 Le Faux Rhum
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L'oiseau bleu et l'artichaut
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Posté le 29/10/2012 à 00:39:57
Laboratoire de Maître Sing, septembre 1712.
Le projet.
Ching tournait inlassablement les pages noircies par l'humidité et les heures qui s'envolaient inéluctablement vers la fin. Les fines lueurs, s'échappant de la bougie de cire noire qui s'embrasait à même le sol, laissaient lézarder d'étranges formes disloquées sur la paroi rocailleuse du laboratoire. Il était écrit que le codex allait surgir de nulle part d'ici quelques mois, mais elle n'avait plus peur de la mort depuis qu'elle avait plongée son regard dans le miroir et qu'elle savait que le crépuscule serait désormais son seul compagnon.
Ses prunelles se posèrent sur le chapitre suivant, les phrases s'entrechoquaient en même temps que les idées fusaient dans son cerveau. Était il vraiment possible qu'ils fassent ce que nous leur demanderons, même contre leurs volontés, y compris contre les lois fondamentales de la nature?
Ching referma sèchement le livre noir et commença à entasser quelques fioles dans sa besace. Celles qui contenaient un peu d'herbe kizza retenaient plus particulièrement son attention, mais elle savait qu'ils ne pourraient se contenter que de simples modifications des humeurs cérébrales.
Elle l'avait promis lorsque le moustachu était revenu au bercail. Les corsaires ne pourraient plus jamais être sereins. Ils pourront frapper n'importe lequel d’entre eux. N'importe quand.
Et la première expérience débutera dans quelques jours....
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Posté le 29/10/2012 à 13:02:04
A la Cantina la capitaine attendait sa seconde, elle doutait encore des vertues si étranges de certaine plantes comme l'herbu Kiza.
Alejo croyait en la magie, Esther faisait des choses étranges sans compter les sombres pouvoir de Lord dark Archangel, mais quelque part tous les moyens étaient bon ou presque.
Dans quelques jours ils seraient fixés sur les effets, la question était aussi de savir s'ils seraient permanent. Quand on voit ce qu'Esther avait pu faire de Noudwi.... Là se serait pire, du moins c'était le but recherché.
La porte s'ouvrit et l'asiatique rentrait dans la pièce avec le livre noir.
La Tigresse avait fait un rêve il y a de cela longtemps, elle avait juré qu'il se réaliserait....
Elle consultat du regard sa seconde et y lu une certaine assurance.
Soit.... Le cauchemard pouvait commencer. |
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Skuleth |
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Posté le 29/10/2012 à 21:38:02
Skuleth polissait son armure rouge assis dans un coin de la cantina, mais agissait distraitement, son regard était fixé sur les deux femmes.
Ainsi, tout allait commencé.
Skuleth ne put s'empêcher de rigoler doucement, les corsaires allait avoir un sacré coup au moral.
Taper sur les grandes gueules, les guerriers, c'était marrent, mais changer de cible était intéressant, le guerrier en armure se promit de suivre ce qui allait suivre. |
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Anvi |
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Posté le 01/11/2012 à 18:37:52
Anvi buvait un verre de rhum non loin de Skuleth. Elle suivit son regard quand les deux femmes entrairent dans la cantina. Ching avait enfin trouvé le bon remède restait plus qu'à le tester.
Le moment que la pirate préférait le plus, tester de nouvelles subtences sur les petits corsaires. Lequel allait avoir cette "chance", liberty le saurait bientôt. |
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Posté le 04/11/2012 à 17:35:35
Les deux mioches avaient été longuement briffé sur le rôle qu'ils avaient à tenir. Il fallait réussir à extraire le sujet afin de débuter la première phase. L'asiatique était de nouveau retournée aux géôles avant de se rendre au bal pour être certaine que rien ne manque au décor. Il fallait qu'il soit le plus sombre, le plus glacial, le plus terrorisant possible. Avec l'aide des concoctions, de l'aisance de Carlo à exposer les plaies enfouies, les scalpels de Madre seraient utilisés qu'en cas de derniers recours. |
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Posté le 05/11/2012 à 14:39:51
En attendant le signal, Troune sautillait sur place dans le bal de Port-Troune. Alfred était revenu, Nem' était parti chercher des arraignées dans le manoir hanté qui fait super peur, on pourrait bientôt lancer les festivités.
Il ne pouvait s'empêcher de marmonner que le plan des vieux manquait cruellement de poil à gratter, mais était bien obligé de s'avouer que ce serait bien fun quand même...
... et après ça, ils ne sauront plus jamais ni le jour, ni l'heure!!!
Allez, plus que... heu... tout ça comme temps, et on pourrait enfin s'amuser de nouveau! |
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Posté le 06/11/2012 à 01:34:21
La pomme est dans le panier, je répète la pomme est dans le panier.
Ceci dit, c'est une belle pomme, un injection de Ching et voici qu'il tombe dans les pommes....
reste a trainer ce corps bien lourd au repaire.K Je tire et le soulève d'un côté tandis que Marston le pousse à coup de pied dans c**
Bon dieu qu'il est lourd.
Nous arrivons aux échelles et je remercie silencieusement Newton, la descente sera plus aisée...
On ne fait pas d'omelette sans casser les oeufs, ben on ne fait pas une tarte aux pommes sans un minimum de compote....
Bref après un long trajet, la pomme est en cage, à Ching d'agir et aussi à Carlo....
Une vrai recette de cuisine, il s'agit de doser les ingrédiens avec soin. |
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Posté le 06/11/2012 à 08:27:29
"Vite M'rode est en danger..."
*Le petit Troun', plus excité qu un puce, explique de manière plus que non clair que la petite à besoin d aide contre un monstre.
Le colosse au grand coeur quitte donc le bal en suivant le garçon cheveux carotte.
Tellement inquiet pour la petite, qu il ne remarque pas le sourire en coin de Skuleth...
Le petit apprenti piégeur,guide l ancien esclave, en courant une fois à mi parcours.
Le duo ne croise que peut de personne une fois hors de Port Louis, et les derniers témoignages, si il sont recueillit, parlerons d avoir vus un enfant et un nègre courir entre Port Louis et New Kingston.
Arrivé sur le lieu de la chasse au monstre pas d Emeraude, mais très vite de nombreux "tonton" dont Von der M... euh non, en fait ce n est pas VDM déguisé comme au bal, mais bien Marston l original.
Ce dernier place son arme sous la gorge de Baak, d autre pirates encercle le Français et après une courte discutions pour essayer de comprendre il sent comme une piqure aux fesses, et très vite après plus rien.
On le traine, le pousse, le laisse tomber.
La gravité est en effet d une grande aide pour les ravisseurs, mais malgré la chute le colosse n est pas transformé en compote.
Surement grâce au coussin de la marque "Miltiades" judicieusement placer au point de chute.
Le pauvre s est prit pas moins de 130 kg sur lui, un certain "Newton" aurait tenter d assassiné l ancien général espagnol...
Baak est dans une cellule, encore inconscient, drogué par le sédatif de Ching.* |
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Posté le 07/11/2012 à 01:22:12
Le vieux s'était chargé de lui-même de rattraper l'ancien esclave au pied de la falaise. Fallait l'abîmer, ouais pour sûr, mais pas trop.
Il regarda encore une fois le corps inanimé de Baakokwame, qui se pensait meilleur qu'eux...
Sans quitter son expression songeuse, le vieux haussa les yeux.
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Posté le 07/11/2012 à 21:10:35
*le produit s estompe, Baak se réveille.
De la roche en guise de mur, des barreaux, un lit miteux et de la paille par terre:
Une prison.
Dans une grotte ou un quelque chose de similaire.
On entend la mer aussi.
Il ne sait pas ou il est, mais il sait comment partir, enfin... si il arrive à sortir de cette cellule, et vus le nombre de "garde" devant la porte ce n est pas pour tout suite.
Au travers des barreaux des têtes connus: Les pirates.
Et le défilé commence, un défilé incompréhensible ou les frère de la côte l accusent d une seule voix d avoir mis les pieds en zone interdites, on accuse Troun d en être responsable.
Ching détache ses cheveux et danse pendu au barreau promenant du plaisir tout en laissant entendre qu un crime terrible envers les enfants fut commis par le prisonnier.
L Africain pose des questions mais les réponses ne viennent pas vraiment, on ne veux pas lui dire pourquoi il l ont emmener ici. Il finit par se dire que seule la patience l aidera, et le calme légendaire du colosse reprend ses droits
Miltiades parle de "tu te croyais meilleur que nous" et balance des bouteille tantôt vide tantôt pleine sur le captif ou la maigre nourriture qu on lui a donné:
Pain sec, eau, orange.
Il mange, de toute façon peut importe ce qu il l attend, son passé d esclave lui a appris à manger quand il le pouvait.
Un peut de repos dans un coin de cellule à l abris des projectiles suivit d un retour du défiler.
Anvi se présente de manière amicale, et Montalves arrive, frappant les barreaux avec sa cane... Si il existe une personne que notre ami ne supporte pas, c est bien ce monstre de Montalves.
Mais bon, le colosse à autre chose à trouver: un moyen de sortir.
Le défilé va reprenre de continuer, avec en fond musical une berceuse sortant d une boite à musique, et la voix de la tigresse qui parle souvent de problème avec les enfants, ou de punitions pour eux.
Rien n a de sens, personne ne sait ou il est:
La suite s annonce compliquer mais Baakokwame a été esclave des son enfance.
Il est à la fois le chêne et le roseau, espérons que ça l aide en ce lieu inconnus.* |
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Posté le 08/11/2012 à 13:13:58
Dans les geôles du repaire nous nous succedons come autant de mauvais génies autour du grand noir.
Une bouteille a volé, hier du pain et de l'eau aujourd'hui je vais être presque gentille, un saut à la Cantina, et je lui rapporte une assiette chaude de poulet au môle
"Bon appétit, va avoir si ce n'est pas ton dernier repas..."
Baak ne dit rien et va la manger.
et une bouteille de rhum. On appelle ça le verre du condamné ! Mouhahaha !
Puis j'y vais de mon couplet savamment préparé, lui expliquant qu'en se rendant dans notre repaire il a enfreint nos lois, tout comme Trounu et Emeraude, qui l'ont conduit là :
Quelle idée de vouloir accéder à notre repaire.... Trounu va avoir un de ces fessées....
Alors ? Cela te fait quoi de savoir que tu vas mourir ? Et que à cause de toi, il va en être de même our Trounu et Emeraude ? Tu entends ce que je te dis ? Des enfants vont mourir par ta faute !
il est grand temps de lancer l'offensive, les enfants, le défaut de sa cuirasse.
"par ma faute? C est vous et vous seule qui choisissez. Je n ais rien fait de mal."
Personne hormis les pirates ne doit se rendre à notre repaire, tout corsaie qu'on u trouve doit mourir, ainsi que celui qui l'a conduit ici ! Es-tu pirate ?
"Pour une entrée? Je n ais qu a me taire ou a boucher l entrée, ça ne doit pas être ce qu il manque sur une ile comme celle les grottes."
Pour l'entrée, pour le prncipe, pour le respect du code de la piraterie !
J étais en route pour aider Emeraude, je ne me serais même pas aperçus que c était une entrée secrete si vous n étiez pas venus. En fait c est plutot vous qui avez dévoilé un secret, pas le petit.
Cette fois, c'est toi qui est rentré, mais la prochaine fois, à qui le tour ?
Hein Trounu, qui feras tu rentrer dans le repaire la prochaine fois ? Il n'y aura pas de prochaine fois Trounu ! "Dans ce cas tout le monde doit être punis, Troun ne m a pas parler de repaire, les premiers à l avoir fait ce sont vous tous." On rentrait tous de Port-Louis. Nous n'aurions pas été là, on te retrouvait sur le pont de la Chimère " "Et j aurais aider la petite et serais repartis sans rien ire à personne. Je ne fait pas la chasse au pirates, Et les chasseur n ont pas besoins de moi pour vous chercher."
Je me tourne vers le gamin : Je cède la place au suivant me préparant à la suite : Trouver Trounu et le fouet..... |
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Posté le 09/11/2012 à 03:24:57
Le silhouette de la Chimère se détachait à peine de la grisaille qui planait sur la mer comme un linceul, le soleil, invisible, semblait dilué dans cette masse vaporeuse du ciel et des eaux. A quelques enclabures des falaises abruptes de l'île, le navire amiral de la piraterie semblait suspendu sur le fil de cet horizon indistinct, à peine réel. Tel un oiseau marin, il tournait son regard noir sur la crique du repaire, son ponton creusé à même la roche, la lourde chaîne de fer qui coupait l'entrée de la baie, la grille massive barrant l'entrée béante des geôles pirates: cette gueule obscure, profonde, et froide qui avalait toute lumière, tout espoir, toute supplique. Ce débarcadère ouvert sur la mer, à l'abri des curieux et du tumulte du repaire valait tout les ponts des soupirs et en partageait l'implaccable efficacité. Car les geoles pirates étaient similaires à celles des coloniaux, comme toutes les prisons portent le même masque lisse, méthodique, symétrique, rationnel.
Sur le ponton, aux piliers envahi par les mousses et les algues, sous lequel venait s'échouer l'écume de la lagune, l'agitation était palpable. Des matelots armés de mousquets, tromblons et sabres grossiers, le ceinturon à balle couvrant leur poitrine et leurs gilets de cuir, faisaient les cent pas de leurs lourdes bottes ferrées. Les yeux à moitié enfouis dans leurs bonnets de laine, la barbe hirsute, la chique aux lèvres, ils montaient la garde devant la prison de pierres dans un silence de mort, interrompu fugacement par les cris stridents des mouettes ou par un coup de feu tiré sur les oiseaux par jeu et par ennui.
Soudain leur attention fut attirée par un bruit singulier venu briser la monotonie des vagues sur les rochers, un bruit connu dans les tavernes et les ruelles du repaire, un bruit qui précédait la venue ni de la vieillesse, ni de l'infirmité mais bien celle de la fatuité.
La canne du Marquis frappa contre le bois du débarcadère à mesure que le Pirate s'avançait vers l'entrée de la prison. Une grande cape noire sur les épaules et l'enveloppant quasi complétement laissait deviner ses dentelles et un pan de son vestion fleuri, une immense perruque laissait tomber ses généreuses boucles noires comme le jaie sur le dos et la torse de Montalvès, sur ses lèvres passées à la pâte de baume faisant resortir leur rougeur, un sourire étrange. Un sourire vaporeux à la fois dédaigneux et amusé, avenant et pourtant gênant. Les matelots s'écartèrent sur son passage, ôtant instinctivement leurs bonnets et s'inclinant maladroitement, sans trop savoir pourquoi, si ce n'est l'habitude et la peur d'etre rossé et insulté par une impolitesse qui, aux yeux du Marquis, frôlait le lèse-majesté.
On ouvrit la grille qui s'éleva lourdement au-dessus de l'entrée et le Pirate disparut bientôt à l'intérieur des geôles.
L'obscurité totale lui fit ralentir sa course mais bientôt ses yeux s'habituèrent et il distingua bientôt la salle principale d'où émanait une lueur macabre et des voix qui paraissent venir d'outre-tombe.
En voyant l'équipage pirate réunit autour de la grande table des geôles, les ombres dansant à la lumière des bougies et des lanternes projetant les silhouettes si particulières de chacun des membres de la Chimère, le Marquis ne put s'empêcher de resentir l'incroyable singularité des personnalités, leur caractère propre, leur forte individualité, leur destinée si peu commune qui faisait de chacun d'eux des êtres hors norme et qui pourtant s'étaient mutuellement acceptés pour appartenir à un même corps, la Confrérie. Que d'efforts, que d'histoires, que de trahisons, que de sentiers tortueux ils avaient dû parcourir avant d'embarquer sur la Chimère. Là, au milieu des siens, Montalvès pu mesurer le chemin parcouru: cinq années sur Liberty, à bâtir sa colossale fortune, à être plusieurs fois ministres sous différents drapeaux, monter plusieurs expéditions, rassembler plusieurs guildes, fomenter mille complots pour renverser gouverneurs et anciens capitaines pirates, financé des razzias de mercenaires, des prises de tours, empoisonné, torturé et corrompu durant toutes ces années pour finalement atteindre ce satané rafiot tant convoité.
C'était donc le coeur lourd et le tête raisonnant du souvenir des grands pirates d'antan qui avaient fait trembler Liberty, que le Marquis rejoignit les autres pirates dans les geôles: il venait d'apprendre qui postulait pour revêtir l'habit noir des pirates et il se dit à lui-même que la Piraterie, désormais, n'était plus qu'une naine juchée sur des épaules de géants...Mais il balaya rapidement l'idée écoeurante de ces mouches insignifiantes qui voltigeaient autour des culs des pirates pour mieux les embrasser, afin de se concentrer sur l'extraordinaire affaire du jour, sur cette nouvelle qui l'emplit d'une joie morbide et qui se résumait en un seul nom: Baakokwame ! Baakokwame, répétait-il dans sa tête, Baakokwame, voilà bien un personnage digne de son intérêt et de toute son attention ! Sa capture lui avait donné des ailes et il avait quitté Port-Louis toute affaire cessante pour assister de ses propres yeux à ce triomphe et prendre pleinement sa revanche sur cet affranchi qui l'avait si souvent humilié et insulté par le passé.
Tandis que le Marquis saluait ses frères et soeurs, profitant de lancer quelque salaceries à l'Anvi ou quelques chausses-trappes bien senties à la maman Tigre, Montalvès ne peut détourner bien longtemps son regard de cette cage humide et solitaire qui retenait l'ancien esclave derrière des barreaux et des chaînes qu'il n'aurait jamais dû quitter ! Le Pirate s'approcha de la geole, apparemment vide, comme on vient découvrir quelque animal exotique à l'animalerie, prenant un des barreaux dans son gant noir et jetant des coups d'oeil en biseau afin de deviner la cachette du prisonnier.
Enfin son visage poudré s'éclaira et une exclamation quasi infantile s'échappa de sa bouche, qui se transforma bientôt en un rire méchant et moqueur.
- Baakokwame...te voilà mon bon nègre...je gage que tu ne dois pas être très dépaysé...ces barreaux doivent te rappeler de fameux souvenirs ! Attends, je vais te rafraîchir la mémoire !
*Le Marquis passa sa canne sur les barreaux pour les faire retenir d'un choc métallique qui résonait dans la cave*
Sais-tu que j'avais une nourrice qui venait du royaume de Guinée et elle chantait de douces mélodies...chante pour voir, Baakokwame et danse un peu pour moi pendant que tu y es !
*jetant un coup d'oeil par dessus son épaule pour voir si les autres pirates sont toujours derrière lui, le Marquis essaie de toucher le colosse du bout de sa canne pour le pousser*
Allons danse ! Danse donc ! |
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Baak |
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02/05/2008 |
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Posté le 10/11/2012 à 22:31:45
Le jeu des pirates prenait forme. Baak était toujours dans sa cage en lieu sur, en train de réfléchir sur sa condition.
Les pirates de leur côté avaient fait un peu de couture pour revétir leurs habits noirs. Noir comme la peau de l'ancien esclave. Chacun était parti de son côté pour colporter la bonne parole... celle de Baak bien sur.
Baak Anvi était tout d'abord passée par le temple en pleine nuit pour crier à qui voulait bien l'entendre que l'esclavagisme était le pouvoir des faibles. Puis elle avait rendu visite aux corsaires présents dans le village Chiika.
Elle opérait toujours de nuit, se cachant de jour, car elle n'était pas la mieux placée pour imiter le grand colosse. Anvi surprenait donc les corsaires dans leur sommeil et chacun croyait bien voir Baak lorsqu'ils se réveillaient surpris dans les bras de morphée.
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Posté le 11/11/2012 à 00:26:07
Dans les Geôles du repaire
"Trounu.... petit, petit, petit... viens Trounu"
Je dépose Katia dans les bras de Madre le temps de faire ce que j'ai en tête pour continuer le traitement avec Baak.
Trounuzoide crie que de toutes façons, c'est toujours pareil, ici, quoi qu'il se passe de rigolo, c'est toujours la faute à Troune. Même pô juste..
Je me place hors de vu de Baak et pose un doigt sur mes lèvres en regardant Trounu.
.:C'est vrai, tu veux me donner un cadeau?
Pourquoi tu veux que je regarde derrière moi, Tatane?
Je donne 1 Coeur en chocolat, à emporter à Trounuzoide
Trounuzoide aurait préferé un truc qui fasse moins fillasse, mais bon....
Et je sors mon fouet et attache Trounu.
"Tataaaaa!!! Tontonnnnnnnn!!! Au secours!!!.Nem!!! Viens prendre ma place!!!"
Je lui chuchotte à l'oreille : "Regarde ce sac de paille là.... je vais donner des coups de fouet dedans et chaque fois que je le touche, tu dois hurler comme si je te fouettais pour faire croire
Trounu veut plus de cadeaux, ou sinon il dit tout à tout le monde..
"Trounu, pour avoir révélé un de nos secret pirate, en dévoilant le passage Saint elme , tu as violé le code de la piraterie et est condamné à 10 coups de fouet et sans doute un passage à la planche. Tu as compris ?
- Baaaaaaaaaaaaaaaaaaaaak!!! Viens vite avant qu'elle ne me tapeuh!!!
Il crie qu'il serait cool que quelqu'un vienne à son secours, là, maintenant!!!.
Je donne un premier coup de fouet. "1"
Trounuzoide beugle comme un tonton qui se renverse son ruhm dessus.
Je continue ainsi "appliquant" la sentance annoncée. Sur un adulte la peine aurait sans doute été plutôt de 20 coups de fouets, mais je préférais diviser la peine par 2 en tenant compte du fait qu'il s'agissait d'un enfant. 20 coups de fouet sur le rouquin semblaitent peu crédibles.
Il sanglotte que c'est même pô juste qu'il a rien fait, que c'est toujours pareil ici et que c'est même pas drôle.
Au 5em coup de fouet le morveux fait mine de s'écrouler au sol avec fracas, je joue le jeu. s'effondre dans un "Bloarp" sonore.
Merde.... trounu ? *jette son fouet au sol*
Madre occupe toi de lui, la punition est suspendue... je ne peux pas le tuer, pas encore, .... J'avais pourtant divisé la punition par deux vu que c'est un gosse, le tarif normal c'est 20 coups de fouets"
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Posté le 12/11/2012 à 17:44:00
*Cette berceuse à de quoi rendre fou, les pirates présents doivent être sourd pour accepter que cette boite à musique ne chante en permanence.
Remarque que cette musique est la seule chose joyeuse dans la situation du prisonnier.
Céline passe, lui parlant comme on parle à un amis. C est plus un monologue qu une discutions d ailleur, la pirate n attendant même pas une éventuel intervention du colosse.
Elle parle de ce que les corsaires l ont forcer à faire, de sa famille... Baak ne saisi pas tout, la séance de fouet du petit résonne bien trop dans sa tête pour que ces idées soit totalement clair.
Elle boit un coups, soupire l air apaisée et s en va.
Scorbut vient, mais semble à coté de tout ce qu il se passe, il demande à l affranchis si il est bien marin.
Baak lui confirme qu il a déjà était marin et Scorbut s éloigne.
C est vraiment comme si le vieux loups de mer était le moment publicité avant la reprise du programme. Peut être la sénilité qui commence.
Du temps s écoule, impossible de savoir combien, un peu de repos et de nourritures plus tard ça recommence:
Madre Anna regarde attentivement le Français, et se déguise en lui en ce passant le visage au charbon.
Elle est loin de sa carrure et n est pas réellement convaincante, mais cela n a pas l air de la déranger.
Elle part en disant qu elle va venger Baak de son passé d'esclave face à ces colons faux serviteurs de Dieu.
Une lueur d inquiétude peu se lire sur le visage du colosse d ébène: que va t elle faire?
Quelque temps après de nombreux perroquets arrive pour le capitaine Providence, rien de bon au vus de sourire...
Ching revient, parlant de pervers d esclavagistes se prétendant les amis de Baak qui ne s aperçoivent pas sa disparition.
Comment le pourraient ils? Les pirates ont fait en sorte qu aucun indice ne traine.*
"Ils te chercheront à la fin du mois pour protéger les coffres." dit elle.
"Mais eux ils te manquent n est ce pas?" Qu elle rajoute.
*Elle se trompe, le colosse fait tout cela par choix, on ne l a jamais forcer.
La conversation continue, avec encore des histoires de voies, de vrais familles...
le colosse commence toucher du doigts ce que ses geôliers veulent.
Il a du mal à réfléchir dans cette cellule et l ambiance qui y règne, mais même si il n est sur de rien, le puzzle se complète petit à petit.
L asiatique part, posant une fiole d eau avant de s éloigner.
Baak n a pas soif, il laisse l eau pour le moment.
Du temps s écoule, comme les vagues aux loin, et le réveil se fait par une branche et la voix de Ric et ses blague sur le boudin créole, ou encore qu il trouve le prisonnier un peu pale.
Comme Scorbut, mais dans un autre style, il semble hors de la réalité.*
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Posté le 12/11/2012 à 21:24:43
Voilà plusieurs jours que Baakokwame avait manqué l'appel dans la maison des Fanfarons. Certains d'entre eux avaient pour habitude de s'éclipser, de se retrouver en errance ou de finir ivre sur la rade, mais Baak n'était pas de ceux là.
Une rumeur parlait d'un colosse noir arborant le pavillon pirate sur ses frusques et rôdant dans les recoins humides de la ville. Ambroise avait donc décidé d'enquêter.
Il avait retrouvé le faux Fanfaron et après l'avoir confondu, l'avait rossé en espérant que le pirate parlerait, malheureusement le bandeau noir était fidèle à sa confrérie et le "Patron" ne put en apprendre plus.
En tous cas, il avait acquis la certitude que la piraterie se cachait derrière la disparition du grand noir, et vu l'humeur de Sanada ces temps-ci, il ne valait mieux pas qu'il croise la route de l'un d'entre eux... |
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Baak |
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Posté le 13/11/2012 à 21:08:51
Trois jours que la pirate était déguisée en Baak. La morpholie n'était pas la même, le timbre de voie n'en parlons pas, mais cela avait tout de même son petit effet. Surement du au fait qu'Anvi se déplaçait de nuit et restait discrête le reste du temps.
Elle avait tout d'abord rencontrée Philippe-Auguste de Montmorency a qui elle avait crié, "Esclavagiste de pacotille. Je vous tuerai tous !", pour le réveiller avant de lui coller du plomb dans le postérieur.
Le lendemain c'était le tour de Sandy D. Terrence, de Sancha Pacha puis de El Garbanzito. Ce dernier avait eu la chance de bénifier d'un traitement de faveur.
S'approche de toi pendant la nuit et te file un coup de botte dans l'arrière train.
Tu ne voles que les pirates hein ! Ils m'ont ouvert les yeux sur vous les esclavagistes. Je vais vous apprendre à respecter les anciens esclaves moi !
Tu as assommé El Garbanzito.
Pendant la nuit qui suivit, Uribellu avait vu la pirate sans la reconnaitre et avait passé son chemin.
Mais c'est sans conteste sa dernière rencontre qui avait le plus plu à Anvi.
La Brûlure te voit au loin.
Ca ne peut pas être toi, si droit, si bon envers ton prochain...!
Tu vas devenir l'un de ces meurtrier apatride, sanguinaires et sans âme ?
Tu ne le devrais pas, sois en certain... Et malgré tout, j'ai envie de croire en toi. Tu as toujours été le plus sensible d'entre nous, peut être que tu pourras même les faire changer ?.
La Brûlure finit par se détourner de toi, tu peux apercevoir une petite larme qui coule de son oeil droit et l'entendre murmure "Encore un compagnon qui se laisse séduire...".
Baak Reste prostré dans son coin, en boule. Tu l'enttends marmoner. "bande d'esclavagisme, vous irez tous en enfer !
Baak La voie est tellement étouffée que tu n'arrives pas à distinguer clairement les propos.
Heureusement que la Brulure ne l'avait approché, son déguisement n'aurait pas du tout été convinquant de prêt.
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Posté le 14/11/2012 à 16:10:30
A son tour, Madre Anna s'était grimée en Baak. Malgré l'utilisation d'un miroir, du meilleur charbon de bois, et la présence du modèle en face d'elle, le résultat était mitigé. Elle n'avait pas réussi à grandir de 40 cm.
Pourtant, elle avait pu se promener pendant plus d'une journée dans Port-Louis, criant partout à la mort de l'esclavagisme, et, afin de rendre la menace plus pressante, des esclavagistes.
Cela, c'était avant de croiser Ambroise.
(combat de bas en haut, désolée je n'ai pas le temps de le mettre en récit pour l'instant)
12/11 07:10:25 :Tu as été assommé par Ambroise de Linciel.
12/11 07:10:25 :Combat contre Ambroise de Linciel, tu te prends 9 pts de dég.
12/11 07:10:17 :Combat contre Ambroise de Linciel, tu te prends 12 pts de dég.
12/11 07:10:07 :Combat contre Ambroise de Linciel, tu te prends 35 pts de dég.
12/11 07:10:01 :Ambroise de Linciel *la fatigue et les blessures commencent à avor raison du corsaire* Que Dieu guide mon bras....
12/11 07:08:07 :Combat contre Ambroise de Linciel, tu te prends 8 pts de dég.
12/11 07:07:56 :Combat contre Ambroise de Linciel, tu lui mets 6 pts de dég.
12/11 07:07:37 :Tu utilises Bandage de soin.
12/11 07:07:37 :Combat contre Ambroise de Linciel, tu te prends 8 pts de dég.
12/11 07:07:29 :Combat contre Ambroise de Linciel, tu lui mets 5 pts de dég.
12/11 07:07:22 :Ambroise de Linciel *pose de nouveau un genou à terre, épuisé par ce combat de longue haleine. * Vous êtes presqu'aussi résistant que lui.....
12/11 07:06:40 :Ambroise de Linciel Rends moi Baak!.
12/11 07:06:20 :Combat contre Ambroise de Linciel, tu lui mets 9 pts de dég.
12/11 07:06:14 :Combat contre Ambroise de Linciel, tu te prends 13 pts de dég.
12/11 07:06:09 :Ambroise de Linciel *le corsaire enchaîne quelques bonnes passes* Voilà! voilà le visage du courage! Maintenant rends moi le visage de l'innocence!.
12/11 07:05:00 :Combat contre Ambroise de Linciel, tu lui mets 5 pts de dég.
12/11 07:04:53 :Tu utilises Bandage de soin.
12/11 07:04:53 :Combat contre Ambroise de Linciel, tu te prends 11 pts de dég.
12/11 07:04:43 :Combat contre Ambroise de Linciel, tu te prends 13 pts de dég.
12/11 07:04:39 :Ambroise de Linciel hé quoi? tu me vois m'avouer vaincu? Je suis l'héritier des héros de cette colonie, de ceux dont l'honneur n'a jamais fléchi face à l'adversité, je suis fils de France, voilà pour toi !.
12/11 07:03:14 :Ambroise de Linciel *se jette sur toi en vain, tu uses de son élan pour le projeter au mur*.
12/11 07:02:46 :Combat contre Ambroise de Linciel, tu lui mets 7 pts de dég.
12/11 07:02:38 :Ambroise de Linciel Argh *vole en arrière repoussé par un coup au ventre. La respiration coupée:* hfff...hfff...mon courroux sera bien pire que toutes vos malédictions. hffff...;yaaaaaah.
12/11 07:01:35 :Combat contre Ambroise de Linciel, tu lui mets 7 pts de dég.
12/11 07:01:30 :Ambroise de Linciel La malédiction soit sur vous! Tu vas parler Pirate! Où est mon ami? Je ne vous le laisserai pas!.
12/11 07:00:21 :Combat contre Ambroise de Linciel, tu te prends 8 pts de dég.
12/11 07:00:08 :Ambroise de Linciel *dégaine son sabre et t'égratigne le visage* Une cicatrice pour ne plus vous confondre....
12/11 06:59:33 :Combat contre Ambroise de Linciel, tu te prends 13 pts de dég.
12/11 06:59:28 :Ambroise de Linciel Foi de Sanada, il va vous en coûter de vous attaquer aux Fanfarons..
12/11 06:59:06 :Ambroise de Linciel Ta défense est résolue la preuve que je ne suis pas face à mon ami. Qu'avez vous fait de lui chiens? Vous m'avez déjà pris Skuleth, tenté de capturé Angelo, et maintenant Baak?.
12/11 06:57:44 :Combat contre Ambroise de Linciel, tu lui mets 9 pts de dég.
12/11 06:57:38 :Ambroise de Linciel C'est donc vrai que Baak a été enlevé par la Confrérie? *t'attrape par les épaules et te secoue* Paarles!.
12/11 06:56:45 :Ambroise de Linciel Mais??? qu'est ce que c'est? *surpris par ta méfiance à lui laisser prendre ton bibelot morbide* Mais qui es-tu?.
12/11 06:55:58 :Combat contre Ambroise de Linciel, tu lui mets 8 pts de dég.
12/11 06:55:51 :Ambroise de Linciel qu'est ce que c'est que ça? *attrape le doigt tranché que tu portes en trophée*.
12/11 06:55:01 :Ambroise de Linciel Ne me dis pas que je t'ai fait mal, à toi le colosse? et quelle est cette voix ? *il se rapproche prêt de toi*.
12/11 06:54:16 :Ambroise de Linciel *t'entend pousser un cri aigu au moment où il te serre dans ses bras* Il se recule alors. Hein?.
12/11 06:53:39 :Combat contre Ambroise de Linciel, tu te prends 10 pts de dég.
12/11 06:53:34 :Ambroise de Linciel Mais j'avais ouï dire que tu avais disparu. *se jette sur toi dans une franche accolade, heureux de retrouver son vieil ami*.
12/11 06:52:40 :Ambroise de Linciel *aytant cru voir une forme derrière l'arbre, le corsaire s'approche* Baak c'est toi?. |
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Posté le 14/11/2012 à 18:03:30
Des noirs ! Des noirs partout ! Ils étaient là ! Ils allaient tous nous manger !
Des suées froides, la respiration pantelante, Clémente se réveille en sursaut. Elle se relève fébrile et s'empresse d'aller voir sa fille endormie. Elle lui retire ses chaussons et se met à compter ses doigts de pieds. Deux trois fois, histoire d'être sûre du compte. Ouf... Ils étaient bien tous là... ! Enfin, on ne savait jamais, le petit orteil était tellement petit qu'il aurait bien pu être croqué...
Il faut dire que la situation était anxiogène. D'abord, une discussion avec un mystérieux français dans le temple Maya lui avait mit la puce à l'oreille.
"-Les mayas étaient-ils vraiment si sauvages ? Pourtant, ils sont moins... noirs que nos nègres à nous ! Et Baakokwame paraît si civilisé à côté."
-Baak ? Vous n'y pensez pas ! Il est si... si... si noir !
-Oui, je sais bien mais ce que je voulais dire, c'est que si je ne voudrais pas des habitants de ces lieux comme esclave.
-Du moins ont-ils l'air plus propre, quand même...
-Et dire que certains le laissent toucher à leurs enfants... Et s'il avait faim ?"
Maussade, elle avait continué à suivre son compagnon. Mais une idée lui trottait dans la tête. Ele avait passé un mois à défendre Louis le Grand avec Baak campé à ses côtés. Se pourrait-il qu'il ait eu trop faim ? C'était certainement à cause de lui si la petite Violette n'arrivait pas à trouver son équilibre et à apprendre à marcher.
Quelques heures après, les rumeurs commençaient à circuler. Baak aurait massacré des français en boucle. Il paraitrait même qu'il aurait mangé leurs organes. Enfin, elle ne se souvenait pas qui lui avait dit ça, mais cela semblait tellement évident.
Elle avait aussi reçu un contrat sur la tête en son nom. Ce qui lui semblait plutôt crédible si Baak voulait qu'elle n'ébruite pas ce qu'il avait fait à sa fille. Puis, d'autres voix s'étaient élevées affirmant que Baak était victime d'un complot des pirates.
Quoi qu'il en soit, il fallait à tout prix trouver une solution. Qu'un seul esclave soit en fuite, c'était déjà une insulte aux gens convenables. Les tâches ménagères n'allaient pas attendre, tout de même ! Mais alors là, plusieurs nègres dans la nature, c'était juste dramatique.
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Posté le 15/11/2012 à 13:03:02
L'araméen avait eu l'occasion de dénoncer les tueries de Baak. Il s'en foutait un peu des foutaises sur l'esclavage, la liberté et toute autre interpretation philosophique du débat. Seul l'avenir de son commerce l'interressait, et aussi la destruction de l'opus perverti.
Quand la colonie de Port-Louis pris enfin conscience de l'ampleur du danger, il fit le malin donneur de leçon, histoire de forcer le gouvernement à réagir:
"Si on m'avait écouté, et qu'on l'avait condamné sans attendre, je pense que l'enquête aurait enfin pu démarer pour comprendre pourquoi il est coupable et pardonable.
Il est trop tard maintenant, il a rejoint le bandeau noir et semerra la terreur.
A moins que... "
Pour lever le doute, il restait une solution: un contrat pour le faire sortir de son trou, ou, si il est innocent, pour que les pirates nous ramennent eux-même sa tête. |
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Posté le 16/11/2012 à 01:07:50
W A N T E D
Dead or Alive
Prime : 350 PO
A MORT PORT-LOUIS ! Il faut brûler cette ville de chiens esclavagistes ! Fini la comédie, de supporter vos faces de fion ! Vive la Liberté, vive les Pirates !
Olouwafoumi observait l'affiche avec une attention toute particulière. En effet, elle ne la comprenait pas vraiment mais à force de voir partout ce genre de papier illustré d'un visage, elle avait compris que ces dernières étaient importantes et qu'elles attiraient les dents pointues jusque dans le village. Les hommes qu'elle appelaient ainsi étaient des mercenaires ou des chasseurs de primes, des hommes souvent violent qui lui demandaient à chaque fois si elle reconnaissait le portrait désigné. Oui la femme au teint hâlé avait fini par comprendre qu'il y avait de l'or à la clé.
Elle souriait donc, convaincue que les dieux étaient avec elle à ce moment-là, comparant le portrait de l'affiche à la jeune blanche qui était assoupi à quelques pas d'elle. L'indigène s'était alors emparée de sa lance et l'avait pointée sous le menton de l'inconsciente.
Eva qui était en train d'apprécier la caresse du soleil sur son visage fut sortie de ses songes lorsqu'une ombre se pencha sur elle. Elles s'était jaugées l'une et l'autre du regard avant que la française prenne la parole et explique qu'elle n'était pas une menace, en vain.
Ce fut au terme d'une discussion entrecoupée de passes d'arme qu'Eva put reprendre sa route, laissant derrière elle une femme enrichie de plusieurs centaines de pièces d'or. Elle apprit en retour qu'une prime circulait sur sa tête commandité par son ami Baak, chose qu'elle ne pouvait considérer sérieusement le connaissant, elle se hâta alors de rentrer à Port Louis et découvrit qu'elle n'était pas la seule à subir ces menaces.
On lui rapporta la rencontre d'Ambroise de Linciel avec Baak mais de plus petite taille et avec un doigt coupé autour du cou ou encore un Baak avait un accent espagnol et de fidèles mouches autour de la tête... Il avait été conclu que certains pirates se travestissaient pour ressembler au colosse. Il était temps d'en connaitre la raison et la réponse à cette question ne tarderait certainement pas à se savoir mais avant tout, il fallait retrouver et libérer l'ex esclave.
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Posté le 17/11/2012 à 16:45:20
L'asiatique avait scupuleusement pris soin de distiller regulierement le mélange composé à partir des formules inscrites dans les nombreuses notes de Sing dans la bouille et les fioles d'eau données chaque joue au colosse. Elle avait pu voir les effets de ces drogues sur la conscience lorsque Sing avait laissé surgi Mister I, même Kristal qui avait beau lutter contre l'évidence serait toujours habitée par le doute.
Chaque nuit, la pirate s'approchait du français assoupit, et laissait danser quelques mélodies jusqu'à ses oreilles, en prenant soin de les colorer au rythme de ses pires cauchemards et de l'inéluctable chemin à prendre vers la liberté. |
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Posté le 18/11/2012 à 11:01:48
Incitation au meurtre, l'affaire est entendue.
Il a des alliés, oui, pour sûr, en témoigne cette aggression de Yuki.
Il est temps qu'un tribunal internationnal statue sur la trahison de Baak, ainsi que sur le coupable immobilisme de notre intendant! |
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Posté le 18/11/2012 à 16:52:00
*Gratte gratte gratte... Gratte gratte. Un oiseaux est posé au niveaux de la "fenêtre de la suite royal" du prisonnier. L oiseaux semble étrange, il faut dire que la tête de Baak tourne un peu, que sa vue lui joue des tours depuis peu.
Il se frotte les yeux et sa vus lui joue des tour pour de bon: l oiseaux n a pas de plumes ni même de chairs. Il a la taille d un mainate, mais ce n est qu un tas d os.
Il reste la, hors de vus des tortionnaires mais bien en vus de l affranchis.
Le résidus de volatile lache un cailloux par terre, deux lettres sont inscrites dessus.
Le colosse les lit sans comprendre, et la pierre se perd au milieu des autre pierres de la cellule.
Une pierre au milieu des autre pierres du sol, elle ne sera jamais retrouver.
Le colosse ferme les yeux, les rouvres et plus d oiseaux. Surement une hallucination, il doit être tombé malade.
Ces mouvements sont moins précis, il renverse un peu d eau à un moment, ou ne marche pas exactement la il voulait à un autre.
En se déplaçant Baak finit de rendre à l oubli cette pierre qui échoue avec d autre cailloux sous le lit.
Par moment il semble entendre des voix, ou voir des choses qui n existe pas.
Il sait quand il hallucine ou pas, ce qui le conforte dans l idée d un maladie et fait qu il ne pense pas à une drogue... Lourde erreur.
Le colosse d ébène n est pourtant pas fatigué, on dirait même qu il est plus actif.
Une maladie qui ne fatigue pas, tant mieux vus la taille de son palace de paille et de roche de l exercice lui fait du bien.
Les nuits s enchaines, les pirates sont moins loquaces.
Skuleth réapparaît, le connaissant il a dut partir conclure avec une femme et après un échec il est revenue, il n y a que pour cette raison qu il a dut s absenter.
Le regard que ce dernier lance à Baakokwame lui confirme qu au final, Sku est toujours un Fanfaron dans l âme.
Les Mirages et les problème de concentration continue, rendant les nuit difficile.
de sombre rêve s emparent des nuit de ce pauvre homme, une voix le suivant dans ses rêves, lui murmurant des choses sur l esclavage, sur la vengeance, sur l abandons... La voix est douce mais effrayante aussi.
Cette maladie persiste... Il faut que le colosse trouve un moyen de sortir pour consulter un médecin.
Attendre de l aide ici devient long, il semble que ses amis ne se soit pas inquiéter, surement n ont il pas encore découvert que le grand solitaire n ai pas juste partie pour une longue exploration.
Peut être...
La seule chose qui le sauve de la folie c est son incroyable volonté, Ching le drogue depuis un moment mais elle n arrive à en voir les effets que maintenant, de nombreux jours après les premières prises.* |
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