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[EVENT] La course aux grenades de Carthagène. 1 -2- 3 4 5 6  
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Mademoiselle Candyce
Mademoiselle Candyce
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21/11/2006
Posté le 26/06/2008 à 12:22:58 

La nuit fut douce. Presque trop calme et selon mes estimations cela ne présageait rien de bon. Mais je n’étais pas peu fière de ma stratégie. Les soldats du Roy avaient été réactifs et la percée des jours précédents avaient porter ses fruits. L’émulation faisait son effet, j’étais donc ravie de voir différentes facettes de la Colonie s’unir autour d’une même cause. Et la priorité du jour était de mettre en sécurité la Dame. Les informations recueillies étaient déjà un premier pas, certaines adoptaient un caractère sibyllin, d’autres étaient plus franches. Le jour se faisait plus prompt et la flore devenait moins dense ce qui accélérait notre excursion. Enfin je pouvais me targuer de marcher à mon aise, voir de courir mais la méfiance et la vigilance ne me quittaient plus. A l’affût d’un mauvais coup. Nous persévérions à travers les fougères et les passages escarpés. Jungle, clairière, jungle, clairière. J’en avais assez mais telle était la volonté du Roy. Enfin il parait, n’exagérons rien. En quelques heures me voilà passer d’un mariage et d’une large audience pour mon aura naturelle à un campement dans la pampa. Ma vie…Ah ! Ma vie… La Potinière avait ce côté arrogant des femmes de Cour. Telle une poule qui tournicote autour des coqs et qui joue de ses plus belles plumes pour inviter à des réjouissances d’alcôves. Mais elle était plus que cela. L’arrogance ne me déplait pas, j’en abuse. Ce brin de mystère était à la fois attirant et profondément agaçant. Quoiqu’on pourrait m’en dire autant. Au fond nous sommes deux caractères dans l’adversité du destin, en route vers la croisée des chemins de l’Île, soucieuse de l’avenir d’une Colonie, presque similaire. J’adore cette importance. Voyons si nous pouvons achever notre périple. Il est l’heure, nous avançons, un perroquet s’envole. Les derniers éléments sont transmis, je peux enfin flirter avec mon « Moi » profond…en attendant les bandeaux noirs.
Marius le Gardien
Marius le Gardien
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12/09/2006
Posté le 26/06/2008 à 14:00:48 

Quelques parts perdus au milieu de nulle part à l'Aube Autour d'un petit campement, quelques silhouettes semblaient se reposer attendant quelque chose... Une autre ombre arriva en faisant un boucan assez remarquable. Même les cochons tueurs étaient des fantômes en comparaison... Marius : "Bon les gars et euh, Madame, on se bouge le cul... L'espionne m'avait filé la position approximative du british, allons le zigouiller... Euh le faire parler..." Les Silhouettes se levèrent, on sentait émaner d'eux la puissance à l'état brut... Les Héros du Roy étaient de sortie... Le groupe se sous divisa rapidement via des signes de tête assez explicite, une vraie battue venait de commencer... La cible ne pourrait pas s'échapper... Une heure plus tard, le signal fut donné, Marius venait de trouver la cible et l'avait capturé. Les autres le rejoignirent rapidement pour l'encercler... Marius : "Bon déjà tiens..." Marius sortit sa lame et entailla le torse du pauvre Anglais... Marius : "C'est pour la coutume... Donc où sont les explosifs !" L'anglais paraissait aussi surpris que terrorisé mais il ne parla pas... Il se renferma sur lui même comme s'il cachait quelque chose... Marius s'avança alors et tenta de lui faire ouvrir les bras pour regarder ce qu'il cachait... L'anglais se débattit et Marius, excédé lui fit une énorme ballafre sur le bras.... Marius : "Lâche ca, faible !" C'est à ce moment là qu'un autre français apparut... Marius se tourna vers lui comme le reste du groupe... L'anglais en profita pour s'échapper.. et courir à toute vitesse... Le nouvel arrivant français se lança à sa poursuite à toute vitesse... Marius tenta de l'appeller pour lui dire d'arrêter... Mais la course poursuite continua. Marius se mit alors en branle pour se mettre lui aussi à courir, et c'est à ce moment là qu'il entendit un cri d'agonie.... Il s'arrêta alors en scrutant la forêt devant lui... Après quelques minutes il vit le français revenir la lame en sang... Français : "j'ai pas de bol" Marius sentit ses nerfs comme bien souvent en fait.... Il se rua sur le français et le massacra.... Ses compagnons ne firent rien sauf un qui lui dit quelques mots JFDM : "Euh, tu avais pas besoin de le tuer, comment on va savoir où il est blessé gravement l'English..." Marius :"Ouai, mais bon, j'en ai marre de toujours devoir me tapper les erreurs des incompétents... Bon, il doit pas être loin on va le trouver... Je prépare notre perroquet pour tenir au courant l'escouade de soutien..." .........
Doc Ethelbert Pea
Doc Ethelbert Pea
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17/03/2007
Posté le 26/06/2008 à 22:00:44 

Après une bonne nuit passée au repaire le Doc était en pleine forme, il fallait bien car lui et ses frères avaient prévus d'aller reprendre de force le plan qu'un hollandais avait réussi à piquer à la Pottinière. Ils n'avaient pas réussis à la voler mais ils avaient au moins réussis à la faire parler... En milieu d'après midi, il se mit en route pour rejoindre ses frères déjà présents à Ulunguen. La ville était bien déserte... Ils devaient surement se barricader dans une cache pour y dissimuler le plan. Peut importe, ils espéraient bien que le petit voleur penserait à l'ensemble de sa nation plutôt qu'à ces malheureuses grenades. Le clocher de l'église retentit des 5 coups tant attendus. Toujours aucun hollandais à l'horizon... Tant pis pour eux, les frères de la côte allaient pouvoir y aller à coeur joie sur cette pauvre armurerie ! Quelques grenades volèrent et l'instant d'après c'est toute l'armurerie qui volait en éclat. Pea resta émerveillé, on aurait dit un de ces feux d'artifice dont seuls les Japonais ont le secret. Le nuage noir qui s'élevait devait être visible de tout Liberty. Alors qu'Ethelbert était encore en train d'admirer les flammes le gouverneur hollandais tenta de venir faire payer les pirates pour leur acte. Ce fut peine perdu pour lui, en quelques passes d'armes il tomba, seul sur les pavés de sa ville en flamme. Après l'avoir fouillé, au cas où il aurait commis l'erreur de venir avec le plan sur lui, les pirates continuèrent à crier dans la ville : Ram'ner nous c'plan ou c'est toute l'ville qu'on fait sauter ! Mais apparemment les hollandais étaient ailleurs... [ Le sujet en hollande : http://www.pirates-caraibes.com/fr/index.php?u_i_page=5&theme=6&sujet=16200&u_i_page_theme=1&u_i_page_sujet=1 ]
Le Comte
Le Comte
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03/12/2006
Posté le 27/06/2008 à 00:45:18 

La nuit avait été longue. Le jeune aveugle guettait pourtant, l'ouïe à l'affut, en garde devant l'espionne française. La jeune espionne s'était assoupie. De part sa respiration, ces halètements, et ces expirations, Fil de Fer devinait la noblesse de l'auguste espionne. De temps à autres, la coquette daignait, lentement, mais surement avancer vers les directions qu'il lui indiquait après chaque déplacement. De part la multitude de plans qui emplissait ses bras, mais avec la préciosité dont elle les gardait jalousement, Fil de Fer voyait grandissante l'aspect crucial de ses plans. Tant ce nouveau moyen de combat se révèlerai destructeur s'il tombait dans les mains des pirates, tant il se révèlerai décisif si la France mettait la main dessus. Le temps était compté, mais une envie l'animait. Le rongeait. Son sabre criait, il voulait du sang. Du sang traitre, corrompu et perfide. Du sang pirate... Une balle traversa son épaule, mais à peine fut-il retourné que les deux pirates étant en déroute, Armand les avait terrassé. Enfin un peu d'action?
Anne Providence
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 27/06/2008 à 04:37:14 

Les Français avaient la Pottinière et la conduisaient à Port Louis. Presque tout mes frères et sœurs étaient à Ulungen. J'envoyais quelques perroquets pour les avertir et pris la décision d'aller m'occuper de la garde rapprochée de cette maudite femme. Avant l'aube de quittais le repaire pour retourner à Port Louis. Si j'avais su j'y serais restée. Le premier à me voir c'est le jeune marié d'hier. J'avais épargné sa femme et voici que lui-même au lieu de partir en voyage de noce avec son épouse sert de garde rapprochée à une autre femme. Pas terrible d'ailleurs. Je ne comprendrais jamais rien aux hommes... Enfin si. Il m'accueille avec des balles. Il n'est pas le plus important. Je me concentre sur Armand d'Averec qui est à l'article de la mort. Il ne reste pas grand chose pour finir le travail. Puis c'est au tour de ....Philou. Il n'y a pas à hésiter. Je l'embrasse lui glisse un cadeau que je lui devais et le combat commence. A part des querelles d'amoureux nous ne nous sommes jamais battus. Enfin nous ne nous sommes jamais mesurés de cette façon là, c'est agréable aussi. Il se montre fort mais je l'emporte finalement avec l'avantage de la surprise. A peine un dernier regard sur son corps étendu que je connais si bien. Un gros morceau : Melle Candyce mais Charlotte a été plus rapide que moi. Merci ma soeur. Je retourne donc m'occuper du jeune marié Skhulet et de Lycien qui est peut-être là par hasard, mais qu'importe : Un simple grain de riz peut faire pencher la balance, un seul homme peut faire la différence entre victoire et défaite La balance doit pencher de notre côté. Je m'approche ensuite de la Pottinière pour tenter de lui soutirer ses plans avant de disparaitre dans la nuit.
A.
A.
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31/01/2006
Posté le 27/06/2008 à 15:19:57 

"Quel bordel !", se disait Lord Vandermonde en fermant à double tour la porte de son luxueux manoir à la sortie d'Ulungen. Il venait juste de rentrer d'une semaine de voyage un peu partout dans Liberty à la recherche de Sir Tony Nashbrow-Tikinson, sans succès, et il espérait bien pouvoir se reposer quelques temps. Mais en entrant dans la capitale hollandaise, il avait vu l'armurerie en feu et des pirates qui patrouillaient sur les quais du port maritime. Scène terrible à peine tempérée par les nouvelles de New Kingston d'où ses compatriotes ramenaient un juteux butin. Se glissant de maison en maison le long des murs, il échappa à la vigilance des frères de la côte, à l'exception d'une courte escarmouche avec Madre Anna à qui il échappa finalement au détour d'une ruelle. Il profita du sommeil du capitaine Zapata pour le soulager d'une bourse agréablement remplie. "Il faut bien garder la main", se disait-il en entrant dans son manoir. Si les pirates comptaient détruire toute la ville et porter un coup important à l'économie hollandaise, il devait commencer à mettre de l'argent de côté pour le futur. "Georges !" Son serviteur le rejoint aussitôt et Lord Vandermonde lui demanda de lui expliquer ce qu'il se passait. Secrétaire et majordome à la fois, Georges était un homme d'âge mur à l'intelligence remarquable, au service de Lord Vandermonde depuis des années, et que le Hollandais payait affreusement cher. Il lui fit un résumé succint des derniers jours et laissa Lord Vandermonde en pleine réflexion. Le plan, hmm... Etrange qu'ils sachent qu'un hollandais s'en était emparé, il avait été plutôt habile et discret sur ce coup-là. Le plan, il ne l'avait plus, il ne l'avait pas volé pour lui, mais évidemment les pirates ne pouvaient le savoir. "Il y a quelque chose de bien à tirer de tout cela", pensa-t-il. Il se rendit dans son bureau et commença à dessiner une copie presque parfaite du plan, qu'il avait enregistré dans sa mémoire en le lisant plusieurs fois pendant la nuit où il l'avait eu en sa possession.
Guillemin VonderHück
Guillemin VonderHück
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12/02/2006
Posté le 27/06/2008 à 16:54:00 

Carl avait repéré ce Sir Tony la veille. Il savait qu'il était à l'hopital, et qu'il sortirait par la tour Anglaise. En milieu d'après midi, il se dirigea donc vers cette tour, et aperçu au loin l'anglais, avec un pirate, Tyler, proche. Il s'approcha de Tony, et tenta de lui subtiliser sa poudre. Mais Carl n'était pas plus dou en vol qu'une huitre, et l'inventeur le vit venir. Lorsqu'il fut suffisammeent près, celui-ci planta sa lame dans le poigent de Carl. Et Carl eu un mauvais réflexe : il lui allonga trois madales en pleines tête. L'anglais s'éffondra, inconscient. Mais Tyler était encore là... alors Carl l'attaqua. Il tenta le tout pour le tout, allant jusqu'à ouvrir un cadeau, manger un macaron, mais rien n'y fit : Tyler avaitt la chance avec lui. Carl finit donc par se prendre le coup fatal qui le renvoya à Ulungen.
A.
A.
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31/01/2006
Posté le 27/06/2008 à 16:55:50 

Lord Vandermonde examina une dernière fois les plans qu'il avait dessinés. Pour peu, il serait sans doute capable de redessiner les vrais plans. Sa mémoire ne l'avait pas trahi, ce qui lui arracha un sourire. Il avait peut-être vendu le plan mais pour l'exclusivité, son acheteur repasserait. Il était temps maintenant de rentabiliser la feuille de parchemin utilisée pour noter ce plan incomplet et probablement inutile. "Georges !" Le majordome apparut, et sous la dictée, écrivit une lettre qu'il porta ensuite en ville : Très cher capitaine des pirates, Arrêtez donc de brûler ma belle ville d'Ulungen et discutons donc comme des gens civilisés. J'ai personnellement dérobé les plans de montage de TNT à l'espionne française, ce dont vous auriez pu vous douter vu que vos sbires m'ont rencontré à deux reprises à proximité dans la forêt. Je n'y attache pas une grande importance, aussi serais-je particulièrement heureux de vous les donner pour que vous arrêtiez de détruire nos commerces. Ai-je dit donner ? Je suis patriote mais pas à ce point, je vous échange les plans contre dix bouteilles de rhum de la confrérie, je suis à court de ce délicieux breuvage. Répondez-moi pour les modalités, Lord Vandermonde
Général Zapata
Général Zapata
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21/02/2006
Posté le 27/06/2008 à 18:30:30 

"FFFTSHHH PSSSHHHH pitiééé, fffortez moi de là!!" Qu'est-ce qu'il y a Van Prout? Tou n'est pas à ton aise? Quelque chose té dérange? Le pauvre aubergiste avait maintenant la tête coincée dans le crachoir depuis trois longues heures. Nous n'avions pas trouvé mieux, pour tuer le temps avec Maurice, que de torturer le personnel de la taverne. J'étais déjà plus qu'à cran quand je reçu la lettre de Van der Monde. Son petit numéro me mit hors de moi, je relâchais le pied de sur la tête de Van Prout pour aller saisir Karen Muller ,la maquerelle du coin, par la coiffe. -Maricone!! Tou crois pouvoir faire chanter la confrérie Je fis sauter l'oreille gauche de Muller d'un coup de poignard, je laissais la marchande de chair s'écrouler de douleur pour retourner l'oreille à Van der Monde par le même perroquet qu'il venait de m'envoyer. Tou vois gringo, Vos grosses putains vérolées sont toutes composées de deux yeux, deux oreilles, un nez, une paire de sein et des lèvres... Moi j'ai deux grands couteaux et une question, où sont mes foutus plans, combien de morceaux de filles du bordel devrais-je vous faire parvenir pour les obtenir? Capitan Zapata
Jean-François de Montecroix
Jean-François de Montecroix
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16/08/2006
Posté le 28/06/2008 à 13:25:23 

Jean-François grimaça. Les brûlures provoquées par les deux grenades tirées par Tyler le faisaient encore souffrir. Un sourire apparut brièvement sur son visage lorsqu'il se rappela la tête de ce dernier quand il vit que le français tenait encore debout après cela... La suite, par contre, lui laissait une cicatrice de plus. Les infirmières finissaient de changer ses bandages quand il entendit un bruit caractéristique. Une grenade ! Il se releva, enfila une chemise à la hâte, et sortit en trombe de l'hôpital, hache à la main, prêt à en découdre. Il ne tarda pas à repérer un filet de fumée en provenance du bordel. Là ! Il se précipita à l'intérieur, pour voir, horrifié, Candyce et Ernest gisant au sol devant Ammokk et Alfred. Il n'eut pas le temps de réagir que le souffle d'une nouvelle explosion l'envoyait valser au loin. Serrant les dents, il revint à la charge. "Alfred... Ecarte-toi de mon chemin " Il abattit sa hache avec force, assénant un coup qui aurait mis à terre beaucoup de corsaires... Mais pas un frère de la côte. Le Pirate contre-attaqua, blessant légèrement Jean-François qui termina son œuvre de deux coups rapides et bien placés. Il enjamba le pirate inconscient et jeta un regard noir à son comparse. " Ammokk... Cela fait bien longtemps que je te dois une revanche. " Le masque impassible de Jean-François se changea en un rictus de rage alors qu'il s'élançait. " Alors donne moi tout ce que tu as ! " Son premier coup atteint sa cible, brisant sa garde. Il profita de cela pour lui placer un coup qui aurait dû être mortel... Pourtant, le pirate se reprit, et blessa à deux reprises le français. Décidément, il n'avait rien perdu de sa maitrise, bien au contraire. Le coup suivant mit un terme au combat et Ammokk tomba au sol. Déjà, les infirmiers de Sainte-Catherine accouraient pour soigner les blessés et les transporter à l'hôpital, pendant que les habitants s'efforçaient d'éteindre les feux qui démarraient un peu partout en ville. Il se pencha vers Candyce, qui lui murmura quelques mots à l'oreille. Il sourit. " Seulement trois, cette fois... Mais c'était tout aussi impressionnant. Repose-toi maintenant, Port-Louis est sûre. " Il les laissa s'éloigner, chassant les idées noires de sa tête. " Pour l'instant en tout cas... "
Alfred
Alfred
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16/12/2005
Posté le 29/06/2008 à 01:03:46 

Marcel et moi même suivions Mselle de la Potiniere depuis plusieurs jours, elle devait avoir des accointances avec Shadow, il lui tenait souvent la main. Quel plaisir de s'exercer à le truffer de plomb sans pour autant blesser la dame. Il y avait bon nombre de français à ses côtés, mais quelques balles tirées dans le tas, une chacun, juste pour les égayer... Mais nos doigts gourds d'appuyer sur nos gachettes, ne favorisaient pas ensuite notre fouille rapide de son corps tremblant de peur. Armand, un vieil ami s'approchant j'attendais des nouvelles de ma douce Emeraldas par sa bouche, mais il devait en pincer pour La Potiniere, car ses yeux rouges de sang, il nous agressait sans discuter. Le lendemain, retour aux abords de Port Louis, et a nouveau approche de la besace de la demoiselle alors qu'elle sommeille, sans grand succès. Mais voilà qu'arrive Azalée et ses talents bien connus, et d'un plan, voilà... Le temps de se réunir dans un coin sombre et arrive une demoiselle, le temps de lever le nez des plans, Azalée est au sol, je recule, et fait chauffer le canon du tromblon... Ammokk a mes côtés trucide celui qui devait être soigneur. Tout ce sang sur les plans, nous reste plus qu'à se poser calmement et recopier tout cela. Quoi, qu est ce bruit, a peine la tête relevée que le ballet des lames de Montecroix, et c'est le noir...
Le Comte
Le Comte
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03/12/2006
Posté le 29/06/2008 à 10:36:51 

Le réveil ne fut pas des plus agréable. Il s'était imaginé un peu d'action, il n'imaginait pas que le garce le l'attaquerait dans son bref sommeil. Il se débattit comme il pu, mais la fatigue prévalut. Quelques plaies parcouraient encore son torse, mais ce n'était pas le moment de s'apitoyer. Il n'y avait pas de temps à perdre, des pirates avait été signalé, il bondit de son lit d'hôpital. Trop sûr des positions pirates, il demanda l'assistance d'un médecin en la personne de Lycien et fonça tête baissée vers les dites positions. Les faits l'effrayèrent: rien. Ils n'étaient plus là, le plus effrayant était que les pirates se réfugiaient sans doute à Port Louis, il envoya hâtivement une missive à ses compagnons de l'Ordre et jura. Il ne pouvait plus rien faire. Aussi épuisé que lui par leur course, Lycien lui proposa d'utiliser leurs dernières forces restantes pour s'assurer que la distillerie était vide. Mais un invité peu recommandable s'y était réfugié : Titus Pullo. Laissant sa rage l'envahir, Fil de Fer lâcha sa lame sur lui et l'expulsa Manu militari. Quelques minutes après, un perroquet se posa sur son épaule. Port Louis était nettoyée, Candyce et Montecroix s'étaient occupé du reste.
Alfred
Alfred
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16/12/2005
Posté le 29/06/2008 à 23:10:23 

A cette course ressemblait plus à un marathon, après Port Louis, le combat avait maintenant lieu dans des cavernes. Bon c'est vrai quelques lyssois à portée de tir, même s'ils étaient assez benets pour ne pas s'intéresser aux grenades, les renvoyer à l'hosto était toujours une question d'honneur. Mais ensuite, des bruits de combats entre Montecroix, Dantés et mes frères et soeurs, valaient bien que Marcel et moi venions et fassions parler la poudre... Et puis le calme dans ces grottes, jusqu'à demain...
Hernanone la Rousse
Hernanone la Rousse
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22/09/2006
Posté le 30/06/2008 à 15:14:17 

Hernanone avait laissé les Français s'occuper des pirates et était partie en direction d'Espéranza aussi vite que possible. On lui avait dit qu'un certain Diego Del Loyal s'y trouvait. La française était arrivée dans la cité espagnole dans la matinée et s'était dirigée directement là où ses informateurs lui avait dit que l'homme se trouvait. Le poulailler....au milieu des poules, il était là avec Abricot dans ses bras, son canon pointé sur la poule. Hernanone s'approcha doucement, posant ses armes à terre pour ne pas l'effrayer. Elle ne savait pas trop comment l'aborder. Elle tenta donc l'approche amicale. Elle s approcha de lui avec un sourire et lui dit: "Je suis en paix, je veux vous parler". Puis déposant ses armes, elle continua: "Posez cette poule et discutons, s il vous plait" Elle sortit ensuite une rose blanche de son sac en guise de sa bonne foi et pour prouver qu'elle était en paix. Diego n'eut pas l'air touché par ce geste et lui balança la rose à la figure en lui crachant: " Tou né t approuche pas, la gueuse !Et tou peux la manger ta rose ! Parles vite avant qué yé né perde patience !." Hernanone ne perdit pas pied et continua à lui parler amicalement: "Je veux juste discuter avec vous. Je viens en amie. Laissez-moi vous aider à quitter la ville et à aller en lieu sûr." Maintenant il fallait trouver un moyen de gagner peu à peu sa confiance....et surtout qu'il lui livre ses objets ou du moins qu'il la suive dans un lieu sûr.... http://apu.mabul.org/up/apu/2008/06/30/img-151555kdtht.jpg.html
Colonel Diego del Loyal
Colonel Diego del Loyal
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20/05/2008
Posté le 30/06/2008 à 22:21:53 

Diego del Loyal vit arriver Hernanone suivit de près par Nara Komnenos. Il s'apprêtait à quitter les lieux quand les deux furies furent sur lui. Malgré l'attitude conciliatrice des deux femmes, le Colonel cherchait un moyen de s'évader de la capitale espagnole. - Ah ! ah ! M'aider à quitter la ville ? Mais quitter la ville né sera pas oun problema, les Espagnols sont aussi réactifs qué des chorizos grillés ! Ah ! Devant l'inertie des Espagnols, et profitant d'un moment d'inattention de la rousse gouverneure française, il la bouscula en la poussant vers Nara. La sortie était libre. L'Espagnol déboucha sur la place publique en courant, tenant Abricot toujours sous le joue de son arme. Il regardait vers la sortie de la ville pour évaluer la distance qu'il lui restait à parcourir. Les Espagnols, abasourdis par la surprise et le rhum ingurgité pour fêter la victoire de leur équipe de lansquenet arriveront-ils à l'empêcher de s'enfuir avec son précieux chargement et son otage gallinacée ?
Sara
Sara
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17/05/2007
Posté le 30/06/2008 à 22:59:15 

Nara venait d'arriver à Esperanza après une longue marche où se trouvait son amie Hernanone. Elle la rejoins rapidement au poulailler. Cela faisait un moment que les deux femmes ne s'étaient pas vu. Mais elle ne s'attendait pas à cela. Un homme, Diego del Loyal, se tenait là pointant son tromblon en direction d'Abricot. Elle avait déjà vu cet homme à la taverne d'Esperanza après le contre-pillage. L'homme lui avait déjà paru étrange à l'époque. Elle tenta de l'aborder : Señor, menacer la poule avec votre tromblon n'est pas la meilleure solution pour que les poules arrêtent de s'enfuir du poulailler ! Vous feriez mieux de réparer la palissade ! Elle décida alors de rester en arrière, aux cotés d'Hernanone. Elles papotaient lorsque Diego s'exclama : Vous ne m'aurez pas les gueuses ! Puis il se leva, prit Abricot dans ses bras avant de partir en courant. Nara n'eut à peine le temps de le voir partir qu'elle tombait sous le poids d'Hernanone que Diego venait de pousser sur elle. Le temps qu'elle se relève, Hernanone avait disparu derrière Diego. Elle finit par les retrouver sur la place publique d'Esperanza. La place était quasiment déserte. Diego était sur le point de s'enfuir avec Abricot ... http://img526.imageshack.us/img526/94/cartageneespecd3.png
Scorbut Bill
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25/05/2007
Posté le 30/06/2008 à 23:26:50 

Rohel reçut une missive en provenance de Port-Louis. "Capitaine Rohel Le Vioter, Je vous annonce une triste nouvelle, notre avant-poste Louis Le Grand est aux mains des Pirates à l'heure actuelle. Je sais que vous êtes actuellement en mission dans le cadre de la récupération des grenades de Carthagène, mais je vous demande de prévenir vos hommes que notre tour a été prise, et de leur donner les consignes pour la récupérer. Merci, cordialement, Capitaine Bourre Pif." "Peste !" Cracha Rohel. Il ne pourrait pas aider à la reprise de l'avant-poste cette fois-ci, il avait pour mission de rejoindre Espéranza au plus tôt pour trouver le Colonel Diego Del Loyal. Il avait déjà parcouru trop de chemin pour repartir vers le centre de l'île. "Foutus Pirates !" Il s'entreprit de rédiger une série de missives à l'attention des Loups.
La Verve
La Verve
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10/07/2006
Posté le 01/07/2008 à 00:01:23 

Cela faisait une journée entière que Vaughan attendait dans le village des Narawaks. Le chef du village lui expliquait qu'il était souvent victime d'agression de la part des différents aventuriers. Après avoir partagé son repas, ils fumèrent ce que le chef appelait le "stèrwétouhiveune". A la tombée de la nuit, il était temps de se mettre en direction de Louis Le Grand. Il ne savait absolument si ses frères s'y trouveraient, mais il le fallait, la suite des évènements en dépendait. Armand d'Averec se trouva sur son passage, réputé comme l'une des plus fines lames de la colonie française, il ne se montra pas aussi redoutable qu'il est redouté. Mais la réalité est que ce dernier était grièvement blessé. Malgré sa défaîte, il réussit quand même à faire douter le pirate, qui une fois son combat terminé, se dirigea à l'entrée de l'avant-poste. Il y vit deux français encore inconnus sur l'île, le sang lui monta à la tête, il n'eut aucune pitié. Il ne pouvait y avoir d'autres alternatives dans sa tête. Louis Le Grand sera noir... Il se justifia d'un : "Nous avons déjà pris assez de risque, innocents ou responsables, je n'aurais aucune pitié"
Colonel Diego del Loyal
Colonel Diego del Loyal
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20/05/2008
Posté le 01/07/2008 à 05:54:32 

Le Colonel espagnol évalua sa situation d'un seul regard: d'un côté Hernanone la Rousse cherchant à gagner du temps, de l'autre Nara Komnenos, bien décidée à sauver Abricot. Et enfin un Espagnol aux bouclettes abondantes, à la moustache latine et au teint de bronze qui gesticulait derrière elles. Deux femmes et un gigolo bon marché lui barraient donc la route. Décidément, Diego del Loyal savait qu'on entrait dans Esperanza comme dans un moulin mais il apprit avec bonheur qu'on en sortait comme d'une église. Il fit quelques pas en direction de la sortie, menaçant toujours Abricot de son canon. - Alors commé ça l'Espagne n'oppose qu'oune étrangère et oune paria pouré arrêter Diego del Loyal...c'est oune plaisanterie...yé vais vousse éclater comme deux piñatas multicolores ! Quant à la grande folle dé Montoya, oune bonne baffe sûr sa face dé boysband suffira... Diego del Loyal pointa son arme sur Hernanone et tira un coup de feu, celle-ci eut le réflexe de se jeter derrière la fontaine tandis que Nara sortit sa lame se précipitant sur l'Espagnol. Le Colonel recula pour esquiver le coup et dégaina son sabre. Il s'en suivit un duel entre les deux Espagnols. La pauvre Abricot, tenue par les pattes, était balancée aux gré des mouvements de l'officier. Pendant ce temps, Hernanone vint au secours de son amie qui n'avait pas eu l'occasion ni le temps de s'équiper pour un combat de cette nature. Mais afin d'éviter de se battre contre deux épées, Diego del Loyal décida d'abroger celui-ci. - Ah tou veux la poule, là voici ! Il contra une passe de Nara, bloquant sa lame d'un bras et de l'autre abattit la galine sur la tête de l'Espagnole, faisant voler des plumes au-dessus d'eux. Nara et Abricot tombèrent au sol, assommées. Juste à temps pour permettre à Del Loyal de se retourner vers Hernanone. la Rousse. Le Colonel prit rapidement l'ascendant sur la gouverneure française, qui esquivait bien les coups mais sans pouvoir contrer. Il escrima si bien qu'il repoussa son adversaire contre la muraille de la cité. D'un mouvement brusque de son épée, il fit sauter l'arme de la française puis pointa sa lame vers sa gorge. - Alors ma jolie señorita, yé savait les filles françaises ploutôt faciles, mais pas à sé pointe là ! Ah ah ! Mais yé suis désolé, yé né pas lé temps pour oune danse plus...rythmée. Mais comme yé plains les Français dont lé femmes doivent venir chercher en Espagne oun peu d'action ! Allez passe lé bonjour dé Diego del Loyal aux jouvencelles et aux eunuques de l'Ordre, des Louveteaux et dou Lys ! Diego del Loyal abaissa son arme et laissa Hernanone se dégager du mur mais l'envoya à dix pas sur le sol en lui donnant un coup de pied bien sentie à l'arrière-train. Dans un rire de défi en direction des rares Espagnols qui avaient assisté à la scène sans broncher, il franchit les portes d'Esperanza et disparu sur les sentiers sinueux de la jungle en direction du sud... Avec lui, l'Espagne voyait disparaître son unique occasion d'avoir en sa possession, d'un seul coup, les précieuses grenades qui lui auraient étaient décisives dans sa lutte contre la piraterie.
Jade
Jade
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14/05/2007
Posté le 01/07/2008 à 10:59:01 

Au lever du jour, alors qu'elle reprenait sa route, elle aperçu un anglais. Il faut dire qu'ils font des cibles de choix ceux là.. Mais là c'était différent, elle en avait déjà deux-trois fois entendu parler, et puis, il avait quand même l'air intéressant à voler le gus.. Un certain Sir Tony heu... Nash -quequ'chose-Tikinson. "Hmmm et si je tentais? Comme ça, pour m'amuser? L'avait qu'à pas avoir un nom impossible." Elle avança à pas feutrés entre les arbres, et commença à piocher dans le sac du pov' gars. "GRmblblb un boulet. Foutre dieu, encore une journée pourrie."
Hernanone la Rousse
Hernanone la Rousse
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22/09/2006
Posté le 01/07/2008 à 13:31:02 

La soirée avait été mouvementée. Diego n'était pas des plus coopératif: pas moyen de lui faire lâcher son tromblon et encore moins cette horrible poule qui n'arrêtait pas de glousser....Pourtant Hernanone était restée courtoise et très amicale avec lui mais il ne semblait pas la prendre au sérieux. Nara était venue lui prêter main-forte mais sans grand succès. Le petit homme était coriace. Hernanone allait devoir trouver une autre solution pour l'amadouer. Alors qu'elle réfléchissait tout en surveillant Diego, une balle jaillit du tromblon de l'homme. Prestement, la Française se mit à couvert derrière la fontaine. Puis elle tira son sabre pour aller au contact et aider son amie Nara, aux prises avec l'Espagnol. Celui-ci, pour eviter d'avoir deux adversaires, assomma Nara à coup de poule puis engagea le combat avec Hernanone. Celle-ci rageait:"Mais c'est pas possible...Je n'arrive pas à le toucher. Quand je dis que je ne suis pas faite pour le combat".Elle parait les coups, voilà tout ce qu'elle arrivait à faire... Diego prit donc normalement le dessus. Hernanone pensait qu'il la tuerait afin de s'enfuir tranquillement. Elle ferma les yeux et attendit.... Mais rien ne se passa, elle se dégagea donc de l'emprise de son adversaire qui en profita pour la pousser à terre. La Française roula sur le sol et le temps qu'elle se relève, le colonel espagnol avait franchi les portes de la cité. Pestant, rageant contre elle-même, elle récupéra son sabre et partit à sa poursuite. Il ne s'en tirerait pas si facilement. Son oiseau noir et blanc avait filé lui tout droit en direction de la ville française afin de prévenir les Français de l'affaire et surtout de leur demander de rechercher ce petit fourbe d'Espagnol... Nous nous retrouverons señor Del Loyal....Soyez-en assuré....
Alanis
Alanis
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15/11/2005
Posté le 02/07/2008 à 10:36:35 

J'avais été surprise à l'aube par, Enrique Morales. Comme je déteste être déranger au petit matin, surtout par des coups de feu, je ne lui avais laissé peu de chance de remporter le combat. Esperanza n'était plus très loin, il fallait que j'y aille pour retrouver la trace de Diego del Loyal et par la même occasion, me soigner et assouvir ma faim. La ville était en ébullition, j'essayais de me mêler discrètement à la foule pour ne pas éveiller les soupçons. Des plumes recouvraient le sol de la ville par endroit, comme si on s'était battus avec des poules. J'arrivai à l'auberge... - Donne moi de quoi me rassasier, Aubergiste. Lui demandai-je en posant ma bourse sur le comptoir. -Je cherche une personne, l'Aubergiste Un certain colonel qui est arrivé, il y a peu. - Colonel Del Loyal?!! Me demanda t'il. J'acquiesçai. - Vous arrivez trop tard señorita, ce bougre a fait un tintamarre de tous les diables dans le ville hier, il est partie hier soir sans demander son reste. Il à la rousse Française et une paria Espagnole à ses trousses. M'ai d'avis qu'il est loin maintenant. J'eus a peine le temps d'avaler mon petit déjeuné que les balles fusaient autour de moi. Je sortie ma lame et enleva le cape qui recouvrait mon visage, laissant apparaître mon bandeau. Une Espagnole me prenait pour cible, je n'eus aucune pitié pour elle. Le bruit du combat attira Don P£dro Rodriguo que j'avais corrigé la veille. Il ne s'était visiblement pas bien remit. En quelques passes, je le mit a terre. -J'arrive trop tard pour Diego et me voila repéré. Je n'ai plus rien à faire en ville, direction le Sud...
Professeur Poufouplat
Professeur Poufouplat
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25/06/2007
Posté le 02/07/2008 à 11:27:47 

La Garce avait combattu Rohel durant la nuit avec panache. Mais au petit matin, Louis-Ignace de Lavègue avait profiter de sa somnolence pour la gaver de plomb. Sur sa paillasse d'hospice elle pensait à tout cela. Elle ne pouvait pas s'empêcher d'avoir une pensée moqueuse pour shadow qui avait préféré affronter Madre déjà bien fatiguée et le petit Troun plutôt qu'elle. Le lys tombe bien bas. Les nouvelles étaient fraîches: le chorizo était en fuite avec Hernanone et un autre chorizo paria aux fesses. La route allait être longue et sans repos. La Garce commença par étudier les cartes de l'ile, l'orientation n'est pas son point fort. * Maintenant je sais que le soleil ne se lève pas au nord mais au sud, donc je devrais aller à droite après le rocher * elle ajouta * Finalement c'est pas si compliqué de se déplacer * Satisfaite elle replia sa carte passa à la taverne et partie... .
Mademoiselle Candyce
Mademoiselle Candyce
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21/11/2006
Posté le 02/07/2008 à 17:42:25 

Encore une fois, j’avais raison. Notre campement autour de la Potinière avait explosé aux premières lueurs du jour. C’était à prévoir, mes intuitions ne me trahissent jamais. Mais les informations recueillies auprès de la Dame étaient déjà largement exploitées et c’est avec une lancinante douleur au dos que je repris connaissance…Déjà Saint-Louis m’appelait. Samedi, fin de matinée, Port-Louis. Les combats n’attendent pas, bien malheureusement. Ma brève dégustation de fruits exotiques n’avait pas fait long feu. Merci la Confrérie. Après Ülungen, c’était Port-Louis qui était assiégé par les Frères de la Côte. Hors de question d’y foutre le feu ! Non mais ! Je me lançai, encore endolorie de la veille, à la recherche de nos meilleurs ennemis. Encore cette bonne sœur ! Cette fois-ci, la joute serait différente de celle dans la jungle. La Nonne beaucoup moins à son avantage vacilla rapidement malgré quelques blessures superficielles en guise de paraphe sur mon flanc. Il en fût de même pour celui qui allait suivre. Lord de la Vengeance ne broncha pas plus. Une formalité entre ces murs de la Cité française, j’en étais ravie. Trop peut-être car malgré un début flamboyant, la résistance de Maurice fut plus coriace. Les coups étaient projetés avec une force inouïe et je vis l’intervention de quelques soins avec un profond soulagement. Victorieuse au bout du compte, mon tableau de chasse s’épaississait à mesure de ma progression dans les entraves de la Colonie. Le pétoire d’Alfred lui sauva la mise de justesse, mais les plaies infligées étaient un ravissement pour les yeux. Bon…lorsque j’étais encore consciente…Sacrée matinée. Lundi, Sud de Louis-le-Grand Tikinson était une priorité. Nous avions déjà fait un grand pas grâce à la Potinière, à la mobilisation de quelques français et d’autres ressortissants, avides de botter le cul à la piraterie. Après moult consultations, je me dirigeais vers la tour française, là où quelques bandeaux noirs avaient été repérés plus tôt dans la journée. Ni une, ni deux, Ethelbert Pea s’offre à moi. J’étais effarée de voir à quel point cette confrontation durait…Chatouillée par deux piques, j’avais le dessus et le temps jouait pour moi…enfin presque. Le voyage m’avait coûté et j’étais à disposition à présent d’Alanis et de Madre. Radieuse de finir ainsi, droite et fière, l’humeur était à la folie, me voilà à gueuler à la première : « ALANIS ! Viens voir une vraie Dame et rends moi service ! Viens te battre comme une grande, j’ai mon médecin chéri qui m’a déjà préparé mon absinthe. » Crispant sans aucun doute la faune locale par mon extrême discrétion, je riait de la provocation. Elle s’y reprit plusieurs fois avec quelques présents de ma lame en guise de générosité. Pas mal, pas mal la mioche. Le soir même, Louis-le-Grand était noire. Mais on ouvrait toujours des boucheries un peu partout…
La Verve
La Verve
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10/07/2006
Posté le 02/07/2008 à 18:36:55 

La claque n'aurait pu être plus violente pour TNT. Le soleil faisait jaillir quelques rayons de lumières à travers les épaisses branches de la jungle. Vaughan était aux prises avec quelques lianes et autres ronces quand il entendit un ronflement. Etant donné la violence de ceux-ci, il crut tout d'abord à un ours, du moins, quelque chose de très imposant. Il lui fallait savoir à qui appartenait ce grognement nocturne. Quelle ne fut pas sa surprise quand il découvrit Sir Tony Nashbrow-Tikinson. Il était tout simplement écroulé par terre, le dos à un arbre. Le premier détail qui surprit Vaughan fut sans doute la haute saleté dont était victime l'anglais. L'autre fut ces caisses auxquelles ils semblaient attachés tant d'importance. "Pas de toute possible, se dit le pirate, Ce ne peut être que ce que je recherche". Ainsi fut donné la claque pour réveiller notre ami anglais qui se dressa en un éclair, la sueur au front, la peur au ventre. "Ne joue pas au malin avec moi TNT, si tu tiens encore à ta misérable vie." Mais ce dernier ne semblait pas écouter. Paralyser par la peur, il dégaina son pétoire. PAN La balle passa à au moins quatre mètres du pirate, son adresse au tir conjugué à sa peur n'aurait pu donné meilleur résultat. Pendant la longue minute qu'il mit à recharger, le pirate s'offrit même le luxe de se moquer de lui. La deuxième balle fut précédé d'un petit cri de courage et de désespoir : Ahhhhhayaaaaaaaa PAN ahaaaaaaaaaa Encore 3 mètres au-dessus de la cible. Il en était maintenant fini de jouer, l'amusement fit place à une certaine colère : "Ecoute-moi bien le noble, si tu tiens à la vie, reste tranquille, sinon je n'aurais aucun mal à te trancher un membre. J'ai beaucoup plus de patience qu'il n'en faut. De plus, dans pas très longtemps, nous devrions avoir de la visite, il faudra donc que tu sois dans ta meilleure tenue." Le temps d'essayer de baratiner le pirate et un de ses frères arriva, le sourire au coin. Il ne faudrait plus beaucoup de temps...
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