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[EVENT] La course aux grenades de Carthagène. 1 2 3 4 -5- 6  
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Alanis
Alanis
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15/11/2005
Posté le 18/09/2008 à 00:24:42 

Repaire Pirate Quelle excitation ! Les grenades sont enfin prêtes. Del Loyal a tenue parole... Depuis qu’on à épuiser le stock de grenades qu’il nous avait laissé, je me sens frustrée. Les Corsaires n’ont eu qu’un faible aperçu de notre puissance. Ce n’est plus une ville que nous allons faire sauter. Mais bien les quatres colonies et leurs hideuses et sales tours. Reste à entreposer la poudre dans les sous sol du repaire. C’est pas très prudent de les avoir laisser aux entrées. *S’approche du pont suspendu du repaire. Et aperçoit Trounuzoides jouer avec la poudre* - Que fait tu la, Trounu ?? Ne joue pas avec la poudre, c’est très dangereux ! Quel démon, je me demande comment il n’a pas encore fait sauter tout le repaire. - Non, Trounu !! NONN !!!! Ne joue pas avec ces morceaux de silex… *S’aperçoit qu’il la fait marcher et souffle un bon coup* … Et Lord qui est parti dans ce Labyrinthe… Il n’est pas encore revenu ? Ça sent quelques chose de pas net … Il va falloir être sur ces gardes. Va te coucher Troun, je vais attendre Tonton Vidange près de l’entrée des souterrains. Il ne devrait plus tarder maintenant… On va avoir beaucoup de travail pour entreposer tout ça dans ce trou. Heureusement les corsaires ne pointent jamais leurs nez ici... Allé Allé pas d'histoire Trounuzoide ...
Trounuzoide
Trounuzoide
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02/11/2006
Posté le 18/09/2008 à 00:58:49 

** Les mains dans les poches ** Grmlmlmlmlmlmlmlml... 'jours les même qui s'amusent... grmlbf.
RIP
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Posté le 18/09/2008 à 02:03:32 

*Hattant le pas dans la maison du Lys, préparant quelques bouteilles de champagnes et son matériel avant de prendre le départ* Il semblerait que quelque chose se prépare et ça ne prévoyais rien de bon... Après avoir pris soin d'emporter tout ce dont il avait besoin Shadow se précipita hors de la ville en direction de la jungle !
Liberty Sing
Liberty  Sing
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27/03/2006
Posté le 18/09/2008 à 11:00:27 

Après la confirmation de la destruction de "De Zware artillerie", Sing pensait pouvoir enfin souffler. C'est en recevant le message du capitaine qu'il comprit que les choses n'allaient pas en rester là. Il pressa le pas pour retourner au repaire. Un rapide briefing lui confirma ses craintes. L'œil noir, Sing se leva, et pris la parole: "Mais bordel, nous avons faillit fournir malgré nous cette poudre aux Hollandais et vous comptez remettre ça? Toutes les nations sont à l'affut du moindre faux pas de notre part avec ces armes! Ils ont bien compris qu'avec cette technologie, chacune d'elle pourrait mettre l'ile sous son joug! Et vous décidez de vous presser de mettre cette poudre à l'abri, sans prendre le temps de réfléchir au bon moment, et au bon endroit ou cette poudre pourrait être en sécurité! Si les corsaires ont vent de nos plans, et nul doute qu'ils s'y emploient, nous risquons tout bonnement, au mieux, qu'une nation se rassemble et prenne d'assaut notre convoi pour s'emparer des grenades et de la poudre, et au pire, si plusieurs nations s'organisent et s'allient, qu'ils fassent exploser la totalité du stock , juste sous le repaire!" Finalement, voyant que sa parole n'avait pas l'air de porter auprès de ses frères, Sing se rassit et compris que la confrérie devait peut-être en passer par là pour rebondir et retrouver la force de porter les couleurs du Jolly Rogger par delà les 7 mers des caraïbes. Il savait que si une nation seule se retrouvait face aux grenades et à la poudre, celle-ci n'hésiterait pas à s'en emparer pour l'utiliser contre les autres nations. Cette option était catastrophique car elle sonnerait le glas de la confrérie, et des corsaires libres par la même occasion. Sing rassembla alors ses affaires, et se mit en place pour accompagner le convoi, non pas parce qu'il était convaincu, mais par fidélité et discipline face aux consignes du capitaine. Il ne pouvait y avoir qu'un seul capitaine, mais les jours de celui-ci étaient probablement comptés.
Général Protecteur Convard Enoal
Général Protecteur Convard Enoal
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30/11/2007
Posté le 18/09/2008 à 19:30:38 

Hopital of The Blessing Light - New Kingston Je me réveillai difficilement de ma triste convalescence, observant avec une mine totalement défaite les bandages qui faisaient le tour de mon corps. J'essayais de remettre à leurs places les souvenirs diffus qui tapissaient ma mémoire suite à la rencontre d'hier soir. Je me souvenais d'un hollandais, que j'avais légèrement taquiné pour forcer le combat, qui ne tourna pas d'ailleurs en mon avantage. Son nom n'avait plus réellement d'importance, j'avais été faible et avais été balayé. Toutefois, je devais l'admettre, j'avais réussi à blesser mon adversaire, chose dont j'aurais été incapable quelques mois plus tôt. Déjà, je me laissa éclairer par la lumière de l'aube qui perçait par la fenêtre du grand hôpital anglais. Mais ma distraction temporaire fut stoppée lorsque j'entendis mes voisins de lit aborder un sujet plus qu'interessant. Je ne captai d'abord que des bribes de conversations, puis, je pus percevoir clairement la conversation ... - ... Oui, il paraît que les grenades seraient entreposées là-bas, fit le premier. Déjà, je me mordais la lèvre pour cacher ma frustration de ne pas avoir écouté les ragots des deux hommes plus tôt ... Les grenades ? J'en avais entendu parler, ces projectiles qui avaient bouleversé Liberty, des armes surpuissantes que les pirates avaient eu par des fins sans doute malhonnêtes. - Tu sais quoi, j'ai entendu dire que des corsaires auraient surpris une conversation de pirates et localiser cet entrepôt ... répondit le second. - Mais ... cela signerait la domination de leur nation sur Liberty ! s'exclama le premier. - On dit qu'ils préfèrent faire exploser le stock, afin que ses munitions damnés ne reviennent à personne ... finit le deuxième des interlocuteurs. Je pensais déjà suivre ces corsaires et faire exploser le stock. Cette arme était trop "moderne" pour être introduite à Liberty, les vertus du combat à la loyale seraient rapidement effacées au profit du combat brutal, massacreur et avec pour seul but d'exterminer tout le peuple ennemi. Je fermai les yeux quelques minutes, qui se transformèrent en heures, lorsque je réussis à trouver enfin le sommeil malgré l'excitation qui s'était emparée de moi. Un grand bruit de verre cassé me réveilla en sursaut. Un des blessés, assez éméché apparement, avait ramené sa bouteille, mais n'avait pas supporté d'être mis hors d'état de nuire par les trois infirmières. Déjà, je me mis à réfléchir à l'endroit où pouvait se trouver cet entrepôt, après avoir jeté un oeil à la grande pendule. Puis, lorsque je jugeais être apte à repartir, je me levai de mon lit, prenait mon sabre et mon tromblon, quelques bandages et d'autres objets assez utiles pour ce genre de périple. Il fallait que je trouve des indices en ville. Après une inspection minutieuse des coins sombres de la ville, et un interrogatoire poli avec les grandes figures de New Kingston, je me décidais à sortir de la ville. J'y découvris enfin un indice ... Qui ne pouvait me mener qu'à un endroit. Alentours de New Kingston Déjà mon pas rapide avait pris une autre allure et je courrais même pour arriver à l'endroit où je croyais découvrir l'entrepôt de grenades. Bientôt, mon port d'attache devint invisible, et traversants jungles, fourrés, plaines et montagnes, je finis par contempler ma destination finale. Arrivé là-bas, il ne me restait plus qu'une chose à faire ... Accéder discrètement au fameux entrepôt ... J'employai une tactique plutôt simple, après avoir foncé comme une brute, en me faisant largement remarquer, je m'étais arrangé pour tomber sur le fameux endroit où se cachaient les grenades ... Lorsque j'y rentrais, je fus largement déçu de voir qu'un nouvel obstacle s'opposait à moi ...
Le Comte
Le Comte
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03/12/2006
Posté le 18/09/2008 à 23:53:11 

La tension était à son comble. Le labyrinthe avait été trouvé. Quelques français qu'ils connaissaient peu étaient là. D'autres, des amis sûrs: Rohel, Luun, ... Mais les siens faisait honneur à son mandat de gouverneur, ils le soutenaient comme ils l'avaient toujours fait. Ses frères d'armes étaient massivement venu avec lui, le soutenir dans sa croisade contre la piraterie. Haut et fort, il hurlait ce cri de guerre, encourageant ses compagnons de guilde tous comme ces frères français: "Mes frères, aujourd'hui, nous allons marquer notre nom dans l'histoire de cette île."
Dante
Dante
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01/07/2006
Posté le 19/09/2008 à 04:39:41 

Impossible de tenir une embuscade correct, Edmond est décidément trop bruyant. Sans compter le peu de personne qui ont réussi à atteindre cette endroit ainsi que les différents pièges et éboulement. Cette histoire va finir en apéro pour pirate, faute à un manque de cohésion...et c'est un anglais qui dit ça ! -Qu'importe le nombre, aucun pirate ne pourra passez. J'ai suffisamment de grenades pour réduire cette endroit en charpie. Dans le pire des cas, j'en lance une dans la cargaison puis BOOM !!! *Allume son tabacs à chiquer et rapproche dangereusement la mèche de la grenade sur les braises du tabacs.*
Don Digo De Las Vegas
Don Digo De Las Vegas
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05/05/2007
Posté le 19/09/2008 à 10:22:44 

Lord avait mal au dos, agacé de devoir retourné dans ce tunnel humide et sombre pour y transporter le stock de grenades il n’avait plus la patience nécessaire pour supporter Trounu qui était excité comme une puce. « Dites les tontons, dites hein, dites j’peux jouer avec les gros nades ? Et si j’peux pas j’peux pas m’amuser avec des petites nades, hein dites… ça existe les moyennes nades ? * trépigne d’impatience et saute sur place hystériquement en criant de plus en plus fort * « Allez euhh… répondez moi… mais euh… pourquoi c’est toujours les mêms qui s’amusent ? Grmmmml…et est ce que j’peux faire l’amuse gueule en jonglant avec les silex et jouer à cache-cache-toi dans les sacs de poudre ? Hein dites, hein…. allez euhhhhhh, moi j’veux faire mumuse avec les nades !!! Excédé Lord fit une erreur qu’il allait surment regretté rapidement… « Allez Troun c’est bon tu me casse les hmhmh… euh… bonbons, t’as gagné, prends ces trois la et va apprendre à jongler… mais attention : pas vers une flamme ! Tu es sage tu fais comme tonton vidange il t’a dit ! »
Trounuzoide
Trounuzoide
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02/11/2006
Posté le 19/09/2008 à 10:39:03 

Ouais, ouais, trop bien!!! Moi, je vais jouer avec des nades, heu!!! Nananèr-heu!!! ** S'éloigne de quelques pas ** Pff... On n'y voit rien, ici... heureusement, j'ai pas encore donné à tonton la lanterne que j'avais trouvé par terre dans la poche du gros plein de soupe, l'autre jour!!!
Sombre ermite
Sombre ermite
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26/08/2006
Posté le 19/09/2008 à 12:52:22 

La nuit avait été longue. La tension se sentait. Les tunnels humides et sombres puaient la transpiration. Il y avait même eu quelque sang versé à cause de certains qui avaient profité de la situation. Cela n'aidait pas à se sentir serein. Luun n'avait pas fermé l'oeil depuis de longues heures. Il tournait sur place, nerveux, tentant de percevoir des sons qui auraient prévenu de l'attaque des pirates. La matinée s'était écoulée avec une effroyable lenteur. Les place étaient désormais prises, chacun à son poste tenait ses armes prêtes. Beaucoup de Français étaient là, mais quelques Espagnols et Hollandais complétaient le tout. Luun était devant. Il savait que pour lui ce serait rapide. Il n'avait pas idée à quel point il avait raison sur ce point. Difficile de dire quelle heure il était exactement, enfermés dans cet espace clos et surpeuplé, sombre et putride, avec en prime cette situation stressante, Luun avait perdu le fil du temps. Puis des bruits arrivèrent jusqu'à lui. Des explosions, des cris aussi, mais étouffés, encore loin. Quelques détonations sèches aussi. Cela semblait se rapprocher. Le calme sembla revenir un instant. Sabre au clair Luun reporta son attention vers l'angle du couloir. Il n'y avait aucun bruit, mais quelques frottements dont l'origine était incertaine lui parvenaient. Un ou deux éclairs blancs, il vit tomber Hernanone, et un Hollandais dont il ne voyait pas le visage. Il ne discernait pas encore les traits du pirate qui lui fonçait dessus. Son visage semblait happé par les ombres. Comme noir. Il comprit alors: le Cubain. Il leva son sabre et réussit à porter deux coups au bandeau noir. Un autre bandeau était là, il réussit à reconnaître le Doc. Ca se compliquait. Erreur bête, il avait regardé ailleurs que le combat dans lequel il était engagé. Le Cubain en profita pour lui enfoncer son sabre avec violence sous son armure. A peine le temps de relever le bras que deux autres coups le firent tomber au sol, son dos percutant un tas de roches et gravats tombés du mur et plafond. Le choc à l'arrière de son crâne, et le sang qu'il perdait finirent par avoir raison de sa conscience. Il sombra, apercevant aux portes de l'inconscience, une étoile de feu crachée par un mousquet au dessus de sa tête et faisant tomber le Cubain à ses côtés. Mais il n'en tira aucun plaisir, il n'enregistra pas même cette information. Seule la nuit l'entourait désormais, sa dernière pensée pour ses frères de meute en espérant que la piraterie ne les auraient pas tous.
Jan der Vernboer
Jan der Vernboer
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21/11/2005
Posté le 19/09/2008 à 15:32:20 

Dans le repaire El Liberator a réussi à rejoindre le repaire, suivant à la lettre les consignes des éclaireurs. Là, il trouva une solide ligne de défense et il s'installa parmi les combattants des différentes colonies. Il attendait, tuant le temps en vérifiant ses armes, écrivant quelques courriers, observant le reste des combattants... Il saluait des visages connus et s'amusait à retrouver des adversaires, alliés d'un jour. Peut-être l'occasion de balayer le passé. De temps en temps, des coursiers annonçaient l'arrivée imminente des pirates et puis plus rien... Puis il y a eu des tirs, des explosions. Un premier assaut des pirates était lancé. El Liberator dégaina trop rapidement et rata son premier tir. La précipitation n'est pas l'alliée du tireur. Le tir suivant, Sam'Old eut beaucoup moins de chance. Une balle dans la tête, voilà de quoi le calmer ! Mais impossible de se réjouir. Déjà, le Cubain fonça sur lui. El Liberator tira, tira, jsuqu'à l'attaque. Le Cubain était beaucoup plus fort que lui mais le corsaire misait sur son agilité... Le pari était risqué mais il fit mouche. Le pirate gisait au sol. El Liberator vit alors du sang couler, son propre sang. Il appela un soigneur afin de pouvoir continuer la lutte, Pierrot de la Lune le remit alors sur pied. Il ne restait plus qu'à attendre la deuxième vague... Elle ne tarda pas à arriver. La Garce était en tête et Charles de Craon se rua à sa rencontre. El Liberator ne vit qu'il ne lui restait plus qu'une balle, il espérait libérer le Français de ce combat. Un tir... Dans la jambe ! La pirate réussit à terrasser le soldat français et s'avança. Derrière, d'autres pirates arrivaient. Il fallait tenir... La Garce fut arrêtée par la lame d'El Liberator quand soudain, il entendit un cliquetis, puis un second. Lord de la Vengeance tenait deux espèces d'ananas métalliques, avec un sourire satisfait... Deux explosions et le trou noir...
Gaïus Quesada
Gaïus Quesada
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14/01/2006
Posté le 19/09/2008 à 20:32:35 

Mines désaffectées sud-ouest de l’île. La découverte de l’entrée de la cache secrète par les éclaireurs Français avait été plus simple que prévue. Il faut dire qu’ils faisaient plaisir à voir tous ces corsaires unis dans un seul but, c’était plutôt rare ces derniers temps et cela donnait du baume au cœur. Charles suivit les indications du général Rohel nettement plus à l’aise dans ce poste que lors de son premier mandat, peut être que Marius avait trouvé là quelqu’un digne de pouvoir le remplacer le cas échéant, une bonne nouvelle pour ceux qui pensaient qu’il était dangereux de faire reposer toute la défense de Port Louis sur un seule homme. Au moins en cas de défaillance ou d’absence il y aurait une relève. En entrant dans cette mine oubliée depuis longtemps, Charles du éviter des gravas et des éboulis qui tombaient constamment. Le plafond bas semblait ne tenir que par la grâce de Dieu, ou plutôt vu le décor par un maléfice démoniaque. Charles croisa beaucoup de gens, certains le saluèrent chaleureusement, d’autres firent semblant de ne pas le voir, c’était quelque chose à laquelle il s’était habitué depuis quelques temps, cela n’avait pas beaucoup d’importance. Il tenta de dialoguer avec quelques espagnols dans leur langue, mais sa maîtrise du castillan était très relative. Enfin et sans trop d’encombres il parvint sur ce qu’il convenait d’appeler « la défense ». Beaucoup de soldats, attendant d’en découdre, une jolie petite armée et une ambiance plutôt bon enfant. C’était là le principal. Il se rangea où il le pouvait et fit comme les autres, il attendit. Au fil de ses pensées, Charles fit un petit retour dans le temps, cela faisait quelques aventures maintenant qu’il était sur cette île, de l’eau avait coulé sous les ponts depuis la France. Un instant, il sorti de sa rêverie en entendant derrière lui quelques soldats rire grassement autour d’un objet bizarre. « les fameuses grenades » se dit-il. Cette pensée en appela une autre, la triste fin du navire qu’il commandait il y a longtemps de cela. Charles eu un frisson dans le dos en repensant au Spartiate et à comment il avait dû le saborder. - « Mon Dieu, nous avons tous les cul sur un immense tas de poudre. Si l’un de ces hommes fais une erreur avec son joujou, ça va être la plus belle explosion que le Diable ai jamais vu. Et vu la vétusté de cette mine personne ne sortira d’ici vivant. » Le bruit d’un nouvelle éboulis le fit sursauter plus qu’il n’aurait du, à quelques mètres de lui se tenait la Garce. Ce n’était pas celle qu’il attendait mais il était là pour ça. Il tira quelques balles mais sans parvenir à l’ajuster suffisamment pour espérer la blesser et l’immobiliser. Tant pis il devrait l’affronter à l’épée. Charles se rua vers elle mais dès les premier assaut il compris qu’il n’aurait pas le dessus à ce petit jeu là. Il du se rendre à l’évidence, elle était beaucoup plus forte que lui. Le combat trouva sa fin sans surprise à la quatrième reprise, un coup de lame bien placé fit chanceler Charles qui s’écroula. La défense s’arrêtait là pour lui. Il ne pu qu’espérer que cela ce passerait mieux pour les autres et qu’ils ne finiraient pas comme le Spartiate… avant de s’évanouir.
Caratawc le pendu
Caratawc le pendu
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26/06/2006
Posté le 19/09/2008 à 23:27:19 

Noir comme dans le trou du cul d'un cheval en équilibre sur une chaise. Caratawc n'avait pas vu un seul pirate pendant deux jours. Par contre, qu'est-ce qu'il y avait comme français... Entre Charles qui traitait les espagnols de dégénérés, PLA et son brassard honteusement soudoyé et sa présence vécue comme un affront par les espagnols, et un voleur qui trainait dans les environs et qui avait fouillé dans ses poches... La justice battait son plein, et le carillon avait enfin sonné pour les ordures de premier ordre! Bientôt, les rumeurs, procés en tous genre et places publiques laisseraient transparaître un peu plus le pourquoi du comment...
Sara
Sara
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17/05/2007
Posté le 20/09/2008 à 10:43:00 

La veille Elle avait dormi à Port Louis. Un courrier du général français la tira du lit aux aurores. Il contenait toutes les consignes : l'entrée du repaire pirate ainsi que le plan d'une vieille mine désaffectée creusée sous le repaire. C'était là que les pirates avaient prévu de stocker la poudre parait-il. Il fallait à tout pris les empêcher d'atteindre la salle de stockage. Elle se prépara rapidement. Elle vendit quelques babioles inutiles afin de voyager léger et ne pas perdre de temps. Le plan était très clair, il n'y avait qu'à suivre. Elle remarqua d'ailleurs quelques traces de poudre sur le chemin. Etait-ce les français qui avait balisé le chemin, ou était-ce les pirates qui étaient déjà arrivé dans la mine ? Il fallait presser le pas. La mine était profonde. Il y avait déjà beaucoup de français sur les lieux. On lui parla d'éboulis et du plafond instable de la mine. Heureusement pour elle, elle ne vit aucun effondrement devant elle. Elle se déplaçait rapidement. Elle arriva en vue de quelques espagnols assoupis au milieu des couloirs sombres. Il fallait encore continuer sur la droite d'après le plan. Elle arriva enfin en vu de la salle secrète qu'il fallait défendre. Beaucoup de français avaient déjà pris possession des lieux, et avaient commencé à bloquer l'accès à la salle de stockage. Elle en connaissait beaucoup, et avaient déjà eu l'occasion de les croiser à maintes reprises. Elle s'installa avec eux, attendant de plus amples informations. On lui dit que finalement, les pirates n'arriveraient que le lendemain. En fin de matinée, elle reçut des nouvelles du général espagnol. Les autres ne devaient dormir qu'à moitié et l'avait vu passé. Ils ont surement du le prévenir, sinon il n'avait aucune raison d'être au courant de sa présence en ces lieux. Mais le courrier ne lui apprenait rien de nouveau, juste qu'il arriverait dans la nuit avec le gouverneur. Plus tard dans la journée, elle vit Caratawc. Il était donc venu lui aussi. Mais elle fut assez surprise de la rencontre. Il voulait tuer tous les français. Il poussa même la plaisanterie jusqu'à lui demander de le soigner pendant qu'il égorgeait des personnes qu'elle appréciait. Elle essaya de le dissuader, le menaçant même de lui envoyer une grenade à la figure. Mais au fond d'elle, elle savait très bien qu'elle n'avait aucune influence sur lui. Elle finit par s'endormir tant bien que mal. La nuit allait être longue, les pirates pouvaient arriver à n'importe quel moment. Il fallait rester sur ses gardes.
Commodore Salas
Commodore Salas
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11/04/2006
Posté le 20/09/2008 à 10:43:21 

Le lendemain Détruit. Le repaire était parti en cendres. Après l'immense fracas, la confrérie pansait ses plaies au bandeau noir. Trounuzoide pleurait dans les bras de Madre Anna pendant que les plus grands se réunissaient autour du lit du capitaine par intérim. Qu'allons-nous faire maintenant ?Notre abri est détruit, notre or est enseveli, et même le petit mousse qui nettoyait les sols se retrouve sous un tas de gravats... Nous ne pouvons pas laisser cela se passer de la sorte !! Une pipe d'opium fut remplie et passa de mains en mains. Les effluves grisées donnèrent quelques idées . - Quid de notre idée de la semaine dernière ? Demanda le Commodore ? - Ce n'est pas la priorité ! , Répondit le sorcier. Nous avons suffisamment de travail sur les bras ! - Oui, mais.... Et si....
Jan der Vernboer
Jan der Vernboer
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21/11/2005
Posté le 20/09/2008 à 11:38:51 

Le lendemain El Liberator était dans un lit, dans une salle pleine de blessés. - Que... que s'est-il passé ? Un de ces médecins militaires s'approcha alors de lui. - Tout s'est très bien passé. Le repaire des pirates a explosé et une équipe de volontaires s'est rendue sur les lieux. En fouillant les décombres, on vous a trouvé inconscient. Il y avait d'autres blessés et les médecins de chaque nation ramenaient leur lot de guerriers en sang. - Des victimes ? - Oui, malheureusement... Il y a eu des morts, des blessés graves. Pour l'instant, nous ne pouvons pas donner de chiffres exacts. - Et les pirates ? - Ils doivent pleurer leur repaire ! Ils doivent eux aussi déplorer des pertes dans leur rang mais vous les connaissez à force... Ils sont du genre solide ! M'étonnerais pas qu'on les revoit un jour ou l'autre... - Je peux sortir quand ? - Vos blessures étaient légères, je serais versé dans la religion, je crierai presque au miracle. En tout cas, on m'a rapporté que vous vous étiez bien battu ! Permettez que je m'en aille maintenant. D'autres blessés m'attendent et j'ai un malheureux qui va certainement perdre sa jambe. - Faites donc... Et merci. El Liberator décida alors de quitter son lit et de marcher dans les rues de la ville.
Mademoiselle Candyce
Mademoiselle Candyce
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21/11/2006
Posté le 20/09/2008 à 18:22:57 

Bureau du Général Rohel. Deux jours avant l’explosion. Candyce scrutait la table des cartes avec perplexité. Les informations provenaient de vents contraires et il fallait prendre la bonne décision. Mobiliser des éclaireurs sans y laisser la moitié des troupes disponibles. Malgré la tension palpable parmi les officiers, Babiole était sorti de sa cache pour assister aux débats et renifler – si besoin était encore de le préciser – la nourriture fraîchement servie aux stratèges en herbe. Jouant dangereusement avec son sabre qu’elle utilisait tel un outil de cartographie et feignant tout aussi bien d’être passer à quelques centimètres des bourses d’Edmond, la française usa et abusa d’espièglerie. Elle déposa sa lame sur les parchemins dans une négligence calculée et fit de même s’agissant des lettres reçues dans la nuit en provenance d’Esperanza. -Général, Don Phaistidis pense avoir trouvé une entrée. Don Pedro, son Gouverneur, semble confiant quant à la fiabilité du passage… -Si nous n’en sommes pas certains, nous ne pouvons prendre de risques à envoyer toute l’armée, répondit en substance Rohel. Mejaï aussi semble avoir trouvé des indices sur la probable approche de la Confrérie, ajouta t-il. -Envoyons un éclaireur confirmé la chose et avertissons l’Espagne d’en faire de même. Le temps presse, dit-elle avec une moue inquiète. Le Général acquiesça et prit les dispositions nécessaires. Les heures défilaient et ‘agir’ était le maître mot. -Rohel ? … Une question m’entête… -Oui Douce Candyce ? -Les Pirates vivent où généralement ? -Dans des grottes ma chère…dans des grottes. Rohel perçut l'inquiétude de la jeune femme tout autant que l'envie de rire de cette dernière. La citation faisait encore sensation dans les cercles élitistes de Port-Louis mais c’est bien la confirmation de l’endroit qui tomba à la nuit noire. La marche des corsaires était lancée!
Anne Providence
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 20/09/2008 à 20:33:13 

Repaire : Un jour avant l'explosion Humide, corrompue, inutilisable ! Dommage, elles étaient drôles ces grenades. J’avais mis une ambiance du tonnerre au mariage d’Elwendal et Skuleth en lançant une telle grenade sur Kassandra. Une arme redoutable qui pouvait nous apporter une suprématie sans égale sur cette île. Cependant j’avais quelques réticences. Elles étaient lourdes et encombrantes à usage unique. En plus elle supportait mal l’air humide des tropiques. Preuve en était cette grenade hors d’usage dont je ne savais que faire. Notre réserve avait été vite épuisée. Récupérer Diego del Loyal, la Pottinière et Tony que boulot pour obtenir de nouvelles grenades. Nous en avions fait un beau stock. L’idée de piller Port-louis ou Esperanza armés de ces grenades faisait courir sur mon corps de voluptueux frissons, comme ceux qui naissent sous la main habile de Louis Philippe. Il y avait de quoi faire sauter…. Bien trop de choses. Il serait bon que les corsaires ne viennent pas trop près de notre nouvelle Sainte-barbe. J’ai quelques inquiétudes pourtant. Des ombres sont venus près du repaire. J’ai entendu marché sur la plateforme. Ce n’était pas la démarche de l’un de mes frères. Bran-le-bas de combat gueule Lord. Nous avons un soucis il semblerait…
Scorbut Bill
Scorbut Bill
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25/05/2007
Posté le 21/09/2008 à 05:32:54 

"Sonne la cloche Damien, c'est l'heure !" Le jeune soldat se réveilla en sursaut et chercha où il était durant quelques secondes. "Dépêche-toi bougre d'idiot ou je te colle au trou !" Il se ressaisit, posa son fusil contre la rambarde et sonna vigoureusement la grande cloche de la garnison de Port-Louis. La pleine Lune illuminait de sa lumière blafarde la ville française, en effervescence à l'approche de la bataille. Une entrée du repaire de la Confrérie des Frères de la Côte avait été découverte et il était désormais le moment de lancer l'offensive. Le général Rohel n'avait pas perdu de temps, aussitôt que ses éclaireurs furent revenus avec leur précieuse information, il avait préparé le départ. Et c'est finalement la nuit même qu'il avait choisi de partir, au plus vite. Damien regarda les escouades françaises sortir une à une de leurs baraquements et chercha à repérer les insignes, les médailles, les distinctions qui lui auraient permis de reconnaitre un des héros de la ville, une de ces icônes que les jeunes soldats comme lui adulaient. N'ayant pas encore terminé ses classes et son service, il avait été affecté au poste de sentinelle et de...sonneur de cloche. Son désir de partir avec ces hommes et ces femmes lui faisait pétiller les yeux, et seule la présence de l'officier l'empêcha de sauter par dessus la rambarde pour se fondre dans les rangs. Des Lyssois, des membres de l'Ordre de Saint-Louis, des Loups d'Azur, et d'autres venaient encore. Le Général lui-même partait au combat. Tous gardaient la tête haute, déterminés, et le jeune soldat fut assailli par une ineffable fierté à la vue des défenseurs de Port-Louis en marche. Il resta sans bouger jusqu'à que les portes de la ville se referment. "Repos soldat, va te coucher, t'as une tête de momie là !" Damien grogna une vague réponse à son officier avant de descendre de sa tourelle. La fatigue l'avait quitté, et ce soir, il allait prier à sa façon pour ceux partis détruire le repaire de l'ennemi. A la taverne.
Le Boucanier
Le Boucanier
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28/01/2006
Posté le 21/09/2008 à 10:17:05 

- Hmmm! Ces rats de corsaires avaient bien réussi leur coup. La situation promettait de se corser. D'abord se rassembler puis réfléchir à l'avenir. Construire un nouveau repaire, prendre une ville et s'y installer, prendre les tours ou investir un donjon? Decidement le nom de cette île avait vraiment perdu beaucoup de son sens. Au passage, il faudra penser à châtier quelques grandes gueules. Finalement, même compliqué, le programme était chargé. *Le Boucanier sortit sa destinée du fourreau et se mis en route pour Van Ders. Socrate était partit en avant dés l'annonce de l'entrée en scène de D'Arcy, rapidement il aurait sa position dans la tour* Bientôt, c'est sûr, les pirates seront à nouveau les maîtres de l'île!
Sam'Old
Sam
Déconnectéparia
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10/08/2007
Posté le 21/09/2008 à 11:40:48 

Il n'en reste que des miettes. ça sent le brûlé, Bien ! je déteste. Le pue suintait de mes tempes. Par deux fois cette semaine El Liberator m'avait explosé le carafon. Bien ! je déteste ! Le derrière plombé sur un sac de sable, c'est tout ce qu'il nous reste. Il va falloir tout retourner, à grands coup de bêche Ces petites lentes de peau de bête nous ont infectés par la petite porte, cramant tout sur leur passage. Nous avons plus rien de matériel, foutre de lézard, démunis mais libre comme l'air. Mais ma chaise !!! ils ont cramés ma chaise ! et toutes ces caisses de Rhum... Mortes-Couilles et Burnes-Creuses, nos réserves ... non ! Le Commodore a sauvé quelques caisses. Bien ! Je les déteste !
Liberty Sing
Liberty  Sing
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27/03/2006
Posté le 21/09/2008 à 11:45:25 

Sing regardait le repaire flamber! N'avait-il pas lui-meme imaginé le faire sauter pour réveiller le pavillon noir et forcer ses frères à redecouvrir l'incertitude. Pourtant, la nostalgie était le sentiment qui prédomminait, en plus de la rage. La rage, oui , c'est bien de cela qu'il s'agissait! Non seulement l'idée de planquer cette poudre sous le repaire était suicidaire, mais en plus, il était maintenant évident que les corsaires avaient eu vent de notre projet. Ils étaient si nombreux dans ces mines! Comment? Pourquoi? Pire que tout, ils semblaient informés des heures auxquelles nous avions prévu d'atteindre la Sainte Barbe! Comment? Pourquoi?
Mademoiselle Candyce
Mademoiselle Candyce
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21/11/2006
Posté le 21/09/2008 à 20:31:08 

Vieille Mine. Jour de fête, première. Nous avions laissé à la nuit du dehors, l’obscurité du dedans et sa saloperie d’humidité. Nous avancions par escouade, le pas prudent, tantôt proche de succomber sous un éboulis, tantôt surpris par un piège. J’avais ce double sentiment d’être à la fois couper du monde extérieur – ce qui n’était pas pour me déplaire – et l’angoissante tension qui me rappelait que nous n’avions pas droit à l’erreur. Les enjeux dépassaient la conception même de nation, ils étaient liés à notre conscience et à notre jugement. Malgré tout, certains avaient fait un choix délibéré de rester aveugle et s’engouffraient dans une brèche qu’ils paieraient bien assez tôt. Pendant que les parias se branlaient en fantasmant sur nous, tels des lapins prêts à tirer à blanc au premier tronc, l’armée se rassemblait fière et déterminée. Il n’est pas aisé pour quiconque de vouloir nous ressembler, il était même plutôt amusant de se voir dépeindre à travers les contradictions des uns et des autres sans que le pinceau n’alimente une première esquisse. Un piètre brouillon griffonnait de sens contraires et de ratures délicieusement distrayantes. Voilà qu’au moins nous ne dépendions pas de l’indifférence qui sied mieux à ces artistes inconnus, reniés. Mes craintes étaient ailleurs et elles se concrétisèrent quelques heures après notre arrivée. Malgré l’accord signé auparavant avec les stratèges espagnols afin d’unir les forces anti-pirates de nos deux nations, c’est Caratawc qui entra en scène. Malgré les griefs et le passé, la mission commune se devait d’être respecter et l’objectif commun de l’anti-piraterie outrepassait les problèmes d’égo. Niet. J’en rageais mais malgré tout nous tenions à respecter notre parole jusqu’au bout. Jusqu’au succès et la destruction d’un monument historique et machiavélique de l’île. Les éclaireurs avaient fini de cartographier la mine à l’aube, du moins ce qui nous semblait être le levée du jour. Même si nous naviguions à vue. Des français à l’entrée, des espagnols à un second passage et enfin un regroupement massif de corsaires au seuil du Graal Pirate. Médecins, tireurs, bretteurs, toute la palette du soldat était représentée et cela ne faisait que commencer. Bientôt Sing et Maurice entraient en action. Des bruits de tirs au loin, des échos puis le silence. Première salve, premières escarmouches, premiers blessés et deux noirs de moins. La journée serait longue.
Scorbut Bill
Scorbut Bill
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25/05/2007
Posté le 21/09/2008 à 21:45:15 

Rohel éternua. Foutus souterrains, foutue humidité. La vingtaine de soldats français en poste à la sortie du labyrinthe avait l'œil noir et les traits tirés. Peu avaient pu dormir durant la nuit, tout au plus une trentaine de minutes, et les dernières nouvelles avaient été mauvaises. Quelques heures après avoir trouvé et être entré dans la Vieille Mine et ses interminables couloirs, un messager avait remonté la colonne pour parler au général. Des Pirates avaient été aperçu non loin de l'entrée et s'apprêtaient à descendre. Ces chiens arrivaient beaucoup plus tôt que prévu, forçant à la prise de risque, poussant à accélérer le pas. La marche forcée avait été ordonnée quand soudain, un terrible vacarme avait retenti, le sol avait vibré et une poussière suffocante était tombée du plafond de la galerie. Un pan de mur s'était écroulé à l'arrière, et les éboulis avaient obstrué la voie, séparant la colonne en deux. Ceux retenus de l'autre côté allaient devoir dégager le chemin pour passer, une perte de temps considérable. Le général Rohel et les hommes restés en avant avaient finalement trouvé la sortie, mais elle s'était avérée bloquée. Ne voulant pas risquer de détruire le couloir où ils se trouvaient en même temps que la porte, les grenades n'avaient pas été jetées. Il n'avait plus le temps de chercher une solution, les Pirates avaient lancé un premier assaut sur l'arrière garde, retardée par le déblayage de la galerie affaissée. Rajoutant à cela les pertes dues à des pièges cachés dans le sol, il ne restait plus beaucoup d'hommes pour repousser l'ennemi. L'espagnole Nara était arrivé auprès des Français pour se joindre à la défense, proposant immédiatement ses qualités de stratège, et annonçant que des Espagnols avaient investi la Mine. Cependant, ils restaient pour la plus part désordonnés, ou menés tout simplement un plan différent. Seuls quelques uns comptaient rejoindre le général. Rohel pesta. Ah elle est belle l'action conjointe... Le doute s'insinuait dans son esprit et cherchait à saper sa détermination, sa motivation, son courage. Et s'il s'était jeté dans la gueule du loup? Et s'il échouait? Il raffermit la prise sur son fusil et adressa une prière silencieuse à Dieu.
Tyler
Tyler
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19/03/2006
Posté le 21/09/2008 à 23:02:36 

http://www.deezer.com/track/3162 D’abord il y a le ciel, la lumière aveuglante d’un soleil de plomb. Une vibration lui enserre la tête, qu’il essaye en vain de relever malgré la gifle qu’il a reçu quelques heures plus tôt et qui l’a amené, lui et l’ensemble de la confrérie à être expulsés de leur propre repaire. Un genou à terre, ils regardent dans la même direction, celle de l’entrée secrète à présent condamnée. Un bloc de granit leur bloquant le passage, et avec lui l’espoir de vivre à l’abri de la haine des hommes. Où diable ma vanité m’a-t-elle conduite ! Ignorant les avertissements de mes frères comme Sing le sage et ignorant le scepticisme de Kawill sur la réussite de ce convoi ! J’ai voulu leurs prouver que j’étais plus fort que tout cela. Que ma volonté seule garantirait leurs liberté ! Que je briserais les augures comme on se surpasse à marcher 12h de rang, à jeûner pendant 5 jours ou tuer un ours enragé à mains nues. Comment ai-je pu renier à ce point tout ce à quoi je croyais ! Le fondement même de mon être, les bases de ma spiritualité, pour ne pas dire de mon spiritualisme ! Un étron de fumée sort de l’étroite brèche entre deux rochers. Fourvoyé ! C’est notre sainte barbe qui s’est enflammée. Nos coeurs qui s’embrasent quand le refuge explose, la poudre qui nous a brûlé les doigts. Je me retourne vers ma famille recomposée de ceux qui m’ont toujours donné espoir en l’homme... Décomposée... Hypnotisée... Paralysée... *Le feu caresse une coupelle en terre cuite, décoction de menthe aromatisée à l’ergot de seigle.* Est-ce seulement un refuge que nous perdons ? Une part de notre liberté n’est-t-elle pas restée coincée sous les décombres ? *Porte la coupelle à ses lèvres* *Retour sur l’interstice qui vomit encore les nuages de fumée, leurs espoirs consumés.* *Fixe attentivement les volutes noires qui tourbillonnent droit vers le ciel, à l’aplomb du gouffre, attisés par les différents vents venant de la côte. La fumée dans les yeux du sorcier commence à prendre une forme bien distincte, celle d’un corbeau noir, son totem, filant droit vers le soleil* Le sorcier reste muet un instant, cherchant la force en lui de rassembler ses troupes et de les faire converger vers ce signe d’un futur plus radieux. *Se relevant et se retournant face à l’ensemble de la confrérie* Mes frères ! Ne faut-il pas tout perdre pour être enfin libre ! Tout cet or sur lequel nous nous asseyons depuis des lustres nous a perverti ! Je connais bien cette île pour m’être reposé derrière chacun de ses arbres, et l’oisiveté n’est pas ce qu’elle a de mieux à nous offrir. Laissons cela aux autres, ceux qu’un nom à particule vient rapiécer les vertus trop courtes ! Le phoenix renaît toujours de ses propres cendres disent vos légendes ! Il en sera toujours de même pour la confrérie ! Les français, les espagnols veulent l'extinction de notre espèce parce qu’ils ont peur de tout perdre comme nous avons eu peur. Désormais, réjouissez-vous d’avoir tout à gagner ! Allons réveiller ces âmes endolories et endormies ! Derrière chaque corsaire qui a peur se cache un homme prêt à s’éveiller à la beauté du monde et à la cruauté de sa nature ! Demain nous marcherons sur Louis le Grand, faisant halte dans la tour hollandaise ce soir. Ils brûlent notre abris ! Prenons leur avant poste ! Puissent-ils oser tout perdre et y mettre eux même le feu !
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