Posté le 02/06/2017 à 16:27:11. Dernière édition le 02/07/2017 à 19:58:44
Ministre des économes, il ne t'aura pas échappé que je suis inéligible. Pourtant, l'idée de prélever 10 % des rentes de chaque nanti au profit des défavorisés aurait été une idée qui aurait éclairé mon esprit.
Posté le 01/07/2017 à 05:05:20. Dernière édition le 01/07/2017 à 05:06:16
*rentre dans la pièce en regardant pour vérifier si elle se trouve au bon endroit*
Hum c'est poussiéreux ici, et après on s'étonne du nombre de pneumonie recensées ces dix dernières années ! Poussière et humidité ne font pas ménage, c'est pourtant la base!
*réajuste sa coiffe et se dirige d'un pas déterminé vers le bureau d'accueil, et toque sur le bureau*
Il y a quelqu'un ? Mais que diable faut-il donc faire ici pour obtenir quelque renseignement ?
Posté le 01/07/2017 à 14:53:43. Dernière édition le 01/07/2017 à 14:58:45
En revenant d'un énième périple dans les méandres de Liberty, L’Écumeur rentra tranquillement à Port Louis pour s'y reposer un peu, juste un peu.
Il fit comme à son habitude une p'tite ronde de Port Louis et qu'elle ne fut pas sa surprise lorsqu'il passa devant le comptoir des nouveaux arrivants, une douce voix en sortie, lorsqu'il y rentra il y vue une nouvelle venue, de la bleusaille qui arborait les belles couleur du Lys ; il l'entendit marmonner dans le vide, il n'y avait plus de nouveau venu depuis un bon moment et le comptoir avait été laissé à l'abandon, sans plus attendre il alla à sa rencontre.
Bien le bonjour à vous et bienvenue à Port Louis, il ne me semble pas vous connaître !
Il était dans un bon jour, limite sobre le bougre.
Je me présente on me surnomme L’Écumeur, je viens de vous entendre et vous cherchez quelques renseignements, si je puis vous aider cela sera avec plaisir rien de spécial à faire à part un p'tit sourire peut-être, hé hé, que cherchez vous donc ?
*se retourne et ne peut pas s'empêcher d'avoir un petit sursaut en voyant cet homme au visage buriné et mutilé, mais elle se reprend rapidement et esquisse un sourire*
Ah, enfin quelqu'un ! Enchantée Messire l' Écumeur, je suis Aliénore Rollinde de Flandre, mon navire vient de débarquer à Port Louis et mon équipage s'attele à décharger mes affaires, ils ne diraient pas non à un peu d'aide. Je suis envoyée du continent pour effectuer un état des lieux sanitaire. Les informations qui nous parviennent font état de nombreuses maladies locales, de mystérieuses guerisons, et de disparitions inexpliquées toutes ces dernières années. Vous vous doutez que cela interpelle fortement nos autorités. Enfin, vous avez dû, vous ou vos supérieurs, recevoir toutes les autorisations officielles, ne perdons pas plus de temps.
J'aimerai commencer au plus tôt, je dispose déjà de quelques archives assez intéressantes, je vais avoir besoin de voir les votre. Il va me falloir également les différentes cartes de l'île bien entendu.
Posté le 01/07/2017 à 22:39:48. Dernière édition le 01/07/2017 à 22:59:07
Il réfléchit quelques instants, pas de trop, c'est qu'elle lui avait donné un soudain mal de crâne à parler de registre et de contrôle sanitaire de surcroît ; mais elle ne savait pas où elle avait mit les pieds se dit-il, il se marrait intérieurement pour ne pas la froisser.
Bienvenue à vous sur l'île de Liberty Aliénore Rollinde de Flandre !
Quel nom pompeux pensa t-il, encore de la noblesse à n'en pas douter.
Pour l'aide pour votre équipage, j'ai un navire à quai et je vais demander de suite à mes marins de vous aidez à décharger vos effets personnel, juste une formalité !
En ce qui en ai des cartes de l'île et des registres, je vais vous guider vers le bureau de notre Intendante actuel, Charlotte Delahaye, elle sera de bien meilleur conseil que moi-même, j'avoue que votre contrôle me dépasse totalement.
Il devait la mettre tout de même en garde sur cette île.
Je dois vous dire que sur cette île, vous allez en voir des vertes et des pas mûres, tout ce que vous pouvez imaginer est possible ici, des morts qui marchent et combattent, des maléfices inexpliqués et j'en passe ; hum heu, Jean Passe est aussi notre Gouverneur au passage hé hé, vous n'avez pas fini d’écarquiller les yeux sur Liberty !
Il l'a conduisit vers le bureau de l'Intendante tout en continuant de lui raconter des histoires aussi incroyables qu'absurdes, elle devait déjà le prendre pour un fou.
Il entra en premier dans le bureau de son Intendante et lui présenta la nouvelle venue.
Intendante, je vous amène une Dame qui vient de débarquer aujourd'hui même, il semble que vous êtes au courant.
Il la vouvoyait en présence d'inconnu.
Je vous présente Aliénore Rollinde de Flandre, elle vient faire un contrôle sanitaire de Port Louis d'après ce que j'ai compris et enquêter sur les mystères de Liberty !
Posté le 02/07/2017 à 15:20:44. Dernière édition le 02/07/2017 à 19:19:15
Bien installée dans son bureau, à traiter le cas Charles Vayne et Felix Jarkov, elle ne souhaitait pas être dérangée. D'humeur assez maussade, elle préparait méticuleusement ses wangas, calculant ou chaque aiguille irait se nicher. C'est précisément le moment que choisit l’Écumeur pour entrer, et c'est à ce moment qu'une aiguille alla se planter dans la poupée. Amusée, elle leva la tête.
Hum, hum, Oui je vois, je vous remercie mon cher.
J'ai effectivement été prévenue de l'arrivée d'une pertur.., enfin d'une nouvelle venue !
Observe alors un instant la française.
C'est donc vous qui faite tant parler. Je vous souhaite officiellement la bienvenue dans notre charmante cité. Charlotte Delahaye, intendante de Port louis pour vous faire me servir.
Si j'ai bien compris vous venez contrôler les sanitaires , j'en suis ravie ! Je vous invite à commencer par les égouts, avec les rats espagnols qui y trainent régulièrement, pas étonnant que ca soit en sale état !
Il y en a plusieurs sortent, les don grey, les rizzoute, et les grace, vous verrez, ils sont peu commodes, idiots et courent partout, mais pas bien vivaces, vous n'en ferrez qu'une bouchée.
*Aliénore avait écouté les histoires de l'Ecumeur tout en marchant d'un pas déterminé vers les bureaux de l'intendance. Elle ne laissait rien apparaître, si ce n'est quelques haussements de sourcils. Arrivé dans le bureau, elle balaya toute la pièce du regard. Quand Charlotte eut fini de se présenter, Aliénore avança d'un pas et fit un sourire poli à l'intendante*
Madame l'intendante je suis aise de l'accueil que vous me faites. Les sanitaires et les égouts seront bien entendu étudiés, tout comme l'ensemble de cette île si nécessaire. Aucun rapport ne fait état d'une corrélation entre les différentes races de rat et les maladies locales, mais soyez assurée que si je vois un lien clinique apparaître mon compte rendu saura orienter les actions vers une éradication totale des nuisibles.
*elle se tourne vers l'Ecumeur et lui fit un signe de tête lui signifiant qu'elle n'avait plus besoin de lui*
Je vous remercie pour votre aide, je serai enchantée de vous revoir prochainement. Pourriez-vous aller vérifier que mon personnel pense à rémunérer de deux pièces d'or vos marins pour leur travail ?
*sans attendre de réponse, elle s'avance vers le bureau de l'intendante, prend une chaise et s'installe en face d'elle*
Bien mettons nous au travail. J'ai besoin d'accéder à toutes vos archives, aux cartes de l'île, liste des médecins, registres, etc. Je suppose que vous avez déjà tout préparé.
Mais qu'est ce que Charlotte faisait avec ces p'tites poupées, cela l'avait interpellé mais cela lui passait au dessus de la tête, une grande enfant cette Charlotte, jouer à son age, enfin jouer à les torturer de ce qu'il avait vu, elle n'avait vraiment rien d'autre à faire.
Pour la rémunération de mes marins ce n'est pas nécessaire mais merci à vous pour l'intention m'dame.
Il les salua et prit congé.
Au plaisir de vous revoir, mesdames !
Il repartit en direction de la place de Port Louis, des affaires urgentes l'attendaient avec le grand Ministre Pantaléon.
Alors que le Vogue-Marie vient d'accoster, une jeune femme sur présente en haut du pont de débarquement. Grande, élancée, sa longue chevelure rousse cascade sur ses épaules, ondulant sous l'effet des vents du large. Elle porte un pantalon serré, de longues bottes qui lui montent jusqu'aux genoux, ainsi qu'un bustier léger laissant ses épaules nues. Une tenue qui sied fort peu à une dame, impression qui était accrue par la présence incongrue d'une rapière à son côté et d'un couteau dans sa botte droite.
Les yeux verts de cette femme, qui ne devait pas avoir trente printemps, étaient braqués sur la petite ville qui se présentait à elle. Port-Louis, l'une des colonies françaises dans les caraïbes les plus agitées et, en grande partie de ce fait, les moins prospères. Tout un tas de légendes circulaient sur cette île de Liberty. Certaines des plus farfelues.
Les deux marins qui se tenaient prêt de planche de débarquement s'écartèrent pour lui laisser le passage lorsqu'elle s'y engagea. Elle se tourna vers eux.
« Amenez mes affaires à l'auberge la plus réputée de la ville, si je les retrouves abîmées je vous en tiendrai personnellement responsables. »
Les deux hommes s'empressèrent de hocher la tête et elle se détourna d'eux sans plus de cérémonie pour descendre sur le quai. Les pavés de la ville manquaient d'entretien, mais au moins le sol n'était pas boueux. La femme s'éloigna aussitôt en direction du centre de la bourgade.
Un marin sur les quais, curieux, vint interroger les occupants du navire une minute plus tard.
« Qui est-ce ? » demanda-t-il en désignant l'étrange créature qui s'éloignait.
Les deux marins échangèrent un court regard avant que l'un d'eux ne se mette à parler.
« On n'sait pas. Le capitaine l'a amenée l'matin du départ de Saint-Martin, nous ordonnant d'obéir au moindre de ses désirs. Disant qu'elle avait le droit de s'balader comme elle le souhaitait y compris sur le pont.
– Une femme sur le pont ?!
– Au début on a pensé que c'était un cadeau du patron, encore que quelques vieux aient grincé des dents sur les femmes qui portent malheur, tout ça... quand Bill lui a saisi les fesses ce soir là, elle n'a même pas émis un son de réclamation. J'dirais même qu'elle a un peu tortillé du cul. Mais un instant plus tard elle s'est saisi de ce couteau qu'elle a dans la botte et vlan, le Bill il avait perdu un doigt avant qu'on ne l'ai vu bouger ! Elle a alors posé sa main sur la poignet de sa rapière en nous dévisageant, comme si elle nous défiait de recommencer... personne ne l'a plus approché ensuite.
– Et elle a un nom cette démone ? ricana le marin de Port-Louis.
– Heu... Marielle je crois.
– Non, Cirielle, intervint le second. Cirielle Martin, j'ai entendu le capitaine la présenter au médecin de bord.
– Cirielle Martin de Saint-Martin hein ? » Le marin de Port-Louis sourit et son regard se perdit dans les allées de la ville, dans la direction que la jeune femme avait prise. Une femme s'habillant comme un homme, maniant les armes tranchantes et portant vraisemblablement un faux nom, « Elle devrait trouver ses marques ici. » songea-t-il.
***
Cirielle arriva finalement devant une bâtisse ornée d'un écriteau la désignant comme la taverne du coin. Le bâtiment ne payait pas de mine, mais elle en franchit néanmoins la porte sans grandes hésitations.
L'intérieur n'était pas prometteur non plus, « Qu'est ce qu'ils vont bien pouvoir me servir comme vinasse ici ? » songea-t-elle. Elle regarda autour d'elle, plusieurs tables étaient occupées, le plus souvent par des gens isolés. Au bar il n'y avait qu'un homme, derrière le comptoir, occupé à essuyer des verres. Elle s'en approcha.
« Patron, un verre de ce que tu as de plus fort !» demanda-t-elle en prenant place sur un tabouret. Puis elle fit le tour de l'assemblée du regard avant d'ajouter, « Et sert en donc aux autres aussi ! »
Cirielle ne peut cacher sa surprise en voyant apparaître une petite fille derrière le comptoir. Qui plus est, une petite fille dont la chevelure est... violette ? « Les gens de cette île ont-ils trouvé une méthode pour colorer leurs cheveux ? Il doit y avoir une part de vrai dans les rumeurs au sujet de Liberty, cette île est vraiment pleine de mystères. » songea-t-elle.
Elle s’adressa alors à la gamine, sur un ton gentillet, « Bonjour, je m'appelle Cirielle et toi ? »
Posté le 27/02/2018 à 02:17:59. Dernière édition le 27/02/2018 à 02:20:32
*vient sautiller aux côtés de Cirielle, puis prend un tabouret qu'elle rapproche tout à côté d'elle, et grimpe dessus, et balance les jambes dans le vide*
Moi c'est Violette. *pose sa peluche Lapinou sur le bar* et lui c'est Hubert Lapinou, mais j'l'appelle Lapinou ça va plus vite. T'es venue faire quoi ici ? Moi j'habite ici, c'est chez moi, et j'aime jouer à la poupée, à chat, et à cache cache. Et toi ? *regarde le tavernier* T'as entendu que la dame elle m'offre une grenadine ? *regarde Cirielle* Moi j'aime bien la grenadine et toi c'est quoi que tu bois ? *regarde à nouveau le tavernier et rougit* Oups pardon, j'ai oublié s'il te plait... *garde la tête baissée et la relève d'un coup en ayant une idée en tête en s'exclamant pour Cirielle* Ooooh t'as pris le goûter déjà tu veux un chocolat ??
La porte du comptoir des jeunes français claque contre le mur et laisse apparaître une silhouette familière.
- Hola ! Un verre de rhum ! Et pas de la piquette !
Althéa entre dans la taverne et embrasse l'ensemble des personnes présentes par un regard rapide et circulaire.
- N'en déplaise à certains, me revoilà ! Va falloir faire avec et me briefer sur les dernières aventures de ces quelques mois passés. Qui est capable de me renseigner ?
Lève son nez de ses livres et ses bras de joie vers le ciel!
Vous êtes de retour! Alors moi je suis capable de vous renseigner au niveau du commerce! Il y a les anglais qui font des difficultés et des menaces parce qu'ils sont vexés que d'autres nations s'occupent de dépoussiérer la tour abandonnée près de chez eux. Nos rentrées financières ont été plutôt bonnes ces derniers mois, mais ces satanés hollandais semblent vouloir nous faire concurrence sur notre marché d'expansion, ce qui rogne fortement nos marges. Et maintenant les espagnols entrent dans la danse en nous faisant payer un prix pour leur neutralité. On aura tout entendu! Et vous, qu'avez vous fait tout ce temps?
Althéa esquisse un fin sourire en entendant Pantaléon ; le flot de ses mots rapides, coulant de sa gorge comme une eau vive dans la pente d'une montagne. Elle se demande un instant si il lui arrive de respirer en s'approchant de lui, puis en posant une main sur son avant bras.
- Et bien je vois que vous vous êtes bien amusés durant mon absence.
Elle marque un temps d'arrêt en levant un peu ses yeux émeraude au ciel et reprends la parole sur un ton énigmatique.
- Ce que je faisais ? Hum.... disons que je cherchais quelques réponses à mes questions et remettais un tant soit peu de l'ordre dans mon passé.
Changeant radicalement de sujet elle pose son regard sur la bourse bien remplie du ministre et sourit.
- Vous me semblez en pleine forme mon cher ministre. C'est un plaisir de vous voir si... empli de succès.
Ahem, cela se voit tant que ça? Il est vrai que j'ai peut-être pris un peu d'embonpoint. Pourtant je fais 10 flexions de jambe tous les matins au lever!
Il essaie de rentrer le ventre pour masquer la bedaine naissante et réajuste en vitesse sa chemise.
Il est logique que j'ai eu l'opportunité d'accumuler quelques piécettes d'or ces 2 dernières années pour ma retraite. 18 mandats de ministre et être pratiquement tout le temps le seul marchand actif à Port Louis pendant ce laps de temps, ça aide forcément. Je vais d'ailleurs bientôt céder ma place à la jeunesse vigoureuse qui pointe le bout de son nez. J'aspire à quelques repos, voyez vous...
Sa bedaine a repris la place qui est la sienne. La chemise tendue laisse apparaître quelques formes boudineuses. Il s'en aperçoit et rentre à nouveau son ventre en toute hâte.
Posté le 09/10/2018 à 10:47:30. Dernière édition le 10/10/2018 à 19:21:57
*Après un voyage en mer en tant que médecin de bord, Yashoris débarqua à Port Louis et se vit instantanément séduit par cette magnifique petite citée.
Il décida de se rendre au comptoir des nouveaux arrivants, non pour venir y faire un discourt élogieux étant un peu timide mais simplement pour y déposer un petit mot fort bien écrit et visible de tous *
◊---------------------------------------------◊ Oyez, habitants de Port Louis,
Un nouveau médecin prend place dans votre belle petite ville, je me ferais une joie d'aider quiconque aurais besoin de mes services, même pour de petite excursions.
Je n’excelle pas dans l'art du combat cependant je peux garantir des soins de qualité en tout genre, morsures de serpent, flèches d'indigène, griffures d'ours enragé...
N'hésitez donc pas à prendre contact avec moi, mon temps étant particulièrement libre c'est temps ci.
Mes sincères salutations.
Dr. Yashoris* ◊---------------------------------------------◊
Le Faux Rhum
