 Le Faux Rhum
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La couleur du bandeau n'empêche pas que nous soyons fait de la même étoffe.
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Auteur
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Message
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Posté le 13/02/2008 à 00:44:58
Maintenant, tu dois dormir ma grande, il te faut encore reprendre des force. Je reviendrai avec un repas léger dans quelques heures..... Reposes toi
Me levant, je lui apposait mes lèvres sur le front et sortit calmement de la pièce.
A tout à l'heure Anne .... dis je en partant. |
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Posté le 13/02/2008 à 00:46:29
Je le regarde partir .
Oui à tout à l'heure
Encore étonnée de son dernier geste, qui me surprend autant que Sing quittant ma chambre après être venu m'annoncer le passage pirate d'Ammok.
Il y a des fois où... |
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Posté le 13/02/2008 à 08:04:03
Elle n’était pas enceinte, c’était une crise d’appendicite…
Elle n’avait pas voulu me dire directement ce qu’elle avait vu lors de l’opération, mais à ca tête je voyais que quelque chose d’anormal de tramait.
Chaque jour, je lui demandais ce qu’elle avait réellement fait à Anne… et un jour elle lâchait le morceau.
Les mots de Téquila m’avaient choqué et résonnaient dans ma tête. Je reculais de quelques pas pour m’isoler. Ammokk… Comment allait-il ? Le connaissant, il devait être anéanti… Une douleur me prit dans les tripes me forçant à mettre un genou à terre. Téquila accouru pour voir ce qu’il se passait. Je ne pouvais lui expliquer ce que moi-même je ne pouvais expliquer…même si j’avais une vague idée. La douleur au ventre, je me relevais et repoussais Téquila qui essayait tant bien que mal de m’ausculter.
Sur une feuille de papier…
Ammokk,
Téquila, vient de m’apprendre la mauvaise nouvelle. Je suis désolé. Tu te faisais une telle joie d’être père… Je suis déjà passé par la et je comprends très bien ta douleur. Te dire que depuis le début, je sentais qu’il y avait quelque chose de louche… Que j’avais l’impression que ton passage à la confrérie n’avait été qu’une grosse manipulation, ne changerait rien… Sache juste que je serai la, toujours la si tu as besoin de moi.
J’espère avoir des nouvelles de toi rapidement.
Ton frère |
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Téquila |
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20/10/2005 |
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Posté le 13/02/2008 à 10:40:26
Anne, Ammokk, J'espère que vous surmonterez ce moment difficile. Je tenais juste à vous dire que l'opération a été faite à temps, et que les autres organes ont gardé toute leur intégrité.
Ayez foi en l'avenir, si vous y mettez du votre, la nature vous aidera, et cette fois, un ventre s'arrondira bientôt pour de bien plus belles raisons... |
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Posté le 06/07/2008 à 22:14:00
Des mois ont passé. |
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Posté le 06/07/2008 à 22:14:28
15 mai 17**
Le mariage de Louis Philippe m’avait remué surtout ce qui s’était passé ensuite. Fait assez étonnant puisque je ne cherchais jamais qu’à chasser les corsaires de cette île. Rafaella partait d’elle-même un peu aider par Maurice, mais les évènements de la soirée me marquaient pourtant.
L’idée de l’accoutrement de Madre Anna avait fonctionné au-delà de mes espérances. Peut-être trop. Louis Philippe ne m’avait reconnue qu’à la toute fin des évènements.
Toi aussi tu pars….
Cette simple phrase me hantait.
Wildekat m’avait prié de sortir. Et Louis Philippe me le reprochait, presque…
Toi aussi tu pars….
Pourtant j’aurais du me réjouir de la mort de Rafaella qui me laissait le champ libre.
Mais voilà, à vaincre sans péril on triomphe sans gloire.
Le tout ne serait peut-être pas si simple. Maurice était en parti responsable de cette mort. Maurice est un Frère de la Côte comme moi et Louis Philippe ne l’oubliera pas de sitôt.
Intéressant défi à relever.
Je rentrais au repaire tant ben que mal. Fatigué de toute cette mise en scène et peu habituée à ces robes longue. Je me prenais les pieds dedans, elle s’accrochait aux branches ect.
Quel plaisir les femmes avaient à porter cela ? C’était bien mal arrangé.
Un pantalon lissait bien plus libre de ses mouvements.
Remonter au repaire par l’échelle fut un supplice, je fini par prendre l’ourlet de la soutane dans la bouche découvrant totalement mes jambes nues. Un passant avait de quoi se rincer l’œil.
Enfin je fus en haut, j’allais rentrer dans mes quartiers quand une fois encore je m’empêtrais dans la robe j’allais tomber quand je me rattrapais à 2 bras puissants juste à coté.
Je jure un peu puis remercie et m’excuse auprès de mon frère.
Il s’agit d’Ammokk…
Ammokk, voici des semaines que nous ne nous sommes pas vu et des mois que nous n’avons pas du nous parler. Le strict nécessaire parfois. Son passage de force à la confrérie, ses fausses espérances de paternité… Il a de quoi m’en vouloir. Mais il ne pouvait pas nous quitter ainsi. Son attitude depuis était froide en générale, neutre au mieux.
J’avais toujours eu pour principe de ne pas céder aux membres de la confrérie. Armando m’en voulait pour cela. Et pour Ammokk les choses étaient donc plus simples
Et théorie, mais je le regrettais souvent.
Il me souriait, et commencait à me pincer les fesses. |
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Posté le 07/07/2008 à 13:21:56
Comment vas tu ma petite Anne.... depuis le temps que nous ne nous sommes pas vu ?
Toujours aussi mignonne.
Je n’en reviens pas et je me demande ce qu’il lui prend. Il poursuit son manège.
Tu n’embrasses pas ton pirate préféré ? Me dit-il en s‘approchant encore plus.
Il est comme… Comme avant ? Il y a quelque chose de changé. A-t-il tout oublié ? Pardonné ? Le bébé fantoche, l’appendicite ? Sa colère contre Sing ?
J’hésite encore un peu avant d’accéder à son désir. Mes lèvres s’approchent des siennes pour un léger baiser. Je l’enlace doucement. Je suis certaine que j’avais moins d’hésitations et d’appréhensions la première fois que nous nous étions embrassés dans cette petite grotte.
Quelque chose ne va pas, mais quoi ?
Il m’enlace à son tour, tendrement et me rends un baiser fougueux. C’est à n’y rien y comprendre.
Tu es la seule femme que j ai connue sur Liberty et j en suis ravi..... .
Alors là c’est le pompom, et Dudu ?
Prolongeant ce baiser il me vient une pensée des plus saugrenue. Après toute peut-être considère t’il que Dudu n’est pas une femme. N’était-ce pas Géraldine ou Agnès un fois qui avait commenté notre relation en disant :
On ne va pas se plaindre, pour une fois qu’Ammokk se trouve une vraie femme.
Après tout Dudu n’était qu’une pisseuse et une pleurnicheuse.
Je suis tellement déboussolée qu’une autre pensée encore plus stupide me vient à l’esprit :
Madre, je porte sa soutane et elle aussi s’appelle Anne ou Anna. Attifée comme cela il est possible de nous confondre… La Morue elle-même m’a hélé quand je partais pour Port Louis me confondant avec Madre ;
Madre ne partez pas si vite, j’ai quelque chose pour vous.
Elle commença à me jeter dans les bras de l’équipement puis me dévisagea s’aperçu de la confusion et cria :
Rend moi ça la tigresse ce n’est pas pour toi. Tu ne me facilites pas la tâche avec tes âneries.
Elle avait remballé son barda et filé en bougonnant.
Ammokk et Madre ?
J’interromps notre baiser et prise d’un doute je lui murmure.
Ammokk, c’est la Providence, pas Madre je sais que nous avons presque le même prénom.
Il ne semble pas m’avoir entendu.
Il finit par me dire sur un ton léger :
Tiens, au faite, y a quelques jours j’ai faillit me fracasser la tête contre des rochers.... Mais impossible de savoir pourquoi .... Je devais être bien saoul ce soir là.
Puis il rit aux éclats.
Je ne comprends pas encore ce qu’il lui arrive mais je vais le suivre…
Laisse-moi voir...
Je tâte son crâne.
Il est solide, fort heureusement. Tu devrais moins boire.
Je me décide à passer à l’attaque :
Il y a bien mieux à faire....
Mmmmmmm
Un large sourire s’écrit sur son visage. Nous nous sommes compris. Mes mains ont quitté son crâne pour redescendre et caresser son large torse.
Il faudra que je comprenne mais je ne laisse jamais passer une occasion. |
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