Le Faux Rhum

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Ouverture de la chasse à la Galine

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Dulcina Fagney

Inscrit depuis le :
13/02/2006

Posté le 26/12/2006 à 02:35:29

Vendredi 22 décembre Je sortis de New Kingston ensuite, et me mis à marcher. A un moment, je m’arrêtai, et me mis à penser… Tout autour de moi, de nombreux espagnols nous avaient rejoints… J’étais heureuse de les voir, et pourtant, un mauvais pressentiment m’avait envahie… Je n’avais eu aucune nouvelle de mon ami Djezoùs depuis 2 jours maintenant… Ce n’était pas normal, nous conversions tous deux si régulièrement que je m’inquiétais à son sujet… Mais nous étions en guerre… peut-être nos courriers avaient-ils été interceptés ?? Samedi 23 décembre A mon réveil, j’avais appris l’affreuse nouvelle… Mon ami Djezoùs avait été kidnappé au sein même de la Madonne par les pirates… La missive que j’avais reçue m’avait mise hors de moi… Je ne pouvais supporter de le savoir dans leurs mains, menacé ainsi ! Je regardais les anglais autour de moi… je pouvais sentir leur inquiétude, et leur désolation de devoir encore se battre, à l’approche d’une fête telle que Noël… Je ne tenais plus… Je ne pouvais laisser Djez dans cette situation !! Je partis discrètement vers le Nord, me rendant à la Madonne… Sur le chemin, je croisai plusieurs espagnols, qui tentaient de se regrouper afin d’aider leur Gouverneur. Plusieurs me reconnaissèrent et vinrent me voir. Ils s’excusaient de ne pouvoir continuer à combattre à nos côtés… Je leur répondis que je refusais de toutes manières qu’ils restent à combattre les français, tandis que Djezoùs était en danger ! Je fis une halte pour me reposer… je ne devais pas me surmener… Les recommandations des médecins me revinrent alors en mémoire… Qu’étais-je en train de faire ? J’étais en train de partir, seule, combattre des pirates en nombre, afin d’aider mon ami… C’était totalement suicidaire, et je le savais… Je me pris ma tête entre mes mains… C’est alors qu’arriva une lettre… Je reconnu l’écriture de Yasmina. Celle-ci me fit part de sa séparation brutale d’avec Dbsman, que les hollandais avaient gravement blessé… Je vis au ton de sa lettre à quel point elle se sentait triste, et ne pus que ressentir la même chose… A la fin de sa lettre, elle m’expliquait où se trouvait Ammokk… Je n’étais qu’à quelques heures de marche de lui… J’étais tiraillée… je n’avais qu’une envie : le retrouver… Noël approchait, et mon souhait le plus cher était de le passer avec l’Homme qui me manquait tant, et qui était le père de cet enfant que je portais… Tant de choses se présentaient à moi… cette guerre que j’aurais tant souhaité éviter, mon « cadeau-surprise » de Noël que je devais encore reporter, mon ami Djez que je mourrai d’envie d’aller aider, mon Amour qui me manquait tant et sans qui je ne me voyais pas passer une fête comme Noël… J’étais perdue… Je me levai, et me mis en route, en direction de l’Est… Je vis la Madonne apparaître… Que faire… Djezoùs se trouvait en ces murs, je ne savais pas dans quel état il était, ce que les pirates pouvaient lui faire subir… Je rageai intérieurement, et je me surpris à serrer tellement fort mes poings que mes ongles étaient rentrés dans ma paume… Je ne pouvais rester sans agir ! Je partis en direction de la tour… En arrivant à l’entrée, je vis quelques espagnols regroupés là. Ils s’organisaient pour tenter un assaut… Ils ne me virent pas, et je me rendis soudain compte du danger de ma présence… Ils énonçaient les pirates présents, et je ne pouvais pas affronter ces personnes… sans risquer de tuer mon bébé… Je sortais discrètement, je ne me sentais pas bien… J’étais en train d’abandonner Djez… Je me mis à courir vers l’Est, les larmes coulaient le long de mes joues, une nausée m’avait reprise… Je m’en voulais d’autant de lâcheté, d’être aussi égoïste, mon si cher ami était en danger, et je m’étais enfuie…

Alice Fagney

Inscrit depuis le :
22/02/2006

Posté le 26/12/2006 à 09:50:14

Samedi 24... Une journée aprés, ta soeur arrivait ...

Alfred

Inscrit depuis le :
16/12/2005

Posté le 26/12/2006 à 13:41:54

Djezous a été libéré ce jour par l'intervention d'un grand héros national en la personne d'Inigo. Et ce à une heure raisonnable et des combats honorables, cela faisant suite à l'assaut aux aurores de chasseurs bourrés tirant dans tous les sens, et ajoutant nombre de poulets morts au sol. Faudra bien une ou deux messes pour faire fuir les galines libérées, grace aux voix de crecelles de certains qui sont loin d'être des enfants de choeur. Qui pourront tout de même rester pour se confesser, vu les actes horribles dont certains se sentent capables. Agir au nom de la liberté ou à celui de la cruauté, il faut choisir

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