Faux Rhum Le Faux Rhum Faux Rhum  

Le forum > Taverne > Monsieur de Craon
Monsieur de Craon 1 -2- 3 4  
Auteur Message
Gaïus Quesada
Gaïus Quesada
Déconnecté
 
Inscrit depuis le :
14/01/2006
Posté le 28/01/2007 à 15:26:03 

C'est dejà gentil d'avoir pris le temps de le lire. merci.
Henri d'Avron
Henri d
Déconnecté
Inscrit depuis le :
23/02/2006
Posté le 28/01/2007 à 19:16:39 

Encore merci pour ce récit.
Gaïus Quesada
Gaïus Quesada
Déconnecté
 
Inscrit depuis le :
14/01/2006
Posté le 29/01/2007 à 21:14:25 

A quoi bon d'avoir la crainte du ciel pour boussole, si la conscience ne tient pas le gouvernail. Chapitre IX : La Chasse Duc de Bretagne 28 canons, 168 âmes 18° 16’ 41 Nord par 56° 22’ Ouest A trois jours des Caraïbes 7 heures de l’après midi - « combien de temps monsieur d’Allende ? - Je dirai 2 heures monsieur. » Athanael replia sa lunette et s’écarta du liston du gaillard. Monsieur d’Allende le premier lieutenant, fit de moi et recula de quelques centimètres derrière son capitaine, lequel réfléchissait à le plus vite qu’il le pouvait. - « Monsieur d’Allende, envoyez tout le monde à dîner, et ensuite vous déclarerez le branle bas. - « Oui monsieur ! - « Monsieur d’Allende une chose encore. - Monsieur ? - Le carré et les officiers dans ma chambre… A dîner. Voulez-vous ? - Oui monsieur. » D’Allende s’en fut rapidement vers le premier pont. Athanael restait tendu et l’expression de son visage était dure. - « Mon frère ? - Vous semblez inquiet. - Il est plus gros que nous. Et presque aussi rapide. Avec ces vents faibles, nous aurons du mal à éviter le combat. - Alors ne l’évitez pas. - Nous avons vingt-huit canons, et il en a au moins quarante-quatre mon frère. » Chriko comprit le doute de son frère et se redressa quelque peut. - « Outre nos deux très jolies pièces de chasse, nous avons quatre canons de trente six pouces et onze de vingt-quatre. La Sainte barbe est pleine, et d’après ce que j’ai pu observer, le canonnier connaît son travail. - Il faudra se rapprocher alors… - J’allais vous le suggérer… monsieur. - La coque de l'Anglais est déjà visible. Un vaisseau de classe supérieure, qui nous a chassé sur tout l'Atlantique. Je n'aime pas être la proie. Mais il a manifestement affaire avec nous. - Alors laissons le venir faire affaire. Soyons le chasseur mon frère. » Dans la grande chambre arrière, qui n’avait de grande que son titre, Athanael et Chriko s’installèrent enfin. Tout le carré, formé du bosco, monsieur Martin, du maître d’équipage, Le Guen, et des deux « jeunes messieurs », Clerc et Anguilliers, ainsi que les officiers, c'est-à-dire monsieur d’Allende, firent de même. - « Messieurs, après ce repas, j’ai l’intention d’attaquer ce vaisseau. Il nous chasse, il n’y a aucun doute là-dessus… Tous acquiéçèrent. Je vais donc tenter de nous rapprocher le plus possible de sa coque. Si nous bloquons son second pont, il faudra le prendre à l’abordage. » Le silence était irréel, tous pensaient la même chose, mais aucun n’aurait pu le dire en face de son capitaine. - « Mon frère, c’est un 44 canons. Si j’ai bien compris il est bien plus fort que nous. - Je sais bien. Et je sais aussi que c’est exactement ce qu’il pense. » Le repas reprit son cour dans le silence et en arrivant au « verre à a santé du Roy » tous levèrent leur coupe sans mot dire. Après le repas, le branle bas sonné, et tous les hommes en position de combat, le Duc de Bretagne fit à nouveau silence. L’autre navire se tenait à moins de deux mille par l’arrière et on pouvait sans difficultés se rendre compte de sa taille et de ses ponts bordés de canons. - « Monsieur d’Allende. Le pavillon je vous prie. » D’Allende envoya sur la drisse, le drapeau depuis longtemps préparé. Trois bandes, une jaune, bordée de rouge. Le navire derrière envoya lui aussi ses couleurs. Un Pavillon traversé par une croix rouge. - « Monsieur d’Allende ! Salutations ! - Salutations monsieur ! » Le Duc de Bretagne fit partir un coup de canon sous le vent. Le navire anglais répondit en moins d’une minute d’un coup similaire. Il se rapprochait rapidement du Duc, et envoya un signal. - « Commandant demandé à bord avec papiers… S’il vous plait monsieur. » Athanael se retourna, tous du gaillard à la proue souriaient. - « Inutile de répondre. Ils sauront bien assez tôt. » Le bâtiment Anglais se rapprochait maintenant très vite et d’un signe du regard Chriko fit un signe à son frère qui se pencha vers le bosco. - « Les couleurs monsieur Martin. » Le drapeau espagnol retomba sur la gaillard d’arrière tandis que montait le pavillon bleu certi de lys. Un fois envoyé ses couleurs, Athanael fit un signe à Chriko qui déclencha presque simultanément les deux pièces de chasses installées sur l'arrière. - « Parez à virer ! Bihan, la barre à bâbord toute ! Envoyez ! »
Henri d'Avron
Henri d
Déconnecté
Inscrit depuis le :
23/02/2006
Posté le 30/01/2007 à 11:33:10 

On sent les embruns rien qu'à lire...
Gaïus Quesada
Gaïus Quesada
Déconnecté
 
Inscrit depuis le :
14/01/2006
Posté le 30/01/2007 à 23:15:49 

La seule chose dont on soit certain en ce qui concerne l'avenir, c'est qu'il n'est jamais conforme à nos prévisions. Jean Dutourd Chapitre X : : Nick (partie II) Le premier lieutenant d’Allende parcourait depuis trente minutes de long en large le second pont bâbord du « Duc ». - « Tiens bon ! Reste sur le coup mon gars ! Pas un mot ! Pas un bruit ! Tous à mon commandement ! » Sur le gaillard d’arrière, Athanael et Chriko regardant dans leur lunette, pouvaient quasiment apercevoir le visage du capitaine Anglais faisant exacte »ment de même sur son navire. Celui-ci, plutôt que de refuser le combat et sur de sa puissance lofa d’à peine un demi quart pour tenter de se trouver à portée des ses vingt deux pièces bâbord. - « Monsieur Bihan, collez vous à cette coque ! - Monsieur… - Collez vous vous à lui ! - Oui monsieur ! » Quelques secondes passèrent, les deux navires se rapprochaient presque face à face. Les artimons auraient presque pu se toucher si le Français n’avait pas soudain changé cap. - « Monsieur Bihan ! Trois points sur tribord ! ! - « Trois points monsieur ! - « Monsieur d’Allende ! Feu ! » Sur ou sous le second pont, le premier lieutenant cessa soudain de marcher de long en large. Il se retourna d’un geste presque comique vers la première batterie. - « Un à huit ! Feu ! Hardi les gars ! » Le « Duc » s’ébranla sur son flanc bâbord et huit pièces de douze livres déchargèrent en enfilade leurs masses de fer meurtrières à tribord du bâtiment Anglais. Athanael toujours debout sur le gaillard encaissa l’onde de choc et se précipita vers l’avant de son navire. - « Courtoirie ! Feu ! » L’infanterie de marine du « Duc », postée dans les mats, ouvrit le feu d’un seul claquement sur le pont de l’Anglais, balayant de sa pluie les gabiers ennemis. Le « Duc de Bretagne » littéralement collé à la coque de l’Anglais lança une multitude de bouts et de câbles dans les mats adversaires. Courtoirie de sa voix de jeune homme ayant à peine mué hurlait ses ordres depuis les mâts. « Feu ! Rechargez ! Plus vite ! Feu ! Rechargez !… Hardi les gars ! » D’Allende remonté sur le pont, son sabre d’officier à la main organisait les hommes sur le pont. « Aux armes ! Duc ! Bretagne ! Tous avec moi ! ». Athanael et Chriko le rejoignirent. Il s’emparèrent de drisses et s’envolèrent vers le premier pont anglais. La troupe d’infanterie ennemie qui parvenait à peine à contenir les tireurs de Courtoirie fut définitivement submergée lors du premier assaut. Pris à revers, l’anglais était privé de ses batteries si destructrices et bien qu’inférieurs en nombre les français en attaquant prenaient l’avantage sur le « territoire » ennemi. Les Anglais se replièrent sur l’arrière du bâtiment et plus regroupés, mieux défendus, ils défendirent pouces par pouces leur navire. Athanael voyant la situation lui échapper décida de jouer le tout pour le tout. - « A L’assaut ! Chargez ! » La quasi-totalité de l’équipage du « Duc de Bretagne » se rua vers les derniers défenseurs. Hurlant comme une horde de sauvage. Athanael se battait en première ligne avec ses compagnons. Un Anglais l’attaqua sur sa gauche et parant son coup, il s’en retrouva déséquilibré et Athanael tomba sur le cul. Les fesses rivées au pont de l’ennemi. Un Anglais, une masse impressionnante de muscles et de rage, leva son épée bien au dessus de la tête du Français. - « Mon dieu… » Lâcha Athanael dans un souffle. Chriko qui n’avait rien manqué de la scène et qui se trouvait à quelques mètres de là, ajusta son pistolet et visa l’agresseur de son frère avec la plus grande précision. Le coup de feu claqua… et la balle se logea dans la tempe d’un combattant qui avait eu le malheur de couper sa trajectoire. Chriko jeta son pistolet dans un juron et frappa de plus en plus fort et de plus en plus vite pour essayer d’atteindre son frère… mais le nombre d’ennemis qui les séparaient était trop important. La lame de l’Anglais s’abattie sur Athanael. Ce dernier vu clairement son dernier souffle arriver, mais au dernier moment une lame entrava celle de l’Anglais. Juste au dessus du nez d’Athanael. - « Ahhhh ! ! ! ! » Une masse humaine repoussa l’assaillant et lui planta sa dague dans la poitrine. Puis, l’homme se retourna et tendit sa main à Athanael. Il l’empoigna et se retrouva debout en moins d’une seconde. Devant lui se tenait un géant aux cheveux sombres. - « Nick ! » Il fit un grand sourire. - « Je… merci… euh, Athanael. - il faut se battre debout ! - Oui ! » La mêlée dura encore quelques minutes, mais étouffés par les Français, le commandant Anglais du se résoudre en descendre ses couleurs. Suivant l’usage et en parfait officier, il présenta son épée à Athanael. Ce dernier lui parla de son incroyable attaque dans les brumes de Madère et de la malchance qui l’avait ensuite accompagné lors de sa chasse et tout en s’excusant refusa de prendre l’arme, la laissant ainsi à son propriétaire en échange de sa parole d’officier de se constituer prisonnier. Pure forme protocolaire mais qui fut néanmoins accueillie avec beaucoup de chaleur dans les deux camps. Athanael ne resta pas plus longtemps sur le bâtiment Anglais et rejoignit le « Duc » et sa grande chambre, laissant au bosco, monsieur Martin, le soin de réorganiser les deux navires et de partager l’équipage entre celui qui continuerait sur le « Duc de Bretagne » et celui qui s’occuperait de la prise. En chemin, Athanael attrapa un jeune mousse un peu perdu et encore bouleversé de son premier combat. - « Faites passer pour le lieutenant d’Allende je vous prie… et faites venir mon frère aussi. - Monsieur d’Allende et monsieur Chriko, oui monsieur ! » Athanael posa son épée encore rouge de sang et enleva sa veste avant de s’installer derrière son bureau. Le lieutenant d’Allende arriva tout de suite dans la chambre suivit de près par Chriko. - « Monsieur d’Allende j’ai un soucis. Et j’ose espérer que vous allez m’aider à y répondre. » Le visage du lieutenant se referma laissant apparaître une marque d’inquiétude. - « Oui, monsieur. - Monsieur d’Allende j’ai deux navires et n’ayant pas encore le don d’obicuité je ne peux pas les prendre en charge tous les deux. La prise doit repartir immédiatement pour Toulon ou Brest, je ne veux pas arriver en Fanfare à Port Louis. Je compte donc garder le « Duc » pour y aller comme prévu. Sauriez vous par hasard à qui je devrais donner l’ « Intrepid » ? » La question était bien évidement réglé, mais le jeune homme ne le savait pas. Chriko sourit tandis qu’Athanael observait son premier lieutenant. - « Monsieur Martin a trente années de mer monsieur, il saurait sans aucun doute mener sa barque, souffla-t-il. - Non cela ne se peut, j’ai encore besoin de monsieur Martin. » Un grand silence envahi la pièce pendant une bonne minute. - « Monsieur d’Allende, vous prendrez le commandement de l’Anglais, choissez votre équipage et vous me le soumettrez dans quelques minutes. Prenez large, Liberty n’est plus très loin et je pense que nous y arriverons même avec un effectif réduit. Faites l’inventaire des vivres avec monsieur Martin et partagez le tout entre es deux navires. » Le visage du jeune officier, s’éclaira. - « Merci monsieur, merci du fond du cœur. - Ce n’est rien capitaine d’Allende. Ramenez ce vaisseau en France et ne traînez pas en route. Et… encore une chose. - Oui monsieur ? - Étant radié de la liste navale je n’ai pas le pouvoir de vous nommer formellement, en arrivant en France vous direz juste la vérité : votre commandant est mort pendant l’accrochage avec l’Anglais au Sud de Madère. Vous serez aimable de rester discret quand à moi et mon frère. Comprenez vous ? - Oui monsieur parfaitement ! - Dans ce cas je vous souhaite bonne route Capitaine. - Merci monsieur, mes respects mon… messieurs ! - Au revoir. Ah ! Et faites passer pour notre nouvelle recrue monsieur Le Brun. - Au revoir monsieur, oui monsieur. » Athanael attendit que le jeune capitaine soit ressorti et que la porte de sa chambre soit refermée, puis il regarda son frère. - « Je voudrai le remercier… - En effet, je crois que vous pouvez. - Avez-vous une idée ? - Bien sur. » Chriko se retourna et sorti un coffre en bois de d’acajou sertie d’or. Il le tendit à son frère. - « C’est celui de père… - Je ne peux pas lui offrir cela c’est… - Père n’aurait pas négocié un objet contre son fils préféré. - Je croyais que c’était vous son fils préféré. - Blanche dit que c’est les deux… » Athanael sourit et Chriko fit de même. Nick le Brun pénétra de toute sa masse dans la grande chambre. - « Monsieur ! » Athanael se leva et s’approcha de la fenêtre donnait vue sur le navire Anglais où à présent s’affairaient ses matelots afin de le remettre en état. - « Monsieur le Brun je vous doit la vie. Sans votre intervention le « Duc » aurait perdu son second capitaine en une seule croisière. Ce qui est tout a fait contraire à l’esprit de la Marine Royale. Je tenais donc à vous remercier. - J’étais juste là, c’est tout… - Ca ne change rien, je suis plutôt satisfait que vous ayez été « là ». » Athanael pris le coffre sur son bureau et le tendit à Nick. - « J’aimerai… nous aimerions, dit-il en regardant son frère, que vous l’acceptiez. » Nick Le Brun prit le coffre avec respect et circonspection. Il le tourna dans ses mains ne sachant trop qu’en faire et regarda d’un œil interrogateur les deux frères. - « Ouvrez le. » La grande main du géant ouvrit la boite révélant un magnifique pistolet. Chriko s’approcha de Nick. - « Un Espagnol, de très grande qualité, je l’ai ramené lors d’une de mes mi…. Lorsque j’étais en Espagne. Je l’ai offert à notre père qui en était si fier qu’il ne l’a jamais utilisé… une erreur à mon avis. Il l’a offert à mon frère quand il s’est embarqué. C’est le vôtre à présent.» Athanael contourna les deux hommes et mis sa main sur l’épaule de Nick. - « Il faut se battre debout ! » Le grand brun lui sourit. Le « Duc de Bretagne » navigua encore trois jours de plus avant de voir la côte de Liberty apparaître sous la toile. Il n’accosta que tard le soir. Athanael et Chriko débarquèrent discrètement et plongèrent dans les quartiers mal famés de Port Louis. Nick le Brun demanda et obtint d’être rayé de la liste de bord et débarqua lui aussi, vers un autre destin, un autre chemin qui néanmoins amènerait les trois hommes à se croiser encore.
Henri d'Avron
Henri d
Déconnecté
Inscrit depuis le :
23/02/2006
Posté le 30/01/2007 à 23:25:13 

exellentisime... Dommage que le bateau ai acosté on aura plus notre ration d'épisode de la croisière s'amuses...
Gaïus Quesada
Gaïus Quesada
Déconnecté
 
Inscrit depuis le :
14/01/2006
Posté le 30/01/2007 à 23:31:10 

NDA : en d'autres termes... fin de la première partie. et Welcome To Liberty comme disent les espagnols... (si vous avez tout lu jusque là... alors vraiment merci. )
Jan der Vernboer
Jan der Vernboer
Déconnecté
Inscrit depuis le :
21/11/2005
Posté le 30/01/2007 à 23:33:38 

Que de lecture Bravo !
Alanis
Alanis
Déconnecté
Inscrit depuis le :
15/11/2005
Posté le 30/01/2007 à 23:35:10 

Lizzie la 'Lame'
Lizzie la
Déconnecté
 
Inscrit depuis le :
03/04/2006
Posté le 31/01/2007 à 12:54:27 

Moi j'ai tout lu aussi C'est très bon. J'attends impatiemment la suite des aventures libertyesques stoppées à l'épisode
Amônier de la Rêveuse
Amônier de la Rêveuse
Déconnecté
 
Inscrit depuis le :
03/02/2006
Posté le 31/01/2007 à 16:49:45 

la suite va arriver bientot un peu de patience claire
Amônier de la Rêveuse
Amônier de la Rêveuse
Déconnecté
 
Inscrit depuis le :
03/02/2006
Posté le 21/02/2007 à 19:25:27 

Je parie que ce qui a poussé les Anglais à coloniser la moitié du monde, c’est qu’ils cherchaient juste un repas décent. Martha Harrison Chapitre C-II Corsaires de France Apres avoir récolté quelques informations concernant l’île et avoir été brièvement reçut par le gouverneur de Port Louis les frères de Craon se dirigèrent tranquillement vers la taverne qui se trouvait en plein milieu de la ville, afin d’avoir plus de détails sur les Corsaires de France La taverne était bruyante et pleine à cette heure de la journée et leur entrée ne passa inaperçue. Joliment décorée en bois de chaîne, spacieuse, assez clair, donnait un air assez rustique à ce lieu. Une chaleur conviviale se dégageait. La salle avait une dizaine de tables et un long bar. Derrière celui-ci des têtes d’animaux étaient accrochée avec d’autres trophées de chasse peu communs. A leur entrée les conversations se firent a voix plus mesurée et les regards se tournèrent vers les nouveaux arrivant. Athanael se dirigea vers le bar et commanda une bouteille de vin et la spécialité du jour, les deux frères s assirent sans porter attention vraiment à leur environnement. Il avaient faim et un besoin impérieux de combler se désir. Le repas fut servi rapidement et ils ne restèrent pas à regarder leurs assiettes. Au moment où Chriko allait porter sa première bouchée un homme vêtu d’un uniforme rouge le bouscula en reversant son verre dans l’assiette d’Athanael. - « Désole l’ami je voulais prendre le sel qui se trouve a côtés de toi » lui dit l’homme avec un fort accent Anglais. » Le compagnon du rouge essayait vaguement de dissimuler un four rire. Chriko ne répondit pas et se resservi un verre, mais alors qu’il allait boire son vin l’Anglais le bouscula une nouvelle fois, ce qui renversa le contenu du verre sur les habits de Chriko. Les bruits de fourchettes, de verres et les conversations s'arrêtèrent complètement dans la taverne. Chriko baissa la tête pour regarder sa veste couverte de vin. Il se leva d’un bond dans le silence de l’établissement et pris l’Anglais par la gorge. D’un pas il le bloqua contre le bar et enfonça profondément le canon de son pistolet dans la bouche. L’autre veste rouge pris de vitesse réussi enfin a dégainer son arme et mis en joue Chriko. Athanael qui avait immédiatement réagi plaça son pistolet à quelques centimètres de la tête du second Anglais. L’action n’avait pas pris plus de trois seconde. - « Bon résumons la situation. Dans le premier cas mon frère tire sur ton camarade tu lui tires dessus et moi je t’éxécute. Dans les deuxième cas qui me semble le plus raisonnable, tu poses immédiatement ton arme sur la table et on fera en sorte qu’il n’y ai pas de casse. » Chriko toujours silencieux appuya un peu plus fort son pistolet dans la bouche de son adversaire. Il sourit. L’Anglais qui pointait l’arme semblait chercher une solution et regardait autour de lui. Mais dans l’auberge il ne rencontrait que des visages fermés et muets. Tous le regardaient. L’Anglais se recula un peu et abaissa son arme. Athanael continua à le tenir en joue et fit une moue en regardant son assiette. Chriko rapprocha son visage de celui de l’homme qu’il maintenait toujours bloqué. - « Mon frère a faim… Et il nous faut une autre bouteille aussi. » lui murmura-t-il. L’Anglais gémissait et suffoquait de plus en plus. Il chercha maladroitement, vu sa position, a poser sa main sur le comptoir afin de déposer quelques pièces d’or. Athanael baissa son arme. L anglais rangea son arme dans sa ceinture tout en ne cessant de regarder Chriko, qui lui même doucement ressortit l’arme de la bouche de l’Anglais, qui s écroula à demi étouffé. A ce moment un homme se leva dans le fond de la salle en applaudissant. - « Bravo a vous tous vous avez fini par trouver une fin a ce malentendu sans vous trouer la peau » Puis se tournant vers les deux Anglais. - « Quand a vous, vous êtes ici sur le territoire Français et vous n'êtes pas vraiment les bienvenus disons qu’on vous tolère par la force des choses, vu que nos deux gouvernements essayent en ce moment de faire la paix. Vous devriez vous en aller avant que mes amis et moi nous vous montrions le chemin de la sortie. » Les deux Anglais se levèrent et prirent la direction de la sortie Avant de quitter la taverne l’un d’eux se tournant vers les Craon leur lança : - « we will meet soon again » ava,nt de sortir. L’homme s’avança alors vers les deux frères. - « Bien Messieurs que diriez vous de venir vous assoir a notre table, leur indiquant un groupe d’une dizaine de personnes. - « A qui avons-nous l’honneur ? » - « Je m’appelle Gaheriet et voici mademoiselle Perle Blanche et messieurs Fanch Nerra, Iron Man, Jimmy Swordman, Balaan, Anton, Rhum et le jeunot au fond là c’est Lone Frog, qui sont tous mes proches collaborateurs et membres des « Corsaires de France ». - « Tu vois on a fini par les trouver, on vous cherchait justement pour avoir des informations a propos de votre groupe, Bonjour a tous je suis Chriko » - « Bonjour ravis de vous rencontrer je suis Athanael ». Les poignées de main s'échangèrent rapidement. Au moment où il allait serrer la main d un grand costaud au cheveux brun. - « Ah oui j oubliais notre nouvelle recrue monsieur Nick le brun ». - « Nous, nous connaissons déjà », dit Athanael avec un sourire amical envers le géant brun. - « Très bien, parfait, si vous le voulez bien je vais vous expliquer en quoi consistent les Corsaires de France. »
Sora
Sora
Déconnecté
Inscrit depuis le :
13/01/2006
Posté le 22/02/2007 à 11:20:50 

Je viens seulement de calculer ce topic et il est vraiment top moumoute! Ce qui ne me surprend pas de la part d'Athanael.. Continuez les mecs vous etes au poil
Gaïus Quesada
Gaïus Quesada
Déconnecté
 
Inscrit depuis le :
14/01/2006
Posté le 22/02/2007 à 16:42:44 

Content que ça te plaise j'avoue que le dernier opus de mon frère me plait beaucoup aussi.
Yasmina Oum El Kheir El Khattabi
Yasmina  Oum El Kheir El Khattabi
Déconnecté
Inscrit depuis le :
09/12/2005
Posté le 23/02/2007 à 13:38:51 

Chriko, vous n'avez sans doute pas eu de chance de tomber sur des anglais aussi rustres. Jamais je ne tolèrerai ça d'un de mes compatriotes en période de paix. HRP: votre RP, toujours aussi les gars.
Dulcina Fagney
Dulcina Fagney
Déconnecté
Inscrit depuis le :
13/02/2006
Posté le 23/02/2007 à 13:48:15 

Pareil, je suis toujours autant le RP
Gaïus Quesada
Gaïus Quesada
Déconnecté
 
Inscrit depuis le :
14/01/2006
Posté le 24/02/2007 à 13:52:46 

L'amour n'est pas seulement un sentiment, il est un art aussi. Honoré de Balzac Chapitre XI : Lady Sharon Au matin du 21 Février, Athanael sortant de la tour Anglaise – devenue la veille aussi française que peut rêver une demoiselle de l’être – tua Sealover. L’Anglais peut en témoigner, Athanael ne dû son salut qu’a une chance divine qui le laissa en vie et terrassa l’ennemi… Au matin du 21 Février, Athanael regarda ses mains, et leurs couleurs rouge et noire lui firent peur. Il se senti sale, il se senti mal, il se senti animal. Une bête sauvage au milieu de la forêt. Au matin du 21 Février tout l’instinct animal qui coulait dans ses veines rappela à Athanael qu’il était un homme, qu’il avait un passé et que si son avenir était encore bien peu engageant, les chaînes qu’il portait se rappelaient à lui insistantes et pesantes. Au matin du 21 Février, Athanael se senti tout à coup tellement faible et las que ses jambes refusèrent de le porter plus loin. Il s’écroula le dos contre un arbre et il pleura le visage enfoui dans ses mains sales et poisseuses. Le soir de ce même jour, il parvint enfin et sans en avoir réellement conscience jusqu’à Port Louis, il entra dans les quartier Ouest de la ville et au lieu de s’arrêter, comme il le faisait toujours dans la maison de la guilde du Lys, il continua son chemin et passa l’entrée de la Fleur Bleue. Amélie, toujours fidèle a son poste de matrone, en voyant cet homme qu’elle avait connu le soir même de son arrivée sur l’île, eu un haut le cœur. - « Monseigneur !... Quelle surprise. Il est si rare de vous voir ici… je… - « Je voudrais juste un bain, une femme et un lit… Amélie. Je vous prie. - « Oui, certainement monsieur le Comte… je m’en vais vous chercher tout ça ! » La mère maquerelle appela ses demoiselles et interrompant les chamailleries et querelles les fit entrer dans le grand salon de la maison. - « L’une d’entre elles vous plaira t-elle Monseigneur… Monseigneur ? » Athanael fixait d’un regard vide les tapisseries de l’établissement si bien qu’Amélie attrapant sa manche, l’obligea presque à détourner ses pensées. - « Votre choix monsieur le Comte ? - « Oui, euh… » Il tendit le bras. « Toi. » Il ne la regardait même pas. « Toi… c’est bien. » Athanael monta l’escalier qui menait à sa chambre et entra dans celle-ci. Il enleva sa veste et sa chemise et quand l’eau chaude lui fut apportée il entama ses ablutions. Une fois rincé, reprenant peu à peu l’allure d’un humain, il demanda une bouteille de champagne et la demoiselle dont il n’aurait pu décrire le visage. La belle entra et sans la regarder, Il lui indiqua le lit d'un geste de la main... - « Déshabille toi. » La jeune fille s’exécuta et il la regarda d’un air absent durant tout se temps. - « Allonge toi. » Athanael s’installa dans un fauteuil en face du lit et entreprit de déboucher la bouteille de champagne. Il servit deux verres et en offrit un a la demoiselle. - « Comment t’appelles tu ? » - « Sharon, mais comme je suis d’origine anglaise les clients m’appellent Lady. » Elle semblait fière de ce surnom. - « Lady Sharon… » Athanael n’acheva pas sa phrase et il reparti aussitôt s’asseoir sur le fauteuil. De nouveau il porta le verre à ses lèvres et toujours regardant « Sharon » il attrapa quelques feuilles de papiers et un fusain posés sur la table. - « Parle moi… - « Parler ? Monseigneur ne veut pas… » Elle fit un geste de la main désignant son corps nu. - « J’ai déjà une femme. » La jeune fille se redressa. - « Ah ! Et croyez vous que les autres n’en ont pas ? Qu’ils sont tous aussi célibataires que de bons pères de famille ? » D’un seul mouvement elle se rallongea sur le lit, fixant toujours l’homme assis en face d’elle. - « J’ai déjà une femme. » - « Allez viens, monseigneur. » elle accentua le dernier mot tout en l’invitant à la rejoindre sur le lit. - « Cesse de bouger, allonge toi comme ça… Parle moi. » Athanael traça quelques lignes sur le papier. - « Vous parler ? Vous voulez dire converser ? Mais vous parler de quoi ? Vous savez un sujet monsieur le Comte ? - « Parle moi d'amour. » Athanael jeta un œil furtif et rapide sur Sharon, allongée, nue, sur le lit de la chambre rouge de la Fleur Bleue. Sa main courait sur le papier. Traçant lignes après lignes, courbes après courbes… Sharon parla de l’amour et puis du temps qui passe… Bien sûr elle parla des hommes, de leurs violences de leurs faiblesses, de leur force aussi… parfois. Sharon fit la conversation pendant des heures, Athanael ne l’interrompant que pour lui servir un autre verre et revenant immanquablement sur ce fauteuil d’où il pouvait la regarder d’où sa main pouvait le mieux la dessiner. - « Qu’est ce que tu fais monseigneur ? - « Je te regarde. - « Tu ne me désire pas ? - « Si. - « Alors viens. - « J’ai déjà une femme… » Il traça encore beaucoup de lignes sur ses feuilles et finit par s’endormir. Tandis que Sharon… « Lady Sharon » parlait et parlait encore. Laissant dans l’esprit apaisé d’Athanael cette douce sensation qu’il n’était plus seul. Au matin du 22 Février, Athanael se réveilla mal installé dans un fauteuil rouge, dans une chambre rouge, torse nu mais portant toujours son pantalon et ses bottes. Au matin du 22 Février, l’animal, laissant place à l’homme, avait cédé devant ce dernier. Et Athanael s’en vint à rêver de bonheur et de Liberté. Au matin du 22 Février, Athanael tenait un dessin qu’il avait tracé la veille… Sur ce dessin, le visage de la demoiselle nue sur le lit, n’était pas celui de « Lady Sharon ». Au matin du 22 Février – et certains s’en rendrons compte bien plus tard – il n’est pas tout à fait fortuit de penser qu’Athanael avait changé.
Gaïus Quesada
Gaïus Quesada
Déconnecté
 
Inscrit depuis le :
14/01/2006
Posté le 25/02/2007 à 23:11:16 

L’audace vaut mieux en toute affaire, quand on veut réussir. Surtout à l’étranger. Homère. Chapitre XII : Huit Petits Sacs. Le matin du 24 Février, Athanael se leva tôt au sein de la maison de guilde du Lys. La grande fête qui avait eu lieu la veille avait laissé bien des traces sur les visages de ses amis encore endormis… Il les regarda avec tendresse. Quel plaisir que la famille. Le matin du 24 Février, Athanael s’équipa légèrement, il mit sa veste d’Indiana et sorti de la maison de guilde. Dehors il faisait encore nuit. Il parti vers l’Ouest. Le matin du 24 Février, quand Athanael fit enfin sa première pause, le Soleil commençait à poindre à l’horizon. Il s’installa le plus confortablement qu’il le pu contre arbre et chose importante, il ôta ses gants de soie. Le Soleil était déjà bien haut dans le ciel, quand Athanael se réveilla, toujours adossé contre son arbre. - « Ca va être l’heure. » Il posa soigneusement et bien en évidence, sa seule et unique paire de gants de soie sur un petit rocher qui était en face de lui. Puis, patiemment il attendit. Son cœur battait de plus en plus fort au fil du temps qui passait. Il ne pouvait s’empêcher aux semaines de préparations qui l’avaient amenées jusqu’ici, aujourd’hui et maintenant. Athanael se revoyait encore passant des soirées à écrire et envoyer des messages aux frères de la côte, attendant nerveusement chaque réponse que lui envoyait la Confrérie. Adossé contre son arbre, il se remémorait combien il fut difficile pour lui de vivre le pillage des pirates sur Port Louis et le contre pillage qui s’en suivit, combien il douta alors de ce qu’il s’apprêtait à faire… et combien il avait travaillé jours et nuits pour amener son plan à termes malgré tout. Dans le plus grand secret, se méfiant de tous, ne faisant confiance à personne, même pas à son propre frère. Adossé contre son arbre et s’efforçant de garder son calme alors qu’il s’apprêtait à jouer sa dernière carte, Athanael se disait qu’il allait enfin rencontrer les Frères de la côte. Il patienta encore une bonne heure et puis alors qu’il commençait à s’assoupir, Athanael vit arriver devant lui deux pirates. La Capitaine en personne, Elygwen, et Alfred. C’est ce dernier qui prit la parole. - « Alors c’est toi ? Le petit Français ? - Oui. Athanael se leva, dominant largement des épaules Alfred. Enfin, petit… » Alfred fit une grimace de dégoût. - Comment veux tu que je t’appelle ? Je faisais déjà parti des Frères de la côte alors que tu n’étais même pas arrivé sur l’île. » Le Français ravala son sourire et se recula un peu. Elygwen restait en retrait écoutant mais ne disant rien. Observant la situation avec un petit sourire en coin. Alfred continuait à fixer Athanael droit dans les yeux, faisant monter son rythme cardiaque de manière importante. - « Oui, je me souviens. Vous étiez respecté quand j’étais jeune… commença t-il. - « N’essaie pas de me lécher les bottes ! Tu devrais te baisser bien trop bas pour y arriver, mon jeune ami. » Athanael ne dit plus rien, la peur commençait à envahir ses veines, la peur d’être mis a jour, la peur que ses interlocuteurs arrivent à lire ses pensées. Alfred se rapprocha de la pierre où étaient posé les gants de soie. Il fit un geste de la tête dans leur direction. - « Zvargas passera les prendre et fera l’échange. Sache que tu seras surveillé, alors n’essaie surtout pas de nous avoir… - « Allons mon frère Alfred. Athanael sait très bien ce qu’il risque si tout el monde apprenait qu’il fait des affaires avec les pirates ! Il sait très bien que nous pouvons facilement raconter certaines choses qui lui nuiraient. N’est-ce pas beau Français ? - « Certes… Cela n’arrangeraient les affaires de personne » parvint à souffler Athanael. - « Zvargas va passer. Attends le là. - « Très bien. Et… Et quand le verrais-je ? - « Tu ne le verras pas… mon jeune ami. » Alfred se retourna et Elygwen lançant un dernier regard à Athanael fit de même. Il s’en furent par où il étaient arrivé sans que le français n’arrive à discerner l’endroit où ils avaient disparus. De nouveau seul, Athanael ressenti la tension baisser dans ses veines, des sueurs froides lui parcouraient tout le dos. Il se rassit, cherchant à retrouver contenance et sérénité. Il ferma les yeux essayant de faire le vide dans son esprit et resta quelques secondes à souffler lentement. Un courant d’air souleva sa coiffe et Athanael l’attrapa de la main. Il découvrit alors que les gants de soie avaient disparus. A leur place se trouvaient huit petits sacs soigneusement enrobés dans des bandages et contenant deux mille cinq cents pièces d’or… chacun. Il fit un bond et tourna autour de lui au moins trois fois, cherchant une trace, ou même l’ombre de Zvargas. Il ne vit rien. Juste huit petits sacs noirs posés sur une pierre. Athanael les ramassa et les rangea discrètement sous ses habits. Il refit encore un tour sur lui-même, mais il n’y avait personne. Il s’en fut presque en courant vers Port Louis. Il avait plus de vingt mille pièces d’or sur lui, il avait l’argent des pirates bien rangé contre son corps. Au début de l’après midi du 24 Février. Personne ne le savait encore mis à part lui, mais Athanael venait de se suicider. Il n’était plus qu’un « mort qui marche ». Au début de l’après midi du 24 Février. Athanael venait de soutirer vingt mille pièces d’or aux pirates et cela… contre une simple paire de gants de soie.
Gaïus Quesada
Gaïus Quesada
Déconnecté
 
Inscrit depuis le :
14/01/2006
Posté le 25/02/2007 à 23:11:59 

Le plus beau moment d’une vie est quand on apprend qu’on a une famille sur qui compter. Jean-Paul Sartre. Chapitre XIII : L’Or des Noirs. Le Soir du 24 Février. Arhanael parvint à la maison de guilde du Lys à Port Louis. Son visage était pâle et il marquait toute la tension qu’il avait endurée lors de cette journée. Le Soir du 24 Février. Athanael retrouve tous ces frères du Lys, chez eux, encore présent depuis la grande fête de la veille qui avait eu lieu en ville pour célébrer les uns an du Lys. Il posa sur la grande table qui trônait au centre de la grande pièce son sac de voyage. - « Perle, Capitaine, messieurs… » Il jeta bien en vue de tous les huits petits sacs noirs devant ses camarades et en ouvrit un qu’il vida sur la table. « Je vous présente l’Or de pirates ! ». Tous restèrent stupéfaits devant le flot de pièces qui se déversait devant eux. Gaheriet prit la parole. - « Mon Dieu Athanael, mais qu’est ce que c’est que ça ? - « Je viens de le dire, c’est l’or des pirates, ou plutôt devrais je dire, c’est le nôtre maintenant. - « Mais combien y a-t-il la dedans ? » bafouilla Bacchus. - « Un tout petit peu plus de Vingt Mille pièces. » Ils furent plusieurs à s’exclamer en même temps : - « 20 000 Po ! …Mais comment as-tu fait ça Athanael ? Tu as vraiment volé vingt mille pièces d’or aux pirates ? » Demanda Amiral Seb, le trésorier du Lys. Athanael sorti de sa poche un petit papier sur lequel était noté une sorte de liste. Il l’a tendit à Balaan qui la lu en souriant et qui l’a tendit à son tour à Arkeon, le petit papier faisant ainsi tout le tour des membres de la Confrérie. - « Ne me dis pas que c’était aussi simple » dit Fanch Nerra après avoir lu la note. Cactus émit un sifflement admiratif en la prenant. - « Et si… Ils avaient besoin d’acheter du matériel. Je suis commerçant et j’ai donc proposé mes services. Ils m’ont confié leur argent. A moi… - « Mais ce n’est pas possible ! Tu es un membre de la guilde du Lys, ils n’auraient pas fait une erreur aussi grossière ! » S’exclama Iron Man. - « Il existe un seul sujet sur lesquels les pirates ne remettent jamais votre parole en doute… Si vous arrivez à leur faire savoir que vous ne rêvez que de rentrer dans leur confrérie… Ils sont toujours prêts à vous croire sur parole. Comme vous le savez, ils ont une très haute opinion d’eux même. » - « Tu sais ce qu’il va t’arriver » dit Chriko, qui était le seul à ne pas se réjouir. « Ils te traqueront, ils te poursuivrons partout où tu iras… Ils ne te laisseront aucun répit. - Oui je sais… J’ai pris ma décision il y a bien longtemps. Maintenant je l’assumerai. Je n’ai plus peur. » Ils restèrent un long moment silencieux, regardant tour à tour l’Or sur la table et Athanael, quelque peu absent maintenant que toute la tension retombait dans ses veines. - « Et que ferons nous de l’argent ? » demanda Anton. - « Je pense que nous pouvons rembourser comme il se doit la guilde de la trahison de Sanca. A près tout ce n’est qu’un juste retour de fonds pour cette créance qu’avaient contractés les pirates à notre égard… » Mais pour le reste dit Gaheriet… - « Faisons un don à l’UNIPL ! » Dirent quasiment en même temps Louis et Jean-François. - « Oui je crois qu’il faut partager. » appuya Niko le Balafré. Jimmy et l’Ollonais descendirent à la cave et remontèrent quelques bouteilles de Champagne. François apporta les verres. - « Dans ce cas buvons ! » lança Gaheriet. « Au Roy ! A la France ! Et pour le Lys ! » - « Pour le Lys ! » Répondirent en cœur vingt voix heureuses et emplies de ce sentiment rare et apaisant d’appartenir à une vraie famille. Athanael laissa son verre lever et après avoir regardé un a un ses frères de la Confrérie. Il empoigna quelques pièces d’or qui laissa tomber sur la table… - « Et exceptionnellement, en ce jour particulier… A la santé des Pirates ! » Les vingt membres de la Confrérie du Lys levèrent leurs verres en souriant. - « A la santé des Pirates ! »
Madre Anna
Madre Anna
Déconnecté
Inscrit depuis le :
09/12/2005
Posté le 26/02/2007 à 12:27:40 

Enfin j'ai pris le temps de tout lire, bravo ! Et la suite ! P.S. Est-ce que tu es un lecteur de Patrick O'Brian?
Amônier de la Rêveuse
Amônier de la Rêveuse
Déconnecté
 
Inscrit depuis le :
03/02/2006
Posté le 26/02/2007 à 12:54:36 

Oui bien sûr Madre. J'ai effectivement tout lu et adoré Patrick O'Brian (20 tomes quand même)... je désespérai que quelqu'un s'en rende compte... Pour la suite... et bien pour le moment il faut que je lise ce qui a été dit dans l'autre forum et que je continue a partir de ça... mais pour aujourd'hui je risque de manquer de temps... demain peut etre. ^^.
Gaïus Quesada
Gaïus Quesada
Déconnecté
 
Inscrit depuis le :
14/01/2006
Posté le 26/02/2007 à 12:57:37 

:-/ Cet imbécile de joueur c'est encore trompé de Login... Le message ci-dessus était d'Athanael... Toutes mes excuses.
Lizzie la 'Lame'
Lizzie la
Déconnecté
 
Inscrit depuis le :
03/04/2006
Posté le 26/02/2007 à 13:01:55 

Si c'est aussi bien que ce RP, je pense que je vais lire Patrick O'Brian Edit : Ca a l'air sympa ! Je vais essayer, je pense.
Gaïus Quesada
Gaïus Quesada
Déconnecté
 
Inscrit depuis le :
14/01/2006
Posté le 26/02/2007 à 14:36:34 

Il est bien evidement que les livres de Patrick O'Brian sont infiniments plus interessants que ce RP. Patrick O'Brian : http://www2.wwnorton.com/pob/pobhome.htm
Edward le moussaillon
Edward le moussaillon
Déconnectéparia
Inscrit depuis le :
19/11/2006
Posté le 26/02/2007 à 15:52:10 

Méchant le piqueur de sous ! Moi javais donné 1 000 piécettes pour avoir un joli gant ! C'est très très long de compter jusqu'à 1 000 vous savez ! Moi je mets beaucoup de temps à compter jusqu'à 1000 ! Donc j'irai récupérer mes pièces sur tous les français qui sont dans ta guilde monsieur le piqueur ! J'ai déja commencé à en reprendre un peu, et je vais continuer jusqu'à ce que je compte jusqu'à 1 000 piécettes ! nah ! (oups désolé, je voulais poster sur l'autre sujet ^^)
1 -2- 3 4  

Le forum > Taverne > Monsieur de Craon


Si vous souhaitez répondre à ce sujet, merci de vous connecter.
Marquer tout le forum comme lu
© 2004 - 2024 pirates-caraibes.com - Tous droits réservés