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Ici commence notre histoire ...
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Dulcina Fagney
Dulcina Fagney
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13/02/2006
Posté le 15/10/2006 à 17:01:40 

Une histoire commence ... Pour ceux qui en auraient loupé les premiers chapitres, les voici sur ces liens http://www.pirates-caraibes.com/fr/index.php?u_i_page=5&theme=15&sujet=5118&u_i_page_theme=1&u_i_page_sujet=1 et http://www.pirates-caraibes.com/fr/index.php?u_i_page=5&theme=15&sujet=6767&u_i_page_theme=1&u_i_page_sujet=1 regroupés pour plus de facilités ...
L'Inconnu
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02/11/2005
Posté le 15/10/2006 à 17:04:20 

15 Octobre. Au petit matin, je fus réveillé par le crie d’un volatile. En ouvrant les yeux, je vis un aigle arriver au loin. Il s’engouffra dans la caverne ou nous avions monté notre campement. Doucement, sans réveiller Dudu, je m’éclipsai. Au bout d’une centaine de mettre, je tendis le bras et l’aigle vint alors s’y poser. Une violente déchirure me fis prendre conscience que j’étais torse nu et que l’aigle venait d’enfoncer ces serres dans ma chaire. Je pris alors le message qu’il venait d’apporter. Il repartit de suite. Je venais enfin d’avoir des nouvelles de mon beau paix. Le gouvernement m’avait fait part de nouvelles alarmantes. La guerre Franco-espagnole avait éclaté. De nombreux blessé de part et d’autre étaient dénombré, des tours reprises, et d’autre assiégées. En continuant de lire ce message, je fus prit d’un sentiment de haine… cela faisait longtemps que je ne l’avais ressenti. La traîtrise d’un ami Français m’éclata au visage. En fouillant dans mes poches, je sortis un papier froisé. Il y avait 2 noms barrés dessus. Celui d’Adriana et celui de Chumby. Sortant ma dague de l’assassin de ma botte, j’entaillais mon doigt pour inscrire sur ce papier en lettre de sang le nom de Baal. « Tu recevras ma visite bientôt, et je vengerai moi même tous les pauvres hollandais et Français que tu as blessé, mon ancien ami ». Disais-je tout bas. Puis je lus la liste des blessés de chez nous et des autres nations. En fin de liste, je vis un nom… Ce nom je le connaissais, c’était celui d’Angell, la petite sœur de Dudu. Me retournant vers le campement, je vis Dudu dormir profondément encore. Que devais faire, lui annoncer, lui cacher cette vérité ???? Je ne savais que faire à cet instant. Finalement, je pris sur moi de ne rien lui dire. Je mis le feu au message. Ce fut alors que Dudu se réveilla et m’appela. Je ne vis pas le que le feu avait épargné un bout du message. Revenant sur le campement, je souris à ma belle qui me le rendit. Je remis ma chemise rapidement pour que les traces du passage de l’aigle soient cachées. Dudu me demanda ce que je faisais de si bon matin. Je ne pus lui répondre et m’approchant d’elle je la pris dans mes bras et l’embrassa pour la première fois. « Ai-je bien effacé toutes les traces de ce message ? J’espère qu’elle ne découvrira rien, j’espère qu’elle ne verra pas ma blessure au bras ….. » me disais-je tout en l’embrassant avant de sombrer sous le charme de son parfum et de ses lèvres…
Dulcina Fagney
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13/02/2006
Posté le 15/10/2006 à 17:05:50 

15 octobre Je me réveillai subitement en pleine nuit, interrompant un affreux cauchemard dans lequel je n'avais vu qu'affrontements, sang et horreur... Mes amis, ma soeur, Ammokk ... tous combattaient et se faisaient tuer les uns après les autres, devant mes yeux, sans que je ne puisse bouger ... En sueur, je me rapprochai d'Ammokk qui dormait profondément, et tentai de chasser ces horribles pensées que j'avais eues ... ce n'était qu'un rêve, un affreux rêve, Ammokk est toujours là, l'air si paisible... J'étais restée une partie de la nuit à observer les chauves-souris qui peuplaient cette caverne, plongée dans ses pensées... J'espère qu'Angell a bien reçu mon message, qu'elle ne s'inquiète pas trop pour moi et surtout qu'elle ne fera pas de choses dangereuses pour tenter de me retrouver... Et Sealover ... comment va t-il?? Il avait l'air si dérouté la dernière fois, comment puis-je rendre un homme aussi malheureux en étant moi-même au comble du bonheur?? ... Mes frères ... Voilà quelques jours que n'ai pas eu de leurs nouvelles, que font-ils donc? J'avais fini par se rendormir profondément, lovée contre mon beau compagnon... Le soleil ne se levait pas dans la caverne, je n'avais donc aucune idée de l'heure qu'il était quand j'émergeai de son sommeil ... Je me retournai lentement, les yeux encore à moitié fermés, et sentis que la place où Ammokk avait dormi était vide ... Mes yeux s'ouvrirent brusquement, cherchant mon hollandais ... je le vis plus loin, me tournant légèrement le dos... il se retourna brusquement, et me souris en me voyant. Heureuse, je lui rendis son sourire en me levant, et lui demandait ce qu'il faisait plus loin. Il s'approcha, l'air légèrement perturbé, d'un coup m'embrassa ... une sensation merveilleuse s'emparait de moi... toutes mes craintes, les horreurs que j'avais vue cette nuit, tout disparu, pour ne laisser place qu'à une chaleur intense dans mon coeur. J'ai cru que celui-ci allait exploser, quand il relâcha doucement son étreinte en me souriant, les yeux remplis d'une émotion que je n'aurai jamais cru pouvoir ressentir ... Il m'aida à remballer nos affaires, et nous décidâmes de prendre la route sans tarder. Je le voyais pressé de quitter ces lieux... mais ne me posait pas plus de questions. En avançant, tandis qu'il fermait son sac, je trouvai un morceau de papier encore rouge sur les bords, que quelqu'un avait dû chercher à brûler il y a très peu de temps ... Je le mis dans ma poche, décidant de le regarder plus tard, Ammokk me prenant la main et m'entraînant sur le pont. Une force inouïe, voilà ce que je ressentais lorsque nous croisâmes quelques atroces bestioles sorties d'on ne sait où. Je les renvoyai dans l'au-delà aussi vite qu'elles étaient arrivées, et je constatai en souriant qu'il en était de même pour Ammokk ... Qui pût croire qu'un baiser puisse avoir un tel effet ^^ Un peu plus loin, je le sentais préoccupé ... Je lui demandai si quelque chose n'allait pas, et il n'eut pas le temps de me répondre que je vis un visage bien familier au loin ... Sora!!! Sora, mon cher Sora, accompagné de Daisuké, qui avait il n'y a encore pas si longtemps défendu assidûment notre ville sous notre bannière ... avant de rejoindre les frères de la côte... J'étais heureuse de les voir tous deux, et après quelques échanges de mots, voyant Ammokk quelque peu gêné, nous reprîmes la route. Plus loin, nous finîmes par nous arrêter, épuisés : nous avions rencontré de nombreuses bêtes hideuses, et nous ne nous étions pas encore arrêtés depuis notre départ. Pendant qu'il préparait notre petit camp, j'allais voir aux alentours s'il n'y avait pas de quoi faire un petit feu... Les mains dans les poches, perdues dans mes pensées, je sentis le petit morceau de papier que j'avais ramassé avant de partir ce matin ... Je l'avais oublié, d'où pouvait-il donc provenir? Je me dis que c'était peut-être indiscret de mettre le nez dans les affaires de quelqu'un, mais la curiosité l'emporta quand je vis les contours brûlés du papier ... Et là, ce que je vis m'efffraya : ... France actuellement en guerre contre l'Espagne ... nombreux blessés ... Don Estaban, Alejandro, ... Ange... Ange? je voyais le papier qui s'arrêtait à cet endroit, mais ne pouvait m'empêcher de penser à ma soeur ... était-ce elle à l'hopital? Je connaissais peu d'espagnols donc le prénom commençait par Ange ... Oh j'espère qu'elle va bien ... Je couru voir Ammokk, pour lui montrer ce bout de papier, il fallait que je lui en parle ... Ammokk, c'est affreux ...J'ai trouvé ça, regarde ... ma soeur, je crois ... je crois qu'elle est blessée ... c'est de ma faute, elle disait vouloir me rejoindre ...
L'Inconnu
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Posté le 15/10/2006 à 18:34:18 

Suite. Toutes mes interrogations n’étaient plus que des vagues mots dans mon esprit tant j’étais transporté de bonheur et de joie. Elle ne m’avait pas rejetée, ni repoussé lors de mon étreinte. Je sentais son cœur battre et elle sentait sans doute le mien. Rien sur cette île n’était comparable à ceux que nous ressentions à ce moment précis. Plus tard, nous remballâmes nos affaires, et nous décidâmes de prendre la route sans tarder. J’étais pressé de quitter ces lieux... pour ne plus penser à ma trahison envers elle. Je lui pris la main et l'entraîna sur le pont. Nous fîmes des rencontres avec plusieurs monstres ensuite. Des monstres de boues, des squelettes et autres créatures répugnantes. Je pus constater la force de Dudu, elle que je voyais si fragile ne faisait qu’une bouchée de ces monstres. Moi de mon coté, je fis preuve de dextérité et d’agilité dans les affrontements. Je me sentais invincible à ses cotés. Un peu plus loin, elle me demanda si quelque chose n'allait pas, je gardais alors le silence. Nous vîmes heureusement au même instant Sora, je me sentis soulagé de ne pas répondre et surtout de ne pas lui mentir. Sora était accompagné de Daisuké, Je les saluais amicalement. Nous avions tant de fois été ennemis que quand l’on se croisait en temps de paix, cela été fort amical. Je laissait un peu de temps à Dudu pour discuter avec ses amis, moi m’éloignant un peu et repensant au message que j’avais reçu plus tôt dans la matinée. Plus loin, nous finîmes par nous arrêter, épuisés : nous avions rencontré de nombreuses bêtes hideuses, et nous ne nous étions pas encore arrêtés depuis notre départ. Je préparais notre camp, Dudu se proposa pour récolter du bois pour le feu... Elle revint en courant et me montra un bout de papier, le bout de papier ….. Horreur, qu’allais-je dire ? « Ammokk, c'est affreux ...J'ai trouvé ça, regarde ... ma soeur, je crois ... je crois qu'elle est blessée ... c'est de ma faute, elle disait vouloir me rejoindre ... » me dit Dudu dans un tel effroi. Ne répondant pas, elle me prit par le bras et remarqua un rictus sur mes lèvres. « Qu’as-tu à ton bras, tu es blessé, montre moi ça que je te soigne » « Excuse moi je t’en prie » lui dis-je en la regardant. « T'excuser de quoi? Je ne comprends pas? ... » Je voyais dans ses yeux qu’il lui fallait des réponses. « Ce papier m’appartient, j’ai reçu ce message ce matin. L’aigle messager d’Hollande est venu et ma blessé au bras. J’ai voulu le faire disparaître. Oui, c’est bien ta sœur qui as était blessé hier pendant les difficiles affrontements entre la France et l’Espagne. Je m’excuse ….» A ce moment là, j’eu peur de sa réaction, qu’allait-elle faire. Allait-elle partir, me laissant seul ici ? Je ne pourrais pas supporter cela… Elle avait le regard fixé vers le néant, j’essayais de sonder son regard, de déchiffrer l’expression de son visage, de la forcer à me regarder. Ce fut à ce moment précis que je lui dis pour la première fois : « Je t’Aime »…...
Dulcina Fagney
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13/02/2006
Posté le 15/10/2006 à 19:53:22 

Suite Comme il ne me répondait pas, je lui attrapais le bras pour attirer son attention ... ce qui le fit grimacer ... « Qu’as-tu à ton bras, tu es blessé, montre moi ça que je te soigne » « Excuse moi je t’en prie » lui dis-je en la regardant. « T'excuser de quoi? Je ne comprends pas? ... » Je ne comprenais pas ce qu'il disait, je l'interrogeais du regard, incrédule... « Ce papier m’appartient, j’ai reçu ce message ce matin. L’aigle messager d’Hollande est venu et ma blessé au bras. J’ai voulu le faire disparaître. Oui, c’est bien ta sœur qui as était blessé hier pendant les difficiles affrontements entre la France et l’Espagne. Je m’excuse ….» Cette phrase me fit l'effet d'un coup de poignard dans le coeur ... Pourquoi m'a t-il caché ça?Je ne comprends pas, est-ce par peur que je m'inquiète?? que je l'abandonne ici pour rejoindre ma soeur?? Et à ce moment, il prononça ces mots que je n'oublierai jamais ... "Je t'Aime" ... Mon regard croisa le sien, je vis la sincérité mêlée à de l'appréhension, et je n'eus alors qu'une envie : le prendre dans mes bras ... Mes sentiments étaient mélangés ... Amour pour lui, crainte pour la santé de ma soeur ... Amour pour lui ... Je me jettais dans ses bras et lui dit "Oh Ammokk, je ne sais pas pourquoi tu m'as caché ça !!! ... Tout s'embrouille dans ma tête, et pourtant la seule chose dont je suis sûre, c'est de mes sentiments pour toi ... Mais je ne peux pas abandonner ma soeur, tu comprends??" Sur ces mots, un oiseau vint se poser juste sur mon épaule ... Surprise, je fis un bond en arrière, puis repris mes esprits ... J'attrapai le mot pendu à sa patte, tout en lui sortant des graines et en regardant Ammokk... "C'est un mot de ma soeur!!" Il le lu avec moi ... Chère soeur, J'ai reçu ton message hier, qui me disait de ne pas venir te voir, mais je t'ai désobéi... J'ai voulu te rejoindre, mais je me suis faite attaquer en chemin par un français : c'est la guerre entre l'Espagne et la France, et les combats font rage ... Ce matin, je suis sortie de l'hopital, mes blessures étaient superficielles, et en voyant les français aux portes d'Esperanza, j'ai décidé de venir te voir plus tard, comme tu le souhaitais ... Je suis actuellement à l'hopital, j'ai été blessée à nouveau par des français, mais tout va bien ma vie n'est pas en danger. J'espère quand même te voir bientôt, mais pour l'instant j'aide ma nation. Gros bisous. Angell Ammokk me regardait, l'air soulagé. Rassurée oui, j'étais rassurée ... Angell allait bien ... même si elle s'était faite attaquer 2 fois en 2 jours ... Son message était daté d'aujourd'hui... Je levais les yeux vers Ammokk ... il me souriait faiblement, je sentais sa gêne... Je n'arrivais pas à éprouver de colère envers lui, et n'en avais du reste aucune envie ... "Je t'Aime ... " lui dis-je doucement, avant de l'embrasser... Une larme de soulagement s'écoula sur ma joue, tandis qu'il me serrait fort dans ses bras. A cet instant, je savais que je pourrais tout lui pardonner ...
Dulcina Fagney
Dulcina Fagney
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Posté le 15/10/2006 à 20:58:39 

edit : faites pas attention à ce message
Alice Fagney
Alice Fagney
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Posté le 15/10/2006 à 21:00:10 

Sombre dans le coma ...
L'Inconnu
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Posté le 15/10/2006 à 22:34:57 

Suite Je venais de lui avouer pour sa sœur, et un message d’elle arriva peu après. Elle était rassurée ... Angell était à l'hopital , mais allait bien. Dudu leva les yeux vers moi ... je me sentais gêné... Et là, j’entendis la plus belle chose au monde "Je t'Aime ... " me dis-elle doucement, avant de m'embrasser. Notre feu de camp illuminait la caverne, des reflets faisaient l’impression que le plafond de la grotte était parsemé d’étoiles. Elle avait posé son armure et portait une tunique étrange et criarde à la fois, ne s’accordant pas avec son visage délicat, mais merveilleusement avec les formes de son corps de déesse. Elle était d’une beauté incomparable. Elle avait un ruban rouge dans ses cheveux qui à présent ruisselaient sur sa poitrine, son cou était d’une extrême beauté. Ses yeux évoquait un paradis de douceur et brillaient des milles feux du diamant. Je perdis la notion du temps et des événements en l’observant si intensément, que je ressentis un sentiment de bien être intérieur. Puis en un instant, elle fut dans mes bras, je l’entendis pleurer, attendris et amoureux, je refermais mes bras sur elle. Ses larmes coulèrent sur son visage et suivirent leur folle course sur mon torse. Ces larmes étaient, des larmes de soulagement et de bonheur. Elle secoua la tête et se détourna de moi. Je lissai ses doux cheveux. Elle me laissa faire, l’attirai contre moi, elle ne m’offrit pas la moindre résistance. Son souffle tiède formait un léger nuage qui s’élevait autour de moi et se mêlait au doux parfum de son être contre moi. Elle vibrait tout en étant brûlante d’émotions contenues. Sa poitrine se souleva rapidement quand ma main caressa sa joue. Ses lèvres près des miennes, la tête penchée en arrière, le souffle court, elle me regarda les yeux mi clos. Nos lèvres se celèrent…. Quelques heures plus tard, j’entrepris de faire le soupé, Dudu relisait la lettre de sa sœur un peu plus loin. Je m’étonnais de moi-même. Moi, si prompt au combat, moi sans peur, moi sans faiblesse, maintenant j’étais tout le contraire. J’avais peur. Ce n’était pas la peur de me retrouver seul, mais uniquement celle de la perdre. J’avais une faiblesse. C’était maintenant mon Amour pour elle qui faisait ma faiblesse et ma force. Tout en préparant le soupé, je réfléchissais à nous, ce mot « NOUS » me fit sourire. Mais en un instant je fus submergé d’une ancienne douleur. Lidwine était devant moi, ma femme était devant moi. Elle me regardait, un enfant apparu derrière elle, un garçon. Il devait n’avoir que 3 à 4 ans. Il me ressemblait…….. Mes mains tremblèrent quand le regard de Lidwine se posèrent sur Dudu un peu plus loin. « C’est bien toi Lidwine ? » Elle acquiesça de la tête. « C’est……… c’est notre fils ? » Et elle acquiesça et sourit et notre fils me sourit. Une larme coula de mes yeux, je les croyais desséchés à jamais depuis le jour de leur mort. Elle regarda de nouveau Dudu toujours dans sa lettre, et me dit : « Sois en paix mon Amour, sois en paix mon Mari, tu as encore droit au bonheur … » Puis dans un flou, ils disparurent me faisant signe. Je leur rendis se signe et une autre larme coula de mes yeux. J’avais encore le droit au bonheur…
Dulcina Fagney
Dulcina Fagney
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Posté le 16/10/2006 à 22:26:38 

16 octobre: La nuit avait été merveilleuse ... Avant de se coucher, nous n'osions ni l'un ni l'autre parler, mais nos regards avaient exprimé à eux seuls ce que nous pensions. Je m'étais endormie assez vite dans ses bras, j'avais oublié le moindre doute que j'avais pu avoir dans la journée ... Une certitude s'imposait, celle de l'ampleur des sentiments qui nous reliaient : j'avais l'impression que notre Amour était incassable, que rien ne pourrait nous arriver!! Celà m'emplissait d'un sentiment de bien-être total. Le réveil fut très doux, nous ne nous pressions pas pour nous lever, profitant de la moindre seconde passée ensemble à se reposer... Puis nous entendîmes des pas approcher vers nous... Nous nous levèrent, lui se mettant légèrement devant moi comme pour me protéger d'un éventuel danger, et une voix se fit entendre : "Tiens Ammokk, salut comment vas-tu?? Je ne savais pas que tu étais ici!! Tu sais ... ooooohhh ohhhh!! Mais dis moi tu es bien accompagné!! Je vous dérange peut-être?? *il continua en murmurant* Euh tu sais qu'elle est anglaise?? " Ammokk ne répondit pas, et je m'avançai un peu ... "Bonjour Milkshaq, comment allez-vous?" "Ben moi très bien!! Ahhh les z'amoureuuuuuux j'le vois dans le regard d'Ammokk!! Permettez moi de vous remettre cette rose blanche" J'étais méfiante ... j'essayai de ne rien montrer de mes pensées ... C'était la deuxième fois que je voyais cet hollandais, et la dernière fois il s'en était pris le lendemain à deux anglais ... Et toutes ces choses que j'avais entendues sur ses agissements ... Ammokk lui proposa de manger avec nous ... Je les laissai ensemble tandis que je préparai le déjeûner .... Au cours du déjeuner, je restai relativement silencieuse, écoutant leur conversation et les nouvelles de l'île rapportées par Milk. Ma méfiance diminua au fur et à mesure, d'autant qu'Ammokk faisait tout pour me mettre à l'aise. L'après-midi était déjà bien entamé quand nous finîmes de manger, et je profitai d'un trou dans la conversation pour lancer : "Par où repartez-vous Milk?" "Bah il faut que j'y aille là, je vais vous laisser, merci encore pour le repas!! Bonne route les z'amoureuuuuuuuuxxxxx!!!!" Je me retrouvai seule avec Ammokk. Celui-ci avait un regard amusé, je lui demandai ce qui le faisait sourire comme ça, il me répondit "Non rien, c'est la première fois que je te voie aussi distante avec quelqu'un" Je lui expliquai alors avec honnêteté les raisons de mon comportement, tout en rangeant les affaires pour lever le camp. Nous partîmes enfin vers le Nord. Nous fûmes confrontés sur le chemin à quelques monstres de boue ou autres requins des sables... quand nous découvrâmes une petite maisonnée à l'aspect bien rudimentaire. J'entrais la première, curieuse de voir ce qu'elle renfermait, et à peine eus-je ouvert la porte qu'un brigand me fonça dessus! Il me blessa 2 fois le temps que je sorte mon épée et qu'Ammokk ne prenne ma défense ... Nous luttions alors tous deux contre cet être assoifé de sang, et nous en vinrent rapidement à bout ... mais non sans mal ... Fatiguée par ce combat, qui par ailleurs m'avait ramenée à la dure réalité de la vie sur cette île après tant de moments idylliques, je commençai à sortir de mon sac de quoi soigner mon doux compagnon ... Nous passâmes une bonne partie de la soirée à panser mutuellement nos plaies, puis nous pûmes visiter l'endroit : cette maisonnée était isolée de l'humidité qui régnait dans ces cavernes, et présentait l'avantage de protéger d'éventuels monstres hideux que nous avions pu rencontrer jusque maintenant ... L’endroit idéal dans ce genre de lieu pour établir un campement de nuit !! Je le regardai : c'était incroyable à quel point son regard était pénétrant, et l'effet qu'il produisait sur moi. Pas besoin de mot, ce regard qu'il portait sur moi suffisait à me rendre heureuse, à me faire oublier jusqu'aux combats que nous venions de mener! Et quand il me rendit mon sourire, je me sentais comme transportée vers un univers où l'eau et l'air seraient d'une incroyable pureté, un monde fleuri où le sourire des habitants serait aussi joyeux que sincère, et où toute haine aurait disparu du coeur des hommes ... Sa main prenant la mienne me fit doucement revenir à la réalité, certes ce monde dont j'avais si souvent rêvé n'existait pas, mais ce soir, en sa compagnie, je m'en rapprochais tellement que rien n'aurait pu me manquer...
L'Inconnu
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Posté le 17/10/2006 à 00:13:51 

Suite On avait passé la majorité de la nuit à se regarder. Nos regards en disaient long sur nos sentiments. Nous nous réveillâmes doucement, , profitant de la moindre instant passée ensemble à se reposer... Puis nous entendîmes des pas approcher vers nous... Nous nous levèrent, je me mis légèrement devant Dudu pour la protéger d'un éventuel danger, et une voix se fit entendre : "Tiens Ammokk, salut comment vas-tu?? Je ne savais pas que tu étais ici!! Tu sais ... ooooohhh ohhhh!! Mais dis moi tu es bien accompagné!! Je vous dérange peut-être?? *il continua en me murmurant* Euh tu sais qu'elle est anglaise?? " Je ne répondit pas. "Bonjour Milkshaq, comment allez-vous?" dis Dudu "Ben moi très bien!! Ahhh les z'amoureuuuuuux j'le vois dans le regard d'Ammokk!! Permettez moi de vous remettre cette rose blanche ma belle dame." Je lui proposai de manger avec nous ... Il accepta et Dudu prépara le déjeuner .... "Alors Ammokk, t’as maigrit mon grand ? Un p’tit bras de fer ça te tente ? " "Arfff, pas envie que tu me démettes l’épaule, j’suis rouillé en ce moment…" Au cours du déjeuner, Dudu resta relativement silencieuse, écoutant nos conversations et les nouvelles de l'île rapportées par Milk. L'après-midi était déjà bien entamé quand nous finîmes de manger, puis Milk lança : "Bah il faut que j'y aille là, je vais vous laisser, merci encore pour le repas!! Bonne route les z'amoureuuuuuuuuxxxxx!!!!" Le saluant, je lui dis bonne route. Je fut surpris que ce repas fut si agréable. Milk, n’était pourtant pas la personne qu’adoraient les anglais …. Mais ma bien Aimée était véritablement une personne à part. Nous partîmes enfin vers le Nord. Nous fûmes confrontés sur le chemin à quelques monstres de boue ou autres requins des sables... quand nous découvrâmes une petite . Elle entra la première, et à peine avait elle ouvert la porte qu'un Requin des sables me frappa dans le dos. J’eu du mal à m’en débarrasser. Puis une fois mort, j’entrais à mon tour, Dudu était au prise avec un énorme brigand... Nous luttions alors tous deux contre cet être avide de sang, et nous en vinrent à bout ... mais non sans mal ... Nous érigeâmes notre campement dans cette bâtisse. Et nous nous soignâmes mutuellement des blessures de la journée. La fin de journée avait été éprouvante pour tous les deux. J’avais en moi la crainte de l’affrontement, j’avais continuellement peur pour ma bien aimée. Elle savait pourtant aussi bien, voir même, mieux se battre que moi. Mais cela était plus fort que moi. Elle représentait tout pour moi maintenant ……..
L'Inconnu
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Posté le 17/10/2006 à 07:35:49 

17 Octobre. La nuit passé à ces cotés, m'avait fait le plus grand bien, mes blessures de la veilles se cicatrisées déjà. Elle dormait encore. Je me levais alors pour ramasser un peu de bois pour raviver les braises de notre feu. Puis je m'assis près d'elle et la contemplais, elle était là, calme et paisible d'une beauté tendre et sauvage. Ses sentiments sincères en vers moi me réchauffaient le cœur. Je savais qu'aujourd'hui, la journée serait aussi dure que celle de la veille. Mais je restait là, à la contempler….
Dulcina Fagney
Dulcina Fagney
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13/02/2006
Posté le 17/10/2006 à 13:29:22 

17 octobre: En ouvrant les yeux, je le vis qui m'observait ... Depuis combien de temps était-il réveillé? Avais-je tant dormi?? En me relevant doucement, je remarquais la lumière qui filtrait à travers le mur en bois de l'endroit où nous avions passé la nuit ... Je le regardais tendrement, tandis que je réalisai qu'un bruit familier se faisait entendre au dehors ... Le bruit des vagues qui s'échouent, la mer ... Nous prîmes le petit déjeuner ensemble, puis décidâmes de nous reposer l'un contre l'autre, avant de reprendre la route ... Mais j'avais déjà bien dormi, et j'eus une envie soudaine d'y aller ... J'embrassai doucement sur le front mon cher et tendre, lui caressant les cheveux, et je me levai aussi discrètement que possible ... Je sortis de notre petit refuge, et arrivée sur un ponton, je la vis ... la mer était juste sous mes pieds, à quelques mètres ... Cela faisait une éternité que je n'avais pas nagé, que je n'avais pas passé un peu de temps dans l'eau ... Je me demandais même si j'avais nagé depuis mes vacances à Ulüngen ... Je ne pus résister, et me déshabilla, avant de plonger dans cette mer d'huile, d'un bleu radieux ... L'eau était encore bonne, après un été ensoleillé et chaud, malgré la fraîcheur du dehors ... Je me mis à nager, sans partir trop loin, ne connaissant pas l'endroit ... Je restai longtemps à nager, je savais que l'eau de mer cicatriserait mes plaies bien plus vite que n'importe quelle médecine, que l'eau salée revigorerait ma peau, et effacerait toute trace de sueur que j'avais accumulé ces derniers jours... Je me mis à nager sur le dos, plongée dans mes pensées... Nager me procurait une sensation de bien-être ... La mer ... celle qui m'avait toujours tant passionnée, pour laquelle je m'étais donnée corps et âme sur le vieux continent, et qui m'avait permis d'arriver jusque cette île ... Je devais tout à la mer : ma vie, mes amis, mon Amour... Alors que j'arrivais sur un morceau de plage où l'eau était d'un bleu lagon, je me mis à explorer la faune et flore sous-marine ... Toute cette beauté me fit oublier un moment qu'au loin, les guerres s'enchaînaient ... Je repartis d'où je venais, faisant le point sur ma situation : je vivais sur cette île depuis plusieurs mois déjà, j'avais fait de nombreuses connaissances, avait des amis à différents points de l'île, pour qui je serai prête à tout, ma soeur était également près de moi, seul membre de ma famille qu'il me restait... Enfin, j'avais connu Ammokk ... Je n'arrivais pas encore à réaliser ce que je vivais, tout était tellement beau, depuis la première fois où j'avais posé les yeux sur lui j'avais su que je l'aimerais... je l'avais revu quelques fois, jamais bien longtemps mais celà avait toujours été des moments intenses ... J'avais même été confrontée une fois, lors d'une nuit où je défendais notre tour, à sa présence en tant qu'ennemi ... Il m'avait alors soigneusement évitée, se forçant à ne pas regarder ses amis qui m'avaient fait sortir de la tour à coups d'épée et de révolver ... jusqu'à ce que les miens arrivent et me fassent transporter à l'hopital ... Tant de souvenirs, ça me paraissait si lointain!! Aujourd'hui, il était à mes côtés, à une période de ma vie où j'avais eu le plus besoin de sa présence ... Depuis qu'il était là, je ne pouvais que constater que je n'avais plus été possédée ... Il était mon antidote, ma raison d'être, ma force de vivre ... Je vis soudain une porte s'ouvrir à la volée ... C'était lui, qui me cherchait du regard, inquiet !! J'avais oublié que j'étais partie sans même le prévenir ... Du haut du ponton, il tenta de voir partout au dehors où j'avais pu aller ... Je cria alors afin qu'il me voie: "Ammokk!! Je suis là!!" Il me vis et je sentis l'inquiétude dans ses yeux se dissiper mais néanmoins je m'en voulai soudainement de l'avoir mis dans cet état ... Je m'apprêtai à escalader le ponton pour le rejoindre, quand je me rendis compte que j'étais nue ... Je replongeai aussitôt dans l'eau, gênée, mais malgré tout je souriais, amusée de la tête surprise qu'il avait faite en me voyant sortir ... Il rentra vite dans notre petit repère, et je remontai prestement m'habiller avant de le rejoindre ...
L'Inconnu
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02/11/2005
Posté le 17/10/2006 à 22:15:04 

Suite Puis elle ouvrit les yeux. Elle me regarda avec ce regard d’ange que j’aimais tant et je lui souris. Nous prîmes le petit déjeuner, puis décidâmes de nous reposer l'un contre l'autre, avant de reprendre la route ... Me relevant bien plus tard, je ne vis pas ma bien aimée près de moi. Je bondis hors de ma couche et commença par observer l’intérieur de la maison, personne. Où était elle ? Je craignais le pire, sortis mon épée et sortis de la maison dans un fracas tel que je fis voler la porte. Je la cherchais du regard, épiant le moindre bruit ….. Du haut du ponton, Je tentais de l’apercevoir ou de trouver des signes de luttes, de traces. Et j’entendis sa voix. « Ammokk!! Je suis là!! » Je la vis et mon inquiétude se dissipa, je respirais enfin, je réalisais à quel point j’avais eu peur de la perdre. Elle commença à escalader le ponton pour me rejoindre, quand elle fit demi tour pour replonger dans l'eau. Elle, …. Elle était apparue nue devant moi. Je sentais mon visage prendre des couleurs et mes oreilles se réchauffer. Me retournant prestement, je m’entendis penser à voix basse. « Elle était nue !!! » « Non, je n’ai rien vu. » « Si j’ai vu, non je n’est rien vu » « Vu quoi ? C’est vrai je n’ai rien vu » « Mais si elle était devant toi crétin, elle était dans son plus simple appareil….. » « Ouahhhhhh ça c’est une femme, une vraie ….» Puis j’entrai d’un pas pressé dans notre petit repère pour reprendre mon souffle qui devenait haletant et pour ne pas montrer ma gêne. Dudu revint rapidement de sa baignade, habillée cette fois. Je ne savais quoi faire, ni quoi dire. J’évitais de croiser son regard, mais c’était plus fort que moi, je la contemplai quand elle ne me regardait pas. Nous partîmes rapidement de cette maison. Puis m’arrêtant, je la pris le bras et la fis basculer face à moi. « Que fais tu ? » m’interrogea ma belle. « Il faut qu’on parle Dudu. » Machinalement mes yeux se baissèrent vers sa poitrine. « Oui??? Euh, tu ne serais pas en train de me déshabiller du regard ?? » « Non, non c’est pas ça, je … » c’était les seuls mots que je pouvais dire…. « Ouais ouais » me répondit-elle gênée. Elle dégagea doucement son bras de ma main puis continua sa marche. De nouveau je lui pris le bras et la bascula. « Il faut qu’on parle. » lui lançais je. « Mais parler de quoi?? Tu veux vraiment parler maintenant?» me répondit elle sèchement. « Il le faut ma bien aimée » « D’accord » me rétorqua Dudu avec intensité « Tu veux savoir quoi ? Tu veux qu’on parle, vas y …. Ouh ouh parle !!! Tu ne sais plus quoi dire maintenant….?? Et arrêtes de me montrer du doigt…. Il y a quelque chose derrière moi ou quoi ? » Dudu se retourna et vu qu’un brigand se tenait à quelques mètres de nous. Elle le regarda et lui ordonna « Oh eh, minute papillon, tu te mêles pas de ça, non mais! ». Je fus estomaqué de voir ce gredin pétrifié de stupeur par un tel ordre. Puis elle me regarda et me reposa ses questions. « Je… » Balbutiais je, « Je t’Aime, voilà, c’est tout ». « Mais moi aussi je t’aime!! » me dit elle un peu plus calme. Nous échangeâmes un baiser rapide, puis elle se retourna et dit au brigand : « C'est bon, j'suis à toi maintenant! ». Je la vis foncer sur ce gredin et se battre avec l’agilité d’une panthère. Je souriais à la voir se battre avec tant de courage, tant d’ardeur. Mais je ne pouvais effacer ces images de mon esprit et je souris de plus belle en la contemplant. Elle me ramena à la réalité une fois le brigand à ses pieds et nous reprîmes le voyage dans la caverne. Les combats que nous dûmes livrer dans la journée furent moins intenses que ceux de la veille, mais tout aussi nombreux. Vers la fin de journée, nous posions nos affaires à un endroit sûr, et Dudu remarqua que non loin de là, un de ses amis était en train de se reposer. Elle me regarda et me sourit. « Nous allons avoir un invité pour le souper » dis je en lui souriant.
Dulcina Fagney
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13/02/2006
Posté le 17/10/2006 à 23:06:44 

Suite Après m'être rhabillée, je le rejoignis promptement. Lorsque j'entrai dans la maison, je ressentis une gêne, qui émanait de lui mais aussi de moi ... Nous évitions soigneusement de croiser nos regards... Je me mis vite à ranger mes affaires, il fit de même, afin de reprendre la route sans tarder ... Nous partîmes alors de cet endroit, et je sentais cette gêne monter en moi ... Pourquoi l'éprouvai-je?? Je ne saurai le dire ... certainement parce-que c'était la première fois qu'un homme m'avait vue nue, même si celà n'avait duré qu'une fraction de secondes ... Alors que j'accélérai la marche, il m'attrappa le bras et me stoppai net : « Que fais tu ? » lui demandai-je « Il faut qu’on parle Dudu. » " Euh oui??" Je le vis diriger son regard vers ma poitrine ... « Euh, tu ne serais pas en train de me déshabiller du regard ?? » « Non, non c’est pas ça, je … » me baffouilla t-il Je me sentai d'un coup gênée, pourquoi voulait-il donc si soudainement me parler?? « Ouais ouais » lui répondis-je, avant de me lâcher de son emprise ... Je repartis de plus belle, ne souhaitant pas discuter de l'"incident" qui venait de se produire ... Mais il me reprit le bras, me faisant basculer vers lui ... A cet instant deux sentiments jaillirent de moi : d'un côté une folle envie de l'embrasser et de l'étreindre plus fort, et d'un autre côté une espèce de recul devant le fait qu'il veuille me contraindre... « Il faut qu’on parle. » me dit-il « Mais parler de quoi?? Tu veux vraiment parler maintenant?» lui répondis-je un peu sèchement malgré moi. « Il le faut ma bien aimée » me rétorqua t-il, une douceur dans les yeux ... « Bon, d’accord » lui dis-je en haussant involontairement la voix « Tu veux savoir quoi ? Tu veux qu’on parle, vas y il se figea soudainement, les traits plus durs …. Ouh ouh parle !!! Tu ne sais plus quoi dire maintenant….?? je le vis dresser sa main vers moi, comme s'il voulait me montrer quelque chose sur mon épaule Et arrête de me montrer du doigt voyons!!…. Il y a quelque chose derrière moi ou quoi ? » Je me retournai et vis un gredin bien bâlafré s'approcher tout près de moi... Ma colère monta : "Eh oh, minute papillon, tu vois pas que j'suis occupée?? Tu te mêles pas de ça, non mais!!" Je me retournai alors vers Ammokk, et lui demandai à nouveau: "Bon parle vas-y, dis moi, y'a quelque chose qui ne va pas ou quoi??" Il me regarda stupéfait, ses yeux allant des miens au gredin derrière moi, et me balbutia avec difficulté "Je ... Je t'Aime, voilà, c'est tout" Soulagée de ne pas aborder de sujet plus gênant, je lui répondis tout simplement 'Mais moi aussi je t'Aime!!", avec un grand sourire. Je l'embrassai rapidement, puis me retournai et vis que le gredin était encore là: "C'est bon, j'suis à toi maintenant pfff" Je lâchai mes nerfs sur cet amas de cicatrices, jusqu'à m'assurer qu'il ne se relevait plus ... Celà me fit du bien, et je fis signe à Ammokk que nous pouvions repartir. Nous continuâmes notre chemin, rencontrant moultes monstres gluants que nous éliminions un à un, quand fatigués, nous décidâmes de nous arrêter un peu plus loin ... Au détour d'un rocher, je vis Exeard, assis contre le mur, qui se reposait. Il avait quelques blessures superficielles, et voyant au loin un médecin, je l'appelais afin qu'il puisse le soigner, tandis que je m'occupai de celles de mon bien-aimé... Sylvère étant reparti, je proposai à Ammokk d'établir le campement ici pour la nuit, tandis que j'invitai mon ami Exeard à dîner avec nous ... Celui-ci se passa très bien, Ammokk lança quelques plaisanteries mais l'ambiance était à l'amusement. La soirée passa vite, et Exeard décida de s'éloigner un peu pour nous laisser seuls ... Je repensai à la journée, à ce moment de gêne que j'avais éprouvé, et en regardant Ammokk plongé dans ses pensées je ne pus m'empêcher de me dire qu'il avait peut-être été aussi troublé que moi ... Toujours est-il que ça ne m'enleva pas cette envie que j'avais réfreinée lorsqu'il m'avait empoigné le bras un peu plus tôt ... Je m'approcha de lui, et le pris dans mes bras, j'avais besoin de le serrer fort et de sentir son étreinte ... A ce moment, un grand sentiment de fatigue m'envahit ... je ressentais les effets positifs de la mer, à savoir qu'on dort toujours bien après y avoir nagé ... Je m'allongeai, posant ma tête au creux de son épaule, et lui dis doucement : "Je veux vivre à tes côtés ..." Ces mots, je les avais inconsciemment prononcés, et avant même que je me rendis compte de ce que je venais de dire, je m'endormai profondément dans ses bras ...
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02/11/2005
Posté le 19/10/2006 à 00:17:13 

18 Octobre. Toute la nuit, j’avais veillé sur elle. Je n’arrivais pas à trouver le sommeil. Les événements de la veille m’avaient fortement troublé. Je me remémorais mon réveil et cette angoisse que j’avais ressentis en ne la voyant pas près de moi. Je me remémorais …. Sa montée sur le ponton et ma gêne quand je m’aperçu qu’elle était nue. C’était surtout cette dernière image qui hanté mon esprit. Je me doutais qu’elle était gênée par cela, mais pourquoi l’était elle ? Une femme aussi belle qu’elle avait due connaître moult gaillard dans mon genre. C’est vrai, je ne connaissais rien de son passé amoureux, ni même de son passé tout court. Nous avions longuement parlé de mon ancienne vie, mais elle ne s’était jamais attardée sur la sienne. Je la savais réservée, mais je n’avais pas encore véritablement pris conscience de cela.... Puis je m'allongeai près d'elle pour enfin me reposer un peu.
Dulcina Fagney
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13/02/2006
Posté le 19/10/2006 à 00:48:22 

18 octobre Je me réveillai doucement, Ammokk ouvrit les yeux au même moment, et nous nous regardâmes en souriant … Je me rapprochai pour lui offrir un tendre baiser … Alors que nous déjeunions, je vis arriver un oiseau, qui se posa à un mètre de moi. Ce pelage, je le reconnaissais, c’était le perroquet de Chocoborgne !! Impatiente, je sortis des graines au volatile d’une main pendant que j’enlevais le message qu’il portait à sa patte de l’autre main. Ammokk me regarda, intrigué, et je lui expliquai la provenance de ce message. Je le lu, puis toute heureuse je lui annonça que nous allions avoir de la visite le soir même … Je lui expliquai alors que Choco avait prévu de passer à la caverne pour faire quelques emplettes, et qu’il en profiterait pour passer nous voir … Ayant convenu d’une heure et d’un lieu de rendez-vous assez proche de là où nous étions, je renvoyai une réponse à mon ami, et Ammokk et moi nous mirent en route doucement. La journée passa relativement vite, mais fut calme tout de même, nous virent ainsi que très peu de monstres que nous expédions vite dans l’Au-delà.
L'Inconnu
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02/11/2005
Posté le 19/10/2006 à 00:49:18 

Suite Notre réveil fut chargé de tendresse. En déjeunant, je vis un volatile apporter un message à Dudu, son visage s’illumina de plus belle quand elle m’annonça que Choco venait lui rendre visite. Elle était impatiente, et renvoya un message à son ami. Je fut triste de voir partir ce canari jaune rejoindre son maître…. J’aimais bien le canari entre deux tartines de pain au petit déjeuné. Nous nous remirent doucement en route, la journée était calme, nous rencontrâmes Captain Van cuvant derrière un rocher et je lui mis la pièce symbolique de mon passage dans sa main. Puis intriguais par mes questions sur le passé de ma chère et tendre, je pris la parole en la questionnant. « Dudu, tu …. Comment dire ? » « Oui, Ammokk, que veux tu me dire ? » me dit elle doucement. « Vois tu, je ne connais que peu ton passé. Je ne sais pas combien d’hommes ont fait partie de ta vie ? » Elle n’eut pas le temps de me répondre, qu’au loin une forme apparue. C’était Choco, je vis Dudu courir vers lui et moi je restais là sans réponses à mes questions.
Dulcina Fagney
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13/02/2006
Posté le 19/10/2006 à 01:44:10 

Suite En arrivant au lieu de rendez-vous, je m’impatientais de voir Choco apparaître ! Ammokk entama la discussion : « Dudu, tu …. Comment dire ? » « Oui, Ammokk, que veux tu me dire ? » lui dis-je doucement. « Vois tu, je ne connais que peu ton passé. Je ne sais pas combien d’hommes ont fait partie de ta vie ? » continua t-il… Mais j’avais tourné la tête, voyant au loin apparaître mon grand ami !! Choco arriva prestement, et j’entendis un bruit de cliquetis métallique pendant qu’il approchait. J’étais bien heureuse de le revoir, mais avant même que j’aie pu exprimer mon contentement il mit son index sur ses lèvres et me fit signe de me taire … Puis il demanda si l’un de nous pouvait aller ouvrir la voie pour accéder à une plage secrète située un peu plus loin … Ammokk s’avança pour nous couvrir, tandis que je m’engageais après Choco qui le suivait. Nous arrivâmes alors sur une plage magnifique, où nous pûmes retrouver quatre membres de la GRML. Alfred, Marcel, Téquila et Esmeraldas !! La dernière fois que j’avais vus les deux premiers remontait à mon escapade à la corniche du poulpe il y a quelques mois … J’étais heureuse de les retrouver là tous les quatre, des personnes que j’appréciai tellement … qui donnait sans rien attendre en retour, de vrais anges gardiens !! Choco s’occupa de vider ses poches tandis que je lui demandais de me marchander un joli pantalon que j’avais repéré … De son côté, Ammokk regardait également ce que vendait cet étrange marchand qui portait des pierres précieuses à chaque doigt … Puis, nous dinèrent tous les trois, je proposai un peu de notre soûper aux médecins mais il refusèrent poliment, nous affirmant avoir déjà mangé. Cela ne nous empêcha pas de profiter de leur présence, Ammokk et moi étions particulièrement heureux de retrouver Alfred … mais les autres également. De plus, avoir Choco à mes côtés me faisait un bien énorme… je ne l’avais pas revu depuis ce jour où il m’avait veillé à l’hopital… Je passais la soirée à lui raconter ce qu’il m’était arrivé, et que depuis que j’étais avec Ammokk ces problèmes avaient cessé. Je lui racontai le bonheur que je vivais, tout en lui demandant des nouvelles de tout le monde, des FdL, des anglais, de l’île entière … Il me raconta que les français étaient sur les nerfs, qu’il avait voulu aider l’Espagne lors de la guerre et que cela avait amené les français à se méfier davantage des anglais … et qu’une guerre pouvait à nouveau bientôt éclater entre nos deux nations … Après une longue discussion sur des nouvelles pas très gaies, je vis Choco partir un peu plus loin avec Ammokk, lui donner quelque chose tout en lui murmurant des paroles que je n’arrivais pas à entendre … Puis ils revinrent en souriant tous deux, l’un et l’autre refusant de me dire ce qu’ils venaient de s’échanger … La soirée passa vite, mais je me sentais tellement bien … Mon ami Choco était là, avec Ammokk à mes côtés également … je n’aurai pu me sentir mieux… Puis arriva le moment où Choco dû reprendre la route … L’au revoir me fut un peu douloureux, tant la soirée était passée vite, mais il me suffisait de regarder Ammokk pour me sentir bien mieux. La plage sur laquelle nous étions était magnifique, mais malgré cela nous voulions nous écarter un peu pour nous retrouver seuls … Nous dirent alors au revoir aux quatre médecins, puis reprîmes notre route. Je me sentais tellement bien… Alors que sur le chemin je rencontrais un monstre de boue, je l’envoyai balader au loin de manière à ce qu’il regretta de s’être approché de moi… Nous arrivâmes enfin à bout de forces, et décidâmes d’établir là notre campement… Tandis que nous nous installions, je voyais qu’Ammokk était troublé… Ceci me perturba, et je lui demandai alors : « Quelque chose ne va pas mon bien aimé ?? » « Non, enfin si, enfin c’est pas que ça ne va pas, c’est que … je me rends compte que je te connais peu en fait, tu vois… » « Que veux-tu dire par là ? » lui répondis-je en m’inquiétant … Se pouvait-il qu’il ait des doutes sur ses sentiments pour moi ? Se rendait-il compte qu’il ne m’aimait pas ?? Ces idées me firent frissonner … « Non c’est juste … je te demandais tout à l’heure … combien d’hommes as-tu déjà connus avant moi ?? … » me demanda t-il en hésitant. « Je … » je ne savais pas quoi répondre … ma réponse le ferait-il fuir ? Me croirait-il seulement ? Je décidai de me lancer, n’ayant aucune honte de l’affirmer après tout … « Je n’ai jamais connu d’autre homme que toi… Oh bien sûr il m’est déjà arrivé de ressentir quelques sentiments pour des hommes, que dis-je des gamins, lorsque j’étais sur le vieux continent … mais ça n’avait jamais été plus loin que mon imagination … tu es… le seul qui me fasse ressentir ce que je ressens actuellement … » … terminai-je Je n’osais le regarder en face, bien sûr je m’étais toujours gardée d’en parler à quiconque, beaucoup auraient trouvé ma pensée débile … J’avais toujours souhaiter me « garder » pour l’Homme que j’aimerais un jour, sans profiter des occasions qui avaient pu se présenter à moi… Mais lui, qui avait déjà vécu l’Amour, qui connaissait la vie … que représenterais-je alors à ses yeux ?? Il me monta alors doucement le menton de sa main droite, de manière à ce que mes yeux se retrouvent plongés dans les siens qui brillaient intensément, me caressa les cheveux de sa main gauche, et doucement rapprocha ma tête de la sienne … jusqu’à ce que nos lèvres se touchent … Des sentiments passionnels jaillirent à nouveau en moi, et je me sentis comme voler à ses côtés … Je sentais son cœur battre, et nous nous endormirent dans les bras l’un de l’autre, tendrement…
Dulcina Fagney
Dulcina Fagney
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13/02/2006
Posté le 20/10/2006 à 10:59:38 

19 octobre : Le réveil fut merveilleux … Il était d’une douceur avec moi, si protecteur, si beau … Nous décidèrent de nous remettre en route, main dans la main, le sourire aux lèvres, après avoir salué mon cher Sora et Thomas le Noir qui étaient venus nous voir. La journée avait été plutôt tranquille … Nous avions marché, et visité les lieux, nous étions arrivés dans un village d’indigènes, où l’on semblait avoir besoin de notre aide … Ammokk avait l’air d’apprécier ce petit village, il en fit le tour complet, tandis que l’on m’offrait des gâteaux qui m’avaient l’air merveilleusement bon … J’en pris 5 pour moi, et donnai les 5 autres à Ammokk. Nous continuâmes notre route en promettant aux autochtones de les aider. Nous rencontrâmes de nombreux damnés et rodeurs, que je renvoyais sans souci d’où ils n’auraient jamais dû sortir … Je sentais une force en moi, Ammokk était à mes côtés, je n’avais peur de rien, et je voyais sa stupéfaction quand il me regardait combattre. Nous trouvâmes un petit coin tranquille en fin de soirée, où nous décidèrent de faire le campement. Nous étions tous deux fatigués, et avions besoin de nous reposer … Alors que je m’endormais, lovée contre lui, je me retrouvai soudainement dans un endroit sublime, où j’étais entourée d’une centaine de personnes !! Ammokk était là, près de moi, dans un costume qui lui allait à ravir, et je remarquai que j’étais en robe de soirée … Je me dis aussitôt que je rêvais, et décidai de profiter de ce rêve … Je vis Frans, que je passai voir rapidement, un sourire aux lèvres, accompagnée de mon cher et tendre. Je voyais de nombreuses personnes de l’île déjà éméchées, remarquant le bar un peu plus loin. Nous avançâmes, et l’on ma bouscula, ce qui me fis lâcher la main d’Ammokk … je fus emportée par la foule plus loin, au niveau de la piste de danse, tandis que je voyais Ammokk essayer de me rejoindre … Une fois la foule dissipée, je reculai et me cognai contre quelqu’un … Je me retournai pour m’excuser, quand j’entendis « Eh Dudu truc là, oui toi l’anglaise, danse pour les pirates !! » Je dévisageai la personne : j’avais déjà maintes fois entendu parler de lui, sans jamais l’avoir rencontré … Drake … Je lui répondis « Dites donc malpoli, je n’ai aucun ordre à recevoir de vous !! ». Ce malotru me menaça alors une bouteille vide à la main : « J’ai dis DANSE !!! » Ni une ni deux, ma main vola à sa figure, tandis que je lui dis « Malotrus !! Allez voir ailleurs si j’y suis ! » Cela ne l’arrêta pas, il continua à tenter de me forcer à danser … quand Ammokk arriva, lui ordonnant de me lâcher. Drake cassa une de ses bouteilles vides sur sa tête, mais mon tendre ne ressentis rien (ou ne le montra point), et tint tête à la canaille. En parallèle, il avait importuné un autre couple de danseur, je reconnaissais Christy, aux bras de Jack barman, je fus étonnée de ne pas la voir accompagnée de Cemloud, quand je vis Drake lui mettre une claque ... Profondément remontée, je lui plongeai dessus, mais il trébucha sur une autre bouteille vide et je le loupai, m’étalant par terre… Je n’eus pas le temps de me relever qu’il tenta de me caresser les fesses, mais en voyant le regard rouge d’Ammokk et le mien il déguerpis aussitôt … Puis nous passâmes la soirée à discuter avec nos amis réunis … Lady Jade, Oliver accompagné de sa belle Rose, Choco, des nombreux français, espagnols, hollandais et quelques pirates qui venaient nous voir, Rafaella qui me dit des phrases qui me mirent du baume au cœur … Toutes ces personnes réunies, oubliant le temps d’une soirée qu’elles appartenaient à une nation, se mélangeant les uns aux autres, faisant la fête ensembles … Nous buvions, nous fêtions en fait l’anniversaire de la 1ère colonisation de l’île … Tout était si réel, ce champagne si délicieux, Ammokk à mes côtés d’une douceur et qui voulait que tout le monde sache à quel point nous nous aimions … Un rêve, un beau rêve … Lorsque je me réveillai, je vis le plafond de la caverne plusieurs mètres au dessus de moi. Il faisait sombre, et je sentai des frissons me parcourir … Je me retournai vers Ammokk … je ne le sentais pas !! Je me redressai, regardais partout autour de moi… Mais où était-il passé ?? J’essayai de garder mon sang froid, cherchant partout autour de moi… quand j’entendis un souffle plus bas … « Ammokk ?? » criai-je, « où es-tu ?? » J’avançai prudemment tandis que j’entendais « Fais attention à toi ma douce, il y a un fossé , je suis tombé dedans … » Sa voix me paraissait si faible, assourdie… Je commençais à m’inquiéter… « Tu vas bien ?? Oh bon sang, où est-il ce trou ?? Ah ça y est je le vois, mais je ne te vois pas, comme ça a l’air profond … Tu m’entends toujours ?? Tu ne t’es pas fait mal ?? » Il me répondit : « Non quelques égratignures, ce n’est rien, par contre j’ai un mal de crâne, et l’estomac tout chamboulé, comme si le rêve que j’avais fait continuait … » Le rêve … quel rêve ?? Je me rendis alors compte qu’un léger goût d’alcool flottait dans ma bouche … comment était-ce possible ?? « Toi aussi, tu as rêvé d’une fête ?? Je veux dire, j’ai fait ce rêve que nous étions à une soirée, il y avait énormément de personnes … » « Je … oui j’ai rêvé la même chose … Je ne comprends pas … je… écoute, je ne peux pas remonter, et je ne veux pas que tu tentes de descendre, c’est trop dangereux, j’ai déjà manqué de ne pas me rattraper au bord de ce chemin et tomber bien plus bas … » « Mais … comment faire ?? Si nous ne pouvons nous rejoindre … je ne peux te laisser là quand même !! » « Le chemin continue assez loin à ce que je vois … Je vais le suivre, et nous tenterons de nous retrouver, je vais tout faire pour que nous nous rejoignions … Ma douce… tu vas me manquer, mais je te promet que je ne te laisserai pas longtemps seule, ce chemin devrait bien me permettre de te rejoindre, j’écouterai mon cœur qui me guidera jusqu’à toi… » Je sentis les larmes me monter, une peur soudaine m’envahis … j’avais peur de le laisser là, qu’il lui arrive quelque chose, que je ne le retrouve jamais … « Ooh Ammokk » sanglotai-je « je te promets de te chercher tout le temps, je vais essayer de me renseigner pour trouver où peut bien mener ce chemin … Je t’en prie fais attention à toi… » « Pars ma belle » me répondit-il « et ne te fais pas de souci pour moi… nous nous retrouverons, je te le promets… » Sur ces mots, même si je ne pouvais me résigner à le laisser là, je l’entendis partir, et décidai de me mettre à la recherche d’un moyen de le rejoindre … Tout, je ferai tout pour le retrouver … Mon cœur se sentit vide d’un coup, mais je ne devais pas perdre espoir … Il m’attendrai … Laissant la tristesse et la peur m’envahir, masquant l’espoir qui était né en moi il y a encore si peu de temps, je repris la route, en pensant « J’ai tant besoin de toi » …
L'Inconnu
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02/11/2005
Posté le 20/10/2006 à 19:24:15 

20 octobre. J'étais là, seul au bord d'un précipite le long d'une falaise. En contrebas je n'apercevais rien tellement le précipite devait être profond. Vers le haut, je ne voyais que ce mur infranchissable…. Tout avait commencé l'avant veille au soir. ( 18 Oct au soir ) « Combien d’hommes as-tu déjà connus avant moi ?? … » lui demandais je hésitant. « Je … » Elle s'arrêta un cours instant pour reprendre ses esprits suite à cette question forte indiscrète. « Je n’ai jamais connu d’autre homme que toi… Oh bien sûr il m’est déjà arrivé de ressentir quelques sentiments pour des hommes, que dis-je des gamins, lorsque j’étais sur le vieux continent … mais ça n’avait jamais été plus loin que mon imagination … tu es… le seul qui me fasse ressentir ce que je ressens actuellement … » … termina-elle. Je vis qu'elle était gênée de se dévoiler plus. Je comprenais sa timidité. Et je l'aimais pour cela aussi. Ses yeux fixaient le sol, Je fus touché d'une telle révélation. - Pourquoi m'avais elle choisit ? Moi le soldat Hollandais, qui avais pourtant blessé plusieurs de ses frères pendant ces nombreuses guerres contre l'Angleterre. - Pourquoi m'avait elle choisit ? Moi le simple mortel, qui ne savais toujours pas si j’étais véritablement digne de l'Amour qu'elle me portait. De ma main, je redressais son visage pour pouvoir sonder son regard, puis je caressais ses beaux cheveux de ma main gauche, et doucement rapprocha sa tête de la mienne … jusqu’à ce que nos lèvres se touchent … J'étais subjugué par tant de charmes dans cette habille, de tant de beauté dans ses yeux…. J'étais subjugué…….. Mon cœur battait désormais par elle, et nous nous endormirent dans les bras l’un de l’autre, paisiblement… ( 19 Oct ) Le réveil fut encore un paradis pour moi, elle était là me souriant tout simplement. Nous décidèrent de nous remettre en route, main dans la main, le sourire aux lèvres, après avoir salué nos amis Sora et Thomas le Noir qui étaient venus nous voir. La journée avait été plutôt tranquille … Nous avions marché, et visité les lieux, nous étions arrivés dans un village d’indigènes, où l’on semblait avoir besoin de notre aide … En entrant dans ce village, je fut remplis d'émotion, il ressemblait au village de mon ancienne vie. J'en fis le tour complet, et dis bonjour à toutes les personnes que je croisais. Une fois mon tour fini, je rejoignis Dudu qui me tendit 5 parts d'un délicieux gâteau. Nous continuâmes notre route en promettant aux villageois de les aider contres des brigands. Nous rencontrâmes de nombreux damnés et rôdeurs, que Dudu renvoyais sans souci d’où ils étaient venus. J'étais en émoi devant tant de charme pendant ses combats. Nous trouvâmes un petit coin tranquille en fin de soirée, où nous décidèrent de faire le campement. Nous étions tous deux fatigués, et avions besoin de nous reposer … Alors que je m’endormais, tenant Dudu dans mes bras, je me retrouvai soudainement dans un endroit entouré d’une centaine de personnes ! Dudu était là, près de moi, dans une robe de soirée et moi j'étais accoutré dans costume dans lequel mes biceps étaient à l'étroit. Ma chère et tendre Dudu était en beauté devant moi. Sa robe lui allait à ravir. Quel beau rêve que celui là, ou je voyais tous mes amis de toutes les nations et confréries festoyer ensemble dans la bonne humeur. Je ne me rappelais plus trop de ce rêve où de cette soirée, tout ce bouscule dans ma tête au moment où je vous parle de ça. Je me rappelais avoir sauvé ma douce des mains baladeuses de Drake et machinalement je me touchais le sommet du crâne. Je me rappelais avoir discuté avec la belle et libertine Rafaella qui avait eu vent de ma relation avec Dudu et qui me félicita pour cela. Et d'une beuverie avec mes amis Barbe Noir et Dbsman complètement ivre mort comme à son accoutumé. C'était un rêve, un beau rêve … ( 20 Oct ) Je fus réveillé par des murmures non loin de nous. Me levant prestement, je pris mon épée à la main et j'avançai doucement vers ceux ci. Je surpris deux brigands sur le point de nous attaquer pendant notre sommeil. Je les combattis tous les deux pendant que Dudu dormait toujours aussi paisiblement. Le combat fut long et nous nous éloignâmes de plus en plus de mon campement pendant les échanges de coups. Une fois le premier brigand mort, le deuxième sentant sa mort approchée se rua sur moi et …… Et il m'entraîna dans une chute vertigineuse. Je n'avais pas pris conscience que notre combat nous avait amené au bord d'une falaise. Dans ma chute, je réussissais à m'accrocher à un rocher, ce qui me permit de ne pas m'écraser plus bas comme le fit mon adversaire quelques secondes plus tard. J'essayais de remonter cette pente abrupte péniblement mais les prises étaient restreintes et la roche coupante. Je réussis alors à atteindre une étroite corniche pour me reposer quelques temps. J'examinai la falaise pour pouvoir remonter, mais je fus contraint d'arrêter très rapidement. La paroi qui se dressait devant moi était un mur lisse infranchissable. Et pour couronner le tout je commençais à avoir mal au crâne, comme si j'avais bu un peu trop la veille. J'entendis bientôt la voix de ma douce, « Ammokk ?? » criait-elle, « où es-tu ?? » « Fais attention à toi ma douce, il y a un fossé, je suis tombé dedans … » « Tu vas bien ?? … Ah ça y est je le vois, mais je ne te vois pas, comme ça a l’air profond … Tu m’entends toujours ?? Tu ne t’es pas fait mal ?? » Regardant la plaie à mon épaule qui saignait abondamment, je dis « Non quelques égratignures, ce n’est rien, par contre j’ai un mal de crâne, et l’estomac tout chamboulé, comme si le rêve que j’avais fait continuait … » « Toi aussi, tu as rêvé d’une fête ?? Je veux dire, j’ai fait ce rêve que nous étions à une soirée, il y avait énormément de personnes … » Le rêve ? Je me rendis alors compte qu’un goût d’alcool était dans ma bouche … comment était-ce possible ?? « Je … oui j’ai rêvé la même chose … Je ne comprends pas … je… écoute, je ne peux pas remonter, et je ne veux pas que tu tentes de descendre, c’est trop dangereux, j’ai déjà manqué de ne pas me rattraper au bord de ce chemin et tomber bien plus bas … » « Mais … comment faire ?? Si nous ne pouvons nous rejoindre … je ne peux te laisser là quand même !! » « Le chemin continue assez loin vers l'est à ce que je vois … Je vais le suivre, et nous tenterons de nous retrouver, je vais tout faire pour que nous nous rejoignions … Ma douce… tu vas me manquer, mais je te promet que je ne te laisserai pas longtemps seule, ce chemin devrait bien me permettre de te rejoindre, j’écouterai mon cœur qui me guidera jusqu’à toi… » « Ooh Ammokk, je te promets de te chercher tout le temps, je vais essayer de me renseigner pour trouver où peut bien mener ce chemin … Je t’en prie fais attention à toi… » Sur ces mots, elle partie pour revenir quelques secondes plus tard … « Je te lance ton sac mon Amour » me dit elle avant de le jeter de la falaise Je le rattrapais péniblement et lui lançais : « Pars ma belle et ne te fais pas de souci pour moi… nous nous retrouverons, je te le promets… » « Je ferai tout ce qui est possible pour te retrouver, je te le promets … Nous serons bientôt de nouveau réunis. » Murmurais je. Le vide s'installa en moi, Dudu était sûrement partie. Je me sentais perdu, je sentais mon cœur se déchirer. Il fallait que je la rejoigne…..
L'Inconnu
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Posté le 22/10/2006 à 22:37:26 

20 Octobre suite En premier lieu, il me fallait soigner mon épaule meurtrie par la roche pendant ma chute. Une fois celle-ci soigner, je commençais à avancer péniblement et prudemment le long de cette corniche suspendu au vide. Je risquais à tout moment de tomber dans ce trou béant et de mourir. Après quelques heures de parcours, je trouvais enfin un chemin sur cette paroi me permettant de remonter de ce trou. Une fois fait, j’examinais les lieux. Ils m’étaient inconnu, je n’étais jamais venu ici avec Dudu, j’étais perdu. Comment allais je la retrouver ? Je n’en savais rien. J’étais tel un navire errant en quête d’une terre guettant la lumière du phare. J’errais à sa recherche. La journée devint sans fin, j’affrontais de ci et là quelques brigands mais mes réflexes étaient affaiblis par une douleur intense. Cette douleur attaquait mon cœur, elle m’empêchait de réfléchir. Cette douleur était apparue quand Dudu avait disparue. En fin de soirée je tombais genou à terre, tellement j’étais épuisé et désespéré….
L'Inconnu
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Posté le 22/10/2006 à 23:02:21 

21 Octobre Ah mon réveil, je vis non loin de moi un visage familier. Une femme de stature imposante était assise contre la paroi de la grotte à 2 mètres de moi. Je la reconnue de suite, qui osait se promener sur l’île avec une soutane !!!! « Bien le bonjour Ammokk, pas besoin de sortir ton épée. Si j’avais voulu te tuer ou te voler, je l’aurai fait depuis longtemps tellement tu dormais profondément. » me dit elle de sa voix impressionnante. « Bonjour, La Nonne, je ne comptais pas prendre mon épée. Vu que tu es là, veux tu partager mon repas avec moi. C’est moi qui régal…. » Nous primes notre repas matinal ensemble, nous nous étions tant affronté surtout ces derniers temps, qu’il y avait dans nos discutions de la complicité. Je lui racontais mes déboires et surtout ma séparation involontaire avec Dudu. Elle me souhaita bonne chance quand nos routes se sont séparées. J’errais dans le labyrinthe de cette grotte à la recherche de ma bien aimée encore et encore. J’étais devenu en si peu de temps un être méconnaissable. Moi qui souriais à la vie il y a peu, maintenant cette joie s’était transformé en désespoir. Moi qui souriais à la vie il y a peu, maintenant mon cœur ne battait plus. Tout au long de cette journée,je me sentais disparaître peu à peu. Cela faisait qu’une journée que j’étais séparé de ma belle, mais cette journée avait été pour moi la plus longue de ma vie. A chaque recoin de la caverne, à chaque recoin de se labyrinthe, j’espérais la voir apparaître. Mais cela n’était jamais le cas. Je n’avais plus de force sans elle, plus de motivation, plus d’envie, mais je devais la retrouver !
L'Inconnu
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Posté le 22/10/2006 à 23:42:40 

22 Octobre La nuit fut douloureuse pour moi. Plusieurs fois, je fus réveillé par des brigands. Je passais la grande partie de la matinée à me soigner suite au multiple combats que j’avais fait. Je me sentais de plus en plus perdu, je ne cessais de penser à elle. Je pensais à son sourire, à son rire, à ses yeux, à son corps de déesse. Elle me manquait tellement. J’espérais au fond de moi, que pour elle, tout allait bien. Ce ne fut quand fin de matinée, que je me remis en route pour la retrouver. Arrivant à un croisement, j’aperçu quelque chose par terre je fis halte. Un ruban rouge gisait parterre. Le portant à mon nez, je me rendis de suite compte que c’était son ruban. Regardant tout autour de moi, je ne la vis pas, mais je vis des traces de luttes, des traces de sangs. Elle avait été agressé sauvagement par… Il me fallait savoir qui avait osait l’attaquer. Je vis des traces distinctes de pas s’éloignant de la zone de combat. Je me rendit compte que c’était des traces de pas appartenant à un de mes frères hollandais…. J’étais à ce moment précis à genou et tête baissée. Mes poings se refermèrent et mes yeux se figèrent, un sentiment que Dudu avait fait disparaître revint en force. Puis un peu plus loin, je vis un gredin. En le questionnant un peu brutalement, il me donna le signalement de l'agresseur de ma Bien aimée et me révéla que ma bien aimée avait été transporté dans une infirmerie non loin d'ici. J’étais incapable de réfléchir quand ce sentiment m’étreignait. Je sentis donc la Haine monter en moi………………………. Qu'allais je faire ?
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Posté le 23/10/2006 à 11:45:12 

23 Octobre Je me levais en hâte tôt dans la matinée. J’avais passais une nuit agitée et habitée d’affreux cauchemars. J’avais rêve d’elle cette nuit, mais je n’était pas moi même. J’étais celui qui avait le sentiment de haine. Je l’entendais dans ce cauchemar me supplier de me reprendre en main, je l’entendais me crier son Amour. Mais rien n’y faisais, j’avançais vers elle l’épée à la main les yeux injectés de sang . J’eue la chance de me réveiller avant le premier coup porté. Ce matin, je savais que j’allais faire une chose que je me refusais de faire jusqu’ici. J’allais retrouver son bourreau et le combattre. Je me mis en route rapidement l’épée à la main. Très vite, je retrouvais la piste de cette hollandais et je me pressais de le rejoindre. Au bout de quelques heures de routes, je le rejoignis enfin. Il vis dans mon regard mort que je venais pour l’occire. Un combat en ma défaveur commença alors. Fatiguais de ces nuits sans elle, de ces cauchemars sans fin, l’agressé se changea rapidement en agresseur. Mes mouvements n’étaient guidés que par une haine, je ne regardais rien de ce combat, je restais devant lui et je frappais uniquement. Jamais je n’avais réalisé un tel combat. Même dans le passé, ou mon surnom de « 2 neurones » avait pris le pas sur moi, je n’avais fait pire combat que celui ci. Au bout d’une heure de combat je mis genou à terre et dis alors : « Pourquoi l'as tu attaqué, mais pourquoi....... » Je me réveillais un peu plus tard dans un hôpital, on m’amenait vers un lit au fond de celui ci. Au passage, je la vis…… Je vis ma bien Aimée dormir paisiblement. Ma haine s'enfuit alors, des larmes ruisselèrent sur mon visage et un râle sortit de ma gorge….. « Je t’Aime mon Amour……………………… » Sur ces mots je sombrais dans un coma...
Dulcina Fagney
Dulcina Fagney
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13/02/2006
Posté le 23/10/2006 à 14:04:20 

22 octobre Celà faisait maintenant trois jours que je Le cherchais. Depuis ce matin où nous avions été malencontreusement séparés, je n'avais cessé de le chercher ... J'avais erré, le coeur vide, dans le seul but de le retrouver. Je me sentais mal, je combattais chaque gredin, marin zombie, sans vraiment croire à ces combats, sans me concentrer, je n'avais même plus envie de me défendre ... Je devenais comme eux, une espèce de morte-vivante qui errait... Mais je me raccrochai à Lui, à sa pensée ... J'avais de nombreuses blessures dues à mon manque de concentration et ma perte de volonté, je passais mon temps à me soigner, sans toutefois y mettre de coeur ... S'il n'y avait eu cet espoir de lumière au fond de ce tunnel sans fin dans lequel j'avançais, je n'aurais pas eu le courage de me lever encore ce matin... Alors que, fatiguée, je me reposais près d'une tour (reposait étant un euphémisme, celà faisait 3 jours que je ne dormais presque plus ...), je me rendis compte de l'état dans lequel j'étais ... Moi si prompte à la bonne humeur, toujours souriante ou du moins faisant tout pour l'être, heureuse de vivre, je vivais pour Lui, avec Lui ... mais depuis 2 jours, je ne vivais plus ... comme un fantôme qui se raccroche à la Terre, j'errai en me raccrochant à mon Amour pour Lui... Je m'endormais doucement, épuisée par ces nuits hantée par mes pires cauchemars, ... quand j'entendis un bruit d'épée sortant de son fourreau. Je n'eus pas le temps de me retourner, et ressentis une violente douleur dans le dos ... je sortis mon épée et tenta de me lever, donnant un coup à l'aveugle derrière moi. J'entendis un râle, j'avais touché mon agresseur à l'aveuglette ... Mais je sentis aussitôt sa main tirer mes cheveux en arrière, me faisant basculer ... Je reconnu alors mon agresseur ... cet hollandais que j'avais croisé il y a encore quelques jours avec Ammokk, à qui j'avais glissé une rose témoignant de mes intentions de paix ... Je le regardai stupéfaite, me relevant, et alors qu'il m'attaqua à nouveau de plein fouet, je criai "Non, arrêtez, je ne veux pas me battre avec vous !!!" Je voyais comme un amusement dans son regard, et je l'entendis murmurer "Fallait pas me voler", tandis qu'il m'entaillait le bras tenant mon épée ... J'avais mal, mais je pouvais me battre ... et pourtant, je ne voulais pas ... Pourquoi m'en voulait-il? Je n'avais rien volé à personne... Je ne faisais que chercher ce que j'avais perdu ... Il s'acharna sur moi, je n'avais vraiment pas le coeur à me défendre, et alors que je sombrai dans l'inconscience, baignant dans mon sang ... mes pensées s'envolèrent ... Je t'Aime ...
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