 Le Faux Rhum
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Correspondances d'un fou
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Posté le 29/11/2012 à 18:51:43
L'Empereur... On y était. Ce type était du genre à sortir tout droit du cauchemard d'un ivrogne porté sur la pédophilie et amateur de viande bien grillée mais pas carbonisée... Un vrais connard...
Comme à son habitude, l'Empereur avait immédiatement pris les choses en main, enfermé le fou dans son arrière bureau et ne l'avait libéré qu'une fois que ce dernier lui eu absolument tout dit.
- "Bon. Tu ne t'en sors pas trop mal, jusqu'ici. Un détaille me gène, cependant... ce Sir Holmes, que sais tu de lui?"
Le fou déglutit... Holmes... il n'avait pas vraiment pensé à ça. Mais c'était le travail de l'Empereur de supprimer les gêneurs. Le fou se laissa à penser au détective, à priori, il ne savait toujours rien de vraiment important... on pouvait le sauver. L'Empereur le ramena à la réalité d'un coup de poing sur la table.
- "Je te parle, bouffon! Qui est cet homme? Tu n'es pas allé balancer un secret d'Etat sur tout les toits, j'espère?!"
- "Holmes ne sait rien pour l'instant, sinon j'aurai déjà reçu une lettre. Tout ce qui peut lui paraitre bisard, c'est le caractère secret de ce que je lui ai demandé..."
L'Empereur attrapa le fou à la gorge, provocant l'indignation de Joy qui faisait la cuisine à quelques pas de là.
- " Ne te fous pas de moi, Maximilien! S'il y a le moindre risque, je l'élimine aussi! Il travail seul?"
- " Aargh Hoi! "
- " Pardon?! "
L'homme lacha le bouffon qui s'écroula sur sa chaise.
- " Je dis... je ne pense pas. C'est un solitaire. "
Il fallait au moins épargner Margot.
- " Bien... Pour l'instant, on ne peut pas faire grand chose, vu que tu as été incapable de trouver le nom du frangin de Louis. Mais avec les infos qu'on possède et ta connaissance de l'île, il y a moyen de préparer sa traque... et d'éliminer par la même occasion les pauvres victimes que tu as bêtment impliqué dans cette histoire! haha! "
Voila... le fou culpabilisait, maintenant...
- " On n'est pas obligés de les tuer, hein... On pourrait demander à Holmes d'arrêter l'enquête et finir seuls... avec les infos qu'ils nous a déjà transmis, il y a sûrement moyen... "
- " Ta gueule, le fou. Ta gentillesse me dégoute. Bien sûr que non que je ne vais pas les épargner! Entre la France et quelques bouseux, aussi connus soient-ils sur leur île perdue, je choisi Louis XIV. Je vais aller rendre une petite visite à Sir Holmes, histoire de voir où il en est. Toi, tu bouges pas de Port-Louis!"
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Posté le 30/11/2012 à 20:51:54
Sur les docks de Port-Louis, le bouffon se tient assis en tailleurs. Il contemple la mer. Arrive le serviteur avec un manteau.
- " Tu ne jettes rien dans l'eau? Tu ne brises pas la magie de l'instant? On pourrait presque te croire devenu sérieux. C'est l'autre qui te fait cet effet? "
Ceci dit, Joy couvre les épaules du bouffon.
- " J'espère qu'il ne va rien arriver à Holmes ou à Margot. "
Joy se tait. S'il n'était pas aussi inexpressif, on le croirait hésitant.
- " Une question à poser peut être ? "
- " Tu t'appeles Maximilien... je n'aurai pas cru que ce serait si facile à découvrir. "
Le fou soupira et se lova dans le manteau comme un chat.
- " Mmmoui... mais c'est un secret, hein... seul le Roi et ses proches peuvent m'appeler comme ça... Nous, on va en rester au fou, ça simplifiera les choses pour le moment. "
- " C'est un joli nom. Dejais. "
- " Un nom sanglant, oui. Mes parents ont été exécutés pour sorcellerie. Le Roi m'a recueilli et protégé. "
- " Je vois... "
- " Mais c'est du passé, j'étais tout gamin à l'époque. "
Joy marqua une pause.
- " Autre chose? "
- " Hmm... tu as vraiment été jetté par la fenêtre? "
- " Hahaha! Oui! J'avais 8 ans! Ce type est un malade et il n'a jamais supporté que je sois le préféré du Roi... "
- " Chaque chose se paye, le fou. "
Le fou se lève d'un bond et grimpe à un lampadaire.
- " Hé! Joy! Ca fait longtemps qu'on a pas fait une partie de cache-cache! " |
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Posté le 02/12/2012 à 15:17:43
*grands moulinets d'épée*
Han! Han! Et... Han! Yahaaaaaaaaaaa!!!
*Joy qui se masse les tempes*
- " Le fou... ça ne sert à rien de taper la brume. Elle n'est pas vivante, tu sais. "
*le bouffon qui se calme, essouflé et en sueur*
- " Détrompe-toi... haaa... On n'est jamais assez prudent... haaa... Et puis je refuse de mourir bêtement avec le reste de l'île... haaa.... "
- " T'épuiser en mouvements grotesques ne va rien changer à l'affaire. Et puis tu tiens ton épée dans la mauvais sens, tu avs finir par te couper. "
*le fou qui observe sa main en sang et change de prise*
- " Comme ça c'est mieux? ... hhh ... "
- " Oui. " *Joy sort des bandages*
- " De toute façon, seul Louis XIV peut décider de ma mort. Ce n'est pas une tribue d'illuminés qui va contredir le Roi Soleil, tout de même! "
- " Certe non. "
- " Et puis ce brouillard est très suspect... il rampe et sort de nul part, comme un vil serpent qui en aurait après un joli petit oiseau bleu. "
*le serviteur bande la main du maître*
- " Ou rouge. "
- " Ou rouge, oui. Bon, avec un peu de chance, l'Empereur en aura peur et il rentrera en France! "
- " Pas son genre. "
- " Ou il se perdra en chemin! "
- " Pas son genre non plus. "
- " En tout cas, il ne pourra pas suivre nos traces! On va retrouver Sir Holmes avant lui! Hahahaha! Quel idiot! "
*Joy soupira...*
- " Voila. Ne joue plus avec ton épée pendant un moment, le temps que ça cicatrise. "
- " Hmm... le brouillard est parti..." |
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Posté le 02/12/2012 à 23:06:42
Cela faisait trois jours que l'Empereur explorait la jungle, à la recherche d'une route, un panneau ou un guide pour rejoindre la ville anglaise de New Kingston. Il avait eu le malheur de s'enfoncer dans la jungle, croyant y voir un campement. Il ne s'agissait au final que d'une clairière où se trainaient un vieux sorciers et une puante vieille femme.Le fou l'avait possédé en l'envoyant dans la mauvaise direction. Ce petit rat allait le regretter...
l'Empereur, agent du Roi Crie : Vous, là bas! Cela fait 3 jours que j'erre dans cette foutu jungle! Où se trouve New Kingston?!" à Ambroise de Linciel
Il commençait globalement à perdre patience, d'autant que la folle avec son âne ne semblait pas décidée à lui répondre.
Lila Mantion une vieille folle puante et dégouteante passe pres de toi* *au plus pres de toi, t afligeant d une haleine qui te ferais presque penser à une nouvelle arme, elle hurle d une voix stridante que la fin du mande arrive*
*s'approche avec sa démarche étrange* *lui aussi pue mais l'eau de toilette* *n'a pas l'air amicale*
- "Fin du monde? Qu'est-ce que c'est que cette histoire? Parle, la vieille. Et dis moi où est NK."
- "Nous ?... Cas?" Ouuuuuu mazette ces t y pas qu'tu parle un etrange language toi!. Mais si tu cherche des cas, vus le niveau d esprit dans ce trou", t'vas chercher longtemps mon gars! Et pour la fin, bin si tu tourne ce qui te sert de suport à fleure morte, et zieute vers le centre de l ile tu verra qu'tes pompe sont pas adapté à la course que tu vas devoir faire pour survire "
*perd vite patience*
- "La ferme, sorcière! Réponds vite où je te fais brûler! Je cherche la ville anglaise de New Kingston!"
- "j espère pour toi que tu crains pas trop la chaleur. Mouhahhahahahahahahahaaha AHHAHAHA" me bruler? tu t y brulerais les ailes et pour ta ville ou on parle une vris langue, il faudrait que tu soit plus gentil.".
*reprend son calme et se fait vraiment trèèèès froid et effrayant*
- "Une pitrerie de plus, vieille femme, et Dieu détournera les yeux en voyant l'état dans lequel je t'envoie à lui. J'en ai soupé des fous!
*sort un pistolet*
*elle rit d une force rare, énervant son interlocuteur.*
*crie*
- "Vas tu te taire?!!!"
*la vieille prend un air sérieux et approhce sa tête de la tienne. tu vois que son visage est recouert de cendre.*
- "Crois tu pouvoir faire mieux que ça?" .
Lila Mantion te donne 1 Grippe porcine
*son haleine te touche de pleins fouet, et avec elle un début de mal de tête. C ets impensable ce qu elle pue.*
*sourit*
- "Tu t'adresses à la mauvaise personne. Je ne suis pas de ceux qui jouent avec leurs interlocuteurs."
l'Empereur, agent du Roi *tire à bout portant* PAN
Tir réussi ! 0 pts dég sur Lila Mantion.
- "La prochaine est dans la tête."
- "Le jeux? mais c ets tout ce qu il vous reste, la fin que j anonce je l ais vus, mais elle peut encore être arrété. Il faut juste jouer.. .et gagner contre ceux d en face."
*tu vois ta balle se prendre dans les habits et la crasse de la mocheté, elle fouille , la ressort et te la rend.*
- "Vous semblez être un émissaire, mais vous ne semblez pas être très doué pour la diplomatie... Il vous faudra apprendre à comprendre es autres pour obtenir ce que vous voulez... et..."
*elle te scrute, et souris...*
*tique légèrement en voyant le peu d'effet de son arme*
- "En effet, je suis plutôt du genre tueur... pour la diplomatie, voyez avec le bouffon. Mais soit, puisque tu ne sembles rien craindre..."
- "Vous n aimez pas être la, tout vous répugne ici, bien plus que moi n est ce pas? Un boufon? la folie est signe de sagesse? ou... de protection. cela dépend de l esprit du furieux dont vous me parler."
- "En effet, vieille femme. Tout ici n'est que déchet de civilisation. Les criminels et autres asociaux viennent se réfugier sur cette île pour y crever en paix."
*perd à nouveau son calme, cela ne lui ressemble pas mais après 3 jours dans la jungle qui ferait mieux? *
- "Que m'importe ce bouffon?!! Je veux savoir où se trouve New Kingston!!"
- "le blondinet à l oré de la jungle, m a lair plus cartographe que moi. Je pourais te dire ou tu ferais mieux d aller, mais ce n est pas ce que tu me demande... Car la ou tu veux allez n es pas la ou tu devrais allez."
- "Ha oui? Et qu'en sais-tu, sorcière? Je cherche un detective nommé Sir Holmes et toutes tes fins du monde ne m'empêcheront pas de le trouver."
"hihihi Sauf si le fouilleur de crasse et d histoire sordide s interesse à la fin du monde. A ton avis, qu est ce qu il vas le plus le motiver? Tes histoires ou la fin de toute chose? Surtout que si tout s arrete, tes histoires n imteresserons plus personnes.. "
*elle crache un glayot noir par terre*
- "Hmm... Crois-tu qu'il se rendra par ici?"
- "la question n est pas de savoir si oui ou non il mange un gateaux pourrit avec de l eau chaude et de la pelouse dans son fauteil, mais plutot ne fais tu pas ton voyage pour rien? "Chez lui tu fiira par le trouver, pas besoin de voir l avenir pour ça. la Question est qu elle est la prorité de cet homme?".
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Posté le 07/12/2012 à 20:48:22
- " Aaaargh... aaa... "
L'Empereur s'écroula au sol en râlant. C'était impossible! Il ne pouvait être défait! Et si facilement...
C'était incroyable. Cette île ne respectait donc aucune règle?! Il était l'assassin royal, bordel! Pas n'importe quel marin ivrogne descendu d'un obscure bateau!
Quelle humiliation...
l'Empereur, agent du Roi *regarde Kaahil*
- " Je peux savoir ce qu'une sauvage fait en pleine ville et sans chaînes?! N'y a-t-il donc pas une milice pour vous apprendre les convenances?! Il faut décidement tout faire soi même. Si vous avez un maître, je le rembourserai. "
*sort un pistolet*
- " Je ne suis même pas désolé. "
*fait feu deux fois*
PAN PAN
Tir loupé sur Táanxel Kaahil.
Tir réussi ! 0 pts dég sur Táanxel Kaahil.
l'Empereur, agent du Roi *constate sa totale impuissance*
- " Impossible... sorcellerie... cette île est folle... folle... "
*se tourne vers le révérend*
- " Avez-vous vu cela? Une homme... une femme! ... qui ne bronche pas avec deux balles dans le corps... C'est... héhé... assez absurde... "
Táanxel Kaahil regarde l'agent d'un air mauvais, tout en examinant l'éraflure sur son épaule.
- "Pas de pierre feu dans mon corps, misérable serpent. La première est passée trop loin, la deuxième pas assez près."
*sort une sarbacane de sa besace, et y insère une fléchette ornée d'une plume rouge...*
Táanxel Kaahil t'a tiré dessus et fait 2 pts dég.
- " Que ?! Comment oses-tu ?! "
*vise l'agent du Roi et lui envoie la fléchette dans la cuisse.*
- "Hé voilà, chacal puant. Tu vas me laisser en paix pendant quelques jours. Le temps que ton corps lutte contre la maladie..."
*s'écroule*
- " Im.... impossible... pas c... comme ça... Je suis l'Empereur Bordel !!! "
*perd connaissance*
Tremblant de tous ses membres sous l'effet du poison, l'Empereur n'en revenait toujours pas. Rien ne se déroulait comme prévu, il avait les nerfs à fleur de peau.
Il avait été contraint d'abandonner sa traque de Sir Holmes, le fou l'ayant dupé et perdu dans la jungle...
Non rien ne se passait comme prévu. C'aurait du être facile, un cadavre de plus...
L'Empereur se releva avec difficulté. Ainsi ils voulaient jouer au fou avec lui? Fort bien... il était temps de passer à la vitesse supérieure et tant pis pour la discrétion! |
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Posté le 16/12/2012 à 22:17:44
" Ma gorge me fait mal... l'Empereur sert trop fort. J'espère que ma voix ne sera pas endomagée, ça ne plairait pas du tout au Roi. De l'air... J'aurai du mettre du bleu pour les rideaux du salon, ça irait mieux avec la comode jaune. Plus d'air... l'Empereur n'a pas l'air content du tout. Je n'aurai pas du jouer avec lui. Ce type n'a ni passience, ni humour. Voila que je vois trouble à présent. Il serait peut-être temps de me lâcher, non? À moins qu'il n'ait choisi de me tuer pour de bon? Non. L'Empereur a besoin de moi. il me tuera après."
*Le fou s'écroule par terre en suffoquant. " Enfin !! "
*L'Empereur remet son gant blanc et abaisse son pistolet.
- " C'est bon, Joy, je t'autorise à lui filer un coup de main. "
*Le serviteur se précipite pour aider son maître à se relever pendant que l'assassin fait semblant de s'attarder sur la décoration du bureau.
- " Bien, bien... fini de plaisanter, le fou. ton ami Holmes ne t'a toujours pas donné de nouvelles? Tu t'es pourtant déplacé à New Kingston uniquement pour le voir, je crois... "
- " ... bgargare ... "
- " Pardon? "
- " ... Barbare ... "
*L'Empereur décoche un coup de pied dans les côtes du bouffon, lui arrachant un cris.
*Joy se relève, menaçant.
- " Pas de ça avec moi, valet. Et toi, petit clown, sache que tes vacances aux caraïbes sont terminées. À partir de cet instant, c'est moi qui mène la danse. Réponds. "
- " ... Parti ... "
- " Pourquoi ça ne me surprend pas? C'est amusant, depuis que je cherche à voir cet enquêteur, j'ai l'impression d'avoir affaire à un fantôme. Prends ta plume, on va lui réecrire. Et pas de clowneries. "
*L'Empereur va s'assoir dans un coin.
- " Nous avons perdu trop de temps, il faut mettre un point final à cette affaire. " *regarde le fou et lui souri presque gentiment* " Disons que je prends Port-Louis en otage. Si les coups ne te font rien, le sang de tes... amis, lui devrait te réveiller un peu. "
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Posté le 17/12/2012 à 18:34:57
Sir Holmes venait de rentrer d'une longue absence. Suite aux derniers évènements, à savoir l'activité anormale du volcan, il s'était permis de mettre en pause les affaires qu'il avait en cours : la survie de l'île et ses habitants en dépendait, et il était prioritaire de sauvegarder de futurs clients potentiels que d'achever de satisfaire ceux en cours, même s'il lui en coûtait.
A peine avait-il franchi le seuil de la porte de son bureau, et retrouvé avec joie Lady Margot, que celle-ci lui fit part de l'avancée de certaines de leurs recherches.
Quelle ne fut pas la surprise du détective de comprendre dès lors qu'il avait retrouvé l'homme que le fou cherchait... |
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Posté le 18/12/2012 à 13:43:44
Voilà deux mois que les recherches avaient débutées, deux mois durant lesquels mes compétences s'étaient enrichies, notamment grâce à Sir Holmes, le plus grand détective que l'île ait connue. Nous en avons passé des lunes à ressasser la vie de notre inconnu sur Liberty. Le challenge était de taille et, je dois avouer, que je n'y croyais pas au début. Comment retrouver la trace d'un homme débarqué il y a de cela près de soixante-dix ans ? Etait-ce vraiment lui ? Et quel homme ... d'après nos recherches, c'est un fantôme. Pourquoi s'être donné tant de mal à cacher ainsi le passé d'un individu ? Tantôt débarqué sur Liberty en 1643, tantôt débarqué en Louisiane ? Deux bateaux pour brouiller les pistes ? Qui était - il donc ? Un homme important, assurément. Et si l'homme ne souhaitait pas être retrouvé ? Si des personnes ne souhaitaient pas qu'on le retrouve ? Qu'en est-il de notre sécurité ? Ne risquerais-je rien ? Ne risquerions-nous rien, Sir Holmes et moi-même ? Des questions me taraudaient l'esprit à ne plus en trouver le sommeil. Mais Basile ne devait pas le savoir. Qu'importe, accompagnée du meilleur, je ne pouvais rêver plus haletante affaire pour m'exercer dans le métier. J'étais des plus stressée, mais je ne le montrais pas.
Quelle enquête passionnante c'était. Démêler les pistes, retracer la vie d'un homme n'est pas chosé aisée, mais n'est pas impossible non plus. La preuve en est que les recherches ainsi que les nuits blanches ont fini par porter leurs fruits : alors que Sir Holmes allait rentrer d'un jour à l'autre je venais de trouver le chainon manquant sur l'individu à retrouver. Au moins cela m'avait permis de penser à autre chose alors que tout Liberty criait à la fin du monde.
Nous avions donc découvert que le jeune débarqué en 1643 n'était en fait qu'un leurre. Que le réel homme avait vécu en Louisiane. Nous savions aussi que notre homme avait déjà foulé Liberty et avait oeuvré sous les ordres du Capitaine Rohel Le Vioter. Ce que l'on ne savait pas encore, c'était comment il avait débarqué sur Liberty. D'où avait-il pris le bateau qui l'a amené ici ? Sur quel navire ? Avec quelle cargaison ? C'était le chainon manquant.
Mon poste de "délivreuse des autorisations" m'avait apporté certains privilèges non négligeables pour cette enquête. En effet, j'avais accès aux registres des douanes et, par extension, d'entrée et sortie des navires sur Liberty. Mais bien qu'ayant épluché et relu des dizaines de fois les journaux de bord et rapports, aucun d'entre eux ne laissaient présager qu'un quelconque marin, corsaire, soldat, marchand ou même pirate venant de Louisianne n'avait jamais foulé le sol Libertyien. C'est en me rendant au Black Beer Pub que j'ai fini par trouver les prémices de la réponse.
Nelsoon, le trésorier, racontait une histoire comme à son habitude. Il relatait l'aventure d'un homme de Louisianne, à qui il manquait un doigt à la main gauche, qui aurait oeuvré pour le Sieur Le Vioter. Le dit doigt aurait été ingurgité par un monstre marin légendaire dôté d'une épine dorsale gigantesque. Cette histoire de doigt manquant avait éveillé le souvenir d'une fiche que je venais de lire. Après être retournée dans mon bureau et avoir relu la fiche des douanes en question, la ressemblance était trop importante pour être mise de côté. Qui peut se vanter de perdre un doigt de cette façon ? Mon intuition ne pouvait être que bonne. Le registre ne mentionnait pas l'origine de la Louisiane, c'est pourquoi l'individu avait été si difficile à retrouver.
Je m'étais empressée de ré-examiner ce passage et le fit lire à Sir Holmes, hier soir, lui expliquant la situation :
------ Extrait d'un passage d'un registre des douanes
Douanes de Port Louis, Année inconnue :
Navire échoué : Creamson Seagull Capitaine : Le Gabier Personnes ayant pû être identifiées : - Femme appelée Esmeralda dit "La Bonne", âge inconnu, origine espagnole, signe distinctif : un coquillage tatoué sur l'avant bras - Homme appelé Von Pet dit "Le Gouda", 40 ans selon lui, origine hollandaise, signe distinctif : une jambe de bois lestée de fer - Homme appelé Bill dit "Ta gueule", 100 ans selon lui (plutôt 80 ? Note du douanier), origine inconnue, signe distinctif : doigt manquant à la main gauche, je cite "mangé par un monstre marin légendaire" .....
Il ne restait plus qu'à mettre la main sur ce mystérieux personnage affublé de tant d'identité et ayant un parcours aussi incongru que ce signe distinctif qui le caractérise dans le registre. Bien que rocambolesque, espérons que cette déduction confirme qu'il s'agit bien là de personne recherchée par notre commanditaire. Notre réputation en dépend ! |
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Posté le 20/12/2012 à 19:02:11
Joy était en route pour New Kingston. La guerre et les escarmouches faisaient rage aux alentours de Port-Louis. Le serviteur devait être prudent. Il avait pris le parti de se rendre en Angleterre le plus discrètement possible, sans demander autorisation et sans avertir personne.
Seul le fou et l'Empereur savaient.
D'ailleurs, l'Empereur ne s'était pas montré très emballé à l'idée d'envoyer le serviteur seul. Mais il ne souhaitait pas non plus l'y envoyer avec le fou, le fou refusait d'indiquer à l'assassin le chemin pour trouver New Kingston, de peur que ce dernier ne fasse du mal à quelqu'un et Joy ne souhaitait pas laisser le fou partir seul. L'Empereur non plus de toute façon.
Finalement, on avait convenu que le fou resterait avec l'Empereur à Port-Louis, que l'Empereur ne lui ferait pas de mal et que le fou, en retour, ne se moquerait pas de lui.
Donc Joy faisait route vers New Kingston.
Sir,
Je suis en mesure de vous donner l'identité de l'homme que nous recherchons depuis cela plusieurs semaines. Je ne souhaite divulguer cela par courrier interceptable, pas plus qu'en garder tracer, pourrions nous envisager de nous voir prochainement? Je suis actuellement à New Kingston, et n'ai aucune intention de quitter la ville d'ici la fin de l'année civile.
Cordialement,
Sir Holmes.
"On y était..." se disait le serviteur. "Les masques tomberaient bientôt et tout le monde devra faire des choix. Au moins, cette stupide affaire sera terminée." |
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Posté le 23/12/2012 à 14:28:20
Joy avait vu Sir Holmes et Lady Margot. Ils n'avaient pas vraiment bien pris la situation...
Sir Holmes vous rejoint prestement
- "Bonjour, Sir. Soyez le bienvenu dans notre bureau. Puis-je vous offrir un thé?"
Sir Holmes te donne 1 Feuilles de thé - à emporter
Sir Holmes s'exécute en vous le préparant tout en ajoutant
- " Qu'entendez vous donc par des personnes hostiles, Sir? Dites m'en davantage.... "
Joy "enjoyment" Fall *te salue une nouvelle fois*
- "Bonjour Sir. Charmant endroit, au passage. Sir, le fou (et moi-même) tenions à nous excuser le plus platement possible pour vous avoir entrainné dans cette affaire... Je crains qu'elle n'ai pris quelques tournant innatendu par mon maître.
*bois une gorgé de thé*
Le bouffon m'a demandé de jouer carte sur table avec vous. Ce n'est pas une histoire ordinaire, Sir"
Sir Holmes vous écoute attentivement, se contentant de commenter
- " J'avais cru le comprendre, Sir... "
- " Je suppose que vous n'ignorez pas que le fou entretient des rapports étroits avec la Courrone de France. Il n'est pas sur Liberty par hasard, son travail était de superviser cette affaire. L'homme que vous et Lady Margot avez à retrouver est un... ennemi du Roi. Quelqu'un de très compromettant. C'est pour le tuer que nous sommes ici. Rien de plus. Simplement... vous avez vu le fou. C'est tout juste s'il sait se servir d'un couteau à pain. Le fou n'est pas seul, à son grand Damn. L'homme dépêché à Liberty pour finir le travail est un assassin de Louis XIV. Un professionnel du crime... qui a pour ordre de ne laisser aucun témoin derrière lui. Aussi, vous êtes en danger."
Sir Holmes plisse les yeux et vous demande :
- " S'en doute t-il seulement, Sir?"
Sir Holmes explique sa question :
- " D'être ainsi recherché... d'être un ennemi de la couronne française? Il me semble qu'il ait disparu depuis bien trop longtemps à leurs yeux pour en avoir conscience... "
Joy "enjoyment" Fall *marque une pause*
- "La victime? Nous savons fort peu de choses sur elle. Vous êtes le premier à savoir à qu'elle point elle est inacessible. Cependant, si elle est restée avec ses "parents", il y a risque qu'elle soit au courant de son... statut. C'est aussi pourquoi la venue de l'assassin nommé prétensieusement "Empereur" est restée secrète."
Sir Holmes fronce les sourcils à l'évocation du danger
- " J'ai toujours assumé les risques de mes affaires... cependant. en aucun cas, Lady Margot ne doit y être exposée..."
Sir Holmes pose un regard tendre sur la jeune femme endormie. Puis revient vers vous, plus préoccupé
- "Cet assassin... sait-il qu'elle m'a assisté dans mes recherches ?"
- "Ne craignez rien pour elle. Le fou a réussi à faire croire à l'assassin que vous travaillez seul. Cependant cela ne résistera pas à une enquête approfondie."
Sir Holmes ajoute d'un ton déterminé
- "Il doit l'ignorer... coûte que coûte. Quant à nous... Avez vous déjà réfléchi à l'issue de tout ceci?"
- "Le fou a son plan, oui. Il compte sur une grâce royale et m'a chargé de penser aux éventuels ratés. Si vous voulez mon avis, Sir, nous ne réglerons pas cette histoire avec diplomatie. L'Empereur ne lachera pas ses proies et le Roi ne prendra aucun risque. Que le fou soit dans ses bonnes grâces n'y changera rien. Mais avant de réfléchir à tout cela, il va falloir régler cette enquête. Nous ne passerons à la suite que quand notre homme aura été retrouvé et assassiné en règle. Je viens d'ailleurs ici qussi pour cela. Vous avez dit connaitre son nom?"
Sir Holmes hoche la tête.
- " Je sais en effet désormais de qui il s'agit... je connais bien cet homme. Et je dois vous avouer qu'il m'ennuie quelque peu de le laisser ainsi se faire assassiner... "
*pas de réaction*
Sir Holmes ajoute d'un :
- "Je doute sincèrement qu'il puisse avoir une idée de l'enjeu dont il est question. Si je vous donne son nom... qu'en ferez vous?"
Sir Holmes continue
- "Au vu des risques encourus... je ne peux me permettre de dévoiler le résultat de mes recherches sans garantie tant pour Lady Margot que pour moi d'être saufs. comprenez... "
- "Hmm... Sir, l'équation est simple. Une fois l'homme mort, nous serons totalement libre de régler le "problème Empereur". Cependant, si l'homme ne meurt pas, cela ne sauvera personne. Vous en savez trop, Sir. Vous désister enlèverai même au fou ses derniers arguments en votre faveur. J'en suis le premier désolé."
Sir Holmes vous dit :
- "L'on m'a engagé pour retrouver un homme... c'est chose faite. En aucun cas il n'était question pour moi de mener à sa mort. Mais seule la sécurité de Lady Margot m'importe... Pourquoi alors ne point réunir les différents protagonistes intéressés, en compromis? L'homme que vous recherchez et souhaitez voir abattu... pourra dès lors se défendre..
Joy "enjoyment" Fall *soupire*
- "En aucun cas il n'était prévu de vous mettre au courant de la suite de nos projets. C'est une faveur que nous vous faisons, afin de vous faire comprendre la gravité de la situation. Sir... nous n'avons pas tous les mêmes objectifs. Pour nous, fou, Empereur, Roi et serviteur, l'échec n'est pas une option. Nous ne pouvons prendre le moindre risque.
Sir Holmes vous répond :
- "Très bien. En ce cas... dites à votre maître que je viendrai moi même lui annoncer qui est l'homme qu'il recherchait. Je ne passerai par aucun intermédiaire... "
Sir Holmes ajoute :
- "Je veillerai à éloigner Lady Margot de tout cela, et à assurer mes arrières face à cet empereur. "
Sir Holmes termine :
- "Dites au fou que je viendrai le voir sitôt la paie tombée : l'on a besoin de moi d'ici là ici, ma nation necessite ma présence... L'avenir de cet homme m'importe bien peu comparé à celui de Lady Margot. Vous aurez ce que vous voulez, je terminerai ainsi mon travail... "
Joy "enjoyment" Fall *hoche la tête*
- "C'est tout à fait légitime. Un dernier détail, cependant... si nous venions à... perdre contre l'Empereur, je ne suis pas sûr d'en sortir vivant. Le fou non plus."
Joy "enjoyment" Fall *te tend la main*
- "Nous sommes tous impliqués au même niveau. Ne nous prenez pas pour des ennemis. "
*semble sourir bien que le tissu qui recouvre sa bouche masque son visage*
"Et veuillez encore une fois accepter toutes nos excuses."
Joy "enjoyment" Fall *recule*
- "Ce fut un honneur de discuter avec vous. J'espère sincèrement que nous nous en sortirons.
*se dirige vers la porte mais se retourne*
"Nous parlerons honoraires... "
Joy "enjoyment" Fall *salut Margot d'un geste de la tête et s'en va*
Sir Holmes ne semblait pas réaliser la situation. Il fallait accepter le problème en face. S'inquiéter pour les autres et faire intervenir de stupides inquiétudes dans cette histoire ne pouvait que leur mettre des batons dans les roues.
L'Empereur posait un problème bien plus conséquent que ce que tous pouvaient imaginer... ils allaient se mettre la France à dos. |
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Posté le 01/01/2013 à 17:03:18
Bureau des douanes, salon des invités de Port-Louis.
Comme d'habitude, le fou, afallé sur le dossier d'un fauteuil, s'ennuyait à jouer seul aux échecs pendant que Joy préparait le repas. Faisant rouler le fou blanc entre ses doigts fins, le bouffon soupirait plus que d'habitude. L'ennuit est la pire maladie des clowns et comme il ne lui était pas permi par son Roi de se morfondre ou même d'être triste, le fou dépérissait.
- " Joooooooooy... tu n'as pas vu l'Empereur? " - " Je fait la cuisine, là. " le serviteur n'était pas vraiment plus expressif que son maître mais sa voix laissa transparaitre un léger doute. - " Non mais je veux dire... en général, quoi. " - " Pas depuis que je vous ai raconté l'entretient avec Sir Holmes. " Le fou ruminait un peu, tout à ses pensés. - " C'est bisard tout de même. En général il n'arrête pas de crier que tu ranges mal le bureau... " *léger sourir* - " Non, il se plaint que tu mettes le basard dès que j'ai finit de ranger. " Le bouffon fit d'ailleurs tomber sa pièce sur la parquet. - " Tu crois qu'il est à la Fleur Bleue? " *léger rire* - " Non. " - " Joooooy !!! J'essaye de faire la conversation, là ! Tu pourrais éviter de répondre en un mot?! " - " Tu n'as pas des gens à embêter, dehors? " - " Nan ! " - " Bon... *le serviteur soupira* Et si tu me parlais de tes projets de paix. Ce n'est pas aux fous de faire de la politique, que je sache. " - " Ba... une occupation comme une autre. " - " Tu es tout de même allé jusqu'à monter un mouvement politique. C'est plus que du loisir. " Le fou ne répondit pas tout de suite et s'empara de trois pions blancs qu'il plassa derrière deux cavaliers de la même couleur. - " Les gens aiment bien les pacifistes... " Joy soupira à nouveau. Le bouffon était décidément un véritable cas social avec un rapport aux sentiments humains des plus étranges. Remarque... lui aussi n'était pas mal dans son genre. Enfin... - "C'est donc un simple calcul ? "
Le fou lança les pions blancs à travers la pièces. Ces deniers attérirent en pleins dans le vase sur la console du bureau. Il avait toujours été très adroit malgré la maladresse qu'il jouait le plus souvent.
- " Je vais m'amuser dehors ! Je crois que j'ai vu Serkan passer ! A tout à l'heure ! " - " Ne tarde pas. " |
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Posté le 10/01/2013 à 19:27:43
La nuit était encore plus belle vue de profil... c'était tout bonnement incroyable! Le fou ne se sentait pas l'âme d'être un sérieux ce soir. La nouvelle était trop dérengeante, trop innatendue... Ils avaient enfin retrouvé le frère du Roi! Sir Holmes avait fait de l'excellent travail, il fallait lui rendre justice. Certes il se montrait un peu pointilleux sur les détails de sa survie et de celle de Lady Margot, mais peu importait. La mission allait pouvoir commencer et s'achever dans un éclair de pistolet. Donner ce nom reviendrait à jeter en patûre à l'Empereur le pauvre homme... en même temps, il l'avait mérité. Si l'on pouvait avoir quelques remords quand à exécuter un innocent pour le bien de la Couronne, lui méritait tout bonnement de crever. Et le plus tôt serait le mieux!
Les difficultés viendraient ensuite... quand il faudrait supprimer les témoins. Le fou soupira tout seul. Le fond de l'air Port-Louisien était frais, la nuit tombait encore. Pas qu'il hésita vraiment à sauver ces gens, ne serait-ce que pour faire rager l'assassin royal, cela valait le coup. Non simplement le fou n'avait jamais désobéi à un ordre direct de son Souverain. Hors compromettre une mission capitale en plaidant pour des gêneurs s'y apparentait beaucoup. Sir Holmes était encore en France... il suffirait d'avertir l'Empereur pour...
Le fou courru jusqu'à son bureau de douanes. Ses clochettes tintaient à chaque pas. Arrivant hors d'aleine sur le perron, il se surpris à frapper à la porte. C'était chez lui après tout. Il entra. L'Empereur attendait tranquillement dans le bureau, pianotant sur le guéridon jaune du salon et souriant étrangement. Les agents royaux ont cette étonnante capacité à toujours être au bon moment, au bon endroit. On n'avait pas vu l'assassin depuis une semaine et le voila qui débarquait justement ce soir.
- " Salut, fou. Tu m'as l'air un peu secoué. Qu'est-ce qui t'arrive? "
Comme s'il ne s'en doutait pas. Fourbe d'homme.
- " Le nom... Holmes vient de me l'envoyer... " - " Il aura mis le temps mais l'aura finalement fait. Et bien? Qui doit mourir pour le Roi? " - " C'est un pirate... " - " Tant mieux, tant mieux... tu auras moins de scrupules. Et donc? " - " Bill... Scorbut Bill est le frère du Roi. " |
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Posté le 19/01/2013 à 12:33:31
Salon des invités - Bureau des douanes de Port-Louis
- " Scorbut Bill ? Jamais entendu un nom aussi idiot... "
Voila tout ce qu'avait lâché l'Empereur en apprenant la nouvelle. L'excitation du bouffon retomba d'un coup.
- " Quoi?! Mais on s'en fiche de ça ! On a retrouvé le frère du Roi ! On va bientôt finir notre mission ! Et tu pourras rentrer à Versaille !
- " Foutre couillon ! Ca ne fait au contraire que commencer ! Et à Versaille, tu y rentres avec moi ! "
*le fou singea un salut militaire*
- " Oui chef ! "
- " Mouais... te fous pas de ma gueule... Il va falloir le contacter. Tu as des... amies pirates, non? Esther. Cette fille doit bien savoir où le trouver. "
- " Je crois qu'il est passé pirate après qu'elle n'ait rallié Port-Louis. "
Aussi avaient-ils menés leurs recherche un peu partout, furetant au hasard à la recherche d'un moyen de contacter Bill. Il y avait bien ce système de perroquets mais ils n'avaient aucune idée de l'endroit où envoyer leur volatile et il était hors de question de contacter la Confrérie. Moins les pirates en sauraient, mieux cela vaudrait.
Le fou avait fait marcher ses indicateurs, malheureusement incapables de le localiser.
Tes indics n'ont pas réussi à retrouver Scorbut Bill.
L'Empereur, de son côté, avait mené son enquête dans les bas-fonds de la ville, interrogeant commerçants et fripouilles.
L'Empereur, agent du Roi t'attrapes à la gorge et te secoue à dix centimètres du sol : " Il parait que tu fais affaires avec les pirates ?! Traitres à ton Roi ! Dis moi ce que tu sais sur Scorbut Bill ou j'envois tes yeux à ta mère comme seul souvenir de ta gueule de fripouilles ! " à Petit Bouchon.
Petit Bouchon glapit de terreur : " Je vous en supplie, Sire, ce n'est que calomnie ! Je n'ai jamais vu d'autre pirate que Monsieur le Marquis de Montalvès ! " à L'Empereur, agent du Roi.
Au final, ça n'avait absolument rien donné sinon une démission massive de commis de cuisine à Port-Louis.
Tout deux tournaient en rond, ne sachant que faire. L'Empereur, d'habitude si efficace se trouvait assez démunis devant cette île qu'il ne comprenait pas et où tous lui étaient hostile. Le fou, lui, n'était pas très motivé par son partenaria avec l'homme qui avait tenté de le tuer à de nombreuses reprises en France, et mettait de la mauvaise volonté.
Joy, le serviteur, se faisait rare, travaillant à préparer le terrain en vu du fatal affrontement entre l'assassin royal, Sir Holmes et son maître.
Chacun bougeait ses pions dans son coin, manigançant dans l'ombre la suite des évènements.
La mort de Bill n'était qu'une formalité, c'était ce qui se passerait après, qui poserait problème.
Un Empereur décidé à ramener le fou à Versaille et à supprimer les témoins gênants.
Un enquêteur anglais au bras long décidé à ne pas se laisser faire.
Un fou incapable de bien se situer, souhaitant sauver tout le monde, faire plaisir à son Roi et rester sur l'île... |
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Posté le 09/02/2013 à 18:48:09
Assis seul dans le bureau des douanes, l'Empereur regardait fixement la fauteuil innocupé du fou. Son adversaire n'était pas là. Tant pis. S'il plaisit au bouffon de vadrouiller sur l'île sans se préparer aucunement, c'était son problème.L'Empereur posa deux de ces cartes sur la table.
Le Roi de pique. Louis XIV. Le valet de pique. L'Intendant.
Bientôt le monde se retournerait contre le bouffon. L'Empereur riait.
Puis d'un geste rageur, il balaya la table des cartes déposée. Ca n'allait pas du tout ! Voila qu'il commençait à s'attribuer les stupides goûts théâtrales du clown ! Il n'était pas de ce bord là ! L'Empereur était un assassin. Froid et efficace, sans superflux. Il n'allait pas commencer à bouger des pièces déchec ou à poser des cartes à chacun de ses bon coup !
Il jeta un coup d'oeil par la fenêtre. Bientôt il quitterai l'île. Sans personne avec lui. |
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Posté le 10/02/2013 à 11:25:39
SCORBUTT BILL A PORT-LOUIS !!
Foutre Dieu ! Et lui n'y était pas ! D'ailleurs ça ne lui aurait servi à rien. Lui et l'Empereur avaient chacun leur plan arrêté et leurs cartes en manche. Précipiter les choses ne pouvait amener qu'à un beau fiasco. Aussi l'Empereur se tiendrait-il tranquille jusqu'à ce qu'il rentre du Manoir hanté. Au moins, ils savaient où contacter Scorbutt Bill à présent. C'était toujours cela de gagné. |
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Posté le 11/02/2013 à 22:31:03
L'Empereur avait cacheté la lettre sous un faux nom et un faux sceau. Le fou avait donné son accord et s'est par correspondance qu'ils avaient rédigé la lettre pour Bill.Courte, précise. Ils n'en diraient pas trop, cela ne servirait à rien, la comédie ne serait pas longtemps jouée.
Monsieur,
Je, Alexandre de Samde, ai entendu dire qu'il était possible d'engager des mercenaires pirates et que vous seriez prêt, pour une somme conséquente, à vous charger de quelques tristes besognes que je ne puis emplir moi même par égard à mon rang.
Je suis prêt à vous faire don de 5.000 pièces d'or si vous acceptiez un rendez-vous d'affaire, dans la cité de Port-Louis.
Puis-je compter sur votre présence?
Alexandre de Samde,
Chevalier de l'ordre de Malte,
Compte de Flohorte. |
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Posté le 04/03/2013 à 13:05:22
Sa réponse n'avait pas tardée :
Ah! Pour 7000 pièces ça commence à êt' dans mes cordages!
J'pourrai êt' à Port-Louis à partir d'Mercedi normalement, j'te tiens au jus.
Sinon d'main, j'd'vrai êt' chez les Narawaks. Ils font du cochon français à la broche et j'suis invité.
Bill
Mercredi, hein? Cela faisait court mais ils s'en contenteraient. Chacun tendait ses pièges. Le fou projetait sûrement de faire assassiner Bill et de se retrancher derrière sa piètre puissance pour revendiquer son indépendance. L'Empereur, lui, se contenterait de faire assassiner tout le monde. Il avait contacté le Général ainsi que certains membres dela Confrérie du Lys. Il leur avait vendu un pusch militaire contre un Intendant impopulaire et ennemi du Roi. En réalité, ses ordres étaient plus extrêmes que cela, il collerait une balle entre els deux yeux du bouffons avant de partir à la recherche de Sir Holmes.
Cette semaine serait sanglante. |
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Posté le 05/03/2013 à 12:43:13
"Chacun son chien ! Chacun son chemin !"
Monsieur l'Intendant; voila qui fleurissait comme des perce-neige par une froide matinée de février... "et brûlera ton corps".
"Plan, planté ! D'un coup d'épée ! Plan, planté ! Mon plan est arrêté !"
"Scorbut Bill vient à nous, qu'on te troue ! Youhouuuu. "
"L'Empereur souhaite me faire tueeer ! Yéhééééé. On va l'en empêcheeer... Yé ! Par une si jolie lettre ! Boîte au, bateau à l'eau ! Yohooooo."
Monsieur,
J'ai à vous faire pat de nouvelles informations quand à notre rencontre de mercredi.
Rendez-vous dans la planque des musiciens. Un homme s'y trouvera et se présentera sous mon nom. Vêtu d'un smoking noir à l'anglaise et d'un chapeau haut-de-forme, vous le reconnaitrai bien vite.
Il est votre cible.
Je vous attendrai pour vous remettre les 7.000 pièces au dehors, ainsi que 5.000 en complément.
Alexandre de Samde,
Chevalier de l'ordre de Malte,
Compte de Flohorte. |
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Posté le 06/03/2013 à 18:52:49
[FIN partie 1] (quelques passages volontairement coupés pour ne pas surcharger le récit)
Ainsi, chacun avait joué... et perdu. Le bouffon avait envoyé une lettre à Bill pour lui demander d'éliminer l'Empereur dès son arrivée...
Scorbut Bill entre à pas de loups dans la chambre après avoir évité tous les gardes un à un..
"le fou du Roi le salue, tout sourire* - "Bonjour monsieur ! Nous vous attendions avec impatiente ! *sort des fiches de son sac* Vous êtes bien Scorbut Bill? Le pirate?"
Scorbut Bill te jette un regard noir. - "Non moi c'est Dulcina, l'anglaise. Y s'passe quoi ici?".
- "Une petite réunion, tout se qu'il y a de plus convivial, rassurez vous. Un contrat à honorer, tout ça, tout ça..."
Tout s'annonçaiit bien, Scorbut avait plus ou moins l'air au courant de ce qu'il devait faire. Il fallait cependant vérifier un détail...
- "Vous confirmez être Scorbut Bill, pirate à la Confrérie, élevé en jungle de Louisiane? Scorbut dit "Ta gueule", 80 ans?"
Ne pas se précipiter, avant toute chose, vérifier qu'il était bien là en personne. Ne sachant pas à quel genre de pirate ils auraient à faire, il fallait se prévenir d'une ruse.
C'est là que le plan dérapa...
Scorbut Bill se fait tirer dessus comme un chien.. Eden : "Rends toi ou meurs pirate !" Vonarel : "En garde, attention je surveille !"
Merde ! QU'est-ce qu'ils foutaient si tôt ! L'Empereur était toujours bien vivant... *le fou du Roi sourit*. La garde était décidément très efficace... Ou alors...
Scorbut Bill commence à comprendre. Son regard s'injecte de sang..
l'Empereur, agent du Roi : "Hum... c'est un peu tôt mais l'important est d'en finir." *sourit au fou* "Notre mission est en passe de se terminer."
Un piège, évidemment... L'assassin n'était pas assez fou pour rencontrer un pirate dont il ne savait rien et cela dans une région où il n'avait d'autre allié que ses lettres de marques. L'autre commençait à râler.
Scorbut Bill "Bon vous m'voulez quoi tas d'fumiers! Z'êtes pires qu'moi avec vos guet apens! Pirates va!"
Eden et le pirate commençait à s'invectiver violement et à se traiter de tous les noms d'oiseaux. La soldate, fort de sa position titillait le pirate piégé.
l'Empereur, agent du Roi *dégaine son épée* - "Scorbut Bill, au nom de Sa Majesté le Roi de France, vous êtes condamné à mort...". Eden : "Et que je me fais une joie à chaque fois d'étripailler votre race." Vonarel : "Allez Eden arrette de parler ou j'le plombe !"
L'Empereur aussi connaissait la mission. Il était inutile de tuer un émissaire. De plus, il fallait vérifier quelques détails.
l'Empereur, agent du Roi *te met en garde* - "Avant de trépasser, j'aimerai que vous répondiez à ma question... Avez-vous quelque souvenir d'avant la Louisiane? Je compte jusqu'à 5, Eden tenez vous prête à en finir..."
Eden rapproche son épée de la gorge de Bill ... "Le Monsieur t'a posé une question, REPONDS !"
"- 5... 4... 3... La mémoire vous revient-elle?"
Scorbut Bill : "Oui j'me souviens d'tout!"
Ha? Ca c'était intéressant... et effrayant, aussi.
l'Empereur, agent du Roi se fige* - "Et... avez vous été contacté à ce sujet?"
Scorbut Bill : "Bah j'sais qu'j'suis lié au Roy d'la France pis qu'ça t'dérange donc t'as fait v'nir la cruche et son couvercle pour plus qu'j'dérange. C'est ça?".
Merde ! Ca c'était mauvais ! Si Bill savait et qu'il avait parlé... ils auraient du travail en plus... beaucoup de travail...
l'Empereur, agent du Roi : "Hmm... c'est ce que je craignais... vous êtes au courant de votre condition...".
L'Empereur restait impassible, impressionant. Plus question de le tuer tout de suite, à présent :
En avez vous tiré profit, Monsieur Bill? Vous a-t-on contacté à ce sujet? Fait... des propositions?"
- " Oui et j'ai prévenu du monde avant d'v'nir, vot' ville s'ra bientôt plus qu'un t'as d'graviers si j'donne plus d'nouvelles."
- "Foutre merde !"
Il y avait de quoi... ça dérapait complètement...
- "Et j'ai pris mes prévcautions, tout c'que j'sais est dans un p'tit carnet, et il s'ra découvert si il m'arrive d'quoi.". - "Et... où est ce carnet Monsieur Bill?"
Eden : "Un carnet ? Quel carnet ? *se retourne vers l'agent* De quoi parle t-il ?"
Ca se compliquait de plus en plus. L'Empereur commença à s'engueuler respectivement avec les lyssois, le pirate et un peu le fou qui se moquait de lui. Il était impossible de savoir si Bill bluffait mais le Couronne de France importait trop pour la jouer sur un coup de dé.
S'en suivit une impasse. Personne ne faisant confiance à l'autre, chacun campant sur ses positions, usant de menaces et de propositions. Bill était intouchable. Si ce qu'il disait était vrais, alors le Roi courait un grave danger et il allait être impossible de s'en prévenir.
Il fallait à tout prix récupérer le carnet qui était la preuve la plus compromettante. Mais on ne pouvait laisser Bill s'en aller sans quoi il serait une menace conséquente pour le Roi... |
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Posté le 07/03/2013 à 15:32:00
[FIN partie 2] (quelques passages volontairement coupés pour ne pas surcharger le récit)
Si tout ça n'était pas du bluff, Bill avait finement joué son coup. Et le fou, comme Holmes n'avaient rien vu venir. Persuadés de sa totale ignorance de sa lignée du fait du naufrage de son navire et de son enfance dans la jungle, Scorbut aurait dû être une cible naïve, emportée dans une affaire où elle ne comprenait rien.
Au contraire de cela, voila que c'était lui qui tenait la situation dans le creux de sa main !
Façon de parler, il avait tout de même plus de trois paires de pistolets braquées sur lui et pas moins de deux épées sur la gorge... mais les bras étaient paralysés, pétrifiés par le poid des enjeux.
L'Empereur, comme à son habitude, perdit bien vite son calme, agacé que tout ne se passe pas comme prévu. De plus, la résistance des soldats, quelques peu rétifs à son autorité pédente, n'était pas pour lui plaire.
L'homme qui avait été habitué aux garnisons rangées, aux mouvements de troupes, aux bagues empoisonnées ne savait décidément pas comment gérer cette île où toutes ses règles avaient été abolies.
En plus, Bill l'empêchait de se concentrer.
- "Si j'crève, tout s'ra découvert, et Port-Louis s'ra rasée. Mon carnet est en sécurité, la vérité s'éteindra pas avec moi!"
L'agent du Roi réfléchit*
- "Je doute que Port-Louis court de véritable danger. En revanche, la découverte de ce carnet poserait problème..."
Changement de tactique, bien que ça lui arrache la gorge, l'Empereur se mit à parlementer.
- "Monsieur Bill, faisons un échange. Votre carnet contre une grâce royale. Dix de vos amis..."
Scorbut Bill lève la main. "Ca marche pour moi, si j'suis dans les 10 graciés."
L'agent était sur tout les fronts et le fou, amusé, se gardait bien d'intervenir... la Confrérie du Lys n'était pas aussi docile qu'elle voulait bien le laisser croire et exigeait des informations sur sa présence.
Eden : "Un carnet ? Quel carnet ?" *se retourne vers l'agent* "De quoi parle t-il ?"
Vonarel serre ses pistolets* "Ah les choses se complique ..."
l'Empereur, agent du Roi, à Eden* "Ce monsieur détient quelques informations précieuses que le Roi ne souhaite pas voir au grand jour..."
Eden : "Et quel genre d'informations ?"
l'Empereur, agent du Roi, agacé* "Du genre que PERSONNE ne doit connaître. C'est assez explicite Madame?!"
Le tact n'avait jamais été son affaire... Il était très divertissant de voir cet homme sanguin se démener avec sa tension... D'ailleurs...
Vonarel : "Dis donc tête de piaf, ce n'est pas comme ça que l'on parle à une dame !"
l'Empereur, agent du Roi à Vonarel* "Contentez vous d'obéir aux ordres !"
Vonarel son sang de fait qu'un tour : "COMMENT OSES TU ME PARLER !"
l'Empereur, agent du Roi agite une liasse de feuillets* "Mandat royal ! N'y a-t-il donc plus aucun soldat fidèle à son maître en cette ville de débauche?!"
- "Un mandat royal ne permet pas de tout agent ! Mais peut-être souhaiterais tu que l'on te laisse seul avec Bill peut-être, vous dscuteriez mieux ensemble sans nul doute !
Eden : "Je n'aime tout simplement pas être prises pour une Beaufort ! Vous allez vous mettre à table agent ! Nous sommes 3 n'oubliez pas, et nous sommes sur un île fort fort lointaine ! Un accident ou une rencontre malheurese est si vite arrivé ...."
l'Empereur, agent du Roi se retient, visiblement* "Vous... vous avez raison. Les esprits s'échauffent, n'oublions pas le véritable ennemi."
Scorbut Bill acquiesce aux paroles d'Eden. "La greluche a raison, pitre!"
l'Empereur, agent du Roi : "Ta gueule, soudard ! Tu ne t'en sortiras pas." *à Eden* "Très chère, je ne suis moi même qu'un exécutant, Bill doit être assassiné, c'est une de mes missions. Pourquoi rendre la chose plus compliquée qu'elle ne l'est? Il s'agit d'un pirate, vous l'avez dit vous même."
Rien à faire, le pauvre ne s'en sortez pas... et les autres n'en démordez pas plus.
Eden : "Le sort de Bill m'importe peu, le carnet en revanche ...."
Scorbut Bill se roule finalement une clope, au cas ou...
l'Empereur, agent du Roi balance ses feuillets au sol* "Ecoutez moi bien, une bonne fois pour toute ! Il s'agit là d'affaires cruciales pour la bonne marche du royaume. Si je vous les expliquait aujourd'hui je serai obligé de revenir demain vous faire taire. C'est cela que vous souhaitez?! Moi pas."
- "Monsieur, nous sommes du lys, vous avez fait appel à nous, car vous savez que nous servons la couronne ! Si nous ne savions pas garder de secrets, je pense que que nous n'existerions plus !"
Heureusement qu'il y avait des diplomates dans l'autre camp...
l'Empereur, agent du Roi désigne Bill* "Ce type est.... un membre important de la famille royale. Du genre qu'il a été essayé de faire disparaitre, fut une époque. Vous me suivez?"
- "Ce déchet ? Un sang bleu ?"
- "Notre mission était de nous assurer qu'il était bien dans l'incapacité de parler ou d'avoir, en revenant en France, une quelconque influence sur la régence à venir."
Scorbut Bill fait un magnifique sourire édenté. "Les pourris sont pas toujours dans l'camp qu'on croit..."
l'Empereur, agent du Roi frappe du poing sur la table* "Et j'apprends aujourd'hui que ce mécréant est au courant de tout et en a parlé autour de lui !" *en revient à Bill* "Donc, monsieur, s'il arrivait que vous ne collaboriez pas immédiatement avec nous, je serai dans l'obligation de prendre des mesures..." *joue avec son épée* "Allant de la perte d'une jambe à la traque de vos proches."
Scorbut Bill : "T'croyais quand même pas qu't'étais l'maitre d'la situation, l'Empereur? J'ai plus d'alliés sur c't'île qu't'en as en France! Haha! Tuez moi, et tout s'ra découvert. Laissez moi partir, et j'brulerai l'carnet. Si vous croyez qu'ça m'enchante d'savoir qu'c'est moi, c'lui qui d'vrait vous donner à grailler, vous vous plantez."
Eden : "Et donc sur ce carnet qui a t-il d'important ? Car finalement il a beau dire ce qu'il veut, quand on le regarde on ne voit pas un Burbon !"
Toute cette histoire se terminait en impasse... il était temps d'intervenir, au moins un peu, pour débloquer la situation.
Le fou intervient* "Dans le carnet? Les registres de naissance, sûrement... Mais il y a peut-être un arrangement possible... Si nous avions une preuve écrite et irréfutable de votre mort, même avec tous les papiers du monde, vous ne pourriez plus nuire, non?"
Vonarel interpelé ajoute : "Je confirme."
Bon, s'il confirmait, tout allait pour le mieux dans le meilleurs des mondes...
Scorbut Bill : "Si j'meurs, ceux qui sont au courant dévoileront la vérité. Et ça s'saura jusqu'au pays, crois m'en, et ça s'saura d'Londres à Madrid."
l'Empereur, agent du Roi *regard las à Bill* "Imbécile, il propose de simuler votre mort en l'officialisant artificiellement."
Scorbut Bill : "Hein?! J'ai une gueule à avoir lu un dictionnaire, parle moi bin ou tue moi hein..."
- "Monsieur Bill... pour être clair, si nous remplissions un papier avec une preuve irréfutable de votre mort, mais vous laissant partir, vous ne pourriez plus nous nuire. Tout simplement parce qu'aux yeux de la loi, votre voix n'aurait plus aucun crédit. Mais cela n'a pas l'air de trop vous gêner, non?"
*regard méprisant au bandeau noir*
Eden : "Et si on le tuait ça serait une preuve irréfutable de sa propre mort non ?"
l'Empereur, agent du Roi à Eden* "Je préférerai, moi aussi. Mais des représailles seraient un trop grand danger pour la couronne. Bill ! Si nous faisons cela, il faudra en retour brûler le carnet. Je ne prends pas le risque de vous laisser en vie sans cela !"
Scorbut Bill : "Bien, j'accepte. Comme j'l'ai dis, j'm'en carre moi d'vos couronnes et d'vos trones. Mon bandeau noir et un trou dans l'sol m'suffisent... Haha!"
Eden interpelle l'empereur * : "Je sais que vous n'êtes pas très aux faits des coutumes sur cette île, cependant la parole d'un pirate ne vaut rien ! Quelle preuve aurons nous qu'il brulera le carnet .... Nous ferions mieux de le garder au chaud pendant qu'il nous dit où se trouve le calepin, nous pourrions le relacher après !."
Scorbut Bill : "Foutaises d'fumelles ça! Vous m'buterez quand vous l'aurez! S'tu crois qu't'es plus digne d'confiance qu'moi, tu t'plantes ma belle."
Hop ! Impasse ! S'en suivit une discussion assez ennuyeuse et stérile sur le moyen d'être sûr que la carnet sera brûlé sans pour autant laisser l'un des partis dans une position de force... Un véritable casse-tête, d'autant que l'Empereur, bien que forcé par la situation, avait du mal à accepter des concessions avec sa mission.
L'homme était du genre obtus, vraiment !
le fou du Roi s’ennuie*
l'Empereur, agent du Roi "Monsieur Bill, je vous propose un arrangement."
Bêtise? ...
l'Empereur, agent du Roi "Nous créons ce papier comme quoi vous êtes décédé, ce qui ne facilitera pas les procédures juridiques si vous veniez à vous faire connaitre à Versaille. Nous vous laissons en vie. Vous avez dit tout à l'heure n'aimer que la rapine, aussi ce carnet n'a que peu de valeur pour vous. Et s'il en avait pour d'autre, cela ne pourrait se faire sans vous." *regarde Bill* "On ne va pas vous tuer. A côté, nous vous achetons le carnet pour la modique somme de... 1000 piècecs d'or, virées après que vous nous ayez envoyé le carnet....
Scorbut Bill écoute attentivement...
l'Empereur, agent du Roi "Ainsi, vous n'êtes plus un danger pour la France, restez en vie et faites même un bénéfice. En échange de quoi, nous récupérons le carnet ORIGINAl et un certificat prouvant votre décès. Qu'en pensez vous?"
Ha non ! Jour à marquer d'un grelot blanc !
le fou du Roi tire la redingote de l'assassin* "Tu as 1.000 pièces d'or, toi?"
l'Empereur, agent du Roi regarde sa montre* "Il nous faudra aussi un de vos effets, à titre de preuve que nous avons été en possession de votre cadavre. Une dent, ou un doigt fera l'affaire."
Scorbut Bill "Tu m'as fait v'nir pour un contrat d'7000 pièces... Disons 6500 et une dent, j'en ai gardé quelques unes dans mes poches."
Précisément le genre de négociations qui irritaient l'Empereur.
l'Empereur, agent du Roi "Tu risques ta vie, mon bonhomme, soit heureux. 1.000 pièces d'or ou nous oublions cette histoire et te mettons à mort. Pirates ou pas !"
Scorbut Bill : "Y'a pas plus heureux qu'moi sur c't'île. Toi tu risque ton royaume par contre..."
Ils avaient donc discutés, encore....
l'Empereur, agent du Roi grince des dents* "Tu as intérêt à te montrer très compréhensif après un coup comme ça... et profiter de ta fausse mort pour disparaître une bonne fois pour toute! 3000po, pas une de plus."
Scorbut Bill : "4000 pièces et deux dents! T'auras deux preuves comme ça, si c'pas une aubaine!"
l'Empereur, agent du Roi *regard noir* : "Va pour 4.000 pièces et deux dents... Tu t'en sors bien, pirate. Trop..."
Scorbut Bill : "Mais non mais non, c'toi qui t'en sors bin, mission accomplie, un Roy heureux, et une greluche pour t'faire la popote!"
le fou du Roi *tout content* "C'est vraiment super! Et sans tuer personne, en plus! Preuve que le pacifisme résout toutes les situations!"
Scorbut Bill : "Oui l'pacifisme et l'pognon."
Scorbut Bill extirpe du fond de sa poche de dents carriées qu'il donne au Fou, une lueur de tristesse dans le regard. "Adieu mes p'tites chéries, profitez du voyage..."
Scorbut Bill te donne 2 Dent pourrie
le fou du Roi *grand sourire* "Merciiiii !" *sort un papier* "Bon, Madame Eden, vous pouvez me signer ça comme quoi vous avez effectivement tué Monsieur Bill et cela avec une simplicité déroutante?"
le fou du Roi "Vous aussi Monsieur Vonarel..." *fait passer le feuillet à Eden, Vonarel.
l'Empereur, agent du Roi *bout sur place* "Il s'en sort cette fois. Ce n'est que parti remise. Mais il n'aura alors plus aucun arguments...."
Eden signe le papier sans s'appliquer*.
Vonarel signe VV.*
l'Empereur, agent du Roi "Monsieur Bill, je veux ce carnet sous 48 heures, à moi ou au bouffon. Sous peine de quoi nous relançons la traque."
Scorbut Bill : "Bien, 48h ça doit faire au moins quat' jours ça, parfait! Mais j'veux mes 4000 balles sinon t'auras du vent"
l'Empereur, agent du Roi "Tu les auras à la réception. Comme prévu.".
- "Bien bien... J'vais aller l'chercher l'carnet."
Scorbut Bill fait un clin d'oeil et quitte l'assemblée dans un ricanement...
Si tout se passait bien, dans au moins 96 heures, ils auraient le carnet de Bill et leur mission aux caraïbes serait terminée. Plus de six mois de travail et d'enquête sur Liberty se concrétisaient plus ou moins aujourd'hui.
Ainsi se finissait le mission du bouffon et de l'Empereur.
[FIN ?]
l'Empereur, agent du Roi *à Eden* "Passons à la suite sans perdre de temps, nous n'en avons que trop perdu." |
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