Faux Rhum Le Faux Rhum Faux Rhum  

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je m’appelle Ammokk... -1- 2  
Auteur Message
L'Inconnu
L
Déconnectéparia
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02/11/2005
Posté le 16/07/2006 à 22:41:17 

Je me présente, je m’appelle Ammokk, ceci n’est pas mon vrai nom.... Je suis né, il y a 33 ans dans le nord de la Hollande. Mon père était de nationalité Hollandais, et ma mère de nationalité Française. Mes parents étaient de fiers fermiers que tout le village respectés. Toute mon enfance se déroula fort bien jusqu’à mes 12 ans où ils moururent tous deux de la grippe. Je me retrouvai seul pour la première fois. Je fut donc envoyé chez le frère de ma mère en France où je fut mis en école militaire de suite. Après 15 ans de service militaire, j’avais acquis force et honneur dans certain champs de bataille et dans la sécurité du territoire. Je fus donc libéré de mes obligations militaires à l’âge de 27 ans. Ne sachant quoi faire, je décidai de revenir dans mon pays natal, la Hollande. Une fois de retour au pays, j’ai acheté un lopin de terre avec ma prime de fin de service. En un an ma maison était construite et je pouvais voir les premières pousses de ma récolte composée de navets, choux, carottes et betteraves sortir. Ce fut lors d’une de mes ventes au marché du village que je la vis pour la premières fois. Elle était jeune, elle était belle, elle était La femme de ma vie, elle se nommée Lidwine. Lidwine était la fille du chef de village. Je dus donc attendre encore un an que ma récolte soit florissante pour demander enfin sa main à son père. Il accepta et nous nous mariâmes le mois d’après. C’était pendant le mois de juin, la fête fut grandiose et les ventres remplis. Notre bonheur était présent à chaque instant et il nous restait plus qu’à donner la vie à un petit être. Un soir alors que j’avais atteints mes 31 ans, je vis un homme voler dans mes récoltes, j’avais déjà constaté plusieurs vols et j’étais donc à l’affût. Sortant violemment de ma maison, je pris le voleur en chasse. Il se volatilisa au bout de deux heures de course poursuite dans le sous-bois au nord du village. En entrant chez moi, j’étais fou de rage de ne pas avoir attraper ce gredin de voleur, mais en apercevant la lueur des bougies par la fenêtre de chez moi, le sourire revint sur mon visage, Lidwine devait très bientôt accoucher. Cela faisait 3 heures que j’étais sorti, Lidwine devait m’attendre avec une bonne soupe. Quand j’ouvris la porte de chez moi, je vis une assiette de soupe à terre, et un peu plus loin du sang. Lidwine avait-elle été attaquée pendant mon absence, non ? Elle avait accouché seule, sans que je sois présent, ni personne d’autre non plus. Oui, elle avait accouché. C’était un garçon. Nous n’avions pas encore choisi son prénom. Et cela importait peu……. Il était mort-né. Lidwine avait accouché d’un enfant mort-né et elle avait perdu énormément de sang. Elle avait elle aussi succombé. Je me suis encore retrouvé seul dans ma vie. Le soir même, j’ai creusé 2 tombes derrière la maison sur une petite colline ou le soleil allait se coucher chaque soir. Tous les soirs pendant une semaine, j’allais me recueillir sur leurs tombes. Jusqu’à ce soir là, ou tout changea pour moi. Je revis le voleur dans mon champ et je fus pris d’une rage incontrôlable. Je pris mon sabre et me lança à sa poursuite, il essaya de me perdre dans le sous-bois mais j’avais la rage au ventre et je voulais véritablement le tuer. Je le perdis encore de vue, mais je continuais à le traquer. Je retrouvais sa trace près d’une cabane abandonnée dans la forêt. Je fis exploser la porte avec mon talon et aperçu mon voleur dans la pièce. En une fraction de seconde, il avait mon sabre sous la gorge. C’est à ce moment que j’attendis une voix de femme. « Ne tuais pas mon homme monsieur je vous en supplie, ne le tuais pas » En tournant ma tête je vis une femme et 2 enfant en base âge pleurant autour d’elle. Elle tenait dans ses bras un troisième enfant encore nourrisson. « Je vous en supplie monseigneur, ne me tuais pas. J’ai volé quelques choux dans votre champs pour nourrir ma famille et ma femme a accouché il y a une semaine » sanglota mon voleur. Je fus pris de tremblement à l’idée de tuer cet homme devant sa famille. Jetant mon sabre par terre, je fis demi tour et alla me recueillir sur la colline derrière chez moi. Le lendemain, je retournai dans la foret et alla retrouver cette famille. Ils me racontèrent leur histoire parsemée de mal chance, de dettes et de pauvreté. Sans réfléchir, je leur ai ordonné de me suivre. Ce qu’ils firent sans rien demander. Ils avaient sans doute peur que je les livre aux autorités compétentes, mais cela n’était pas dans mes intentions. Je les ai amené chez moi, puis tout en griffonnant un mot sur un papier, ils me contemplèrent. Puis je pris dans l’armoire de ma chambre le petit coffre en bronze contenant mes économies. Je pris une poignée de cet argent que je mis dans ma poche. Je leur tendis après le papier sur lequel j’avais cédé ma ferme et mon champ à cette famille. Je fis promettre à l’homme d’entretenir la tombe de ma femme et de mon fils. Pendant que cet homme et cette femme me remerciaient, je ne pouvais détacher mon regard de leur nouveau né. La femme remarqua cela et me dis : « C’est un garçon monsieur, il se nomme Ammokk. » « Ammokk » répétais-je. « Et vous monsieur, comment vous appelez vous » me demanda la femme. « Je m’appelle Na….Je m’appelle Ammokk », et je partis sans me retourner, j’avais alors 31 ans et je venais de pardonner. Sur la route beaucoup de chose me sont arrivées, la faim, des escarmouches avec de vil brigands, la mendicité, le froid …… Mais jamais, au non jamais, je n’ai tué pour le plaisir. Au bout d’un an d'errance, je pris route vers Amsterdam pour m’embarquer pour un voyage sans limite et c’est comme ça que j’ai posé le pied sur Liberty Island dans le but de refaire ma vie. Voilà toute ma vie et cela ne pèse pas lourd couché sur un papier. Là-bas j’étais seul, plus personne ne comptais pour moi. Je viens enfin de renaître sur cette île et je sais que mon nom impose un certain respect. C’est pour cela que je viens vous confier mon histoire. On ne peut respecter un homme sans connaître son histoire, donc voici la mienne. Ammokk
RIP
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Posté le 16/07/2006 à 22:46:10 

C'est beau *applause*
L'Inconnu
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02/11/2005
Posté le 16/07/2006 à 22:54:34 

Merci Molotov
Jovic The Yougo
Jovic The Yougo
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22/12/2005
Posté le 17/07/2006 à 00:15:33 

Triste histoire, mais se soldant par un acte noble. Puissiez vous retrouver les tombes de votre famille intactes lors de votre retour
L'Inconnu
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02/11/2005
Posté le 17/07/2006 à 00:19:12 

Merci Jovic The Yougo, et le seul mot me vient a l'esprit est "confiance", la confiance dans la promesse d'un homme. Je fais confiance aux hommes en général.
Harold Saxon
Harold Saxon
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06/01/2006
Posté le 17/07/2006 à 00:37:32 

Et bien,triste histoire,mais je suis content d'en apprendre un peu plus sur vous.
Dandy Roll
Dandy Roll
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03/12/2005
Posté le 17/07/2006 à 01:08:42 

c'est trop triste moralité : faites des gosses
Chat Lemuet
Chat Lemuet
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05/12/2005
Posté le 17/07/2006 à 10:23:16 

Un homme qui résiste à l'armée, à la mort de quatre être chers ainsi qu'à la grippe!!! et qui trouve encore de l'humanité en lui... Homme honorable, soit fier!
L'Inconnu
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02/11/2005
Posté le 29/08/2006 à 00:13:30 

Pour connaitre la signification de mon nom : Amok : "le doublement des consonnes me permet de porter ce surnom plus facilement " L'amok est un comportement spécifique à la culture malaisienne, par lequel le sujet, pour venger la mort de l'un des siens ou simplement une insulte, « court l'amok » et tue autant de personnes qu'il le peut jusqu'à ce que lui-même soit mis à mort. Par extension, le terme désigne un forcené et une maladie mentale dont le symptôme est la grande propension du sujet à injurier ceux qui l'entourent.
Storm
Storm
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06/02/2006
Posté le 29/08/2006 à 09:10:29 

Au vu de ton passé, on ne peut qu'être conforté dans le respect que l'on te porte... C'est toujours dans les pires moments que l'homme prouve sa valeur et montre ses défauts et qualités...
Alanis
Alanis
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15/11/2005
Posté le 29/08/2006 à 09:17:44 

Triste et belle histoire ! Puisse tu retrouver la paix et l'Amour. C'est sans doute peu de chose, mais tu peut compter sur mon amitié.
L'Inconnu
L
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02/11/2005
Posté le 29/08/2006 à 19:25:50 

Merci pour votre respects mes amis. J'essaye de tenir mon role dans Liberty. Tout comme vous je le vois. Merci encore
Kidd
Kidd
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08/05/2006
Posté le 29/08/2006 à 22:27:18 

Ammokk, je ne vous regarderai plus de la même façon depuis que j'ai lu votre histoire... Vous avez bien du courage...
L'Inconnu
L
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02/11/2005
Posté le 29/08/2006 à 23:21:42 

Vous comprenez maintenant mademoiselle, que mes aides en vers les jeunes corsaires et purement gratuite et sans aucunes arriere pensée.
Adriana
Adriana
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08/01/2006
Posté le 30/08/2006 à 00:19:19 

*essuie une larme*
Gaïus Quesada
Gaïus Quesada
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14/01/2006
Posté le 30/08/2006 à 12:11:50 

Il est facile de sombrer dans la haine devant les adversités et les injustice de l'existence... Ammokk à fait le choix de l'honneur et de la droiture. Qu'il soit salué et respecté pour cela.
L'Inconnu
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02/11/2005
Posté le 11/10/2006 à 00:12:50 

06 Octobre. Ce jour là, je fis un rêve, le rêve que quelqu'un m'appelais. Cette voix, je la connaissais. Cette voix, de tendresse je la chérissais. Cette voix m’appelait. Ce jour, je fus emmené encore une fois à l'hôpital après un dernier combat contre les valeureux pirates. Mon ami Lem Topar gisait près de moi inconscient. J'avais étais incapable de le défendre, lui qui m'avait tant aidé lors de cette dernière bataille. Sans lui, je n'aurai pas eu tant d'éloge. De droite et gauche, je voyais mes frères et soeurs gisant inconscients. Le médecin vient me voir et me regarda "Alors maître Ammokk, je viens d'entendre vos exploits encore une fois" Regardant autour de moi, je ne vis pas mon épée "Où est mon épée et mon tromblon" "Ils sont rangés maître Ammokk, ne vous inquiété pas. Vous les retrouverez bientôt" "Non, je veux y retourner, je n'ai pas fini ma mission" Le médecin me regarda d'un air triste "Ils sont repartis... Les pirates sont tous repartis, c'est trop tard." Ce fut le choc, je le savais, mais je ne pouvais pas m'y résigner. Les blessés affluaient de plus en plus et je dis donc au médecin "Occupez vous de nos frères et soeurs médecin, je vais bien" Me connaissant bien, il fit ce que je lui demandé. Il connaissait la tête de mule en face de lui. Au bout de quelques heures de repos, je vis que les lits manquaient. Je me mis donc sur un siège pour laisser la place au plus souffrant. Ma constitution me le permettait encore. En jeune mousse passa près de moi, rien quand me regardant, il compris et une minute plus tard revint avec mes armes. Je passais alors toute la fin de soirée à contempler la lame de mon épée. Elle était recouverte de sang et se fut alors que le sang sur mes mains m'apparut. En relevant enfin la tête, je pu m'apercevoir que l'hôpital était plein. Je connaissais ma mission, donner ma vie pour eux, jeunes, vieux, commerçants et combattants… Je donnerai ma vie pour sauver la leur. Tel était mon destin sur l'île. Et c'est alors que j'entendis la voix. Cette voix, je la connaissais. Cette voix, de tendresse je la chérissais. Cette voix m’appelait. 08 Octobre. Une nouvelle mission m'incombait, il nous fallait reprendre notre tour aux anglais. Le regard de mes camarades en disait long sur leur motivation. Ils marcheraient tous comme moi jusqu'à la mort ou la victoire. Une seule alternative s'imposa à moi, relancer le processus de paix. Cela fut simple puisque les 2 gouverneurs connaissaient bien la situation et étaient touts deux des hommes d'honneur. Nous reprîmes donc notre tour pacifiquement le lendemain. 09 Octobre. La joie d'une reprise de tour pacifique éclairée les visages de mes frères et soeurs. Il y avait Yop, Velvet, Lem, Hari, Paulo, psycho, Physalis et bien d'autres encore et il y avait ... Non Lizzie n'était plus là, ce fut le premier jour où je pris conscience de son départ. De la tristesse m'envahis, je me souvenais des jours passé ensemble, de nos énormes sacrifices..... Je baissais mes yeux sur la lame de mon épée, je vis qu'elle était encore recouverte de sang et se fut encore à ce moment que le sang sur mes mains m'apparut. Et c'est alors que je réentendis la voix. Cette voix, je la connaissais. Cette voix, de tendresse je la chérissais. Cette voix m’appelait. 10 Octobre. Toute la nuit, j’entendis cette voix. Cette voix, je la connaissais. Cette voix, de tendresse je la chérissais. Cette voix m’appelait. Regardant vers l'es, je vis les portes d'Ulüngen la Magnifique. Regardant vers l'ouest, je vis la jungle à perte de vue. Je pris ma décision, je devais aller à la rencontre de cette voix. Me retournant, je fis signe à mes amis encore endormit et m'engouffrai dans la jungle en direction de terres de l'est. Au bout de 100 mètres, je fis halte, sans me retourné et j'ai murmuré : "Je m'excuse mes amis, mais je ne reviendrai pas de suite. Je pars pour comprendre pourquoi mes mains sont si pleines de sang. Je pars pour comprendre pourquoi tant de sacrifices. Je pars pour comprendre. Mais je pars surtout pour rejoindre cette voix. Comprenez moi, vous êtes ma seule famille dans ce monde. Comprenez moi, je suis si seul pourtant. La Hollande compte plus que ma vie pour moi depuis que j'ai débarqué sur Liberty. Maintenant j'entends cette voix. Cette voix, je la connais. Cette voix, de tendresse je la chéris. Cette voix m'appelle. Et je cours la rejoindre pour ressentir encore une fois Le sentiment de n'être plus seul. Excusez moi mes frères, excusez moi mes soeurs, je pars . Mais je reviendrai, un jour prochain......... A bientôt mes amis" Puis je repris ma route toujours sans me retourner. Puis en regardant droit vers l'Ouest, j'ai crié: "Attends moi, j'arrive ma chère et tendre ( et ce fut là que le vent dissipa mes mots )"
Sora
Sora
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Posté le 11/10/2006 à 15:19:50 

A bientot mon ami...
Dandy Roll
Dandy Roll
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Posté le 11/10/2006 à 17:52:01 

Revien nous vite "Ammokk el loco"
Elisarett Anton
Elisarett Anton
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Posté le 11/10/2006 à 19:08:35 

A bientôt ! ( dans pas trop longtemps j'espère )
L'Inconnu
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Posté le 11/10/2006 à 23:59:26 

11 Octobre. Les premières heures Je levais une nouvelle fois mon campement. J'avais passé la nuit près de l'avant post Louis le Grand. J'étais ce matin à une journée de marche de Lonely Keeper. La frontière anglaise était proche. La matinée débuta calmement. Puis un groupe de guerriers indigènes me tendirent une embuscade en début d'après midi. Je sortie de la rixe sans une seule égratignure, mais adversaire, sept au total, n'étaient plus. Je fis halte à mi chemin pour réfléchir à mon voyage. Ce fut à ce moment que je l'entendis. Cette voix, je la connaissais. Cette voix, de tendresse je la chérissais. Cette voix m’appelait. Encore et encore.... Me retournant rapidement, je ne vis rien d'autre que la jungle. Devenais je fou, au point d'entendre sa voix dans ma tête? Devenais je fou, au point de partir sans avoir la certitude qu'on m'attendait? Suite …. Je repris mon voyage, la tour anglaise n’était plus loin. Le soleil allait bientôt se coucher. Au bout de quelques heures de marche, j’arrivais enfin à la tour anglaise. Ce fut à ce moment que je l'entendis. Cette voix, je la connaissais. Cette voix, de tendresse je la chérissais. Cette voix m’appelait. Encore et encore.... Non!!! Je devenais fou, je l’entendais nettement cette voix. Me retournant rapidement, je …… Je la vis enfin, elle était là. Devant ce tenait ma belle anglaise... Elle me regarda et me sourit comme on sourit à un enfant. Ma main trembla, je n’en croyais pas mes yeux, elle était là. Elle m’attendait et me souriait. Ma main continua à trembler quand je la fis glisser jusqu’à ma ceinture. Ma main effleura la garde de mon épée et continua son chemin jusqu’à une rose attachée à ma ceinture. M’approchant d’elle, je sentais la fragilité, ma fragilité devant elle. Je lui tendis cette rose, elle la pris de mes mains et la sentit. Son sourire était pareil à celui de nos derniers adieux. Mes yeux se baissèrent un instant et mes mains ……… n’étaient plus recouvertes de sang !!!! Sa presence venait de dissiper mes haines.......... Un nouveau sentiment émergéais de moi ..... "Je suis là ma dame, J'ai entendu ton appel. Je suis là, et je t'aiderai à dissiper tes tourments. Comme tu le fais déjà pour moi........."
L'Inconnu
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Posté le 12/10/2006 à 22:52:07 

12 Octobre. La nuit était présente et le soleil n’allait pas encore se lever ... une belle journée s'annonçait, malgré la fraîcheur de la soirée. Je la regardais dormir, puis à ses côtés, j'eus un sommeil paisible. J’ouvris les yeux, je lui souris, et nous regardâmes ensembles le lever du soleil au-dessus de la jungle, le ciel parsemé de couleurs virant du rouge au violet. Passé ce moment de bonheur, nous remarquâmes un petit tas d'affaires près de nous, signe du passage d'un de mes dignes amis, Hari, qui nous avait laissé un souvenir. Il était temps de prendre la route! Qu'il était doux de se promener à ses côtés, de sentir sa présence!! Elle me raconta ce qu'il lui était arrivé. La journée passa à une vitesse incroyable ... Chaque minute, chaque seconde, je profitai de tous ces instants passés avec elle, espérant que cela dure toujours. Le soleil commençait à disparaître, quand nous décidâmes de nous poser. La traversée d'un grand pont nous attendait le lendemain, il nous faudrait des forces. Pendait que je sortais une partie de la nourriture que j’avais emporté, elle prenait dans son sac quelques uns de ces champignons comestibles qu'elle avait ramassé hier en m'attendant ... Ceci nous permis de faire un excellent repas! La fin de journée approchait, elle n'avait pas été victime de perte de mémoire ni d'actes incontrôlés aujourd'hui ... Pour ma part, je n’avais vu aucun blessé, ni mort de toute la journée. C’était la première fois depuis mon arrivé sur l’île qu’une telle chose se produisait. Faire la route à tes côtés, mes haines s'envolent ... et font place à des sentiments bien plus forts ...
Storm
Storm
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Posté le 13/10/2006 à 07:04:25 

au petit matin du jour suivant, storm qui passait dans les parrages vu les deux individus côte à côte, avec un sourir présent laissant paraittre le bonheur ambiant. Storm s'approcha d'ammokk et déposa un petit sac avec un présent et un mot. Mon ami, je connais ta valeur et ta droiture, l'élu de ton coeur et une personne que j'apprécie enormément, la savoir à tes côtés me rassure. Je t'offre ce modeste présent afin de t'aider et de vous permettre d'être heureux tout les deux. Si tu as besoin, de quoi que ce soit n'hésites pas, je ne souhaite pas trop perturber ta douce en ce moment, vu ce qui lui arrive. Storm
sealover
sealover
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Posté le 13/10/2006 à 10:53:27 

Sortant de la ville où il trouva refuge pour la nuit, Sealover se mit en route vers de sombres cavernes. Sa vie bascula en cours de ce trajet. Au détour d’un chemin, il fut rempli de joie puis quelques mètres plus loin, d’un sentiment mélangeant haine, tristesse, colère. Comment est-ce possible ? Comment a-t-elle pu me faire ca ? Je ne comprends pas ? Je deviens fou ? C’est un rêve… ce n’est pas possible !! Il avait une vision qu’il ne pouvait imaginer, même dans ses rêves les plus noirs. Comment toi Ammokk, peux-tu me faire ça aussi ? Nous nous sommes affrontés et nous sommes devenus amis… En même temps, je ne peux pas t’en vouloir, tu ne pouvais le savoir… Sealover sombra dans la tristesse Mais pourquoi m’a-t-elle fait ca ? Je l’avais vu le premier, Ammook ne peut pas être à ta place… Mais c’est de ta faute tu n’avais qu’a lui avouer ce que tu ressentais au lieu de partir combattre aux différents coins de l’ile… C’est de ta faute… Tu es le seul responsable Sealover s’arrêta un moment et senti une larme couler le long de sa joue… Dans un geste rageur, il l’essuya du revers de sa veste, la colère le rongea, son regard devint noir. Il tourna la tête et décida sorti l’empaleuse de son fourreau… Il ne pouvait en aucun cas faire de mal à son amis et encore moins à celle qu’il venait de perdre… Arrête… Tu deviens fou, tu ne peux pas… va-t-en vite avant que la folie ne te fasse regretter tes actes Tout en partant, il fouilla s’est poche et trouva un petit papier sur lequel il pu lire Cher Sealover... Je ne possède pas de rose jaune, signe de grande amitié. Je t'apprécie beaucoup, mais celui qui a conquis mon cœur est celui que tu as vu ce matin. Tu trouveras mieux j'en reste persuadée!! Au plaisir de te revoir!! Ce message, l’attrista encore plus….
L'Inconnu
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02/11/2005
Posté le 13/10/2006 à 19:53:19 

13 Octobre Jamais réveil ne fut aussi beau pour moi. Elle était encore endormie à mes cotés. Mes mains caressèrent ses doux cheveux. Puis un moment plus tard, elle était en train de me regarder, son bonheur se lisait dans son regard. J’étais l’homme le plus heureux à ce moment précis. Nous nous préparâmes à reprendre la route : J’avais changé l'itinéraire de la journée, je voulais l'amener à un endroit particulier. Les anciens de l’île l’avaient appelé « a praia do eterno amor ». Au moment du départ, Je vis mon grand ami Sealover arriver vers nous. Je lui fis signe, mais il ne faisait pas attention à moi, son visage était fermé. Il recula à quelques mètres de nous. Je vis ses lèvres bouger mais aucun son ne sortit. Ma main se baissa instinctivement sur la garde de mon épée bien que mon esprit me disait de ne pas le faire. Elle me regarda, et je compris qu’elle voulait voir mon ami seul à seul un instant. Je m’éloignai donc d’une certaine distance tout en repensant à mon ami. Que lui arrivait il ? Pourquoi ne pas avoir répondu à mon salut ? Lui si amical, lui le premier anglais de l’île à être devenu mon Ami. Puis je me souvins alors que j’avais rangé un petit sac et un papier dans mes affaires. Qu’était ce ? Je pris le papier dans mon sac ainsi que ce petit sac, puis en lisant ce papier, je me rendit compte qu’un autre ami était passé sur notre campement et ne voulant nous réveiller, avait laissé un présent et un mot. Ce mot, me fit chaud au cœur, Stormbringer me trouvait digne de ma chère et tendre. Elle me rejoignit et nous nous remîres en marche. Au bout de quelques pas, je regardais mon ami Sealover stoïque derrière nous. En la regardant, je sut que quelque chose s’était passé, mais je ne dit mot. Je lui fit la visite de la côte sud ouest de l’île, des endroit magnifique au mille et une couleurs. La journée était magnifique, et le soleil resplendissait au dessus de la mer qui s'étendait devant nous ... Arrivés à destination, j’entrai dans une crique secrète connue de peu de monde, mais son attention se porta sur une petit plage déserte quelques centaines de mètres plus loin puisque je dus ressortir pour la retrouver. Un paysage de rêve s'offrait à mes yeux éblouis, et elle m'appela, souhaitant établir là notre campement ... Le bruit des vagues qui s'échouent sur la plage, et ce magnifique coucher de soleil sur la mer ... Tout ça me paraît tellement plus beau avec toi!! Mes haines s'envolent ... Les journées passaient tellement vite près d’elle. Mais je me délectais de ses sourires, rires et paroles. En milieu d’après midi, elle me confia les événements de la matinée. Sealover était un ami, mais je ne pouvais renoncer à elle. J’avais mal pour lui, il méritait le bonheur sur cette île. Puis le soleil étendit ses mille couleurs au-dessus de l'horizon, et je lui racontai l'histoire de cet endroit ... « Il y a longtemps de ça, …… Et depuis les anciens venaient sur cette plage pour s'unir avec leurs bien-aimés. Mais cette plage n'égale pas ta beauté et ta tendresse ... » Puis nous regardâmes le soleil se noyer dans l’océan assis sur la plage. Je repensais encore à mon ami Sealover et à la tristesse dans laquelle je l'avais plongé.
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