 Le Faux Rhum
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La soif de vivre
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Message
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Posté le 08/08/2019 à 12:46:13
Il faut que je me grouille. Ca grouille de ça et là de corsaire. La rencontre de la veille, Ric et une panthère noire familière, c'était des plus cordiale. Amicale si j'osais. Mais là... la coalition semble être dans les esprits. Mais le sont ils dans ceux de tous?
J'ai trouvé la planque, comme beaucoup d'autres. Les indigènes et les corsaires sont aussi nombreux les uns que les autres. Putain. C'est pas le moment de faire ta grande gueule habituelle Rod: tu fermes ta gueule et tu retrouves Gem. Parait que Val est déjà sur place. J'ai croisé Madre et l'Engeance en arrivant.
Nico... toujours avec Dolorès, et je sens aucune tension entre les deux. J'ai due détourner le regard pour cette fois mais je tiendrai pas longtemps. Il a intérêt à se décider et vite.
Bref, j'ai d'autres choses à penser. Je tue un premier indigène. Cette tribu en a dans ce qui leurs serre de futal. Et Marco... putain Marco, j'espère que t'es toujours en vie. |
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Posté le 08/08/2019 à 17:42:55. Dernière édition le 08/08/2019 à 17:44:35
Un perroquet lui avait apporté un bout de papier. Etoile du Matin avait tourné et retourné la chose entre ses mains, la sentant, mordant dedans avant de découvrir qu'il pouvait la déplier.
Une fois la feuille tendue devant lui, il avait plissé le front puis hoché les épaules et finalement l'avait réenroulée pour la lancer en direction de Bison Assis : il ne savait pas lire le langage des Visages-pâles.
**********
Ils arrivaient, petit à petit. Le plan avait fonctionné.
Pour le moment ils n'étaient pas nombreux, mais Etoile du Matin jugea quand même nécessaire de leur montrer, enfin surtout de lui montrer au seul Français qu'il voyait pour le moment, qu'il n'était pas prêt à discuter.
Etoile du matin était là pour vivre ....et si cela devait le conduire à la mort, il comptait bien ne pas y aller tout seul....
08/08 17:34:50 Tir réussi ! 18 points de dégâts sur Shadow avec des flèches.
08/08 17:34:42 "aperçoit derrière l'arbre le bandeau d'un Français, prend une flèche dans son carquois, bande son arc et lui tire dessus." à Bison Assis, Shadow, Calica aka Tessa, Kalliopé.
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Posté le 08/08/2019 à 18:02:44
Argggggggggg, enfin ils étaient là. Faucon noir trépignait d'impatience, son petit manège avec l'Anglaise commençait à l'ennuyer, il manquait d'action et cela s'en ressentait sur son humeur.
Lorsqu'il aperçut le Français foncer sur lui, il fut surpris par la force de l'impact. Il recula de quelques pas afin de reprendre ses esprits.
Puis, poussant un grand cri rauque, il décida de lui rendre la pareille. Il était temps de montrer à ces visages-pâles ce qui les attendait.
08/08 17:31:11
Tu réussis un coup de bélier sur Cornan, dit "La Montagne", lui infligeant 10 points de dégâts.
08/08 17:31:05
"regarde Cornan droit dans les yeux et pousse un cri rauque : "Arggggggggggggggggggggggggggggggg" et fonce sur lui" à Dulcina Fagney, Bison Assis, Cornan, dit "La Montagne", Calica aka Tessa.
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Posté le 08/08/2019 à 20:40:35
Violette avait reçu une missive. Une missive du ministre, c'est important parce que c'est lui le chef de l'argent de poche, et avec l'argent de poche t'as droit à plein de bonbons.
Calica avait trouvé de nouveaux copains avec qui jouer à cache cache. Violette aimait bien jouer à cache cache. Violette aimait encore plus Calica. Si Calica jouait avec de nouveaux copains, Violette avait bien envie de jouer aussi.
C'est ainsi que la petite Violette se retrouva coincée dans la forêt à essayer de démêler les oreilles de Lapinou dans les branches. Mais au moins elle avait eu droit à un lait fraise, le jeu commençait bien. |
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Posté le 08/08/2019 à 23:34:29. Dernière édition le 08/08/2019 à 23:36:35
WOUFFFFFF !
Je sifflais entre mes dents, et retins une exclamation de stupeur. Valakas avait fait l'erreur de se pointer seul... La mioche l'avait fait flamber en moins de deux. C'est un peu épouvanté que j'accueillis ensuite ses borborygmes, qui se voulaient sans doute rassurants. Les os éparpillés de Valakas fumaient encore.
Elle essaya de mordre les barreaux de ma cage pour les entamer, sans succès évidemment.
Quoique. |
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Posté le 09/08/2019 à 00:22:35. Dernière édition le 09/08/2019 à 00:24:12
Le moment tant attendu arrivait. Et les côlons mordaient à l'hameçon.
Les premiers d'entre eux se pointaient, devant eux. Seuls...
Etaient-ce des éclaireurs? Ou avaient-ils l'audace de croire qu'ils viendraient à bout d'eux aussi aisément?
Quoiqu'il en soit, les intentions de Bison Assis et de ses comparses furent clairement affichées : le temps n'était plus à la négociation.
Qu'espéraient-ils? Après avoir massacré tant des leurs? Après avoir asservi leurs peuples? Il n'était plus question de clémence.
Bison Assis observait les prisonnières recroquevillées dans leurs cages. Elles venaient d'entendre les premiers secours tomber.
Si elles survivaient assez longtemps, elles pourraient bientôt assister à la mort des suivants.
Plus encore s'ils continuaient d'arriver désorganisés, séparément. Bison Assis connaissait les visages-pâles, et savait qu'ils étaient incapables de s'entendre et cesser le feu durablement. Et cela les perdrait bientôt... |
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Posté le 09/08/2019 à 00:43:23. Dernière édition le 09/08/2019 à 00:45:19
Je navigue entre conscience et inconscience. Je ne suis pas parvenue à retirer cette flèche qui m'a transpercé l'épaule, et n'ose plus y toucher, ayant perdu connaissance la dernière fois que j'ai tiré dessus.
Une voix m'extirpe de ma somnolence, une voix que je connais.
Cornan.
Le barbare est au dessus. Je l'entends, sans le voir. Cornan, mon ancien compatriote, mon ancien frère. Je ne crois pas m'être autant réjouie depuis longtemps de le savoir si proche de moi.
Lui m'a vue, j'ai entendu mon nom. La lance a disparu, Faucon Noir semble occupé.
Je tente de reprendre mes esprits. Je dois le prévenir. Il faut qu'il fasse passer le message qu'ils sont attendus.
J'y réfléchis depuis que nous sommes arrivés : pourquoi nous garder en vie? S'ils voulaient simplement frapper fort, ils nous auraient éliminés. Non, ils se servent de nous comme appâts. C'est un piège qu'ils tendent à ceux qui viendront nous secourir.
Je rassemble mes forces pour tenter de crier, afin qu'il m'entende. Ma voix est rauque, lorsque je parviens à m'exprimer.
La suite n'est que désolation : des grognements étouffés, et des cris de victoire de la part des chefs guerriers.
Puisses-tu prévenir les renforts, Cornan. Restez prudents...
J'ai tenté de me redresser, mais l'épuisement me gagne. Je puise en moi pour rester lucide, et me concentrer sur ce qui me permettra de tenir.
Alexis.
Catherine.
Marius.
D'autres images me traversent. Et me terrifient aussi.
Voynich... fais attention, ne fonce pas tête baissée...
Je regarde le précipice dans lequel je flotte depuis maintenant deux jours, et la tête me tourne.
Aucun signe de mon ami freux... |
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Posté le 09/08/2019 à 03:09:22
*completement désorganisés! Des corsaires arrivent au compte gouttes et laissent derrière eux les troupes toujours plus nombreuses d’Ameridien qui se jettent alors sur les plus faibles, isolés et fatigués.
Piet, qui n était la que pour faire signer ses papiers de pariatisation tente d avancer dans cette débandade annoncée. Mais il est aussi désorganisé que le reste des corsaires et se retrouve bientôt complètement entouré d’autochtones prêt à lui trouer la peau. Heureusement que la sienne est dure (la peau!)*
"*entouré d’Amerindiens, prend sa hallebarde et la tourne en beuglant comme dans le film Star Gates* BOOOOARRRRGGHH ! LACHEZ MOI ! LACHEZ MOI ! BOOOOOOOOARPPP !
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Posté le 09/08/2019 à 15:31:22. Dernière édition le 09/08/2019 à 17:03:09
Je ploie le genou. Un premier. Il cède après une course effrénée à repousser les assaillants aux peintures de guerres. Je sens mon palpitant tambouriner contre mon torse à vive allure. J'ai presque plus d'air dans les poumons.
Putain de merde.
Saloperie d'indigène. Je vois de nombreux corsaires autours de moi, mal en point. Certains agonisent. Certains appellent à l'aide. Certains gisent, silencieux. Morts?
J'en sais rien. Pas un frère... pas un seul.
Aller, relève toi! Il doit pas être loin! ... Merde, j'arrive à la falaise. Elle est vaste. Idéal pour une embuscade. Mais qui est le chasseur et la proie?
Je commence à douter.
Ils sont trop nombreux.
J'ai vue des cages, avec Dulcina, Kalliopé, Calica et Jessie, mais pas Gem....
Je remonte la falaise. Un dernier attroupement?
Je suis une fois de plus attaqué.
Je les repousse encore.
...
Mais j'esquive pas ces deux flèches.
Une première se plante dans l'épaule et la seconde, quelques instants après, vient se loger au dessus du genou.
Merde!
Je devine Xantico, entouré de sorcière de feu.
C'est bien elle. De quel côté est elle?! Bordel dé mierda... on est baisé...
J'ai plus de force... cette fois ci j'ai les deux genoux à terre.
Je m’effondre. |
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Faye |
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11/09/2017 |
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Posté le 09/08/2019 à 15:47:43
Ils sont passés au travers les hordes d'indigènes. Esquivant, déviant, enjambant.
Le regard de la courtisane s'est pourtant arrêté plusieurs fois sur certains corsaires mal en point. Elle ne s'est pas arrêtée, cependant, suivant le pirate. Suivant son fils, surtout.
Le soir venu, un déguisement. Pour essayer de ressembler aux agresseurs. Mais elle n'est pas sûre que ce soit très convaincant. Surtout avec ce réducteur de tête Goo-Chii qui vient se saisir d'elle au milieu de la nuit.
Zut, démasquée.
Enfin, heureusement, elle réussit à lui fausser compagnie, au matin, lorsque le sorcier décide de repartir.
Et finalement, ils arrivent en vue des otages. Au moins de deux. Jessie et Gemini, dans leurs cages. Les pauvres.
Tico, au milieu de ses soeurs. Faye ne sait pas vraiment dans quel camp se situe la jeune maya, mais elle s'en fiche, en fait. Elle aime bien Tico, peu importe son camp.
D'ailleurs, si on lui demandait son avis sur la prise d'otage en cours, elle répondrait qu'elle veut la libération des otages, bien sûr, mais aussi l'arrêt des conflits avec les indigènes. Elle n'a rien contre eux, après tout.
Bon, et puis les gens affluent, peu à peu. Valakas. Ruben. D'autres allaient-ils arriver encore ? Au compte-goutte, ou bien en armée ? Difficile à dire. |
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Posté le 10/08/2019 à 00:54:51. Dernière édition le 10/08/2019 à 00:55:01
Ayon!
J'ai reconnu sa voix. Ma tête me tourne, mon corps est meurtri, je me sens à bout.
Mais cette voix me sort de ma torpeur.
J'essaie de lui répondre, mais je parviens à peine à prononcer son nom, et les mots que je souhaiterais lui dire sont tout juste murmurés.
Ne reste pas seul Ayon, je t'en conjure...
Plus tard, d'autres voix se font entendre. Ils arrivent!
J'entends Calica crier, alleluia elle est encore en vie.
Je tente, vainement, d'attraper un lézard qui est venu se dorer la pilule sur l'un des barreaux de ma cage, dans l'espoir d'avaler quelque chose, mais j'échoue lamentablement, trop faible pour disposer de bons réflexes, et perd connaissance peu de temps après.
C'est la voix de Choco qui me tire de cet état végétatif.
Tu m'as entendu face de totem!! On va te scalper, puis je t'écorcherai et te fouttrais dans cette cage et te regarderai te faire bequetter par les oiseaux des jours durant si tu arraches le moindre cheveux de cette femme!!
J'essaie de lui répondre, mais ma voix peine à quitter ma cage.
Et ma tentative me vaut une nouvelle fois de me faire violenter par un Faucon Noir désireux de laisser sa colère s'évacuer.
Je remarque, tandis que mes yeux se ferment, que Choco est là, au dessus de la falaise, à plusieurs mètres de moi. Il me parle, me rassure, tout en gardant un oeil sur Faucon Noir qui lui tourne le dos.
Furtivement, il m'envoie de quoi manger. L'énergie du désespoir me permet de rattraper ce qu'il m'a fait parvenir, que je dévore aussi sec.
Avant de perdre à nouveau connaissance... |
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Posté le 10/08/2019 à 01:10:27. Dernière édition le 10/08/2019 à 01:11:10
Le Roi Corbeau s'arrêta un instant pour évaluer la situation.
Les colons avait foncé dans le piège, et ses guerriers ainsi que ceux des autres tribus affluaient pour les encercler et refermer la nasse. Sur toute la falaise, des échauffourrées violentes éclataient. Son peuple payait un lourd tribu, mais les visage-pâles étaient en difficulté.
Il adressa un petit signe de connivence à Nuage Rouge, non loin de lui ; il était temps pour eux de sortir de leur réserve, et de faire payer les envahisseurs. Chacun avec ses armes de prédilection, ils vont maintenant aller répandre la mort. |
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Posté le 10/08/2019 à 01:18:27
Nuage Rouge émit un puissant cri de guerre qui résonna sur l'ensemble des falaises.
Glaçant le sang des colons, réchauffant celui de ses pairs, il fit office de signal.
Peu importe leur devenir, ils savaient tous qu'ils risquaient de mourir sur ces falaises, et ils se sacrifieraient sans hésiter, pour que leurs peuples soient de nouveau libres.
Mais même s'ils rejoignaient le monde des esprits, le sort des colons était désormais scellé : ces falaises seront leur tombeau. |
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Posté le 10/08/2019 à 04:31:25
*Le petit chat s'avance vers les indiens, pas agressif pour un sous. Il monte sur le petit rocher surplombant les défenseurs et commence à leur parler, accompagnant ses paroles de gestes expressifs :*
"Mieaaaaw !
Mon nom est Wakan Tanka, votre chaman doit connaitre mon nom !
Nous nous sommes rencontrés lorsque vous avez criblé ma féline enveloppe terrestre d' une flèche (le chaton regarde sévèrement Etoile du matin), alors que curieux, j' observais les moeurs et coutumes des bi-pattes pâles.
J' étudiais les bi-pattes que je pouvais éventuellement prendre pour femmes, lorsque vous en avez capturé pas moins de quatre d' entre elles !"
*Le minou multiplie les gestes pour faciliter la compréhension*
"Est-ce que mwa et vous, pourrions parler avant qu' un bain de sang ait lieu ?" |
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Posté le 10/08/2019 à 04:44:20. Dernière édition le 10/08/2019 à 05:13:12
Bande de braquemard ! R'gardez les comment y s'jettent a corps perdu pour aller sauver des minettes alors qu'y a meme pas d'sexe ou d'or a la clef !
Mais bon, a la base, l'vieux Piet, il etait la pour aller chercher la Dudu, lui faire signer ses papiers d'exclusions et repartir aussi sec... Mais quand il a vu la p'tite Popi, dans c'te cage, affamée, en sang et mal en point, ça lui a fait un haut le cœur, comme quand y boit trop, et maintenant, il en a rien a fout' de l'Anglaise. Y peuvent lui bruler l'fion, ca s'ra l'prochain Intendant qu'il lui signera ses papier. Non, c'est la p'tite Popi qu'il veut sauver maintenant !
Y a que elle qui lui tient les cheveux chaque fois qu'il vomi dans le caniveau quand il est trop bourré. Y a que elle qui lui garde ses sous pour qu'il boit pas tout en une nuit et qu'il ai quelque chose a manger au moins une fois par semaine. Y a que elle qui lui donne un nouveau pantalon chaque fois qu'y s'reveille cul nu au milieu d'la jungle avec un mal aux fesses. Et surtout, y a que elle qui lui dit d'rentrer a la maison parce qu'elle s’inquiète vraiment pour lui alors que les aut', ils veulent juste qu'il s'batt' pour eux.
L'vieux Piet, aussi loin qu'y s'en souvient, il a jamais eu d'famille. Et d'puis qu'il est tout p'tiot, les gens l'ont maltraite d'une maniere ou d'une aut'. Tous, sans exception. Mais la Popi, c'la premiere a faire attention a lui. Et ca, maint'nant qu'il y pense, quand il est a jeun pour s'en rend' compte, c'est encore plus agreab' qu'une bonne bouteille d'rhum d'officier...
P'tin, j'crois que... qu'j'l'aime comme une sœur en faite !!!? Boooooarrgghh j'me débecte, t'es d'venu faible, mon vieux ! ... Et en même temps, faut qu'j'aille l'aider. Pour sur, c'est c'que le vieux Piet va faire ! |
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Shadow |
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Inscrit depuis le :
11/08/2006 |
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Posté le 10/08/2019 à 07:23:06
Shadow était de retour sur le front pour libérer les otages après avoir du se replier le premier jour.
L'homme apprenait toujours de ses erreurs. Alors cette fois il n'était pas venu pour discuter, mais surtout, il n'était pas venu seul.
Les sauvages avaient commis une grave erreur en prenant Cornan et lui pour des hommes isolés. Ce n'était seulement que les deux hommes les plus fort de Liberty pour analyser la situation et prévoir une offensive en cas de non négociation.
Les autochtones avaient choisi leur voie, celle du sang.
Les colons de Liberty sont capables de s'allier malgré leurs différents quand ils sont menacés. Pour Shadow, ce n'était qu'une tactique militaire visant à remporter la victoire... |
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Kayvaan |
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Inscrit depuis le :
04/10/2015 |
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Posté le 10/08/2019 à 09:07:59
Non mais sérieusement ! C'est qu'on ne peut plus passer UN moment tranquille dans cette île de dingues ! En plus, il y avait un nouveau venu tellement propre sur lui qu'on aurait pu croire qu'il brillait. En plus, sa tête ne revenait pas à Kayvaan, une bonne raison de chercher à lui coller quelques baffes.
Impossible de faire un petit concours de duels sans être em....
Bon, les sauvages veulent qu'on s'occupe d'eux, et bien c'est toute l'île qui allait s'intéresser à leur cas. D'autant plus qu'ils avaient réussi à emporter des otages avec eux.... Franchement, tout ce qu'il faut faire pour se prendre une raclée.
Kayvaan se lançait dans la mêlée à corps perdu. Voilà bien longtemps qu'il se s'était plus lâché comme ça ! Ces sauvages étaient non seulement en nombre, mais ils savaient se défendre.
Les français commençaient à se regrouper, et il traversa la zone en forçant le passage au besoin.
- Salut les gars ! Besoin d'aide ? Vous avez vu ? On dirait qu'ils sont en surnombre... Quelle chance, moi qui croyait qu'on allait s'ennuyer ! |
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Posté le 10/08/2019 à 13:58:56. Dernière édition le 10/08/2019 à 13:59:42
Comment en est on arrivé là ?
Pour cela il faut remonté à quelques mois où l'anglaise avait parcouru l'île en long large et travers pour rendre visite à chacune des tribus.
Le but de ce pèlerinage ?
Ça n'a pas vraiment d'importance pour le moment mais toujours est il qu'on lui avait répondu favorablement et qu'elle s'était endettée auprès de différents chamans et sorciers.
Et aujourd'hui on lui avait demandé de payer une petite partie de sa dette.
Alors la voilà, couverte d'étoffes bleutées et de parures dorées, en train d'effectuer une danse primale et mystique afin d'invoquer les esprits des ancêtres, tout cela pour que ces derniers puissent assister à la représentation de leur descendance et en prime permettre aux chamans de l'île d'observer à bonne distance via un lien spirituel ou spiritueux pour les plus alcoolisé.
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Posté le 10/08/2019 à 16:31:54. Dernière édition le 10/08/2019 à 16:52:38
*Aegis est invoqué*
Vous voulez caresser Wakan Tanka Mademoiselle Caitlin ? ^-^
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Posté le 10/08/2019 à 19:15:58
La bataille faisait rage et les indigènes tombaient en masse malgré une organisation plutôt sommaire des corsaires et pirates. Les cages étaient en vues et nous pouvions voir nos compagnons lutter désespérément pour vivre. Il s'en fallut de peu pour que Jessie soit libérée, si une horde de guerrier Chiika n'était pas arrivé en renfort l'affaire aurait été réglée.
La nuit va tombée nous ne somme pas assez nombreux, mieux vaux nous replier à l’abri et préparé l'attaque de demain...enfin si nous passons la nuit! |
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Posté le 10/08/2019 à 21:12:21
Violette n'avait pas eu trop de difficultés à atteindre les falaises. L'avantage, quand on est petite et qu'on se déplace à quatre pattes, c'est qu'on peut se faufiler entre les jambes des grands.
Quelques indiens l'avait embêtée en s'accrochant aux oreilles de Lapinou, ce qui avait attisé sa curiosité. Des adultes déguisés avec des plumes, des colliers rigolos, et de la peinture sur la joue, c'était vraiment trop chouette.
Encore mieux qu'une partie de cache cache on jouait aux indiens contre les corsaires !!!
En rejoignant un groupe de corsaire, elle s'était transformée en petite indienne. Elle sautillait et hurlait. Elle avait droit d'choisir son camp d'abord.
Personne ne la prenait au sérieux, jusqu'à ce qu'Althéa qui est belle et sent bon n'arrive en silence et mette sa main sur son épaule.
Althéa avait cèdé à sa requête et l'avait coiffée et aidé à enfiler son costume. Violette enlève ses chaussures. Violette réclame un arc mais par chance personne ne l'écoute. Violette sautille et hurle.
https://image.noelshack.com/fichiers/2019/32/6/1565464078-violetteindienne.png
Youhouhouhouhouhou !!! |
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Posté le 10/08/2019 à 22:15:50. Dernière édition le 10/08/2019 à 22:16:47
Althea n'a jamais su refuser quoique ce soit à la petite Violette.
Sa fougue, sa joie de vivre, son innocence toujours présente malgré les épreuves, faisaient toujours fondre Althea.
La corsaire considérait les enfants comme le plus grand trésor pouvant exister.
Ils ne mentaient pas. Ne cherchaient pas à plaire pour flatter leur propre égo. N'élaboraient pas des plans tordus pour arriver à leur fin.
La petite Violette était tout cela : une bulle de douceur et d'innocence au milieu d'un océan de cupidité et de stupidité.
Althea avait retrouvé Violette au milieu des corsaires et des sauvages totalement excitée et inconsciente de ce qui se tramait autour d'elle.
Cela fit sourire Althea et lui offrit une bouffée de bien être trop longtemps éloignée d'elle.
Ce moment hors du temps qui n'appartenait qu'à elle et à la petite ne dura pas et déjà la corsaire soupirait dans le lit d'un hôpital de campagne.
Sa main se posa sur sa rapière et Elle ferma les yeux bien décidée à se reposer pour mieux revenir demain.
- Étoile du matin ! Tu es un homme mort ! |
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Posté le 10/08/2019 à 22:38:57
La lame était couverte d'ichor et de sang, comme son armure qu'il avait renforcé, et ses yeux flamboyaient en regardant les cadavres autours de lui.
Le vampire c'était régalé du massacre qu'il venait de commettre. Os, sang et membres tranchés jonchaient le chemin, comme autant de preuve de son passage et de celles des autres combattants.
Cela faisait plusieurs mois qu'il s'était retirer de la vie de l'ile et c'était sevré de sang. Le fait de savoir Dudu enlevé l'avait sorti des ombres, et la perspective de faire couler le sang coupable sans remord l'avait réjouit.
Avec un sourire assassin dévoilant ses crocs, le vampire leva sa lame en direction de la horde de sauvage qui arrivait face à lui et couru à sa rencontre, ivre de carnage et de flot de sang. |
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Posté le 10/08/2019 à 22:58:46. Dernière édition le 10/08/2019 à 23:39:28
(https://www.youtube.com/watch?v=LRLdhFVzqt4)
Bison Assis regarda à l'est, le soleil se couchait.
Il était temps. Les corsaires seront aveugles comme des taupes, mais ses guerriers sont des chasseurs, ils ont l'habitude d'égorger leur proies dans la nuit.
Le cri de Nuage Rouge avait résonné la nuit dernière. Le signal, indiquait que la retenue n'était plus nécessaire. La fureur devait couler.
Bison Assis s'empara de son tomahawk, de son arc. Il repensa à tous ses frères, massacrés par les colons sans même y prendre garde. Leurs terres, volées, souillées. Humiliés. Salis. Cette engeance détruisait tout sur son passage... Il fallait l'arrêter. Il sentit les mânes de son peuple et la Nature même insuffler des forces dans son bras, dans ses mains, dans son esprit.
Ce serait sans doute sa dernière bataille. Mais il ferait en sorte qu'il en soit de même pour beaucoup de visage-pâles. Et à la fin, tous périront. |
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