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Ouverture de la chasse à la Galine -1- 2  
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Edward le moussaillon
Edward le moussaillon
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19/11/2006
Posté le 23/12/2006 à 00:16:06 

Les grands ! Ils sont tous sortis pour faire de vilaines choses de grands et ils m'ont laissé tout seul avec Bleurcky et tonton Zvargas qui dort tout le temps, Madame Jade, si si... Et moi comme j'ai entendu que le père noël était pas loin ben j'ai voulu aller lui demander mes cadeaux...! Alors j'ai traversé la jungle. Tata Ely serait fière, j'ai pas pleuré comme les petits quand je me suis perdu. Mais je me suis fais attaqué par des hommes qui se cachent derrière les arbres, alors j'ai beaucoup mal. D'habitude c'est tonton Alfred qui me soigne, il est très doué pour faire partir les bobos... Alors j'espère que mon tonton, il va me retrouver parce que là je suis tout seul... *Le petit Edward voit bien que Madame Jade c'est pas une méchante même si elle lui a tiré dessus. Il va se réfugier dans ses bras pour dormir au chaud pendant la nuit. * Oula Madame Jade, tu sens comme tonton Red avant que mémé Azalée le force à arrêter de boire.
Don Djezoùs Dellago
Don Djezoùs Dellago
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08/05/2006
Posté le 23/12/2006 à 01:52:41 

Jeudi 21 décembre Les premiers rayons du soleil commençaient à chatouiller mon visage alors que je terminais ma nuit allongé à même le sol, la tête appuyée sur un rocher de l'Outpost Lonely Keeper. Après une rapide séance d'étirement, je sortis à l'extérieur des remparts bordants le flanc des fameux massifs entourant le lac central de Liberty La jungle etait dense mais ma silouhette fine me permettait de me faufiler facilement entre les branchages La tension était palpable... L'air n'était plus le même depuis quelques jours... Il me fallait faire le vide, me dégourdir les jambes... Bref, il me fallait être seul un moment... « Enfin seul ! » Je m'abaissai pour m'adosser à un des arbres peuplant la zone quand ma solitude fût rapidement anihilé. « Hey M'sieur ! Elles sont rigolotes ces poules ! » « Ola mon grand ! Que fais tu donc dans cette jungle tout seul… et où sont tes parents ? » Il me dévisageait d’un air à la fois apeuré et plein de malice. « Ben j’étais tout seul et j’ai entendu dire que le Papa Noël était de passage. Alors ben comme j’ai fait une bêtise hier et que j’ai eu peur qu’il m’apporte pas mes cadeaux, ben je suis allé le chercher » Je ne pût m’empêcher d’esquisser un petit sourire. « Mais heuuu ! Arrête de te moquer ! Et dis à tes poules de pas venir me picorer la jambe… j’ai un bobo ! » « Mais je me moque pas voyons et… » Je vis le « bobo » du petit qui était en fait une vilaine blessure. « Comment t’es tu fais ça mon grand ? » « Des sauvages qui sont venus m’attaquer ! Mais mon tonton il m’avait montré comment faire… hop, et hop ! Du coup ils ont eu peur et sont partis… Mais je commence à avoir mal et ça me fait comme des picotements » Je sortis mon attirail et lui dit « Ne t’inquiète pas, je vais m’occuper de toi » « Aie, ça pique ! » Je pouvais voir une larme couler de son œil, larme qu’il s’empressa de sécher… Si jeune et déjà si orgueilleux ! « Tu es très courageux tu sais. Certaines grandes personnes ne cessent de couiner quand on les soigne. » « M’sieur Plume ! Je peux t’appeler comme ça, hein dis ? Tu crois que le Papa Noël il va me donner mes cadeaux puisque j’ai été sage ? » Un rire amusé sortit de ma bouche… « Tu ne perds pas le nord dis donc ! Ton avenir semble tout tracé ! Allez viens, je vais t’accompagner voir ce cher Père Noël » « Chouette ! Tu ferais ça c’est vrai ? Pour la peine tu seras mon Tonton Pintade ! » Et je partis, donnant la main à ce petit homme qui avançait en sautillant, son visage illuminé d’un bonheur immense, mes galines me suivant avec la discipline que je leur ai toujours inculqué… « Ya pas à dire… Voir ceci vaut tout l’or du monde… »
Caratawc le pendu
Caratawc le pendu
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26/06/2006
Posté le 23/12/2006 à 15:57:39 

Caratawc se remettait d'une petite convalescence à Esperanza. La belle Madonne arborait, au loin, l'odieux pavillon noir... L'idée d'une farouche bataille se profilait déjà, et les murs de la tour allaient être recouverts du sang d'espagnols et de la cervelle de quelques pirates. Il fallait se rapprocher du lieu de la future bataille! Le governor devait être sauvé! Après plusieurs heures de marche, Caratawc s'arrêta chez tony blir, prendre un bon repas chaud chez ce vieux brigand. C'estalors qu'il entendit des gémissements... -Du bruit dans la cave? Mais qui cela peut-il être? Caratawc descendit voir. Un petit bambin dormait là, et arborait le bandana noir... Une occasion unique! Il le réveilla brutalement, retourna le lit et hurla: -Alooooors gamin! On fait un petit somme!? Et pourquoi tu tires cette tronche ignoble petit avorton!? Edward se mit à pleurer, terrorisé. Caratawc pensait à ce que son ami Djezous devait subir... Et le seul moyen de rendre la pareille à ces maudits pirates mesurait 1m10 et n'avait même pas encore mué... -T'aimes pas les espagnol!? Hein!?? Pourquoi? J'te fait pas rigoleeeeer!!? Est-ce que j'suis pas un maaaarraaaant!? Une lueure de sauvagerie s'était allumée en ses yeux. Il l'aurait broyé de ses mains si la vie de Djezous n'en dépendait pas... -T'as intérêt à me donner une bonne raison de pas aimer les espagnols, sinon je te tuerais toi et toute ta putain de famille! Et t'as pas intérêt à chialer et à brâmer petit morveux, ou je te passerais ma corde au cou! Se parlant à lui-même: Nous allons pouvoir tirer profit de tout cela...
Caratawc le pendu
Caratawc le pendu
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26/06/2006
Posté le 23/12/2006 à 19:59:26 

Lettre de Caratawc à Andersen l'Infect: Bien le bonjour vieil amigo! J'ai aujourd'hui besoin de tes talents. J'aimerais, juste au cas où, savoir comment faire hurler un gamin et que cela s'entende à plusieurs lieues. Je te sais très imaginatif et te prie de laisser libre cours à ton esprit dérangé. Si tu te trouves l'envie de venir faire cela toi même, ce serait un plaisir de t'accueillir. Caratawc
Gledstone Mygas
Gledstone Mygas
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07/05/2006
Posté le 23/12/2006 à 20:10:45 

Gledstone se tient devant la porte de la cabane... Astiquant son rasoir. - Vous préférez pas que je lui coupe les jambes ? Au moins il pourra pas bouger ! *ricanements à l'intérieur du batisse*
La Nonne
La Nonne
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29/11/2005
Posté le 23/12/2006 à 21:30:34 

*Azalée sorti comme une furie de la forêt en hurlant et sa lame au clair * Laissez le petit bande de lâches !!! Je vais vous apprendre moi à martiriser un gosse !!! * Blotch!...Pluch!... Argh!... Zuick!... Aprés avoir trancher trois ou quatres espagnols elle se rendit à l'évidence, elle était épuisé et completement perdu * Mais elle est où déjà cette satanée cabane ??! Edward, je vais tout faire pour te sauver !
Lady Jade
Lady Jade
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22/12/2005
Posté le 23/12/2006 à 23:41:31 

Jade s'était décidée à rejoindre le groupe d'Espagnols qui avait capturé Edward. Elle l'avait fait non pas pour le persécuter à son tour mais pour essayer de rassurer le petit bonhomme qui n'avait rien à faire aux mains d'hommes armés, comme otage ! Elle ne pouvait néanmoins pas s'opposer clairement à ses compatriotes, leurs revendications étant tout de même compréhensibles et elle les partageait même si elle était totalement opposée à leur manière de faire ! Aussi avait-elle décidé de s'assurer qu'ils ne feraient pas de mal à l'enfant et que le moussaillon serait bien nourri et soigné. Elle était venue pour lui raconter une histoire pour qu'il s'endorme paisiblement... Mais en entrant dans la cabane de Tony, elle eut un peu du mal à s'avancer jusqu'à l'enfant. Elle demanda aux guerriers de se bouger pour qu'elle puisse aller le réconforter. Elle fut pour le moins mal accueillie. http://img185.imageshack.us/img185/7962/edwardcaptur2qj3.png Elle l'exhorta à retirer ses paroles ! Mais quel mufle, ce n'est pas possible ! Elle n'avait peut-être pas toujours été nette dans toutes ses histoires de coeur mais de là à attoucher un enfant ! C'était honteux ! Il ne retira pas ce qu'il avait dit... Ce qui devait arriver arriva donc... http://img249.imageshack.us/img249/4106/edwardcaptur42jc4.png Le petit garçon passerait la nuit seul...
Général Zapata
Général Zapata
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21/02/2006
Posté le 23/12/2006 à 23:51:57 

Et tant mieux pour son pucelage, pensa Zapata... Je les connais moi les colons éloignés du continent depuis trop longtemps... les cochons tueurs et les poules, passe encore, mais un gosse... Moi vivant, jamais...
Don Djezoùs Dellago
Don Djezoùs Dellago
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08/05/2006
Posté le 24/12/2006 à 01:47:10 

Vendredi 22 décembre Le noir… Tout simplement… L’obscurité pour unique spectacle, je n’avais aucune idée d’où je me trouvais. Des pas… J’entendais de nombreux pas, des va et vient en tout genre et des paroles quasiment inaudibles. A peine je reprenais mes esprits qu’une douleur lancinante attirait mon attention derrière ma tête. Ma nuque était encore endolorie par le coup qu’elle avait dû encaisser… Mais les souvenirs revenaient petit à petit. Il y a eu cet enfant. Il était blessé et je l’ai soigné. Il voulait voir le Père Noël, je l’ai accompagné… Il m’a suivi en sautillant. Nous avions marché toute la journée et le petit homme était épuisé. On s’arrêta près d’un tronc d’arbre afin de faire une pause. « Hey Tonton Pintade ! Tu crois qu’il existe toi le Papa Noël ? » « Quelle question voyons ! Je ne crois pas, j’en suis sûr ! Et d’ici la fin de cette journée, tu auras la même certitude que moi. » Je le voyais assis à côté de moi, à faire peur aux fourmis avec sa petite branche. Il ne pouvait décrocher son regard de ces incroyables créatures qui possédaient un sens de l’organisation inné, une dévotion à toute épreuve et un respect du travail à accomplir. « Si seulement les hommes étaient comme elles… » pensais-je tout haut. Edward me regarda en rigolant aux éclats. « Qu’est ce qu’il y a mon grand ? J’ai un bouton sur le nez ? » lui demandai-je « Hihi non ! Il y a une poule sur ta tête ! Hihihi » Mes yeux se levèrent vers le ciel, espérant voir la fautive en action mais l’unique chose que je pus faire était de loucher… Ce qui accrut les rires du petit qui riait à s’en décrocher la mâchoire. La galine sauta sur mon épaule et me regarda avec ses yeux de merlan frit. « Ah ! Enfin tu te montres ma pitchounette ! » « Pitchounette ! hihihi ! T’es marrant quand tu parles Tonton Pintade ! » Alors que je continuais à faire le pitre, je vis le mine enjouée du petit laissait place à une mine plus fermée, celle qu’ont tous les enfants venant de faire une bêtise et devant répondre de leurs actes. » « Bonjour Gouvenreur… Alors, on se promène ? » Je n’avais pas pu me retourner, que ma tête heurta le sol, mon regard fixant celui d’Edward et mes pensées devenant de plus en plus floues… Des paroles venant de l’extérieur de la pièce me rappelèrent à la réalité. : « Allez va me le chercher, c’est l’heure ! » Et la porte s’entrouvrit laissant apparaitre une lumière vive… aveuglante… peut être bien la dernière.
Edward le moussaillon
Edward le moussaillon
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19/11/2006
Posté le 24/12/2006 à 10:21:41 

* Ed avait froid et la fain commençait à le prendre aux trippes. Il n'avait pratiquement pas dormi de la nuit en entendant les menaces de torture proférées à son encontre à l'étage au dessus. Il se réveilla en sursaut en entendant la porte de la cabane claquer. Il reconnu alors la voixde mémé Azalée qui hurlait "Libérez le môme bande de sans couilles ! A l'assauuuuuuuuuuuuu !! ". Il avait repris espoir, les grands ne l'avait pas oublié malgrés sa fugue pour aller retrouver le père Noël. Il cria de toute ses forces * Je suis là !! Je suis là !! En bas !! * Il y eu des salves de tromblon, des échos de ferraillement et des bruits de corps s'effondrant dur le plancher, dont un visiblement trés lourd, puis plus rien. Ces espoirs s'étaient évanouis et il recommença à pleurer à gros bouillon tel une Rafaella s'étant cassé un ongle. Quelques minutes aprés, la trappe s'entrouvrit et Jade tenta de réconforter le gamin prostré dans un coin *
Lady Jade
Lady Jade
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22/12/2005
Posté le 24/12/2006 à 13:42:33 

Au petit matin, Jade entendit la porte de la petite cabane claquer violemment. Elle se réveilla. Chose étonnante, les autres Espagnols continuèrent à dormir à poing fermé. Le temps que la brume de sommeil disparaisse de sa vision, La Nonne se tenait non loin d'elle, sanguignolente et affichant un air furieux ! Elle criait des menaces à l'encontre de ceux qui l'empêcheraient d'aller délivrer le môme. Jade mit sa main à son tromblon. Non, décidément, elle ne pouvait pas se résoudre à achever cette femme qui risquait sa vie pour venir délivrer le moussaillon... Elle la regarda donc appliquer des bandages sur ses blessures avant d'attaquer ses compatriotes... Cruel dilemme... Elle avait prévenu qu'elle n'était pas là pour oeuvrer à la capture de l'enfant. Elle ne se mettait en travers d'aucun camp. Elle vit donc s'écrouler deux de ses compatriotes, qui auraient pu ne pas être blessés si elle avait agi... Le remord l'envahit, même si elle était persuadée d'avoir fait le bon choix. Ensuite, La Nonne tomba lourdement sur le sol, à son tour... Jade s'engaga donc par le passage, le chemin ainsi dégagé et partit tenter de consoler Edward, qui avait compris l'échec de la Nonne en entendant son corps massif s'écrouler sur le sol. Tu as faim ? Tiens, voilà du gâteau... Je sais que tu aimerais sortir, mais les monsieurs en haut, ils sont méchants et ils veulent que tu restes ici parce que tes amis ont capuré notre gouverneur. Ils ne te feront pas de mal, je m'y engage !
Caratawc le pendu
Caratawc le pendu
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26/06/2006
Posté le 24/12/2006 à 13:42:35 

Le soleil rougeoyant s'écrasait dans la mer à l'horizon. La chaleur écrasante de cette journée allait enfin se dissiper peu à peu. Les corsaires espagnols en présence étaient sur les nerfs: la nuit sans lune pouvait permettre une attaque de furtive de n'importe où. Dans la vieille cabane de Tony baignait une odeur de sueur et d'alcool, Tony se sentant obligé d'apaiser les corsairs en faisant le service afin de ne pas retrouver un grand cratère à la place de sa cabane apèrs les affrontements. La bonne odeur de ragoût de crocodile s'était estompée. Les premiers godets servaient à se contrôler, à empêcher la panique chez les espagnols qui n'avaient encore que peu de renforts, mais l'ivresse commençait à s'installer. L'atmosphère était tendue. Zapata, Bragado, Abitbol et Caratawc étaient assis devant la porte donnant sur la cave, Jade était à l'autre bout de la pièce, attendant n'importe quelle occasion pour aller rassurer le marmot. Ils veillèrent toute la nuit, se montant la tête sur la riposte et ce que le gamin allait subire. Ils veillèrent ainsi toute la nuit, avec Victor qui délirait dans son coin à cause de la douleur... Cette blessure semblait grave. C'est alors qu'au petit matin, de l'épaisse jungle verte, sortit une énorme masse blanche et noire. La vieille religieuse n'eut aucun mal à défoncer la porte. Caratawc fut le premier à faire feu, mais la balle alla se loger dans la graisse de l'adversaire. Le combat fut rude, Caratawc n'aurait jamais pensé qu'elle arriverait à tenir tête à trois corsaires aguerris... Trois heures plus tard, Caratawc reprenait ses esprits avec le souvenir d'une vieille lame qui s'enfonçait dans son ventre, et l'image de Bragado qui en avait profité pour terminer le combat en menant un assaut de flanc. Il faut dire qu'un flanc aussi large, ça ne se rate pas une fois la garde baissée. Caratawc eut au moins la satisfaction de savoir que le petit chiard était toujours à notre merci. -Je les avaient prévenus, il n'auraient pas dû tenter! se dit-il dans un murmure, la douleur restant assez vive, malgrès les soins de la belle infirmière. Señorita! Por favor, approchez et écrivez. Un message pour Andersen: Tu as quartier libre pour lui faire les sévisses que tu veux. Mais essaye de le garder en vie, ce sera un premier avertissement. Ils ne paient rien pour attendre les bougres. Djezous, on arrive! cria-t-il vainement. Et il se rendormit, la douleur le lançait de trop.
Andersen le de nouveau là
Andersen le de nouveau là
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25/08/2006
Posté le 24/12/2006 à 18:41:35 

***Sifflotant, l'Infect se mit en route vers la cabane de Blir. Il avait bien pris soin d'empaqueter tous ses outils, destinés pour la plupart à l'équarrissage des porcs et aux extractions dentaires, mais à présent utilisés pour un usage bien plus constructif: celui de faire parler les réticents. Il était de bonne humeur: aujourd'hui, il allait se farcir son premier morveux, et un pirate qui plus est! Les séditieux, cachés sous leurs bandeaux noirs, verraient enfin apparaître au grand jour la splendeur de l'art le plus abstrait qui soit, celui de la barbaque étalée au soleil avec des bouts de petits hameçons dedans. Un gamin, se dit-il avec curiosité, c'est jamais que 30 kilos de viande et une livre de morve toujours prête à l'emploi. Enfin arrivé au sommet de la montagne, il aperçut de loin les bocages au milieux desquels il trouverait, il le savait, la cabane qui abritait sa petite proie, bien gardée par de hauts responsables. Il descendit en courant et en beuglant, comme il en avait pris l'habitude depuis son arrivée sur Liberty.*** -"AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA!" ***Tout suant et suintant de pensées malsaines, il pensait déjà aux traitements qu'il infligerait à celui qui avait eu l'audace d'annoncer en public la capture de son gouverneur. Quel que soit son âge, il aurait droit au bout des doigts frits dans la graisse de ses propres cuisses, ça c'était garanti. Tout comme à la pierre attachée à ses deux mains dans le dos, la tête à l'envers, afin de lui déboîter les épaules. Peut-être aussi que, l'ayant privé de nourriture, Andersen lui torcherait la gueule au rhum, sans lui donner la moindre goutte d'eau à son réveil. Il ne savait pas encore... La cabane était là maintenant. Un pied devant l'autre, dans le sable. Enfin, la porte. Les rires gras de ses compagnons l'encouragèrent, et il poussa la porte.*** -"Andersen l'Infect, messieurs! Où est le petit patient? Hmmm? Ah! très bien! Laissez-moi m'en occuper..."
Andersen le de nouveau là
Andersen le de nouveau là
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25/08/2006
Posté le 25/12/2006 à 02:55:24 

***Après s'être occupé du gamin, l'Infect entreprit de se taper un petit rhum pour se remettre de l'odeur de graillon qui empestait ses vêtements et ses cheveux. Ses camarades, quant à eux, commençaient à s'en aller vers la Madone pour libérer Djezous, pendant que lui resterait pour garder le mioche. L'esprit embué par l'alcool, il se laissa aller à quelque fugace sommeil à l'odeur âcre et sèche, dont les rêves ne vous reviennent qu'après un long décuitage, chose dont il avait une expérience plus que complète. S'agitant dans son sommeil, il rêvait de bagarres d'auberge, de poursuites de prostituées, d'échange de paroles pleines de verbe avec des inconnus encore plus défoncés que lui, enfin de règlements de comptes à coups d'invitations dans ses lieux de travail, des caves insalubres où seuls les cris faisaient office de bruits d'ambiance. A présent presque réveillé, et toujours somnolent, il repensa à ses nouvelles techniques... Décidément, les os des enfants s'avéraient peu résistants, mais avaient pour lui un son tout particulièrement cristallin lors de leur rupture si soudaine. Qui aurait pu penser qu'une seule épaisseur de peau pouvait contenir autant de couches différentes chez ces petits êtres? Peut-être le manque de rhum provoquait-il chez eux une malformation étrange...*** "Bouge pas, méchant!" dit une voix derrière lui. ***Edward se trouvait juste là, tout contre lui, en bien meileure santé qu'il ne l'aurait pensé. Il venait de le piquer avec l'os qui sortait à l'origine de sa cuisse, et dont Andersen s'était servi pour se curer les dents avant de tenter de le remettre à sa place.*** "Moi, méchant? Je fais mon boulot, gamin! dit-il, plein comme une barrique. -T'as mis des bouts de nourriture sur mon truc de la jambe! -Ca s'appelle un os, gamin! Bouge pas, je vais t'enlever ça, répliqua-t-il en brandissant son rasoir portuguais, récemment acquis et tellement efficace. En un geste, d'une parce que ça va plus vite, et de deux parce que voilà, il lui asséna un coup de crosse sur la gueule et le petit s'effondra comme un sac de morve sur le parquet de Tony Blir, qui observait la scène d'un oeil glauque. Un triste épisode des débuts du morveux sur Liberty venait de s'achever. L'Infect ramassa ses outils, les morceaux auxquels il tenait particulièrement, dont une oreille qui lui rapellait cette délicieuse soupe au boudin de chez Carlos, et s'en alla en titubant dans la forêt.***
Caratawc le pendu
Caratawc le pendu
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26/06/2006
Posté le 25/12/2006 à 03:27:57 

Celui que je plains le plus, c'est le pauvre tony... on lui a ravagé sa baraque et il a été témoin d'un spectacle... comment dire... particulier...
Lady Jade
Lady Jade
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22/12/2005
Posté le 25/12/2006 à 11:02:49 

TU N'AVAIS PAS LE DROIT DE FAIRE CA, ENFLURE ! Jade avait les larmes aux yeux... Elle n'avait pu s'empêcher de tuer le bourreau d'un... ENFANT ! Mais dans quoi se perdait le monde, était-ce possible ? Jade était livide et des larmes menacaient de couler de ses paupières humides... Elle murmurait, dans un coin de la cabane... Il n'avait pas mérité ça, pas mérité ça, pas mérité ça... Ses adorables éclats de rire... J'espère que les pirates le soigneront bien, ils ont de fabuleux médecins...
Patanock, tireur d'élite
Patanock, tireur d
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18/08/2006
Posté le 25/12/2006 à 11:13:27 

"Elle ne se mettait en travers d'aucun camp." Finalement, un peu quand même...
RIP
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Posté le 25/12/2006 à 11:36:54 

Finalément, yé né regrette pas dé né pas être présent... Y vous appelez ça oune guerre ? Yé souis parfois dégouté par la mentalité dé certains... Des otages... Y pourquoi des meurtres entre espagnols ? Avons-nous vraiment besoin dé ça ?
Don Djezoùs Dellago
Don Djezoùs Dellago
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08/05/2006
Posté le 25/12/2006 à 12:42:56 

*Alors qu'il fait partir malencontreusement quelques balles vers les pirates coursant ses galines, Djezoùs cria très fort* LAISSEZ CET ENFANT TRANQUIIIIIIILLLLEEEE !!!!!! IL N'Y ES POUR RIEN... VENEZ CHERCHER LES VERITABLES COUPABLES QUI ME RETIENNENT ! *De rage, il sortit son épée et commença à brasser l'air autour de lui... ces cordages n'étant pas bien solide, il se rua sur Couskou* Vous allez tous payer ! Flap, flap... *La rage n'entrainant rien de bon, DJezoùs se prit quelques volées avant de retomber d'épuisement sur le sol... Le manque de nourriture et d'eau se faisait ressentir. Ely s'approcha pour renouer correctement les cordes tout en chuchottant à l'oreille* Il ont torturé le petit ! *A ces mots, les images de sa rencontre avec le petit Ed revinrent à l'esprit du Gouverneur. Les traits amusés dans un premier temps de son visage se transformèrent en traits de tristesse* Pourquoi? POurquoi ont ils fait ça? Ce n'est qu'un enfant... Bande de barbares !!!!! C'est une honte ! Je mettrai sur un piedestal la personne qui viendra remettre les pendules à l'heure de ce tortionnaire ! *Djezoùs, à nouveau fermement ligoté, se calma et tous ses muscles, tendus au possible jusqu'alors, se détendirent d'un seul coup, apaisant l'homme qui laissa éclater un sanglot...* Ses nerfs lâchent, on est sur la bonne voie, s'eclama Ely précédent un rire glauque
Pedros 'Aigri et seul contre tous'
Pedros
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21/08/2006
Posté le 25/12/2006 à 14:27:32 

Pedros ne comprenait pas toute cette agitation pour un mort. Depuis quand la mort vous effraie-t-elle ? La guerre a déjà entrainée des dizaines de morts dans chaque camp, vous ne paraissiez pas si désappointés... Et pour la mort d'un seul, vous pleurez ? La torture fait partie de la guerre, et je doute que ce soit le premier cas de torture de cette guerre... C'est un enfant donc il est intouchable ? ... Cet enfant comme vous dites aurait été capable de bien pire j'en suis persuadé... Vous êtes aveuglés par son jeune âge, mais je peux vous dire que même enfant, on est capables de crimes aussi horribles que celui d'Andersen... Pedros se rappela des choses horribles qu'il faisait étant plus jeune pour soutirer des informations à de riches commerçants, sur les cachettes d'or ou autres...
Ely
Ely
[ Adminette ]
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09/12/2005
Posté le 25/12/2006 à 15:00:01 

*Les rires précédent les pleures et le sang... Elyngwen sortit son petit couteau, celui qu'elle avait trempée dans son sang, celui qui avait déjà tué... Elle tira la tête de Djezous en arrière. Elle avait un regard noir, perçant, celui qui glacerait n'importe qui, mais elle regardait au dela de Djezous, elle ne le voyait plus. La vengeance la mènerait elle à la folie ? Elle passa son couteau sous la gorge du gouverneur, il suffisait de trancher, un coup net vers la droite et il se viderait de son sang. Elle revit Edward sur ses genoux à son arrivée, la lame s'enfonça dans la gorge laissant perler quelques goutes de sang. Djezous ne bougeait plus, ne parlait plus, il l'a fixait, attendait son heure. On aurait dit un tableau des plus macabres. Un de ces instants que les peintres s'ingéniaient à fixer sur la toile. Elle repensant au tour de passe passe et de manipulation qu'elle avait appris à Edward, elle pensa à sa torture, elle ne savait pas encore ce qui était arrivé au môme. Azalée était encore à l'hôpital, elle le lui dirait... Alors sa vie se raccrocha à elle, le moment passa et des larmes coulèrent sur ses joues. Elle regarda enfin Djezous. Ses genoux cédèrent et comme une gamine , elle se prostra sur les genoux du gouverneur espagnol. Elle serrait son couteau dans son poing au point qu'une fois encore il lui entailla la main. Ses larmes et son sang vinrent entaché le sol de la Madonne.* Ho Santa Maria, Toi qui m'a toujours guidé, toi qui mé souffles tes desseins sacrés, montres moi la voie encore une fois ! *Elyngwen se releva et cria de rage, un cri presque inhumain, pas loin de celui d'une mère qui veut défendre son enfant.* Vous crèverez tous jusqu'au dernier, saleté d'espagnol ! Yé crache sur votre pays, ses lois et votre honneur... Tout céla n'est qué fadaises ! Rhoo..... et sachez le, il n'y aura pas dé pitié pour les bourreaux d'Edward, vous serez désormais chassez et persécutez, puis torturez comme vous l'avez fait à ce pauvre môme ! *La seconde pirate reprit son souffle et sa constance. Elle s'approcha de ses frères encore en vie et leur donna leurs directives.*
Andersen le de nouveau là
Andersen le de nouveau là
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25/08/2006
Posté le 25/12/2006 à 15:33:25 

La douleur faisait partie du réveil, comme après une cuite monumentale... Faire la part des choses n'était pas le plus difficile à ce moment précis, Andersen se rappelait parfaitement Jade se ruer sur lui, des larmes de rage plein le visage. Non, il savait parfaitement ce qui lui était arrivé. Et pourquoi. La sensibilité exacerbée de certains lui nouait la gorge, d'autant plus qu'il savait le petit Edward presque rétabli déjà. Après qu'il soit rentré de son petit tour, Jade était entrée très vite dans la cabane, il n'avait pas pu réagir. Lui envoyant trois ou quatre balles, il ne savait plus, dans le caisson. Il lui en fallait plus. Titubant, il tenta tant bien que mal de parer les asasuts toujours plus enflammés de sa compatriote... Tenter d'expliquer n'était plus de circonstance. Parer des coups de plus en plus soutenus et précis de la part d'une combattante expérimentée, voilà quel était son lot. Sûrement le dernier de la journée. La table elle-même vola en éclats, les verres, le plancher, tout y passa... Le petit Edward, inconscient, gisait au beau milieu du combat, sans cesse exposé aux coups maladroits d'Andersen qui, pour ne rien aggraver, mettait un point d'honneur à tenter de ne pas le trancher en deux. D'une traite, Jade lui asséna trois violents coups de lame en travers du torse. Il ne savait plus si ce qui sortait de lui, c'était ses tripes, ou bien juste de gros bouillons de sang... Perdant toute sensibilité, il se laissa aller. La douleur devenait chatouillis, les cris de rage des piaillements d'oiseau effaré par tant de chahut. Ca y était. Il se rappelait. Sa vie passée au royaume du Danemark. Si heureuse. Sa femme. Ses enfants. Il faisait des rapports étranges entre ses actes, ses regrets, sa colère... et ses souvenirs, plus vivaces que jamais, soulignés de rouge bouillant et de hurlements de douleur, qui, il s'en rendait compte maintenant, sortaient de sa propre bouche. Depuis si longtemps qu'il faisait crier les autres, il analysait maintenant presque avec passion cette sensation lointaine, qui datait de l'un des derniers jours qu'il avait passés chez lui, à contempler sa famille littéralement déchiquetée sous ses yeux, encore chaude de la vie qui la remplissait auparavant. Il n'en voulait pas à Jade. Il ne savait plus de quel côté se placer. Il voulait simplement aller aider son gouverneur, mais se rendait compte que ce ne serait pas pour aujourd'hui...
La Nonne
La Nonne
Déconnectéparia
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29/11/2005
Posté le 25/12/2006 à 17:40:32 

Ely vint voir Azalée à l'hôpital pour lui faire part du dénouement concernant la "glorieuse" capture espagnole du petit Edward. Durant le récit la religieuse s'assombit, ses yeux tout d'abord profonféments attritées traduisirent peu à peu une ferme résolution, l'Espagne devait payer pour cet acte odieux.
el Valiente del Clacos
el Valiente del Clacos
Déconnectéparia
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05/04/2006
Posté le 25/12/2006 à 19:05:52 

Valiente était depuis 2 jours bien malade. Il avait enfin en vue la madone et se réjouissait déja de pouvoir vider les balles qu' il avait préparé avec amour pour les pirates. 3 jours qu il traversait les plaines en marchant aussi vite qu' il le pouvait, 3 jours qu'il n'avait pas agressé de francais afin de ne pas risquer de mourir si pres du but. Puis arkéon arriva. 3 coups suffirent a calmer l' excitation des derniers jours. Il se réveilla a l' hopital prit d' une folie habituelle a ses séjours a l hopital. - Infirmiere Lydia ? Harmonica et crayon je vous prie ... Vous, les cons du lys Les cons aussi lisse Les jeun's cons D'intelligence factice Prenez la milice Pour des cons Vous, les cons francais Les cons usagés Les vieux cons Qui, confessez-le Prenez les p'tits bleus Pour des cons Méditez l'impartial message D'un type qui se balance dans les nuages Le temps ne fait rien à l'affaire Quand on est con, Arkéon Qu'on ait trente ans, qu'on soit corsaire Quand on est con, Arkéon Noirs ou bleus, plus de controverses Cons caducs ou cons débutants Petits cons d'la dernière averse Vieux cons des neiges d'antan
Louis-Philippe Armand de Maupertuis
Louis-Philippe Armand de Maupertuis
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12/03/2006
Posté le 25/12/2006 à 22:42:39 

*Tous les espagnols qu’il avait croisés ces derniers jours, et ils étaient nombreux, avaient un air décidé, celui de ceux qui ont un but et sont prêts à tout, donner leur vie en tout cas, pour l’atteindre. Il avait appris l’enlèvement de Djézous. Elyngwen aurait droit à une fessée, la prochaine fois qu’il la croiserait. Enlever Djézous ! Mais c’était une manie ? Il se souvenait de l’enlèvement du petit Amaury… Tout s’était bien terminé, heureusement. Toujours est-il qu’aujourd’hui, les mines espagnoles s’étaient faites sombres… Il en ignorait la cause, ayant lui-même d’autres sujets de préoccupation. Dont sa survie.*
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