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La couleur du bandeau n'empêche pas que nous soyons fait de la même étoffe. 1 -2- 3 4 5 6  
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L'Inconnu
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02/11/2005
Posté le 28/09/2007 à 23:10:54 

« Belle et pirate .... Ma foi vous aussi vous vous en sortez bien aussi.» Elle rougit, ses joues prirent un teint rosé. Je sortis une autre bouteille de champagne et remplis nos verres « Ahhhh, du champagne, tant que celui ci n'est pas celui de l'IERP. » ria Anne. « Non bien sur que non .... Il provient de mon sac voyons. » Elle continua la conversation : «Guerroyer, mener les hommes et les navires voilà ce que je sais faire» «Voilà un point commun entre nous deux. Sauf que moi je mène les femmes aussi » dis je en riant
Anne Providence
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 28/09/2007 à 23:11:19 

« Vous menez les femmes ? » Je le regardais, et cherchais mon empaleuse du coin de l'œil. « Oui c'est une boutade .... Je ne les mène pas je les enlève plutôt ... » Il riait alors de plus bel. Ironie de sa part ? Quelle gourde ! Pensais-je. Mon sourire se figea. Pourtant je le voyais mal, enlever des corsaires toutes nations confondues, mais une pirate blessée de surcroît. Le risque était plus grand. Je pris le parti de rire aussi, un peu jaune. Mon empaleuse était à ma ceinture tout allait bien. Ou presque....
L'Inconnu
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02/11/2005
Posté le 28/09/2007 à 23:11:43 

Je regardais ces yeux, je la mettais mal à l'aise ? Me levant, je dégainais rapidement mon coutelas. Sa réaction ne se fit pas attendre. elle se dressa sur ses pieds, l’empaleuse en main. Elle grimaça, ses blessures lui faisaient sans doute mal. « Alors ? » me cracha t’elle au visage.
L'Inconnu
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02/11/2005
Posté le 30/09/2007 à 23:00:35 

« Anne » dis je alors. « Pour vous montrer mes intensions je jete à vos pieds mon coutelas..... Je vous ai vu chercher du regard votre empaleuse il y a quelques secondes. Vous n'avez rien à craindre. » Maintenant, c'était pour moi que je craignais. Elle avait bondit telle une lionne aux aguets pour se tenir devant moi arme à la main.
Anne Providence
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 30/09/2007 à 23:02:01 

Je regardais alternativement le coutelas à mes pieds et mon arme toujours en main. Je la lâche et je le regarde. Il me sourit « et bien ? » dis je. Il s'avance vers moi doucement. Je ne bouge plus ma respiration s'accélère, je le fixe des yeux, les mains vides, les bras ballants. Il passe sa main droite derrière sa nuque et la gauche au niveau de sa ceinture
L'Inconnu
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02/11/2005
Posté le 30/09/2007 à 23:02:34 

Je lui tendit alors mes deux couteaux ..... et les fit tomber à terre devant elle A l’arrivée de mes nouvelles armes, elle fit un pas en arrière, maugréant sans doute contre son manque de vigilance. Quelques centimètres nous séparaient « Et bien ? Une arme à feu aussi ? Un prototype portugais peut être ? » m’interrogea t’elle. Je riais à sa remarque et fit un signe vers l'arrière pour lui montrer mon proto et mon pistolet à leur place près de mon sac.
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 30/09/2007 à 23:03:39 

Mon tromblon est à la ceinture, mais je n'y suis pas très fiable encore. « C'est tout cette fois ci ? Je me méfie de l'eau qui dort. » « Oui je pense.... je suis devant vous désarmé. » me dit il d’une voix douce. Je n’oublie pas que j'avais menacé leur gouverneur et même réexpédié manu militari à Ulungen. Je le regarde droit dans les yeux. Mais je me méfie plus de moi que de lui. Doucement je retire ma ceinture et le tromblon en le fixant toujours. Je m'accroupis et retire une dague de ma botte droite. Je ferme les yeux avant de la laisser tomber au sol. Je prie un court instant pour ne pas être la reine des gourdes « Je crois aussi que je suis désarmée ».
L'Inconnu
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02/11/2005
Posté le 30/09/2007 à 23:03:50 

Je me laissais guider par mon instinct, étrange ... il y a quelques secondes, nous étions corsaire et pirates. Maintenant nous sommes homme et femme uniquement. « Vous ai je dis que vous étiez belle ma chère » osais je dire . « Oui, vous l'avez dis » répondit elle en souriant. Cette fois elle fit un pas en avant. « Quand je dis belle, je parle de votre visage et aussi de votre âme de guerrière » Je sens son parfum dans l'air. Il est enivrant tel un champagne et captivant tel un diamant.
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 30/09/2007 à 23:04:41 

« Puisse mon âme restée ainsi pour la confrérie. » Pourtant, là, tout de suite, la confrérie s'efface devant Ammokk. Nous sommes si proches qu’il doit pouvoir entendre battre mon coeur « Je vous le souhaite .... » dit il en approchant encore de moi. Je déglutis et lève la tête vers lui. Je ne sais combien de temps nous nous observâmes, mais nos lèvres se joignirent dans un baiser torride et intense.
L'Inconnu
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02/11/2005
Posté le 03/10/2007 à 00:21:49 

Non loin de nous, j’avais avant le repas préparé ma couche. J’avais entassé plusieurs peaux de bêtes de telle sorte qu’un matelas douillé m’attendait, nous attendait plutôt. Pendant notre baiser, Anne commença à déboutonner ma chemise et laissa courir ses mains sur mon torse et mon dos. Moi pendant ce temps, je savourai le contacte de ses mains sur ma peau tout en faisant glisser ma main droite sur ses hanches.
L'Inconnu
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02/11/2005
Posté le 03/10/2007 à 00:22:40 

Le baiser finit, je la pris dans mes bras et la porta jusqu’à ma couche. Je la déposais délicatement et je me défaisais alors de ma chemise. Je me couchais près d’elle et nos regards ne se quittèrent pas. J’ôtais un à un les boutons de sa chemise dévoilant centimètre après centimètre sa poitrine et son ventre.
L'Inconnu
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02/11/2005
Posté le 03/10/2007 à 00:23:02 

Sa main droite caressait mon torse quand elle s’arrêta sur une cicatrice à mon sein gauche. « Une balle j’imagine Ammokk ? « m’interrogea t’elle. Et elle continua par un : « Je pense même que la balle est toujours là ». Elle venait d’arrêter sa main sur La bague cachée en mon sein. Je lui répondis rapidement d’un « Oui » puis je pris sa main pour la faire glisser sur mes hanches. A ce moment là, un baiser nous rapprocha et quelques instants plus tard, nous étions nu l’un devant l’autre. Nous commençâmes nos ébats tel un combat, l’un comme l’autre, nous voulions dominer l’autre, prendre les rênes. Mais très vite, nous constatâmes que nos forces en action étaient identiques et nous nous laissâmes guidés par nos sens charnels. Cela dura des minutes…que dis je … des heures.
L'Inconnu
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02/11/2005
Posté le 03/10/2007 à 00:23:50 

La nuit était déjà bien entamée quand nous fûmes rassasiés.
L'Inconnu
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02/11/2005
Posté le 03/10/2007 à 00:24:10 

********* A suivre pour le lendemain matin *********
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 03/10/2007 à 20:32:57 

Le soleil ne rentrait pas facilement dans la grotte mais c’est plus cette habitude d’être perpétuellement en alerte qui me réveilla le matin. Je ne pouvais me permettre de paresser ici même j’avais déjà pris de gros risques mais après tout, je n’avais pas choisi la vie de pirate pou sa facilité et son confort. Ammokk semblait dormir encore pourtant au mouvement que je fis pour me relever sa main s’abattit sur la mienne pour me retenir. Ammokk je dois partir. Il comprenait et relâcha sa prise. Je m’habillais cependant tranquillement, lui ne perdait pas une miette du spectacle. J’enfilais tout d’abord mon pantalon. Tu sais, j’en connais un, s’il apprend cela il va me faire un scène… - Il y en aura une autre de jalouse … Je souris, je savais de qui il parlait. Rien ne m’empêchait de diffuser mon venin Tu sais, elle ne me semble pas très fidèle. - Je sais avec qui elle est, je connais ses déplacements, mais elle est libre maintenant. - Soit, mais je doute qu’elle se contente de lui tenir la main bêtement. Il me regarda d’un air interrogateur, il voulait sans doute que je lui en disent plus. Je calculais savamment mon silence. Tu sais aussi qu’elle est enceinte ? - Enceinte ???????? Il cria presque en me répétant. Oui, enceinte. Je l’ai vu à Port Louis aux funérailles de Tout Jaune. J’étais donc avec cet ami Français, nous cherchions un lieu tranquilles pour…. Enfin, nous sommes rentrés dans l’église et je les ai vu tous les 2. C’est peu visible encore, mais cette façon de poser sa mains sur son ventre, c’est surtout cela qui m’a fait comprendre. Il restait silencieux le regard vide de sentiment.
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 03/10/2007 à 23:54:23 

Si jamais je la croise, tu peux être sur que je vide mon chargeur sur elle et j’aurais soin de viser le ventre ! - Qui est le père ???? Je haussais les épaules. Je m’approchais de lui pour ramasser ma chemise. Que veux tu que j’en sache, Nick sans doute, à moins qu’elle n’ait été volage ! - Nick !!! Je prends mon temps, mais un jour il sera devant moi et je savourerai ma vengeance en le démembrant lentement. Me dit-il les mains sur le visage et d’une voix sombre à faire pâlir les plus braves. Il me plaisait comme cela Ammokk, encore plus. Je déposais un baiser au passage. Il me serra fort dans ses bras. Je n’avais plus le temps, dommage. Je me relevais. Il me regarda d’un air sérieux soudain. Je n’aimais pas cela. Anne…Anne je souhaiterai que… - Quoi ? - Dudu, j’aimerais que tu y ailles mollo avec elle, si tu la croises. J’enfilais ma chemise, rageusement, Ammokk faisait preuve de faiblesse j’étais déçue. Je ne sais pas de quand date ta séparation, mais tu crois que tu pourrais être le père ? - J’aimerai qu’elle puisse garder cette enfant, cette fois-ci. Que je sois le père ou non. Je le dévisageais, quelque chose avait changé dans son attitude. Mes calcules étaient faux, il faudrait que …. Je n’ajoutais rien, mais je savais que j’avais une lettre à écrire et vite. Comme tu le sais, je ne donne jamais ma parole ça m’évite de la trahir. J’ai trop de respect pour une promesse tenue. - oui j’aime cette espèce d’éthique que vous avez, vous les pirates. Ma chemise boutonnée assise sur ce qui fut notre lit, je lui tournais le dos, j’enfilais mes bottes. Dans ta lettre la seconde femme que tu as aimé et dont tu parles, je sais que c’est elle. Mes frères m’ont parlé de Dudu et de sa bande, ses exploits. Mais qu’elle fasse bien attention à elle. - Donc tu comprendras que je l’Aime encore, là, tout au fond de moi…… J’étais presque prête, il me manquait mon bandeau, sans lui je me sentais encore toute nue. Mais si j’avais exprimé cette opinion à haute voix, je pense qu’Ammokk ne l’aurait pas partagé.
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 19/12/2007 à 22:14:26 

(Les chemin de la Divine Providence 11/12/1709 et suivants)
http://www.pirates-caraibes.com/fr/index.php?u_i_page=5&theme=15&sujet=12757&u_i_page_theme=1&u_i_page_sujet=1&rech=ok

2 mois plus tard


Ammok,

J'ai bien reçu ta lettre. Il m'a fallu du temps pour te répondre. Tu poses beaucoup de questions. Va savoir laquelle est la plus embarassante.

Je vois que Sing et Azalée ont compris plus vite que moi ce qui m'arrivait !

Dans ta dernière lettre tu as franchi une ligne rouge. Nous étions d'accord sur certains points il me semble et tu es passé outre. Certains mots ne devaient pas être prononcés entre nous et pire tu les écris.....

.............................................


l y a surtout une chose que je tiens à te dire. Mes frères m'en voudront certainement si jamais ils interceptent cette lettre pourtant c'est important.


.....................................


Anne
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 06/01/2008 à 00:22:22 

J'étais sans nouvelles d'Ammok ma lettre l'avait elle découragé ? Je l'avais incité à réfléchir avais -je eu tort ? L'inquiétude me rongeait. Je ne pouvais demander à Sing de venir ici, il fallait pourtant que je le vois. Je m'apprétais à me lever, malgrés mon état de faiblesse, mais c'etait assez pitoyable. Pourtant ma santé me laissait un peu de repis depuis quelques jours. Il y a un dieu ou une intervention providentielle, car sans frapper Sing rentra dans l'ancienne chambre de Zvargas qui m'avait été attribuée. Il avait un large sourire qui me rappellait notre victoire au contre pillage de la France. Nous avons un nouveau frère ! Le plus drôle c'est qu'il ne le sait pas encore ! Il éclata d'un rire sonore ! Je ne comprenais pas, faisant le tour de nos aspirants actuels de qui Sing voulait-il parler. "Ne cherche pas si loin Anne, réfléchie un peu ! Lui même ne sais pas encore qu'il est sous le signe du bandeau noir, sous peu nous allons envoyer des perroquets un peu partout annonçant la nouvelle. Ammokk est des notre désormais ! " Je restais silencieuse, sous le coup de l'annonce de Sing. Je me retrouvais dans la curieuse situation rencontrée lors du duel entre Azalée et Ammokk, partagée entre 2 sentiments : Aujourd'hui, curieusement triste de le voir renier la Hollande, il y était fidèle comme moi je l'étais vis à vis de la confrérie. Nous étions fait de la même étoffe. N'avais je pas une attirance pour le coté loyal et droit de cet homme ce coté qu'il reniait aujourd'hui pour moi et un certain bébé ? Serais-je un jour en mesure de trahir mes propres frères ? Le duel m'avais révelé que j'avais une partie en moi qui..... En même temps heureuse de le revoir plus que jamais, la couleur de nos bandeaux nous séparait parfois mais nous avions fait avec. Là ce serait différent. Ammokk à nos coté c'était une excellente nouvelle. Instinctivement ma main se posa sur mon ventre ; le morpion qui se formait là se montrait finalement utile avant même sa naissance, pourtant j'étais loin de me rejouir de mon état. Une question demeurait, question qu'Ammokk m'avait posé et à laquelle je n'avais pas répondu ne connaissant pas ma vérité : qui était le père de ce morveux ? Ammokk ? Je ne pouvais pas lui écrire de toute façon... Un sourire mauvais et jubilatoire se dessinait sur mon visage. Dudu, elle serait folle de rage quand elle l'apprendrait. Je me retins pourtant de lui écrire. Une autre chose m'inquiétait : la réaction de Don Armando quand il apprendrait tout. Je me trouvais en flagrant délit de bientôt déroger à la seule règle que je m'étais fixée ! "Anne quand un your vous serrez vraiment libré...." "libre" "libre" Les mots résonnaient dans ma tête.... "Anne!" Sing me fit revenir à la réalité. "Je pense que tu es fier de toi Sing? Une sacrée idée ta lettre. Je ne pensais pas qu'il marcherait." Sing ne dit rien. Je poursuivis : "Quand Ammokk sera t'il ici ? - Il n'est pas prévu que vous vous voyiez tout de suite" Sans trop savoir pourquoi je hochais la tête. Après tout je l'avais dis à Ammokk : "par la confrérie tu peux me rejoindre, mais par moi tu ne rejoindras jamais la confrérie". Il lui restait sans doute à faire ses preuves encore.... La tête un peu vide je me recouchais. Je tentais d'imaginer Ammokk le front ceint de notre bandeau noir. Quand nous revérions nous ?
L'Inconnu
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02/11/2005
Posté le 07/01/2008 à 22:11:42 

05 Janvier Assis tranquillement au centre de l'île je vis un bateau arriver sur le lac. Un vieil homme guidait celle ci tout en m'observant. Il accosta à quelques mètres de moi et s’approcha de moi. Je restais assis en l’observant, il n’avait pas l’air dangereux. Il s’arrêta devant moi à moins d’un mètre et commença à parler : « Tu es Ammokk le Hollandais ? » dit il d’une voix rauque Pour seul réponse il eu un hochement de ma tête. « Alors comme ça tu veux passer pirates ! Je suis ici pour te donner ton bandeau le voilà » Il lança alors un bandeau noir à ma figure et à peine l’avais je dans les mains il sortit son coutelas et l’arrêta à quelques centimètres de ma gorges. « Ahahahhhh… je me demande vraiment ce que tu pourra leur apporté »lança t’il . Puis me regardant, il baissa la tête pour observer ma lame de couteau lui tapoter la cuisse. « Ca te va comme réponse » lui dis je alors. J’entendis alors sa déglutition avant qu’un rire ne sorte de sa gorge…. « Ok, bienvenu dans la confrérie alors mon frère, je suis juste le barman et messager, reste tranquille alors. » Sur ces mots, il rangea son coutelas dans son étui. Puis il repartit après m’avoir donné une carte et des instructions de la confrérie. Quelques minutes plus tard, je me retrouvais à nouveau seul au bord de l’eau. Je regardais ce bandeau… Mon nouveau bandeau… Je le mis alors sur ma tête en passant à la lettre que j’avais envoyée à Anne il y avait 3 semaines ainsi qu’à sa réponse. Ma chère Anne, J’aurai voulu te le dire depuis fort longtemps mais je n’ai jamais trouvé les mots. Dans un autre monde, j’aurai pu t’aimer facilement. Mais je suis Hollandais et toi, une Pirate. Nos deux mondes ne sont pas compatibles. Si je t’écris cela aujourd’hui, c’est que j’ai reçu il y a peu un courrier provenant de Sing m’annonçant ton mal. Suis-je véritablement le père ? Je ne peux supporter l’idée d’avoir un enfant et de ne pas être là pour lui. Je me dois de te poser la question : Veux tu venir avec mon en Hollande ? Je connais déjà ta réponse…. Si je ne peux t’amener à moi, je viendrai vers toi. J’ai transmis mon souhait à la Nonne et à Sing… Et oui, par Amour pour toi et pour notre Enfant je deviendrai Pirates. J’espère que cette nouvelle te fera du bien, tu en as besoin ma belle. Prends soin de toi, je serai bientôt à tes cotés…. Si les frères de la côte sont d’accords bien sur. Sinon plus rien n’a d’importance pour moi ici. A très bientôt, Ammokk :: J’étais maintenant un des leurs… j’étais un PIRATE
Anne Providence
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 10/01/2008 à 22:08:43 

J'avais relu de nombreuses fois la lettre d'Ammokk très étonnée de ce que j'y lisais. Il me fallut plusieurs jours avant de pouvoir lui répondre et je pesais mes mots. Mieux valait que mes frères et Sing en particulier ne la lisent pas. Pourquoi cette envie soudaine de vouloir empêcher Ammokk de glisser sur cette piste dangereuse et si noire de la confrérie ? Confrérie à laquelle j'appartenais irrémédiablement et que je ne quiterais pour rien au monde ! Ammok, J'ai bien reçu ta lettre. Il m'a fallu du temps pour te répondre. Tu poses beaucoup de questions. Va savoir laquelle est la plus embarassante. Je vois que Sing et Azalée ont compris plus vite que moi ce qui m'arrivait ! Dans ta dernière lettre tu as franchi une ligne rouge. Nous étions d'accord sur certains points il me semble et tu es passé outre. Certains mots ne devaient pas être prononcés entre nous et pire tu les écris..... Pour la Hollande je te remercie de ta proposition et comme tu le sais déjà je ne peux justement pas l'accepter. Pourtant tu ne peux imaginer l'effet que m'a fait ta proposition, elle m'a profondement touché. Je ne m'en moque pas, je ne le foule pas aux pieds, je la respecte, mais c'est tout simplement impossible. Il y a surtout une chose que je tiens à te dire. Mes frères m'en voudront certainement si jamais ils interceptent cette lettre pourtant c'est important. Ammokk je te l'ai dis : mon âme est à la confrérie "puisse t'elle le demeurer" je crois que ce sont ces mots que tu avais prononcé ensuite....Alors soit rassuré ton voeux est exaucé. mais voilà : Tu sais tout nos postulants ou presque arrivent chez nous le coeur en bandoulières l'air béat pronant à qui mieux mieux le principe de la libertés ! Tous ces sots ne savent pas à quoi s'attendre chez nous et ils ne savent même pas ce qu'est la liberté ! Toi tu te présentes à nous enchaîné et sous la contrainte. Ce n'est pas la confrérie que tu veux rejoindre mais moi. Mauvais calcule. Par la confrérie tu peux me rejoindre, mais jamais tu ne rejoindras la confrérie par moi. Je sais que tu as la meilleure volonté du monde en faisant cette démarche. Et d'ailleurs plus que pour moi, c'est pour l'enfant que tu viens et pas pour moi, je n'en conçois aucune amertume rassures toi. Tu es par ailleurs bien plus enthousiate que moi à ce sujet. Qui sait ce qui peut arriver à cet espèce de cancer qui se développe dans mon ventre ? Pardonne moi de te rappeler de mauvais souvenirs, mais tu es mieux placé que moi pour savoir que l'on peut perdre un enfant ! Que feras tu à ce moment là ? Nous quiteras tu aussi facilement que tu es rentré ? Je te connais (je crois) et tu arrives à me surprendre quand tu me proposes de te suivre en Hollande. Par contre ne te méprends pas sur ma lettre, je serais heureuse que tu nous rejoignes, mais en tout lucidité. La vie de pirates et halletante, passionnante, fantastique, le risque n'en est pas exclu bien au contraire. Surtout quand jeune et un peu perdue tu rencontres un Hollandais bien bâti pour qui tout bandeau noir est synonyme de danger pour sa nation.... Je n'ai jamais regretté d'en faire partie ! Si tu veux nous rejoindre fais le, nos frères t'accueilleront avec joie je pense et moi aussi. Pour le gamin j'avoue être assez désemparée, je savais depuis fort longtemps que je ne pouvais pas avoir d'enfants ! Un médecin m'en avait averti, tu connais mon corps et mes cicatrices. Une serieuse blessure au ventre me l'interdisait, il semblerait que ce cher docteur se soit trompé. Si jamais je le retrouve, je le saigne comme un porc avec ses propres instuments. Mais la "grossesse" puisque c'est le terme en vigueur ne se passe pas bien. Enfin j'en sais rien j'ai pas trop l'habitude. Des effets secondaires de cette blessure peut être ! S'il te faut encore une raison de vivre la confrérie peut en être une ! Mais c'est ta décision. La couleur du bandeau n'empêche pas que nous soyons fait de la même étoffe, te rapelles tu ? Mais il n'est pas impossible que cette étoffe change de couleur effectivement tout en restant de la même qualité ! Oui ta lettre m'a fait du bien, sois rassuré, mais elle le fait soulever mille question à ton sujet. Veille sur toi aussi. Quand je repense à ton duel avec la Nonne je me vois si partagée entre vous deux ! Entre la confrérie et toi, quel dileme ! Viens si tu le veux, nous t'y attendrons ! Anne
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02/11/2005
Posté le 24/01/2008 à 22:28:39 

07 Janvier D’horribles cauchemars m’avaient accompagné dans mon sommeil. Me réveillant au petit matin, l’angoisse qui me saisit devait être comparable à celle qui accompagne la naissance et la mort. Ces supplices s’apaisèrent rapidement par la suite, et je revins à moi-même comme si je me relevais d’une grande maladie. En regardant sur le coté, je vis mon nouveau bandeau et en le remettant sur ma tête, j’éprouvais de nouvelles sensations, indescriptibles, mais incroyablement délicieuse. Dès les premiers instants de cette nouvelles vie, je sus que j’étais encore plus méchant, infiniment plus méchant qu’auparavant, je devenais irrémédiablement esclave de mon âme damnée ; et à ce moment là, cette pensée me réjouit et me fortifia comme une bonne bouteille de rhum. Triomphant, rempli d’espoir, je décidai de m’aventurai dans le repaire des pirates. Je traversai des forets, des montagnes même avant de voir le repère devant moi. Pendant tout mon trajet, je compris que ma sécurité n’était plus. En effet, hier encore, ma sécurité était garantie par l’estime que tous me portaient, par leur affection, par ma bravoure. Maintenant j’avais l’humanité entière à mes trousses, j’étais pourchassé pour de l’or, j’étais un pirate promit à la potence. Puis, en entrant dans le repaire pirate, je vis des colosses me barrer la route avant de s’écarter à la vue du crâne dessiné sur mon bandeau. Je parcourai les ruelles du repaire, de ci de là, je voyais des visages d’hommes et de femmes que j’avais déjà croisé dans l’île. Par le passé, ils m’avaient craint, ou simplement dévisagé. Aujourd’hui, ces proscrits de la société me saluaient tel un grand capitaine pirate. Ces hommes et femmes n’étaient que de simple gens, inaptes aux combats, mais les différentes nations les avaient rejeté et leur seul havre était ici. Je vis au loin une grande bâtisse ornait de l’étendard pirate. Je fis route vers elle. Devant le bâtiment je reconnu Sing qui venait à mes devants. « J’ai entendu la rumeur de ta venue mon frère » me dit il en souriant. Je restais silencieux tout en le saluant de la tête. « Suis moi, je vais te montrer ta nouvelle maison » me dit il en ouvrant la porte de cette énorme bâtisse. Il me montra de nombreuse chose à l’intérieur et s’arrêta devant une porte. « Voilà ta nouvelle demeure mon frère, elle se trouve juste derrière cette porte. Vu ta prestance, une grande chambre te conviendra. Si tu as des questions, n’hésites pas. » déclara t’il. « En effet Sing, j’ai deux questions pour toi. Anne est elle ici ? » Je vis que ma question l’embarrassée et à celle-ci, il me répondit par un simple : « Pas pour l’instant, elle se repose ailleurs. Le moment n’est pas encore aux retrouvailles. » Cette réponse ne me convenait pas, mais cela ne servait à rien visiblement de continuer. Puis je posais alors ma deuxième question : « Dans l’aile Nord du bâtiment, il y a une porte gardée par 2 molosses. Qu’y a-t-il donc dedans pour qu’une garde soit mise en place devant la porte ? » Son embarras vu encore visible quand il essaya d’inventer une réponse : « Rien d’intéressant pour le moment, c’est juste qu’il nous faut garder main prise sur ces ‘molosses’ comme tu les nommes. Donc on leur demande de garder une pièce même si nous savons que celle-ci est vide. Sur ce l’ami, je te laisse découvrir ta chambre et notre repaire. A bientôt alors. » J’entrais dans ma chambre et il partit vaquer à ses occupations. Cette chambre comportée un énorme couloir donnant sur la droite à une cuisine et à une grande salle de réception. Sur la gauche une grande chambre ainsi qu’une petite terrasse avec jardin. Tâtant mon sac, je sortis alors quelques pieds d’une herbe que Spycho m’avait offert il y avait quelque temps. « Je pense que se petit jardin fera bien l’affaire pour ma petite plantation…… » J’avais mon nouveau ‘chez-moi’, mais cette pièce, celle gardait par les molosses me trottait dans l’esprit…… « Qu’y a-t-il derrière cette porte ? »
Anne Providence
Anne Providence
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Posté le 24/01/2008 à 23:09:37 

Sing et la Nonne, eux seuls me rendaient visite. Une fois j'avais entendu Jimi tempêter à mon sujet par la fenêtre ouverte. Il ne voulait pas d'un gosse ici. Moi non plus de toute façon. J'avais peu de nouvelle de l'île voir même pas du tout. Une fois j'avais en la surprise de voir rentrer un drôle de personnage. Qui parlait vite et fort. Il portait un bandeau noir, nul doute à ce sujet. Mais je ne l'avais jamais vu : Salut m'dame!!! Bn tu sais, moi, j'suis pas trop au courant de ce qu'il s'est passé dedans ton ventre... J'ai super envie de jouer avec toi!! Petit Troune est prêt à faire toutes les bêtises possibles et imaginables, quelle que soit l'issue de ton mal... Gniark-gniark-gniark... Il me fatiguait celui là. Fort heureusement il reparti aussi vite qu'il était arrivé. par la fenêtre j'entendais parfois des voies nouvelles. Nous avions de nouveaux frères. Et Ammokk dans tout cela ? Que devenait-il ? Je commençais sans fondement à douter des paroles de Sing. Il m'avait toujours étonné par la justesse de ses propos par cette espèce de pré-science et son génie stratégique. Pourquoi Ammokk ne m'avait pas écrit ? Où était-il.
Trounuzoide
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02/11/2006
Posté le 25/01/2008 à 09:46:55 

** Petit Troune était caché sous la fenêtre de la chambre de Tata-ne. Il attendit qu'elle se soit traîné de son lit à son hammac pour faire la sieste, et pis se mit à chanter de toutes ses forces ** Un mal de ventre, qui dure-heu, qui dur-heu... Un mal de ventre... 'faut manger des légumes!!! Un mois d'mal de ventre, ça dure-heu, ça dure-heu! Un mois d'mal de ventre, mangez beaucoup d'légumes!!! Deux mois d'mal de ventre, c'est sûr-heu, c'est sûr-heu!!! Deux mois d'mal de ventre, c'est d'venue une légume!!!
Anne Providence
Anne Providence
Déconnecté
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07/08/2007
Posté le 27/01/2008 à 23:53:03 

*6 janvier, Sing entre dans ma chambre avec sa trousse de médecin. Je me redresse sur mon lit Bonjour Sing. - Bonsoir Anne, alors voyons un peu ce qui gargouille dans ton cagibit à marmot - Tu as l'intention de m'ausculter ? Je grimace Tu ne crois tout de même pas qu'on va te laisser te les rouler tranquillou pendant que toute la confrérie est sur le pont. - Si tu crois que ça m'amuse ... . Je jette un oeil mauvais vers Sing Sing me tends un verre de rhum . Tiens bois ça d'une traite puis dit moi ce que tu ressens. Je tends la main avidement vers le verre, mais j’ai un instant d'hésitation et je le prends tout de même. Je l’avale d’un coup comme si j’étais en manque. ah ! Je montre un sourire satisfait. Ca le chauffe les entrailles comme d'habitude et ça me manquait . Sing me regarde, l'air amusé* C'est toujours aussi bon n'est-ce pas? Anne dit : J’hésite un peu avant de lui répondre par l’affirmative. Je ne sais pas s'il va rester par contre, rien ne se passe< /i> Contrairement à mes craintes mon estomac semble calme. Sing pend la bouteille et boit aussi un coup* Bon maintenant qu'on a bu à la santé d'Ammokk, passons à la médecine pirate. - Ammokk... . - Bah tu me connais, je bois toujours à la santé de quelqu'un ! - Et vive le père Ralex - Aujourd'hui, vu que je te rends visite, je me suis dit que ça te ferait plaisir de boire à sa santé. - Lui serait-il heureux de me voir boire du rhum ? Enfin, baste ! pour une fois. - Il a bien d'autres choses à penser que ses anciens principes à 4 lunes - Je doute qu'il apprécie que tu le confondes avec les lunes, il ne rêve que de démembrer Nick ! - Euh, .. à 2 balles je voulais dire, ... à moins que ce ne soit à deux neurones Sing se ressert un verre et pose la bouteille derrière lui, hors d'atteinte d'Anne. J’ai bien observé son manège et de toute façon je n’avais pas l’intention de me resservir. Mon estomac conserve rarement ce que j’avale et en prime l’alcool ne doit pas être bon pour le bébé. Parlons un peu moins fort, je ne voudrais pas qu'il nous entende. Sing me regarde guettant mes réactions. Tu vas bien ma belle, tout ce qui tracasse ton bide ne tardera pas à disparaître. La nature a toujours bien fait les choses Je proteste vivement. - Que veut tu dire ? Ca va prendre du temps de toute façon. La nature a bien fait les choses ? Je t'en ficherais moi. Un charlatan avait décrété que je ne pouvais pas avoir de mouflet. Je me calme mon ventre me tiraille. Je t'ai dit de ne pas crier! C'est l'inaction qui t'empêche de résister à la douleur maintenant? Je baisse la tête. - Très bien, je me calme. Au fait ? Pourquoi on boit à la santé d'Ammok ? Qui ne doit pas nous entendre ? - Ammokk, ah oui, tu veux parler de l'énergumène qu'on vient d'enroler de force? - Quoi ? Sous le coup de l’étonnement je ne peux m’empêcher de crier. Après un effort je poursuis en baissant le ton, je chuchote presque. Comment ça enrôlé de force ? - Je ne suis pas sur que tu aies de quoi être fier d'avoir fricotté avec lui. - Plus qu'avec d'autres, nous nous ressemblons quelque part. Après un temps de silence je lui demande, en faisant d'immenses efforts pour parler tout bas. Ammokk est vraiment à la confrérie ? - Oui il a signé parce que ses fameux principes le poussaient à assumer ton « état » Enfin, officiellement dirons-nous. Il se cache derrière ses principes pour expliquer le fait de nous avoir rejoint, mais l'ayant bien observé depuis longtemps, nous savions tous que sa place était sous pavillon Jolly Roger - Ammokk dans nos rangs ça va saigner. Je jubile intérieurement Dudu doit être folle de rage si elle le sait. Comment tu es charmant. - Comprends-moi, je veux t'éviter les émotions trop fortes. - Je t’écoute. - Dans ton état, tu risquerais de nous faire ce que nous avons appelé dans le corps médical, une" dudute" Je grimace de nouveau en entendant le terme. J'ai la nette impression que tu te fous de moi ! Sing se ressert un verre. J'ai prêté serment en tant que chirurgien, et tu sais bien que je ne fait ni ne dit rien au hasard! La tigresse doit rentrer ses griffes quelques temps, mais je te promet du sang pour bientôt. : - la tigresse a rentré ses griffes depuis un moment, Juste avant tu râles car selon toi je me prélasse. Et qu'est ce que tu appelles une dudute ? J'ai la conviction que ça va pas me plaire. Je vais la faire, ... , imagée: Je suis toute ouie . Je sens que mon ventre m'élance. Je m'assois et replie mes jambes en attendant les explications de Sing. Imagine Dudu, une dudute, c'est un peu comme si tu devenais comme elle. Tu comprends mieux pourquoi je te préserve. Je crie de nouveau : Comme Dudu ? Je me reprends encore une fois. Ne pas crier…Il est toujours difficile de faire passer sa colère en chuchotant mais je n’ai pas le choix. ... ça va pas non, elle a été enceinte et moi aussi. Mais ça s'arrête là. Quand tu me dis ça je me sens insultée. - Ceci dit, il n'est quand même pas question que tu te prélasses ainsi à longueur de journée. Certes Azalée a demandé que tu soit mise au repos de force, mais ça ne doit pas t'empêche de faire un peu d'exercice. - Que propose la faculté ? Je me dit qu'Azalée sous ses dehors bourrue est un ange J'ai vais demander à Maitre Wang de te rendre visite régulièrement. Ces techniques sont compatibles avec ton état, et vu que personne ne pige ce qu'il raconte, aucun risque qu'il aille dire à Ammokk ou tu te trouves. Parfait, entraînement en douceur, c'est gentil de penser à mes escarres. Je ne peux retenir une question, je me mord les lèvres un moment avant de la poser, attendant presque une attitude méprisante de sa part en réponse. Quand est ce que je verrais Ammokk ? De toute façon il faut qu'il fasse ses preuves.... Mais je doute qu'il se laisse mené en bateau longtemps, s’il veut me voir, il trouvera bien un moyen. Sing semble perdu dans ses pensés, ou subit brutalement quelques effets psychotropes dus au rhum. J’hésite entre secouer Sing et attendre, mais je préfère ne rien ajouter. Je me rappelle un certain La Rochelle avec qui j’avaits perdu la tête et je m’étais promis que cela ne se reproduira plus. *Il se lève brusquement* : Tu me quittes déjà ? - Bon! faisons l'état des lieux: tu vas bien, enfin pas si mal que tu ne crois, ... Il regarde la bouteille posée par terre. Et de mon coté je suis invité ce soir par Ammokk avec les frères pour fêter son arrivée. Il ramasse la bouteille. Je doit te laisser ma belle, bon courage avec Maitre Wang , et un conseil, prend le au sérieux, ce n'est pas un tendre. A ce moment là il a un geste assez étonnant : il me colle une bise en signe d'affection sur le front puis regarde d'un oeil amusé mon ventre, et quitte la pièce mimant la furtivité et la souplesse légendaire d'Azalée. J’éclate de rire devant le mime de Sing et je reste songeuse sur le geste de tendresse esquissé. Et je marmone quand il ferme la porte : Je ne vais pas si mal que ça ...., Dire que cette garce de Dudu courait la jungle avec son gros ventre......
L'Inconnu
L
Déconnectéparia
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02/11/2005
Posté le 29/01/2008 à 21:39:07 

09 Janvier Cela faisait déjà 4 jours que j’arborais les couleurs pirates. Ma tête était déjà mise à prix dans toute l’île et mon destin était scellé. Pirate jusqu’à la mort était maintenant ma vie. Au repaire, les gens me respectaient et mes frères pirates me connaissaient déjà bien et me faisaient déjà confiance. J’essayais pour ma part de leur montrer ma motivation bien que je n’eu point encore l’occasion de voir Anne depuis mon arrivée. Je me levais ce matin là dans ma chambre que je commençais à aménager selon mes goûts. Puis je regardais de ci de là, ce que je pouvais faire pour embellir mon nouveau chez moi. J’avais dans l’entrée placé mes anciennes couleurs et au centre mon nouvel emblème. Des images de mon ancienne vie parcoururent mon esprit ‘la Hollande’, ‘Ulungen’, mes anciens compagnons’, ‘Dudu’…. Mais une pensée me hantait depuis près de 3 jours : « Qu’y a-t-il derrière cette porte ? ». Je savais en le connaissant depuis fort longtemps que Sing ne faisait rarement les choses par hasard et cela m’intriguait. Je décidais alors d’y jeter un œil dès le matin même. Je sortis sans arme de ma chambre pour traverser le couloir et me rendre dans cette pièce gardée par 2 gardes. Ils me virent et s’approchèrent de moi. Ils me regardèrent du haut de leur 2 mètres et le moins balaise me dit : « Stop, vous ne pouvez pas passer, nous gardons cette pièce » Je fis mine alors de ne pas comprendre : « Mmm, C’est très bien ça, mais vous gardez quoi dans cette pièce les amis ? » A cela, le même colosse me répondit : « Nous ne savons pas. Mais tu dois partir maintenant si tu ne veux pas avoir de problème » Ils avancèrent encore sur moi de quelques pas. « Des problèmes ! » enchaînais-je, « J’adore les problèmes, mais bon, vous faites votre boulots les mecs…. Donc on va dire que vous n’avez rien vu et je jette un coup d’œil rapide, d’accord » Leurs visages se figèrent, le moins balaise des deux reprit la parole encore une fois en avançant encore vers moi. « Non, personne ne rentre à part Sing et La Nonne. » Ils n’étaient plus qu’à 2 mètres de moi et la pièce qu’ils gardaient quant à elle était à 10 mètres derrière eux maintenant. « Bien, bien mais au lieu de discuter, je vous signale que là, maintenant, il n’y a plus personne pour garder la pièce. On discute, on discute et la pièce n’est plus gardée. » ironisais-je alors. Le plus grand des deux ouvrit enfin la bouche : « Il a raison le monsieur, tu sais, il faudrait que tu ailles garder la porte » dit il d’un ton très lent et sans pointe d’accentuation. Je cernais vite le lascar : brute épaisse sans cervelle. « Vas y toi plutôt » lui répondit son compagnon « Tu vois bien qu’on discute, là ! » Je tentais alors une parade : « Messieurs, je vous propose un truc, vous restez discuter ici et moi, pour vous aider, je vais garder la porte. On fait comme ça ? »
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