur sa route d'une main, et les sauvages de l'autre, il finit par rejoindre les traces de récents passages vers des falaises.
Les quelques colons qui se trouvaient sur les lieux semblaient bien mal en point, submergé par les assauts sauvages.

Cependant, la balance venait de s'inverser... L'homme le plus robuste de cette île venait d'arriver, et, à sa simple vue, certains sauvages commençaient déjà à parler une langue proche de celle des colons.

Ainsi, sur un bref instant de silence du à son apparition, l'homme lâcha :

- "Calica, ne faibli pas. Leurs flèches et leurs lames se briseront sur moi. Et on te délivrera !"
Aegis Brackmard
Aegis Brackmard
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03/03/2019
Posté le 07/08/2019 à 19:20:32 

Le petit minou se réveille avant de griffonner un mot qu'il charge son perroquet d'apporter à Etoile du Matin, puis se rendort, exténué par cet effort.
Anne Providence
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 07/08/2019 à 22:08:16 

Port-Louis et le tournois. J'avais rentré mes griffes me contentant d'observer les combats. Le motif de ma présence en ces lieux n'était pas sur le ring d'ailleurs. Mais ce comptoir est décidément mal famé...

La fin du duel avec Rodrigo avait laissé place à une horde de goules.

Cette fois, ce n'était guère mieux :

Des mousquetaires qui avaient décidé de s'en prendre à la Confrérie, pour le coup je n'était pas l'aise, mais mieux valait conserver son calme.

Les fières mousquetaires disparurent à moins qu'ils n'aient été la cible des sauvages...
Je ne leur ai jamais voulu de mal et en prime je suis contre l'esclavage, mais pour le coup leur attitude pourrait me faire réviser mon jugement...

Je reste calme au départ, mais finalement la situation chauffe assez vite et je fais le ménage autour de Nico et moi. Je veille sur mon frère, il a déjà reçu plusieurs menace des français.

L'attaque semble n'avoir été qu'une diversion, quand la place est nette le constat est simple :

Gemini a disparu...

Il faut le retrouver !

Les Français finalement règlent leur compte avec Nico. Mais le crime ne restera pas impuni. On me signale aimablement la position des agresseurs de mon frère. Quand la terre boit leur sang non loin de la grotte du dragon j'attends les nouvelles pour Gemini et ce qu'il convient de faire. 

Mais au matin, je me lève avant le jour et les consignes arrivent plus tard, je n'ai pas pris la bonne direction. Pas besoin de sortir la carte pour établir mon trajet. Je sais par où passer une fois que je serai reposée.

Pour le moment, je m'allonge dans les herbes pour une sieste féline.









Aie ! On dirait que quelque chose m'a piqué...
Faye
Faye
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11/09/2017
Posté le 07/08/2019 à 23:24:28 

Au petit matin, ou plutôt un peu avant midi, la galloise a pu réconforter un ami de longue date. Un amant, d'ailleurs, aussi.

Et puis elle a retrouvé son fils. Mais le sorcier qui allait avec aussi. Et, lorsqu'Andras s'est réveillé, ils se sont mis en route. Pour retrouver les otages. Ou du moins, essayer.

Afin de ne pas trop se fatiguer, de récupérer de ce week-end intensif de tournoi, une navette avait été mise en place après avoir trouvé le lieu probable de détention des captifs. Le pied posé sur le petit ponton qui la mènerait au navire, la courtisane a cependant été impuissante à aider Andras qui, prenant les devants de leur étrange groupe, avait glissé dans une flaque.

Mais, comme les marins étaient déjà lancés, parés à larguer les amarres, c'est avec inquiétude qu'elle a observé le courant entraîner son compagnon.

Seule avec le pirate, après ce malheureux coup du sort, la sorcière fait néanmoins contre mauvaise fortune bon cœur, appréciant pleinement de pouvoir retrouver son fils -même enchaîné- et espérant qu'un navire attendrait aussi Andras à son réveil.
Dulcina Fagney
Dulcina Fagney
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13/02/2006
Posté le 08/08/2019 à 00:33:17. Dernière édition le 08/08/2019 à 00:34:19 

J'ai fini par m'assoupir dans cette maudite cage, lorsque le Faucon Noir a enfin décidé de dormir et de cesser de me menacer de sa lance.
Quelques bribes d'heures de sommeil, jusqu'à ce que de fines gouttes d'eau me réveillent : la pluie!
Salvatrice, je colle ma tête aux barreaux pour avaler un maximum d'eau, et soulager ma bouche et ma gorge asséchées après tout ce temps passé sans boire. 
Mon estomac qui se remplit doucement d'eau me rappelle alors cruellement que je n'ai rien avalé depuis plus d'une journée...

Les heures passent, durant lesquelles j'aperçois une partie de nos ravisseurs. Je guette le ciel, cherchant un oiseau noir, en vain. Je refuse de perdre espoir, même si au fond de moi, je redoute qu'il vienne me chercher : c'est un guet apens, nous servons d'appâts, je ne suis pas dupe.

La pluie devient vite omniprésente, et me glace les os : je suis trempée, et je me mets à grelotter. Ma plaie au mollet me brûle, je n'ai rien pour la désinfecter, ou pour la bander. 
Je me mets à fredonner, en pensant à Alexis, Marius et Catherine. Les yeux fermés, je m'évade sur notre île, puisant dans mes souvenirs heureux pour quitter cette cage morbide.

La douleur, vive, d'une flèche qui s'enfonce dans mon épaule me tire brusquement de mes songes et m'arrache un cri.
Bison Assis me foudroie du regard, mes chansons ne lui plaisent visiblement pas.

La tête me tourne, et tandis que je tente d'extraire cette flèche, Faucon Noir, visiblement furieux qu'un autre que lui ait pu me blesser, se remet à faire bouger ma cage avec vigueur, me donnant la nausée tout autant que la peur du vide me reprend.
Sans compter sa lance qu'il me faut esquiver tandis qu'il cherche à m'en transpercer.

Je lutte pour ne pas perdre connaissance, et prends sur moi de ne pas gémir pour ne pas offrir ce plaisir à mes bourreaux.
Je repense à Jean-François, et tout ce qu'il a voulu m'apprendre. 
Trouver la force en soi... les yeux rivés vers l'extérieur de ma cage, je guette. Un signe, un corbeau...
Kalliopé
Kalliopé
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22/10/2015
Posté le 08/08/2019 à 01:19:23 

Pour Καλλιόπη la journée n'avait ni début, ni fin. Seulement le présent, envahi par les cauchemars et les délires.

Tout au plus eut-elle la force de nettoyer la blessure reçue la veille, à gestes gourds, maladroits. Elle n'arrivait pas même à savoir si la chair était infectée, bien que la fièvre qui ravageait son corps et son esprit ne laissât pas vraiment planer le doute.

Nikolaï passa pour lui donner un linge afin de nettoyer sa blessure, avec sa brusquerie habituelle ; et sa grande soeur vint également la voir (la soeur naturelle ou la soeur d'adoption ? Elle n'avait pas bien réussi à voir...). Καλλιόπη la supplia de l'aider, mais elle n'a sans doute pas dû l'entendre.

Recroquevillée, grelottante au fond de sa cage, elle n'avait plus même la force de se redresser pour laper de l'eau. Brûlante de fièvre, trempée par la pluie insistante, et la nuit tombant, son état se dégradait de plus en plus.

Il était loin d'être sûr qu'elle soit là pour voir le lever de soleil demain matin.


Shadow
Shadow
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11/08/2006
Posté le 08/08/2019 à 06:11:31 

Arrivé avant l'aube, Shadow prolongea l'espérance de vie des prisonnières.

En effet, le Français, comme il l'avait promis avait fini par retrouver sa compatriote, et également la ministre hollandaise, très mal en point, mais vivante.

Ayant surpris les sauvages dans leur sommeil, il n'avait eu qu'à essuyer une flèche après avoir glissé un mot à Kalliopé pour la rassurer.

Il se tenait là, fier, droit, devant Bisous Assis, Etoile du matin et une centaine de sauvages. Son armure recouverte de flèche et parsemée de coups d'épées.
Il était sur le qui vive mais préférait tenter une discussion pour sauver tout les otages plutôt que de n'en sauver que deux.

[Désolé peut pas trop RP pour le moment, j'suis méga à la bourre au taf déjà avec ces conneries : p ]

Cornan, dit "La Montagne"
Cornan, dit "La Montagne"
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23/02/2010
Posté le 08/08/2019 à 10:34:44. Dernière édition le 08/08/2019 à 13:50:29 

Dès que Cornan entendit que le repère avait été découvert, le brave barbare débarqua comme un demeuré. Il était clair que rien ni personne ne le stopperait pour arriver jusqu'aux geôles des otages. D'ailleurs personne ne l'a arreté, que ce soit ami ou ennemi...

08/08 02:16:58 Tu réussis un coup de bélier sur Olive Penderghast, lui infligeant 8 points de dégâts.


En outre, il avait ouï dire que Shadow, fidèle à sa reputation, avait déjà trouvé deux captives. Voulant ressembler à la figure francaise, il se mit en quête et trouva Dudu juste au Nord de Calica. Il essaya de la prévenir et de lui remonter le moral:

08/08 10:19:16 "s'ecrit : "Dudu ! Nous faire crac-crac boom-boom ?" à Dulcina Fagney, Faucon Noir.


Hum, je m'égare...



Sur le chemin, il rencontra Faucon Noir avec qui il échangea de bons mots et essaya quelques "topez-la":

08/08 10:00:27 Tu réussis un coup de bélier sur Faucon Noir, lui infligeant 8 points de dégâts.
08/08 10:00:19 Tu es pris dans la garde tir de Bison Assis, il a loupé son tir avec des flèches.
08/08 10:00:12 Combat contre Faucon Noir, tu l'attaques et te prends 6 points de dégâts avec un tomahawk.
08/08 10:00:08 Combat contre Faucon Noir, tu l'attaques et lui mets 17 points de dégâts. C'est un coup critique !
08/08 10:00:04 Combat contre Faucon Noir, tu l'attaques et lui mets 3 points de dégâts.
Calica aka Tessa
Calica aka Tessa
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02/12/2011
Posté le 08/08/2019 à 11:43:48. Dernière édition le 08/08/2019 à 11:48:28 

Falaises dans un lieu inconnu, journée du 7 Août 1719.

Calica était profondément endormie, épuisée par ses blessures et le stress de la captivité. La danse de la cage avait agit comme une berceuse.
...
...


Calica sentait quelque chose de frais sur son bras. Puis son visage. Ça coulait.
De l'eau ?

Elle se réveilla doucement. La pluie devenait de plus en plus forte. Assez rapidement la jeune femme fut trempée. Assise, elle se caressa les bras et le visage comme pour profiter de cette fraicheur.
Toujours affamée et assoiffée, elle se dépêcha d'approcher son visage de l'extérieur et de récolter l'eau de pluie dans sa bouche. Cette pluie était une aubaine pour au moins étancher sa soif et peut-être reprendre un peu de forces. Jamais elle n'avait été aussi heureuse de voir la pluie.

07/08 16:06:55 "Bison Assis constate qu'elles profitent de la pluie comme maigre répit à une survie désormais comptée, et remercie la nature de se charger de les maintenir en vie.", à tout le monde.
07/08 16:07:32 "Bison Assis *Personne ici ne le souhaitait. Tous se préparaient aux combats qui allaient bientot commencer.*", à tout le monde.

La journée avançait.
Pour Calica, le temps s'était arrêté. L'attente lui semblait interminable dans cette cage. Et ces douleurs qui ne la quittaient pas.

La pluie ne semblait pas vouloir s'arrêter non plus. La jeune femme était ruisselante d'eau et avec le vent elle avait même froid. Elle tremblait et grelottait maintenant.
La pluie avait été une bénédiction et devenait une malédiction.

Elle vit un perroquet qui bravait les éléments et cherchait à se poser auprès d'elle sans succès. Calica passa un bras au dehors pour que l'oiseau puisse s'agripper. Non sans mal, avec l'autre main, elle détacha le message.
Elle fit un timide sourire et laissa le mot s'envoler avec le vent.

07/08 22:43:19 "Etoile du matin bande son arc et décoche une flèche en direction de Calica afin de lui faire comprendre qu'elle doit garder ses mains dans la cage.", à tout le monde.
07/08 22:43:30 Etoile du matin t'a tiré dessus et fait 29 points de dégâts avec des flèches.
07/08 22:43:30 Tir réussi ! 17 points de dégâts sur Etoile du matin.
07/08 22:45:02 "Etoile du matin passe sa main sur bras, sentant le sang couler....sa flèche à ricoché sur un barreau mouillé et un éclat lui a été renvoyé. "Maudite pluie"", à tout le monde.

A nouveau blessée par cette flèche provenant d'Etoile du matin, qui lui avait bien entaillé la jambe, elle serra les dents et profita de l'eau pour nettoyer la plaie. Les manches de sa chemise servaient de garrots de fortune pour éviter de perdre trop de sang.

Ne pouvant rien faire de plus, transit de froid par cette pluie glaciale à cause du vent, elle se mit en position foetale, attendant soit les secours, soit la mort.

Au milieu de la nuit, une agitation inhabituelle la fit sursauter.

Elle entendait des paroles qu'elle ne comprenaient pas. La cage bougea encore. Ses yeux s'habituèrent difficilement à l'obscurité mais elle vit un indigène agrippé à la cage, menaçant et faisant bouger dangereusement la cage pour son bon plaisir.
Armé d'une sorte de lance, il s'amusait à vouloir piquer Calica.
Pleine de vice, avec sa jambe valide, Calica frappa le plus fort possible les barreaux de la cage. Son plan fonctionna. Le choc soudain avait surprit l'indigène qui glissa de la cage. Lâchant prise, il chuta et s'écrasa sur les rochers en contrebas.

08/08 04:15:04 Combat contre Guerrier-Aigle Chiika, tu contres et lui mets 23 points de dégâts.
08/08 04:15:04 Tu as tué Guerrier-Aigle Chiika.

Elle jeta un coup d'oeil autour d'elle. Par chance, personne ne remarqua ce qu'il venait de se passer.
Même à l'article de la mort, Calica restait dangereuse.
Ubaldo Carrero Manzanares
Ubaldo Carrero Manzanares
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14/10/2016
Posté le 08/08/2019 à 12:34:33 

Ubaldo a toujours détesté les hollandais alors quand il sut que les Indiens avaient organisé le rapt de cette garce de kalliopé avec une forte probabilité qu'elle finisse découpée en rondelles il sut que l'heure était propice pour faire couler le sang de ces Bataves qui gangrènent cette ile!
De toute façon, Ubaldo avait un point commun avec les indiens, il adorait la nature.
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