 Le Faux Rhum
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Event : Le Fléau de l’humanité
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Posté le 19/04/2020 à 13:50:44
Port-Louis, le 17 avril 1720
C'était une journée normale dans la boutique de savon. On sortait de l'infirmerie la veille, fallait trouver un moyen d'occuper son temps libre la journée.
Jehan s'amusait à comprendre pourquoi son dernier soin sur un anglais avec ses mains crasseuses n'avait pas marché. Le mec était mort d'une maladie, mais l'origine était encore inconnue. Pour une fois qu'il fait un effort, le mec va crever cinq minutes après... Pas très coopératif ces anglais.
Sinon, il en profitait aussi pour parfaire ses connaissances médicales, et vu le temps qu'il prenait dessus, c'est qu'il devait en manquer ce couillon...
Calica venait de se prendre une énième dérouillée par mes propres soins à l'épée. Ah, ça y est, elle avait décider d'évoluer du statut de bouseuse à poudre à celui de mousquetaire. Enfin quelque chose de positif ces derniers temps ! Par contre, niveau maîtrise, ça laisse encore à désirer.
Face à l'échec, la seule vengeance qu'elle a trouvé était de jouer aux cartes avec d'autres savonneurs.
Bref, on s'ennuie, et on s'occupe comme on peut. Comme d'habitude.
Puis, il y a eu un grand crac et un énorme trou est apparu.
On s'est regardé, puis on a regardé à l'intérieur, mais impossible de voir quoi que ce soit.
C'est là qu'une gonzesse est sortie. Pas très fraiche vu l'odeur.
Calica a crié.
J'ai crié de surprise.
Puis les autres sont restés inutiles comme d'hab.
Elle balaye la salle du regard, cherchant un type dans le lot : "Je recherche... ah ben le voila ! Une fabrique de savon ?"
C'est là que Tidus décide de sortir de sa léthargie : "Mais que faites vous là ? Avez-vous été invité ?"
Moi ? Je sors mon sabre pour lui expliquer les bases de la politesse.
C'est là qu'elle m'assomme d'un coup de boule. J'avoue, j'ai pas trop compris, rapide la chose. Bref, je titube, je n'arrive pas à comprendre ce qu'il se passe, puis je sens une vie douleur dans la joue, et comme si je tombais.
Je me réveille au beau milieu de types que je connais pas. En fait, je ne reconnais vraiment personne, pas même moi.
C'est quoi mon nom ?
Par contre, j'ai grave faim. Mais vraiment vraiment faim !
Donc je cogne du zombi. C'est dingue, je connais plus mon nom, mais cogner, ça je sais bien faire.
Et je croque du zombi..... Mais c'est vraiment pas très bon. C'est nourissant, mais c'est dégueux.
Donc je chasse. Parce que j'ai faim.
Et je croise encore du zombi. J'en ai marre des zombis.
Ah oui, j'oubliais un truc. Il y a un Archevèque, il s'appelle Plexus, il nous demande tout un tas de truc.
Mais franchement mon grand, j'ai pas foutrement souvenir de mon propre nom, tu crois vraiment que j'y connais quoi que ce soit à ce que tu viens me demander ???
Et puis j'ai trop faim pour réfléchir. Je vous avais dit que j'avais faim ?
Au final, je repars chasser quelques gars. Espérant trouver autre chose que du zombi.
Hé, y a des mecs qui se promènent ici ! Mais c'est qu'ils sentent bon en plus, c'est si.... appétissant. J'en bave rien qu'à les regarder. La chaire a l'air bien tendre et bien juteuse.
Petit, petit, petit. Viens voir le Doc, j'ai un nouveau remède à base de chaire en décomposition, tu vas voir, c'est MORTEL !
Et si au passage je peux croquer un petit morceau, je ne dis pas non.
Parce que oui, j'ai FAIM ! |
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Posté le 19/04/2020 à 14:13:13. Dernière édition le 19/04/2020 à 15:22:54
Le "Zombie Cat" Aegis approchait dans le couloir. Après avoir arraché la lumière de Ching, il était passé par le visage de Johnny, mis chaos par un coup de "patoune toute douce".
"Atchoum ! Je me sens pas bien, je crois que je suis allergique.", se disait l'anglais dans la zone de repos.
Très vite, la chaleur commençait à monter dans le corps de Johnny, il transpirait à grosses gouttes et ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Il perdit connaissance.
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A son réveil, ses cheveux avaient changé de couleur, passant d'un noir foncé à une couleur paille, ses yeux avaient pris le teint du sang, et sa peau était aussi pâle que les fesses d'un de la Reine.
https://image.noelshack.com/fichiers/2020/16/7/1587297577-5c938871240000b000c80801.jpeg
Il ne pouvait s'empêcher de fredonner quelques chansons :
"Quand tes cheveux tombent
Comme la lune sombre
Et que ton visage
Ressemble à Valakas
Quand l'ombre et la noirceur
Dessinent sur ton corps
Des cicatrices, des laideurs
Et bien c'est que t'es mort
Que je saigne, que je saigne, que je saigne
Quand ta bouche se fait sèche
Quand ton corps se fait dur
Quand le sang dans tes yeux
Est celui de ton voisin malheureux
Quand tes mains tombent en miette
Quand tes doigts ne sont que poudre
Tu as une mauvaise aura
Et d'un grommellement tu fais "Bwaaaarh"
Que je saigne, que je saigne, que je saigne
https://www.youtube.com/watch?v=PfGstMC6neY
Johnny Hallydead était né. |
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Calica |
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Posté le 19/04/2020 à 15:06:55
La jeune femme avait fait le tour de la ville d'Ulüngen. Elle avait parlé à plein de gens, au gouverneur et fait ses provisions.
Les colons s'étaient organisés par groupe. Le pirate Andras était apparemment le chef du groupe de Calica. Elle lui avait fait part de ses avancées dans ses quêtes secondaires et son choix de se rendre à l'entrée du Monastère St-James pour retrouver le gros des troupes.
Monastère St-James. Elle vit le trou béant dans les jardins.
Elle regarda à gauche, à droite et ne vit pers.. Ha si Cas Papi était là. Calica se dirigea vers l'homme.
"Bonjour ! Tu viens chasser le zombie toi aussi fier aventurier ?"
L'espagnol se gratta la tête et lui répondit.
"Non pas du tout ! Je me promène simplement. J'avais besoin de voir le Père Henry. Bonne chasse à toi, à bientôt."
Calica resta sans voix.
D'accord...
Bon.
Elle allait devoir entrer là-dedans toute seule.
Ça sentait pas bon. Dans tous les sens du terme... |
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Posté le 19/04/2020 à 17:22:41. Dernière édition le 19/04/2020 à 17:26:35
Un œil s'ouvrit, puis l'autre. Un râle guttural sortit du tréfonds de ses entrailles. La chose ne savait pas ou elle se trouvait, ni qui elle était. Mais cela n'avait pas d'importance, elle ne pensait tout simplement plus. Le vide dans son esprit.
Le premier sens à lui revenir fut la vue, un peu flou cependant, comme si elle regardait le monde à travers un voile épais. Elle ne découvrit pas grand chose, un couloir humide, des zombies au alentour, pas de quoi l'inquiéter outre mesure.
Puis ce fut au tour de l'odorat : la puanteur des lieux mais surtout une légère odeur, qui planait dans l'air ambiant. Si elle avait pu sourire elle l'aurait fait. L'odeur qui émanait et qui la poussait en avant était délicieuse, sa perception en était découplée. Son nez prit une longue inspiration, afin de trouver la source de cet arôme. "Plus loin" lui soufflait une voix dans sa tête.
Dès lors, un besoin inflexible et immense monta en elle. La créature devait trouver cet effluve au plus vite. Pourquoi ? Elle ne le savait pas encore, mais c'était une nécessité absolue, elle le sentait au plus profond d'elle même, c'était la solution au mal qui l'a rongeait.
Des soubresauts saccadés, le buste qui se contracte et se dresse lentement au son d'un rythme fictif.
Chaque mouvement était ardu, comme si elle avait du mal à contrôler son corps. Muscle par muscle, geste par geste elle se releva péniblement avec effort. Enfin elle était debout, enfin elle pouvait se mettre à la recherche de son objectif ! |
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Posté le 19/04/2020 à 20:44:31. Dernière édition le 19/04/2020 à 20:45:11
L'amiral errait dans les sombres couloirs, collé aux murs à l'affût du moindre bruit a la recherche de ses compagnons d'armes.
Il ne fallu pas longtemps pour s’apercevoir qu'il n'était pas au bon endroit, des hordes de zombies venais sur lui !
La fatigue de la journée, les morsures désinfectées par des litre d'alcool l'espagnol s'effondra dans une marre de sang.
Demain sera un autre jour ... Ou pas! |
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Posté le 20/04/2020 à 00:38:41. Dernière édition le 20/04/2020 à 00:39:18
* Elle combattait toute angoisse, se refusant de se laisser atteindre par la simple idée de perdre des gens chers.
Mais la vue d'Alejo dans cet état l'avait retournée... et elle n'avait eu aucune nouvelle de Ching de la journée, depuis que Choco les avait rejoints pour leur confirmer qu'elle avait "changé".
Elle réfléchissait. L’archevêque avait parlé d'un remède. Mais il ne semblait pas disposé à le partager... il leur faudrait donc le trouver.
Voynich et Dulcina décidèrent d'adopter une démarche similaire à celle des hordes de zombies qui arpentaient les couloirs. Affublés tous deux d'une tenue qui les dissimulaient, ils espéraient ainsi passer inaperçus.
Dans la soirée, l'irlandaise éprouva toutefois un immense soulagement en apprenant qu'Alejo avait recouvré ses esprits. Cela témoignait d'une chose : cet état n'était pas irréversible.
Tout du moins... si l'on n'attendait pas assez longtemps pour ramener les morts à la vie.. les hordes de zombies errant dans ces couloirs ne semblaient plus capables de retrouver la moindre humanité, ce qui lui glaçait le sang.
Leur ruse leur permis d'approcher suffisamment de Louison, The Snake et Djez pour les surprendre et les neutraliser. Ils leur administrèrent les memes "soins" qu'à Alejo, espérant obtenir les memes résultats...
Le temps leur était compté. A tous. Une lueur d'espoir désormais : trouver le remède à cette... "maladie mortelle"... |
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Calica |
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Posté le 20/04/2020 à 02:47:46
Calica s'engouffra dans les tunnels. Quelques colons qu'elle connaissait bien étaient là, à l'entrée.
Le chemin était simple à suivre. Il n'y en avait qu'un ! Mais à peine avait-elle progressé, qu'elle devait déjà se débattre de plusieurs zombies un peu trop collant. Elle arriva dans une première salle et vit quelque chose qui ne semblait plus humain mais qui agissait comme tel. Et il parlait.
"... Encore des nouveaux, c'est pas possible. C'est une catastrophe..."
Il criait aux colons de partir, de quitter ces tunnels et les menaçait de les décapiter. La jeune femme vit aussi qu'il avait le pouvoir d'appeler les zombies. Calica devait se battre et repousser ces monstres mais elle n'était pas seule.
Un autre homme de foi était là, plus loin.
Le monstre l'avait appelé Cassius.
"... Vos goules, votre problème. Mais j'espère que Cassius prend des notes et se souvient de notre mission. Il se pourrait bien que l'on ait une autre infection à nettoyer..."
Elle vit aussi des anglais. Calica s'approcha et proposa son aide. Elle reconnut le visage de Dulcina, encapuchonnée, qui accepta la requête. Cette dernière lui expliquait venir sauver ses compatriotes. Les deux femmes échangèrent sur cette étrange zombie qui avait emmené les leurs pendant que Cassius et Plexus s'expliquaient.
Faye était là également, plus belle que jamais. Elles échangèrent des mots doux et réconfortants. Ainsi que la promesse d'être prudente...
Il fallait fuir cette salle. Tout le monde avait peur que la situation dégénère et de devenir des dommages collatéraux. Sauf Faye peut-être.
"... En vrai, il est pas si méchant, il veut juste travailler tranquille..."
Fatiguée par sa longue marche depuis la cité batave, Calica ne pouvait pas aller très loin. Elle se posa contre un mur, aux côté d'Assashin, qui en bon gentleman lui nettoya la place. Etrangement, elle se sentait en sécurité à ses côtés bien que le pirate essayait de discuter avec l'archevêque. Sécurité qui fut de courte durée du coup !
"... Des aides à trier vos idées ? Dégrossir les rangs de ces monstres ? Juste à les rendre inoffensifs. On enlève les bras et les jambes et on leur mets un bon morceau de bois dans la bouche..."
L'archevêque se plaça devant l'ancien anglais. Il vida un sac rempli de bras à ses pieds. Devant cette horreur, Calica ne put s'empêcher de bondir et de s'écarter. Le pirate ne semblait pas perdre ses moyens.
Finalement, Plexus était parti sans faire de victimes.
Ouf !
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Romuald |
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Posté le 20/04/2020 à 11:52:46. Dernière édition le 20/04/2020 à 11:55:04
Franchement, ce n'était pas gagné cette histoire. Pourtant au début ça c'était pas trop mal passé; du moins pour ce qui était du voyage jusqu'au monastère. Mais à peine arrivé au fond de cette crevasse qu'il se retrouve à patauger dans les cadavres en décomposition avec un abbé qui lui tombe sur le râble à vouloir lui filer la communion ou je ne sais quoi.
Par les burnes du prophète!! Il a commencé par envoyer voler son pain azyme dans les entrailles décomposées d'un macchabée puis il lui a arraché sa bouteille de picrate pour la siffler d'une traite. Hé bien il peut vous le dire maintenant : le christ était un putain de poivrot vu la dose d'alcool qu'il se trainait dans le sang. Voilà le Romuald rond comme une queue de pelle qui cherche son chemin parmi les cadavres et les autres qui comme lui sont venus faire... hé bien quoi au juste?!
C'est là qu'il y en a un qui lui explique qu'en fait fallait aller à gauche et pas à droite, qu'il fallait voir l'autre là... celui qui dit d'aller trouver les quatre C... Moi je vous le dit! Faut pas picoler quand on ne tient pas l'alcool. Le Romuald retourne sur ses pas, encore trop bourré pour profiter du décolleté de Faye. Et il finit par le trouver le parchemin qui parle de retrouver les quatre C. Mais putain c'est quoi ça les C? Les 4 Couilles? Les 4 Connards? Les 4 Cataphractes? Les 4 Céphalopodes? Pas facile de réfléchir avec ce mal de crâne et l'autre andouille de Cardinal qui vient le baratiner : "Il me faut un second de campement! Un homme de Foi...". Pour le coup, il a plutôt un gus qui a mal au foie... et au crâne. Merde! En voilà déjà un de C. Avec le meilleur profil de Faye ça en fera déjà deux!
Il en était là de ses pensées quand la gerbe l'a pris et qu'il a finit par s'assoir pour cuver. Du coup, quand il est reparti, il y avait moins de monde et pas la queue d'un de ces morts qui marchent dont on lui avait parlé. Pour l'instant, c'est plutôt lui qui marche sur les morts. Mais il a quand même finit par en trouver un qui essayait de bouffer la p'tite Miranda. Une chose est sûr! Le mort est flasque. Ca se découpe comme une motte de beurre en plein été. Et comme le coeur ne bat plus, le mort se fait propre. Pas le genre à vous pisser du sang comme un polonais son urine un soir de cuite. Ca se vide de sa tripaille, ça se répand, mais ça gicle pas.
Comme la Miranda semblait avoir pris en main la verdâtre et que cette dernière paraissait reprendre figure humaine, Romuald a décidé d'aller voir ailleurs si la mort est plus verte. Il en voit un qui n'a pas l'air bien frais justement et là - va comprendre Charles! - il sent un truc furtif. Genre, vieux pervers qui te touche la bite sans que tu aies le temps de réagir. Sauf que là, c'est autre chose qu'on lui a pris. il ne sait pas bien quoi mais d'un coup, il ne se sent plus très bien le Rémoulade. On peut même dire que les voies de la perception lui ont été ouvertes vers de nouveaux horizons. Du genre à trouver que cette vieille tête de gou-chi momifiée ferait un très bon gâteau apéritif, et que tout à coup, le plus appétissant chez Faye ne se trouve plus ni dans son décolleté ni entre ses cuisses... ça serait plutôt la cuisse elle-même. Ca nécessite de s'isoler pour réfléchir à la question tout de même. Le pire c'est quand même la cuisse de Buddy devient appétissante... Là! Vraiment ça fout la trouille!!! |
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Posté le 20/04/2020 à 18:04:10
Il était bien agité. Il avait passé la nuit à tourner en rond se rongeant les peaux et laissant échapper un grognement de temps à autres. C'en était agaçant. La soif le rongeait, comme un... besoin, un besoin si urgent... si satisfaisant...
C'est pourquoi, après avoir bien trop peu dormi, il se mis immédiatement en route, galopant à moitié sur ses bras. Jamais il n'avait été aussi vite. Jamais il ne s'était épuisé aussi vite également. Aussi, quand il croisa Assashin, il courut. Il déchiqueta sans attendre le matelot qui s'interposa, envoya ses membres fraîchement séparés sur le pirate, et se jetta sur lui, sans répit, jusqu'à ce qu'il tombe. Ignorant les plaies béantes sur son épaule et sa joue, il continua, ne s'arrêtant que pour jeter un coup d'oeil curieux à l'Archevêque.
Rien ne l'arrêtera. Sauf peut-être... cette cheville humaine, bien trop fragile, qui céda à un virage. Le boucan provoqué par sa chute réveilla un espagnol, plus frêle que celui qu'il avait laissé courir en venant. Plus réveillé aussi, et surtout plus apte à se déf...
Quelle migraine, bon sang.
Mince. Carter. Faye. Cet abruti de Cardinal. C'est vrai... J'espère que les autres ont réussi à s'extirper de l'ambusc...
Il marque une pause, troublé. Ce n'était pas le même sol, ce n'était certainement pas le même jour. Du sang séché tâchait sa chemise déjà bien usée, et sa tête semblait hurler de douleur.
- Oh my. Combien de temps j'ai dormi moi... |
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Romuald |
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Inscrit depuis le :
05/02/2017 |
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Posté le 20/04/2020 à 20:59:45. Dernière édition le 20/04/2020 à 21:02:19
Brouillard ou vapeurs méphitiques... Romuald ne comprends plus bien ce qui se passe. Il entend des voix, certaines lui semblent encore familières mais il ne peut plus mettre de noms dessus. Il rogne un os de mouton... quoique! Il a un drôle de goût ce mouton... et un drôle de tibia aussi?!
Il ne reconnaît plus le lieu, les murs semblent tordus, le sol spongieux et ces cailloux jaunasses qui reflètent la lumière lui brûlent les yeux. Machinalement, il porte la main à son visage et trouve un orbite vide dont s'échappe un nerf optique. Que fait cet oeil au milieu de sa joue gauche? Ca devrait le choquer. Il s'en rend bien compte et pourtant ça ne le choque pas plus que ça. Alors il le remet en place, plus ou moins.
Qui c'est celui là qui vient s'agiter devant lui? Sa tête lui dit quelque chose? Mais c'est flou... une histoire de quoi déjà? Mais qu'est ce qu'il fait?! Il sautille, fait des bruits bizarre avec sa bouche? Un instant Romuald croit voir un poulet rôti, fumant qui caquette devant lui et il a bien envie de lui bouffer une aile. Mais c'est bizarre... ca lui fait mal dans ces os. Ses bras lui en tombe! Au sens propre j'entends. Mais l'autre les remet en place. Gallinace! Un truc du genre... Djéssous? Donne des sous au Gallinacé? Comment il s'appelle déjà? Ca commence à lui revenir. Espéranza? C'est qui celle là? C'est pas la blonde là qui sent bon la vanille et... Claris! Faye? Qui c'est celle là?
Il en est perdu dans ces pensées que l'autre est déjà parti. Il regarde soudain son os avec dégoût. Merde! Mais qu'est ce que je bouffe là? La brume semble se lever et le sol redevenir un dallage couvert de cadavres. Et voilà l'autre qui débarque
"Ca y est! Damnedish! Un autre de mes seconds succombe. Je vais devoir t'abattre, sale bête"
Ce type là! Il le connait... Et il ne l'aime pas! Et voilà qu'il lui en colle une en agitant un crucifix devant son nez et déblatérant des injures. Non décidément, il ne l'aime pas. Alors il dégaine sa lame et riposte!
Un combat s'engage. Au fond de lui une petite voix lui dit d'arrêter. Que ce type n'est pas son ennemi. Qu'il doit lui parler. mais sa bouche est encore pâteuse et l'autre n'arrête pas de brailler et de frapper. Et puis une autre voix plus lointaine, lui hurle de lui enfoncer sa face de pèt au fin fond de son anus, de pisser sur son cadavre et plein d'autres choses qui semble remonter à bien loin du côté de chez un type qui s'appellerait Freud... et aussi de lui bouffer le bras. Mais ça c'est plus récent.
Le combat est long. Mais à chaque coup qu'il reçoit, la brume revient, le sol s'assouplit, et ses coups deviennent plus approximatifs. Manier cette épée devient moins naturel. Il aurait plus envie de se jeter sur ce type pour le mordre... et d'ailleurs c'est qui celui là? Pourquoi il m'emmerde lui? Et...
Trop occupé à se poser des questions, il ne voit pas le coup venir. Silence! Ténèbres! Combien de temps reste-t il comme cela? Combien de temps va-t il dormir? Il ne le sait pas. Et quand il se réveille, il ne sais pas vraiment qui il est ni qui sont ces gens autour de lui. Mais il sait une chose : il a FAIM! Putain! Il n'a jamais eu aussi faim. Et à voir les autres, il n'est pas le seul dans cet état!! |
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Posté le 20/04/2020 à 21:44:02
[Event]
Alors que le Valakas Humain court à travers le donjon du Fléau, se demandant toujours qui il doit aider. Outre ces Confrères...
Son Libris Mortis tombe à nouveau par terre et s'ouvre sur une page blanche.
Kayvaan Zombie passant par la, je lui cogne la tête contre le mur afin qu'un peu de sang coule...
Merci l'ami, te connaissant c'est pas cette bosse qui risque aggraver quoi que ce soit...
Je fais tomber quelques gouttes sur le livre qui l'aspire goulûment avant de "tousser" .... oui bon hein c'est du Kayvaan...
Des lignes apparaissent...
- L'étoile de David en a 3 fois moins que le Diable
- Nous sommes des atouts dans notre cour Royale, tous ensemble nous sommes combien ?
- Pour une certaine catastrophe, il est utile de me consommer. Indirectement, j'aide à respirer.
- J'ai été trouvé par un astronome, mes lunes sont identiques, je compte 235 mois.
4 énigmes, pour quatre chiffres.
2 coordonnées pour ???
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Posté le 20/04/2020 à 22:28:39
La chose prit peu de temps à trouver l'origine de L'odeur. Elle s’avança lentement, en grognant vers un homme d'église.
De son vivant elle n'avait jamais aimé les différentes religions et leur représentant. Trop prompt à tuer en masse pour assouvir leur suprématie....
Mais celui là sentait tellement bon..... elle se rapprochait de lui, tendant le bras pour l'attraper
Elle dû lui faire peur, il sursauta et lui infligea une terrible correction. Elle abandonna malheureusement l'idée de le mordre et repartit en arrière en attendant de reprendre des forces avec des bras et jambes trainant par là.
Un français l'a prit en traite pendant qu'elle se restaurait, l'envoyant à hôpital.
Sur place son état s'améliora. Elle voyait les gens entrer et sortir, l'endroit était relativement bondé ! Elle cru reconnaitre un visage en particulier.... |
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Posté le 20/04/2020 à 23:52:13. Dernière édition le 20/04/2020 à 23:52:41
* Ils avançaient tous les trois, à couvert. Dulcina avait prévenu Calica qu'ils partaient en éclaireurs, afin de tenter de trouver un moyen d'accéder à ce remède dont l’archevêque Plexus avait parlé.
Choco, Voynich et elle s'étaient arrêtes auprès d'un prêtre pour la nuit.
Grand bien leur en fit : au petit matin, ils assistèrent à l'arrivée de James qui n'était visiblement pas lui meme. Il s'en prit, sous leurs yeux, à Assashin, avant de commencer à bifurquer vers eux. Mais pour une raison étrange, James, ou ce qu'il en restait, avait rebroussé chemin devant l'ecclésiastique.
Ils commençaient tous trois à échanger sur leurs projets d'exploration, et ne virent pas arriver la menace : elle avait la forme de Convard, mais sans etre lui pour autant.
L'intendant chargea l'irlandaise, et chercha à la mordre, à plusieurs reprises. Dulcina ne réfléchit pas, et se débattit de toutes ses forces pour repousser son ami, qui ne l'était plus. Voynich l'empoigna soudain, violemment, l'éloignant de l'anglaise encore sonnée que Choco veillait. Il l'assomma afin de le neutraliser, et ils commencèrent alors le meme rituel entrepris pour les précédents, afin de lui permettre, ils l'espéraient, de recouvrer la raison.
Puis, ils se hâtèrent de lever le camp. Ils croisèrent plusieurs autres "survivants" humains, qu'ils saluèrent brièvement : ils se savaient repérés, et l’archevêque Plexus n'était pas loin.
Ils marchèrent jusqu'à arriver au fond d'un couloir sans issue : piégés.
Ils n'avaient plus assez de forces pour rebrousser chemin, aussi décidèrent-ils de s'installer de manière à se protéger les uns les autres. Ils avaient la chance de pouvoir voir venir le danger...
C'est ainsi qu'ils parvinrent à maîtriser l'assaut d'une zombie qui ressemblait grandement à Jessie : elles avaient en commun cette fougue à foncer sur leur adversaire, en tous les cas. Une hargne qui se reconnaissait entre mille.
Dulcina aida Voynich à la maîtriser, afin de lui administrer le meme "traitement" qu'aux précédents. Puis ils regagnèrent un peu en tranquillité.
Mais celle-ci fut de courte durée : des bruits de pas, puis une voix, les tira de leur repos pendant que Choco montait la garde. Il s'agissait d'Alejo qui les avait entendus, et qui s'adressait à eux de l'autre coté du mur où ils se trouvaient.
Ils étaient en train d'échanger avec lui, quand soudain, une "sphère d'énergie" fusa dans leur direction.
Choco se mit entre sa soeur et l'intrus, mais ce dernier n'approcha pas. Pour une raison inconnue, il visait, avec précision, Voynich.
Le sang de l'irlandaise ne fit qu'un tour : son bouclier se dressa entre Voynich, et les sphères envoyées par l’archevêque Plexus.
Elle encaissait, coûte que coûte. Le bouclier chauffait, et commençait à lui brûler les mains, mais elle s'interposait, décidée à protéger sa moitié.
Elle encaissait, mais la force des sphères lui fit baisser, un peu trop peut-etre, ce bouclier devenu lourd à porter. Plexus s'engouffra dans la brèche, et toucha Voynich de plein fouet.
Dulcina avait un genou à terre, soufflée par l'impact, et fut secouée pendant quelques secondes, avant de reprendre pleinement conscience de ce qu'il se passait : l’Archevêque venait de prendre le corps inanimé de son compagnon, et repartait avec.
L'irlandaise hurla, de toutes ses forces. Elle voulut se lever, mais tant ses jambes, coupées, que Choco, l'en empêchèrent.
Ses cris retentirent un moment dans ce couloir, tandis que des larmes de rage et d'impuissance coulaient sur son visage.* |
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Posté le 21/04/2020 à 03:47:22. Dernière édition le 22/04/2020 à 05:28:27
*Longer l'mur gauche, toujours l'mur d'gauche et tu r'trouveras la sortie...
Nom d'un foc, c'fait 3 jours qu'j'sais p'u ou j'suis et j'ai pas rencontré un seul corsaire. J'commence a desaouler, presqu'sur qu'on est pas a Ulungen... ha tiens, j'crois j'ai vu que'qu'un*
- "BOOOOOOOAAAAAAAAA... ?"
"Cardinal Cassius Engeance du démon! Tu as cédé aux belles paroles de Plexus? A son appel pour la faim! Vois! Vois ce que le seigneur pense de toi... hrrrrrini haha ha", à tout le monde
*Merde, un Catholique ! Pour sur y va tenter d'convainc' l'vieux Piet d'baiser les pieds au Pape. J'vais lui dire qu'y a rien a craind', p'et' y va m'laisser tranquille*
- "BOOOOOAAAAAA !!!! HAAAAAAAAAAANNNNN !"
- Combat contre Cardinal Cassius, tu te défends et prends 3 points de dégâts à mains nues. C'est un coup critique !
- Combat contre Cardinal Cassius, tu te défends et prends 0 points de dégâts à mains nues. C'est un coup critique !
- Combat contre Cardinal Cassius, tu te défends et prends 1 points de dégâts à mains nues. C'est un coup critique !
- Combat contre Cardinal Cassius, vous loupez tous les deux.
- Combat contre Cardinal Cassius, tu te défends et prends 0 points de dégâts à mains nues. C'est un coup critique !
"Cardinal Cassius Eh bien tu vas rester là en place sale bête, réfléchir au purgatoire", à tout le monde
*Mais !!!? Pourquoi y part ? He r'vient, j'm'ai perdu, faut aider l'vieux Piet. Il a du rhum, pis des bieres... heyy ! Heyyyy !!!!"
- "BOOOOOAAAAAAAAA" à personne...
*Sacrebleu, il est parti le catho... merde ! Bon, longer le mur d'gauche, toujours c'ui d'gauche...* |
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Posté le 21/04/2020 à 04:01:22. Dernière édition le 21/04/2020 à 04:06:33
Carnage ...
On se fait laminer ... Les noms tombent les uns apres les autres, comme les corps ..
Sauf que beucoup (trop) d'entre eux se relevent ...
J'ai allumé deux gars que je ne connaissais presque pas ... J'espere que quelqu'un prendra soin d'eux .. j'espere avoir fait ce qu'il faut pour qu'ils retrouvent forme humaine, parce que c'etait pas beau a voir ...
Et y a un truc avec cet endroit .. .C'est pas possible .. Y'a un truc .. les combats sont bien plus sanglants que n'importe ou sur Liberty ...
J'ai reussi a me planquer tant bien que mal mais j'ai mal géré ... Impossible de revenir sur mes pas .. J'ai entendu Jaina et Buddy tomber là bas au loin...
Jessie et Kayvaan on fait un carnage ... Aidé de Yahya ... et j'ai rien pu faire ...
Je me suis fais rattraper par le gros tas .. L'espece de chose qui m'avait defoncé la tronche l'autre fois .. Il a recommencé mais meme en etant prevenu ...
Il a fait exploser une sorte de boule d'energie ... J'ai a peine eu le temps de m'ecarter .. ça m'a permis d'encaisser mais je pouvais pas le laisser recommencer...
La rage m'a pris .. J'ai sauté sur lui ...Je me suis jeté comme un enragé et je l'ai embarqué en poid ... Il a reculé ... Mais j'ai rien pu faire , il a encaissé comme si de rien n'etait .. .Lorsqu'il a repris pieds il m'a presque broyé en un coup magistral ...
Je suis resté a terre toute la journee ... oscillant entre periode de lucidité et cerveau embrumé ...j'ai passé la journée par terre dans cette boue infame composée de sang et de larmes ..effondré contre un mur ..
J'ai du delirer une bonne partie de la journee ...
Calica, Faye et Le Renat etaient là ... Mais je ne sais meme plus vraiment ce que j'ai pu leur dire .. Bella a été soignée il parait et elle nous a rejoint ...
Et y'avait le Padre Cassius ...qui comme les autres essaie de palucher la Galloise ...
J'aurais du lui demander ce qu'on fout ici.. .Peut etre je l'ai fait ? Je sais plus ...
Misere ...
Mon esprit est embrumé par cet endroit ... Mon corps ne guerit pas comme il faut ...
Il faut que je sache ce qu'il se passe ... Il faut qu'on sorganise ...
Je delire ... Trop longtemps un voile rouge et le chaos dans mes pensees ....
Mais la ca yest ...
Il est tard ... Ca y est .. Je suis a peu pres lucide ...
Je suis a nouveau sur pieds ... j'arrive a me relever ... Ils sont là , ils dorment ...mal ... Mais il nous faut du repos... On va se faire coincer demain ...
Il parait qu'il y a un gars qui parle d'une solution a ce carnage .. Il va falloir tenter notre chance ...
Mais ou sont les autres ? On peut pas etre seul Bordel ..si ?
Je comprends pas ... Toute la population de Liberty devrait etre ici a aider .... Ca serait totalement irresponsable de pas venir aider ....
Si on arrive pas a trouver une solution ? .. ? Que va t'il se passer ?
Et le gros monstrueux la ? .... ? Comment je vais faire pour le tomber ? ..
Il faut qu'on s'organise ...Sinon on est tous morts ... |
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Posté le 22/04/2020 à 00:45:10. Dernière édition le 22/04/2020 à 00:46:29
Pas lui... pas lui...
*L'irlandaise n'avait pas réussi à trouver le sommeil. Des larmes coulaient, d'angoisse de ne savoir ce qu'il était advenu de Voynich, où il pouvait être, et ce qu'il allait subir.. mais de rage aussi.
Au petit matin, elle se résolut à tout faire pour le retrouver. Le soigner. Le sauver.
Elle savait qu'elle ne pourrait agir seule, qu'elle ne pourrait lui faire face s'il n'était plus lui meme. Il ne s'agissait pas d'un simple ensorcellement, comme ils en avaient déjà connu.
Choco tenta de la raisonner toute la journée. Elle ne tenait pas en place.
Lorsqu'elle eut enfin des nouvelles de son aimé, elle le fit suivre. Son comportement avait changé. Il était devenu... ce qu'ils redoutaient tous les deux. Son coeur se serra, elle n'eut qu'une envie : courir à sa rencontre.
Mais une fois encore, Choco lui rappela qu'il leur fallait trouver le remède. Pour les sauver, tous.
Elle lutta contre son coeur, pour laisser parler la Raison. Elle savait que Voynich était surveillé. Et elle partit avec son frère en quete des éléments qui leur permettraient de trouver un moyen d'obtenir le remède.
Ils marchaient depuis un moment déjà lorsque soudain, l’archevêque Plexus apparut. La rage grondait en elle, et elle s’apprêtait à lui foncer dessus, quand Choco lui pris le bras et la força à courir. *
"Fonce, ne te retourne pas!"
*Ils coururent aussi vite et loin que possible, haletants. Aussi longtemps que leurs forces leur permirent d'avancer.
Mais l’archevêque les retrouva, alors qu'ils reprenaient leur souffle. Alors, la rage de Dulcina s'exprima. Elle s'en prit violemment à l'ecclésiastique. Non pas par les coups, elle n'en avait pas la force. Mais par les mots.
Elle ne savait si ceux-ci l'atteignaient. Mais elle le vit s'approcher de Choco. Et l'attraper avec puissance par le bec, pour aspirer en lui une brume lumineuse.
Elle assista à la scène avec effroi, impuissante. Son frère tomba à terre, elle se jeta sur lui pour le prendre dans ses bras. *
Non non non... je vais veiller sur toi. Je vais te soigner, je ne sais pas comment encore, mais on y arrivera...
non tu ne veilleras pas sur moi, je te l'interdis! Dès l'aube file, d'ici demain, tu sais ce qui arrivera si jamais je me transforme, tu ne pourras rien faire, tu ne pourras pas me raisonner. Va t'en Dudu, ne me laisse pas m'en prendre à toi, pas à l'aube, je t'en prie...
*Il perdit connaissance contre elle, et elle ne se contint plus. Peu importe que ses mots ricochaient contre l’archevêque : elle le maudissait.* |
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Posté le 22/04/2020 à 05:18:16. Dernière édition le 22/04/2020 à 05:29:34
*Ha ! Enfin, des etres vivants !!! L'vieux Piet est sauvé*
"BOOOOOAAAAAAAAA" aux personnes présentes.
*Ha ! Et... snif snif... ils ont apporté a grailler ! Pas l'temps d'leur demander, j'suis sur qu'y vont partager !*
Tu réussis un coup de bélier sur Paul Bismuth, lui infligeant 10 points de dégâts
Tu infliges 10 points de dégâts à Franklin Van Génial, en réussissant un coup de bélier sur Paul Bismuth.
Combat contre Paul Bismuth, tu l'attaques et te prends 1 points de dégâts.
Combat contre Canonnier zombifié, tu l'attaques et te prends 22 points de dégâts. C'est un coup critique !
Combat contre Franklin Van Génial, tu l'attaques et te prends 13 points de dégâts.
Combat contre Franklin Van Génial, tu l'attaques et lui mets 35 points de dégâts avec ses poings. C'est un coup critique !
Combat contre Franklin Van Génial, tu l'attaques et te prends 10 points de dégâts.
*Le Franklin est délicieux, j'aurai jamais cru*
"BOOOOOAAAAAAAAA" aux personnes présentes.
*Snif Snif... qu'est-ce qui sent si bon !!? ... désolé le Franklin mais t'es fade a coté*
Aphro Ah ah Piet en Zombie, t'es vraiment moche ! ça change de notre Piet presque à poil huhuhu
"Aphro Bahhh le zombie Piet , J'ai peurrrrrr!", à tout le monde
"*voit que Aphro le nargue et pousse Franklin pour s'attaquer a son délicieux cerveau de Déesse*" aux personnes présentes.
Tu réussis un coup de bélier sur Franklin Van Génial, lui infligeant 10 points de dégâts.
Combat contre Canonnier zombifié, tu te défends et prends 16 points de dégâts.
Tu as été assommé par Canonnier zombifié.
*Tombe raide mort au sol et roule dans le précipice non loin.
...
...
Se relève au bout de 10 minutes*
"BOOOOOAAAAAAAAA.... HAAAAAANNN ???"
*Hein !!? Mais qu'est-c'que j'fout la ? Arfff, j'ai une de ces migraines. J'ai du trop boire hier... j'suis ou ? Ca r'ssemb' pas a Ulungen, j'suis perdu.
Pas d'panique ! T'sais tres bien c'qu'y faut faire dans ces cas la. Prendre a gauche! Toujours a gauche! Tu trouv'ras bien la sortie a un moment ou un autre... Ha mais qu'est-c'j'ai faim, nom d'un foc. Faut qu'j'me trouve que'que chose a bouffer. J'etais pas avec le Jax au fait ?*
"BOOOOOAAAAAAAAA ???" à personne... |
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Posté le 22/04/2020 à 14:36:03
J' accepte les deux missions qui s'offrent à moi... ça me changera des combats pour quelques jours ...
Aujourd'hui, j'ai quand même fait 10 pas ! Le décor est lugubre. Je pense que la zone est plus grande quand même... plusieurs zombies mineurs s'accrochent à mes jambes, je ne peux plus avancer, j'ai besoin de bandage... un zombie encore plus grand arrive, il fait 2 fois ma taille, peut être me laissera t-il passer ? Il y a d'autres personnes autour, il a le choix. Prend 2 coups critiques.
Spoiler
2020/04/18 09:45:52 Tu as été assommé par Nerz'hul .
J'essaye d'avancer, un homme espagnol m'aide en tuant les zombies qui s'accrochent à mes jambes. Je le soigne et il se moque de mon bandage qui ne tient pas, ce n'était pas très gentil. Le trajet semble durer une éternité... nous arrivons près d'une antre ... quelques mètres encore à faire, je la vois à peine mais je viens de vérifier ma carte, il y a un objet sous le tas d'os à l'intérieur, c'est certain. Je vais me reposer un peu ici.
Après 2 jours de marche, je me demande si je n'ai pas déjà vu ces couloirs ... j'en suis certaine... peut être je tourne en rond? J'ai l'impression de passer d'un monde à l'autre... J'ai l'impression d'avoir communiqué avec un zombie ... je ne me rappelle plus de son nom... Got... Gothor ?
Je prends des coups de balle, je vais me cacher... Gothor me suis. il se tape la tête contre un mur... je ne sais pas pourquoi... je ferme les yeux un peu...
Un homme me sort de mon sommeil. Il est anglais, ça aurait pu être pire... mais il n'a pas choisi... je suis en transition. Je vois mon sauveur prendre des coups, il y a des dents par terre...sont-elles à lui ? Il disparaît.
Je suis secouée par un autre homme. Il se dit être Cardinal et veut me tuer lui aussi ! Heureusement, le vice est partout et surtout à l'église... je lui offre à boire en échange de ma vie. Gothor n'aura pas la même chance...
Peu importe, je continue d'avancer. Je pense enfin avoir enfin trouvé une nouvelle cachette mentionnée sur la carte .... Le Cardinal Cassius essaye finalement de m'aider. Il a du voir que mon sac était plein de bouteille... Il m'accompagne près du tas d'objet à examiner ! Dommage il m'aurait fallu faire encore quelques pas et je suis trop fatiguée. Je prends un coup pendant mon sommeil.
Je me réveille, personne aux alentours. Je dois retourner sur mes pas... mais je n'ai pas examiné la zone au nord, ni les marais, ni le centre... tant pis.
Je vais au sud. J'ai enfin trouvé le lieu de fouille, je suis sûre que c'est ici ! La carte a été faite par Althéa ! Alors c'est bon ! Dommage, les mineurs zombies m'ont encore laminé ! Ils ne dorment jamais ! Même si tôt dans la journée ? Le soleil n'est même pas levé ! Pourtant je ne fais pas de bruit... Je tiens à peine debout et ma pioche est trop lourde. Je ne peux plus fouiller. Mon esprit est confus, un homme est sur les lieux, il pourra peut être m'aider ! J'essaye de lui parler... je n'y arrive pas !
"*clacckac* souhaite que l'humain fouille pour elle et lui donne l'objet " à Pierre de Siorac.
Je ferme un peu les yeux. Je prends un coup.
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Posté le 22/04/2020 à 15:50:55. Dernière édition le 22/04/2020 à 15:55:48
On a tous quelque chose en nous de Zombie,
cette volonté de prolonger la nuit,
ce désir fou de vivre une autre vie,
ce rêve en nous avec ses mots à lui,
le cœur en fièvre et le corps démoli,
quelque chose de Zombie !
Johnny Hallydead avait erré dans l'antre pendant des jours et des nuits, il n'était d'ailleurs plus sûr du temps passé, n'ayant plus la capacité de se repérer. Sa seule fonction qui le guidait consistait à fredonner des airs macabres et rechercher la lumière d'âme des humains qu'il croisait.
Isolé de ses pairs, moqué par les mineurs, il se sentait abandonné sans la présence de l'Archevêque Plexus. Non pas un abandon humain, mais un manque d'obscurité qui venait à lui manquer.
Oh Plexus si tu savais,
tout le mal que l'on m'a fait,
évanouie mon existence,
tu es pour moi ma dernière chance,
peu à peu je disparais,
grâce à tes efforts désespérés.
Après avoir croisé Nymphéa à qui il vola la lumière d'âme, ce fut l'aura mystérieuse de Madre Anna qui croisa sa route. Parti à sa poursuite, il en était attiré par un étrange magnétisme, mais dès qu'il s'approchait, une chaleur venait à monter en lui. C'était comme si une lumière divine se dégageait d'elle et venait brûler la peau du zombie à la manière de l'eau bénite.
Voulant d'abord jeter un œil qui finit littéralement par tomber dans sa poche, il tenta une approche aussi furtive que possible. Mais l'aura vint une nouvelle fois à lui brûler au visage. Celle-ci se matérialisa par un cri aigu qui vint terminer sa course à l'intérieur de ses oreilles.
Tordu de douleur, un liquide rougeâtre et verdâtre sortait par son oreille droite. En se frappant la tête contre un mur pour faire passer la douleur, une petite boule termina dans sa main. il la jeta par terre sans l'examiner.
Le cri aigu avait disparu, le calme revenait petit à petit. Un quasi-silence s'installa malgré l'agitation des mineurs autour de lui.
La petite boule qui traînait par terre était en réalité un morceau de son oreille interne.
Désormais, Johnny Hallydead était devenu Johnny Hallydeaf.
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Posté le 22/04/2020 à 20:01:33
Les choses s'étaient un peu détériorées au premier zombie rencontré. C'était Willem. Le pauvre, il était vraiment pas en forme. Il avait quand même réussi à mordre James, et depuis, la galloise n'avait aucune nouvelle de l'anglais. Elle était restée un peu à côté, faisant connaissance avec l'Archevêque Plexus, puis papotant un peu avec Yahya. Turb était ensuite arrivé. Et pour guérir Willem, il avait fallu lui faire un peu de mal quand même.
Puis elle s'était trouvé en compagnie de Calica, de Galvarino, de Nymphéa, d'Althéa, de Buddy, de Jaina et d'Alejo. Ah oui, et Kayvaan aussi. Enfin, celui qu'elle pensait être Kayvaan. Les cheveux était une bonne indication, tout comme son aptitude à faire le malin en tout temps. Et puis Calica aussi l'avait reconnu.Ou avait la même impression. Se disant qu'un peu d'affection lui permettrait de se remettre, la galloise avait tenté d'insuffler un peu de magie dans ses baisers. Mais ce n'était peut-être pas une bonne idée, vu comment il se défendait ensuite face aux autres. Affichant une mine contrite, elle ne protesta donc pas quand Buddy l'éloigna de Kayvaan.
Finalement, Nymphéa réussit à en venir à bout. Mais pas sans perte. Et la brunette s'en sentait d'autant plus coupable.
Puis Rodrigo était arrivé. Enfin, son corps au moins. Son esprit, c'était moins sûr. Il semblait la reconnaître, mais il n'était plus vraiment lui-même. De nouveau, elle ne protesta pas quand ses compagnons cherchèrent à l'empêcher de l'atteindre. Surtout que, si Cassius était arrivé pour les aider, Plexus avait également montré le bout de son nez. Chacun son champion, apparemment. Et les tentatives de Faye pour aider Rodrigo sans désavantager ses compagnons n'avaient pas porté leurs fruits. Le Cardinal en était venu à bout, cependant, et ils restèrent à panser leurs plaies avant que Plexus ne leur enlève Nymphéa.
Ils n'étaient plus si nombreux, à présent. Laissant Buddy protéger Jaina, et Jaina veiller sur la santé de Buddy, laissant Alejo tenter d'aller vers l'Ouest, Calica, Althéa, Cassius et Faye poussèrent un peu vers l'Est.
Au matin, Althéa avait pris de l'avance, les laissant, elle et Calica, sous la protection du Cardinal. Les deux femmes prirent également un peu d'avance, laissant Cassius examiner la chasuble divine trouvée dans le renfoncement où elles avaient passé la nuit, et trouvèrent l'amiral espagnol et la déesse hollandaise. Mais il n'y avait pas trop de temps pour s'attarder. Des cris venaient du Nord, et ils ressemblaient à ceux de Jaina. Malheureusement, ils arrivèrent trop tard. La faute à un petit contretemps. S'attarder pour essayer de sauver Jack, puis Umbrella, n'avaient peut-être pas été une bonne idée.
La sorcière soupira doucement, et resta avec ses compagnons. Ils eurent la surprise de trouver Rider aussi, blessé, et elle resta auprès de lui, cherchant ce qu'elle pourrait faire pour l'aider. Renat était non loin, et Calica également. Attendre, c'était long. Mais que faire quand on ne pouvait plus avancer ?
Avant la nuit, cela dit, Cassius et Calica revinrent, accompagner d'Umbrella. Rider avait repris du poil de la bête, et ils discutèrent un moment pour essayer d'établir un plan d'action.
Tout aurait pu bien se passer, mais au petit matin une surprise les attendaient. Un Jacques d'Orsam en forme, mais pas la bonne forme. La courtisane, encore embrumée de sommeil, offrit machinalement du réconfort quand on lui en demandait. Malheureusement, trop tard, elle se rendit compte qu'elle n'aurait pas dû. Renat et Rider étaient tombés. Pleinement réveillée, elle chercha alors à défendre Calica du mieux qu'elle le pouvait. Mais elle ne trouva que l'inconscience en réponse.
Quand elle rouvrir les yeux de nouveau, elle était dans une étrange zone, où tous les blessés étaient acheminés. Un regard vers ses compagnons, et elle grimaça. Ils n'avaient pas l'air bien. Pas du tout. Elle chercha en elle une trace de maladie, mais elle n'en trouva pas. Pourquoi avait-elle été épargnée par le sort et pas ses amis ? Peut-être pour aider à éradiquer cette maladie, ou malédiction ? Elle n'en savait rien.
Elle profita de son séjour dans cette zone de repos pour... Eh bien, pour se reposer. Elle discuta un peu avec Alejo, plus tard. Le lendemain. Ils reparlèrent de cette idée qu'avait eu Althéa. Un cercle de sorcière. Oui, ça pourrait être utile. Mais le pauvre Alejo n'avait pas l'air bien. Elle essaya d'apaiser un peu la Faim qu'il ressentait en lui insufflant un peu de magie. Et ça fonctionna. Un peu. Un temps. C'était comme repriser une chemise avec un brin de paille. Ça ne tient pas.
La courtisane sorti finalement de la zone de repos, essayant de suivre Rodrigo pour le protéger. Mais elle se perdit. Impossible de retrouver le portugais. Avec un peu d'exploration, elle se rendit compte qu'elle était au sud-est, mais aucune trace de Rodrigo. Peut-être qu'elle n'avait pas prit la bonne porte ?
La présence de l'Archevêque, d'abord un peu angoissante, la rassura finalement. Ils parlèrent un peu de ce qui arrivaient aux pauvres âmes entrée dans ces souterrains, et elle tentait de comprendre comment les guérir. Ayant vu un innocent caché non loin, la brunette entraîna Plexus à l'opposé. En chemin, ils croisèrent Bougnette. Pauvre chérie, elle n'avait pas l'air bien. Ne sachant que faire, la brunette lui déposa de quoi grignoter. Puis Jack à nouveau. En pleine forme. Elle continua d'entraîner l'Archevêque plus loin vers l'Ouest. Puis Pong, et d'Orsam. Ils ne semblaient pas malade, et Faye essaya de continuer à distraire Plexus, avançant encore.
Arrivé hors de vue des deux derniers, un éternuement surpris la brunette. Machinalement, elle tendit un mouchoir vers le rocher d'où venait le son. C'était Elijah. Il était bien caché ! Elle se cala contre le rocher, espérant ainsi le protéger, et continuer à discuter avec l'Archevêque. Il la trouvait fascinante, disait-il. Le cœur sur la main, tout ça. C'était bon signe, non ? Elle allait peut-être pouvoir aider, et pas juste soulager les maux, vraiment aider.
...
Ou pas, en fait. Il la trouvait gentille et tout, mais il ne pouvait pas la laisser continuer. Apparemment, il ne voulait plus que les gens sortent. Sans doute à cause de l'épidémie. Ou malédiction. Quoiqu'il en soit, il la pris de court. D'une main à la force conséquente (elle aurait bien dit surhumaine, mais jauger de la force de quelqu'un n'était pas trop son fort) il la souleva du sol. Quoiqu'il fit, ce n'était pas bon signe. Une brume lumineuse quitta le corps de la courtisane lorsqu'il prit une profonde inspiration, la laissant nauséeuse. Perturbée.
22/04 17:37:29
On te vole La lumière de l’âme
Heureusement qu'il y avait le rocher pour la retenir, quand il la relâcha, sinon elle serait tombée. Elle tenta de reprendre ses esprits, mais quelque chose clochait. C'était quoi cette sensation de faim ? Cet engourdissement de sa mâchoire. De son esprit. Pourquoi ce morceau de bras tendu par Plexus lui semblait tellement alléchant, alors qu'il paraissait défraîchi ?
L'Archevêque désigna Elijah, disant qu'il ferait son prochain repas. Et autant une partie d'elle se révolta à cette idée, une autre part en salivait d'avance. Que lui arrivait-il ? Pourquoi ne parvenait-elle pas à penser clairement ? Pourquoi Elijah était aussi appétissant ? Pourquoi le signe de croix la fit frissonner ?
Tant de questions. Trop de questions. Et ces tics nerveux, ces os qui craquent quand elle bouge, cette langueur qui gagne son esprit... Vraiment, croquer un petit bout d'Elijah lui paraissait une bonne idée. Ça lui permettrait sûrement d'éclaircir ses pensées. Non ? |
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Lady Z |
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Inscrit depuis le :
20/04/2012 |
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Posté le 23/04/2020 à 10:28:01
L'objectif était pourtant simple : Venir en aide aux corsaires afin d'éviter que la pandémie ne se propage.
Rien de bien sorcier en apparence, enfin... peut être l'état des créatures si !
Une caverne sombre et froide, des rats de partout, des mineurs ectoplasmiques, au moins nous n'étions pas vraiment surpris.
C'est de voir la transformation qui a été un choc. Perte du gout, envie de mordre un rat plutôt que la délicieuse brochette de euh ( on apprendra plus tard que le gout est en fait très similaire, origine plus ou moins allemande intitulée kebab ), impulsivité accrue.
La suite n'a donc pas été une partie de plaisir. Survivre, survivre, et surtout manger ! Les humains voulaient à juste titre se protéger, les zombis éviter d'y passer ( cela était il seulement possible ). Une chasse grandeur nature dans des égouts sordides.
C'est au bout de quelques jours que la pression est retombée. Organisée et plus rapide, elle évitait les coups. Il était désormais temps de passer à autre chose, et pour se faire... des renforts ne seraient pas de trop !
La suite promettait d'être croquante. |
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Posté le 24/04/2020 à 02:10:37. Dernière édition le 25/04/2020 à 17:50:16
Un mal de crâne persistant. Voilà ce qui lui restait de la veille. Son cerveau allait exploser à force ; humain, zombie, humain, zombie, humain...
Les pensées d'Althéa se percutaient dans un imbroglio digne d'un tableau de Picasso à sa période cubisme.
Elle avançait maintenant accompagnée de Turb et se retrouvèrent à un détour de couloir devant un être à la carrure imposante : Rider... ou plutôt l'être qui était jadis Rider. Métamorphosé à son tour en un animal assoiffé de sang. Althéa et Turb unirent leur forces et finirent par le renvoyer vers un lieu où il pourrait être soigné. Mais pour combien de temps ?
- Il faut trouver le moyen de les sauver définitivement Turb ! On ne peut pas continuer ainsi ! C'est de la pure folie !
La belle aux cheveux de feu s'arrêta dans un coin de la grotte et sorti ses derniers courriers échangés avec Alejo et Faye, ainsi que le grimoire hérité de sa mère et qu'elle avait depuis de longues années étoffé de ses propres connaissances.
Est-ce que leur plan pourrait fonctionner ? Comment en être sûr ? Et puis... n'avait-elle pas entendu dire que ces deux là étaient maintenant sous l'emprise du malin ?
Il lui fallait commencer par cela : les ramener à elle. A eux trois, ils seraient plus forts !
Et le destin fit le reste, apparaissant à la suite d'un son guttural, Alejo, transformé et quasi méconnaissable se tenait devant elle. Son corps déformé par le mal et tenant un crâne dans la main.
- La faim... je dois me débarrasser de la faim ... La faim... La croix... ennemis tous les deux...
Son regard se porta sur les humains qui se tenaient devant lui et particulièrement Elle. Leurs regards se croisèrent et aussitôt Althéa senti la part d'humanité d'Alejo lutter pour reprendre le dessus.
Un éclair passa à côté d'elle, brûlant une mèche de cheveux au passage et fini sa course sur l'être aux cornes de cerf. Le cardinal Cassius jubilait.
- Vade retro! Cerf de Satan. Aujourd'hui je pourrais être moins clément. Vois mon bras lance des éclairs. Et voilà tu sembles fatigué, car ton âme damnée a été rongé par le malin. Ceci dit tu peux bien tenter de toucher à cette femme, c'est en fait notre appât, nous piégeons ainsi les créatures déchues. Tu ne comprends pas un mot de ce que je dis? Oui je sais, mais tu n'en restes pas moins une sale bête.
Le cardinal leva à nouveau sa main au moment où Althéa s'interposa entre lui et sa cible. Elle laça un bras en arrière en direction du cardinal pour lui signifier de ne plus agresser l'être qui se tenait devant eux.
- Attendez ! Attendez.
Althéa sentait une énergie lointaine mais néanmoins présente émaner du corps d'Alejo. Son regard se porta sur les tatouages et scarifications de ce dernier et elle prononça des mots dans une langue qu'elle n'utilisait que trop peu à son goût.
- Ty mûri malo ni e my ristô ri sideratâ. (1)
De sa voix calme et douce émanaient des mots qui roulaient sous sa langue comme un liquide épais et onctueux. Sa voix restait néanmoins ferme et autoritaire.
Turb tenta, comme à son habitude de détendre l'atmosphère qui commençait à s'appesantir.
- Tiens ? Tu parles le cerf de pique toi ? Je savais pour l'élan du cœur mais ça c'est nouveau !
Althéa lança un beau sourire à Turb alors qu'elle tournait autour d'Alejo de façon féline. Elle connaissait le goût de la chair de se dernier et se servait de sa faiblesse pour le détourner de son réel but : Sa dextre laissait s'échapper sur le sol un trait continu de sel qui sembla illuminer très brièvement au moment où le cercle se referma autour de lui. Un autre tour et elle lâcha sur le sol divers objets en prononçant quatre mots distincts "Gaïa, Windia, Arda, Nena". Le regard et le sourire d'Alejo ne trompaient pas, on y lisait un désir de prédateur face à sa proie mais aussi celle d'un mâle face à une femelle. L'air se densifiait entre eux.
Faisant alors un pas en arrière elle s'adressa à Alejo en le fixant.
- Mahitä li ko'a. Mahitä Ti Kò'ä, Alejo ! (2)
Ces mots, à la sonorité quelconque s’immiscent insidieusement jusqu'au coeur d'Alejo et y déversèrent une énergie douce et implacable.
Elle profita alors d'un instant de trouble pour tendre le pommeau de sa rapière vers son plexus. Son arme était ornée d'une opale de feu. L'opale que certains corsaires de l'île savaient associée à Althéa. La pierre émettait des pulsations, tel un battement de coeur envoûtant. Alejo fixa son regard dessus et ne put retenir un désir intense ; il se rua sur Althéa toutes griffes dehors, mais fût stoppé net dans son élan par une barrière invisible montant du cercle de sel. Se retrouvant sur le dos son corps commençait à s'agiter de soubresauts incontrôlables.
Althéa murmura à nouveau des mots dans sa langue étrange.
- Lÿa windia jinsô kurai ti. (3)
Le cardinal Cassius, comme habituellement lorsqu'il ne comprenait pas quelques chose traita la femme de folle.
23/04 21:05:54 "Cardinal Cassius *murmure à Turb* Je crois que cette femme est folle. Figurez-vous que l'autre jour elle a tenté de soigner un dangereux mort-vivant, compromettant grandement la survie de notre campement"
23/04 21:06:15 "Cardinal Cassius ... et si ça se trouve elle parle une langue démoniaque, pour sur ce n'est pas du latin!"
Althéa avança lentement sa main et toucha le torse d'Alejo avec son opale, une lumière éclata entre la pierre et la peau de l'homme.
23/04 21:06:32 ""My estar aquizë li staredoa, lya maunta io li cuni di ilsa, a voy viliamrâ, Alejo"" (4)
23/04 21:08:08 "Cardinal Cassius Ah! *pointe du doigt, histérique* voyez, elle recommence!"
Alors qu'Alejo se convulsait sur le sol, Althéa rangea sa rapière et lança un regard effronté au cardinal.
- Errare humanum est, cardinal Cassius. Ignosco tibi ! (5)
S'accroupissant à la hauteur d'Alejo, Althéa attrapa son grimoire et lu des mots latin qu'elle avait déjà utilisé avec succès par le passé :
- Regna terrae, cantate Deo, psallite Cernunnos. Regna terrae, cantate Dea, psallite Aradia. Deus caeli, Deus terrae. Humiliter majestati gloriae tuae supplicamus. Ut ab omni infernalium spirituum potestate. Laqueo, deceptione et nequitia. Omnis fallaciae, libera nos, domi... (6)
Elle ne put finir sa phrase car le cercle de sel explosa littéralement et projeta Althéa quelques mètres plus loin sur le sol.
L'opale de feu du pommeau de la rapière d'Althéa perdit aussitôt de son intensité et pulsait maintenant imperceptiblement.
Turb se rua sur Althéa et tourna son regard vers le cardinal cachant mal son inquiétude
- C'était du latin ça non ?! Quelle femme pleine de surprises !
Le cardinal grommela
23/04 21:39:46 "Cardinal Cassius *gromelle* Hmm possible, j'ai pas bien écouté. Je deviens dur de la feuille avec l'age... Sauf quand il s'agit de mettre quelqu'un au bucher bien entendu
Une sorte de brume noire sorti alors de la bouche d'Alejo à chacune des ses respirations tandis qu'une brume blanche sortait d'entre les lèvres d'Althéa de la même manière.
Les deux volutes se rejoignirent et cristallisèrent en un millier de petits grains lumineux qui retombèrent au sol et se transformant en poussière dans un très léger tintement cristallin.
Le cardinal tourna les talons un peu embarrassé par, encore une fois, ce qu'il ne comprenait pas.
23/04 23:21:22 "Cardinal Cassius Je vous laisse mes enfants... j'espère que votre bonté sera récompensée..."
Althéa gisait sur le sol telle une poupée de chiffon mais son esprit errait maintenant dans une dimension onirique. Avait-elle réussi à faire revenir Alejo vers la lumière ? Avait-elle payé le prix de sa témérité ? Seul le temps le dira.  ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Notes de bas de page
Selenim (langue parlée par Althéa lors de rituels magiques) :
(1) ty mûri malo ni e my ristô ri sideratâ
tu abrite mon ami et je veux l'aider
(2) lÿa windia jinsô kurai ti
les vents existent à travers toi
(3) Mahitä li ko'a. Mahitä Ti Kò'ä, Alejo !
Trouve le coeur. Trouve Ton Coeur, Alejo !
(4) My estar aquizë li staredoa, lya maunta io li cuni di ilsa, a voy viliamrâ, Alejo
Je suis accrochée aux étoiles, les mains sur le croissant de lumiere, à t'observer, Alejo
Latin :
(5) errare humanum est. Ignosco tibi
L'erreur est humaine. Je vous pardonne.
(6) Regna terrae, cantate Deo, psallite Cernunnos,
Regna terrae, cantate Dea, psallite Aradia.
Deus caeli, Deus terrae,
Humiliter majestati gloriae tuae supplicamus
Ut ab omni infernalium spirituum potestate,
Laqueo, deceptione et nequitia,
Omnis fallaciae, libera nos, domine.
Royaumes de la terre, chantez à Dieu, chantez-vous loue avec Cernunnos,
Royaumes de la terre, chantez à la Déesse, chante Arada.
Dieu du ciel, Dieu de la terre,
Supplions humblement Votre Majesté
A partir de la toute la puissance des esprits infernaux,
Net, la tromperie et leur méchanceté,
Chaque tromperie, sans nous, mon seigneur.
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Posté le 24/04/2020 à 21:20:44
Dans la zone de repos, en reprenant peu à peu connaissance Ching Shih se sentait mieux. Ses pensées avaient néanmoins du mal à se remettre en place et à remonter le fil de ces derniers jours. Elle prit son temps, les yeux fermées, reposant sur son lit de fortune pour reprendre ses esprits. Un chat sauvage, des griffures, une souffrance qui la terrasse le soir venue et.... elle; elle qui a faim, qui déambule dans les lieux à la recherche d'une nourriture. Ses dents qui mordent l'air et enfin un français qui la trouve et ayant pitié d'elle l'amène de force à l'hôpital.
Gothor ? Ou est-il ? Elle ouvre précipitamment les yeux et cherche autour d'elle. La nipponne constate alors que sa vision est floue. Le mal qui l'a rongeait hier encore, a du mal à disparaitre. Elle porte ses mains à son visage, le touche puis les mets devant elle pour les observer. Elle a une apparence humaine mais garde des stigmates. Elle espère qu'ils sont provisoire, que ce n'est plus qu'une question de jour pour reprendre sa forme initiale.
Elle cherche des yeux son compatriotes et finit par trouver une forme qui lui ressemble. En s'approchant, Ching constate qu'elle a vu juste. C'est bien lui, son corps, mais pas vraiment lui... Il va subir le même sort qu'elle, sa mutation s'achève déjà. L'asiatique perçoit sa sortie avec chagrin. Il va comme elle déambuler, ramper dans les couloirs....
Quelques heures plus tard les nurses s'activent. Une nouvelle entrée, elles sont nombreuses depuis quelques jours et les patients n'y prennent plus vraiment garde. Personne sauf Ching, qui espère revoir un ami sain et sauf. Son vœu est exhaussé. Gothor est là, et va redevenir progressivement lui même. Elle en est persuadée.
Le lendemain c'est chose faite. Ils se parlent de loin, ne pouvant décemment pas enjamber les corps pour s'atteindre, et décident de s'attendre à la sortie.
Malheureusement les choses se gâtent. Leur retrouvaille est repoussée par des sorties différentes. Par missive ils se donnent rendez vous, et Ching s'aventure avec entrain (mais prudence) dans les couloirs pour le rejoindre au plus tôt.
Son regard se pose alors sur une silhouette. Elle voit un peu mieux que la veille, et sait par instinct reconnaitre la personne qui se tient non loin d'elle. Ching s'approche doucement (un peu trop peut-être) et demande en lui posant une main sur l'épaule
- Alejo c'est bien vous ?
Par réflexe il se met en position défensive, surprit par l'intrusion soudaine, la main sur son arme.
- Par les Dieux anciens ! Doña Shih ?
Après s'être remis tous deux de leur émotion ils discutèrent quelques instants. Le temps d'échanger quelques nouvelles sur ces derniers jours. Comme à son habitude il ne pu s'empêcher de lui lancer une remarque sournoise et blessante, typique de lui
-vous n'êtes pas... à votre avantage...
Elle serra les dents, et plissa les yeux pour mieux le regarder. Un homme avec des cornes osait lui dire cela ? Vraiment ?! Après un mouvement agacée et une réponse acerbe sur le sujet elle apprit qu'une réaction entre sa magie et la mutation zombie avait eu lieu, le laissant dans cet état.
Elle sourit narquoise et poursuit sa route pour retrouver ses amis... |
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Posté le 25/04/2020 à 00:23:21. Dernière édition le 25/04/2020 à 00:23:31
*L'irlandaise avait couru. Loin de l’archevêque Plexus, loin de Choco... Depuis trente ans qu'elle le connaissait, elle se retrouvait à fuir loin de celui qu'elle avait toujours considéré comme son frère. Et cela la révoltait.
Elle s'était trouvé un coin reculé, où les hordes de morts vivants ne s'aventuraient pas. Mais elle ne parvenait pas à se reposer, seule, elle était sur le qui-vive, et ne cessait de revoir Voynich, puis Choco, qui lui étaient arrachés par ce maudit Plexus.
Alejo lui avait annoncé avoir retrouvé Voynich, et s'etre attaqué à son Mal. Les heures qui suivirent parurent une éternité pour Dulcina, jusqu'à ce qu'elle puisse lire, avec un immense soulagement, des mots écrits, malhabiles, par son conjoint. L'action d'Alejo semblait avoir fonctionné.
De nombreuses heures s'écoulèrent encore avant que le couple ne parvienne enfin à se réunir. Les retrouvailles furent emplies d'émotions. Et le repos qui suivit salutaire, car l'anglaise n'avait plus fermé l’œil depuis bientôt trois jours, et cela se faisait ressentir.
Ils prirent le temps, dans cet endroit reculé, de reprendre des forces, réfléchissant à ce qui les attendrait ensuite.
Au moment où ils reprenaient la route, ils virent l’Archevêque Plexus arriver. Leur sang ne fit qu'un tour, et ils se mirent à courir, chacun dans la direction qu'ils avaient convenue afin d'échapper au danger.
Dulcina courra longtemps sans s’arrêter, et sans regarder en arrière. Lorsqu'elle le fit, elle manqua de s'écrouler en butant dans un corps à terre.
Elle se retourna, et vit Alejo, inconscient, gisant non loin d'Althéa, elle aussi allongée. Elle questionna Turb, qui semblait "gérer la situation", et hésita. Elle craignait que Plexus ne la suive de près, et il n'était pas question de risquer la vie de ceux qui se trouvaient ici. Elle s'assura donc que leur vie n'était pas immédiatement en danger, faisant confiance à Turb pour s'occuper d'Althéa, les sachant proches, et indirectement d'Alejo, qui semblait se battre contre son Mal, et repartit en courant vers l'homme de Foi le plus proche.
L'Abbé Stiole l'accueillit chaleureusement. Elle avait réunit l'ensemble des objets de la liste, et il se mit alors à procéder à une bénédiction sur l'irlandaise. Elle ne comprenait pas pourquoi il la nomma "Protecteur de la Lumière", et se posait des questions sur la signification de ces paroles, lorsque soudain, un grognement retentit juste derrière elle.
Elle se retourna et aperçut Choco, ou ce qu'il en restait : un amas de plumes enragées. Il chargeait, cherchant à s'en prendre à Calica, à Razmataz, et à elle. Ce n'était plus son frère, elle le savait. Mais elle ne pouvait pas s'en prendre à lui. Son coeur se serrait de le voir ainsi, et lorsqu'il la chargea, une fois encore, elle leva ses mains devant elle comme pour tenter de l'arreter.
C'est alors qu'elle la vit : la lueur, blanche qui irradiait de ses mains. Choco stoppa net, comme si cette lueur le brûlait. Il recula, jusqu'à se retrouver acculé contre le mur derrière eux.
L'irlandaise le tenait en respect, sous le regard ahuri de Calica. Mieux : elle parvenait, sans comprendre comment, à l'affaiblir. Son frère se recroquevillait, subissant cette lumière qui sortait de ses mains.
Dulcina ne comprenait pas ce qu'il se passait. Mais les mots de l'Abbé résonnaient en elle. La Foi... alors, elle se concentra sur ce qu'elle espérait : guérir son frère. Elle y croyait. Et, contre toute attente... elle y parvint...* |
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Posté le 25/04/2020 à 14:41:24
Une fois n'est pas coutume, Johnny n'avait pas passé plus d'une journée en conservant son humanité. Une balle placée en plein milieu du front avait arrêté sa course folle aux indices.
C'était presque devenu une habitude s'il avait pu se souvenir des différentes transformations. Celles-ci agissaient comme une session d'hypnose, elles avaient bien un effet sur son âme et son corps, sans pour autant qu'il est la mémoire de cette expérience.
La bonne nouvelle c'est que cette nouvelle transformation lui avait permis de retrouver ses capacités auditives. La mauvaise c'est qu'il était toujours pris d'un désir profond de chanter son amour de la zombification. Une sorte de drogue pour lui.
On m'a trop donné avant d'être zombie,
J'ai oublié mes rêves et la merci,
Toutes ces choses qui avaient un prix,
Qui font l'envie de vivre et le désir,
Et la cervelle aussi,
Qu'on me laisse zombie !
L'envie d'être zombie !
Qu'on éteigne ma vie !
Bien décidé à renouer sa camaraderie avec les autres mineurs zombies exploités qui voyaient en lui, et à juste titre, un tire-au-flanc qui n'avaient jamais passé plus d'un mois dans une mine. Abandonné par Plexus, sans nouvelle de lui, sa haine grandissait contre l'Archevêque. Le même type de haine qu'un enfant peut avoir face à un père absent. La pire haine qui soit, celle du défaut d'amour.
Plus rien ne semblait sauvable dans l'âme de Johnny Hallydead. |
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