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De Schreeuw - la Gazette d'Ulüngen  
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Jocard Gombo
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08/10/2013
Posté le 04/09/2018 à 22:45:23. Dernière édition le 17/09/2018 à 10:37:15 





   La gazette d'Ulüngen et son illustre rédacteur en chef Jocard Gombo seront dorénavant les serviteurs de l'actualité batave. Quoi de mieux qu'une oreille exercée et un esprit finaud pour vous commenter les nouvelles ?

   Alors amis lecteurs, si vous souhaitez être tenus au courant des dernières dépêches même au fin fond de l'île, c'est désormais possible. Procurez-vous un exemplaire et apaisez-vous devant ces quelques lignes savoureuses.

   Si quelques plumes hollandaises veulent s'exercer a l'écriture, faites donc parvenir vos articles et ils seront publiés à votre nom.
Jocard Gombo
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Posté le 05/09/2018 à 10:46:13. Dernière édition le 07/09/2018 à 17:25:40 

De Schreeuw - la Gazette d'Ulüngen.

4 Septembre 1718.

Rapine à l'auberge.

   Ainsi donc les forbans ont jeté leur dévolu sur notre petite cambuse adorée. Méprisables pirates qui viennent avec leurs grands sabres, saborder le plaisir délectable d'une bonne gueuze maltée. Laissez donc nos prestigieux goûteurs en paix, vils brigands ! Ne posez-vous donc aucune limite à vos atrocités ? Abstenez-vous la prochaine fois de partager vos inclémences avec nos braves citoyens et dirigez-les plutôt vers d'autres lieux (comme l'église du père Wermer par exemple). À bon entendeur.

J.G.


La misère envahie les
 rues. 

   Qui n'a pas remarqué ces derniers jours l'infortune battre nos pavés ? Mendiants, veuves et surtout orphelins délaissés à leur indigence. Est-ce donc une façon de traiter son peuple ? Hier encore notre Intendant recueillait un jeune pupille. Combien d'enfants esseulés se présenteront après lui ? Tout cela doit cesser. Si déjà Turb Van Solo pouvait reconnaître quelques uns de ses descendants, cela en sortirait une bonne trentaine de la détresse.


J.G.
Jocard Gombo
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Posté le 06/09/2018 à 11:49:21. Dernière édition le 06/09/2018 à 14:03:00 

De Schreeuw - la Gazette d'Ulüngen.

5 Septembre 1718.

Bastringue au tribunal.


   Si les pas vous mènent devant le palais de justice, que de ce fait votre oreille soit attirée par le charivari qui en émane. N'ayez cure ; il ne s'agit pas de la nouvelle halle au poisson d'Ulüngen mais bien d'une place juridique. Espagnols, français et autres phénomènes de foire, de quoi donner de la bouillie aigre à notre bon juge (qui d'ailleurs à la fâcheuse tendance à changer tout les quatre matins). L'impatience du peuple guette sur le dénouement de cette histoire, en escomptant que la sentence soit à la hauteur de nos espérances. Le journal sera là pour en juger !

J.G.
Jocard Gombo
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Posté le 07/09/2018 à 16:38:29. Dernière édition le 07/09/2018 à 20:00:12 

De Schreeuw - la Gazette d'Ulüngen.

7 Septembre 1718.

Colloque et délibérations.

   Le hollandais est gueulard, donneur d'avis et commentateur à tout va. Ce qui donne souventefois lieu à de pétulants débats. Hier encore quelques avertis s'adonner à cet art si tenace. En omettant les détails de l'impromptue concile, la taverne fut l'ordre du jour. Il en eu ressorti que dorénavant un titre serait patenté à un citadin. Pour q'enfin l'on soit averti lorsque la gargote du vieux
 Ed' courait un funeste danger ou bien lorsqu'elle était sous bonne garde. Comme il est de commun avec l'avant-poste Van Ders.

J.G.
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Posté le 08/09/2018 à 13:08:40. Dernière édition le 10/09/2018 à 19:56:46 

De Schreeuw - la Gazette d'Ulüngen.

8 Septembre 1718.

Oranje is het nieuwe zwart.

   Un de plus ! Ulüngen serait-elle devenue une source intarissable de flibustiers pour La Chimère ? Il est vrai que nos braves corsaires non rien à envier au voisinage. C'est donc tout naturellement que les intérêts des forbans se portent vers la cité batave. Que la peste soit de ce fourbe Capitaine ! Détournez donc un peu le regard ailleurs et prenez dans votre caboteur un ibère ou un saxon. Ces bras cassés ne valent pas la moitié d'un ulüngenois mais cela reste de la bonne graine. Si le désir fantasque vous venez de piocher un français, attachez-le à l'avant de votre rafiot et cela fera une bonne figure de proue...

J.G.
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Posté le 10/09/2018 à 19:56:16. Dernière édition le 10/09/2018 à 22:11:05 

De Schreeuw - la Gazette d'Ulüngen.

10 Septembre 1718.

   La Gazette vous propose une pause lyrique, afin d'apprécier notre si délicate langue. La comptine qui suit saura, j'en suis persuadé, raviver le coeur des petits et des grands.

J.G.


Altiid is Kortiakie ziek.

Altijd is Kortjakje ziek,
Midden in de week, maar zondag niet.
Zondag gaat zij naar de kerk, 
met een boek vol zilverwerk,
Altijd is Kortjakje ziek,
Midden in de week, maar zondag niet.


Les hollandais marchent sur La Madonne.

   C'est une vague orange qui a pris ses quartiers dans la garnison de l'avant-poste espagnol. La ténacité ibérique bien que subalterne à la stratégie des bataves, fût tout de même à souligner (comme un modèle à ne pas suivre dans les écoles militaires). Nos fiers corsaires ont pu festoyer à leur victoire toute la nuit. L'amertume se fait ressentir côté espagnol qui ce matin, s'en prenait à un ingénu et innofensif garçonnet. Un fait d'arme qu'ils sauront eux-aussi fêter avec autant d'allégresse que nous.

J.G.
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Posté le 13/09/2018 à 10:02:01. Dernière édition le 13/09/2018 à 14:04:55 

De Schreeuw - La Gazette d'Ulüngen.

13 Septembre 1718.

Fiasco chez les chorizos.

   Il s'en ai fallu de peu, pour que cette débâcle tourne au triomphe ! Croyez-moi presque trois jours, dévoués lecteurs, pour se remettre de cette déconfiture. Nous devrions faire fi du pourquoi de cette déconvenue mais chacun y va de son expliquation. Alors laissez-moi chers abonnés, vous soumettre mon fondement et éclairer vos lanternes quelque peu égarées. La réponse est simple ; si ce satané Piet Van Praat n'avez pas foncé tête baissée et résisté un temps soit peu face à l'ennemi, nous serions revenu les poches pleines ! Va falloir qu'il paye un paquet de tournées ce jocrisse, pour rattraper sa bévue...

J.G.
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Posté le 15/09/2018 à 13:58:19 

De Schreeuw - la Gazette d'Ulüngen.

15 Septembre 1718.

Les manoeuvres militaires continuent à Esperanza.

   Le quartier général hollandais semble satisfait de l'efficacité et de la discipline des troupes coloniales. Nous remercions au passage l'escadron espagnol pour sa participation aux exercices de combat. Nul quiproquo avec de quelconques tentatives de pillage, ne vous méprenez pas.

J.G.

Plantés chez les planteurs.

   C'est un pirate, un espagnol et un hollandais qui rentrent dans un manoir... Le début de cette boutade ne vous est pas méconnue ? Sachez qu'il ne s'agit pas d'un simple trait d'esprit car ce journal n'est pas réputé fantaisiste (et prend son rôle très au serieux). Il y a en ce moment un étonnant fourbi au Manoir des planteurs. Nous avons essayé d'en savoir un peu plus sur ce qu'il se passait mais l'enquête a subi quelques contretemps...

J.G.
Jocard Gombo
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Posté le 21/09/2018 à 09:01:16. Dernière édition le 21/09/2018 à 10:03:25 

De Schreeuw - La Gazette d'Ulüngen.

21 Septembre 1718.

Des mal lunés prêchent l'indépendance.

   Un vent de liberté vous avez dit ? Un vent d'ineptie, croyez-moi... Dieu sait pourtant que je chérie la liberté comme le rhum dans mon verre. Pourtant voilà que les quelques ostrogoths au pouvoir se sont mis à l'idée de faire d'Ulüngen une "cité libre" et de se débarrasser de toutes obligations vis-à-vis du continent. Maintenant on peut rentrer dans la ville comme ça circule dans un pigeonnier et on devient hollandais aussi facilement que l'eau coule sur un toit en ardoise. Surtout, on demande plus l'avis du peuple comme à l'accoutumée, si c'est ça leur liberté on s'en passera ! Non tout ceci cache quelque chose et on va pas tarder à s'attirer le courroux sur soi...

J.G.


La taverne dorénavant fermée.

   Qui l'aurait cru un jour et par notre faute qui plus est ! Les temps changent... Mais voilà qu'un petit groupe de résistants a pris le contrôle de la taverne et compte montrer aux élus qu'on tire pas qu'à boulet rouge mais aussi avec du plomb. Quand le pouvoir reviendra aux ulüngenois, alors Edwin pourra de nouveau servir son rhum. Vaut mieux pas qu'un cintré aux idées drolatiques vienne pointer le bout de son nez par devant l'auberge. Quelle histoire mes amis, quelle histoire !

J.G.
Jocard Gombo
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Posté le 25/09/2018 à 09:29:12 

De Schreeuw - la Gazette d'Ulüngen.

25 Septembre 1718.

Le rhum coule de nouveau à flot.

   Quel plaisir ineffable que de passer à nouveau l'encablure boisée de notre souillarde affectionnée. De pénétrer dans la grande salle confortable et ouatée où le maître des lieux, tel un capitaine de bord, orchestre avec minutie son service. De s'installer près du long comptoir et savourer les sillons de l'ébène sur notre peau. Alors, comme une ode triomphale à Dyonisos, un hymne glorieux à l'ébriété, un chant rutilant à l'ivresse ; y commander une douce liqueur. Si votre prière est entendue, que la célèste étrenne vous est octroyée alors appréciez votre place au banquet des arsouilles.

J.G.
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Posté le 26/09/2018 à 10:39:41. Dernière édition le 26/09/2018 à 17:53:31 

De Schreeuw - la Gazette d'Ulüngen.

26 Septembre 1718.

Une île, un peuple...

   Ainsi donc cette conception d'un monde nouveau à traverser les pensées de nombre de nos compatriotes comme la brise souffle sur les cimes des arbres et apporte avec elle la fraîcheur d'une saison nouvelle. Les premiers colons auraient bâti cette île sur des fondements d'affranchissement, d'insoumission et d'indépendance vis-à-vis des Rois, des Empereurs et des gouverneurs. Le nom même de cette île en est une illustration irrécusable  : Liberty. Ils prônent l'unification de tout les peuples de l'île pour n'en faire qu'un. Redonnant ainsi le sens que les pionniers originels ont voulu donner à cette terre.


J.G.

Peuple d'Ulüngen,

   Ne vous laissez pas bercer par les paroles escamotrices de cette fange d'agitateurs. Tout ceci ne sont que des promesses vides de sens pour vous dérober de vos placides vies. Qui sont ces gens qui se placent en libérateurs et font de leurs discours des apophtegmes ? Jusqu'où suivrez-vous vos tortionnaires ? Que vous ont-ils déjà pris si ce n'est votre libre-arbitre et votre opinion ? Ils déroberont sous peu vos richesses, chaparderont les êtres qui vous sont chers, subtiliseront votre appartenance au nom des guerres qu'ils auront engendrés. Est-ce donc ce que vous souhaitez ? Désirez-vous lever le fer contre celui qui se battait hier à vos côtés comme un frère de sang ? Pensez ulüngenois ; à grands pas vont les fous, à petits pas vont les sages.

De Patriot.
 

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