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[EVENT] La course aux grenades de Carthagène. 1 2 3 -4- 5 6  
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el Valiente del Clacos
el Valiente del Clacos
Déconnectéparia
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05/04/2006
Posté le 18/07/2008 à 15:12:33 

Valiente reprenait enfin conscience dans un endroit inconnu. Des murs ... Il devait se trouver dans une cabane. Il ne sait pas ce qui s'était passé, 2 semaines sans souvenirs. Que s'était il passé ? Aucun souvenir. Il se décida a gambader un peu dans la jungle pour se remettre les idées en place et rassembler ses souvenirs. Une tente monté en plein milieu de la jungle, un animal étrange en captivité... Tenu par des pirates. Etrange ! Alors les filles ! On arrive plus a se taper du mâle alors on se venge sur des animaux ? Alanis fait volte face. Le duel allait commencer. Les 2 protagonistes s'observent et se jaugent. L'espagnol a l'honneur de commencer. PAN ! Ce doux bruit de la balle qui atteint sa cible pile a l'endroit voulu, la jeune pirate est mise hors d'état de nuire. Le bruit de la détonation a surpris l'autre pirate qui se trouvait la, mais avant que De Berry ne bouge valiente la canarda de tant de balle qu'on y voyait plus rien dans la tente. L'Espagnol libéra la créature étrange qui lui sembla reconnaissante. Mais bon sang ce qu'elle était moche cette bestiole ! La fumée se dissipait peu a peu et une silhouette se découpait de plus en plus nettement. VRV. Décidément, les prises d'otage ca le connaissait ! Arme au poing Valiente appuya sur la détente. Clic. Pas de détonnation. Foutu arme Maya ! Il se jeta sur lui et se prit clairement la plus grosse branlée de sa vie.
Joaquín Serra
Joaquín Serra
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16/04/2007
Posté le 20/07/2008 à 13:19:23 

Alors qu'il se baladait tranquillement en pleine jungle, le Maki s'était fait agresser par un individu louche. Et maintenant il se réveillait dans une cage, à côté d'une autre bestiole capturée, mais surtout avec devant les yeux un type louche qui se faisait appeler Tonton Diego et secouait sa cage comme un dératé. Le Maki poussa des couinements aigus pour signifier sa détresse aux éventuels gentilshommes des environs.
Colonel Diego del Loyal
Colonel Diego del Loyal
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20/05/2008
Posté le 20/07/2008 à 17:56:40 

Diego del Loyal fumait une long pipe, assit sur quelques rochers observant le Koala et le Maki se débattre dans leurs cages. Son air était maussade et refermé. Il tira une nouvelle bouffée et donna un coup de pied dans la cage du Maki. - Mais arrêté dé skouinner ! Sale bestiole ! Il se leva d'un bond et regarda sa montre à gousset, puis se dirigea vers Maître Melinigos - Ca commencé à bien fairrre ! Voilà des yours qué y'attends ces bêtes et pour quoi ?! Non mais régardez-les: un koala famélique et un Maki couineur qui réssemble à un chat ! Avec lé peu dé fourrure qu'ils ont, yé pourrais à peine mé faire des moufles ! Yé té préviens, pirata, si tes frangins n'ont pas ramené lé wallaby ce soir, yé les bouffe toutes crues ces bêtes et pour vos grenades et bien vousse pourrez vousse gratter profond ! Excédé, le colonel espagnol tira à nouveau sur sa pipe et regarda les pirates présents en tâtant le pommeau de sa épée
Dante
Dante
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01/07/2006
Posté le 20/07/2008 à 21:08:22 

Nuit du 15 juillet Aucune trace de ce Diego. Le chemin était crevant et je n'avais que très peu de provision. Si les pirates étaient la je n'aurais certainement pas la force de les combattre. Se cacher était la seul solution. Un bandeau noir approche. Van Ray Vaughan..."Comment va depuis le temps ? T'as bien mauvaise mine." Pfff. Rien, aucune discutions. Un simple regard qui veux tout dire. Je comprends mais... Un autre approche. L'ancien capitaine des pirates Sing. Inutile de se cacher devant lui. Voila qu'il s'approche avec son flingue et son sabre sous ma gorge. Une gène ? Négocier avec Diego ? Tch ! -Je n'ai aucune intention de négocier avec lui, et encore moins de combattre. Il a l'air d'approuver. 16 Juillet On pourrai croire que de cohabiter avec des pirates dans un lieu comme les contrebandiers serai un calvaire. Il n'en est rien. J’étais libre de partir comme j'étais libre de rester. Sing surveillait mes gestes, mais à part me voir fumer une clope kiza, je sais pas ce qu'il pouvait faire d'autre. L'attente était longue et la nuit courte. Dormir était une erreur à ne pas faire. Et déranger un pirate en pleine négociation revient à faire un voyage à l'hospice. Edmond Dantès l'avait appris à ces dépend. Liberty Vaincra ! Leur ego est plus gros que leur cheville. Je ne pouvais pas me permettre que Sing se fasse blesser. Mais pourrai je tuer un ennemie de mon ennemie ? Qui est vraiment mon ennemie dans cette histoire. Une détonation...un corps qui tombe... Gredin des bacs à sable ? Tu as tout fait raison Sing. Je ne vaux pas mieux !
L'Inconnu
L
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02/11/2005
Posté le 21/07/2008 à 00:54:22 

A peine sortit de l’hopital, j’étais déjà hors du repaire. Je retrouvais enfin Melinigos et Tyler qui gardaient 2 des 3 bestioles que nous devions attraper. Je vis aussi Diego del Loyal fumant sa pipe non loin de mes frères ainsi que quelques corsaires. Je m’approchais alors de Melinigos pour connaître la situation. Apres quelques minutes, je sus que les corsaires autour de nous n’avaient pas d’intention belliqueuse contre nous entre temps, j’en profitais pour le soigner des quelques blessures de la journée. Puis prenant place dans la plaine pour aider mes frères, je pus constater les bruits que faisaient nos 2 captifs, le maki et le koala. M’approchant de leur cage, je dis alors : « Les bestioles, le premier qui bouge il se prend une méga-claque ou j'lui grenade la tête... » Rien que l’idée d’utiliser mes dernières grenades sur ces saletés de bestioles qui nous faisaient courir dans toute l’île me faisait sourire. Alors Diego del Loyal s’approcha de moi et dit : « Saleté dé piratas ! Vousse n avez pas toutes mes bêbêtes !!!. Yé né vousse donnerais pas oune clou !. » http://img360.imageshack.us/img360/6056/animauxly6.jpg Je me retournais alors vers la voix et fis un pas vers lui. Au même moment, j’aperçu le regard de Tyler t je compris que si je continué, j’allais faire une énorme erreur. Mon désir était de foutre Diego dans la dernière cage….même si celle-ci était beaucoup plus petite que lui. Mais j’aurai réussit en le pliant en quatre à le faire rentrer dedans. Je passais alors à quelques centimètres de lui, sans lui répondre et pris ma garde avec mes frères. Nous allions encore une fois faire nuit blanche ce soir….
Professeur Poufouplat
Professeur Poufouplat
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25/06/2007
Posté le 21/07/2008 à 10:23:49 

Impossible de dépecé les mogwailles pour se faire un manteau tranquillement. Faut toujours qu'il y en est un de passage. Pensant être à bonne distance des corsaires avec alanis, charlotte rêvait déjà de sa nouvelle garde de robe, automne hiver en fourrure de mogwaille véritable. Autant le dire le must. Mais voila valienté qui débarque et qui ne contrôle pas sa pétoire. La Pauvre alanis tombe directement et il décide de transformer ma superbe tunique en soie en vulgaire filet de pêche.... aucune classe ce valienté. La tente de l'aventurier n'était pas un bon endroit pour être tranquille. Charlotte alla donc vers un endroit qu'elle affectionnait ces temps ci...
Colonel Diego del Loyal
Colonel Diego del Loyal
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20/05/2008
Posté le 21/07/2008 à 21:08:59 

Une vaste étendue d'herbes vertes s'étirait à perte de vue dans le ciel, des chenilles et des fourmis volaient parmi les fleurs qui se balançaient, leurs pétales éclatants et ouverts à leur base. Plus loin, des palmiers poussaient à la renverse, s'élevant bas vers le sol bleu empli de nuages vaporeux. Diego del Loyal, le visage en feu, essayait de balbutier quelque mots sans se baver dessus. Pendu par les pieds à quelque centimètres du sol, le Colonel tentait de faire bonne figure devant les pirates qui l'entouraient, hilares. - Alors comme ça elles te plaisent plaise pas ces bestioles ? - Oh sisi, oh qu'elles sontes mignonnès. Ouhboudidi vivi, jolies... Le Koala, assit devant l'Espagnol, lui fila une claque, puis une seconde, balançait plus fort le Colonel qui émettait des gémissements et des gargouillis - Yentille, Yentille bêbête, aïe ! noin ! aïe, Yentiiiille... - Alors tu vas nous donner ces modèles de grenades !? s'impatientèrent les pirates - ...Ou on te saigne comme un porc à l'abattoir...rajouta un autre - Ah ah, nan mais y'adôre ces bêtes, poutous ? aïe ! Si si yé plaisantais toute à l'heure, si on pê plû rigoler entre amigos...héhé..aïe ! Saleté ! heu...yé veux dire yentille plaisantin dé koala. Yé vousse donnerais votré modèle... Le Colonel, dont l'apparence tournait au cramoisi, indiqua la doublure de son sac personnel. Les pirates y découvrirent l'un des modèles de fabrication et pièce détachée des grenades. - Tu vois quand tu veux l'Espagnol ! Ah ! On va te laisser avec tes nouveaux copains... Les pirates s'éloignèrent laissant l'Espagnol suspendu par les pieds et ouvrir la cage du Maki. L'animal fixa le Colonel d'un regard de haine et frappa son poing droit dans sa paume gauche en s'approchant du pendu. - No no, mais révenez les piratas, révenez les amigos...Y a quelq'oun ? Ah ah yentilles les bêbêtes, non vousse approchez pas, no lâché cette baton, tou pourrais blesser quelqu'un ami Koala...yentille, yentiiiiiiiiiiiillllllllllllllleeeeeeee ! Ce soir-là des cris hideux montèrent de la forêt hostile, les oiseaux se turent et les arbres bruissèrent de colère, ce soir-là la fureur vengeresse de la nature s'abattit, implacable, la rage eut un visage, celui d'un koala armé d'un bambou et d'un Maki lanceur de noix de coco.
Dante
Dante
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01/07/2006
Posté le 21/07/2008 à 22:51:45 

Voila le prix à payer pour avoir comploter avec des pirates. Diego, tes envies de luxure et de vie simple ton mener à être pendu et attaqué par tes prisonniers. Je crois que je vais en profiter un peu ! Les pirates ne me feront rien. -T'as pas l'air malin les pieds pendu. J'avais profité du moment pour libérer les animaux et les aidés à faire du mal à Diego. Le koala s'amusait comme un fou. Je suis sur qu'Angelus aurait bien aimé faire pareille. http://img361.imageshack.us/img361/9615/0000rphs2.png Vue les griffures ça serai suffisant. Je sortis mon arme à feu et tira sur Melingos encore de garde avec Tyler. Quatre jours que je me retenez de les tuer...rien que pour cette instant. -Tu ne l'emporteras pas au paradis... nous te laissions en paix, c'est fini..... Considère toi comme une proie. -Quel dommage. Un combat difficile, la faim et le sommeil se sont accumulé durent ces quatre jour de surveillance. Mais je devais me battre jusqu'as ce qu'un miracle se produise. Ce miracle se nomme Louis-Philippe Armand de Maupertuis .
Louis-Philippe Armand de Maupertuis
Louis-Philippe Armand de Maupertuis
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12/03/2006
Posté le 21/07/2008 à 23:50:35 

New Kingston, nid de vipères, de serviles serpents fielleux, qui inoculent le venin de leurs persiflages à qui écoute leurs vitupérations, New Kingston, porcherie où se vautrent dans le stupre et le vice la lie de Liberty, ceux-là dont les cas sociaux, les inadaptés, les misanthropes, les meurtriers, les assassins, les moins que rien iront grossir les rangs de cette monstrueuse aberration qu'est devenue la confrérie de la Côte, boursouflure d'ego où la cruauté le dispute à la dépravation, dont les déprédations n'ont de bornes que celles que leur fixent les corsaires de cette île qui luttent non pas pour leur Roy ou leur province, mais pour leur liberté, celle de vivre sans joug, celle de n'être pas soumis à la loi du plus fort, pour la liberté de circulation, d'expression, de commerce, de moeurs, la liberté civile, la seule qui soit et la seule qui vaille, New Kingston, donc, sanglante dans le couchant, étalait avec une volupté indécente ses faubourgs, ses rues comme autant de sillons dans la boue, comme autant de plis graisseux d'une chair nécrosée et corrompue, New Kingston, charriant les relents nauséeux et nauséabonds de ses docks où s'affairent contrebandiers, coupe-gorge et putains, où l'on finit tôt ou tard et d'une façon ou d'une autre les bourses vides, New Kingston la débauchée, la perfide, l'infâme, la catin, New Kingston la putain de la confrérie de la Côte, New Kingston était là, à portée de mousquet, à portée de rapière, et la colère froide du jeune vicomte brûlait tel un feu qui ne saurait être noyé dans autre chose que le sang clair, le sang visqueux, le sang impur de ces chiens d'angloys. C'est alors qu'il reçut un pli, couvert de quelques mots d'une écriture précise qu'il connaissait bien, celle d'un ami de longue date. ~~~~~~~~ Louis, venez me retrouver à port-Louis si vous le pouvez. Henri ________________________________________________ Louis-Philippe n'écouta que son devoir, lequel passe avant le plaisir ou la vengeance, et c'est à contre-coeur qu'il prit la direction du sud. Des rapports faisaient état d'un campement établis par quelques frères de la côte, à l'ouest du Lac des contrebandiers. Arrivé aux pieds des monts surplombant le lac de leur imposante masse, retentit l'écho de coups de feu. Il courut. Un anglais ! aux prises avec deux bandaux noirs, qu'il reconnut bientôt comme étant Melinigos et Tyler. Dante avait besoin d'aide, sa décision fut tantôt prise. Melinigos succomba sous ses coups, quant à Tyler, l'étrange sorcier maya perdit plus d'une plume à son étrange coiffe. Il s'abandonna finalement au gouffre glacé de l'inconscience avec l'espoir que leur combat ne serait pas vain...
Dante
Dante
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01/07/2006
Posté le 22/07/2008 à 01:20:22 

Mes blessures étaient trop nombreuses pour combattre, je le savais bien. Libérer les animaux de leurs chaînes et veiller à ce que Diego ne sois pas blessé était ma priorité. La corde coupée, l'espagnol tomba la tête la première par terre. Il me dégoutte, ce misérable qui valait moins qu'un pirate. Si seulement je pouvais en finir avec lui... Louis-Philippe est tombé, Tyler sourit, vu la situation je n’en ai pas pour longtemps. A moins que... -Diego donne une des tes grenades ! Diego ? Le lâche essaye de filer à l'anglaise. Je crois que c'est le comble de la soirée. Il me salue en plus ! -Tou as raison, compte dessous et boite dé l eau.... tchao lé rosbeef ! -Damn you ! Il est partit trop loin, impossible de le rattraper avec toute ces blessures. Bordel! Louis se jette dans la bataille, m'aide à délivrer cette ordure, se blesse au point de ne plus se relever. Et tous cela pour me retrouver à demi mort, comme un con en le voyant filer. C'est ça la justice de l'île ? Il ne restait plus que moi et Tyler. Du moins je le croyais... -Où tu vas comme ça, pirate ? Il était passé devant moi comme si je n'existais pas. Deux cris, une femme puis un homme, je me retourne, deux espagnols. C'était inutile... -Tyler ? Pourquoi ?
Hernanone la Rousse
Hernanone la Rousse
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22/09/2006
Posté le 22/07/2008 à 18:04:11 

Hernanone avait du délaisser la chasse au petit colonel pour rejoindre les quelques français dans le centre de l'île aux prises avec la Mano. Mais elle n'avait cependant pas perdu espoir de recroiser sa route et elle comptait bien le faire parler cette fois. C'est alors que la chance sourit à la Française. Alors qu'elle déménageait ses affaires du bureau du gouverneur à celui de ministre, elle aperçut dans les rues de Port Louis une petite silhouette qui lui était familière. Elle lâcha les objets qu'elle avait dans les mains, ceux-ci allèrent s'écraser au sol dans un grand bruit de verre et de ferraille puis se mit à la suivre jusqu'à la Fleur Bleue. "Mon petit colonel, comme on se retrouve" murmura-t-elle avec un demi-sourire en coin. Alors qu'elle allait franchir la porte, son œil fut attiré par une étrange feuille placardée sur la porte. Elle la lut rapidement et ni une ni deux fila chez les Sylphes fouiller sa chambre. "J'en ai, j'en suis sûre...Le tout c'est de les retrouver....Ah en voilà...Bon, 1, 2, 3....Le compte est bon ici, celles-là aussi...Zut il en manque pour celles-ci, et là encore..." La jeune femme prit un morceau de papier sur son bureau, y griffonna quelques notes, l'attacha à son oiseau et le fit s'envoler. Puis elle passa dans la salle commune, déposa les affaires qu'elle avait prises dans sa chambre sur la table et sortit rejoindre son bureau de ministre. "Colonel Del Loyal, cela fait trop longtemps que vous me menez en bateau, il est temps de parler et de parler bien....Ma patience a des limites....
Hernanone la Rousse
Hernanone la Rousse
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22/09/2006
Posté le 25/07/2008 à 15:47:01 

Port Louis, quelques jours après. Malgré une petite embûche, enfin plutôt une grosse embûche bien coriace, qui s'était mise sur ses projets, Hernanone avait réussi à récupérer toutes les roses pour Diego. Elle avait été en chercher une partie auprès de Cassandre, une commerçante française et la dernière, celle de Don Armando, la plus dure à trouver lui avait été apportée en main propre à Port Louis....Quelques heures avant que Tyler ne lui offre une journée et une nuit à Sainte-Catherine. Maudit IRP... Une fois qu'elle fut sortie de l'hôpital le lendemain, elle fila chez les Sylphes pour recompter une dernière fois les fleurs. "50 blanches, 50 noires, 50 bleues, 50 jaunes, 50 roses, 50 rouges et ne pas oublier, les 4 d'Armando...Le compte est bon, 304 roses pour le petit colonel." La jeune femme resta toute la journée dans la salle commune de sa maison, il aurait été bête qu'un pirate fasse rater la rencontre. Le soir venue, Hernanone sortit à tâtons de chez elle, scruta les environs et fila à la fleur bleue, les bouquets de roses à la main. Comme prévu, elle y trouva le Colonel. Ce dernier semblait bien profiter de l'établissement et de ses services. La ministre s'avança vers le petit homme, tout sourire, le salua poliment et s'installa face à lui en posant ses bouquets. "Mon cher colonel, je suis heureuse de vous revoir. J'ai pour vous des fleurs qui devraient vous plaire." Elle prit alors le premier bouquet et se mit à poser devant Diego, une par une, les roses tout en les comptant à haute voix. "1, 2, 3, 4.....49, 50". Elle refit la même opération pour chacun des bouquets. Une fois toutes les roses posées devant Diego, Hernanone attendit une réaction du colonel. Celui-ci semblait satisfait mais alors qu'il posait son nez sur les roses pour les sentir, il éternua. http://www.casimages.com/img.php?i=0807250342514187871.jpg La Française se leva, tout sourire, fit une révérence au petit homme et lui dit: Au plaisir de vous revoir mon cher Colonel....Je suis sûre que nos routes se croiseront de nouveau. Et faites attention avec ces roses, vous pourriez vous piquer... Puis prestement elle quitta la Fleur Bleue pour retourner à ses occupations
Colonel Diego del Loyal
Colonel Diego del Loyal
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20/05/2008
Posté le 28/07/2008 à 21:21:16 

Les Français avaient réussi à lui ramener toutes les roses demandées et dans un temps record. Le Colonel n'en croyait pas ses yeux, avec ce nouveau parfum il serait un homme riche ! Il puisa profondément dans les cageots et brassa les roses dans ses bras avec entrain ! - Des rouges, des yaunes, des rozas ! Qué dé flores ! Pour moua ! Ah cl parfum saura ma mine dé oro. Mimant un flacon dans sa main et s'adressant à des personnes imaginaires - Oune peu dé cé parfum enivrante, mamoiselle ? Il vient des tropiques ! Quelle senteur irrésistible.... L'Espagnol inspire le parfum des roses à plein poumon en ignorant la sensation de picotement dans son nez et ses yeux. Puis une brûlure se fit sentir et Diego del Loyal éternua. - *Atchoum* ! Mais qu'est-cé qué ? *Tchoum!* Mais ça alors ? Mes oeils piquent ! ça broule ! *Ah..Tchoum !* Mais yé pleure dé douleur ! Cé sont ces roses...o madre mia ! yé né supporte pas ces roses...*Tchoum !* Ah Caramba, maudits Français ! Vousse voulez m'empoisonner pour avoir les grenades ! *Tchoum!* Mon visage s'engourde et ma langue pendouille...Ma sa zà qué...fous l'empoté pas zo pardizo ! Vousse n'aufez rien dé tsou ! Ah i vou lé gre-ade pfa sifacilente ah ! Po ki mi pri é ?! Gonflant à vue d'oeil, l'Espagnol s'empoupre, éternue, crache et menace du poing tandis qu'il bafouille ses insultes, la langue pendante. Yé m'va dizi *Tchomvm !* Et VOU N'AURRIEN MAUFDI FRAN-AIS ! Titubant, cramoisi de colère et d'irritation cutanée, Diego del Loyal s'avance vers la sortie de la Fleur Bleue, bien décidé à quitter Port-Louis sans rien donner aux Français...
Hercule Savinien de Cyrano
Hercule Savinien de Cyrano
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21/03/2006
Posté le 28/07/2008 à 23:20:16 

Attablé dans la maison du Lys, Cyrano s'apprêtait à mordre à belles dents dans un cuissot de chevreuil lorsque quelqu'un tambourina violemment à la porte. Il se leva et ouvrit pour se trouver nez à nez avec Ernest haletant. " Vite ! Diego del Loyal pense qu'on a tenté de l'assassiner, il cherche à quitter Port-Louis ! Il ne doit pas partir sans nous avoir délivré la pièce de grenade ! Viens nous aider à le retenir dans la ville. - J'arrive ! Sans cette pièce, la lutte contre la piraterie sera diminuée. Il nous la faut !" Courant tous deux, ils arrivèrent devant les portes de la ville, où El Pingu, Hernanone et d'Archibald bloquaient déjà Diego del Loyal. Lui intimant gentiment d'aller prendre du repos à la taverne avant de partir, nous le contraignîmes à rebrousser chemin jusqu'au marchand d'armes. http://nsa02.casimages.com/img/2008/07/28/080728104822773668.jpg La force brute étant vouée à l'échec au vu de ses menaces concernant les barils de poudre, nous réduisîmes nos effectifs et, tandis qu'Ernest et d'Archibald sortaient bloquer la porte, nous entamions d'âpres négociations avec l'irascible colonel. Finalement, ce dernier fut bien prêt de mettre ses menaces à exécution sur la personne de la veuve. http://nsa02.casimages.com/img/2008/07/28/080728105059703973.jpg La fatigue cumulée à l'allergie déclenchée par les fleurs, rendait Diego de moins en moins stable sur ses pieds. Après quelques virevoltes, il finit par s'écrouler dans le lit de la veuve, laissant rouler à nos pieds une pièce métallique. http://nsa02.casimages.com/img/2008/07/28/080728105732613932.jpg Vérifiant que le colonel était plongé dans un sommeil sans rêve, Hercule se baissa et saisit la pièce. L'examinant avec Hernanone, ils se dirent : "- Tiens ! Il semblerait que finalement, bon gré, mal gré il nous aura donné la pièce ! Reste à la mettre en sécurité, et à étudier les plans de la Pottinière pour voir comment l'introduire dans la grenade. - Oui, cela fut rude tout de même. J'ai bien cru qu'il allait tous nous faire exploser, la veuve en premier. Allez ! Il est temps de voir ce que l'on peut tirer de tout ce qu'on a récupéré !"
Don Digo De Las Vegas
Don Digo De Las Vegas
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05/05/2007
Posté le 16/09/2008 à 10:52:26 

LE LABYRINTHE NOIR. Splatch, splitch, sploutch… Une demi heure maintenant que Lord patauge dans la boue du tunnel. De sa jambe en bois il touille, brasse, remue en vain, il est embourbé jusqu'au genou et n’arrive pas à remettre la main sur la mèche de sa lampe à pétrole. Saloperie de foutre dieu de labyrinthe de mes deux ! Fait chier j’retouve jamais la sortie dans ct’obscurité. Comment qu’il avait dit déjà la capitaine… après le gros caillou deux fois à droite puis une fois à gauche… euh non… trois à gauche puis une à droite… à moins que ça ne soit pour l’aller çà…. ah et puis merde hein, quelle idée de se terrer comme des rats ! Entre le nain qui s’est barré jouer à cache-cache-toi et ce con de piaf pas foutu de m’aider à retrouver la sortie j’suis mal barré moi. * à cet instant le piaf débarque en zigzaguant heurtant successivement toutes les parois des galeries * D’un grand coup sec le pirate extirpe l’oiseau qui s’est encastré à l’atterrissage dans la terre meuble des murs. En observant le piaf tremblotant, recouvert de boue, qui sert hystériquement dans son bec cassé un gros verre de vase bien ventru, comme si il s’agissait d’une pépite d’or, il se rend compte qu’il a encore surestimé l’animal. Abruti va, je t'ai dit de trouver l’entrée pas de te bâfrer ! Lord lui colle une grosse taloche dans la tête pour lui remettre les idées en place. Après avoir fait trois tours sur lui-même le piaf se retrouve à agiter ces deux guibolles malingres comme un dératé, le cul en l’air et la caboche dans la gadoue. Devant cette scène insolite le pirate s’esclaffe et retrouve le sourire. Mouahaha il me retrouvera peut être au moins cette foutu mèche ce débile ! Sur ce Lord continue sa route à tâtons, il doit absolument retrouver l’une des deux sorties, le temps presse il doit revenir pour monter le verrou sur l’imposante porte en chêne qui condamne désormais l’entrée du dépôt. Il ne lui reste plus que quelques jours avant que lui et ses frères viennent y déposer le stock de grenades.
Trounuzoide
Trounuzoide
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02/11/2006
Posté le 16/09/2008 à 13:38:55 

** Troune trépignait d'impatience. Ca fesait maintenant bien une demie-heure qu'il était là, dans la planque, à attendre que son stupide tonton-Vidange arrive. Il demandait à sa peluche préferée :** Mais, heu!!! On avait bien dit rendez-vous devant l'entrée secrète, non??? On avait bien dit celle-là, pas celle du repaire??? ... suis sûr qu'il est encore en train de se bourrer la tête... Remarque, y'a d'la place, à l'interieur!!! Hihihihihihihihihihihi!!! ** Essuye ses larmes en pensant à la bonne blague qu'il venait de dire ** Bon, restons sage. Si il n'est pas là dans 10 minutes, et ben j'vais remplacer la poudre des grosses nades par du sable, et je me la poudre des grosses nades derrière la porte de la chambre de tonton, et je met tout plein de sillex dessus. Ca pourrait être drôle, non? ** Regarde sa peluche en attendant sa réponse. ** Pfiouu... c'est super long, 10 minutes!!! On aurait dit qu'on en a déja fait 8, dacodac?
Mademoiselle Candyce
Mademoiselle Candyce
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21/11/2006
Posté le 16/09/2008 à 14:47:02 

Loge de Mademoiselle Candyce, Antichambre du Général Rohel Un page apporta une missive cachetée, baignée du sceau de la Couronne du Sud. La belle, vêtue d'une ample chemise immaculée, venait à peine de se rafraichir. La Prison était sous tutelle, une bonne chose de faite. Il ne manquerai plus que de la nettoyer des affres de la promiscuité. Candyce congédia l'importun et se saisit avec indifférence du message. Encore une plainte ? Il n'en fut rien. Son sang ne fit qu'un tour et ce malgré le sourire sucré-salé qui se dessina sur son visage. Les nouvelles étaient inquiétantes d'autant que l'émulation au sein de la Confrérie semblait toujours aussi ambigüe. Malgré tout, les prémices de la bataille lorgnaient depuis plusieurs semaines sur la vie quotidienne de la Colonie. Instinctivement, insidieusement, stratégiquement, la caserne était pleine de ses hommes et regorgeait de soldats. La tension était palpable à Port-Louis. Il fallait que la situation se décante rapidement pour avoir pitié de la Fleur Bleue et de ses plantes. Sa réflexion se fana à l'appel d'un émissaire. - Le Général souhaite vous voir. C'est urgent. Joie.
Gaïus Quesada
Gaïus Quesada
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14/01/2006
Posté le 16/09/2008 à 17:15:55 

Hôpital de la corniche - « Monsieur ? Monsieur ! - « Hum ? Oui ? - « Mon Dieu mais vous passez toutes vos nuits dans les hospices… - « Hum ? Moui, petit excès de confiance ce matin, j’étais un peu court, par ailleurs la nourriture y est tout à fait acceptable, et je ne parle pas du personnel féminin. - « Les rapports de l’Orchestre que vous avez demandé monsieur. Charles se leva d’un bond de son lit d’hôpital. - « Ouch… Mazette, il faudra que je fasse plus attention, je ne suis plus tout jeune pour ces bêtises, cet Alexander m’a bien secoué. Donnez moi ça. » Antoine tendit les papiers à Charles qui les étudia quelques minutes. - « Oui, oui, non, oui… Tiens ! ça faisait un moment que je n’avait pas eu de ses nouvelles… Comment va donc cette chère amie ? - « Elle vous hait toujours autant monsieur. - « Bien. Fort bien, ça l’occupera encore quelques temps. La jalousie et la haine sont deux amantes exigeantes qui troublent l’esprit... Q'importe tout ceci ne fait que nous servir. Des nouvelles de cette cache, où les pirates apporterons leurs grenades ? Antoine désigna une missive de la main. - « Ici monsieur… - « Ah, oui… très bien, c’est donc imminent. Antoine il est temps de nous mettre en place comme prévu, faites passer la consigne. - « Oui monsieur… euh que dois-je leur dire exactement ? - « Que la caverne d’Ali Baba va bientôt s’ouvrir… Ils comprendront. Antoine ne pu s’empêcher de sourire. - « J’en suis sur monsieur. - « Allez y Antoine, il faut que je me repose un peu j’ai mal partout. » Le jeune homme s’en fut comme il était venu, tendit que Charles attrapait de quoi écrire. Monsieur le général Rohel…
Le Comte
Le Comte
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03/12/2006
Posté le 16/09/2008 à 20:51:46 

Palais du gouverneur Affalé sur son fauteuil, épuisé par les rondes perpétuelles et ennuyeuses, le jeune gouverneur français c'était assoupi, achevé par la paperasse gouvernementale. Un calme modéré c'était installé en ville. Quelques visites d'indésirables rapidement chassé, rien d'exceptionnel. Le mandat allait bon. La ville était calme, il maintenait ce calme... Ce calme avant la tempête. Depuis quelques jours, ses frères d'armes étaient parvenu à traverser la barrière pirate de la prison, dératisant la zone. Depuis, le calme, les frères de la côte s'étaient fait plus discret. là était le calme avant la tempête. Bam Fil de Fer sursauta. Agile et subtile, surprenante et envoutant, elle ne se gênait point pour tirer le gouverneur de son sommeil d'un modeste coup d'éventail. Sourire aux lèvres, elle lui susurra. Hey Gouv', nous avons du pain sur la planche!
Rodrigo
Rodrigo
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28/06/2007
Posté le 16/09/2008 à 20:59:25 

le grand moment était venu, nombreux étaient les frères et sœurs d'armes espagnols à attendre se moment. Comment savez t ont que le moment était venu? On le savait pas, on le sait pas...mais l'air change, l'air est plus chaud, l'on sent la poudre des qu'on fait un pas, on devine une excitation unique dans chaque regard, les corsaires sont sur les nerfs, on boit légèrement moins que d'habitude... en effet, c'était ça, ça allait commencer, le moment était proche, il fallait être près. Une senorita entra dans la chambre du gouverneur... -Alors beau brun, près pour refaire la fête? dit elle avec malice. -Pas ce soir. Dis à ton amiga de revenir une autre fois, je vous ferai déjà signe... Celle ci fut outré, mais partie sans discuter. Dom Pedro pouvait penser tranquille, regardant la pointe de son sabre qu'il brandissait vers l'avant.
Henry Morgan
Henry Morgan
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01/01/2007
Posté le 16/09/2008 à 21:27:05 

Hôpital de la corniche -Argggg .. ! *Se réveil douloureusement* -*Se gratte la caboche* Mais qu'est ce que je fous encore là moi ... Argg .. Aie ... *Tourne la tête de gauche à droite* A droite un mur à gauche ... - Groarggg ça me revient ! Viens là enflure , empafé de français , crevure mal dégrossi , je vais t'envoyer ... Arrrr *Soupir de douleur* Un infirmer me retenait plaqué contre le lit ... Je me débattais. - Laissez moi je vous dis , laissez moi , je vais lui refaire ça trogne de puceau mal enfil.. *Argggggggggggggggggggg* L'infirmier appuyait sur une des nombreuses plaies par balle que m'avait fait le Français plus tôt dans la journée. - Maintenant vous vous calmez ! Le français grinçait des dents ... hahaha ... Dans la matinée il était venu se frotter à moi , me déchargeant son chargeur dans le dos. Par reflex et avec maladresse je lui explose la bouteille de rhum que j'avais dans les mains sur le crane. Plus tard je pansais pitoyablement mes plaies avec des morceaux de bandelette. Affaibli une ibérique ne mit pas longtemps à me faire tomber dans l'inconscience... Saleté ! Un sourire ... Le combat n'était pas fini ... Nous nous retrouverons aux alentours du Labyrinthe ... Mouhahaharghhhhh *Pris d'un spasme de douleur* - Rpfff.
Trounuzoide
Trounuzoide
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02/11/2006
Posté le 17/09/2008 à 19:32:36 

Dans la planque, toujours. Dis, m'sieur pisse-mitraille, j'ai un grave problème... Nan, j'veux pas une nouvelle empaleuse. En fait, voila, ça fait 2 jours que j'attends mon tonton-vidange, et je... Nan, j'veux pas non plus refaire mon stock de jus de reum! Comme je disais, je commence à être super inquiet... Nan, j'veux toujours pas non plus un stock de trucs trop nuls, même si c'est rigolo de rendre les corsaires super jaloux!!! Ecoute moi, à la fin!!! C'est super grave! L'autre jour, en fesant les poches des corsaires, et ben j'les ai entendu dire qu'ils allaient tous venir chez nous pour faire esqueploser le repaire, et même qu'ils allaient y mettre le feu. Moi, j'ai dit à tonton que je m'occupais de bien camoufler l'entrée des labyrinthes cachés, tu sais, ceux qui dans lesquels je vais jouer quand je descend en glissant le long du poteau de la planque... J'ai bien fait mon boulot, et à moins qu'ils s'amusent à dessendre comme moi, et ben ils ne devraient pas penser à traverser sous les pilotis de la planque jusqu'à l'entrée. Rien à craindre de ce côté-là. Par contre, tonton, lui, il devait s'occuper de l'entrée du repaire... J'ai envoyé tout plein de perroquets à Jacques, il m'a dit qu'il avait jeté un coup d'oeuil à gauche du totem, pour le passage secret, mais qu'il n'a pas vu tonton... J'espère qu'il ne lui est rien arrivé!!!
Ching
Ching
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20/08/2007
Posté le 17/09/2008 à 20:14:52 

Exténuée sur mon fauteuil de velours rouge, une petite pipe au coin des lèvres, je transperçais l’atmosphère pesante d’une légère valse de fumée… Une nuit entière sans sommeil, une nuit entière que je torturais mon esprit fébrile devant une multitude de cartes poussiéreuses sur la table antique de ma guilde. Les rumeurs allaient bon train depuis que nous avions, quelques semaines auparavant, réussi à subtiliser les précieux ingrédients auprès de Diego Del Loyal… J’avais laissé toute la journée nonchalamment traîner mes perçantes oreilles aux abords de la ville… Tout Liberty semblait en ébullition… On cherchait l’entrée secrète d’un tunnel… Au crépuscule, j’admirais satisfaite le cercle rouge que j’avais fermement tracé à la craie rouge… Ca ne pouvait être que là… Mon perroquet aux ailes ébènes parti immédiatement prévenir celui qui allait m’accompagner… j’enfilai mes bottes et ma longue cape sombre, pris ma sacoche et me mis en route…. Il me restait encore une affaire urgente à régler en ville avant de vérifier mes conclusions…
Sara
Sara
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17/05/2007
Posté le 17/09/2008 à 21:20:43 

Port Louis Valiente faisait parler de lui. Certains pensaient qu'il travaillait désormais pour les pirates. Nara avait du mal à le croire. Même si la lettre qu'elle lui avait adressé dès qu'elle avait entendu des rumeurs lors de son séjours à Ulungen été toujours sans réponse. D'un autre coté, elle avait entendu que les français avaient eu vent d'une opération pirate consistant à déplacer d'importants stocks de poudre, et qu'ils envisageaient une opération militaire sur le repaire pirate. Si les rumeurs au sujet de Valiente étaient exactes, il se trouverait forcément avec le convoi chargeait de déplacer la poudre. Il fallait y aller pour en avoir le cœur net, et pour le ramener à la raison si nécessaire. L'opération devrait être rapide, deux jours tout au plus. Dans quelques jours, elle devrait de nouveau être au coté de don Alejo. Elle contacta tout d'abord le général français, Rohel, pour se mettre à son service et proposer ses talents de médecin. Elle était déjà à Port Louis prête à recevoir ses ordres. Ses liens d'amitié avec certains français n'étaient plus à prouver, et ceux ci l'acceptaient volontiers parmi leur rang. Elle contacta également Caratawc. Elle avait entendu dire qu'il était parti à la recherche de Valiente. Elle l'informa de ses projets. Le soir, elle retrouva Rohel dans la ville. Il lui confia trois des grenades qu'ils avaient fabriqué avec les plans piqués à Diego del Loyal. Un large sourire illumina son visage lorsqu'elle pensa à la raclée qu'il lui avait mis à Esperanza. Elle ne pouvait espérer meilleure vengeance que de tenir une des grenades dans ses mains. Elle se demanda si le général français lui avait confié des grenades parce qu'elle était espagnole. Leur don pour le tir était reconnu de tous. Et après tout, lancer une grenade ou tirer avec un tromblon, c'était presque pareil ! Elle n'osa pas lui avouer qu'elle était une piètre tireuse. La dernière fois qu'elle avait essayé, elle avait failli blesser le gouverneur espagnol. Elle le remercia pour cette arme inestimable, et commença à préparer ses affaires.
Jan der Vernboer
Jan der Vernboer
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21/11/2005
Posté le 17/09/2008 à 22:44:00 

Quelque part sur Liberty El Liberator recevait des informations de toutes parts : les pirates veulent mettre la main sur une nouvelle arme. Valiente travaille avec les pirates. Gaart risque de les rejoindre. Les pirates ont une nouvelle arme. Gaart les a rejoint. Les pirates vont transporter des explosifs. Autant il ne pouvait rien faire à distance sur certains points, autant sur d'autres, il pouvait agir : Valiente et les explosifs. Pour le premier, un procès était en cours. Au cas où, il peut toujours y avoir une balle perdue... Pour les seconds, une expédition se mettait en place. Il ne restait plus qu'à la rejoindre. Mais où ?
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Le forum > Taverne > [EVENT] La course aux grenades de Carthagène.


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