Salut je suis Jean Lebucheron et je suis chargé de l'accueil des jeunes français débarquant à Port-Louis. Dès les premiers jours de ton arrivée parmis nous, tu recevras de ma part un parchemin te donnant les premières indications qui te permettront de te familiariser avec l'île [le jeu].
Je tacherai de rester en étroite liaison avec le capitaine du port, afin de ne louper aucun débarquement. Si jamais tu n'as rien reçu au bout de deux ou trois jours, vient ici ou contacte moi directement.
Le gamin resta un peu à l'écart, l'oeil torve fixé sur la femme qui se tenait près de l'endroit qu'on lui avait indiqué. Décidemment, il avait vu juste, tout ça puait l'arnaque. On attirait les p'tits jeunots comme lui dans un "bureau" avec pour appat une prostituée, et avant que vous ayez le temps de considérer la question vous vous retrouviez avec un coup de matraque dans la gueule et les poches vides.
Sa chance à lui c'est qu'il était un pigeon bien maigre et drôlement déplumé.
Il attendit encore un moment pour voir qui pourrait bien être assez idiot pour venir se présenter et se mit à réfléchir. Ce n'était peut-être pas un mauvais calcul de se présenter à la racaille locale après tout...
Il s'avança et passa une main en guise de peigne dans ses cheveux presque brun de saleté... en beau sourire venant aussitôt flotter sur son visage juvénile.
- Bonjour m'dame ! C'est y ben ici le "bureau" ? J'viens d'la part de m'sieur Jean.
*Fier de voir déjà le premier jeune corsaire se présenter au nouveau bureau, remarque malgré tout le regards inquiet de la jeune bouture. Pressent que sa présence n'est peut être pas de bonne augure en ces lieux, comme l'a justement si bien remarquer Amandine. une fois que Dorian soit rentré, passe juste la tête par l'entrebaillement de la porte et braille*
Héééé mon Jeaninou !!! Tes perroquets ont l'air d'être déjà arrivés à destination.
*Prends deux secondes pour admirer la chevelure de Dorian. Se dit qu'il a à peu près la même touffe que lui sur la tête et se demande ce que ça donnerait avec une telle couleur blonde. N'y prête malgré tout pas plus attention pour ne pas effrayer Dorian*
Jeaninou ??? Y a du boulot pour toi ??? J'te laisse dans tes nouveaux murs et je repasserais à l'occasion te faire un p'tit câlin ou, si besoin, te filer un coup........(silence).......de main.
*Fier de sa blague vaseuse, quitte l'entrée du bureau en sautillant et chantonnant*
Il aura fallu entendre les premiers mots de la bouche de Chenzu pour réaliser l'étendue de sa méprise. Alors ça... ça... non ce n'était pas une madame au sens classique du terme. Prudent, et peu désireux d'offusquer le premier venu, même en jupons, il se contenta de sourire benoitement.
- C'est ben aimable à vous, m'dame. S'écartant largement pour le laisser passer et éviter d'offrir la moindre tentation pour un attouchement parfaitement inapproprié, il observa la sortie de Chenzu. S'il se souvenait bien des quelques documents qu'il avait étudié avant d'arriver ici, les français de Liberty avaient la réputation de fiers bretteurs, apôtres de l'élegance et du raffinement et dotés d'un sérieux inébranlable.
Dorian ne se posait pas en juge des hommes, loin de là, mais il soupçonnait quand même le père Jean d'avoir été un tantinet partisan dans ses descriptions.
*Légèrement interloqué sur l'appellation "m'dame", n'en tient néanmoins pas rigueur. Voyant la surprise grandissante de Dorian, se permet une p'tit mot en partant*
Première leçon sur l'île : Ne jamais se fier aux apparences mon coquinous ! Ah ça non, jamais
Alors qu'il entrait dans le bureau, Jean croisa Chenzu, souriante... quand il croisa le regard de celui qui était le premier à fouler le sol du nouveau lieu d'accueil, il compris pourquoi. Jean se douta de suite qu'il s'agissait de Dorian, il lui avait répondu ce matin même depuis Ulungen et avait fait route dès midi pour revenir à Port Louis.
Dorian n'est-ce pas ?
Jettant un coup d'oeil vers la porte...
Ne t'inquiète pas, Chenzu est un peu l'exception par ici. On ne sait jamais trop par quel coté la prendre... ce qui n'est pas sans lui déplaire dit-on ^^ D'ailleurs, je ne suis même pas encore bien fixé sur elle... ou lui... mais tu t'y feras rapidement.
Alors ? As-tu réussi à compendre un peu ce parchemin ?
- Oui m'sieur. Dorian, à vot' service, m'sieur. Ne sachant que répondre de plus au sujet de Chenzu et surtout ne souhaitant pas se mouiller dans une prise de position, il se permit seulement d'acquiescer de quelques hochements de tête avant d'enchaîner.
- J'ai étudié tous les parchemins que vous avez mis à ma disposition, m'sieur. Tout y est très clair, je vous remercie. Je me demandais juste qui était "Luun", car c'est un nom que j'ai vu noté au bas de l'un d'eux, comme celui de Chenzu.
Et... Il marqua un silence hésitant avant de poursuivre.
- Je m'demandais si vous connaissiez cet homme, l'hongrois. M'sieur Itsvan. C'est y un homme de confiance et d'honneur ?
Luun est en effet, un de ceux qui a participé activement à l'élaboration de ces nouveaux parchemins.
Quand à... comment dis-tu ? Itsvan c'est ça ? Hé bien je ne pense pas l'avoir jamais rencontré.
Jean réfléchi un moment, essayant de se rapeller où il avait déjà entendu ce nom.
Peut-être devrais-tu aller voir du coté de l'auberge, il me semble que c'esdt un bon endroit pour chercher après quelqu'un. Souvent les langues des voyageurs se délient après une chope ou deux.
L'adolescent ne put que noter la façon dont Jean avait esquivé sa question sur Luun. Dans ce genre de moment, valait encore mieux éviter d'insister.
- L'auberge ? Celle qu'est fréquentée par tous ? L'idée ne le rendait pas particulièrement enthousiaste. Peut-être était-il timide ? Changeant à nouveau de sujet au fur et à mesure que les questions lui venaient, il continua.
- J'm'demandais si y'avait moyen d'obtenir un genre de pret aussi. Ptet pas d'l'or, mais au moins de quoi s'défendre et s'protéger.
*Vois Chenzu sortir d'ici en rigolant, et se dit qu'il y a peut-être quelque chose de croustillant à voir par ici. Passant la tête par la porte, elle remarque ce bureau qu'elle ne connaissait pas. Une pointe douloureuse vint agacer sa fierté débordante. Chenzu avait encore une longueur d'avance sur elle !
Avec un petit sourire, elle s'assoit sur le bureau :
Dis moi jean, à peine arrivé et déjà tu t'accoquine avec Chenzu, exprès pour m'ennuyer hein ?
*Son regard se fixe sur le blondinet, et elle lève la main pour faire signe à Jean qu'il est inutile de répondre. Elle est déjà captivée par l'adolescent, et lâche :
Besoin de quelqu'un pour gérer le mignon ? Je me le réserve !
Il ne l'a reconnue pas tout de suite mais rapidement un légère surprise éclaira son regard. Il n'était pas spécialement physionnomiste, et elle n'avait pas non plus la même allure que lorsqu'il l'avait croisé, pourtant il ne pouvait pas douter.
- Mamzelle Clémente ? On dirait ben que vous avez meilleure mine, cela fait plaisir à voir.
Il esquissa un sourire.
- Alors comme ça vous faites partie du service de patronnage ? Cela m'fait un peu drôle que vous parliez de m'gérer, j'ai comme l'impression d'être un genre de nuisance. Loin de s'irriter à l'idée, le garçon se permit un rire joyeux.
- Mais vous trouverez pas plus dur à la tâche qu'un normand, mamzelle. J'ai d'bonnes oreilles, et j'apprends vite.
Clémente, tournée vers Dorian, ne prêtait pas la moindre attention à Jean. Elle ne put donc voir la lueur souriante qui pris rapidement forme sur son visage le temps d'une seconde. C'est que Jean connaissait ce genre de chose, après tout, la haute société ne lui était pas inconnue. Clémente faisait partie pour lui, de ces personnalités qui, par leur beauté, se croient le centre du monde et de l'attention de chacun. Il est vrai qu'elle était ravissante mais d'un intérêt tout relatif pour lui. aussi enchaina-t-il courtoisement...
Bien, parfait. Puisque vous le prenez sous votre aile Madame de Beaufort, je considère mon travail comme fini en ce qui le concerne. Je vous remercie bien de votre engagement, c'est tout à votre honneur.
Il prit ses clés, ouvrit le tiroir du bureau et sortit son carnet. A la première page, il écrivit le nom de Dorian suivit de celui de Clémente. Après avoir rangé celui-ci, il sorti du bureau par la porte arrière, laissant Clémente avec son nouveau protégé.
Elle ne réagit pas tout de suite à ce que disait Jean, bien trop occupée à afficher un sourire attendrit devant la réponse de son nouveau protégé. Ce n'est qu'en entendant le bucheron s'agiter derrière elle qu'elle lui jeta un regard, voyant qu'il notait son nom. Un soupçon de panique commence à l'envahir. Vient-elle de s'engager à s'occuper de quelqu'un d'autre qu'elle même ? Oula, y'en a qui n'ont peur de rien.
Un éclat de rire.
Je serais un amour de nounou tu verras. *Puis s'adressant à Jean :
Par contre, c'est toujours à Amandine qu'il faut l'envoyer quand il sera plus grand et aura une idée de sa spécialité ?
*Se penche vers lui pour chuchoter :
Parce que si il veut apprendre à se battre le petit, je vais en faire une femmelette moi.
Entendant la voix de Clémente l'appeler, Jean repassa la tête par la porte.
- Par contre, c'est toujours à Amandine qu'il faut l'envoyer quand il sera plus grand et aura une idée de sa spécialité ?
- Oui oui, tout à fait, ici, ce n'est que la petite prise en charge des arrivés. Pour la suite, il faut attendre qu'il soit un peu plus expérimenté et l'envoyer dans le bureau de parrainnage d'Amandine.
Jean se demanda si elle avait vraiment pris au sérieux le fait qu'il l'a nota comme volontaire pour s'occuper d'aiguiller le jeune Dorian, en attendant qu'Amandine s'en occupe réellement. Il s'interrrogeat sur le manière de mener à bien la nouvelle organisation. Des erreurs, il en commettrait très certainement, après tout, il avait débarqué il n'y a pas si longtemp.
- Si vous pouviez-vous occuper de lui juste un peu, le temps que je prenne mes marques dans ce nouveau bureau, vous seriez un ange.
Jean ajouta tout bas, afin qu'elle soit seule à l'entendre.
Et je sais que Monsieur le Comte adore les anges...
Dorian fit mine de ne pas entendre, bien décidé à faire ce qu'on attendait de lui. Il attendit que Jean sorte pour de bon pour observer plus directement la dame qui était restée avec lui. Elle semblait gentille, triste aussi... et, surtout, il était visible qu'elle n'avait fait sa demande que sur le coup de l'impulsion sans réfléchir plus de deux secondes aux implications.
Et Jean s'était simplement et proprement débarassé de lui.
Ce genre de détails ne le touchaient pas outre mesure. Il sourit, et s'adressa à Clémente comme pour la réconforter.
- Cela ira, mamzelle Clémente. Je peux m'occuper de tout et j'vous dirais à chaque fois ce dont j'ai exactement besoin. Même pour ce qui est de distribuer les coups faut pas vous en faire.
Et puis, savez, les anges c'est un peu comme les saints, n'ont pas vraiment à être parfaits.
Sur cette déclaration, et après avoir examiné le bureau laissé à leur disposition, il reprit :
- J'vais prendre un peu d'encre si ça gène pas. Disant cela, et avec un naturel défiant tout repproche, il ouvrit la bouteille pour en transvaser une partie dans une de ses propres fioles. A y être, il récupera aussi une feuille vierge qu'il plia en deux et fit disparaitre sous sa tunique. Son regard s'attarda sur une liste de nom, sûrement celle des nouveaux arrivants. Il fit glisser son doigt dessus et finalement relèva la tête avec un beau sourire à l'adresse de Clémente.
- Le Comptoir ne va pas avoir tant de travail que ça. Bon, j'pense que j'ai tout ce qu'il me faut ici. Vous m'faites visiter la ville, mamzelle ?
Arrivant encore à moitié endormi, de la paille plein les cheveux et un ongle entre deux dents, l'homme qui rentre dans le comptoir a l'air aussi sale que de mauvaise compagnie. Toussant et se raclant la gorge avant d'en tirer une glaire qu'il expedie dare-dare sur le côté, il esquive d'un pas malhabile la bellle femme présente avant d'envoyer un sourire mauvais au freluquet qu'il salut d'une révérence peu grâcieuse.
- L'asticot...lui lance t-il sur un ton moqueur. Se désintéressant aussitôt de Dorian, il frappe d'un poing ferme sur le bureau de réception et d'une voix forte et bien trop sûr d'elle énonce :
- Bien l'bonjour au comptoir de sa majesté le Roy ! Je cherche un dénommé Bucheron, qui dit-on fait l'aumône aux corsaires ! Qu'il sache que je suis d'ceux là et que j'ai mes lettres de noblesse ! Se retournant brusquement, dans une attitude pour le moins maladroite vers Clémente, il lui lance un sourire faussement charmant :
- Si, si, c'est vrai...
Avant de reprendre :
- Alors qu'il ne me fasse pas attendre le Bucheron, qu'il me dise ce qu'il a à dire, qu'il me donne, ce qu'il a à donner, et qu'on parte bons amis...Non ! Frères même, lui et moi !
Sans perdre rien de son sourire, l'adolescent s'empara de la main de Clémente pour sonner l'heure du départ.
- V'nez mamzelle.
Quelque peu pressé d'éloigner la dame du chien galeux, il mit une certaine conviction à ne plus pouvoir attendre de découvrir toutes les merveilles de Port Louis en sa compagnie. Non, vraiment, il avait hâte !
*Alors que Rubis regagnait les portes de Port-Louis avant la ronde de la Garde, l'agitation qui règnait dans la douane du port attira son attention. Il resta quelques secondes sur le pas de la porte, puis ne pouvant s'empêcher de mettre un visage sur deux voix inconnues, entra. Ah, ces Français, toute occasion est bonne pour se faire remarquer. Il vit alors une femme s'approcher du gamin pour lui chuchoter quelque chose*
De Beaufort! J'aurais dû m'en douter! On vient de terminer son déjeuner qu'on entame déjà son quatre-heure? Tu as tord de faire croire à ces hommes qu'ils auront toujours une catin dans leurs pattes! *Ne préférant pas trop s'attarder, il replaça son galurin et adressa un hochement de tête à l'homme et au moussaillon*
L'adolescent regarda passer l'energumène sans afficher la moindre réaction. Ce n'est que lorsque ce dernier s'éloigna qu'il décocha un regard à Clémente, scrutant son expression pour déterminer si ce genre de remarques pouvaient la blesser.
Lui, de toute évidence, n'en faisait pas grand cas. Sur le ton de la confidence amusée, il se permit même quelques petits mots :
- Faut pas vous émouvoir pour ce que peut raconter un chien d'anglais qui porte un nom de gagneuse, mamzelle. Puis, plus posément.
- Cela gueule, cela jappe, et au final ça vous bave toujours sur le décolleté avant d'vous mordre frustré de n'avoir pu que s'frotter à vot'jambe.
Clémente fut perturbée quelques instants par l'arrivée du dénommé Valmort, et son air perplexe passait de lui à Dorian, jusqu'à ce que Rubis vienne mettre son petit grain de sel. Ses yeux pétillaient d'une colère melée à un certain plaisir à mesure qu'il déblaterait. Il prit la fuite plutôt que d'attendre sa réponse, se faisant oublier par la même occasion.
Elle regarda Dorian, amusée. Son dernier caprice du moment était vraiment prometteur !
Avec un grand sourire elle entraina l'adolescent en dehors du bureau.
Viens, je vais te faire visiter la ville. On en profitera pour faire les boutiques, tu vas pouvoir porter mes achats comme ça.
Le petit albinos approche le bureau doucement et sans le faire exprès percute Clémente, provoquant la chute du petit homme.
"Humpf!"
C'est alors que celui-ci se releva bien difficilement et les yeux fixant le sol. Il se dit tout bas:
"Si c'est une montagne tu te tais... Si c'est un mioche tu pousses une gueulante... Si c'est une demoiselle tu fais en fonction de la tête..."
Relève doucement les yeux. Il remarque soudainement qu'il avait percuté Clémente, entouré d'un mioche et d'une montagne. Malgré qu'il y ait un adolescent, il préféra ne rien dire, car une masse imposante n'était pas loin derrière. Mais puisqu'il avait poussé une "demoiselle", il fit en fonction du minois.
"Enchanté mademoiselle! Hinhinhinhin! Veuillez m'excuser, je ne regardais pas devant moi! Ernie s'excuse aussi!"
Puis observant de plus près Clémente, l'albinos plissa les yeux comme si il cherchait à se souvenir où il l'avait déjà vu. En dehors des infirmières, il n'avait pas vu grand monde, si ce n'est quelque visage au bal de New Kingston!
"Veuillez m'excuser, mais Ernie et moi ne vous aurions pas déjà vu quelque pars?"
Valmort regarda Lebucheron lui aligner les papiers sous le nez, et en observa la teneur, l’air peu engagé. Il finit par redresser le nez vers le brave type, l’air un rien déçu.
- D’accord. Donc pas plus que ça. Je pensais qu’on aurait droit à un avancement sur la solde…Ou une assiette de haricots. Il se gratta l’épaule, l’air gêné avant d’embarquer les parchemins dans son sac de voyage…Qui avait probablement du servir à transporter des patates en son temps.
- Bon, eh bien...merci. Lebucheron, c’est ça ?
Il tapa l’épaule du brave Bucheron avec camaraderie.
- La prochaine fois pense à offrir un verre de rhum avec ça !! AH !
Valmort posa son sac sur son épaule, et contempla le vieil anglais qui venait de rentrer sans grande discrétion…ce vieux laideron d’anglais…Cette vieille chose horriblement fripée et anglaise, à moitié tordue par la vieillesse et l’alcool et qui s’adressait à la Clémente et son protégé. Il ne put cacher un rictus de dégoût et préféra contourner la saynète comme si le Fergus était un chat noir ! Il longea le contour de la porte, non sans lancer un « A la r’voyure ! » à l’attention du tenancier et surtout sans avoir gratifier l’aimable trio d’un clin d’œil de canaille.
Se glissant dehors, il se frappa le séant, comme pour en chasser la poussière, avant de se dégourdir en s’étirant.
- Que je sois damné avant l’aube, si j’trouve pas une taverne où poser mon cul !
Le Faux Rhum
