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[Tailor for Hire] Sous la cahute du commanditaire insurgé -1- 2 3 4  
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Vardek Crom
Vardek Crom
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15/01/2007
Posté le 23/04/2012 à 00:21:45 

La pluie torrentielle semblait ne plus vouloir arrêter de s'abattre sur l'île. Sans doute n'était-ce qu'un orage passager, mais sa violence suffisait à déserter toute la surface de ce petit morceau de terre entouré d'océans à perte de vue.
Alors qu'elle était déjà bordée et entourée par d'innombrables masses d'eau, voilà qu'elle se faisait littéralement noyer par un déluge de cordes froides et infinies, le tout dans un fracas désordonné.
L'anglais cherchait désespérément refuge quelque part. Surchargé, cela ne lui correspondait que trop rarement, d'être en route avec autant d'affaires; surtout les siennes! Enfin, celles de la Confrérie, plus précisément.




Le fracas de la porte en bois n'était que murmure, comparé au bruit de la nature déchainée. Sans regarder autour de lui, le pirate se dirigea droit vers la large table fissurée, grâce à laquelle il se rendit compte qu'il n'était pas seul dans ce refuge.
Tournant la tête pour observer qui pouvait bien se cacher ici pour la nuit, l'anglais n'arriva point à déceler de visage corsaire connu. Sans gêne et sans peur, bien plus occupé par le poids lourd qu'il portait, c'est avec un dernier effort qui paru surhumain aux yeux des spectateurs, qu'il déposa tous ses sacs et coffres sur la table.

Manquant quelque peu de contrôle sur sa cargaison, un des coffres s'ouvrit et laissa entrevoir les marchandises qui s'y trouvaient.
Cela avait l'air d'un incroyable bazar, mais en fait, il en était autrement. Ces vêtements aux couleurs du Jolly Roger ne différaient d'aucune sorte les uns des autres, si ce n'est par leur taille. Il s'agissait en fait d'une large collection d'un même ensemble; la veste et son bandeau, tous deux à la couleur noire.

Rattrapant les pièces d'équipement tentant de prendre la fuite suite à la chute du coffre, il les plia avec une étonnante facilité, un air serein au visage, comme s'il avait manipulé l'habillage depuis toujours. Faisant ensuite un peu d'ordre sur cette table ressemblant beaucoup trop à une déchetterie, c'est d'un large geste de son manche de veston qu'il envoya valdinguer les restes de nourriture, de viande boucanée et les bouteilles vides au sol, pour faire de la place afin de monter un étalage improvisé.

N'accordant pas même un regard désintéressé aux corsaires qui observaient la scène dans un silence imprégné de scepticisme, ces derniers semblaient plutôt rassurés de voir qu'un bandeau noir ne se contentait pas uniquement de fracasser des portes, brûler des maisons, et croiser le fer à tout va.
L'un des "réfugiés de la violente Nature" se leva, hésitant, et s'approcha de la table, non sans crainte, ne sachant pas trop à quoi s'attendre de la part de l'anglais visiblement concentré sur ses préparatifs.
Continuant le tri et les plis avec une précision chirurgicale, une voix réconfortante et enthousiaste vint briser le silence -si l'on peut oser appeler cela ainsi, au vu des tambourinements infinis de la pluie sur le toit-.



"Sir, voyez-vous parmi cette cargaison de Vestes pirates et de Bandeaux pirates un achat intéressant?"



La réponse étant évidente aux yeux de l'anglais, c'est en prenant une pose théâtrale accompagné de mimiques très représentatives qu'il mis en pratique ses talents de commerçant ... de manipulateur, pour être plus cru.



"Bien évidemment, ma question était stupide, aussi est-ce pour cela que j'opterai pour le choix d'un plus long discours afin de vous expliquer le pourquoi du comment de ma venue en ces lieux.
Ces tissus "diplomatiques" sont bien trop rarement mis sur le marché de Liberty, au point que tout le monde s'en arrache ne serait-ce que pour faire jouer de leur rôle primordial en négociations; la reconnaissance des pirates.

N'est-ce pas? Hmm?"



Hochant la tête pour accompagner sa question, il reprit aussitôt.




"Eh bien voyez-donc à présent l'occasion de saisir ce pourquoi vous auriez bien tué votre meilleur ami pour faire plaisir à un contrebandier ou un flibustier qui vous proposait une belle récompense à la clé.
Mais malgré tout le respect que j'ai pour ces travailleurs solitaires, ils demeurent radins puisqu'ils ne se contentent au fond que de vous mander d'apporter ce dont eux-mêmes ont besoin pour que la Confrérie ne boute pas leur arrière-train au large de l'île; la reconnaissance.

Voulez-vous mettre la main sur cette reconnaissance et être mieux vu par ceux que vous détestez secrètement? Seriez-vous prêts à les aimer spontanément? A leur obéir l'espace d'un moment? Voire même à succomber totalement à leurs volontés, en faisant de leurs activités et missions votre quotidien?"



Scrutant le regard émerveillé du corsaire qui prit la liberté de caresser une veste pirate, c'est avec un malin plaisir que le voleur usa pour la première fois de la tapette à mouche offerte par le Maitre Wong, afin de faire battre en retraite la convoitise d'une main trop gourmande:




"Tut-ttut-ttut! Arrière-toutes, Sir. Si l'on ne vous a pas inculqué les rudiments du respect qu'on se doit d'attribuer à un interlocuteur en le regardant dans les yeux, ou dans sa direction, ayez au moins l'obligeance de me laisser parler jusqu'au bout sans glisser vos sales pattes sur ces vêtements, sans quoi je vous assure que nous cohabiterons dans d'exécrables conditions pour cette nuit de pluie torride, vous finissant assurément sur le paillasson.


Reprenons:
Je vous résume donc ce pourquoi vous avez besoin de ces marchandises, et ce pourquoi vous êtes hypocrite.
Sans cet ensemble, vous ne réussirez jamais à accomplir les missions des contrebandiers ou des anciens Confrères. Sans nous, ces contrebandiers et ex-confrères n'existent plus, puisqu'ils nous versent encore une partie de leurs gains en guise d'impôt, pour ne pas être jetés aux requins.
Rappelons encore que les marchandises de ces bandeaux noirs indépendants dépendent de nous.

Donc le lien de causalité est évident, n'est-ce pas? Vous êtes tous redevables à la Confrérie. Tous sans exception.






Alors voilà comment nous procéderons:


- Toute personne désirant obtenir l'une, voire les deux pièces de cet ensemble pirate devra accomplir une tâche au nom de la Confrérie:

Soyez certains qu'il ne s'agira pas de vous laisser dans votre confort nationaliste, à l'abri des regards, en vous envoyant secrètement des ordres, pour que vous méritiez un lot dans l'ombre d'une trop importante hypocrisie.
C'est ici-même que vous demanderez à obtenir un lot, et c'est ici-même que vous recevrez la tâche à accomplir et c'est ici-même que vous afficherez le résultat de votre mission avec vos preuves à l'appui.

Inutile de vous engouer dans une crainte d'entourloupe. Il ne s'agit pas là de faire des coups bas et dignes du plus vulgaire tire-laine racketteur, mais bel et bien de montrer que contrairement à ce que la pensée générale aime dire sur le bandeau noir, nous sommes loins d'être l'ennemi commun des nations. L'ennemi réel, c'est vous contre vous-même.


Ceux qui sont encore trop prudes pour admettre qu'en chaque corsaire se trouve un fragment de pirate, ne soyez pas déçus, la Confrérie est bonne.
Vous aurez aussi votre chance de remporter un lot, et c'est à votre faciès que nous jugerons de la façon dont vous devrez le mériter.




Corsaires, il est temps de vous assumer.
Fortune et gloire pour les braves et honnêtes gens."


Se tournant vers le vénitien qui le seconda dans l'entrée, il sourit:


"J'adore cette phrase..."
Carlo Cavicchiolo
Carlo Cavicchiolo
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Posté le 23/04/2012 à 00:51:44 

D'une fumée opaque, aux senteurs inexpliquables, surgit celui qu'on sait poète. Il porte, en ses lèvres dont les commissures sont meurtries en un immuable sourire, une pipe d'étrange confection. Son regard, d'habitude vif, perçant et inexpugnable, apparaît comme vide.
C'est d'un ton monotone et lassé qu'il exprime, selon son vouloir, les termes suivant :

Ce que cet hableur tentât de vous expliquer, de son langage éhonté, est qu'il n'est guère plus heure au pugilat. Nous nous savons, depuis trop longtemps, capables d'asseoir sans peine aucune notre suprématie.

Quelques bouffées sur son calumet provoquent l'ascension de formes symboliques, propres à l'imaginaire de chacun.

Dans notre mansuétude, nous vous offrons une coopération. Comprenez bien qu'il n'est question d'accepter ceux qui s'allieront, le temps d'un échange, à nous. Que Scylla nous en préserve.
Nous vous offrons simplement ce dont vous êtes nécessiteux : Vestes à l'effigie nocturne, bandeaux incolores.

Une main, dextre, s'empare de la pipe épuisée afin de la ranger. L'autre se saisit d'un chapeau et essuie, de la manche qui l'accompagne, un front moite malgré la pluie.

Désireux de s'accaparer l'un de ces biens ? Manifestez vous ici. Nous saurons trouver un arrangement qui saura seoir aux deux parties... rien de trop éprouvant, j'y engage ma parole.
Harmen Gerritszoon van Rijn
Harmen Gerritszoon van Rijn
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Posté le 23/04/2012 à 01:32:48 

*Mais que faisait-il ici, terré au fond de cette cabane isolée ? Certains diront qu'il cherchait justement à se cacher des pirates, lui vous répondra que ce n'est que mensonge et que s'il se cache, ce n'est que de la pluie.

Quoi qu'il en soit, sans prendre la peine de se lever pour aller regarder la marchandise, Mieke ne peut s’empêcher de se faire remarquer. C'est sur un ton des plus moqueurs et imbus qu'il rétorque aux pirates*


- "Essayeriez-vous de faire passer vos loques malpropres et malodorantes pour un vêtement cousu de fil d'or ? C'est d'un risible !

Vous et vos pairs fangeux devez vraiment être aux abois pour en être réduit à jouer le rôle de vulgaire fripier hu hu hu ! "

*remet le postiche qui semble se décoller de son menton*
Carlo Cavicchiolo
Carlo Cavicchiolo
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19/01/2010
Posté le 23/04/2012 à 02:15:41 

Écoutez-le donc chanter son solo !

D'un geste de la main, le passeur informe son associé qu'il ne lui est besoin d'intervenir. Alors que Carlo s'avance vers celui qui, le dernier, a pris la parole, il retire de chacune de ses mains le gant de soie blanche qui les recouvrent avant d'agiter ses doigts à la manière d'un pianiste avant un concerto.

Ce qui provoque mon infinie exaspération, maître de vanité, c'est l'invariabilité de votre discours. Ne nous faites pas l'offense d'imaginer un instant que nous n'avions partitionné à l'avance de telles réponses.
C'est, par ailleurs, la seule raison de ma présence en ces lieux. Je sais mon confrère Vardek suffisamment subtil pour vendre ces étoffes seul... mais je ne lui reconnais pas mon don pour l'orchestration.

Accordées
parfaitement, c'est en harmonie que les deux mains nues du pirate saisirent le col de l'étranger. Ils le soulevèrent du sol sans la moindre son, dénotant la clef d'une parfaite maitrise de soi. Sa respiration, rythmant ses actions, se faisait entendre à faible cadence. En en un swing mesuré, il envoya balader le déguisé et le suspendit par ses vêtements à une croche, à sa portée.

Voilà que vous avez pris de l'altitude. Permettez que je délivre votre dos de ces vêtements mi-baroques, mi-classiques. Peut-être que cela nous épargnera votre mélodie habituelle.
Pensez-vous que c'est nous encourager à jouer en symphonie, à nous orchestrer avec vos chefs que de venir nous souffler votre rengaine ?

Détrompez-vous, avant que je ne fasse résonner votre voix de castra !


McKain Row
McKain Row
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29/09/2010
Posté le 23/04/2012 à 02:22:06 

*la rumeur c'était rapidement propagé aux oreilles du Gouverneur anglais, qui cherchait depuis déjà fort bien longtemps à se procurer d'une manière ou d'une autre les 2 vêtements noirs de la confréries.
Il pris alors son baluchon et parti en direction de la-dite cabane au fond du jardin afin de pouvoir récupérer ces 2 morceaux de tissus précieux.
C'est après une longue marche de nuit, qu'il aperçu la cabane j'y vais quand j'en ai besoin isolé, éclairé d'un petit feu de cheminée visible et de quelques bougies.
Il s'avança prudement, écouta à la porte... frappa pour annoncer sa présence et ouvrir cette derière afin de pénétré dans ce lieu reculé.*


Bonsoir, je suis venu aussi vite que possible... c'est donc vrai pour les tissus? vous en avez encore dites? je suis pas arrivé trop tard? hein?

*scrutant la pièce, il entrevu un tâs de vêtements noire*

Combien est-ce pour 1 bandeau et 1 veste? comment puis-je en faire l'aquisition?

*attend patiement la réponse pour savoir ce qu'il doit faire, les yeux grand ouvert*
Vardek Crom
Vardek Crom
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15/01/2007
Posté le 23/04/2012 à 12:20:02 

*S'apercevant non sans soupirer que l'italien commençait déjà à lui pourrir ses affaires, l'anglais, d'un air las, reposa ses jambes en les pliant sur la table, et observa quelques instants le spectacle de son collègue, jouant d'un instrument long, orange, moustachu et joufflu.

D'un geste poli et enchanté, l'anglais salua le hollandais sans pour autant réussir à mettre un nom sur l'individu, bien trop caché par la pénombre et le large chapeau noir qui désormais envahissait l'arrière-salle.
C'est à ce même moment qu'un nouvel instrument bien plus plus poilu et sauvage fit son entrée dans la cabane, d'une façon polie et avenue:

Un anglais surement. Un anglais en effet. Mais bordel de merde, un singe en costume, quoi!
Surpris de voir un animal entrer, d'emblée, il lança à son compagnon d'armes:*



"Mon cher, et si vous usiez de vos talents de garde-robier en laissant Monsieur descendre de ce porte-manteau, afin de mieux vous occuper d'une intruse fourrure qui, une fois dépecée, prétendrait bien plus aisément au poste occupé par votre instrument?"



*Aussitôt, il entendit une voix masculine s'échapper de l'animal, en une langue compréhensible de tous. Blasé, l'anglais regarda en direction de l'animal au travers d'une mine terriblement indifférente, levant d'une main une lanterne à pétrole afin d'éclairer le potentiel client qui n'était pas qu'un simple singe.*



"Hmm. Bienvenue, Gouverneur. Après tout, plus rien ne me choque. Surtout venant de la nation qui a accueillie Bouyoul."



*Saluant le gouverneur anglais d'un geste de la tête, il lui fit signe d'approcher (et non pas de monter) près de la table afin de mieux négocier cette potentielle acquisition. S'éclaircissant la voix, il lança en direction de Carlo*



"L'orchestre marquera volontiers un entract pour accompagner ce sing...ce gouverneur anglais vers une tâche qui ferait bonne image aux yeux de la Confrérie."



*Se levant aussitôt de sa chaise pour laisser la place à l'impuslif qu'il invita ouvertement à rejoindre la table des négociations, un sourire aux lèvres, l'anglais s'approcha alors du hollandais afin de l'aider à se ôter de cette misérable posture. Donnant quelques tapes sur les vêtements du secouru, comme s'il venait d'être trainé dans la poussière, le pirate aperçu les écussons de Général hollandais qui arboraient des vêtements bien trop laids*



"En voilà donc une surprise, Général. Sachez que je me serai peut-être bien excusé pour mon collègue, si vous n'aviez point tenu ce langage irréfléchi. Nous laisserons donc de côté les politesses conventionnelles.

Je me demande depuis quand la Hollande a eu l'idée de hisser -non pas sur un porte manteau- mais à la tête de leur militaire un caractère si obtu et aigri.
Je ne suis pas certain que cela corresponde exactement au tempérament de toute la colonie, aussi souhaiterai-je que Dieu vous garde tous, si je me trompe.

J'espère aussi que vous-même saurez me convaincre que vous êtes plus ouverts, car je ne saurai m'imaginer à votre place en train de contredire une personne qui sait de source sûre combien de corsaires nécessiteux désireraient mettre la main sur ces marchandises.

Le négationnisme peut être amusant par moments, mais veillez à ne point vous tourner en ridicule en niant trop abondamment certaines vérités qui, de votre point de vue, ne font en effet pas bon à entendre.
Et c'est justement la raison qui pousse les corsaires à être bien trop timides pour se montrer ouvertement ici-même. Cette crainte de se sentir hors-la-loi par le simple contact avec des pirates.



*Se tournant vers les autres protagonistes inconnus mais à l'écoute, il ajouta*



Il ne faut pas avoir peur.
Cette acquisition en échange de services rendus n'est destinée qu'à vous pousser à avouer que nul d'entre vous ne peut se passer de la Confrérie. Et c'est normal de penser ainsi. Et ce que nous vous demanderons, si vous osez faire le pas, n'aura sans doute rien de plus anormal que votre quotidien.
Alors, lorsque vous vous en rendrez compte, peut-être sera-t-il temps de changer de façon de penser.

Ces ensembles ne sont pas présents par besoin, mais par ouverture d'esprit.



*Interceptant un regard furtif du général hollandais, il lui lança*



Et cela vaut tout aussi bien pour vous.

Le Golem
Le Golem
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19/01/2010
Posté le 23/04/2012 à 12:43:28 

"Celui là, il est pour moi!"

*Aussi immobile qu'un des pans de murs de la pièce, censément de la même couleur (et de la même odeur, à moins que ce dernier n'ait contaminé de son fumet de cadavre frais l'ensemble de la cahute?), le golem aurait presque pu passer inaperçu. Les ombres et la trame scénaristique aidant, en somme, à camoufler sa masse contre toute logique.
Mais si l'artefact géant demeure aussi immobile qu'un meuble (pas celui là, un autre), ce n'est pas le cas d'une nouvelle créature qui se découvre à présent.

Se coulant lentement hors de son abri tel le chat en chasse, pieds nus s'avançant silencieusement sur le parquet, la démarche souple c'est... une capitaine de la Confrérie qui se dévoile aux regards, précédée d'un ventre impossible à ignorer.
L'on pourrait se demander à son large sourire plein de dents ainsi qu'à ses yeux plissés luisant de malice si elle songe au singe ou bien au gouda en produisant une phrase de si mauvaise augure. Assurément, le premier a trop de poils pour être mordu et le second a certainement un arrière gout de faisandé. Entre deux maux...
L'anglais, donc:*

"Mon Singe..."

*De sa voix basse et presque mielleuse, elle insiste bien sur la marque de possession précédant son interpellation. Faisant durer l'attente jusqu'à ce qu'elle soit placée juste deux pas devant un Vardek attablé, elle ne poursuit qu'après s'être assise sur un coin de table suffisamment propre et pas trop encombré. Un défi, en soi, mais la donzelle semble avoir l'habitude de s’accommoder du bordel, fut il correctement plié.*

"Ce que ça va te couter, c'est simple: je veux que tu aides les français. Débrouilles toi pour obtenir leur accord et leur appréciation, tu pourras revenir nous en apporter la preuve ici même une fois ceci fait.
Libre à toi de choisir ceux à qui tu t'adresses et d'en négocier les termes précis."
Alvares, petit garçon très sage
Alvares, petit garçon très sage
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Posté le 23/04/2012 à 15:59:15 

*Frappe a la porte de monsieur barbek from le mal rasé, mal coiffé borgne*

Monsieuuuuuur ouvre je sais que t'es la, il y a une chèvre devant la cabane et je sais ce que tu fais en cachette avec elle !



A ce moment la une vieille dame édentée lui ouvre la porte et demande pourquoi le petit garçon tambourrine contre la porte pendant qu'elle tricote un pull en poil de corsaire.


Chère madame, je cherche l'équipe de pirates ramoneurs tout noirs pour avoir un peu de travail parceque c'est la crise sur liberty et il faut bien manger et monsieur cure anneau il m'a dit je cite : que les bras cassés du sournois qui sont pas capables de faire les choses eux-même et bien ils pourraient embaucher un gentil petit garçon, alors je suis là !


La vieille se présenta en temps que capitaine abandonnée ho hé ho hé dans cette cabane et raconta des histoires soporifiques avant de terminer en disant que si Alvares était sage et faisait quelques petits boulot il pourrait avoir un bandeau ou une veste , il repartit donc afin de réfléchir.




Chers madames et monsieurs les ramoneurs tout sales! donc je veux bien faire votre boulot mais si je gagne une veste ou un bandeau les amis du singe de new marston vont me les voler alors ce serait dommage et en plus tout le monde il sait déja que je suis super gentil et me donne des missions comme les moules a l'anglaise et le pudding a la catalane !

Serait-il possible de gagner des oranges  a la place ? que je puisse me faire plein de jus et tacher la robe de madame téquila.

Matthéo de Valnëa
Matthéo de Valnëa
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Posté le 23/04/2012 à 18:35:57 

Frappe à la porte, puis entre sans attendre de réponse. Ferme la porte derrière lui et hote enfin la capuche qui cachait la plus part de son visage. Vétu de noir, les bottes légèrement usées, la cape quelque peu salit par la terre des alentours.

S'avance ensuite vers la table où la femme pirate ainsi que Vardek et Carlo sont installés, puis dépose ses armes sur un coin de table, non loin d'Esther. Le jeune anglais lui lance un regard neutre, sans aucune émotion, puis prend la parole

Tous redevables hein ? Qu'en est-il de ma mission pour ce lot ?

Lance ensuite à Esther, le regard quelque peu noirci par la haine :
"Je ne parle pas cette mission là"

Puis son regard redevient plus clair et s'éloigne pour aller se poser contre un mur proche.
Vardek Crom
Vardek Crom
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Posté le 24/04/2012 à 18:08:48 

*Quittant un moment sa tribune, de sorte à aller s'adresser de façon plus discrète à l'enfant qui se présentait à lui, il ne put oublier ce petit minois bien coiffé mais terriblement coquin*

Mon p'tit bonhomme, si tu viens demander des oranges, et uniquement des oranges, tu frappes à la mauvaise porte.
Ici, il ne s'agit que de mettre à disposition de méritants les vestes et bandeaux pirates.

Mais j'vais faire une petite exception pour toi et corser les choses, parce que tu m'as l'air d'être un grand gaillard.

*Hochant la tête en direction d'Alvarès en signe d'approbation, il reprit aussitôt*

Deux tâches te seront confiées, à toi.
Mais tu es bien trop jeune pour comprendre réellement ce que nous, Confrères, faisons, alors je vais changer un peu de registre pour toi.

Pour mériter ta veste ainsi que ton bandeau pirate, tu te devras d'abattre du haut de petits poings deux hollandais durant la guerre qui oppose ta nation à la leur. En plus de ça, tu poseras un contrat (à la somme que tu désires, le but étant que plus la somme est élevée, plus nous serons convaincus de ton dévouement) sur la tête de deux hollandais particulièrement opposés à ta nation.
Et enfin, quelque chose qui achèvera ta mission: Toucher un drapeau de guerre à capturer. Juste mettre la main dessus. Nous ne te demanderons rien de plus.
Te sens-tu de taille à relever le défi?

*Souriant à l'enfant qui se trouvait devant lui, il ajouta, afin d'achever de le convaincre*

Quant aux oranges, je t'en offrirai 20, si tu prouves à nous tous ici présents que tu es un homme, et un gentleman. Pour les mériter, tu devras déclarer ta flamme à la fille que tu aimes -ou l'homme-, mais pas de n'importe quelle manière.
Tu te devras d'aller voir la guérisseuse maya du temple, afin d'y acheter tout seul et en personne, un bouquet de roses rouges ainsi qu'un philtre d'amour.
Pas de magouilles, en les achetant à un marchand ambulant. Le courage et l'amour, ça se prouve par les actes, pas par la malice.


Alors, qu'en dis-tu? Est-ce que cela te fait sortir tant que ça de ton quotidien? Relèves-tu le défi?



*Posant enfin son regard sur Matthéo, il fixa Esther d'un oeil intéressé en attendant qu'elle s'occupe de lui, puisque visiblement le courant semblait bien passer entre eux*
Alvares, petit garçon très sage
Alvares, petit garçon très sage
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Posté le 24/04/2012 à 19:21:43 

*Ecoute sagement monsieur barbek dire des choses bizarres comme donner de l'or a des hollandais quand ils se taperont dessus ou salir ses jolies petites mains sur un drapeau pas beau*

Cher monsieur barbek, je veux bien essayer de faire mal aux vilains pas beaux qui viennent de lungen et leur mettre des sous sur la tête mais je ne suis pas bien riche !



*Devient plus attentif quand on lui parle des jolies oranges dont il raffole et prend des notes*

Par contre on m'a dit qu'il y avait plein de méchants la bas ! il faudrait que je cherche un gentil monsieur pour me protéger et j'ai peur que ta cabane elle s'écroule avant que j'en trouve un.



*S'enfuit en direction de la forêt pour déterrer une cassette d'or contenant ses économies avant de se diriger vers la ville, pour parler au monsieur qui gére les primes*
Esther Van Haecken
Esther Van Haecken
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Posté le 25/04/2012 à 16:54:33 

*Croisant le regard de Vardek, la capitaine soupire et lève les yeux au ciel, avant de reporter son attention sur Matthéo. Sans trop savoir ce qui pouvait bien lui valoir une telle réaction, pas vraiment touchée pour autant par cet incongru ressentiment, la bougresse cherche une mission à fort potentiel à confier à ce désagréable petit.*

"Ah! J'ai trouvé:
Arranges toi pour qu'au moins une fois dans sa vie, Juan ait les fesses propres.
C'est tout, tu peux disposer."
Matthéo de Valnëa
Matthéo de Valnëa
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Posté le 25/04/2012 à 18:18:25 

Se dirige vers la porte pour sortir, reprenant ses armes

"Ah oui, dernière chose", s'arrete et regarde Esther

"De quel Juan parles-t'on ?
Le semblant d'homme qui sert de ministre au espagnol ou un autre ?"
Alvares, petit garçon très sage
Alvares, petit garçon très sage
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Posté le 25/04/2012 à 20:21:28 

*Tout fier d'avoir effectué une étape, le petit garçon envoie un joli petit moineau délivrer un message a monsieur vardek dans sa cabane*


Cher monsieur vardek,


Comme vous m'aviez dit de dépenser le plus de sous en contrat, j'ai du me séparer d'une jolie épée que monsieur Dark decker votre ami pirate m'avait donné.

J'ai donc voulu vendre cette épée a un hollandais, mais c'est escroc voulait me donner des bonbons en échange, j'ai donc été voir un commerçant plus sérieux qui m'en a donné un meilleur prix , ci joint le reçu prouvant la vente.

25/04  :Tu vends de la marchandise pour 156 PO.



Ayant donc plein d'argent, je me suis rapproché du monsieur qui embauche les chasseurs de primes et je lui ai demandé conseil pour choisir quel vilain devait avoir des contrats et combien je devais mettre, la encore il m'a fait un mot pour prouver que j'ai bien donné tous mes sous.

25/04 :Tu passes un contrat de 228 POsur Anton.
25/04 :Tu passes un contrat de 210 POsur Don Valakas.

Ensuite comme j'étais tout content j'ai voulu visiter la ville, mais un copain m'a dit qu'un vilain m'avait dénoncé et j'ai du partir vite pour pas qu'on me donne une fessée.

25/04 17:43:51 :Un indic a craché ta position...

Voila c'est tout, maintenant je vais essayer de trouver deux hollandais unijambistes, manchots, aveugles endormis pour avoir une chance de les tuer et encore même handicapés je suis pas sur d'avoir une chance.


Alvares,
petit garçon très sage
Esther Van Haecken
Esther Van Haecken
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Posté le 25/04/2012 à 22:33:43 

*Laissant son Confrère gérer le courrier, Esther accorde la précision nécessaire à leur visiteur post-pubère:*

"Juan, le seul l'unique. Juan Serra, le Panda.
... Au fait, tu feras gaffe: il aime pas trop être propre."
Pierre de Siorac
Pierre de Siorac
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Posté le 25/04/2012 à 23:03:02 

*Ses dagues à l'italienne dans le dos, son épée camouflée par une ample cape, Pierre s'était enfin décidé.
En chacun de nous se trouvait un fragment de pirate? Cette phrase du dénommé Vardek l'avait cloué sur place.

Malgré son éducation et son passé de nobliau, Pierre avait depuis commis des actes dont il était peu fier, la plupart caché de tous, et même de ses frères.

Les meurtreries, les pilleries, la picorée... Tout cela était simples faits de guerre...
Mais quand les évènements allaient trop loin...

Et puis, l'appât du gain, ce bandeau et cette veste pirate, quel prestige de porter pareil accoutrement.
Peut-être était-ce cela le fragment de pirate... La vanité, le désir de posséder, la force pour prendre ce que l'on veut...

Pierre n'aimait pas particulièrement les pirates, non pas qu'il avait des raisons de ne pas les aimer car il ne les connaissait pas, mais pour la première fois il les voyait comme des hommes et des femmes simplement poussés par des forces qui dépassaient la raison: l'amour, la faim, la volonté d'exister,...


Messieurs, Mesdames,

*s'incline*

Je viens quérir de vous ma mission, si mission je peux avoir.
Alvares, petit garçon très sage
Alvares, petit garçon très sage
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10/08/2011
Posté le 26/04/2012 à 12:36:31 

Le lendemain, le petit moineau revient porter un message mais le parchemin était taché de sang



Cher monsieur vardek,


Je pensais que vous étiez un pirate mais en fait vous devez être un peu hollandais sur les bords pour m'avoir demandé d'en tuer deux.


Ce matin en sortant de new kingston ou j'avais passé la nuit caché dans les égouts, je me suis dit tiens allons voir au sud !


Je croise une vilaine hollandaise qui avait un nom de fleur, je me suis dit chouette je vais faire la mission de monsieur vardek !

Je sors donc ma pétoire et paf je lui tire dessus, mais elle court vite et en la poursuivant j'ai vu qu'elle avait volé un drapeau à monsieur falco ! et la  monsieur akura il me la vole ! oui il me la vole c'est pas juste.

Donc je repars vers le sud, pour bronzer un peu et la je croise un vieux monsieur endormi, je me dis que je vais enfin pouvoir en tuer un et faire ma mission et bien non ! Ce vieux fourbe il dormait pas et il sort son fusil chargé au gros sel et me tire dans les fesses en criant que je lui ai volé ses pommes.


Tout le monde sait que moi je ne mange pas de pommes, mais des oranges ! alors je cours vite en essayant d'éviter le gros sel mais paf il me retire dessus !

J'étais vraiment pas bien alors j'ai bu une bouteille de tonton picrate parcequ'il dit que ca soigne tout, mais j'avais un peu la tête qui tourne, j'ai sorti mon couteau et j'ai essayé de raser la moustache du monsieur mais le picrate il m'a fait voir double et le monsieur il m'a flanqué une grosse fessée.

La je suis a l'hopital pour faire soigner mes petites fesses par le nain firmier, mais je crois pas que je ferais ta mission si même les vieux schnocks ils se laissent pas faire.



Alvares,
petit garçon victime.




Madre Anna
Madre Anna
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09/12/2005
Posté le 26/04/2012 à 13:29:43 

Mon petit Alvares
Ne te décourage pas si vite.
Si jamais tu me ramènes la moustache de ce vieux monsieur hollandais qui, si j'ai bien compris, t'a donné une fessée au gros sel, tu auras un très très gros cadeau.
Angelo Zanetti
Angelo Zanetti
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12/03/2007
Posté le 26/04/2012 à 19:11:56 

A l’extérieur, une forme emmitouflée  se glissait d’ombre en ombre, d’un pas rapide, en direction de la cabane abandonnée qui était pourtant source d’une bien étrange rumeur. Deux coups sourds furent portés au heurtoir, et on vit entrer un homme, qui, rabattant sur ses épaules le foulard qui dissimulait son visage, se révéla être le ministre du commerce de la colonie de Port Louis.

Il jeta un oeil rapide aux différents pirates présents dans la salle, puis avança d’un pas décidé vers Vardek.



Salve amico, on m’a chargé de récupérer une de vos vestes, mais c’est toutefois en mon nom que je viens la demander. J’en ai besoin … pour une raison qui m’est propre. En revanche, le bandeau ne m’intéresse pas, ce qui peut nous amener à un compromis :  je commence la tâche que vous me demandez, et un autre la finira. Siamo d’accordo ?
Lady Sonate Lavijhi
Lady Sonate Lavijhi
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05/08/2010
Posté le 26/04/2012 à 19:48:54 

*Contrairement à son compatriote fanfaron, Sonate arriva totalement découverte, si ce n'est de son magnifique chapeau orné d'une plume tout aussi fantastique. Chapeau que toute la France lui enviait, sans oser le dire. Grignotant distraitement une rose aussi rouge que le sang d'une pucelle qui a ses règles, elle se présenta dans la pièce en sautillant joyeusement, fière de son exaspérante insouciance.*

Bonjour bonjour !

Bon alors, moi, je viens vous dire que je ne convoite pas la veste pirate du tout... Contrairement à mon compatriote ici présent. Et c'est avec une joie sans limite que je viens vous annoncer que... Je ne viendrai pas non plus pour le bandeau.
En effet, étant totalement incapable de faire quoi que ce soit de correct ces derniers temps, à l'image de ma nation si... Française. Eh bien je me vois dans l'obligation de venir exprimer mon désir le plus profond de venir réaliser une mission que je n'arriverai de toute manière pas à faire. Et donc mon désir le plus profond de ne pas avoir de mission.

Alors du coup ben... C'est tout.

*Repart, puis revient, se gratte la tête. *

En fait, non, j'avais un truc à vous demander, c'est certain. Mais je sais plus quoi.
Enfin c'est pas grave, ça me reviendra.

*S'en va de nouveau, franchit la porte, et fait un dernier demi tour en courant.*

J'ai trouvé ! J'ai trouvé !
Donc en fait...
Raaah.... Non, j'ai oublié en fait.
Vardek Crom
Vardek Crom
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15/01/2007
Posté le 27/04/2012 à 13:02:29 

Décidément, cette idée qui avait mûri dans la tête de l'anglais prenait enfin forme; ce brin d'ouverture qui semblait manquer ces derniers temps à la Confrérie attirait doucement des personnes qui visiblement n'avaient plus beaucoup d'a priori, si tant est qu'ils n'étaient point parfaitement faux-cul. Dans les deux cas, tant mieux, car les affaires allaient bon train et le message passait.

Alors que l'énigmatique anglais énervé venait d'obtenir une tâche des plus difficiles, voilà qu'une paire de lettres furent amenées par perroquet au pirate:
L'enfant agissant au nom de l'Espagne semblait s'impliquer plutôt rapidement et efficacement dans ses missions. Il n'avait pas hésité une seconde à tirer un trait sur partie de sa fortune pour accomplir l'une des tâches principales.
Quant à son affrontement contre les hollandais, c'est avec une agréable surprise que son courage ne manqua point à l'appel, en s'en prenant à bien plus fort vieux expérimenté que lui. Si cette altercation s'est soldée par un échec de la part de l'homme en devenir, il fallait toutefois saluer le geste; bravoure volontaire ou innocence du jeune âge? Peu importe.
Le jeune espagnol semblait être sur la bonne voie pour être récompensé.


Après avoir mis de côté les lettres, le faux-borgne observa d'un air sceptique un corsaire français qui, au vu de son entrée discrète, semblait plutôt calme, mesuré et dépourvu de toute aversion contre les pirates; une perle rare!

S'apprêtant à lui adresser la parole, c'est en s'éclipsant au second rang que l'encapuchonné français laissa s'illuminer au premier son Ministre du commerce du commerce qui sembla aller droit au but, comme s'il s'agissait d'une opération commerciale basique. Saluant ce dernier poliment, il écouta sa requête avant de lui répondre:



"Sir Zanetti, je crains que le compromis que vous recherchez ne soit pas véritablement possible, car il s'agit avant tout d'un devoir de transparence que nous demandons. Si nous étions de simples commerçants vendant une marchandise banale, je n'aurai nullement manifesté ma réticence, mais voyez-vous, ces vestes, ou même ce bandeau, pris indépendamment l'un de l'autre, ont un sens bien plus fort et une valeur commune.
Et par-dessus tout, la transparence vainc l'hypocrisie. Il me faudra donc quelques informations supplémentaires, car vous aurez certainement l'occasion de me mentir afin de satisfaire votre client, mais agir aussi peu courtoisement lorsqu'on s'adresse à vous en toute honnêteté ne saurait être un bon présage pour l'avenir.

Si cette personne a trop honte de se dévoiler devant un pirate, car son égo l'empêche de se rabaisser à demander du travail à un bandeau qu'elle déteste, je crains que votre requête ne puisse être acceptée.
Informez-la que même ceux qui nous ont à la mauvaise sont acceptés ici. Il faut juste les prévenir que leurs missions seront bien plus coriaces. Mais cette cahute est ouverte à tous.

Renégociez-donc avec votre client je vous prie, cher Zanetti, car ce n'est pas faute d'avoir marqué les règles à l'entrée. Alors nous pourrons reprendre les discussions. Le cas échéant, je crains qu'il vous faudra, en plus d'une tâche à accomplir, faire preuve d'une persuasion dorée."



*Attendant donc la réponse du ministre qui se devait bien de revoir quelques termes de la délégation qu'il recevait par son client mystère, l'anglais pencha la tête de côté afin de faire signe au second français resté à l'écart. Lui faisant signe de la main pour qu'il approche, il ne put décidément pas en placer une, à cause des va-et-viens incessants d'une française surpoumonnée qui au final en était arrivée à la conclusion qu'elle n'avait rien à faire ici*


"Great..."
Cornelis
Cornelis
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29/10/2007
Posté le 27/04/2012 à 16:03:47 

Après avoir montré la porte de la ville au pirate venu à Ulungen pour transmettre un message de la confrérie, le corsaire se dirigea vers le Coffeshop afin d’y fumer un peu de tabac aux herbes pour se détendre en ce jour pluvieux.
Entre deux bourrées de pipe, il réfléchit longuement à l’offre qu’il avait entendue plus tôt dans la journée. Personnellement, il n’avait pas besoin de ces objets, et encore moins besoin de la reconnaissance des pirates, mais peut-être que l’un de ses frères y voyait l’occasion tant espérée de mettre la main sur de précieux vêtements. D’après  ce qu’il avait entendu, ces bandeaux et ces vestes étaient nécessaires à l’accomplissement de certaines missions et, pour ceux voulant s’en débarrasser, on les écoulait pour de rondelettes petites sommes.
Effectuer une mission pour la confrérie n’enchantait guère le corsaire, mais l’attrait du gain et de l’aventure poussa celui-ci  à tenter d’expérience. Une dernière inspiration  sur les cendres mourantes de sa pipe et il se mit en route pour la cabane du pirate.

La pluie avait peut-être cessé depuis longtemps, mais la boue qui recouvrait la route était toujours aussi humide et collait en grosse motte sur les bottes du corsaire. Ici et là, des arbres jonchaient le sol, arraché par la tempête qui avait balayé Liberty plus tôt dans la journée. Après quelques heures de marche, le lieu de rendez-vous se dressa devant lui. Le frêle bâtiment, à peine plus gros que les chiottes d’une maison de campagne, se tenait là, chambranlant entre deux arbres qui lui servaient d’appui.
Une fois à l’intérieur, il parcourut la pièce du regard, dévisageant certains et saluant les autres d’un léger signe de tête. Avançant d’un pas décidé, il aborda l’anglais derrière le comptoir.


''-C’est bien ici pour les vêt’ments d’la confrérie?

Y’a vot’ copain Hubert qui est passé par Ulungen c’matin. C’pleutre a eu la brillante idée d’apporter son môme pour s’protéger… j’vais m’abstenir d’commentaire, mais vous d’vriez lui dire qu’il f’rait mieux d’se cacher  derrière une lame la prochaine fois qu’il se montre en publique. J’en connais qui donn’rait gros pour mettre la main sur l’mioche d’un pirate.


Mais bref, j’ai cru comprendre qu’en échange de certains services, on pouvait mettre la main sur des vestes et des bandeaux aux effigies d’l’équipage de La Chimère, c’bien ça?''
Aphro-Dead ...^^
Aphro-Dead ...^^
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Posté le 28/04/2012 à 23:32:56 

Des hollandais tues pendant la guerre ! j'en ai

Bon c'est vrai que je les aient un peu piqués au gamin!
C'est normal, un enfant ne peut pas etre responsable de meurtres, tout son avenir serait foutu!

je lui avais bien dit de retourner jouer aux billes, mais ça n'écoute jamais rien ses gosses !
Comptez les lui ses kills!
Pierre de Siorac
Pierre de Siorac
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Posté le 29/04/2012 à 04:11:19 

*S'étant tu à l'interjection de son Ministre, Pierre ne put réprimer un sourire à la réponse du borgne.
Il pensa qu'il n'était pas pressé, mais qu'un verre de rhum ambré serait le bienvenue.
Il se demanda aussi si le bandeau allait être bien assorti à sa coiffe de capitaine mousquetaire...*

Désolé de vous interrompre mon cher Angelo, mais bien qu'étant mon supérieur hiérarchique, vous n'êtes pas exempt de faire la queue, comme tout le monde.

Je vous prierai donc à l'avenir d'être plus respectueux.

Après tout, nous sommes tous confrères...

*Avec un sourire, Pierre tourna le dos à Angelo et posa un regard amusé sur le borgne, l'air de dire qu'il était temps de passer aux choses sérieuses.*
Esther Van Haecken
Esther Van Haecken
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Posté le 29/04/2012 à 14:47:10 

"Cornelis!"

*Se levant enfin de son coin de table, la femme enceint rejoint le hollandais et lui dépose une bise sur chaque joue à l'épiderme rèche et parsemée de cicatrices, avec un sourire aussi large que si c'était une peau de bébé.*

"Ton visage a bien changé, depuis la dernière fois... laisses moi te voir."

*Aussi contradictoire que celà puisse paraitre, la bougresse ferme les yeux et tend les mains, explorant le faciès du vieux baroudeur à la façon des aveugles, repassant parfois du pouce sur des plis qu'elle découvre ou qui n'y sont plus.
Au bout de quelques minutes, satisfaite de son minutieux examun, l'Ogresse rouvre ses paupières et reprend la parole:*

"Voici ta mission: tu devras aller trouver Ricolo et lui offrir un verre. Ensuite, y faire la bise sur ses cheveux roux et gras avant de décretter que vraiment, ils ressemblent à ceux de Troun, vu que t'auras pu en attester de près.
Après tu lui rappelleras qu'abandonner son enfant, c'est vraiment moche, et qu'il devrait avoir honte.

Il est temps qu'il assume ses responsabilités vis à vis de son fils, Trounu, et donc ce sera à toi de transporter le cadeau qu'il va te confier en guide de réconciliation. Un début, quoi... nous on fera l'emballage, t'en fait pas.
Forcément, vu qu'il est un peu distrait, t'as le droit d'y taper dessus pour qu'il retrouve la mémoire et fasse un présent correct, mais interdiction de l'envoyer à l'hopital par contre: un père indigne c'est toujours mieux qu'un père mort pour notre petit orphelin. Tu crois pas?
... Et fait vite, y'a un enfant au coeur brisé qui attend un geste de l'auteur de ses jours."
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