 Le Faux Rhum
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Posté le 15/09/2007 à 18:33:09
[HRP / Suite de mon RP (qui n’est pas fini  ) :
http://www.pirates-caraibes.com/fr/index.php?u_i_page=5&theme=15&sujet=10733&u_i_page_theme=1&u_i_page_sujet=1
/ Fin HRP]
Après de nombreuses semaines au service de la France, j’avais demandé mon bannissement de la société.
[HRP / Pour ceux qui n’ont pas suivit
http://www.pirates-caraibes.com/fr/index.php?u_i_page=5&theme=9&sujet=11608&u_i_page_theme=3&u_i_page_sujet=1
/ Fin HRP]
C’est donc plein de rage, de haine et de tristesse que je quittai les couleurs de la nation française en me disant que jamais plus je ne porterai cet étendard.
Je pris donc mes fonctions de médecin GRML à temps plein laissant derrière moi le poste de responsable du parrainage vacant et une possibilité de redevenir Juge de la Cour de Justice française.
J’errai donc en me consacrant à la médecine, passant de patient à patient, allant du nord au sud et de l’ouest à l’est.
Je me consolai et j’évacuai toute ma rage et ma haine dans cette dernière.
Mais très vite, la solitude gagna mon cœur et cela provoqua mon éloignement progressif de tout contact humain autre que le soin. Je naviguai dans une pénombre ou mon âme avait semble-t-il quitté mon corps.
J’avançai tel un navire au voile bordée sans équipage pour le manœuvrer.
La déchéance prit peu à peu place à l’être censé que j’étais. Seule une part de ma philosophie resta intact.
Durant deux mois, je n’existai uniquement en tant qu’être physique mais mon esprit n’était plus. |
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Posté le 15/09/2007 à 18:54:53
Une paire de claque me réveilla en pleine nuit. J’empestai l’alcool.
J’étais trop ivre pour comprendre ce qui se passait mais j’entendis une voie efféminé me dire « Une paire de claque pour vous rappeler à vos obligations en vers vos patients ».
Cette phrase me hantait tel un écho qui traverse les montagnes sans jamais s’arrêtait.
Ma renaissance avait, semble-t-il, commencé. Je retrouvai mon air joyeux et conviviale d’antan. Je pris la décision d’arrêter d’user de ce breuvage maléfique qu’est l’alcool sauf dans les rares occasions lors de fêtes tel que le mariage ou autres festivités.
Je nettoyai mes vêtements et je me remettais dans un état convenable et décent digne du médecin que jadis j’étais.
Je repris mes esprits peu à peu.
Une jeune femme, Geneviève la fille de joie, me tenait compagnie et cela est réciproque. Elle semble avoir quelques difficultés à l’escrime mais je suis sur qu’elle a bien d’autres talents cachés.
Je repris contact avec mon ancien gouverneur, Fil de Fer, et mon ancien général, Marius le Gardien, avec qui le dialogue repris plus cordialement que la dernière fois.
J’appris que des fiançailles de ma consoeur Tequila allait avoir lieu puis quelques temps plus tard, j’appris le mariage de Charlotte de Berry avec mon ancien ministre du commerce, Paul-Louis d'Archibald.
Je leur écris respectivement afin de leur annoncer ma présence pour ses jours festifs.
L’heure de mon retour à la civilisation venait de sonner.
[HRP / Les personnes citées dans mon RP directement ou indirectement peuvent répondre . / Fin HRP] |
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Posté le 15/09/2007 à 19:07:17
Je connaissais Thamior, j'avais eu l'occasion de le rencontrer, de faire connaissance avec lui, il était gentil, attentionné et il écoutait.
Je passais des journées à croiser des gens que je connaissais, mais je ne sentais pas le grand besoin d'etre avec eux, mais beaucoup d'autre personne, qui m'avait marqué à une période de ma vie ici, me manquait, en ce moment ...
Thamior en faisait partit, j'aurais eu plaisir à le revoir, mais je m'en sentais incapable des choses me retenaient, et d'autres me poussaient à rester ici, seule, ou presque ...
"Bon courage Thamior, mais sache, que je serais là pour t'écouter au même titre que tu l'as été pour moi."
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Posté le 15/09/2007 à 19:39:38
A l'entente de cette nouvelle, Fil de Fer bondit. Il sentit un poids se relâcher dans son cœur . Longtemps, il s'en était voulu de son erreur.
Comme tous gouverneurs, il avait eu la volonté de tous faire bien. Mais suspicieux, il était arrivé à douter même de ses partisan. Après du recul, il considérait qu'une des plus graves erreurs de son mandat, était non pas d'avoir douté de Thamior, mais d'avoir accepté sa demande de pariatisation. Tant en tant que politicien, qu'en tant qu'homme.
Bientôt Fil de Fer retournerai à Port Louis, Il espérait pouvoir l'accueillir comme il se doit. |
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Posté le 15/09/2007 à 19:43:13
Une question restait néanmoins un suspend. Pardonnerai-je à la France ? Et si la réponse était « non », vers quelle nation me tournerai-je ?
J’appris qu’une de mes amies, Hernanone hollandaise lors de mon bannissement, venait de prendre les couleurs françaises. Cela me rendit heureux et je lui souhaite tout le bonheur dans sa nouvelle nation.
Un certains nombres d’éléments allait vers un pardon vers la France mais je n’avais pas oublié le passé. Je pense qu’il ne faut pas oublié le passé mais qu’il est nécessaire d’aller de l’avant tout en le gardant en mémoire.
Je me souvenais des grands moments lorsque j’étais encore français. Mon inscription pour devenir gouverneur, mon soutien à quelques différents candidats le mois suivant, le mandat d’Armand D’Averec, le parrainage.
Bien des souvenirs surgirent de ma mémoire, des larmes de nostalgies coulèrent sur ma joue. Songeur et plein d’espoir je décida d’écrire au nouveau gouverneur de France, Edouard le Barbare.
Je pris ma plus belle plume et du papier puis inscris les mots suivants :
« Bonjour Monsieur le Gouverneur, Edouard le Barbare,
Comme vous le savez, il y a deux mois j'ai demandé mon bannissement de la nation.
Depuis, j'erre dans un exile à la recherche de réponse.
Aujourd’hui, je pense avoir trouver certaines réponses et qu'il est temps pour moi de revenir au sein de la nation que j'ai toujours eu dans mon coeur.
C'est pourquoi, j'implore votre sagesse afin que vous acceptiez mon retour en France.
Pour la France et pour le Roi !
Mes respects Monsieur le Gouverneur,
Thamior Naïlo. »
Je me relu puis plia le lettre une foi l’encre sèche. Je mis comme sujet « Demande de réintégration », la cachetai et l’envoyai à son destinataire.
Quelques heures plus tard, j’ai eu quelques échanges avec l’actuel Ministre du Commerce, Paul-Louis d'Archibald, qui officialisa ma requête.
Maintenant, il ne me restait plus qu’à attendre le verdict. |
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Posté le 16/09/2007 à 01:03:04
Sing sur mes talons je découvre le phare. Lorsque j’ai fini mes combats du jour j’avance encore dans les couloirs et voici que je découvre un médecin en piteux état.
Il ne serait pas capable de faire du mal à une mouche et vu son état d’ébriété, il achèverait même ses patients. Sait-on jamais. Il mérite tout de même une correction :
Une paire de gifles pour lui rappeler son devoir envers ses malades.
Je n’ai pas eu recours à sa science à ce moment là, ni dans les jours qui ont suivis.
Je me demande ce qu’il devient |
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Posté le 16/09/2007 à 13:57:02
Thamior...
Cela faisait un moment que je le connaissais maintenant. Je cherchais dans mes souvenirs à quand remontait les premiers échanges, ou ma première rencontre avec lui...
Non, je n'arrivais pas à dater cela, ou à me rappeler précisemment.
Je regardais Nick qui venait de prononcer ce nom.
La dernière fois que je l'ai vu, j'étais à Port Louis... je cherchais Ammokk qu'on m'avait signalé ici... Il m'avait d'ailleurs aidé à arpenter la ville pour le retrouver... en vain.
Thamior...
J'avais gardé contact avec lui. Régulièrement, il prenait de mes nouvelles, tout comme je prenais des siennes.
De petits courriers par ci par là, nous soutenant mutuellement lorsque notre moral était au plus bas.
Aujourd'hui, le mien était remonté... grâce à Nick.
Et j'étais heureuse d'apprendre que ça allait mieux pour lui aussi... son désir de revenir en France prouvait qu'il se sentait mieux!
Je pris ma plume, et lui écrivis un petit mot. |
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Posté le 16/09/2007 à 18:33:59
Mon retour administratif et officiel n’est plus qu’une question d’heure. Le Gouverneur et le Ministre du Commerce ont déjà voté favorablement. Il ne manque plus que le Général, Nick le brun, dont je suis sur qu’il acceptera mon retour avec joie.
J’ai prévenu des amis de longue de date de mon retour à la civilisation ainsi que les projets pour mon avenir et les réponses n’ont pas daté. Toutes allaient dans le même sens. Joie et vœux de bonheur pour nouvelle vie.
Je les remerciai tous pour leurs soutiens.
Je n’ai pas encore tout annoncé concernant mon retour, une autre décision majeure me restait à prendre.
La GRML, guilde qui m’a accueilli il y a près de six mois, ne m’apportait plus autant de réconfort. Le soutient a toujours été le moral mais la solitude et ma déchéance m’ont amené à douter de l’apport qu’elle avait sur moi.
Je me souvenais encore de mes débuts. Tylde m’avait prit sous son aille protecteur et formateur. Elle m’avait tout enseigné et avait fait de moi le médecin que je suis.
Malgré mon attachement profond à la guilde, l’isolement que j’ai subit n’a pus être empêché par mes paires. Je ne leurs en voulais pas, les principes de celle-ci sont basées sur le fait que nous ayons la même philosophie, ce qui nous unis tous, mais d’un autre côté nous agissions tous de façon totalement indépendant les uns aux autres.
C’est donc cette autonomie détachée du groupe qui me poussa à la quitter. J’ai donc écrit de façon à Tylde pour lui expliquer les différents motifs de mon départ prochain.
Elle accepta avec tristesse, ce que je pouvais comprendre. Je devais désormais l’annoncer à mes confrères.
Cinq mois au sein de la GRML et une aventure qui se termine. Je serai à jamais honoré d’avoir été l’un des leurs durant un temps, un court moment et j’espérai rester dans leur mémoire.
Une question restait néanmoins sans réponse : « Qui était cette personne qui dans le phare me redonna la vie ? ». |
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Posté le 16/09/2007 à 23:28:21
Tard dans la soirée, je reçu un message provenant de Port-Louis m’annonçant que ma demande de réhabilitation avait abouti avec succès.
Je laissais deux mois d’une vie de paria dernière moi. J’allais pouvoir me consacrer de nouveau à la vie française.
La joie de cette nouvelle qui me soulagea d’un poids me permit de finir l’écriture de ma lettre de démission que j’allais envoyer à mes confrères de la GRML.
Une fois celle-ci terminée, je l’envoyai aux différents membres de la guilde. Comme convenu avec Tylde, à la réception de la lettre et elle entama une procédure d’exclusion.
C’est donc sur une exclusion que finie mon séjour au sein de la GRML. Cinq bons longs mois pleins de rencontre, de joie, de tristesse et de nostalgie qui se terminent aujourd’hui.
C’est le cœur serré et le ventre noué que je partais vers l’inconnu et ma nouvelle destinée.
Désormais je retourne vers Port-Louis afin d’effectuer de compléter définitivement mon retour.
D’après mes connaissances de l’île, j’évaluai trois à quatre jours de marche maximum pour atteindre mon objectif. |
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