 Le Faux Rhum
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Dans le Manoir... Le Borgne a trouvé Rafaella
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Posté le 05/06/2006 à 21:32:10
Jour
3
Les adieux
L'ordre le
disputait encore au chaos dans son esprit.
Devait-il succomber aux torrents de haine, au désir ardent de
la venger ? Ou bien accepter la
paix, celle qu'elle chérissait tant, pour laquelle elle était sans doute
morte ?
A de
nombreuses, il avait voulu lui témoigner son admiration, mais toujours, il s'était
retenu. Qui
était-il, lui, pour l'importuner, elle ? Avec quelle impatience il attendait le jour ou
enfin, il
la rencontrerait, à Esperanza. Mais ses rêves avaient été brisés. Il avait aimé de nombreuses
femmes, mais Rafaella... Il la respectait pour son esprit vif, sa soif de liberté, son courage et
son
idéalisme. Il n'avait réalisé qu'à sa mort les nobles sentiments qui avaient éclos dans son
coeur. Il
écrivit une ultime lettre d'adieu à Rafaella Salazar. Puis il la livra aux flammes,
l'abandonna au vent,
qui précipita ses cendres dans les flots salins aux pieds de cette falaise
où il se tenait droit,
stoïque.
Adieu, pensa-t-il, avant de s'en retourner vers le tumulte
et la barbarie, en direction
du manoir. Il avait une rose pour elle, et une autre pour son
meurtrier...
La
méprise
Téquila était cachée à l'abri d'un rocher.
Louis-Philippe ne souhaitait pas la
déranger. Il en avait après les pirates du manoir, ceux qui
avaient pris la vie de Rafaella. Il
envisageait même de lui délivrer une rose blanche, symbole de
paix, et de pureté, car qui mieux que
Téquila mériterait une telle rose ? Alors qu'il en était à
ce point de ses réflexions, une fiente de
perroquet le manqua de peu, et il s'apprêtait à
invectiver l'impudent volatile quand un pli s'échoua à
ses pieds. Il le saisit, et lu
:
"Hola Señor!
Il y a oun pirate yousté dévant toi, caché
sous el rocher.
Ces
brigands s'enfouient, il né faut pas les laisser leurs crimes
impounis!
*Governor Montoya*
"
Téquila avait donc pris part à cette tragédie ? Quel rôle
avait-elle joué ? Serait-il
possible que... Elle, médecin, incapable de soigner Rafaella ? Elle vivante,
et éteinte Rafaella ?
Quelle justice était-ce là ? N'aurait-t-elle pas dû tout tenter pour sauver
l'espagnole
?
Ses pensées se brouillaient, ses yeux aussi. En dépit de sa bonne foi, Téquila
avait
participé au pillage de Port Louis, et à celui d'Esperanza de même. C'était une soeur des frères
de la Côte, et dieu seul sait quels sacrifices elle avait consenti pour sa nouvelle famille ? Sa
résolution fut prise. Elle mourrait pour avoir été incapable de sauver Rafaella. Ou lui mourrait
l'épée à
la main, et serait délivré du fardeau qui pesait sur sa conscience.
Le combat fut
rude,
impitoyable. Louis-Philippe fut surpris par l'adresse de la pacifique Téquila, qui avait
déjà du mener
bien des combats, bon gré mal gré, pour survivre. D'estafilades en estocs, de coups
de taille en
entaillades, il sentait ses forces décliner, et sa partenaire toujours aussi vive,
virvoletait devant sa
lame. Il s'était résigné à trépasser ici même, et lança une rose noire à
Téquila, puisqu'il n'aurait
pas d'occasion de la déposer sur le cadavre du Borgne. Le combat se
poursuivit, et Louis-Philippe jeta
ses dernières forces dans la bataille, soutenu par son désir de
contempler le visage de la douce Rafaella
au moins un fois. D'un puissant revers l'atteignant à
l'épaule, il l'obligea à mettre un genoux à
terre. Un coup d'estoc trompa sa garde, et elle
s'écroula sur le sol.
Louis-Philippe haletait,
abasourdi par sa victoire. La vague de honte
qui montait en lui lui faisait déjà regretter sa victoire. Le
drame se poursuivait, il s'était
trompé de rose. La rouge, ou la noire ? Il aurait du choisir la blanche.
Il s'adossa au rocher,
ferma les yeux et pria. Le cliquetis d'une arme à feu attira son attention. Il
ouvrit les yeux
pour voir son bourreau, Master of Puppet. Puis tout bascula dans le noir. |
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Posté le 07/06/2006 à 12:04:08
Le général espagnol venait
d'arriver au manoir.
Cet
endroit lugubre grouillé encore de monde.
Des hommes qui
surement aveuglés par la douleur passaient à
coté du corps de la Madrilena sans le voir. Ou ne
venaient que se recueillir sur le corps de Rafaella et
repartaient aussitot vers leur quête
propre.
Dona Espéranza s'agenouilla au pied du lit où
reposait le corps de celle qui
aurait pu être son amie.
Elle pria un long moment, puis en se relevant
elle prit la décision
que cet endroit n'était pas un lieu de recueillement adéquat. Il fallait que tout
le monde vienne
voir la beauté de cette femme dans un lieu digne d'elle.
Il fallait la ramener dans la
cathédrale d'Espéranza !
Elle entreprit donc de la ramener elle même jusqu'à la ville
!
Elle mis délicatement le corps dans un drap, la souleva soigneusement dans ses bras et
digne pris
la direction de la ville
!
http://img215.imageshack.us/my.php?image=deuilrafaella8pv.png |
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Posté le 08/06/2006 à 17:22:56
El senor Jes Tippoune, piqué
par la folie avait foncé tête
baisser pour libérer rafaella des terribles griffes des pirates, et
s'était retrouvé assomé par le
kidnappeur;
A son réveil quelques jours plus tard (le coup
porté avait été trés rude), il ne
retrouve plus aucun de ses compatriotes.
Mais que s'est
il passé? Combien de temps j'ai passé
dans ce brouillard?
Il fouille l'étage, ne trouve
personne. A peine descendu, il entend alors la
terrible nouvelle: La belle ibère a périt de sa
blessure, et son corps est déja en route pour
Esperanza.
Le choc est terrible? Il s'assoit
le long d'un mur et reste sans un mot. Ses pensées
s'égare vers le souvenir de la belle au sang
chaud, fierté de la nation.
Il reste alors planté là,
désemparé, vide, triste ... |
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Posté le 09/06/2006 à 11:26:55
Après deux longs jours de
marche, Dona Espéranza venait enfin
d'atteindre la ville avec la dépouille.
Elle entra
dans la cité et sur son passage, un silence
pesant l'accompagnait.
Elle se dirigea vers la
cathédrale Santa Maria.
A l'intérieur elle déposa
le corps de Rafaella sur l'autel et se
recueillit à ses
pieds.
http://img97.imageshack.us/my.php?image=rafaellaeglise4li.png
Les obsèques
pouvaient
maintenant avoir lieu ! |
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Posté le 09/06/2006 à 11:44:17
[HRP : Vous pourriez nous
attendre ? Louis-Philippe et moi
sommes au moins à 3 jours d'Espéranza...] |
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Posté le 09/06/2006 à 11:49:39
[HRP : vois avec Pelallo, je
crois que c'est lui qui organise
ça !] |
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Posté le 09/06/2006 à 12:11:52
Mesdames y
messieurs,
Les obseques auront lieu en deux
etapes:
La premiere dans l'Eglise
d'Esperanza avec le pere Pedro.
Ces obseques doivent durer 4
yours comme il se doit dans la
religion catholique pratiquée ici. Afin que les hommages soient rendous par
oune grande partie de
la popoulation espanol y estrangere.
La deuxieme partie se fera donc dimanche
soir prochain
(HRP : 18/06) au lac central de Liberty ou elle sera mise en terre pres de la croix de
l'amitié
des peuples pour le symbolisme de l'action de Rafaella tout au long de son passage, bien trop
court a mon gout, sour Liberty.
Tous les peuples y naciones sont conviées, mais il est
demandé de
venir sans armes ( desequipement obligatoire ).
Yé vous tiens au courant de la
souite des
evenements tres bientot.
El Padre
Modif:
Amigos y amigas
La
famille de la
defunte aimerai que la date de la mise en terre se passe le 19 juin au soir pour des
raisons de croyances
personnelles ( cette date est symbolique pour eux )
Merci pour votre
comprehension
El
Padre |
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Posté le 12/06/2006 à 11:05:12
Dona Espéranza se ruait
folle de rage à travers le manoir à la
recherche de Don Alejandro del Flores !
Elle le tenait
personnellement responsable de ce qu'elle
venait d'apprendre !
Le corps de Dona Rafaella
Salazar avait était dépouillé de ses biens alors
qu'elle était encore sous la garde du nouveau
général !
Elle parcourait les couloirs sombres du
manoir telle une furie en demandant à
tout le monde s'il n'avait pas vu Don Alejandro.
Elle finit
par tomber sur lui à
l'étage.
Il était tout pentelant et ensanglanté. Il était très grièvement blessé.
Elle n'eu
aucun remord et aucun scrupule. Elle l'envoya à l'hospital d'un seul et unique coup bien
placé
!
En voyant le corps inerte d'Alejandro, elle prit peur !
Qu'avait elle encore fait
!
Elle s'enfuia à toutes jambes de ce lieu maudit en se promettant de ne jamais y revenir
! |
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