Faux Rhum Le Faux Rhum Faux Rhum  

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Le pavillon noir 1 2 3 -4- 5  
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Mihiragula Sing
Mihiragula Sing
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27/03/2006
Posté le 16/10/2010 à 01:02:46 

Pont du Sournois
 
Veillée d'arme

Profitant qu'Il est sur vautré dans la cabine du Capitaine du Sournois, je préparais la mutinerie.
La mine de notre Capitaine, ma soeur, en disait long sur sa volonté de ne plus le laisser faire, et surtout sur ses désirs de revoir Manitas.
Quelques discussions plus tard, c'est lui-même qui sort avec fracas de sa cabine.

"Ok, c'est pour ma pomme, il exige le plus ancien de ceux qui n'attirent pas les mouches! Drole de manière de faire passer son message!"

Il m'était impossible d'éviter l'affrontement, et inutile de penser que j'allais le blouser sournoisement avec trois-quatre bobards.
Avant qu'il ne l'ouvre donc, je jouais de la provocation qu'on utilise pour se donner de l'assurance, lui balançant le code pirate à la gueule.


"Tu vois ce code, je l'ai réécrit depuis ton départ. Et bien il ne vaut pas plus que l'ancien, et la confrérie a décidé de le bruler depuis bien des lunes!
Aujourd'hui, tu n'es plus rien, à part le poids de tes trippes qui seront vendues au plus offrant sur le marché de New-Kingston."

J'avais à peine finit cette désastreuse tirade plus ridicule que niaise que j'étais déjà dans les vappes, assomé par un poing rageur, ou plutôt reflexe de "l'hote" de notre repaire.

Quelques heures plus tard, et ce n'était pas une nouveauté pour moi, je me retrouvais pendu la tête au pont, sur le mat du Sournois.
La seule chose qui détonnait de l'habitude, c'est que ni Ching, ni Anne ou un autre de mes frêres de veint me sortir de ce guépier!

"Le jour des morts, au repaire, ils se souviendront, je n'en doute pas un instant!"


Mihiragula Sing
Mihiragula Sing
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27/03/2006
Posté le 26/10/2010 à 16:42:51 

Salle du butin

Se debarrasser de LUI

L'or des grenouilles restera notre, et il lui faudra du temps pour contempler ce trésor qui lui échappera.
Il est saoul, endormi, mais la discretion reste nécessaire.
Réunis ici à feter la victoire, un message passe de main en main

Il est temps de lui tendre un traquenard au repaire. Après tout, ce terrain pour lui botter le'cul, tous ensemble, soudés, nous est favorable. C'est NOTRE repaire, celui que nous avons découvert, et ses recoins doivent lui être inconnus. Profitons qu'il contemplera les coffres du pillage pour lui faire mordre la poussière, et le coller dans les géoles, afin qu'il ne fasse plus peur qu'aux enfants, et encore, ceux-ci pourront toujours lui jeter des tomates sur sa sale ganache
Lui
Lui
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28/10/2010
Posté le 29/10/2010 à 16:59:59 

Trois mois... ou quatre... celà avait vraiment peu d'importance pour lui. Il était revenu, enfin...

Son compte serait réglé une bonne fois pour toute.

L'information avait mis du temps pour traverser mers et océans et enfin venir chuchotter à son oreille.

Le principal était là,Il était là.
Ce fils de pute, la belle gueule, l'enfant de salaud qui lui avait piqué une femme, la plus belle pute qu'il avait jamais croisé.
A lui, elle lui avait échappé.
L'autre l'avait courtisée dans son dos... faux frères d'armes.

La Haine était devenue sa compagne depuis bien des lunes.
Les marrées n'avaient pas réussi à ternir leur union sacrée.

Ici, il en ferrait son tombeau.
Anne Providence "La Tigresse"
Anne Providence "La Tigresse"
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07/08/2007
Posté le 29/10/2010 à 22:33:03 

Pont du Shaba Queen II
Cas de conscience



Manita non !

Trop tard après un dernier regard à Madre il avait sauté....
Sauté....
Sauté...

Et moi après L'avoir défié j'étais partie.... Parti... malgré une promesse faite à Madre de ne pas la laissée seule et d'être à ses côtés pour LUI donner la leçon qu'il méritait et LUI faire quitter le repaire et Liberty.

Je regardai les voiles tendues par le vent, mon équipage travaillant d'arrache pied.

Je regardais le vol des mouettes, y cherchant un présage?

Madre...
Manitas...
LUI
Madre...
Manitas
LUI....

Monsieur Le Guennec !
- Capitaine ?
- Nous faisons demi tour, cap sur Liberty !
- Aperçu capitaine

Déjà les ordres fusaient, je laissais la barre au navigateur pour rejoindre ma cabine.

Toi !
- Capitaine ?
- Va te chercher une épée et rejoins moi dans ma cabine
- Oui Capitaine

IL n'était pas un enfant de coeur, mieux valait se préparer.

Dans ma cabine je sorti ma Destinée, mon visage grave se reflétait dans l'acier de la lame.
 
*Toc,toc, toc*

Capitaine ?
- Entre ! En garde!

Le bruit de nos fers se croisant résonnait dans ma tête. Me rappelant Liberty, caillou maudit dont j'avais mainte fois tenté de m'échaper et qui une fois encore me rapelais à lui.

Un poulpe aux longues tentacules.... Qui en avait déjà dévoré tant et tant....

En garde !

Nouvel assaut, je chasse mes démons intérieurs.

Je L'aurai, IL doit payer !

Lui
Lui
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28/10/2010
Posté le 29/10/2010 à 23:41:18 

Mort, il l'avait cru mort.
Même lui n'aurait pu survivre à une chute pareille.
Le ressac l'avait englouti comme une huitre. Personne n'était réapparu.

Il était reparti, un couteau ensanglanté dans un main...
Une tête horrifiée et dégoulinante dans l'autre.
Sa tête, griffée d'un rictus de peur et marquée d'horreur infinie.

Il la souleva face à lui, regard contre regard.
Ses longs cheveux rouges sang pendaient comme à leur habitude.
Le vent les faisait encore voltiger quelque peu.
Seules ses paupières restaient inflexibles.

Il embrassa la putain, sa putain, étreignant sa nouvelle compagne, la haine.

...

Des lunes avaient rougis encore et encore, des têtes étaient venus joncher son navire. Sa décoration préférée. Ses compagnons comme il les appelait.
Son navire avait tellement bu de sang, qu'il en avait pris la couleur.
Même les océans n'y pouvaient plus rien changer.
Les corbeaux s'étaient transformés en oiseaux domestiques.
Son signe... le signe du malheur pour le moindre vaisseaux... un avertissement... mais bien trop tard quand ils apercevaient leurs vols.

...

Bien des lunes avaient passés quand la rumeur vient bercer son sommeil...
Il était en vie.
Sur une île... quelque part.
Et il n'était pas seul... un groupe de pirates était avec lui.
Décidément, il avait toujours eu beaucoup de ressources.
Il abandonna la haine, épousa la folie. La folie d'une vengeance sans nom.

...

Un an.
Il avait envoyé un vieille indien en éclaireur. Il devait se débarrasser du second des pirates. Un homme de main qui très rapidement avait attrapé une sacré réputation malgré son oeil borgne.

L'indien lui avait été recommandé par un vieil arabe, fournisseur de viandes fraiches et bien blanches, faiseur de rhum qui avait plus d'une fois couler aux tréfonds de ses entrailles.
Le Singe, comme il l'avait appelé, devait en échange de sa vie, lui fournir des renseignements utiles et surtout se débarrasser de ce borgne.

...

Ce n'est que quelques marrées plus tard qu'il envoya Yellow en toute discrétion. Il lui fallait leurs secrets et seul Yellow pourrait se fondre sur l'île pour tout lui apprendre.

...

Maintenant, il était l'heure de revenir...
Que les vents soufflent dans les voiles et amènent la tempête sur Liberty.
Yellow
Yellow
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30/10/2010
Posté le 30/10/2010 à 01:16:16 

* L’indien marchait un peu en crabe, affecté qu’il était d’une claudication. Il jetait des regards de part et d’autre, et repérait l’île et les ports. L'homme était arrivé par le nord dans une fichu port d'espagnol.

« IL » arriverait bientôt, aussi fallait-il qu’il cartographie au plus vite les lieux afin de prévoir au mieux l’arrivée de son maitre. Il avait déjà interrogé certains mauvais gars des rades mal famés, il tapota son front, Bouda fasse qu’il se souvienne de tout.

Un turban sur la tête pour sa religion, une canne à sa main pour son handicape, la haine au cœur pour nourrir son âme, il n’avait rien d’autre avec lui et n’avait rien besoin d’autre.

Il eu un sourire mauvais. *

वे द्वीप पर कर रहे हैं ... जर्जर कुत्ता समुद्री डाकू! हा हा. तुम सब मर जाएगा!   (try google traduction - pub inside)
Lui
Lui
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28/10/2010
Posté le 04/11/2010 à 22:02:25 

Yellow était parti depuis presque un an...
Un an qu'il avait pris patience pour maîtresse... laissant la folie dans son lit, telle une épouse soumise.

Il était maintenant l'heure.
La mort attendait derrière lui, tel une déferlante qui allait s'abattre sur Liberty.

...

Un soir de pleine lune, un vol de corbeau passa au-dessus de Port-Louis et se dirigea vers les montagnes.

...

Ce soir, Yellow savait ce qu'il avait à faire... son maître l'attendrait.


Yellow
Yellow
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30/10/2010
Posté le 04/11/2010 à 22:22:59 

* Yellow se trainait dans une ruelle sombre de Port Louis, il sortait de la fleur bleue.
Sa canne raisonnait clairement sur les pavés. *

Toc......... Toc........... Toc............

* Régulièrement sonnait le glas des pirates... Des infos, trouver des infos.
Il s'appuya à un mur et sortit un carnet. IL allait être content...

La Sainte des pirates, Hanna, elle avait eu un fils : creuvé, fourré dans un trou quelque part sur l'île.
Avec un autre gosse, un traine savate, Haidouard apparemment assez aimé des pirates.

Un borgne : ex capitaine de la confrérie, un gros balourd qui fonçait dans le tas.
Creuvé, pas retrouvé la tombe. Consulter une espagnol au nom imprononçable... Ygouain fiesta hanta la maria

Premier capitaine de l'île : Don Armando, celui qu'IL recherchait sûrement, capitaine des coureurs de jupons. Parti depuis un bail ? Trouver une poulette ailleurs ?

Tsing : vieux grigoux à l'origine de la mort du borgne ? Pas à la hauteur de la tâche.
Possibilité de rapport avec la santa Anna et une autre nonne pour mort du borgne de service.

L'hindou arrache la page du carnet, la plie en plusieurs morceaux.

Un sifflement ?.... * attente * Un croassement !

Le corbeau apporterait les informations à qui de droit. *

Lui
Lui
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28/10/2010
Posté le 06/11/2010 à 13:25:49 

Il avait débarqué, couvert d'un manteau de plumes noires, le bruit camouflé par les croassements de ses corbeaux.
Son bateau mouillait du coté Sud de l'île, pas très loin d'une vieille épave.

Il s'était glissé dans la ville Française, sans un bruit.
Il était resté là deux à trois jours, le temps de donner ses nouvelles instructions à son fidèle serviteur.

Armando disparu... sa rage n'en avait que décuplé.
Au moins ce fils de putain de borgne avait sombré, avalé par les vagues de l'océan.
Tout n'était pas très clair dans cette histoire... le vieux Singe allait de voir rendre des comptes.

...

Les premières rencontres avaient eu lieu. Tout serait bien trop simple, une bande de couards, voila ce qu'il avait découvert. Des péquenots jouant les dures à cuire...
Sa domination ne souffrirait aucune critique...
Mais il voulait un contrôle totale sur eux et commenca donc par s'occupé du capitaine Hanna.

...

Il recruta un être mystérieux, des ces oiseaux de nuits qu'il appréciait. Ceux dont la rencontre était plutôt mortel pour le commun. Il la chargea d'une mission... retrouver la tombe du gamin.
Allait-elle accepter ? Il n'en doutait pas, sinon, tanpis pour elle... sa jolie tête viendrait pendre près de la barre.
Mihiragula Sing
Mihiragula Sing
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27/03/2006
Posté le 06/11/2010 à 16:55:44 

Outpost Lonnely Keeper

L'attente

ça doit bien faire plus de trois mois qu'IL est revenu. Depuis peu, Manitas se planque, et pas sûr qu'on remette la main dessus.
Tous les frères de la côte sont unanimes, il faut lui faire la peau.
Alors, il fallait l'endormir. Pendant qu'il s'auto plaisait à écrire les conditions de son retour, pourvu qu'il en oublie les conditions de son exil, la confrérie décide d'aller faire flotter le pavillon noir en haut de Liberty. Quelques explications saugrenues données aux corsaires concernant certains émoluments personnels de mon aimée, et Il se voyait presque satisfait de voire son équipage agir sur un claquement de doigt.
L'heure approche, et il nous faudra montrer force et ruse si on veut se débarrasser de LUI.
Caratawc le pendu
Caratawc le pendu
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26/06/2006
Posté le 07/11/2010 à 13:42:03 

Antre du Sournois

L'attente

On poireautait comme des petits navets. Tous las de ne pas savoir où on en était, et quand on allait en finir. On avait la peur au ventre, faut bien l'avouer. On se souvenait tous de notre première rencontre avec Lui, divisés, isolés, séparés. D'autant que Vidange l'exprimait bien avec des séries de petits pets nauséabonds.
On se rassemblait peu à peu. Ca nous soudait encore un peu plus qu'hier, et probablement moins que demain. Si toutefois il y avait un demain. C'était lui ou nous. Nous ne prenions même pas la peine d'affûter nos sabres. Ca aurait été trop crispant d'entendre tous ces petits tintements métalliques, qui finiraient de toutes façons par poindre avec fracas lors de l'affrontement final.
Sortir de là serait une renaissance. Nous serions plus unis que jamais.
Madre Anna
Madre Anna
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09/12/2005
Posté le 07/11/2010 à 14:15:27 

C'était LUI ou nous.
Comme auparavant, cela avait été LUI ou Armando. LUI ou John. LUI ou les autres. LUi ou Manitas.
Petit à petit, nous nous rassemblions au Repaire, tout en maintenant les apparences. Exécuter les ordres, agir comme avant. Piller, voler, soigner, mais toujours avec une seule pensée. LUI ou nous.
Nous vaincrions, ou nous mourrions.
Miltiades
Miltiades
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04/08/2006
Posté le 10/11/2010 à 00:08:45 

Repaire.

Premier contact

Depuis le temps que les anciens en causent, j'me demandai ce qu'Il valait vraiment. Les pirates n'étaient pas des enfants de coeur, ça, personne pouvait le nier. Alors, de les entendre parler de Lui de cette manière, la goutte au robinet et les nerfs sur une poêle à frire, ca m'interloquait salement l'aubergine.

Jamais j'avais vu le Cara sursauter au moindre grincement comme ça. Jamais j'avais senti une telle tension, une telle... peur ? au sein d'un groupe d'individu ; et pourtant, j'en ai vu des saletés...

C'est pour ça que j'avais décidé d'Le titiller un peu, voire c'que ça pouvait faire quand Il était énervé. Bordel, c'est bien un être humain comme les autres, non ?

Le gars Spara m'a accompagné par précaution, et j'avoue qu'avec toutes les histoires de merde que les autres serinaient, ca m'réconfortait tout de même.


Putain.

Comment j'aurais trop pas du. Ca, j'ai vu ce que je voulais voir, ouais. Ce type, il est pas humain. Ou plus humain.

Spara et moi avons réussi à nous éclipser de justesse. Il a juste eu le temps de m'exploser l'arcade, et de me déboiter un bras... J'ai eu une foutue chance, je crois. Il jouait plutôt qu'autre chose.


En retournant vers les autres, j'ai eu le temps de réfléchir. Ouais, ils ont tous peur. On a tous peur. Mais, l'en faut tout de même de sacrés gallons d'grelots vissés à l'entrejambe pour envisager de Le décarrer d'ici... Mais pas moyen non plus d'rester avec un psychopathe pareil. Putain, je commence à trembler. Et c'est pas le froid.



Ca va être une vraie boucherie.
Caratawc le pendu
Caratawc le pendu
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26/06/2006
Posté le 11/11/2010 à 05:19:04 

Repaire, geôles

Le suicide collectif


Je suis pas allé avec les autres. En fait, notre assaut groupé ressemblait plus à une poignée de loqueteux pissant du zguègue qu'à une attaque bien organisée. J'ai débarqué quand ils étaient déjà presque tous au tapis. Tout seul. Comme toujours.
Mais cette fois, c'était différent. J'avais les miquettes.

J'ai même pas enjambé un corps pour me rapprocher. Je l'ai vu assis au bureau, dans l'antichambre des geôles. Je lui ai tiré dans le dos et j'ai détalé comme une sucrette. Fallait recharger mes pétoires avec du gras, du lourd. Du gravelon qui allait lui faire vaciller les papilles rien qu'avec le souffle. Je crois qu'il m'a pas vu partir. Ou qu'il a pas chercher à me courser. Quoiqu'il en soit, j'ai pu revenir, avec, dans chaque pistolet, une double charge de poudre.

Ca détonait comme si un galion se fracassait sur une montagne après s'être envolé dans une tornade. Un boucan de tous les diables. Y'avait de quoi se froisser un muscle rien qu'avec le recul. Et là, y'en a un qu'a lâché. Foutue double dose...

Des bouts de ferraille plein la face. Je regardais ma main sous le nuage de fumée. Ca pissait plus dru que les larmes des espagnols à la mort d'Alejandro Del Flores. Il me manquait deux doigts. Vaporisés. J'ai viré ma tunique pour pas que les fibres s'incrustent dans mes blessures, pour l'instant minimes, mais qui allaient sûrement s'aggraver puisque je tirais mon sabre. J'ai plongé mon pif dans une bourse remplie de poudre noire et j'en ai sniffé une pleine lampée pour me donner du courage, sans quitter l'autre des yeux. Ca brûlait le pif pire que l'odeur de l'entrejambe d'une catin de la fleur bleue.

L'autre en face, il commençait quand même à tirer la gueule. Rien que pour voir ça, ça en valait la peine. J'aurai pu mourir heureux, rien qu'en voyant ça avant.
J'ai enjambé les corps inanimés des autres. Un carnage. Pire que dans un boerenkool.

Je savais même pas si un seul d'entre eux était en vie. Etrangement, ça m'a donné du courage. Les venger, ou canner.

Les passes de sabre s'enchaînaient. Je commençais à fatiguer. Sans parler de mon buste, dont la peau ressemblait plus à du hachis qu'à un corps vaguement humanoïde.

Epuisé, démoli, j'ai vacillé. Je me suis étalé sur la porte juste derrière moi. Et derrière la porte, les abîmes sans fond d'une mer calme et silencieuse, en aval de cette falaise. Je suis tombé, sans rien pouvoir y faire. Même pas la force de nager. J'ai bu plus d'eau en trois minutes qu'en une vie entière, même si c'est peut-être pas un bon exemple.

Et tout d'un coup, j'étais au sec. Sur le pont du Sournois, non loin du lieu de la bataille. Je sais pas qui m'avait tiré de la noyade, mais à cette heure, je n'implorait plus qu'une chose: vivre encore un peu pour marraver encore un peu la tronche de l'autre fumier. Si on doit perdre, faut toujours se démmerder pour que l'autre y gagne le moins possible.

Où en étaient les autres? Moi je comatais totalement sur le pont du Sournois, et regardais scintiller les étoiles comme si j'allais les rejoindre.
Mais je n'avais même pas eu la décence de mourir.
Mihiragula Sing
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Posté le 11/11/2010 à 10:48:56 

Le cercle du ponton sud

Crépuscule au temps présent



"Enfoiré, tu n'as pas plus d'classe que d'beurre au cul!"
Couteau entre les dents, il me dévisage.
Tout est si simple pourtant, alors qu'il semble aigri.


"Et bien, tu m'étonnes un poil! Tu es resté susceptible malgré tout ce temps?
Bon allez, rabat ton sourire et ferme ta grande gueule."

Peu de temps après, le sang coule... Lequel?
Je songe, longtemps, à toutes ces décisions qui m'ont portées vers cette infinie libertée.


"Et si c'était ainsi qu'on devait sortir de sa condition d'esclave?"

Titus a disparu ...  c'est bien dommage.   Il aurait surement eu un mot fin à ajouter.
Mihiragula Sing
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Posté le 12/11/2010 à 12:02:03 

Hosto du bandeau noir

La danse des infirmières

La lutte était inégale, en théorie. Chaque soir, un incessant va et vient des infirmières d'Elma ramenaient des corps à peine en vie.

Gaart a ouvert le bal

10/11 23:19:58 :Tu es tué par Lui.
10/11 23:19:57 :Combat contre Lui, il te met 35 pts de dég.

Puis ce fût le tour de Miltiadès

10/11 22:39:36 :Lui t'a tiré dessus et fait 15 pts dég.
10/11 22:39:36 :Tu es tué par Lui.

Ching ensuite

10/11 23:42:52 :Tu es tué par Lui.
10/11 23:42:52 :Combat contre Lui, il te met 82 pts de dég.



Quand à moi, ce n'était pas plus glorieux

11/11 00:48:36 :Tu es tué par Lui.
11/11 00:48:36 :Combat contre Lui, il te met 75 pts de dég.

Juan comprit la douleur de ses anciennes victimes

11/11 00:09:51 :Tu es tué par Lui.
11/11 00:09:51 :Combat contre Lui, il te met 79 pts de dég.

VRV comprit enfin ce que la philosophie avait comme limite

11/11 01:52:56 :Tu es tué par Lui.
11/11 01:52:56 :Combat contre Lui, il te met 60 pts de dég.

Entre temps, Mona, Madre Wiwi et Sparadra avaient également pris quelques tartes,de celles qui t'endorment plus profondémment qu'une bonne cuite.

Pourquoi ne nous avait-il pas achevé?
Il n'y avait que deux explications possibles.

Soit il avait encore un doute sur la mort du Borgne et il voulait nous faire cracher le morceau.
11/11 00:38:49 :Lui et maintenant, vieux singe..tu vas me dire s'il est mort ou pas.... et attention à ta réponse car tu risques de le rejoindre là où il est.

Soit il avait décider de nous humillier pour mieux nous avoir à sa botte.
10/11 23:24:21 :Lui te colle une claque pour que tu sois bien docile. à Lady Ching







Miltiades
Miltiades
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Posté le 12/11/2010 à 19:17:01 

Repaire

Marche funèbre.



* horizon de douleur, voile rouge devant les yeux. *


Hurrmfff... Putain, j'ai mal...

Où j'suis ? Faut que j'me... argh... C'est l'hosto, ça...

Ah ouais, j'me souviens... Il m'a écharpé, le gros connard...

deux fois, qu'Il m'a transpercé la paillasse de sa lame... Et après, Il m'a criblé d'plombs, comme un foutu perdreau... ventrepisse !


Comment d'temps est passé ?

Argh, ça m'fait un mal de chien... humrf. Couvert de bandages, ouais. Déjà complètement rouges. Mon vieux, j'donne pas cher pour ta carcasse.

Faut qu'je bouge... ARGH ! PUTAIN ! 'reus'ment qu'il était là, ce mur, sinon j'm'étalais... Il m'a salement amoché, ce gros péteux...

Hé voilà, l'troupeau d'infirmières qui débarque... Laissez-moi, je me casse... Merde, j'les entends même pas. Trop dans l'gaz.


Tant de mes frères et soeurs sont là. Plein de sang partout. Même la p'tiote Émeraude. Bordel, j'peux pas r'garder ça. L'toubib qui lui charcute dedans au hachoir.

Il est vraiment un gros foutu sodomite. L'étripe même les chiardes. Ca peut pas durer. Ha, v'la Ching. Mortecouille ! Failli pas la r'connaître. La gueule explosée. Hein ? Hurle plus fort, jeunette, j't'entends pas. Quoi ? Il est salement amoché ??

'tain. 'tain. Faut qu'ça cesse. Ouais. C'est pour moi. J'm'y colle. Moi j'ai fait mon temps. J'ai plus rien à craindre. Et y'a des jeuneots et jeunettes, ici, qu'mérite pas d'récolter ça. Bordel, l'est où ma canne ? Ah, là. Il va la goûter, ce clochard, et d'plein fouet.


Ôte toi d'là, l'infirmieuse. M'en cogne de ton avis. rhaa... Autre chose à foutre ! Vlan ! J't'avais prév'nue. T'as une bonne raison d'hurler, maint'nant. Va t'faire soigner ta fracture.


Merde, j'ai trop mal. Un p'tit tour au comptoir avant l'combat. Pour la douleur.

...

Putain. Pour l'courage aussi. J'viens d'tremper mon froc.



Tiens, l'gars Spara et l'vieux Sing sont là aussi. Damnation. Le vieux est prostré. Même pas l'air de m'voir. Ce gros con va tous nous pousser dans l'abîme.


Hahaaaarrr !!! Après quelques rhums, ca va mieux. Même plus mal. 'fin, plus trop. Spara est partant pour m'assurer les arrières. Ca m'rassure, ouais. Faut qu'on y aille maint'nant, avant que j'm'enfuie ou que j'm'effondre.

J'ai prévenu Spara.

"Spara, mon gars, quand tu vois qu'tu peux plus rien pour moi, barres toi au plus vite qu'tu peux, et sans t'retourner. J'Le r'tiendrais jusqu'à c'qu'Il m'arrache les bras ou la citrouille.

Ensuite, toi tu pourras veiller sur les miches du prochain futur creuvé."


Il a trop rien dit, mais j'ai bien vu qu'il voulait pas m'laisser. J'espère qu'il f'ra l'bon choix.


Ca, y'est, on va danser la gigue jusqu'à temps que l'Ankou vienne m'chopper. Il n'était pas loin, adossé contre un arbre. Pas l'air net, ouais. Par les baloches du Cornu ! Faut qu'j'me mette en condition, là. Qu'j'sois sûr d'moi. Même si c'est du flan.

12/11 12:16:47 : "Miltiades revient vers toi en faisant craquer ses vertèbres. "Ah ! Mon gros, c'coup ci tu vas ramasser !"" à Lui
12/11 12:17:35 : "Miltiades fixe son attention sur toi. "Tu vas pas y couper... Et a voir toutes les foutues coupures que tu te traînes, t'es au fond du trou, raclure !"" à Lui
12/11 12:18:38 : Lui se demande qui tu es....

L'a l'air encore plus déphasé qu'moi, le gouniafier. Ouais... C'est p'tête ma chance ? P'tain... Peux plus reculer ! J'vais l'creuver ! Ou creuver en essayant ! Merde !

12/11 12:18:48 : "Miltiades t'examine plus attentivement. "Ouais, ben on dirait qu'tu t'es pris un régiment espagnol sur la gueule, hahaha ! Mais t'inquiètes pas, j'vais t'abréger tes souffrances !"" à Lui
12/11 12:19:06 : Combat contre Lui, il te met 31 pts de dég.
12/11 12:19:07 : Lui est un peu "tourdis suite à trop de perte de sang.
12/11 12:19:20 : Sparadra el Cura te soigne.
12/11 12:20:31 : "Miltiades se retrouve a terre, avec un genou éclaté. "P'tain, même a l'article de la mort tu envoies des steaks bien cuits, toi..."" à Lui
12/11 12:21:24 : Combat contre Lui, tu lui mets 23 pts de dég.
12/11 12:22:28 : Combat contre Lui, il te met 29 pts de dég.
12/11 12:22:43 : Sparadra el Cura te soigne.
12/11 12:23:16 : "Miltiades serre les dents, mais continue à remonter à l'assaut. "Pine d'huitre ! Couille-molle ! Vieille déjection de corbeau séchée au soleil !"" à Lui
12/11 12:23:34 : "Miltiades tente de te briser un genou, d'un retour de canne vicelard." à Lui
12/11 12:23:39 : Combat contre Lui, il te met 33 pts de dég.
12/11 12:24:17 : Lui semble sortir de sa torpeur, mais feint toujours la semi-conscience.
12/11 12:24:25 : "Miltiades se prend le-dit genou dans la gueule au cours de la manoeuvre, et tombe sur le cul. "P'tain... Raclure ! Pourriture ! Vieille tantine décérébrée !"" à Lui
12/11 12:24:40 : Sparadra el Cura te soigne.

Bordel, heureusement que c'bon vieux Spara est là ! J'aurais creuvé 10 fois déjà, s'il avait pas ramassé mes morceaux ! Faut pas qu'l'autre goret s'ramène sur lui, il tiendrait pas deux volées ! Attirer son attention, vite !

12/11 12:25:42 : "Miltiades se rend compte que le fait de t'insulter l'aide à surmonter sa peur." à Lui
12/11 12:26:14 : "Miltiades va donc mettre les bouchées double. "Pète fion de damoisaux ! Pisse de troll ! Vomissure de panda ! Ha !"" à Lui

Putain ! Putain ! Il choppe sa pétoire, encore ! J'peux pas hésiter, faut Lui sauter sur l'râble ! RHHHAAAAA !!!

12/11 12:25:19 : Lui sa main se dirige discrètement vers son pétoire et il s'apprête à tirer.
12/11 12:25:51 : Lui t'a tiré dessus et fait 15 pts dég.
12/11 12:25:56 : Lui t'a tiré dessus et fait 15 pts dég.
12/11 12:26:01 : Lui t'a tiré dessus et fait 15 pts dég.
12/11 12:26:06 : Lui t'a tiré dessus et fait 15 pts dég.
12/11 12:26:07 : Tu utilises Bandage de soin.
12/11 12:26:19 : Sparadra el Cura te soigne.
12/11 12:26:22 : Sparadra el Cura te soigne.
12/11 12:26:25 : Lui putain d'rats... dégagez mon repaire....
12/11 12:26:41 : "Miltiades se prend la volée de plombs, mais se jette sur toi quand meme." à Lui
12/11 12:26:48 : Combat contre Lui, il te met 29 pts de dég.
12/11 12:27:00 : Sparadra el Cura te soigne.
12/11 12:27:05 : Combat contre Lui, il te met 33 pts de dég.
12/11 12:27:15 : Sparadra el Cura te soigne.
12/11 12:27:18 : Lui t'a tiré dessus et fait 15 pts dég.
12/11 12:27:28 : Sparadra el Cura te soigne.
12/11 12:28:05 : "Miltiades grogne comme un pourceau qu'on égorge, mais continue le massacre en beuglant des insanités." à Lui
12/11 12:28:11 : Combat contre Lui, il te met 29 pts de dég.
12/11 12:28:17 : Tu utilises Binouse de Gaston - A emporter.
12/11 12:28:18 : Combat contre Lui, tu lui mets 26 pts de dég.
12/11 12:28:20 : Sparadra el Cura te soigne.
12/11 12:29:01 : Lui ce sera mon dernier combat... mais vous viendrez avec moi tous les deux ahahahah.
12/11 12:29:09 : Combat contre Lui, il te met 31 pts de dég.
12/11 12:29:15 : Combat contre Lui, il te met 29 pts de dég.
12/11 12:29:20 : Sparadra el Cura te soigne.
12/11 12:29:25 : Sparadra el Cura te soigne.

Merde. J'ai mes tripes qui dégouline du bide. Spara ? Putain. Il secoue la tête. Plus rien a faire. Merde, merde. Casse toi, Spara. Vite.

Ouais, bien, petiot. Cours. Ha ! Fais chier ! Ce salaud le suit pour l'étriper, Il l'a déjà planté une fois ! Faut qu'j'Lui rentrer dans l'lard !

12/11 12:29:45 : "Miltiades te recolle aux basques, pour t'empecher de t'en prendre à Spara. "Hey, gros tas ! C'est a moi qu'tu causes ! Et j'vais te vendre tes bourrelets en trop au kilo, ouais !"" à Lui
12/11 12:29:51 : Combat contre Lui, tu lui mets 52 pts de dég.

Ouais ! L'jeuneot a disparu derrière l'batiment. L'es sauvé.

Foutr'cul. Il se relève déjà.

12/11 12:29:45 : Lui je suis le MAITRE... TON MAITRE... CHIEN.

Maint'nant, mon gros rat d'égoux, c'est la fin. Et j'partirais pas sans m'battre, ni sans picoler non plus, ha !

"FREEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEDOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOM!!!!!!!!!!!!"

12/11 12:30:08 : "Miltiades met ses dernières forces dans la bataille." à Lui
12/11 12:30:12 : Combat contre Lui, il te met 33 pts de dég.
12/11 12:30:15 : Tu utilises Binouse de Gaston - A emporter.
12/11 12:30:18 : Tu utilises Binouse de Gaston - A emporter.
12/11 12:30:22 : Tu utilises Binouse de Gaston - A emporter.
12/11 12:30:27 : Tu utilises Binouse de Gaston - A emporter.
12/11 12:30:37 : "Miltiades commence à décapsuler des binouzes, et les engloutis d'une main, tout en te cognant de l'autre." à Lui
12/11 12:30:39 : Tu utilises Binouse de Gaston - A emporter.
12/11 12:30:41 : Tu utilises Binouse de Gaston - A emporter.
12/11 12:30:45 : Tu utilises Binouse de Gaston - A emporter.
12/11 12:30:48 : Tu utilises Binouse de Gaston - A emporter.
12/11 12:30:52 : Tu utilises Binouse de Gaston - A emporter.
12/11 12:30:56 : Combat contre Lui, tu lui mets 50 pts de dég.
12/11 12:30:56 : Tu as tué Lui.

J'y crois pas. J'suis pas mort, malentrogne. Il bouge plus, ce gros connard. J'crois voir des morceaux d'sa citrouille encastrés dans l'palmier... Ah.. Mais... j'vois trouble... Merde... au bout... du rouleau.

Un... rhum. Ouais... Faut aller... le comptoir.


Voilà. Arrr.. Fait du... bien. Merde. Ca tourne. Ca...


P'tain. Tombé... J'me...
Madre Anna
Madre Anna
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09/12/2005
Posté le 13/11/2010 à 09:59:17 

Premier soir

IL m'avait bien prévenue que je serai la première. Pas seulement à cause du perroquet de Manitas qui s'était perché sur mon épaule. Amaury...
Comment en savait-IL autant?

Anne voulait L'attaquer, impossible de la retenir, impossible de la laisser y aller seule. Je partis en éclaireur, IL était là, dans notre repaire, SON repaire? Non, impossible, nous ne pouvions plus continuer à vivre s'IL était encore là.
Je fis rapidement demi-tour, mais une balle siffla à mes oreilles. Un filet de sang chaud et gluant dans mon cou, un premier éclair blanc dans mes yeux, non je ne pouvais faiblir encore. IL me suivit dans la Sainte Barbe, me colla contre les caisses, le sourire oppressant, le souffle fétide.

10/11 22:24:12 :Lui tu sais que tu es jolie quand tu as peur ?.
10/11 22:24:32 :Lui te colle un peu.
10/11 22:24:53 :Lui te pousse sur la caisse.

Je me retranchai derrière le tas de caisses, préparai rapidement quelques bandages tandis que mes compagnons Anne et Miltiades LE retenaient.

10/11 22:29:06 : "Madre Anna surveille avec inquiétude les blessures de ses copagnons, tout en tentant de ne pas croiser ton regard." à Lui

Mais impossible de LUI échapper, IL avait décidé d'en finir avec moi. Jamais je n'avais courru aussi vite, et pourtant je m'effondrai sous ses coups et ses balles. Miltiades et Anne n'allaient pas tarder à me suivre. Le personnel de l'Hôpital du Bandeau Noir travaillait comme si le repaire avait explosé à nouveau.
Peut-être était-ce le cas.
Anne Providence "La Tigresse"
Anne Providence "La Tigresse"
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Posté le 13/11/2010 à 11:46:42 

L'antre du sournois.

Nous étions groupés là à attendre le moment favorable pour se bébarraser de LUI. Il était temps que cela cesse. Debout sur un tabouret, Ching nous harrangait. Quand elle eu fini je grimpais à mon tour imporvisant une chanson :

 "Allons frère de la Confrériiiieuh, le jour d'la mutin'rie arrive. Contre LUI de la tyrannie, l'étandard sanglant est levé, l'étendard sanglant est levé. Entendez-vous dans le Sournois mugir ces féroces pirates qui viennent ....

Un peu trop vive dans mes gestes, je me cassais la figure du tabouret.

Baste ! Le moment était venu de passer à l'action. Déjà depuis 2 ou 3 jours nous tournoins en rond dans l'antre du sournois. Cette fois-ci j'en avais assez.

Muni du lasso des ferrias qui me suivait depuis des années je parti à la recherche de ... LUI.

Madre et Militades m'accompagnèrent se demandant s'il était bien raissonable d'oser L'affornter à deux ou trois seulement.

C'est Madre qui LE trouva la première, dans la Sainte Barbe. Je ne sais quelles parloes furent échangées, mais manife'stement IL n'avait pas été tendre avec Madre.

Je fis claquer mon fouet au sol, telle dompteur qui veut mettre au pas une bête  rétive... Cette arrogance pourrait bien me coûter la vie, mais je n'avais plus rien à perdre de toute façon.

Un premier coup vint zébré SA peau, mais le second manqua son coup. Je lâchais mon fouet pour reprendre ma chère Destinée. Mourir debout les bottes aux pieds, l'arme à ma main c'est tout ce que je désirais.

"Demain je serai morte non ?"

Debout et libre, en plein mutinerie face à LUI.

Pas sous le joug de cet incapable et ce despote.

Déjà Militades prenait ma place mais IL était fort malgré tout et Madre ne savait plus où donner de la tête et du bandage.
Flora Grace Whitter-Serra
Flora Grace Whitter-Serra
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02/05/2007
Posté le 24/11/2010 à 20:29:55 

C'est pas vrai ! J'ai vraiment le don pour me foutre dans des situations pas possibles ! J'étais au Manoir des Planteurs lorsque je l'ai croisé. Apparemment, il était comme tous les autres. Attiré par ma "croupe".

- Eh toi là, la beauté enveloppée, viens donc par ici, j'ai fait longue route en mer, j'aurais bien le besoin de me secouer un peu l'pantalon sur ta croupe. Rejoins-moi à l'étage, qu'on dégage un peu de poussière avec nos ébats.

Petit prétentieux. D’ordinaire, je n’aurais pas répondu. Mais il m’intrigue. Et puis, il faut bien que je me défende ! Sinon, je risque de passer pour une fille facile. Enfin, peut-être que j’en suis une, je ne sais pas. A ma manière, en tout cas. Sanguine. Je fausse compagnie au Français d’Europe de l’Ouest (vous suivez ?) qui me « courtisait » et monte au grenier. Il est là, à torturer un pauvre Hollandais. Prise de pitié, je m’approche furtivement et le réprimande :

-
Alors déjà… JE NE SUIS PAS ENVELOPPÉE ! dis-je en sortant les crocs. Je me rends compte que je m’emporte et que je me trouve devant lui, tous crocs dehors. Oops. Pardon.  

Tout à coup, le bandeau noir assène une raclée à Samuel de Cantal, le Hollandais en détresse. Puis le soigne. Puis le frappe. Sadique. Je me mets alors à danser autour de lui pour le distraire. C’est étrange, j’ai l’impression de ne pas être maître de mes mouvements. Je lui ordonne de laisser ce pauvre homme tranquille. Ce qu’il fait, sans trop que j’aie à insister. Il se tourne ensuite vers moi, m’attrape par la taille, me presse contre son torse et dévoile alors son cou tout en me regardant. Je le renifle puis détourne le regard. Il dit alors :


- Non ? Même pas tentée ? quelle chance j'ai... ce qui n’est pas ton cas, petite allumeuse.

Il m’assène alors un coup monumental. Sous la douleur, je m’évanouis. Je ne me réveille qu’après qu’il m’a fait boire un breuvage asiatique. Enfin, c’est ce qu’il me dit. En tout cas, ça a goût ignoble. Je tente de me relever. J’ai mal partout. Je titube et tombe. 


- Jodeeeer ! Furieuse, je sors les crocs. Cependant, face à son air amusé, je me tais et n’attaque pas. A quoi bon ? Il attend que je me calme et dit :

- Je vois que tu as compris qui est le Maître ici...bien. J'ai déjà croisé des créatures comme toi, femmes de la nuit aux crocs acérés... Vos baisers sont souvent mortels pour le commun, mais pour moi, vos couches sont généralement chaudes. Toi qui voyages la nuit, avec tes sens incroyables, trouve-moi l'endroit où sont enterrés les restes du gamin.... un certain Amaury, le fils d'Hanna, la nonne déchue. En échange, je te fournirai bientôt quelques têtes recherchées pour étancher ta soif. Va, oiseau de nuit, et trouve-moi sa tombe... vite.

Il s’en va alors, sans me laisser le temps de répondre. Il a l’air dangereux. Pfff… quelle galère !Bon, il faut que je me repose. Et comment je vais faire pour le retrouver, moi, ce cadavre ? J'ai besoin d'aide. Et vite. Il ne m'inspire pas confiance, et pourtant, je ne peux résister. Il faut que j'obéisse. Je sors ma plume et une feuille de papier.
  
Mihiragula Sing
Mihiragula Sing
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Posté le 09/12/2010 à 23:28:25 

New Kingston

Accueil sur le Sournois

*Commençant déjà à gueuler sur la nouvelle pirate*

Miranda, feignasse, écoute-moi!
Tu vas devoir t'habituer à deux choses sur le Sournois: Si tu cherches l'un d'nous c'est surement à l'hopital que tu l'trouveras! Va comprendre comment on a fait pour avoir les infirmières les  plus sexys de l'île?
Et quand tu es ici, tu ne ronfles pas si tu n'veux pas prendre une bouteille de gnole vide sur la gueule, crois-moi, on aura pas d'mal à t'viser.

Bon, puisqu'on est presque tous là, je vais te présenter un peu l'équipage.
Spara, mon second qui dirige les manoeuvres quand il ne joue pas du scalpel entre les côtes cassées;

Madre Anna, maître déquipage. Si tu as quelque chose à redire aux manoeuvres qu'on décidde avec Spara, c'est à elle que tu en faits part. Et si elle juge que ça mérite d'être tranché en ta faveur, ça aura deux conséquences. D'une, je corrigerais l'erreur, et de deux, je t'égorge. Tu vois, c'est assez simple.

Miltiadès, le navigateur. C'est un peu le héros ces derniers temps sur l'équipage depuis qu'il lui a fait mordre la poussière. The man to be comme on dit dans ton pays. Bon côté stratégie maritime, on repassera, mais à sa décharge, personne n'écoute vraiment ses consignes. Un récurrent problème pirate!

Caratawc, le crieur. Il gueule plus fort qu'une autruche dans le désert de Gobi! Tu devrais retrouver quelques traces de ses morsures sur la barre du Sournois, à l'époque ou il s'arrachait les cheveux pour nous mener!

Vidange, l'ami des grosses. Mais attention, sa dernière histoire fusionelle avec une nonne, ça s'est finit à la planche pour elle et lui!

Momo l'cuistot. En cmoment il est plutôt au régime depuis qu'il fait ses cauchemars, chaque nuit. Un truc en rapport avec des balances je crois, d'ou le régime sec! Du coup il fait la tronche.

T'as Gaston et Juan, les controleurs de qualité section rhum, mais bon Juan fait la tronche à cause d'un mauvais as de pique pioché au poker menteur.

Tiens, la ptite Emeraude, inutile de t'la présenter. Une sale gamine au potentiel intact comme nous dirait le Padre Pellalo.

Mona, la veuve noire. Tu as du t'en apercevoir ce soir. Le vieux neelson s'en est allé et son pub est sa propriété maintenant, malgré les plombs de la sorcière.

Gaart, le passeur, qui passe un peu son tour en c'moment mais qui s'attache à ce que ceux qui souhaitent nous rejoindre n'aient aucunes chances, ou l'contraire, va savoir!

On peut parler de VRV, mais il vaut mieux éviter de lui parler! Sinon c'est 15 jours minimum pour s'en sortir! Par contre question pensée, en général il a bon.

Tu vois Anne, elle te deteste, donc ne la cherche pas trop!

Ric et le Cubain, légèrement absents ces temps-ci, ça doit être l'air marin! une histoire de moule crevette il parrait!

Dhypter aurait pu être là , mais il a encore des dettes à régler dans les 4 villes de Liberty. Une histoire de catins légerement molestées, le genre d'histoire sà regler avant de réembarquer.

Et puis Ching, mais là, je te dis faits de beaux rêves et laisse nous tranquilles pour la nuit.
Sœur Miranda Phétus
Sœur Miranda Phétus
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Posté le 10/12/2010 à 11:07:20 

Suite aux présentations de Sing, Miranda ne dit mot. Elle avait rendu ses tripes toute la nuit durant. L'ivresse, mêlée à la trouille qu'elle avait de s'endormir en plein New Kingston bandeau et veste pirates sur le corps firent qu'elle ne pu fermer l'œil. Au petit matin, elle se saisit de sa hallebarde car oui, la truie n'ayant pas de canne, elle s'était achetée la première arme qu'elle avait trouvé. Pendant que ses Frères et Soeur roupillaient, elle avait entendu quelques coups de feu non loin de là, et corrigea Anne-Marie. Folle de rage, elle s'en prit alors aux quelques ivrognes qui s'étaient endormis sur les bancs de l'église. Puis elle marmonna.


Bordel... J'ai attendu si longtemps à devoir jouer la tardée mentale. "J'ai pas capté, bonguour, j'ai pas entendu". Pfff... jouer la bonne sœur respectable qui pige rien à rien et qui est niaise au possible, fallait qu'ça se termine. Bon, maint'nant que je risque plus d'me faire chopper par ces billes d'anglais, va falloir qu'ils paient leurs brimades, un jour où l'autre. Et puis ma soutane... J'vais quand même la garder, le p'tit Jésus il tirerait la gueule. Et pis, on peut planquer deux trois trucs dessous, hein Mahoud ?


Car oui, elle était pas "si" stupide que ça, mais elle croyait vraiment que son âne parlait.


Cap'taine Sing, Miranda Phétus et Mahoud, pour vous servir ! Pour le Jolly Roger !
Mihiragula Sing
Mihiragula Sing
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Posté le 16/03/2011 à 10:38:39 

Pont du Sournois

Le retour

L'équipage était réunis. Les nouvelles étaient mauvaises. Enfin, suaf si on considère que ça m'a donné une occasion de coller une baffe à Hubert.
Jamais depuis l'explosion du repaire, la confrérie et son trésor n'avaient autant été en danger.


"Bon écoutez-moi bande de moules!
Si Hubert dit vrai (je lui collerais une nouvelle baffe), les colons sont en passe de mener un assaut concerté sur notre campement!
Je compte sur vous pour faire jouer vos relations de manière à ne pas laisser les corsaires s'unir.
De notre côté, nous n'avons plus trop l'choix, et on va montrer à ces gueux ce qu'une famille, celle des frères de la côte, peut accomplir quand on la pousse dans ses derniers retranchements.
Ce soir, deux de nos frères seront de retour, et c'est plutôt une mauvaise nouvelle pour nos ennemis de toujours!"

"Euh, Capitaine, tu parles du Marquis là?"

Hubert avait à peine finit de poser sa question que Ching lui colla une baffe, comme ça, pour le faire taire.

"Imbécile, le Marquis ne nous servirait à rien pour défendre le campement! Et l'arrangement passé avec M Sylvestre n'est pas totalement paraphé. Cet exclave de la world compagy des mers du sud doit encore s'acquitter de certaines dettes."

Sing sorti alors son sabre, comme il aimait à le faire quand il se trouvait proche de deux barils de rhum.

"Allez, ce soir, c'est ma tournée. On fète le retour de nos frères, et dès demain, on met cette île à feu et à sang"

Dans un dernier élan fraternel, Sing colle une baffe à Hubert, qui avait eu la mauvaise idée d'être le premier à s'approcher du rhum.
Madre Anna
Madre Anna
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Posté le 22/08/2011 à 17:01:23 

Bureau du Capitaine, à bord de la Chimère

Les derniers mois avaient été agités. Après la disparition de Ching et Sing, le perroquet du Capitaine s'était naturellement perché sur l'épaule de son second Sparadra. Mais bientôt, nous avions ressorti les carapaces, et je m'étais présentée devant mes frères, sûre de l'emporter. Le moment était venu, je le savais.

Mon intention était de sauver Sing et Ching, car je n'avais jamais cru à leur disparition. Effectivement, ils étaient partis en secret pour tenter de mettre fin à SA domination. Mais dans leur périple, ils avaient perdu le Sournois.

Nous avons donc arpenté l'île dans tous les sens à la recherche de l'épave, pour finalement négocier la construction d'un nouveau navire avec les contrebandiers.

J'étais désormais Capitaine de la Chimère, et la Confrérie allait mener à bien son ultime combat contre LUI, grâce à une alliance de circonstance avec la France. En effet, dans le même temps, Sing et Ching avaient été élus à la tête de Port-Louis.
Maître Sing
Maître Sing
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Posté le 01/11/2011 à 15:50:56 

Pont du Sournois.

6 mois plus tôt


Tout l’équipage était réuni. Pas un n’avait osé manquer à l’appel. Il faut dire que le capitaine avait fait monter la planche. La dernière fois qu’il l’avait utilisé, il avait balancé la Nonne, Vidange, le morue et Wiggins par dessus bord.
Mais cette fois, les choses semblaient différentes.

Les mines réjouies de Ching et Sing laissaient sans doute entrevoir meilleur dénouement.
Pourquoi ces apparences enjouées alors que les caisses pirates venaient d'être pillées par les espagnols?

Enfin, c’est surtout la présence du coffre pirate et de trois tonneaux de rhum sur le pont qui illuminait les yeux de l’équipage. Depuis qu’Emeraude avait lancé l’alerte, ils avaient tous cru que les deux tourtereaux étaient déjà bien loin entrain de roucouler sur une île déserte à l’ombre d’un majestueux palmier.
Il n'en était rien..ou presque...

Sing avait pris soin de remonter sur le Sournois la quasi totalité de l'or amassée ces dernières années, juste au cas où, et manifestement, il avait plutôt eu raison.


« Mes frères, je vous dit adieu ! »

Tout en disant ces quelques mots laconiquement, Sing donna un grand coup d’latte dans le coffre, qui passa par dessus bord.

« Voilà votre part à tous. Mais il va vous falloir vous dépêcher d’aller l’ chercher, avant que la marée n’remonte. »

Ching était radieuse, et ne put s’empêcher d’afficher un large sourire quand Marston, grigri, Sparadra, Miltiadès, Barbe noire et Gojuchang plongèrent pour récupérer le coffre.
Elle s’approcha des tonneaux de rhum, précieusement couvés par Vidange, Gaston et Juan.

« Les soulards, vous avez trente secondes pour balancer ces barriques à l’eau, ou je fais un trou tellement grand dedans qu’il vous faudra tout boire en moins de temps qu’il ne faut pour ouvrir vos gosiers ! »
Ce qui restait de l’équipage restait paralysé par la scène. Les trois poivrots firent rouler les tonneaux par dessus bord, et sautèrent à pied joint, nez bouché, à la suite de leur précieux rhum.

« Tonton fripé, il est trop drôle, hein tatane ? »
Ching se retourna vers Troune et Emeraude en brandissait fièrement une besace débordant d’œufs en chocolat et la lança par-dessus bord.
« Allez les morveux, au bain si vous les voulez ces chocolats ! »
Plouf, plouf…
Plouf plouf plouf, Madre Anna et Anne suivirent. Elles savaient que les petits ne savaient pas nager.

Momo, Titus, Miranda, Céline et le masque comprirent qu’il ne fallait pas insister, d’autant plus que Ching avait sorti la pétoire de Vidange prête à les canarder. Désinvoltes, ils se dépêchèrent de libérer trois canots pour éviter de trop se mouiller, et récupérer les éponges qui se noyaient à vouloir grimper sur les tonneaux de rhum. Manitas, craignant que sa guitare ne prenne l’eau, les rejoignit.

Restait Hubert.
Paf, paf, une baffe de Ching, une baffe de Sing, le lâche pris ses jambes à son cou et sauta à son tour.

Sing et Ching étaient seuls sur le Sournois.

A demi voile, car ce type de brick est difficilement manœuvrable à deux, ils prirent le large, décidés à recruter quelques hommes d’équipage au prochain port croisé.

Si la tempête venait à se lever…


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