 Le Faux Rhum
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L'oiseau bleu et l'artichaut
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Posté le 18/11/2012 à 22:29:36
Militades s'énervait et voulait en finir, Baak ne voulait plus que l'on s'amuse avec lui.
Moi je me demandais si je sujet était à point et j'interrogeais Ching du regard.
La suite du plan était à mettre en place, si Baak était prêt.
Et si moi-même j'étais prête car la Tigrine allait y jouer un rôle....
La Tigrine ou la Confrérie ? La Confrérie biensûr.... Que m'importait cette larve tout juste bonne à crier et à manger, Dark et les autres se trompaient je ne l'aime pas. Ceci dit elle allait enfin avoir une utilité, certes définitive. |
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Posté le 21/11/2012 à 21:16:02
Quelque part, dans l'antre de la Chimère...
"Si, si, Nem', j'te jure!!! 'faut qu'on se casse!!! Tout de suite!!!" |
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Posté le 21/11/2012 à 22:23:42
Les gamins s'étaient carapatés, Anne menaçait de sortir les carapaces. Tout cela aurait bien fait rire Caratawc, mais il devait être encore dans les Carpates, ou ailleurs.
Bref, Troune et Emeraude n'avait pas voulu servir d'appât.
Heureusement, nous n'étions pas sans ressources en matière d'enfants. Il nous restait la Tigrine.
En plus de l'innocent, il nous restait la veuve, ou la Vierge, bref, n'importe quelle jeune femme pouvait faire l'affaire. Hilde se trouvait justement dans le village Narawak.
Baak allait devoir choisir. Mais il ne savait pas encore quoi. Ching et Anne s'en chargeait.
De mon côté, j'envoyais un enfant de choeur à Port-Louis. Le message était assez simple. Il fallait que le moindre colon puisse comprendre. |
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Posté le 22/11/2012 à 01:30:16
Assise dans un fauteuil, dans les quatiers (de viande) du capitaine la Tigresse observait un veux cigare datant d'un mandat du Padre.
"J'adore qu'un plan se déroule sans accroc"
Vraiment le plan de Carlo était parfait :
On place un enfant dans une salle souterraine
On l'attache
Et on dit à baak que d'ici 2 heures, l'eau aura monté et l'enfant en question sera condamné à la noyade
Et qu'on ne le détache sous deux conditions :
Soit il exécute le second, soit il embrasse le bandeau noir
Les enfants pas diffficile, on avait Trounu et Emeraude sous la main et la logique demeurait :
Il avait montré le chemin du repaire à un corsaire, ils devaient être punis !
Comme pour la façon de pieger Baak, on avait seriné aux gamins le plan. Bien sur qu'ils ne risquaient rien....
Mais voilà, la question de Trounu, personne n'y avait répondu :
"Y'a quand même un truc qui me chagrine, moi, dans le plan tout pourri de Carlo.
Un petit détail de rien du tout, mais...
et si moi, je ne vieux pas mourir"
On était passé au reste, comment fonctionnait la drogue de Ching ? M
Et ce soir là, il restait à tout mettre en place, la Tigresse quitta la geôle avec sa fille :
Je me rends dans l'antre voir si tout est prt pour la condamnation ! Ne tardez pas trop a amener le prisonier !
Même les mioches étaient déjà là. Un plan sans accroc, sorti du cerveau dérangé de Carlo !
Mais voilà....
Trounuzoide crie : "et ben Nem' et moi, et ben on vous zute tous à la tronche, na!"
Madre Anna crie : "Les enfants, revenez, vous savez bien que...".
Trop tard, sans qu'on ait eu le temps de les rattraper, attacher ils avaient pris la clef des champs !
Mis en échec par 2 gamins.... |
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Posté le 22/11/2012 à 01:48:24
J'avais comme une envie de les noyer réellement pour le coup.
En courant nous sortons de notre cachette et allons jusqu'au village Narawak, si les Français ont un brin de jugeotte, ils devaient pouvir venir jusqu'ici. peut-être que les gamins ont mal compris et sont déjà dans le village.
Désert ! Enfin non, par tout à fait, que peut bien faire Hilde ici même ?
La Tigresse dans une clère noire feule, rage tempête, exige la démission du capitaine ! Comment ça c'est moi ?
Ching toujours plus calme a déjà posé son regard bridé sur la Hollandaise et communique silencieusement avec sa capitaine.
On a trouvé le plan B :
Elle se coule aux côtés de la Hollandaise et lui glisse un couteau sous la gorge.
Moi-même, je m'approche du feu la Tigrine dans les bras, et déclare froidement à Baak :
*Regarde Baak* Que penses tu de Hilde ? "
"comment ça?".
Jeune et innocente ? " à Baakokwame
"C est ue fille bien.".
" As tu déjà vu cette petite ? *montre la Tigrine à Baakokwame*
*Baakokwame regarde la nouveau née dans les bras de sa mère*
"Non, je ne crois pas. elle est jeune cette enfant.".
Elle a 3 mois, elle est née à Port Louis cet été.... Je te propose un choix très simple :
Ching s'apprête à égorger Hilde comme tu vois......Et cette petite fille, car c'est une fille, risque de tombe malencontreusement dans le feu...
* Baakokwame serre le poing quand il entend ça*.
*laisse la suite en suspend pour que le noir assimile l'information*
"Tu peux sauver Hilde en allant retirer à Ching son couteau. Tu peux attraper la petite quns'appelle Katia pour lui éviter de tomber au feu. Mais j'ai peur que tu n'ai pas le temps de faire les 2.... Si tu sauves la petite, je crois que tu seras bien emcombré pour aller cherche le couteau de Ching et elle est plutot rapide.... Et si tu vas chercher ce couteau, tu ne seras pas revenu assez vite, pour empecher la petite de tomber.... et de bruler...."
* Baakokwame lance un regard noir à Anne, comme il est rare d en voir sur le visage du colosse au grand coeur. Il lance un regard du coté de Hilde et un autre du coté de l enfant... Ses yeux pétillant sous les effets de la drogue semble ceux d un damnés telement il enrage intérieurement*.
*Capitaine Providence Voit ton regard et sourit* "Je savais que tu n'étais pas bête"
"Pourquoi faire ça? ce n est qu une enfant et... Hilde n a ren fait.".
- Mais voudrais-tu sauver les 2 ?
- ... Oui, bien sur.".
*Baakokwame serre le poing encore plus qu avant, il aurait des ongles plus long il en saignerait.*.
"Alors c'est simple.... Très simple, tu veux savoir comment faire ? "
L'ancien esclace écoute la tigresse, inquiet de ce que vas demander une mère prete à tuer sa fille.*
Elle sort un bandeau noir de sa poche et te le montre.
"Embrasse se bandeau noir, et met le sur ta tête... Embrasse le et tu sauves 2 vies. Il sera ton symbole des 2 vies sauvée et de ta Liberté. Si tu laisses mourir l'une ou l'autre, tu t'en voudras pour toujours....." |
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Posté le 02/12/2012 à 15:06:03
*Les deux enfants étaient partit, ils avaient fuit.
Baak ne comprenait pas ce qu il se passait, il ne voit pas les enfant fuir, et ne voit pas l air perturbé des pirates.
Ils le trainent à travers tunnels et jungles, après un long voyage les voila dans le village Narawak.
Leur plan d origine était à l eau, la confrérie ne pouvait plus utiliser Troun et M'rode pour faire plier Baakokwame.
Il falait maintenant mettre de coté la logique et trouver un plan B.
Et les pirates l avaient devant eux: Hilde.
Très rapidement la Capitaine dévoile son jeux et mettant la vie de sa fille et celle du "Soleil noir" en enchère.
Malgré la drogue de Ching et les suggestions nocturne de cette dernière, l esprit du colosse finit d assembler les pièces à l annonce de la Tigresse:
La vie de Hilde ou la vie du bébé ou le bandeau noir: Le but de tout cet enlèvement a toujours été le recrutement de l affranchi!
Tout devient logique, notamment les enchainement de personne "gentille" dans la geole, pourquoi ils l avaient gardé si longtemps...
La volonté du Colosse d ébène combatait le drogue d une manière acharnée.
Le colosse regarde autour de lui, et entre les légères hallucinations, il perçois bien qu il ne peut en effet sauver qu une seule personne.
Si il fonce sur Ching, il peut saisir et broyer la main tenant la lame de la pirate pour s enfuir avec Hilde.mais le bébé sera dans le feu, vu le regard de Providence il est sur qu elle n hésitera pas à sacrifier sa fille.
Si il plonge attraper la petite il pourra d un coups plaqué au sol la mère tout en récupérant l enfant et s enfuir avec le bébé, libérant cet enfant de cette mère indigne qui se pense, à tord, à l abris derrière le feu.
Mais cela signifie aussi voir une amie mourir sous ses yeux...
Laisser mourir une fillette inocente ou laisser mourir une femme qu il aime...
Dans les deux cas, à défaut d être coupable, il sera responsable de la mort de l une ou l autre.
Dans le fond du village Kakthus semble dormir, pour ne pas être réveillé avec tout le bordel environnent il doit surement être ivre mort.
De toute façon, il se fait assommer prestement au cas ou par un frère de la côte.
Dommage, Kaktus aurait put sauver le bébé et Baak sauver Hilde avec un peu de coordination...
Le colosse était seul pour géré cette situation malsaine.
Il devait dire oui... Cela allait signifiait la traque quotidienne, la haine de ceux qu il allait croisé dans le futur...
Mas c est ça ou savoir ses amis la cible des pirates en permanence.
Si la confrérie était prête à tuer pour l avoir aujour hui, le lendemain cela continuerait avec d autre amis ou d autre innocents.
En même temps qu il se résigne à devenir pirate, les yeux emplit de rage envers Providence, il réfléchit à un moyen d utiliser ce bandeaux.
Comment faire des choses juste avec ce bandeau qu il ne pouvait pas faire avec celui de la France...
En voyant les Narawaks autour de lui et leur faible population dut à la colonisation, il avait une idée...
Il savait ce qui n était pas juste et méritait de ce battre pour.
Baak, alla vers Hilde pour la serrer fort contre lui.
La jeune femme, une fois libre, ne put retenir l envie en elle de se venger.
Elle se sent comme responsable de ce qui arrive au colosse, elle enrage de ce qui vient de se passer...
Elle fonce sur ses tortionnaires l arme à la main et finit par disparaitre blessée dans la jungle.
Le lendemain, des amis arrive pour sauver Baak, mais... Trop tard...* |
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Posté le 12/01/2013 à 23:33:36
Janvier 2013.
La Cantina Xahutec.
Vidange finissant de bouffer son crabe à bec et l'alcool coulant à flot, les paris continuent à fuser sur le nombre de graines que la poule de Poncho Viagra réussira à avaler le temps que le sablier de Pepito se fasse retourner par le capitaine. L'asiatique scrute du coin de sa pupille sombre le colosse, il reste presque impassible comme il y quelques jours chez Jacques lorsqu'ils passèrent une nuit ensemble...Quelques noms sont lâchés après que la poule ait finit de picorer les planches imbibées de bile. ELLE ne sera pas la prochaine, mais son nom est à présent inscrit sur le parchemin.
Ching saisit au vol une pointe d'espoir dans le regard de Madre. De la nostalgie aussi, mais comme elle, il faut savoir tourner la page...
Et la deuxième expérience débutera dans quelques jours....
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Posté le 13/01/2013 à 17:52:53
L'annonce tomba comme un couperet. Eva ne put que constater avec incompréhension que le bandeau noir avait remplacé le bleu sur la tête de son ami à la peau d'ébène.
Elle s'approcha alors de lui et prit son visage entre ses mains, lui demandant pourquoi, remarquant ainsi que ses pupilles étaient dilatées. Elle s'écria aux nombreux pirates présents...
Vous l'avez drogué, c'est ça?!
Elle se retourna vers Baak.
Reprend tes esprits! Allez attrape ma main et rentrons à la maison, tu n'es pas toi-même.
Son ami ne bougea point et la regarda tendrement, résigné.
Il a bu de quoi être clairvoyant...
Elle regarda par dessus l'épaule du géant.
Madre Anna... Mais sur quoi?
Mais sur tout cela...
Eva regarda autour d'elle et constata la présence d'Ambroise, de Kakthus, de Vesper Lynd et de ses soeurs Alice et Elina sans compter la tripotée de pirates. Puis il y eut un guerrier Narawak qui s'avança suivit d'un autre et d'un autre encore, une dizaine finalement qui se postèrent stratégiquement à l'entrée du village et tout autour du groupe.
Le sang de la française se glaça alors persuadée qu'ils venaient de se faire piéger. Elle se retourna vers ses soeurs et leur demanda de partir avec empressement jusqu'à devenir autoritaire en réponse à l'hésitation d'Elina.
Partez!
Et elles cédèrent en fonçant dans le tas pétoire à la main, parvenant à se frayer un chemin vers la sortie. La journaliste souffla quelque peu soulagée puis se tourna de nouveau vers les pirates avant de déglutir en sentant sa tête s'enfoncer trés légèrement dans le torse d'un indigène visiblement bien plus grand qu'elle. En levant lentement les yeux, elle eut la surprenante vision d'un septum nasal perforé d'un os surplombé de grands yeux noirs menaçants. Elle sourit bêtement comme à chaque fois qu'une situation embarrassante se présentait à elle puis décolla son menton de l'autochtone.
C'est bien gentil de vouloir nous inviter à diner ce soir mais je suis un peu prise ailleurs... On peut reporter cela... Merci, au revoir...
Grimaça en sentant son bras fermement maintenu et sembla être frappé d'un éclair de lucidité.
Oh je crois comprendre, vous avez fait de Baak l'un des vôtres afin de l'utiliser pour avoir les indigènes de votre côté! Pour vous créer une armée ou que sais-je?!
Elle perçut la voix de Madre Anna.
Capitaine, tu es vraiment sûre que c'était une bonne idée de s'allier aux Narawaks pour attirer Baak?
Et effectivement, les pirates ne semblaient pas en meilleures postures face aux indigènes. Avaient-ils perdu le contrôle de la situation? En tout cas, la méfiance des uns et des autres n'arrangea pas la situation qui fut la suivante:
- Ambroise braquait Miltiades qui braquait Ambroise, tous deux menacés par des guerriers Narawaks
- Alice tenait en joue les bijoux de famille de l'indigène qui lui tenait un bras et qui se servait de son autre bras pour protéger ses mêmes bijoux.
- Anne Providence avait sa lame sur la gorge d'un guerrier qui avait lui même la lame sous la gorge d'un pirate qui avait lui-même sa lame sous la gorge d'une... pomme?!
- Tous les pirates menaçaient un indigène qui menaçait un pirate.
- Quant à Kakthus, il braquait tout le monde à tour de rôle et presque lui-même...
Bref, il suffisait d'un dérapage pour conclure la soirée dans un bain de sang mais Baak leva les bras et prit la parole.
Personne ne mangera personne, rangez vos armes s'il vous plait...
...
J'ai bien choisi ce bandeau... Et je l'ai fait pour une bonne raison, deux vies étaient en jeu. Mon retour à Port Louis signifiait la mort d'une enfant et celle de Hilde.
Mais c'est du chantage!
Oui j'ai bien été piégé mais aujourd'hui je préfère être haï et poursuivi pour un bout de tissu que de savoir mes amis en danger...
La Capitaine ne put retenir un sourire de satisfaction.
Je vais me servir du seul avantage que procure mon nouveau statut, je pourrai combattre les bourreaux d'enfants et les esclavagistes sans peur que cela ne retombe sur Port Louis ou mes amis.
Donc c'est tout? On doit te laisser comme ça?
Ambroise ne put contenir sa colère. Les esprits s'échauffaient à nouveau et les lames et pétoires tremblaient d'envie face à l'adversaire. La nuit semblait partie pour être longue... |
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Posté le 13/02/2013 à 01:00:24
Et puis un moment de flottement en voyant de la fumée au loin en direction de Port Louis, la ville venait d'être pillée et les trente secondes de calme cédèrent rapidement leur place à la rage. Alice seule représentante de sa nation se tenait face à tous dont quelques français en proie à un désir de vengeance stoppé in extremis par la française.
Mais laissez donc Sanada passer à la broche! Ou dans la marmite de ces sauvages! Par contre laissez-moi Eva, je vais lui apprendre la fameuse position du pygmée acrobate...
Cette voix... reconnaissable entre mille et ces pas... les trois pas du bourgeois à la canne... Montalvès! Eva fut prise d'un bref mouvement de recul et se plaça dans l'ombre du colosse Baakokwame. Elle ne bougea que lorsqu'elle entendit un bruit sourd derrière elle, Miltiades venait de rejoindre le sol et Ambroise était penché au-dessus de lui en vainqueur. Tout s'enchaina rapidement et Kakthus succomba avant qu'Ambroise ne subisse le même sort, précipités par leur fougue sur les lames ennemies.
Eva regarda une dernière fois Baak et elle comprit que rien ne le ferait changer d'avis, elle le prit alors dans ses bras puis se détacha avant de s'adresser aux pirates.
Vous avez gagné...pour l'instant... Mais il reviendra chez nous... Je m'y employerai...
Elle quitta ensuite le village non sans un dernier regard vers son ami, une promesse silencieuse. |
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Posté le 08/05/2016 à 21:13:06
Trois années se sont écoulées depuis le "recrutement" de Baakokwame par les pirates.
En trois ans le colosse a vu une bonne partie de ses amis quitter l'île.
D'autre se sont mit à le haïr, comme si ils avaient oubliés qu'il n'avait pas vraiment eu le choix de porter le bandeau noir.
Seul une poignée de personne reste amicale avec lui.
A coté de cela, Providence a disparu, Ching vient juste de quitter la confrérie...
En fait aucun des pirates actuel n'a vraiment conscience que Baak est avec eux contre son grès. is à part Madre, mais à force de la protéger l'ors des combat elle a finnit par avoir de l'affection pour lui
Plus asses de liens de pour le retenir captif, plus asses d'amis pour qu'il se sente chez lui sur cette île.
Sur le pont du navire, son regard parcourt l'horizon.
Le soleil est bas et le soir approche doucement.
Baak se remémore son passé:
Sa capture, le massacre de son village, la vie dans les plantations, les actes meurtrier de l'église, le jour on il fut affranchi, son arrivé sur l'île...
Qu'est devenu son peuple? Qu'est devenue l'Afrique? Pourquoi rester pirates?
Tant d'événements et si peu de moment il il fut réellement libre.
Baak veut la liberté et le départ de Ching lui en donne enfin l'opportunité.
D'un pas décidé il va voir Clodomir et lui demande de réunir l'équipage, une annonce doit être faite.
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Posté le 09/05/2016 à 22:27:58
Nouvellement élu capitaine de la Chimère, le vieux contrebandier arpentait nerveusement le pont du navire. Il était en train de méditer tout à la fois ses prochaines transactions commerciales que la diplomatie insulaire quand une ombre gigantesque s'intercala entre le soleil déclinant et lui.
- Ah, Baak, que puis-je pour toi ?
Le vieil homme aimait bien le colosse d'ébène. Il ne s'agissait pas seulement de sa grande puissance physique. En cela, le contrebandier l'aurait certainement livré à un de ses collègues contre une somme appropriée (et colossale) pour travailler dans une plantation sans le moindre scrupule. Non, il éprouvait une forme de respect pour la force tranquille et le désir ardent de liberté qui se dégageait de l'individu. Pourtant, il n'était pas facile de le dissuader de sa recherche effrénée du profit, mais en cela le vieux marchand savait que si quelqu'un était à même d'incarner un idéal alors Baakokwame était certainement celui qui y parviendrait le mieux. Il accéda donc naturellement à sa demande.
Il sonna donc le rappel et hurla dans les quartiers de l'équipage :
- Eh, réveillez vous tas de fainéants ! Tout le monde sur le pont, nous avons un sujet à discuter !
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Posté le 11/05/2016 à 12:39:39
*La tête embrumée des récents évènements, Sam avança difficilement, une main portée sur un de ces bandages encore saignant. Les corsaires étaient en train d'attaquer leur repaire, ils venaient de plus en plus nombreux affronter la Brute qui protégeait l'entrée secrète. Fallait il nécessairement avoir besoin de se réunir pour parler de cela ? La stratégie était simple, les repousser une fois encore et garder les trésors amassés depuis si longtemps intacts. Se posant sur une chaise, il se servit à boire dans un verre propre -enfin aussi propre qu'on peut le trouver ici- et regarda ses comparses*
"Et bien qu'est ce qu'il y a ? C'est pas comme si on pouvait roupiller tranquillement déjà avec les corsaires qui forcent notre entrée... On est là pour discuter du plan à mettre en place ? Comme d'habitude on les massacre tous et puis voilà !" |
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Alanis |
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15/11/2005 |
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Posté le 11/05/2016 à 21:34:01
Difficile de savoir ce que pense une armoire à glace. Pas vraiment causant, pas vraiment expressif, Baak était la, une armoire parmi les meubles. Aussi discret que peut être une armoire dans une bibliothèque.
Il était toujours la, à suivre les consignes. Jamais agressif et pourtant terriblement efficace pour protéger nos possessions ou Madre Anne et faire le boulot à sa place quand celle-ci était épuisée.
J'avais passé un peu plus de temps avec lui ces derniers jours. Non pas par volonté, le hasard à fait que nous faisions route ensemble. C'est comme ça avec Baak. Mais déjà à ce moment la, je savais que quelques choses ruminait dans sa caboche de négro. Surtout après avoir croisé Eva et Dita peut de temps après que Ching ait quitté le navire. Depuis il ne quittait plus cet air songeur.
C'est la que ça m'est revenu. Cette sombre histoire de captivité. Les choses se savent et on n'en parle pas et au final on les oublie.
Lorsque j’arrivai sur le pont et vis le molosse prêt du capitaine, je devinai le sujet de la réunion.
Je lançai un regard vers Sam et répondis à ses interrogations d'un mouvement de tête.
Restait plus qu'a attendre le reste de l'équipage. |
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Posté le 11/05/2016 à 21:42:20
Madre Anna avait encore mal partout. Le réveil à Ulungen avait été... brutal.
Elle ne put s'empêcher de penser: "Si Baak avait été près de moi..." Elle s'arrêta, honteuse. Les autres gardes du corps de la Confrérie n'avaient pas failli.
Mais en répondant à l'appel du Capitaine, elle continuait à ruminer de sombres pensées. Baak... sa présence silencieuse, toujours là, malgré lui, mais malgré tout. Toujours là, et pourtant...
Quand elle vit le colosse, celui qu'elle considérait parfois comme son ombre bénéfique, debout sur le pont aux côtés de Clodomir, ses doutes devinrent certitude. |
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Posté le 12/05/2016 à 11:02:13
*Cléo était très occupée depuis la veille. Encore en train de compter tout l'or qui affluait, il lui fallait aussi soigner les blessures, et prévoir comment se placer dans ce foutu repaire. Et à cela s'ajoutait l'appel du capitaine ?
C'était d'autant plus étrange, que Clodomir n'était pas du genre à convoquer pour rien.
Il est vrai que Cléo avait attaqué un peu tôt, ou qu'elle n'aurait peut être pas du abattre le ministre Français, mais de là à la convoquer...
Il se tramait quelque chose !
C'est donc fière et décidée qu'elle se retrouva sur le pont à côté de ses frères déjà présents.* |
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Soy |
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Inscrit depuis le :
28/07/2013 |
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Posté le 12/05/2016 à 13:20:33
*Affalée sur sa couchette dont elle n'avait pas pris la peine de retirer la couverture, armes et affaires laissées par-terre, à l'exception notable de Caresse, Soy était profondément plongée dans un sommeil vide.
Depuis qu'elle était arrivée, elle avait cette sensation étrange de devoir toujours courir et d'être toujours en retard. Ces quelques heures de repos étaient donc les bienvenues.*
- Eh, réveillez vous tas de fainéants ! Tout le monde sur le pont, nous avons un sujet à discuter !
*La jeune femme leva vaguement une paupière, en ronchonnant quelque chose, puis la referma aussitôt. Machinalement elle se retourna, en se disant que la capitaine n'avait pas l'air de bonne humeur.
Une minute passa. Des bruits de pas firent doucement vibrer la coque. Trois mots résonnèrent dans le vide : « sur le pont ».
Soy se leva d'un bond. « Sur le pont », il fallait qu'elle aille sur le pont. C'était elle que l'on appelait. Elle allait être en retard. Non en fait, elle était en retard.
Elle enfila deux par deux ses vêtements, mais ne prit pas la peine de mettre ses bottes ni de prendre quoi que se soit d'autre avec elle.
Quand elle eu gravit quatre à quatre les marches vers la lumière, la première chose qui l'a surpris fut un étrange silence. Tous ceux qui étaient là montraient un sombre air grave.
La jeune femme se mit en peu en retrait, tenta d'effacer son trouble en adoptant le même regard que les autres, puis elle attendit l'augure.* |
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Kristal |
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Inscrit depuis le :
15/04/2007 |
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Posté le 12/05/2016 à 14:17:45
Tenant la main de Nara qui faisait ses premiers pas sur la Chimère, Kristal faisait suite à l'appel du Capitaine et se dirige vers le pont pour retrouver ses frères et sœurs. Etrange ... elle se demandait bien quelle était la raison d'une telle réunion familiale. |
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Gemini |
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Inscrit depuis le :
29/02/2012 |
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Posté le 12/05/2016 à 15:17:54
Il avait toujours méprisé l'animal, tout en reconnaissant son utilité. Un gros boeuf placide, juste bon à laisser les vagues se briser sur lui. Il n'y voyait au mieux qu'un bon outil, le temps que sa lame à lui ou sa chaîne à étrangler se chargent par derrière des agresseurs distraits. L'appel du capitaine le tira de ses pensées.
"Quoi encore ?"
Caressant son collier de trophées, le freak monta à son tour sur le pont, tiré des méandres de sa cabine aux murs alourdis de cartes griffonnées, notes et matériel. Gem' avait, sur les conseils de son frère et aidé par sa cour de voyous, ajouté quelques informations sur ses propres confrères en sus de celles déjà rassemblées sur les corsaires. Non pas qu'il ne leur faisait pas confiance, mais...
Ce n'était jamais inutile.
Il ne lui fallut que quelques secondes pour décider de bousculer Soy négligemment au passage en se plaçant parmi ses camarades. |
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Posté le 01/06/2016 à 12:44:33
Baak observe silencieux les pirates monter sur le pont;
Il ne manquait qu'Alejo et Guillemin et le temps se faisant long il décida de ne pas les attendre.
Le colosse s'avança et prit la parole de sa voix calme grave:
"Cela fait un moment depuis que je me suis retrouver ici, mais le temps est arrivé pour que je parte.
Je compte quitter cette île et aller en Afrique.
En même temps que mon enfance j'y ai laissé de nombreuses questions."
Il s’arrêta, attendant les réactions. |
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Posté le 01/06/2016 à 18:13:58
Pas vraiment surpris par cette annonce, le vieux savait que, depuis qu'il l'observait, Baak brulait d'un désir ardent de recouvrer sa liberté. Monté sur le pont par la contrainte, il était clair que la situation ne pouvait pas durer, c'était certain. Les renseignements qu'il avait pu tirer de son réseau d'agents disséminés sur l'île n'avaient fait que conforter cette impression.
Ching avait quitté la Chimère et avec elle les principales raisons de Baak de craindre pour ceux qu'il chérissait. Certains d'entre eux étaient même parti chercher fortune ailleurs. Soulagé de cette épée de Damoclès, le temps était venu pour lui de revendiquer cette liberté tant attendue. Naturellement.
Un instant, le contrebandier hésita, certaines de ses petites machinations étaient passées sous le regard impassible du colosse. On ne se méfie jamais assez d'un homme taciturne qui regarde placidement défiler le cortège interminable des plaideurs, des mendiants et des putains venus solliciter des faveurs. Il se pourrait qu'il trahisse certaines de ses caches, vende au plus offrant certains renseignements les plus précieux.
Que faire ?
L'éliminer semblait hors de question. Même si Madre n'en laissait rien paraitre, le vieux était certain qu'au plus profond d'elle même, elle nourrissait quelque affection pour le géant. Connaissant son influence au sein de l'équipage, le risque d'une mutinerie était à prendre en compte s'il optait pour une mesure aussi radicale.
L' Afrique ?
L'exil était une bonne option, et sans doute la plus simple à mettre en œuvre. Il allait donc falloir dépêcher un espion à sa suite le cas échéant, afin de savoir ou le colosse allait se retirer. Il y aurait sans doute là bas un moyen de maintenir Baak sous pression afin qu'il continue de garder le silence sur certaines affaires embarrassantes.
Arrivé au terme de sa réflexion, le contrebandier déclara :
" - Je n'ai ni le pouvoir, ni l'envie de te retenir Baak. Si tu désires nous quitter il est dans notre intérêt de faciliter ton départ. Un confrère qui se languit de quelque chose n'est bon à rien et risque de tous nous envoyer au gibet. "
En son fort intérieur, le vieux ajoute : J'ai très certainement le pouvoir de te retenir, mais tu es dangereux parce que tu sais bien trop de choses. Autant la jouer aimable pour le moment et le conserver dans de bonnes dispositions. Il sera toujours temps d'aviser par la suite.
" - Mais, puisque tu as souhaité nous annoncer ton départ plutôt que de prendre la mer avec une chaloupe à la nuit tombée, tout l'équipage devra se prononcer sur ton choix."
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Posté le 10/06/2016 à 09:41:40
Madre Anna s'avança à son tour:
En tant que maître d'équipage, je te laisse évidemment partir, la Confrérie n'est pas un ramassis d'esclavagistes. Mais je laisserai ton nom sur le rôle d'équipage, tu as pour toujours ta place parmi nous, même si tu y es arrivé contraint.
Tu repars en Afrique en homme libre, j'espère que tu y trouveras ce que tu y cherches.
La nonne s'efforçait de masquer sa tristesse. Son compagnon silencieux, son garde du corps, était devenu comme une ombre protectrice qui la suivait dans les combats de la Confrérie. Comment allait-elle faire sans lui? |
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Posté le 10/06/2016 à 10:01:07
Cléo ne connaissait pas le Colosse depuis bien longtemps comparé aux autres.
Mais elle avait eu le temps de le découvrir à sa manière.
Il était toujours présent pour chacun d'entre nous, veillant à ce que tout se déroule de la meilleure des manières. L'ange gardien silencieux.
Mais son silence n'était pas rien.
Impossible de savoir si c'était par choix ou par contrainte. Toujours est il, que cela cachait quelque chose. Et si le fait de partir aujourd'hui, pouvait l'aider d'une quelconque manière, Cléo se devait d'accepter sa demande.
Elle avança silencieusement vers lui, et déposa un baiser sur la joue du colosse. Le fixa un long moment tout en lui accrochant un de ses cœur de lotus.
"- Prend soin de toi mon ami."
Elle tourna enfin les talons, s'éloignant vers sa cabine. |
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Posté le 10/06/2016 à 10:36:20
*Fut assez surpris de la nouvelle. Il ne connaissait pas forcément beaucoup le Colosse. Il était ni trop bavard ni trop engageant par sa stature et son air aussi sombre que sa peau. Mais il restait présent à chaque moment et protégeait Madre au péril de sa vie ce qui prouvait un grand courage et un coeur immense. C'était amplement suffit aux yeux de Sam pour mériter son respect*
"Et bien.. Je ne peux que dire bon vent alors... "
*se ressert à boire pour faire passer cette nouvelle déconcertante* |
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Gemini |
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Inscrit depuis le :
29/02/2012 |
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Posté le 10/06/2016 à 12:41:07
Gem' croise les bras, restant silencieux. Impossible de déceler sa réaction sous son masque de tissu. |
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Soy |
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Inscrit depuis le :
28/07/2013 |
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Posté le 11/06/2016 à 00:51:56
*Soy leva un sourcil, tout à coup intéressée par la nouvelle.
Sans bruit elle s'approcha du grand nègre, ses pieds nus glissant sur le pont sans un bruit. Elle ne connaissait pas cet homme, mais néanmoins elle se souvenait que lorsqu'elle était arrivée il avait été le premier à lui souhaiter la bienvenue...
Son nez se plissa comme si elle recherchait une odeur particulière, puis rassurée elle fit le tour du colosse, avant de laisser son regard se perdre dans la profondeur des yeux noirs de Bakokwame.*
- Personne ne quitte cette île, dit-elle. Nous sommes déjà tous morts. Personne ne quitte cette île, mon frère, ici est la fin.
*Ayant prononcé ces mots elle retourna tout aussi silencieusement à sa place, ne manquant pas de porter ses cinquante-cinq kilos sur les pieds de Gemini en passant.* |
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