*Le juge courait partout depuis le début de la guerre. Il ne manquait plus qu'une affaire pour gâcher son précieux temps. De retour en province civilisée, il se fait alpaguer par la jeune Cendre. Ne sachant trop comment la calmer, il lui tapote sur le haut du crane.*
Et donc ? Tu ne veux point t'en occuper ? Ce serait ta première
*Il consulte brièvement le dossier.*
Ah... Non, peut-être est-ce trop compliqué pour toi. *De sa haute taille, il se penche vers l'enfant.* Tu sais ce que tu pourrais faire ? Tu vas aller chercher l'accusée et recueillir sa version des faits. *Avant qu'elle ne s'effectue, il lui tapote de nouveau sur les cheveux.*
Meneer Don Diego,
Vous me voyez navré de ce qui a pu vous arriver. Sachez qu'on ne badine point avec les autorisations ici ! Une telle ignominie, il ne peut s'agir ici que de l’œuvre d'une Peste, à n'en point douter. En attendant que l'accusée ne vienne se défendre, pouvez-vous nous décrire plus en détail votre journée ? Ne nous épargnez aucune précision.
Oui m'sieur Mérou Egbert ! Tu vas voir qu'si j'ai toujours pas trouvé les cartes j'vais trouver madame Oog et lui tirer l'ver du nez ! ... Et aussi est c'que si j'les trouve pas, j'ai l'droit d'dessiner la nouvelle carte par exemp' ? Genre que si on va gagner la guerre on aura un p'tit bout d'territoire d'l'Espagne ? Un truc comm'ça ?
La gamine s’essuie la bave sur sa joue et lisse sa tunique avant de filer !
Posté le 28/09/2021 à 16:12:54. Dernière édition le 28/09/2021 à 16:13:27
Hola Meneer Juge Dekker,
J'ai parcouru la cité dès le matin, en courant dans tous les sens et en visitant pleins d'endroit de votre belle ville, afin d'avancer dans mes quêtes et pour discuter avec les notables et officiels de votre ville, j'ai également déguster une spécialité local. Elle commence par un B et ne voulant pas écorché sa prononciation, je vous laisse deviner.. J'ai tellement couru le matin, que j'étais complétement épuisé et incapable de bouger avant l'heure du déjeuner.
Je vous ai envoyé une copie intégrale complète de mon journal de bord de la journée concerné.
C'est bon ! Mérou Egbert ! Écoute ça ! J'ai r'cueillis sa version des faits !
Écoutez bien hein ?
*La gamine déroule une lettre et se racle la gorge avant de lire à haute voix.*
HEM. HEM.
"Cendre,
Très bien, alors Allons-y.
Pour commencer, je ne nie absolument pas les faits. Dimanche soir, alors que la guerre a commencé le matin même, j'étais missionnée pour sécuriser la ville en vue de la future validation. Lorsque je suis arrivée à l'auberge, à peu près à l'heure de manger d'ailleurs (ça sentait si bon le boerenkool, avec des saucisses !), j'ai aperçu un homme qui se cachait derrière Karen. Jusque là, rien d'anormal mais les coups d'oeil que Karen me lançaient m'ont fait comprendre qu'il y avait anguille sous roche. Et en effet, l'homme était un Espagnol. L'Amiral qui plus est !
En consultant la liste des autorisations que j'avais pris soin de prendre avec moi, j'ai vu qu'il y figurait. Mais entre le pillage quelques jours plus tôt et la guerre ouverte, je ne pouvais décemment pas prendre de risque avec lui, et je l'ai raccompagné (un peu violemment je l'avoue) jusqu'à la porte ... qu'il n'a pas pu atteindre, les infirmières l'ont emmené avant en me lançant des regards noirs.
Alors oui je suis responsable du méfait, j'ai eu la décence de lui envoyer une missive le lendemain matin pour expliquer mon geste et lui demander de ne pas le prendre à titre personnel. Je reconnais mon geste oui, mais je blâme l'Intendant Maximilien qui s'est permis d'autoriser un ennemi de guerre sans penser aux conséquences et aux risques réels qu'il faisait courir à Ulüngen et ses habitants.
Si tu veux plus de détails sur une partie de tout cela, n'hésite pas à me demander.
Je confirme avoir reçu une missive de ma part de Oog le lendemain. Mais bon je me suis fait dérrouillé en étant à la taverne loin de toute action possible et affichant clairement mes intentions pacifiques et mon statu d autorisé.
Monsieur Diego, il est évident que Madame Oog était de bonne volonté.
Alors oui, en effet, tu étais Autorisé. Et oui, certaines mauvaises langues pourraient critiquer le fait qu'une Hollandaise revendique le fait d'avoir eu vent de l'autorisation et de l'avoir bafouée, faisant du coup perdre beaucoup de valeur à un des rares garde-fou de l'île.
Mais ne sois pas chafouin ! Montre donc que l'Espagne est Pardon et Tolérance. Tends l'autre joue, fais leur admirer ton meilleur profil. Par contre, en tant qu'Avocate bénévole, je te déconseille d'admettre que tu étais en mission secrète d'infiltration, chaussé de tes gros sabots. Et surtout, ne menace pas Madame Oog de fracassants comas à vue. Ce serait peu productif.
*Furieux, le juge tambourine frénétiquement sur son bureau .*
Silence ! Silence, tous autant que vous êtes ! Il ne me semble point avoir quéri de témoignage. Et meneer Diego, avez-vous décidé d'opter pour un avocat en plein cours de procès ? Ou serait-ce donc encore ce ridicule Frag sous une perruque des plus ratées ?
*Il remet de l'ordre dans ses papiers.*
Bien, reprenons calmement et de façon ordonnée. Cendre, voudrais-tu bien demander à l'accusée si elle a suivi des ordres en agressant une personne autorisée ou si elle l'a fait de sa propre initiative ? Merci bien.
Meneer Diego, comme vous le dites, vous avez courru dans tous les sens et visité moult endroits de notre belle ville. Toutefois, selon votre journal de bord, certain de ces "endroits" n'ont point été visités dans le cadre de vos quêtes, ni pour discuter avec quelque notable. Excusez-moi cette question, mais pourquoi vous êtes-vous rendus dans les endroits suivants ? Je cite : les planques de meneer Rider et mevrouw Ten, l'auberge et toutes ses chambres, la loggia du temple Sainte Philomène, ainsi que la VDG's corporation. Vous n'y aviez pourtant point de taches à exécuter ni de personne à rencontrer. Les planques sont d'ailleurs des taudis qui ne servent à rien et dont notre ville se passerait bien, alors que le palais d'Ulungen semblait tout indiqué pour un séjour tel que le votre. Vous me voyez vraiment désolé de vous questionner ainsi, alors que vous êtes la victime d'un acte odieux, mais la lecture de votre journal n'a fait qu'attiser ma curiosité.
Ma foi, je l ai fait pour visiter la ville et savoir si il y avait du monde avec qui papoter et dépenser mon temps libre. En effet l auberge étant vide j ai cherché du monde pour parler. Et voir si il n y avait pas de nouveautés a apprendre et de nouvelles quêtes afin de rendre services. La logia de Sainte Philomene pour trouver un secretaire qui était ailleurs par exemple. J en ai profité pour découvrir des endoits inédits pour moi. Après si je n avais pas courru et épuisé mon temps on m aurait accusé d etre un danger. Maintenant si vous insuiner que j ai fait du repérage de bon matin soyons sérieux. Si des gens en ville se cachent en tant de guerre, ils sont soit a veiller sur vos coffres à la banque, soit dans leurs maison de guilde.
Je suis victime dans l histoire. J ai respecté les règles, j étais hors de porté et hors d état de nuire ou de renseigner à la validation des drapeaux. L autorisation a été levée après mon agression, tout comme l'envoi du bouquet de rose. Il y a eu une bavure et je demande donc réparation.
*Entre dans le Tribunal en rattachant ses cheveux comme elle peut en un chignon qui tient à peine. Elle pose son sac et sort les dagues de leur fourreau, un à la ceinture, l'autre au mollet, et les pose à côté du sac, puis s'avance vers Egbert après avoir salué l'espagnol.*
Don Diego, je suis heureuse de voir que vous vous portez bien et que vous vous remettez de vos blessures.
Meneer Dekker, permettez-moi de venir me défendre de vive voix, maintenant que la guerre est finie.
Pour répondre à la question que vous me posez, j'ai agis sous ordres ET de mon propre chef. Sous ordre de mon général Solal qui m'a missionné de fouiller et sécuriser la ville. De mon propre chef parce que je n'ai pas pris le temps de rejoindre mon général ou de lui envoyer un perroquet pour lui demander son avis sur la question. Sécuriser, c'est sécuriser. En temps de guerre, on ne fait pas de quartier et on n'hésite pas, sinon au prix de quelque conséquence.
Très bien, j'ai reçu tous les éléments nécessaires afin de pouvoir rendre mon jugement.
Meneer Diego, je ne faisais que combler les informations qui me manquaient. Un enquêteur se doit de n'écarter aucune possibilité, vous le comprendrez. Mais, en effet, si vous étiez un espion, vous en seriez un bien piètre. Prendre le temps de faire une sieste de deux heures le dos contre le mur de l'auberge, peut-être est-ce une tradition Espagnole, mais ce n'est pas ce qu'il y a de plus efficace pour épier les moindres faits et gestes de l'ennemi.
Nos lois sont claires (ou simplistes, certains se risqueraient à dire) sur la question. Seule une personne n'ayant point respecté les engagements qui découlent d'une autorisation peut se la voir retirer et/ou peut être expulsé immédiatement de notre territoire. La guerre n'y change rien, sauf si l'autorisé apporte un soutien à la nation contre laquelle la Hollande est en guerre, hors il n'y a absolument aucune preuve manifeste que ce fut le cas ici.
L'autorisation a été délivrée en bonne et due forme. Blamer notre intendant ne fait qu'ajouter à un comportement répréhensible, mais je n'en tiendrai point rigueur. Il est vrai qu'il peut être énervant parfois.
Nul n'est censé ignorer la loi, mevrouw Hoofeln est donc coupable d'agression sur autorisé. Comme elle a déclaré avoir pris seule l'initiative de cette agression, elle assumera seule la charge de l'amende qui est la suivante : 500 pièces à la victime pour les dommage causés, et 1200 à la caisse commune Hollandaise pour avoir osé enfreindre nos lois. L'accusée ayant perçu une prime pour son méfait, il lui sera imposé de reverser cette somme à la caisse commune.
Voilà qui clot l'affaire. Outre cela, meneer Diego, sachez que j'ai ouie dire que, après votre agression, vous aviez mis en doute ma probité. Comme pour mevrouw Hoofeln, je ne vous en tiendrai point rigueur, mettant cela sur le compte de votre énervement suite à vos malheurs. Mais sachez que la justice Hollandaise se veut d'être un exemple de civilité sur une ile qui en manque grandement. Ce n'est point pour rien que nous exigeons à chacun de nos visiteurs de demander des autorisations, un précieux sésame que nous prenons soin de respecter. J'escompte que ce manquement aura tout de même pour bénéfice de rappeler à mes concitoyens l'importance de respecter les lois et les autorisations. Ils ne sont point irréprochables en toute situation, nous en conviendrons aisément. Les autorisations et la justice sont deux piliers primordiaux de la civilisation sur Liberty, une région où la violence et la sauvagerie prospèrent un peu trop à mon gout. Vous me voyez donc, chaque jour qui passe, toujours plus attristé de savoir que le tribunal d'Esperanza garde ses portes closes. D'autant plus que, fut un temps, c'était bien lui le modèle de justice sur Liberty !
Dans l'attente optimiste de le voir rouvrir, j'espère que vous nous reviendrez en de meilleures circonstances. Des projets de rénovation d'Ulungen sont toujours en cours, je ne sais point quand cela se fera exactement mais je pourrai, si vous le souhaitez, vous inviter spécialement pour l'inauguration. Je suis certain que vous apprécierez bien plus votre séjour en cette occasion.
Merci de votre réponse et désolé pour mon agacement, la douleur et les médicaments font parfois employés des mots maladroits. Je vous prie de bien vouloir m'en excuser.
Je suis satisfait du jugement, les montants étant défini à l'avance je ne suis pas surpris du montant du dédomagement.
Je prends bonne note de votre invitation et cela sera avec plaisir si je suis disponible à l'inauguration.
Concernant, le tribunal Espagnol, je n'ai point vu de nouvelle plainte depuis mon retour au mois d'avril. Si une affaire est en souffrance que le plaignant se manifeste, je ferai au mieux pour l'instruire.
*Affiche une grimace contrite à l'annonce du montant total de son amende.*
Eh bien voilà qui n'arrange pas mes affaires mais soit, je verserai les sommes demandées. 500 pièces pour Don Diego, et un total donc de 1563 pièces à la caisse commune. J'envoie de ce pas un perroquet à Nymphéa en ce qui concerne la caisse.
Señor, préférez-vous que nous nous rencontrions pour que je vous rembourse, ou est-ce que je demande à mon ministre de faire un virement sur un compte ?
Je vous remercie pour la prompte information, mevrouw Abo. Voilà qui mettra aussi un terme aux rumeurs d'insolvabilité de mevrouw Hoofeln.
Meneer Diego, cette nouvelle me réjouit hautement. J'imagine que voir le batiment fermé laissait songer qu'il était alors impossible de déposer plainte, mais comme il n'y avait plus de plainte le batiment restait fermé ! Une sorte de cercle vicieux. Ou vertueux, pour ceux qui apprécient le calme. Ah, tout cela est fort cocasse !
*Le juge se fend d'un rire mou à cette idée. La chose est si rare de sa part que la situation en est presque embarassante.*
Posté le 05/10/2021 à 20:38:00. Dernière édition le 05/10/2021 à 20:44:39
Après avoir disparue près d'une journée entière sous un amoncellement de paperasse en tout genre, Cendre fini par réapparaitre, barbouillée d'encre et de craie grasse de toute les couleurs.
JUGE MEROU EGBERT ! Tu vas êt'drol'ment fier d'moi et tu vas bien pas du tout r'gretter que j'suis ton assistante...
Elle pousse les papiers qui jonchent le bureau du juge et dépose deux grandes cartes l'une sur l'autre.
Tu t'rappelles l'aut'jour quand t'as dit que j'dois trouver des cartes pis que j'retrace tout bien les limites du territoires hollandais ? Beh j'ai pas trouvé d'carte ... MAIS ! Quand même j'ai d'jà été plein d'fois partout sur l'ile et moi qu'j'en ai une de carte un peu usée et tout, vu qu'tu sais quand mêm'ch'uis une aventurière tu vois, alors j'ai refait une carte rien qu'pour toi et ton travail qu'tu m'as d'mandé Juge Mérou Egbert. Et j'ai bien tout mis, r'garde...
Tu vois ?
Tapotant Port Louis, elle attire l'attention du juge sur la petite zone bariolée de orange.
Ici, c'est un peu orange à cause que tu sais j'suis hollandaise maint'nant, mais comm'ils ont toujours levé l'nez en l'air et fait comme que si ça existait pas, les Français ils ont jamais rien dit qu'non ch'uis pas l'Intendante à Vie d'Port Louis. J'ai l'papier qui prouve, signé par Jean Passe même.. Si tu veux j'te l'montre.
Bon et aussi, j'me suis dit qu't'allais dire Olalala ma p'tite Cendre i't'a fallut plein d'jours pour just'colorier d'quat'couleurs ? Tu mérites pas les sous que j'te donnes !
Tiens d'ailleurs qu'ça m'fait penser que j'ai pas d'sous contr'c'travail là si jamais.. Bon mais donc attend Mérou Egbert !
D'un geste théâtrale elle dévoile la seconde carte.
Ta-DAAA !!
J'ai rien oublié ! 'lors, qu'est c'que t'en penses quoi Juge Mérou Egbert ? Ho aussi Juge, r'garde bien, j'me suis appliquée. I'manquait deux trucs j'trouve, qu'sont important.. D'abord Bagodoy, il était laissé comm'un sal'trait'aux espagnols, mais hé, Pancho c'est espagnol mais Bagodoy c'est un nom hollandais ça... Paulus sa grand'tante elle s'appelle Bagadoya, vu c'une fille. Ça prouve.
Et aussi là Grotte du Dragon, elle est à nous. Vu qu'en plus t'façon t'rappelle ch'uis Intendante à vie d'Port Louis mais surtout en plus une grotte de dragon.. Et c'qui qui a un dragon d'jà ? C'est moi. Et Tartine elle est quoi ? Elle est hollandaise comm'moi alors.
Posté le 05/10/2021 à 20:54:11. Dernière édition le 05/10/2021 à 20:54:45
C'est bien vrai qu'ma grande tante s'appelle Bagodoy, c't'un nom typique d'Rotterdam y paraitrait j'en sais rien j'y ai jamais foutu l'pieds.
En tout cas j'jure l'mari d'la soeur d'ma grand-mère, pas l'premier mais l'second, ç'ui qui s'est planté un ham'çon dans la main 'fin bref y s'app'lait Aakster mais comme c'tait l'premier qu'elle aimait toujours et qu'y s'app'lait Bagodoy bin elle a gardé l'nom c'tout con mais c'comme ça quoi.
Fin moi j'dis qu'toute l'île elle nous appartient non ? On m'a toujours dit ça à moi eh !!
*Le juge se penche sur les cartes, penseur. Elles ne seraient peut-être point du gout de tous, mais au final, plus qu'un symbole contestable de puissance, elles démontraient la volonté des Provinces-Unies de protéger la civilisation sur toute cette zone de Liberty. Il réfréna un sourire satisfait, replia la première carte puis pointa du doigt la deuxième.*
Bien... Bien... Mais que sont donc censés représenter ces triangles blancs sur l'est de la péninsule ?
Ha ! Bah qu'ça tombe qu'tu d'mandes ça Juge Mérou Egbert.. C'est.. c'est à cause que j'avais une idée. Vu que quand même c'est hyper loin d'tout là bas, j'pensais que p't'êt' on pouvait mett' un camp'ment de soldats pour si jamais des gens viennent sans d'mander d'autorisation tu vois ?
Et aussi j'ai pensé que ça s'rait bien qu'on met un type là, tu vois l'pont après not'grotte du dragon ? Bon.. un passeur quoi. Tout ceux là qu'on pas d'mandé d'autorisation si i'passent sur not'pont i'doivent payer 50 pièces d'or pour avoir l'droit d'venir.
Et comm'ça on serait riches. Et si on est riche tu peux m'donner des sous pour mon travail.
Posté le 06/10/2021 à 13:15:43. Dernière édition le 06/10/2021 à 13:16:04
Voyons mon enfant, la richesse de notre travail c'est la satisfaction du devoir accompli et du respect des lois ! L'aisance financière s'obtient via des moyens moins honorables ou éclairés. Tu comprendras avec l'age.
Il en va de même pour les autorisations. Leur valeur va bien au delà de quelques pièces d'or. Le respect des lois est un pilier de la civilisation, garant de paix et donc de prospérité. Ton approche est louable mais trop court-termiste. Ne t'inquiète pas, si tu m'écoutes bien, ainsi que tes parents (mais point de trop ta mère), tu apprendras beaucoup.
Cependant, cette idée de campement... Ce n'est point stupide. Nous avons toutefois trop de travaux en suspens à Ulungen présentement. Peut-être que, une fois ceux-ci terminés, nous pourrons y réfléchir.
Le Faux Rhum
