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Cabinet du Ministre du Commerce Montalvès  
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don Juan de Montalvès
don Juan de Montalvès
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05/01/2007
Posté le 14/08/2018 à 01:23:39. Dernière édition le 14/08/2018 à 01:26:24 


Des meubles en cerisier, des armoires lustrées, des tapisseries des Gobelins et de moelleux fauteuils accueillent le visiteur du ministre. Dans un coin est disposé un secrétaire supportant un miroir ovale et des flacons de toilette, des poudres et une collection de perruques et de rubans. Un parfum citronné envahit l'air. Près de la porte, des cannes en ivoire et des manteaux tantôt brodés tantôt fourrés sont suspendus. 
 
Derrière un vaste bureau couvert de parchemins, de billets à ordre, de liasses de billets bleus, de coffrets à cire et d'un bel encrier sculpté se tient le portrait du nouveau ministre. Le Marquis apparaît à son bureau, occupé à signer des billets à ordres et des plans de réformes budgétaires, des cartes des principales routes maritimes de commerce. 
 
Sous l'imposant portrait du Grand d'Espagne, un huissier griffonne dans ses registres, un secrétaire à la mine pâle et à l'écriture saccadée. Il lève les yeux vers le visiteur et suspend sa plume en vol... 
 
- *Faisant claquer sa langue* Vous désirez ? Monsieur le Ministre est fort occupé et à moins que vous ne soyez banquier, marchand ou gentilhomme, il ne pourra vous recevoir. Par contre, je vous conseille d’attendre votre tour, avec les autres solliciteurs, débiteurs, hommes d’affaires, veuves epleurées, armateurs en mal de navires, mercenaires en manque de poudre à canon, aventuriers en recherche de financement ! Il y en a plein l'antichambre ! Et si vous êtes un vas-nus-pieds…un crieur public fait la lecture des décrets ministériels dans la petite cour chaque midi...juste là, en bas *petit sourire*. En vous remerciant. Je ne vous raccompagne pas...il y a des gens qui travaillent...ici.
 
*L’huissier relève les yeux en sentant ta présence plantée devant son petit écritoire* 
 
Bien…puisque vous insistez…si vous cherchez à vendre de la marchandise, des pierres précieuses ou pour vendre vos services; si vous cherchez à emprunter une somme de florins d’or, à engager votre épée et votre tromblon dans une expédition prochaine, ou encore souhaitez monter une échoppe, le Ministre sera prêt à écouter vos propositions et à examiner vos réponses à ses éventuelles propositions d’embauches.
Fëantir
Fëantir
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03/10/2017
Posté le 14/08/2018 à 17:37:32 

Mouarf, les cheveux, roooooooooooh, l'autre, on dirait vraiment  un - euh... vendre des gemmes? Les p'tites pierres que je trouve tout le temps, là, ça se vend? 
ça se vend cher, ces machins là? Parce que j'en ai fait un gros tas, là, parce que je trouvais ça joli, mais ça a vraiment d'la valeur?
don Juan de Montalvès
don Juan de Montalvès
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05/01/2007
Posté le 14/08/2018 à 18:33:57 

Au mot prononcé de "gemme", le secrétaire fixe droit ce drôle de moustachu aux allures de gigolo londonien, recule sa chaise et fait appeler un valet. Quelques chuchotements échangés suffirent et le valet disparu derrière les hautes portes aux dorures du cabinet. 

Il revint quelques instants plus tard et acquiesce en direction de l'huissier. Ce dernier s'approche de Fëantir, s'incline légèrement puis lui indique la porte du cabinet avec son long bras se terminant par un gant d'un blanc immaculé.

- Señor, son Excellence le Ministre Montalvès va vous recevoir, si vous voulez bien vous donner la peine de me suivre...

L'hidalgo est conduit à travers un dédale de couloirs et d'antichambres pour arriver devant le bureau du Marquis Del Basto: un large bureau contenant diverses tables ovales où s'entassent des cartes maritimes et des piles de courrier, une boitier à cachets officiels et des encriers, et des fauteuils autour d'un service d'argent et porcelaine pour le chocolat du Ministre. A la fenêtre, se tient une silhouette assez courte dans ses habits de soie, tirant d'un main blanche et poudrée un pan du rideau pour mieux observer la cohue de la rue passant devant le Ministère. 

Lorsque l'on fait pénétrer Fëantir, le Marquis ne remue à peine les larges boucles de sa perruque qui lui tombent sur les épaules, dans le dos et sur le torse. Après quelques minutes de silence, le Marquis se retourne enfin sur l'Espagnol et fait un petit sourire de circonstance, déridant ses lèvres qu'au juste nécessaire: esprit d'économie oblige.

- L'on m'apprend que vous seriez en possession de pierres précieuses, mon bon ami ? Etes-vous chercheur d'or ou quelque peu mineur ? J'ai su que des Espagnols excavaient aux environs de la Capitainerie des Mines, faites-vous parti de ces gens-là ? Je vous préviens, je me félicite d'être quelque peu expert en matière de collection de pierres précieuses et autres fines bijouteries !

Le Marquis porte ses bras derrière lui et se lève un peu sur la pointe de ses chausses et faisant une petite moue, indiquant, sans équivoque, son avis dubitatif sur la qualité de la marchandise que l'on promet d'exhiber...
Fëantir
Fëantir
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03/10/2017
Posté le 16/08/2018 à 10:13:56 

Fëantir avait l'impression d'avoir fait une gaffe une grosse bêtise et qu'il allait en être puni. Non pas comme quand Riquel le convoquait (ça, ça n'avait aucune importance), mais plutot comme quand Félicia le regardait d'un regard sévère parce qu'il avait dit un gros mot. 

C'était ça. "Félicia avec une grosse perruque". 
L'idée détendit Fëantir.

Mineur? Euh... Ben disons que je creuse actuellement l'extension pour le laboratoire secr- euh... pour faire des... salles... afin de... ranger des choses.... oui, c'est ça. Pour ranger des choses. Les robes de Don Jef! Voila! C'est ça, je creuse actuellement pour avoir de la place pour les robes de Don Jef. C'est qu'il adore ça, les robes. Vous devriez le voir, pfiouuuuuuuuu! Enfin avec ses robes, hein. Pas quand il se change. Là, croyez moi, vous n'avez pas envie de voir ça. 

Et euh.... la capitainerie des mines? C'est quoi? Une taverne pour les officiers? Non, moi, j'creuse sous le Phare. 

Fëantir se rendit compte, en le disant, que ça pouvait finalement être une très mauvaise idée vis à vis des fondations du Phare en question. 

Sinon, ben... 'tendez, j'dois bien en avoir sur moi, des p'tites pierres qui brillent...


Fëantir mis la main dans sa poche et en sortit une grosse poignée de gemmes de couleurs variées, en faisant tomber une ou deux sans même y prendre garde. 

Vous voyez? Y'a les vertes, là, pis les bleues, les violettes. Y'a celles là aussi.. j'sais pas trop ce que c'est, mais j'me suis dit que ça serait joli pour décorer les murs du Phare, comme pour faire des ... enfin des machins, là, où on met des p'tits bout de couleurs les uns à côté des autres pour faire un grand dessin à la fin? Vous voyez? Les trucs, là! Mais si!!

J'en ai déjà refilé plein à DonJef et à chaque fois il était content, j'suppose qu'il aime bien les trucs colorés pour s'en coller un peu partout?




don Juan de Montalvès
don Juan de Montalvès
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05/01/2007
Posté le 16/08/2018 à 16:21:57. Dernière édition le 16/08/2018 à 16:24:28 

Le Marquis suit le discours décousu de l'Espagnol en acquiesçant puis secouant négativement la tête au gré des changements des versions de Fëantir. 

Puis s'avance vers un guéridon contenant de la correspondance ouverte et tire dans ce tas, une lettre dont le nom du destinataire est lisible au dos, celui de Riquiel. Avec un petit sourire aux coins des lèvres, le ministre relit rapidement les lignes de cette lettre.

- Oui, oui je comprends...je commence à croire que Don Jef n'est pas le seul au Conseil des ultimes lumières à aimer porter des robes...vous semblez porter une grande importance à la construction de cet boudoir.

Lorsque Fëantir sort sa poignée de pierres précieuses comme s'il s'agissait des billes d'Alvares, le marquis fit un pas en avant, les bras légèrement tendus comme pour protéger cette marchandise de valeur, de la délicate porcelaine dans les mains d'un jongleur amateur.

- Venez par ici...*Montalvès ouvre un tiroir de son bureau Louis XIV pour en sortir un tapis à pierres de taille* Posez cela ici...délicatement...*puis jette un regard noir lorsque le butor lâche sa poignée de cailloux sur le velours vert du tapis; puis il porte une loupe oculaire à son oeil droit pour examiner certains saphirs, émeraudes et rubis qui se chevauchent pêle-mêle sur le tapis*.

- Bien, il semblerait en effet que vous ayez un joli filon sous votre Phare...toutefois, cela reste des pierres précieuses certes mais assez communes. Elles iront fort bien pour vos projets de décoration pour votre guilde, de belles mosaïques de CUL en somme. 

*Il lève son regard augmenté par la loupe sur Fëantir, lui grossissant son oeil donnant des allures de cyclope*

Ecoutez bien, ce que je recherche ce sont des gemmes plus particulières...avez-vous entendu par des "coeurs de braise" ? Et comme votre phare doit être côtié
peut-être avez-vous découvert des caches plus humides dans vos...travaux...et excaviez des perles ? Des perles roses ou des perles d'eau douce ? Et surtout cette variété que l'on nomme "perles d'Australie".

Si vous tombiez sur ce genre de gemmes, vous comprendrez qu'il est de votre devoir...patriotique d'Espagnol...de venir en parler, en primeur, à votre Ministre n'est-ce pas ? C'est très important un devoir patriotique, vous comprenez bien n'est-ce pas ? Allez dire cela à vos camarades que le service de l'Espagne passe avant toute considération vestimentaire ou de décoration d'intérieur ! Le service de l'Espagne ! *accentue le marquis un pointant un index nerveux en l'air* Ainsi si vous trouvez ces pierres et perles de qualité...*plus confidentiel et ondulant sa main poudrée vers son pourpoint*...vous venez me voir d'abord...service...devoir...Espagne ! *il ouvre de grands yeux et se signe*.

Allez mon bon monsieur Fëantir, je ne vous retiens pas davantage...et vous direz à monsieur Riquiel qu'il recevra très bientôt une invitation au ministère, nous verrons ce que nous pourrons faire au sujet de sa...garde-robe datant de Mathusalem ! 

Sans plus prendre attention du jeune Espagnol, le ministre saisit une lettre et en brise le cachet pour la lire avec attention tandis que derrière Fëantir, les battants des vastes portes du bureaux s'ouvrent pour laisser apparaître un huissier pour l'inviter à quitter la présence de l'illustre marquis.
Fëantir
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Posté le 16/08/2018 à 16:35:40 

Fëantir n'écoutait plus trop le monsieur à la grosse perruque.
Il se laissait guider vers la rue docilement, l'esprit ailleurs.

Perles d'eau douce, perles d'eau douce... 
J'ai d'jà entendu parler d'ça, moi... M'souviens plus où...

HA!
Je sais!
Les p'tites billes que j'avais offertes!
C'était à qui, ça déjà?

Se retournant vers le marquis, puis constatant qu'il n'était que face à une porte close:
Je sais, c'était - oh.. bon.. ça devait pas être si important que ça.. J'lui parlerai des autres gemmes que j'ai gardé dans ce coffre, un de ces jour, ça lui fera surement plaisir. 

don Juan de Montalvès
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Posté le 17/08/2018 à 01:00:38. Dernière édition le 17/08/2018 à 01:13:02 

Nuit de bal au ministère.  

Les fenêtres du ministère du commerce espagnol brillaient des milliers de reflets des candélabres disposés sur les tables, consommant leurs bougies au milieu des pyramides de macarons, des bouteilles de vin de Champagne, des rôtis en buffet, des langoustines ouvertes et aux fontaines à fruits confis.
 
Dans la nuit d'Esperanza, aux ruelles sombres et silhouettes inquiétantes des mansardes, le ministère semblait un joyaux étincelant émergeant des ténèbres. Quelques voitures immobiles attendaient sur le parvis tandis que chevaux et cochers somnolaient malgré les rires et la musique qui provenaient de l'étage de réception.

C'était nuit de bal chez le ministre espagnol.  

Les convives, des bourgeois marchands, aristocrates en recherche de pensions, capitaines dans la flotte des Indes, veuves joyeuses et douairières qui surveillaient d'un oeil de Cerbère les filles à marier cherchant le regard des cadets de bonne famille destinés aux armes du Roy qui faisaient les yeux doux aux veuves aux joues roses et à la dot séduisante; tout ce petit monde virevoltant dans leurs habits brodés, larges dentelles blanches, et aux souliers à grosses boucles d'argent, suivant la mesure de l'orchestre de 6 cordes et clavecin.


Le Marquis - masqué comme ses invités - observait ce spectacle de la bonne société d'Esperanza qui tournait dans un danse convenue, chacun se jugeant sous leurs loups noirs ne laissant découvrir que les visages poudrés et les lèvres passés à la pommade rouge, mais dissimulant les yeux car ils sont les seuls à demeurer sans artifice et vrais.

Don Juan saisit un petit verre de liqueur que lui apportait un valet en livrée tandis qu'il acquiesçait et sourire machinalement à son interlocuteur, un coadjuteur de l'Evêché dans sa longue robe pourpre et à la croix de rubis pendant sur sa poitrine.


- Son Excellence conviendra que toutes ces rumeurs de sorcellerie qui parcourent les villages sur les collines de notre île font mauvaise figure au moment où nous avons le plus besoin de Foi pour contenir tous ces "philosophes" qui se proposent d'éclairer le monde !

- *Le Marquis bu une petite gorgée et acquiesça d'un sourire serré* Certes, mais Monseigneur conviendra que ces pauvres gens sont nés et ont toujours vécu dans les Caraïbes...Ici on aime le mystère et on adore le merveilleux...même lorsque ceux-ci prennent la forme de cadavres désesséchés dans la nuit ou de possession maléfique, d'hommes-loups, de sorcières infanticides ou bien de vampires ! Dans les salons de Paris, on invoque la Liberté, ici on prie les Saints mais on ne dédaigne pas le Démon de temps à autre, les Créoles sont des gens prudents... *Le Marquis se mit à rire mais se tut rapidement en remarquant l'air scandalisé du religieux*.

Alors que le coadjuteur vidait son verre d'un trait pour se remettre, le regard du Marquis fut un instant attiré par une  silhouette se mouvant d'un air aérien entre ses invités, se déplaçant à chaque battements de cils, dévisageant le Ministre le temps d'un mirage avant de disparaître pour réapparaître, masqué dans l'embrasure  d'une des portes de la salle de réception. Pâle et lunaire au milieu des habits de soie et des dorures, on  croirait deviner comme un spectre entourant ce personnage vêtu d'un noir profond, à l'aura envoûtant, dont le corps élancé semblait avoir des contours indéfinis et flous. Bientôt la vision disparu encore une fois lorsqu'un huissier, tremblant et désorienté, s'approcha du ministre pour lui tendre d'une main peu sûre un plateau d'argent sur  lequel était posé une lettre cachetée. Comme émergeant d'un songe, l'huissier balbutia quelques mots sous le regard interrogateur de son maître :  

- Un certain...Comte de Richemont vous attend dans votre cabinet...Exc...Excellence. Il dit venir sur votre invitation.  

Le Marquis approchant sa main poudrée de la lettre la recula vivement à l'évocation de ce nom, puis se ressaisit, rompit le sceau mais se retourna sur l'ecclésiastique qui comprit par ce simple mouvement de tête qu'il était temps d'aller confesser quelques jouvencelles. Montalvès déplia la lettre et bientôt il découvrit une écriture fine commençant par ces mots : 

"Sir de Montalvès, je vous remercie de l'intérêt que vous portez à ma personne. Votre projet n'est pas pour me déplaire et la perspective de faire couler le sang m'intéresse" .  

Le Marquis referma la lettre sans en lire la suite, comme soupçonneux d'un regard indiscret mais il se rendit vite compte que tout autour de lui revint à son aspect familier et respectable : des éventails et des baise-mains, la musique de salon, les basses salutation des hommes ôtant leurs tricornes sur son passage, tandis qu'appuyé sur sa canne au pommeau d'ivoire, le Ministre prenait lentement la direction de ses appartements, laissant derrière lui bientôt les clameurs de la fête pour emprunter les longs couloirs menant à son cabinet de travail. Bientôt les coups de sa canne et des talons rouges de ses souliers vernis sur le parquet craquant
 supplantèrent les violons, les rires et les lumières pour laisser place à des sons de plus en plus sourds tandis qu'il approchait de son cabinet d'où il cru deviner l'émanation d'une lueur fantomatique. 

C'était nuit de bal chez le ministre espagnol.
Lord Dark Archangel
Lord Dark Archangel
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Posté le 28/08/2018 à 08:49:49 

Le cabinet était décoré avec richesse et soin. Ça est là, des dorures appliquées sur les montants des portes et fenêtres reflétaient les lumières des chandelles, donnant à la pièce un aspect chaleureux et raffinée, tandis que des tableaux accrochés aux murs offraient des couleurs chaudes et douces au regard du visiteur.
Il y avait bien longtemps qu'il n'avait pas mis les pieds dans ce cabinet de la cité espagnol. Cela faisait quoi .... Six ans ? Huit ans ? Plus ?

Assis dans un fauteuil faisant face à la porte, l'ombre sortie une cigarette noire d'un étui de cuir et l'alluma, un petit nuage de fumée s'élevant alors qu'une odeur de sang séchée apparaissait dans l'air. Des flots de musique et de rire lui parvenait depuis la salle de bal, ou il avait eu un rapide aperçu des invités présents.

Vérifiant qu'il était seul, il sortit rapidement un pendentif de sous ses vêtements, caressant les deux animaux stylisés. Le loup se tenait assit, semblant surveiller les alentours, le félin à ses pieds se tenant couché contre lui. Souriant, ll s'arracha pourtant rapidement à sa contemplation,  rangeant rapidement le pendentif, sortant des replis de sa veste la missive reçu depuis quelque jours pour la relire.

L'invitation avait été explicite, tout comme la proposition. Elle avait été surprenante, surtout au vu du nom utilisé. Rare était ceux à le connaitre, et plus encore à le connaitre et à vivre.
Il était curieux de rencontrer cet homme et savoir comment il l'avait trouvé. L'information avait du certainement lui couté cher, monétairement et humainement.  Et puis, c'était un excellent moyen de sortir de sa longue retraite et retrouver la civilisation....
don Juan de Montalvès
don Juan de Montalvès
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05/01/2007
Posté le 01/11/2018 à 17:43:23 

*** Annonce publique***

Le Ministère du commerce espagnol a pour vocation de favoriser les échanges économiques et le libre commerce dans les Caraïbes, notamment dans les possessions de la Couronne espagnole.

Esperanza est connue pour sa longue tradition de commerçants d'exception dont sont issues de grandes figures des sciences économiques de Liberty.

Pionnier de la finance, grand argentier et ministre espagnol à de multiples reprises, marchand dévoué et loyal, le nom de don Ark'yest reste synonyme de la réussite commerciale et de la confiance des clients.

En ce Premier Novembre 1718, le Ministère du commerce espagnol
crée la Bourse commerciale Danilo Ark'yest.



Cette bourse d'un montant de 100'000 florins d'or sera octroyée à un nouvel arrivant espagnol désireux de se lancer dans une carrière de commerçant ou tout corsaire choisissant de rejoindre la colonie espagnole et de se lancer dans le métier de marchand.

Cette bourse est versée sous forme d'équipement pour mener à bien les activités marchandes, un capital pour les premières commandes et réserves, ainsi qu'un mandat de ravitaillement privilégié sur la vente de consommables aux Espagnols.

Le nouveau commerçant bénéficiera également d'un enseignement de qualité dispensé par le Marquis de Montalvès, l'un des esprits les plus brillants de sa génération !

Le bénéficiaire boursier doit en outre s'engager à accepter ce mandat pour une durée minimale de 12 mois au sein de la colonie espagnole.

Les postulants à cette bourse commerciale peuvent déposer leur dossier de candidature en cet office ou l'envoyer personnellement au Ministre don Juan de Montalvès.

***
 

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